Azur Entreprises et Commerces 147

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BLUETECH

À NICE, INALVE

VEUT RÉVOLUTIONNER

L'AQUACULTURE

RENCONTRE

Le rendez-vous de l’industrie et de la construction azuréennes

Organisé par : Je réserve mon stand sur ibtcotedazur.fr ou je scanne ce code

Dans ce numéro…

L’info

Inauguration

Le nouveau village des Artisans du port Vauban n p.4

Entrepreneuriat

Nouvelle promo de DéCCIdeuses n p.5

Rendez-vous

IBT 2025 : pourquoi il faut y être n p.8

Dossier

Grands secteurs

Dans CCI, il y a le I de l'Industrie n p.10

Rencontre avec…

Marcel Ragni, UIMM06 n p.6

Catherine Galvez, Crédit Agricole n p.14

Entreprise(s)

Cascade parfumée n p.15

Digi Visite n p.16

Inalve n p.16

Sur le terrain

Tech

Former les référents cybersécurité n p.18

Réseau

La Place Business

Au coeur de la convention multisectorielle n p.20

Territoire(s)

Projet

Argila : la 1ère pierre est posée n p.23

Former

Apprentissage

Misez sur un apprenti ! n p.24

Le magazine est imprimé sur un papier recyclé fabriqué en France, issu du tri sélectif pratiqué dans l’hexagone.

JEAN-PIERRE SAVARINO

PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE

DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE NICE CÔTE D’AZUR

Oui, la Côte d'Azur est une terre d'industrie !

Comme vous allez le découvrir à la lecture, ce numéro d'Azur Entreprises parle beaucoup d'industrie. Et ce n’est pas un hasard : quand on pense à la Côte d'Azur, même quand y habite et qu'on y travaille, on place souvent son statut de destination touristique mondiale au premier plan de son économie. Ce n’est pas faux, car c'est un pilier historique de celle-ci. Tout comme l'est devenue la tech, dont Sophia Antipolis est une figure de proue également mondialement connue. Mais pour autant, le secteur industriel - incluant la construction - de notre territoire représente un poids encore plus important : avec un chiffre d’affaires global de près de 10 milliards d’euros (4,1 milliards d’euros pour le tourisme), l'industrie pèse ainsi près de 15 % du PIB azuréen et soutient plus de 60 000 emplois.

Donc ce n'est pas un hasard non plus, si depuis longtemps il y a le “I” de l’industrie dans CCI. C'est pourquoi celle-ci met à disposition des industriels azuréens de toute taille et de tout domaine d’activité un ensemble complet et performant de services et de programmes d’accompagnement mais aussi d'événements pour faire face aux multiples transitions, passer les grands caps d'un secteur en perpétuelle évolution. Parmi ces initiatives, je suis particulièrement fier de la réussite du salon IBT Côte d'Azur, devenu la vitrine annuelle de l'industrie, de la construction et de la tech. À la rentrée, sa 3e édition se déroulera à Grasse, le 2 octobre. C'est le fruit d'un partenariat efficace entre votre CCI, l'UIMM06, la FBTP06, Prodarom et l'UPE06 pour promouvoir la Côte d'Azur, terre d'industrie.

Autres initiatives menées par la CCI pour favoriser l'essor des PMI azuréennes : nos actions pour leur transformation numérique, notamment en matière d'intelligence artificielle avec le lancement le 18 juin dernier de Cap'IA, pour les aider à intégrer l'IA à leurs processus. Mais aussi la transformation énergétique, avec la nécessaire décarbonation des activités. Un objectif que notre CCI ne poursuit pas uniquement dans l'industrie, mais aussi dans d'autres domaines d'activité. La RSEun véritable levier de compétitivité, comme l'affirme mon ami Marcel Ragni, Président de l'UIMM06 (voir en page 6) - n'est pas oubliée dans ce vaste dispositif.

Reste que les défis sont grands pour maintenir ce pilier de notre économie. Le secteur de la construction, durement impacté actuellement, le sait bien. C'est pourquoi chaque jour, sur le terrain, votre CCI est en action pour soutenir la filière et l'aider à se frayer un chemin : celui de poursuivre son bel essor.

Editeur

Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1

Directeur de la publication

Jean-Pierre SAVARINO, Président

Rédacteur en chef

Christian PROUD-DIAZ, Responsable Communication institutionnelle christian.prouddiaz@cote-azur.cci.fr

Conception-Rédaction-Réalisation

Pôle communication institutionnelle

Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur

Tél. 04 93 13 74 76

E.mail : azur.entreprises@cote-azur.cci.fr

Edition digitale : https://www.cote-azur. cci.fr/azur-entreprises-et-commerces/ (abonnement en ligne gratuit)

Photo couverture : Justine Nerini

Impression : Trulli (Vence, 06)

Tiré à 3000 exemplaires + diffusion digitale

Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755

La reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)

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INAUGURATION

LE VILLAGE DES ARTISANS DU PORT VAUBAN

Ce nouveau bâtiment permet de valoriser les savoir-faire historiques du port et répond aux exigences techniques pointues de la filière nautique.

Inauguré le 14 mai, Le village des artisans s’inscrit dans le projet global de réaménagement et de requalification du port, déployé depuis 2017 par la société Vauban 21. En bordure du chantier naval, ce nouveau bâtiment de 150 mètres de long abrite dorénavant 10 artisans navals autour des métiers du carénage, des gréements, de la rénovation de cuves, de la peinture, de la chaudronnerie, de la plongée professionnelle, de la mécanique, mais aussi un shipchandler… Jean-Pierre Savarino, président de la CCI et de Vauban 21, souligne l’importance de ce projet : « Ce village des Artisans est bien plus qu’un simple regroupement d’ateliers. C’est un véritable outil qui valorise les savoir-faire historiques du port tout en répondant aux exigences techniques les plus pointues du secteur nautique moderne. Il crée un écosystème dynamique, au service de l’excellence et de l’innovation, en pleine harmonie avec notre ambition de faire du Port Vauban la capitale du yachting en Méditerranée. » Le confort et la fonctionnalité des locaux ont été particulièrement soignés. Fini les anciens conteneurs disparates : les artisans disposent désormais de vastes espaces, répondant aux normes les plus strictes en matière de sécurité et d’environnement. « Le bâtiment a été pensé pour faci-

Ils font partie de "l'équipage" du village : Helder Freire Da Cunha (Fleximat) et Jean-Rémy Ansamay-Alex (Café des Artisans).

liter les échanges et la circulation, tout en offrant un cadre de travail agréable, car un artisan bien installé est un artisan performant », a insisté Jean-Pierre Savarino lors de l'inauguration.

Outre les ateliers techniques, le village intègre aussi un Café des Artisans avec terrasse, un espace convivial ouvert aux artisans, plaisanciers et promeneurs, favorisant la création de liens sociaux au cœur du port. Des installations sanitaires et des douches complètent l’offre, répondant aux besoins quotidiens des usagers. Le bâtiment - signé Philippe Prost - s’intègre élégamment dans le paysage maritime, avec une silhouette évoquant l’horizon de la mer. Cette alliance subtile entre esthétique et technique traduit l’ambition d’allier valorisation du patrimoine et innovation.

Olivier Scherrer est directeur des opérations de Fleximat, un atelier spécialisé dans les travaux hydrauliques pour le secteur maritime, désormais installé dans le village, agence dont le management a été confié à Helder Freire Da Cunha. « Nous intervenons sur les systèmes à bord des yachts ou bateaux de plaisance : flexibles, vérins, pompes, etc. Avant de rejoindre le village, nous étions à Mouans-Sartoux. L’appel à projets pour ce nouvel espace à Antibes a été une évidence : être proches de nos clients était stratégique. Travailler ici nous place au cœur de notre écosystème, facilite les interventions et favorise les synergies avec les autres artisans. Au-delà des aspects pratiques, c’est aussi une reconnaissance : des locaux neufs et bien situés renforcent notre image et notre engagement. Ce déménagement marque une étape clé dans l’évolution de Fleximat. »

Jean-Rémy Ansamay-Alex pilote le Café des Artisans, nouveau point de rendez-vous et de détente au sein du village : « J'ai eu un coup de cœur pour la sérénité du lieu, le port lui-même, sans oublier la qualité de l’espace que j’allais pouvoir exploiter. J’ai toujours rêvé d’avoir un établissement proche de la mer : mais avoir le mien, dans un cadre comme celui-ci, ça n’a pas de prix. D’autant plus qu’ il y a une véritable attente concernant la création d’une adresse de qualité, que ce soit de la part des commerces environnants, du chantier naval ou du CREPS et bien sûr, des visiteurs du port : plaisanciers, flâneurs et touristes. Il y a vraiment quelque chose à faire. Pour preuve, avant l’ouverture, les passants nous demandaient : « Vous ouvrez quand ? » Aujourd’hui, ils sont au rendez-vous ! »

Le village des Artisans constitue une pièce maîtresse de la deuxième phase d’un vaste programme de 135 millions d’euros, étalé sur 25 ans, qui comprend aussi la requalification du bastion Saint-Jaume, la création des Colonnes Vauban, et la mise en valeur du Fort Carré ainsi que des espaces littoraux. En réunissant ces métiers techniques dans un cadre moderne et optimisé, le Port Vauban affirme son rôle clé dans l’économie maritime locale et renforce son attractivité internationale. Jean-Pierre Savarino insiste : « Nous ne construisons pas seulement des ateliers, nous bâtissons un avenir durable pour notre port, ses artisans et tous ceux qui font vivre cette industrie de prestige ». Une nouvelle réalisation qui confirme aussi le statut de la CCI comme acteur de référence pour la gestion de ports sur la Côte d'Azur. n

> en savoir plus : leportvauban.com

LES DÉCCIDEUSES : SIX ENTREPRENEUSES À SUIVRE DE PRÈS

Elles innovent dans l’IA, l’économie circulaire, les soins naturels ou la valorisation industrielle. Focus sur la nouvelle promo de l'incubateur azuréen, 100% dédié à l'entrepreneuriat au féminin.

Céline Morise a créé Keyaides, une plateforme qui combine l’expertise humaine et l’intelligence artificielle pour aider les dirigeants de PME dans leurs problématiques quotidiennes. Elle permet de poser des questions à des experts métiers en ligne, dans des domaines comme les achats, la finance, le marketing ou le commercial. Les échanges se font par visioconférence ou par écrit, sur une seule plateforme, et sont enrichis par l’analyse de l’IA qui améliore les réponses. "Ce que j’attends des DéCCIdeuses ? Un véritable tremplin, des opportunités de travail collaboratif et des mises en relation utiles pour accélérer le développement de la plateforme".

Emma Gojon développe Isssa, destinée à aider les entreprises et territoires à générer plus de ressources que de déchets. "Pour cela, je mène un gros travail de sensibilisation sur le geste de tri, qui est la première étape d’une bonne gestion des déchets. Même les meilleures solutions échouent si le tri initial est mal fait. Je m’adresse souvent aux dirigeants pour en faire une priorité, car c’est un sujet souvent négligé par méconnaissance. J’ai rejoint les DéCCIdeuses après avoir intégré le programme d’Incubation French Tech. J’avais le choix entre plusieurs incubateurs, mais j’ai opté pour celui de la CCI car il est bien ancré localement. Mon objectif ? Gagner en visibilité et développer mon impact avec les entreprises du territoire".

Angelina Giraudi, fondatrice de Linkosia, aide les centres de formation et les indépendants à intégrer l’intelligence artificielle. "Nous commençons par un audit pour identifier les besoins, puis nous proposons des formations très concrètes, basées sur ces problématiques. Ensuite, nous mettons en place des modules avec des outils et assistants IA simples à utiliser, orientés sur la gestion, le marketing et la pédagogie. J’ai découvert les DéCCIdeuses grâce à l'une de mes prospects qui en faisait partie, et j’ai décidé de rejoindre l’incubateur. Ici, je bénéficie de locaux, d’un accompagnement, de ressources précieuses et d’un écosystèmequi me permet de faire grandir mon projet plus sereinement".

Marinda Scaramanga pilote Anthésté ("fleurir" en grec) : elle est restauratrice d’œuvres d’art

Les 6 nouvelles

DéCCIdeuses : en vignette ci-dessus, Marinda Scaramanga et Emma Gojon. Ci-contre, Céline Morise, Angelina Giraudi, Flavie Lépine et Julie Poirot.

et chimiste de formation. "J’ai créé une gamme de soins après avoir découvert, enceinte, que mes produits contenaient des ingrédients… que je n’osais pas toucher sans gants ! J’ai tout arrêté pour me tourner vers des recettes anciennes issues du bassin méditerranéen. Mes élixirs sont sensoriels, efficaces et désormais, commercialisés. J’ai rejoint les DéCCIdeuses pour m’entourer de femmes entrepreneures, dans une logique de sororité et de renaissance féminine. L’accompagnement de la CCI est structuré, énergisant et stimulant. Je suis ravie d’y participer".

Julie Poirot a lancé Etofé, spécialisée dans l’upcycling solidaire en circuit court… "Je récupère gratuitement des tissus d’hôtels de luxe (rideaux, couvre-lits…) voués à la benne et je les transforme, via des chantiers d’insertion locaux, en objets durables ou en cadeaux personnalisés pour les clients des établissements". Ancienne responsable RSE, la jeune entrepreneuse a voulu créer un projet aligné avec ses

valeurs, en revalorisant des déchets textiles tout en favorisant la réinsertion sociale par la couture. "Quand les hôtels ne souhaitent pas récupérer les objets, je les vends sous ma marque. J’ai gagné le concours de pitch du Travel Camp dédié au tourisme, ce qui m’a permis d’intégrer gratuitement l’incubateur des DéCCIdeusess. Une super opportunité pour structurer mon activité, échanger avec d’autres entrepreneures et m’affirmer en tant que cheffe d’entreprise".

Enfin, Flavie Lépine a créé Digi Visite / Secretdefab (voir article en page 16 de ce numéro), une plateforme de valorisation et de réservation de visites industrielles, en plein décollage depuis la très efficace rampe de lancement des DéCCIdeuses. Et qui essaime en région : un second incubateur vient d'ouvrir à l'ouest de PACA, porté par la CCI du Pays d'Arles. n

> en savoir plus  : www.les-deccideuses.com

QUELLES PRIORITÉS POUR L'UIMM CÔTE D'AZUR?

ENTRETIEN

Entretien avec Marcel Ragni, qui rappelle que l’année 2024 a vu les fermetures d’usines dépasser celles des ouvertures, pour la première fois depuis 2015. Et fixe les grands axes de la feuille de route de l’UIMM Côte d’Azur et Corse pour les mois à venir.

En assemblée générale le 29 avril dernier, l’UIMM a fait le point sur la conjoncture du secteur, face à une période charnière. Dans un contexte de recul de la production manufacturière, la métallurgie connaît un recours aux PSE (plans de sauvetage de l’emploi) similaire à celui de 2009. Rencontre avec le président de L'Union des Industries et métiers de la métallurgie de la Côte d'Azur et Corse.

Quel regard portez-vous sur l’année écoulée dans l’industrie régionale ?

2024 a été une année difficile, marquée par une instabilité politique nationale - dissolution de l’assemblée, gouvernement éphémère - qui a freiné la dynamique des entreprises. Malgré cela, notre tissu entrepreneurial a montré une

belle résilience. Certes, les fermetures ont été plus nombreuses, souvent dues au contrecoup des PGE (Prêts Garantis par l’État) qui avaient permis à certaines structures fragiles de tenir. Mais le remboursement de ces prêts, sans amélioration significative de l’activité, a précipité des difficultés. En revanche, les entreprises qui avaient entamé une transformation sur le plan de l’organisation, de l’innovation ou de la RSE ont su tirer leur épingle du jeu.

Peut-on parler d’une crise sectorielle ?

Non, je ne crois pas à une crise généralisée du secteur. C’est davantage une question de dynamique propre à chaque entreprise. Celles qui sont restées figées dans des modèles anciens ont souffert. Les autres, souvent plus petites ou familiales, ont su se réorganiser, investir dans leurs équipes, et profiter de ce temps pour se restructurer.

Quelles ont été les actions concrètes de l’UIMM

Côte d’Azur-Corse ces derniers mois ?

Nous avons accompagné de nombreuses entreprises sur la structuration RH, la communication, les enjeux environnementaux. Nous les avons aidées à traverser cette année grâce à un travail de proximité : visites terrain, conseils sur la gestion, formations. Nos entreprises adhérentes qui ont su rester dynamiques et ouvertes ont mieux résisté.

Vous évoquez souvent l’importance de la RSE et de la marque employeur. Ce sont là des leviers majeurs ?

Absolument. La RSE n’est pas un facteur clé : c’est du bon sens appliqué. Aujourd’hui, si une entreprise ne se rend pas visible, si elle ne structure pas sa marque employeur, elle perd des marchés et n’attire plus les talents. Ces thématiques ne sont plus secondaires, elles sont vitales pour rester compétitif.

Justement, que prévoit l’UIMM pour les mois à venir ? Quelle est votre feuille de route ?

Notre priorité reste l’accompagnement des entreprises autour de grands axes : la RSE, la structuration commerciale, la communication, la montée en compétences des équipes. Mais nous voulons aussi aller plus loin en 2025 en renforçant ce que j’appelle la RTE : la Responsabilité Territoriale et Économique. Nous avons tout sur notre territoire. Il faut arrêter d’aller chercher ailleurs ce que nous produisons ici. Nous voulons aussi valoriser le Small Business Act local, développer les circuits courts entre industriels, favoriser les synergies entre adhérents et renforcer l’achat local. Cela permettra de gagner en réactivité, de réduire les coûts logistiques et de créer de l’emploi localement.

Quels outils concrets allez-vous mettre en place pour encourager cette logique territoriale ?

D’abord, en jouant notre rôle de fédérateur. Je vais continuer à visiter les entreprises du territoire. C’est en les connaissant qu’on peut les rapprocher, détecter les complémentarités. Nous avons sur la Côte d’Azur et en Corse un tissu industriel de grande qualité. En 2025, nous devons continuer à l’animer, à le moderniser et à le faire connaître, notamment auprès des jeunes générations.

À ce sujet, l’industrie fait-elle toujours rêver les jeunes ? Comment s’attaque-t-on à cette problématique du recrutement ?

L’industrie n’a jamais vraiment eu "la cote" en France, et cela depuis des décennies. On l’a trop longtemps dénigrée. Pourtant, elle est essentielle. Rien dans notre quotidien ne s’en passe. Elle représente 3,7 milliards d’euros de PIB sur la seule métropole niçoise, contre 2,5 pour le tourisme. Pour recruter, il faut casser les clichés. On ne tape plus sur une enclume ! L’industrie d’aujourd’hui, c’est aussi du marketing, des RH, de la data, de l’IA. C’est pourquoi nous organisons des événements comme le salon IBT (voir en page 8) avec la CCI, la FBTP et Prodarom et l’UPE pour sensibiliser dès la classe de 3e. À chaque fois, les jeunes repartent très impressionnés !

En janvier dernier vous avez a été fait chevalier de l’ordre du Mérite. Que cela représente-t-il pour vous ?

C’était une vraie surprise et une grande émotion. Mais au fond, cette médaille, ce n’est pas seulement la mienne. C’est celle d’une famille entière. Une famille d’immigrés, de travailleurs, qui a su s’intégrer dans ce pays. Mon grandpère, mon père, mes frères et sœurs, mes enfants, mes nièces… Tous ont contribué, chacun à sa manière, au dynamisme de ce territoire. On a tous œuvré, parfois dans l’ombre, mais toujours avec cœur. Moi, je me suis beaucoup engagé bénévolement, parce que je crois profondément en la richesse de notre territoire. Et je pense aussi à mes petits-enfants : je veux leur laisser quelque chose de solide. Alors oui, je suis une goutte d’eau parmi tant d’autres. Mais cette petite goutte a fait son chemin. Et aujourd’hui, c’est une fierté immense de recevoir cette reconnaissance de la nation. Pour moi, et pour toute ma famille. n

> en savoir plus  : www.uimmcotedazur.fr

ÉVÉNEMENT

Après le sable de la Croisette l'an dernier, les remparts du port Vauban accueillent cette année les Estivales de l'Éco.

LES ESTIVALES DE L’ÉCO 2025 À ANTIBES

C’est le 8 juillet que l'écosystème azuréen se rassemblera pour la 3e édition du grand rendez-vous estival de networking organisé par la CCI.

Cette année, l’événement à la fois business et festif - une soirée d'été en bord de mer - prend place dans le cadre somptueux du bastion St Jaume tout juste rénové, au cœur du port Vauban : un lieu d’exception rarement accessible, pour une soirée qui réunit les acteurs du monde économique azuréen, juste avant la pause estivale pour une soirée placée sous le signe de la convivialité.

Point d’orgue de l'événement, la remise de cinq prix : Marque ambassadrice du territoire, Transmission reprise réussie, Mobilité / RSE, Champion de la croissance et Café de la Com. À nouveau, des entre -

Ça bouge au port Vauban

Le Bastion Saint-Jaume, construit au XVIIe siècle, a longtemps symbolisé la défense et la protection de la ville. Rénové, il est désormais un lieu de rencontre et de partage, mais aussi un centre culturel et touristique.

Prestigieux, le site a accueilli les 30es Voiles d'Antibes il y a quelques jours. Sa rénovation a été menée depuis 2023 par des spécialistes des monuments historiques : depuis 1930, le bastion est en effet classé. Objectif : mettre en sécurité et valoriser le monument, en achevant le processus de restauration des années 2000 et en recréant une promenade haute continue le long des remparts. Poursuivant son important programme d'aménagement, le port vient d'inaugurer en

prises azuréennes inspirantes seront ainsi distinguées pour leur réussite, leur innovation ou leur capacité à être ambassadeur de notre territoire. Les lauréates recevront chacune une œuvre originale spécialement conçue par l'artiste azuréenne Prisca Feray. Organisée à Cannes sur la Croisette l'an dernier avec 300 participants, la soirée avait récompensé Virbac, l'Université Côte d’Azur, Expressions parfumées, Neo ENR et le chocolatier Lac. Qui va leur succéder au palmarès des Estivales de l'Eco ? Réponse le 8 juillet. n

L'événement est organisé en partenariat avec le Port Vauban, la Caisse d'Epargne Côte d'Azur, les Mutuelles du Soleil et la Tribune-L'Avenir Côte d'Azur.

> en savoir plus  : www.lesestivalesdeleco.com

mai les Colonnes Vauban ainsi que son nouveau Village des Artisans, qui regroupe dix ateliers spécialisés, indispensables pour l’entretien, la réparation et l’optimisation des navires, plus un joli café e n bord de quai. Mais aussi une nouvelle station de lavage alimentée par des panneaux solaires, qui transforme l’eau de mer en eau déminéralisée. Porté par le groupement Artemis (constitué de la CCI Nice Côte d’Azur, de la Caisse des Dépôts (à travers la Banque des Territoires) et de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur), le projet Vauban 21 vise à faire du bassin - 1 642 places d'amarrage, dont 19 pour les super yachts - la capitale du yachting en Méditerranée, grâce à 135 millions d'euros d'investissements.

> en savoir plus : leportvauban.com

L'an dernier, 4000 participants étaient présents à nouveau sur l'événement.

IBT CÔTE D'AZUR POURQUOI IL FAUT ÊTRE À L'ÉDITION 2025

ÉVÉNEMENT

À la rentrée, le grand rendez-vous azuréen de l'industrie, de la construction et de la tech revient pour sa 3e édition. Cette fois, il se déroule à Grasse, le 2 octobre.

Après le succès éclatant de la deuxième édition, le salon IBT Côte d’Azur revient à la rentrée avec des ambitions renouvelées et une énergie débordante. Cet événement coorganisé par la CCI, l'UIMM Côte d'Azur (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie), la FBTP 06 (Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics), Prodarom (Syndicat National des Fabricants de produits aromatiques) et l’UPE06, est devenu incontournable pour les professionnels du bâtiment, de la technologie et de l’industrie, dont la parfumerie. C'est donc une véritable vitrine de l’innovation et de la collaboration. Ainsi, lors de la précédente édition, des figures emblématiques ont partagé leur vision sur la réindustrialisation et l’importance de l’unité pour relever les défis économiques actuels. Dans un événement régional, mais à taille XXL : 3000 m2 accueillant 90 exposants et 4 000 visiteurs, mais aussi 70 entreprises participantes au job dating des métiers.

Cette édition 2025 promet de poursuivre sur cette lancée, avec des discussions encore plus enrichissantes et des opportunités de networking exceptionnelles, avec l'équipe de La Place Business - le service de mise en relation BtoB créé par la CCI - aux manettes. Les visiteurs auront également l’occasion d’explorer des espaces dédiés aux dernières technologies et solutions, mettant en lumière les avancées les plus récentes de l'industrie azuréenne.

Pourquoi il ne faut pas manquer ce rendez-vous ? Tout simplement parce que c'est le lieu de rassemblement annuel de tout l’écosystème industriel et du BTP azuréen. Un moment unique pour identifier de nouveaux prospects à fort pouvoir décisionnaire, créer des contacts et développer votre business, échanger avec vos clients et renforcer votre notoriété. C'est une réelle opportunité pour valoriser vos solutions, produits et services. Mais aussi l'occasion de trouver des solutions concrètes pour répondre aux grands enjeux de demain : transition écologique et énergétique, relocalisation, industrie 4.0, innovation, nouvelles technologies, financement… C'est également le bon endroit pour analyser le marché, effectuer sa veille technologique en vue de futurs projets.

Fabienne Gastaud, Vice-présidente en charge de l’industrie et présidente de la commission industrie-Btp de la CCI, ainsi que du Club Energie Côte d’Azur, explique pourquoi il est important pour les entreprises azuréennes d’être présentes sur l'événement. "J’y ai cru dès le début. En 2023, dès sa toute première édition, IBT a rencontré le succès, avec une forte affluence. Ce n’est pas par hasard : son contenu répond aux attentes des professionnels de l’industrie, du BTP comme de la Tech azuréenne. En clair, lors d'IBT, on apporte des déclics aux entreprises de notre territoire, sans qu'elles aient besoin de se déplacer sur des événements de stature nationale ou internationale.".

Pour Marcel Ragni, président de l'UIMM06, "IBT Côte d’Azur est bien plus qu’un salon, c’est un moteur de changement pour l’industrie locale. En 2023, notre engagement collectif a permis de relancer l’activité et l’emploi. En 2025, nous continuerons à avancer ensemble pour un avenir prospère, en mettant l’humain au cœur de nos actions".

Avec le job dating, plus le démonstrateur des métiers - un parcours immersif à la découverte des métiers de l’Industrie et du BTP - c'est aussi une excellente occasion de valoriser les opportunités de carrière au sein de filières qui embauchent : " Donner du sens et offrir des carrières exceptionnelles à tous les volontaires prêts à s’investir dans l’une de nos professions, Quels que soit son âge, son sexe et son niveau d’étude initial…N’est-ce pas là le principal atout du BTP ?", souligne Patrick Moulard, président de la FBTP06.

Édition grassoise oblige, l'industrie des arômes et parfums sera présente en force sur le salon 2025. "Avec l’ensemble des acteurs industriels, nous sommes mobilisés pour continuer à gagner en compétitivité, en innovation. En cela, IBT Côte d’Azur est un symbole d’unité, d’ambition et de développement territorial collectif" insiste Philippe Massé, président de Prodarom. n

> en savoir plus  : www.ibtcotedazur.fr

IBT 2025 - Jeudi 2 octobre - 9h/18h, palais des congrès de Grasse

EN LUMIÈRE

MÉTIERS

Au Campus Sud des Métiers (Nice), une École de production “Je Fabrique Mon Avenir” a été inaugurée le 21 mai dernier pour former gratuitement et sans condition de diplôme, les jeunes de 15 à 18 ans aux métiers de l’électricité et de l’électromécanique. Portée par l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et soutenue par la Fondation TotalEnergies, l'École azuréenne dispose d'un atelier de 300 m² entièrement équipé, de salles de cours et d'un espace de vie. Elle permet aux jeunes d’apprendre les gestes techniques du métier, de contribuer à la performance énergétique des bâtiments et de maîtriser les normes de sécurité en vigueur. Les Écoles de Production appliquent une pédagogie du "faire pour apprendre", qui place la production pratique au cœur de la formation. n

DESSERTE AÉRIENNE

United Airlines ouvre une ligne saisonnière sans escale entre Nice et Washington D.C. Renforçant son offre transatlantique au départ de la Côte d’Azur, la compagnie américaine opère depuis le 23 mai quatre vols hebdomadaires, jusqu’au 25 septembre 2025. Une ligne qui augmente de plus de 30% la capacité azuréenne de sièges sans escale vers les États-Unis pour l’été mais aussi des correspondances fluides sur plus de 130 destinations sur le continent américain. Cette desserte s’ajoute à la liaison estivale déjà existante entre Nice et New York/Newark. n

SPATIAL

POURQUOI PULSAR

MISE SUR LA CÔTE D'AZUR

Depuis Sophia Antipolis, la jeune entreprise entend bien sécuriser le ciel au service des opérateurs du new space. Portée par Valentin Stée (photo) et Anthony Salsi, la start-up développe un jumeau numérique de l’environnement spatial, capable d’anticiper par exemple les effets dévastateurs des tempêtes solaires sur les satellites en orbite. Face aux acteurs américains, encore dominateurs sur le secteur, la jeune pousse azuréenne entend bien défendre une solution européenne : « On développe un simulateur numérique de l’espace pour améliorer la résilience des satellites. L’idée, c’est d’assurer la continuité de service malgré les perturbations solaires ou les interférences d’autres satellites », explique Valentin Stée, ancien opérateur de satellites. Et avec l’avènement du new space, l’enjeu est de taille. En effet, alors que les acteurs privés investissent massivement le domaine spatial, la multiplication des engins en orbite – 8 000 aujourd’hui, 30 000 atten-

dus d’ici 2030 – rend les infrastructures satellitaires plus vulnérables. « Les satellites sont miniaturisés, donc plus sensibles. Une simple particule solaire peut suffire à faire buguer un système électronique ». Installés depuis décembre 2024 à l’Incubateur Provence Côte d’Azur, les deux associés ont choisi de capitaliser sur la technopole pour y fonder leur entreprise. « C’est ici que tout se passe, nos partenaires scientifiques et les talents en développement informatique sont sur place », souligne Valentin Stée. Alors que le produit est présenté en avant-première lors des Assises du New Space à Paris les 8 et 9 juillet, l’entreprise vise une levée de fonds de 2 millions d’euros d’ici 2026, pour recruter une équipe de cinq développeurs. « J’apporte la connaissance opérationnelle des satellites, Anthony est astrophysicien, mais on a besoin de ces profils pour améliorer la précision de nos analyses », affirme le cofondateur. n > en savoir plus  : www.pulsar-si.com

Révolutionner la chirurgie vétérinaire en s'inspirant des technologies les plus avancées de la chirurgie humaine, soigneusement réadaptées pour répondre aux besoins spécifiques des animaux : c'est le concept développé avec succès par l'entreprise, créée à Monaco en 2017 et relocalisée à Nice en 2023.

Victor Robalo et Maud Bouresche (photo cicontre), dirigeants et cofondateurs de Novetech Surgery (8 collaborateurs) ont réussi le positionnement de la PME azuréenne, appuyée sur une R&D performante et des sous-traitants exclusivement français… Avec une croissance à 2 voire 3 chiffres depuis sa création (+ 50 % attendus en 2025) elle exporte dans le monde entier "Nos innovations permettent de traiter les chiens, les chats, mais aussi les nouveaux animaux de compagnie - même les poules, lapins ou encore furets - sans oublier les chevaux. Et même un renne !", souligne Maud Bouresche. Après avoir pensé à s'installer en Rhône-Alpes, la jeune entreprise a choisi le centre de Nice, pour son développement : "Nous utilisons énormément les message-

ries internationales donc l'accessibilité de nos locaux était importante, de même que la proximité de l'aéroport pour faciliter la relation avec nos clients, se rendre sur les grands congrès, indique la fondatrice. Le lien avec l'écosystème local est aussi important : nous venons de rejoindre l'UPE06 et avons bien sûr pu nouer des liens avec le géant mondial qu'est Virbac, basé à Carros. D'ailleurs, dans le cadre du réseau Entreprendre, c'est Eric Marée - ex-dirigeant du groupe- qui est notre tuteur. Un vrai plus pour viser le marché nord-américain, le plus important au monde : il y a autant de chiens aux USA que d'habitants en France". Novetech envisage pour cela de passer une nouvelle étape, en internalisant une partie de la fabrication de ses tendons et ligaments artificiels. Mais aussi de renforcer son équipe avec un commercial export. n

> en savoir plus  : www.novetech-surgery.com SANTÉ ANIMALE

DANS CCI, IL Y A

LE "I" DE

L'INDUSTRIE

GRANDS SECTEURS

Et ce n'est pas par hasard... Avec un chiffre d’affaires de plus de 9 milliards d’euros, le secteur Industrie - construction inclue - représente 15 % du PIB des AlpesMaritimes et porte plus de 60 000 emplois dans plus de 5 000 établissements sur le territoire : il est composé en majorité de TPE/PME. C'est pourquoi la CCI met à disposition des industriels de toute taille et de tout domaine d’activité un ensemble complet et performant de services et de programmes d’accompagnement.

Un giga challenge ! Jamais le monde n’aura été confronté à des transformations intégrales aussi rapides et brutales. Déferlante de l’Intelligence Artificielle qui bouleverse tous les process, montée de la robotisation, décarbonation à marche forcée de l’économie pour la sauvegarde du climat, renforcement de la RSE : dans le secteur de l’industrie, comme dans tous les autres domaines, les entreprises doivent se repenser à grande vitesse si elles veulent survivre.

La CCI Nice Côte d’Azur a cherché à relever cet immense défi. Elle a gardé bien en tête que dans son nom il y a le “I” de l’industrie et met à disposition des industriels de toute taille et de tout domaine d’activité un ensemble complet et performant de services et de programmes d’accompagnement pour faire face à ces multiples transitions. Il faut aider le secteur industriel azuréen car il est totalement essentiel dans l’économie locale, comme le confirme Marcel Ragni, Président de l'UIMM 06 (Union

" Le BTP azuréen représente 10.634 établissements actifs et 30.266 emplois. Un poidslourd qui fait face à une conjoncture très compliquée".

Moulard,

de la FBTP06

des Industries et des Métiers de la Métallurgie, voir interview en page 6 de ce numéro). Ayant pris tôt le tournant de la modernisation, il est bien vivant et a investi des filières de pointe : aérospatial, électronique, santé, chimie, industries aromatiques et nouvelles technologies. Il pèse surtout lourd en chiffres d’affaires comme en emplois.

Car si la Côte d’Azur est universellement reconnue pour son tourisme, son industrie - bâtiment compris - pèse pourtant encore plus lourd ! Avec un chiffre d’affaires global de plus de 9 milliards d’euros, elle représente près de 15 % du PIB azuréen et soutient plus de 60 000 emplois. "Le BTP azuréen représente à lui seul 10.634 établissements actifs et 30.266 emplois... Un poids-lourd, faisant face à une conjoncture très compliquée avec la crise du logement neuf, qui impacte lourdement son activité. Les mises en chantiers de logements neufs sont en effet au plus bas depuis 15 ans", rappelle Patrick Moulard, le Président de la Fédération du

L'industrie manufacturière azuéenne, avec chimie et pharmaceutique en tête, pèse à elle seule 4,3 milliards d'euros... C'est plus que le tourisme.

BTP 06, inquiet des défaillances et suppressions d'emploi du secteur.

Flash sur toutes les actions engagées par la CCI Nice Côte d’Azur pour aider cette belle industrie azuréenne à réussir ses multiples transitions et à s’inscrire au cœur du 21e siècle.

Avec tout d'abord la nécessaire transformation numérique et l'adoption de l’IA La CCI accompagne en effet activement les entreprises industrielles, grandes, moyennes comme petites, dans leurs grandes transformations numérique et énergétique à travers plusieurs dispositifs personnalisés et structurants. Pour la transformation numérique, elle propose pour commencer un diagnostic offert. Il vise à évaluer la maturité numérique et l’usage de l’intelligence artificielle (IA) dans l’entreprise. Ce diagnostic, réalisé avec un conseiller expert, vient identifier les leviers de performance et analyser les freins et besoins internes. Il permet de définir un plan d’actions personnalisé et opérationnel pour accélérer la digitalisation et l’intégration de l’IA dans les processus industriels.

Les entreprises bénéficient ainsi de recommandations concrètes, hiérarchisées et adaptées à leurs priorités, ainsi que d’un accompagnement humain tout au long du parcours : choix technologiques, solutions digitales, partenaires, dispositifs de financement, etc.. Membre fondateur de la Maison de l’Intelligence Artificielle à Sophia Antipolis, la CCI se charge également d’animer la filière numé -

Industrie plus BTP : un chiffre d’affaires de plus de 9 milliards d’euros

Les Alpes-Maritimes, terre d’industrie ! Ce n’est pas qu'un slogan mais une réalité qui se lit dans les chiffres de l'observatoire économique Sirius de la CCI. Dans le chiffre d’affaires annuel du secteur industriel (BTP compris) tout d'abord : plus de 9 milliards d’euros ; dans le nombre d’entreprises et l’emploi (5.530 établissements actifs et 30.997 emplois pour l’industrie et 10.634 établissements actifs et 30.266 emplois pour le BTP). L’industrie manufacturière, à elle seule, pèse 4,3 milliards d’euros (chiffre 2024), plus que le tourisme, secteur pour lequel la Côte d’Azur est mondialement reconnue, et dont le CA est évalué à... 4,1 milliards.

L’industrie azuréenne se distingue par sa modernité, sa force d’innovation et sa diversité. Elle excelle dans cinq secteurs : l'industrie chimique et pharmaceutique avec 17,6% des emplois (5.304 postes) ; les industries alimentaires (16,8% des emplois, 5.057 postes) ; la fabrication d'équipements informatiques (7,3% des emplois, 2.211

" Un consultant RSE nous a parlé des diagnostics de la CCI. Nous y avons fait appel et nous avons obtenu un rapport complet expliquant les priorités. A partir de cela nous avons engagé ce qui était conseillé en premier lieu: des travaux d’isolation. Le bénéfice s’est fait vraiment sentir ".

Céline Bouville, dirigeante de Clément Design (Carros)

rique locale en organisant des ateliers, webinaires, formations (notamment en cybersécurité), et en pilotant des programmes d’expérimentation pour répondre aux besoins de recrutement et de montée en compétences numériques des industriels. Un coup d’accélérateur est donné maintenant sur le volet IA avec le lancement en juin du programme “CAP'IA” (voir encadré), un par-

postes) ; la fabrication d'équipements électriques (11,8% des emplois, 1.538 postes). Enfin, les activités liées à la gestion de l'eau, des déchets, et la production d'énergie regroupent 19,6% des emplois (3.776 postes).

En bonne synergie avec le tourisme, le BTP est l'un des grands pôles d’activité traditionnels des Alpes-Maritimes avec 5,4 milliards d’euros de CA. Il recouvre la construction de bâtiments, le génie civil et les travaux de construction spécialisés (travaux d'électricité, de plomberie et de chauffage, de maçonnerie, de menuiserie, de revêtements de sol et de mur…). Cette dernière catégorie concentre 80% des 10.600 entreprises et des 30.000 emplois du BTP azuréen. Reste que le secteur fait face à une crise réelle depuis plus de deux ans... Qui devrait se prolonger sur 2025 et 2026.

> en savoir plus  : www.cote-azur.cci.fr/etudes-etdata/les-chiffres-cles-des-alpes-maritimes/

cours d’accompagnement à l’Intelligence Artificielle dédié aux dirigeants des secteurs Industrie et BTP. L’opération, menée en quatre étapes, a commencé par une conférence “déclic" en juin, se poursuit par des visites d’entreprises en septembre, puis par des ateliers collectifs en octobre pour aboutir en novembre sur une phase de déploiement avec à la clé un plan d’action concret.

Autre enjeu capital : la transformation bas carbone. Le tout récent sommet de l’Océan de Nice l’a rappelé, s’il le fallait : la planète est fragile, les ressources limitées, les actions à prendre sont urgentes. Il faut décarboner l’économie, limiter au maximum l’empreinte carbone pour combattre le dérèglement climatique. Sur ce sujet aussi, la CCI propose un accompagnement personnalisé. Ses conseillers aident les entreprises à dresser leur bilan bilan de gaz à effet de serre, à définir une stratégie de réduction des consommations et à mettre en place un plan d’actions pour limiter leur empreinte carbone et améliorer leur compétitivité. Ils interviennent directement dans l’entreprise pour réaliser des états des lieux, proposer des solutions adaptées et orienter vers des dispositifs adaptés.

La CCI organise d’autre part des sessions d’information, des webinaires (en partenariat avec l’ADEME ou GRDF), et forme les collaborateurs à l'efficacité énergétique, favorisant ainsi l’adoption de bonnes pratiques et l’optimisation des usages. Elle se charge d’animer la filière énergie et le réseau local. À travers le Club Energie Côte d’Azur, elle met en réseau les acteurs locaux, valorise les offreurs de solutions et facilite la mise en œuvre de projets

de transition énergétique sur le territoire. Elle pilote également l’Observatoire Azuréen de la Transition Énergétique pour partager les indicateurs, retours d’expérience et bonnes pratiques.

Responsable QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement) de BLH, fournisseur en matières premières aromatiques installé à Saint-Vallier de Thiey, Sophie Gogot peut témoigner de cet accompagnement. “BLH s’était engagé il y a quelques années dans un bilan carbone. Mais d’une manière artisanale. Nous voulions agir beaucoup plus professionnellement. Ayant participé à plusieurs ateliers sur le sujet avec Prodarom, nous avons posé une candidature pour un accompagnement de la CCI et l’accès à ses outils. L’opération a commencé en début de cette année avec une entrée des données nécessaires au diagnostic dans la plateforme L.I.S.E. (pour Limitez vos Impacts et Suivez vos Emissions) : consommations, fret, déplacements, déchets et tout ce qui concerne le cycle des produits. Ce qui aboutit à un diagramme précis de nos rejets de CO2 et ouvre à des comparaisons avec des sociétés de même type. Aujourd’hui, nous disposons de tendances avec les plus gros impacts. Nous continuons à travailler pour qu’à partir de juillet, suivant le diagnostic précis, des pistes d’action soient élaborées pour réduire notre impact et, ce qui nous intéresse tout particulièrement, pour croiser les données avec d’autres sociétés et monter des actions communes.”

Autre exemple d’accompagnement avec Clement Design, le réputé “couturier des chefs”, qui produit des vêtements de travail pour les cuisiniers. La problématique ? “Nous sommes installés à Carros dans un local typique des zones industrielles avec bardage. Il y fait froid l’hiver même avec chauffage et chaud l’été même avec climatisation” explique Céline Bouville, la dirigeante. “Un consultant RSE nous a parlé des diagnostics de la CCI. Nous y avons fait appel et nous avons obtenu un rapport complet expliquant les priorités. À partir de cela nous avons engagé ce qui était conseillé en premier lieu : des travaux d’isolation. Le bénéfice s’est fait vraiment sentir. Nous réfléchissons maintenant à l’installation de panneaux solaires.”

La CCI Nice Côte d’Azur intervient aussi sur le volet de la promotion de l'industrie auprès des jeunes et du grand public. Deux actions sont emblématiques dans ce domaine : le salon IBT (Industrie, Bâtiment et Tech) et la semaine de l’Industrie. IBT (voir en page 4 de ce numéro) inauguré en 2023 a permis d’élargir la famille industrielle et d’associer ses trois filières : l’industrie, le bâtiment, les arômes et parfums. Il permet de présenter notamment aux jeunes et au grand public l’industrie azuréenne dans son intégralité et dans sa modernité. Sa troisième édition, le 2 octobre prochain, se tiendra à Grasse. Un symbole. “Nous avons toujours

Parcours “CAP’IA” : adopter l’Intelligence Artificielle pour exister demain

Un mot d’ordre lancé par le Parcours “CAP’IA”, une nouvelle initiative portée par la commission Industrie et BTP de la CCI Nice Côte d’Azur pour accompagner les entreprises industrielles à l’intelligence artificielle et les aider à intégrer l’IA dans leurs activités et process. Le coup d’envoi de l’opération a été donné le 18 juin à 18 heures, avec une “conférence déclic” au Centre d’affaires de l’aéroport Nice Côte d’Azur. Expert reconnu en transformation numérique et IA pour les entreprises, Salah-Eddine Benzakour met en lumière les opportunités concrètes offertes par l’IA dans ces deux secteurs. Un double objectif pour cette conférence donnée dans un format expérientiel avec démonstrations en direct, mise en lumière des bénéfices de l’IA et cas d’usage : créer une prise de conscience sur les enjeux et encourager le passage à l’action.

Trois étapes suivent cette ouverture “inspirante” : en septembre, des visites d’entreprises locales qui utilisent déjà l’IA, pour découvrir des cas d’usage réels et échanger avec les équipes terrain ; en octobre, des ateliers collectifs animés par des experts pour aider les participants à identifier des pistes concrètes d’intégration de l’IA dans leur activité et à passer à l’action ; en novembre, le déploiement. Il se fera à partir d’un diagnostic sur mesure réalisé par les conseillers de la CCI, pour évaluer la maturité numérique de l’entreprise, identifier les leviers de transformation et l’orienter vers les dispositifs adaptés pour déployer l’IA.

souhaité que la participation des parfumeurs soit renforcée dans ce salon”, souligne Patrick Moulard, président de la FBTP 06 (Fédération du bâtiment et des Travaux publics). Nous avons donc fait cette année le pari de nous déplacer à Grasse.”

Président de Prodarom, le syndicat des parfumeurs qui a fêté l’an dernier son 300e anniversaire, Philippe Massé se réjouit qu’en réponse aux souhaits exprimés, ce salon ait pu être organisé à Grasse. Et pour Andy Vanhandenhoven, Directeur du Développement Economique du Pays de Grasse, l’organisation d’IBT dans la capitale mondiale du parfum tient dans

Co-gérante et DAF (Directrice Administrative et financière) de Leloutre Industrie, Corinne Bernardo s’est engagée dans l’opération. Référence dans la tôlerie de précision, cette entreprise de La Gaude (15 salariés) a déjà largement entamé sa transition numérique. Elle est notamment précurseur dans la mise en œuvre d’un système d’information performant permettant la traçabilité de toutes les opérations, commandes client, fabrications… “J’ai intégré début janvier la commission de réflexion sur l’industrie mise en place par la CCI. Le syndicat patronal de la métallurgie a souhaité de son côté embarquer les industriels dans des démarches d’innovation digitale. La concurrence est sévère sur nos marchés qui sont en tension et il est nécessaire de se servir des outils de productivité pour rendre notre industrie vivante. L’IA nous aide par exemple déjà à accélérer le processus de devis, à traiter la facturation, accélérer les RH, les approvisionnements…”

Le parcours CAP'IA doit aider la PME azuréenne à aller plus loin, de cibler des actions communes et de bénéficier d’un diagnostic précis pour mettre en place un plan d’action. “ C’est ce dernier point qui m’intéresse le plus. Mais cette démarche, nous tenons à la partager avec nos collaborateurs afin d’embarquer nos équipes dans la dynamique. Avec un objectif : garder une longueur d’avance en termes de technologie et disposer d’outils de travail à la pointe de ce qui se fait.”

> en savoir plus  : www.cote-azur.cci.fr

un mouvement plus large. Elle s’inscrit dans un partenariat historique de la Communauté d’Agglomération avec la CCI Nice Côte d’Azur. “Ce partenariat se joue à travers la labellisation “Territoire d’Industrie” de Cannes-GrasseSophia Antipolis. Il concerne aussi la Semaine de l’Industrie qui vise à sensibiliser les jeunes à toutes les opportunités que l’industrie d’aujourd’hui leur offre, au développement du tissu industriel local avec InnovaGrasse, Grasse Biotech ou encore l’Hôtel d’entreprises du projet Argila à Mouans-Sartoux (voir en page 23).” Les Alpes-Maritimes, territoire d’industrie, de Carros à Grasse ! n

© Rédaction
Corinne Bernardo (Leloutre Industrie, La Gaude) a intégré la démarche.

CATHERINE GALVEZ:

" ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES LOCALES

FACE AUX DÉFIS DE DEMAIN "

La directrice du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur partage sa vision d’une économie azuréenne en mutation, portée par l’innovation, le tourisme, la santé et la silver économie. Son ambition : faire de la banque un acteur clé du développement territorial.

Vous avez pris vos fonctions début 2025. Quelle est votre feuille de route pour les années à venir ?

Ma feuille de route s'inscrit assez naturellement dans la continuité des projets portés par mes prédécesseurs. Aujourd’hui la Caisse régionale Provence Côte d’Azur est considérée comme la banque préférée du territoire et le nombre de clients qui nous rejoignent chaque année ne cesse de progresser. Nous allons bientôt atteindre le cap emblématique d’un million de clients sur nos départements. La confiance qu’ils nous accordent est une valeur fondamentale de notre entreprise à laquelle nous sommes profondément attachés. La satisfaction de nos clients demeure une

ambition qui anime l’ensemble des équipes au quotidien. Je souhaite, bien sûr, poursuivre cette stratégie. J’ai également la volonté d'accélérer sur plusieurs autres leviers. Pour n'en citer que deux principaux. Tout d’abord l'innovation relationnelle et digitale, pour offrir encore plus d'autonomie, de simplicité et de réactivité à nos clients, qu'ils soient particuliers, jeunes, entrepreneurs, professionnels ou agriculteurs. Ensuite, l'utilité territoriale, en prenant l’initiative sur des transformations qui vont préparer le futur.

Le Crédit Agricole Provence Côte d’Azur est un acteur majeur de l’économie locale. Quels secteurs jugez-vous les plus stratégiques

aujourd’hui dans les Alpes-Maritimes... Tourisme durable, tech, silver économie, agriculture innovante ?

Les Alpes-Maritimes disposent de plusieurs secteurs à fort potentiel. C’est un atout considérable. Je pense à la technologie, l’immobilier et le tourisme, bien sûr, qui reste indéniablement un secteur porteur, créateur d’emplois et d’attractivité. Nous considérons ces secteurs comme stratégiques, qui favorisent le rayonnement international de notre territoire. Nous allons au-delà en intégrant les enjeux de la santé, de la transition énergétique, de l’agriculture durable. Pour tous ces secteurs, nous souhaitons développer nos expertises pour répondre aux besoins spécifiques des acteurs de notre département. En parallèle, nous renforcerons notre rôle d’acteur majeur de l’innovation et nous développerons notre métier d’investisseur pour soutenir ces filières. Tous ces secteurs font face à des défis majeurs pour assureur leur développement à court terme et leur pérennité à moyen terme. Nous sommes là pour les aider à relever les défis d’aujourd’hui et de demain.

Quel regard portez-vous sur les grandes dynamiques économiques du 06 ? Quelles opportunités ou fragilités identifiez-vous pour les entreprises locales ?

Le tissu économique des Alpes Maritimes est à la fois riche, spécifique et en pleine mutation. Je suis frappée par le fort contraste de ce territoire, entre littoral, moyen et haut-pays, avec des enjeux climatiques, sociaux, économiques bien spécifiques. Notre connaissance des écosystèmes locaux nous permet de particulièrement bien répondre à cette diversité de préoccupations. Parmi les opportunités, j’ai parlé du tourisme ou des pôles d'innovation à Sophia Antipolis, qui adressent notamment les enjeux de l’IA. Je rajoute l'industrie spatiale à Cannes. Et je souligne aussi la présence d’un tissu d’entrepreneurs dynamiques qui portent des stratégies de développement responsables.

Vous avez mentionné la silver économie qui répond à un enjeu sociétal majeur avant d’être un terrain d’innovation. Nous sommes particulièrement concernés dans ce territoire et pour nos clients du Crédit Agricole. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui nous conduit à développer notre positionnement en tant qu’acteur de la santé, pour favoriser l’accès aux soins et l’accompagnement du vieillissement. Nous allons travailler ce sujet en cohérence avec le nouveau métier Crédit Agricole Santé & Territoires créé par le Groupe. Parmi les fragilités, je souligne en particulier la pression foncière importante qui nourrit les

difficultés de logement notamment pour certaines populations.

Comment la banque accompagne-t-elle les TPE, PME et startups locales dans leur développement ?

Partenaire depuis plus de 10 ans des principaux réseaux d’aide à la création d’entreprise, nous portons une forte responsabilité : celle d'être le moteur de la vitalité économique locale. Pour remplir cette mission, il va de soi que le Crédit Agricole est la banque des entreprises et de ceux qui souhaitent entreprendre ! À ce titre, j'aimerai dire aux TPE, PME, startups et toutes entreprises quel que soit leur dimensionnement d'ailleurs, qu'elles ne sont pas seules. La création d'entreprise et son développement est une épopée jalonnée de grands chapitres, qui engage parfois une vie, une famille toute entière. Notre job est de rendre cette aventure possible en levant les freins au service de la création de valeur. Quant à la startup innovante qui souhaite passer à la phase d'accélération, nous détenons toutes les clefs pour booster son développement commercial au sein de notre Village by Crédit Agricole Provence Côte d’Azur situé à Sophia Antipolis. D'ailleurs, à l’occasion du World Artificial Intelligence Cannes Festival (WAICF) nous avons été ravis de constater que plus du quart des startups présentes et exposantes au pavillon des Alpes Maritimes étaient passées par notre Village by Provence Côte d’Azur !

Quel regard portez-vous sur la conjoncture économique du 06 en 2025 ? Quels signaux vous semblent les plus significatifs ? Quels enjeux ?

C. G. : Nous évoluons dans un contexte international très incertain qui pèse sur l’économie, altère la vision à court terme et affecte les stratégies d’investissement. C’est une nouvelle donne avec laquelle nous devons fonctionner et continuer à gérer nos entreprises. Mais nous disposons, ici, dans cette région, d’atouts économiques qui permettent de bien résister et d’indicateurs globalement bien orientés. La saison estivale s’annonce d’ailleurs prometteuse et plusieurs projets importants continuent de voir le jour. L’enjeu est de capter pleinement cette dynamique locale, de poursuivre la qualité de l’offre de service, de mobiliser les forces vives et l’entrepreneuriat pour construire des projets d’avenir, d’intégrer la réponse aux enjeux climatiques dans les initiatives d’un nombre toujours plus important d’entreprises, de capitaliser sur ce territoire d’innovation qui lui permet de se distinguer à l’échelle internationale. n

DOMAINE DE LA CASCADE PARFUMÉE (GRASSE), SAGA D'UNE RÉSURRECTION

Quatre ans de travaux, près de trois millions d’euros d’investissements : comment une bâtisse du XVIIIe siècle en ruine est devenue une maison d’hôtes haut de gamme.

Ce projet illustre à la fois les enjeux de la réhabilitation du patrimoine, de l’hospitalité durable et de la diversification touristique dans l’arrière-pays azuréen. Un pari audacieux, dans un secteur où la rentabilité reste à construire, mais où l’authenticité et la passion font toute la différence. C'est en 2020 que le couple rachète une propriété chargée d’histoire à Grasse. « Nous avons cherché pendant cinq ans avant de tomber sur cette maison, construite en 1 750. C’est le lieu qui a fait le projet », explique Valérie Roustant, ancienne infirmière libérale et gérante de maison de retraite. Son mari, Paul, ingénieur dans l’aéronautique, a lui aussi quitté sa carrière pour se consacrer à cette nouvelle aventure.

La demeure, qui s’étend sur 1,7 hectare et comprend 1 200 m² de bâtiments répartis en deux constructions, fut successivement propriété des familles Chiris - grande lignée de parfumeurs - puis de la Croix-Rouge. Avant le rachat, elle était à l’abandon : « Il y avait de l’herbe plus haute que moi, le bâtiment était éventré, squatté, pillé..., » se souvient Valérie Roustant.

Autofinancée en partie grâce à la vente de leur maison précédente, la création du domaine de la Cascade Parfumée a nécessité deux millions d’euros de travaux, en plus du million d’euros d’achat. Les hausses des prix des matériaux, notamment liées à la guerre en Ukraine, ont mis en péril l’équilibre financier. C’est alors que le Fonds Tourisme Côte d’Azur (dont la CCI est membre) est intervenu, apportant 650 000 €, aux côtés du Crédit Mutuel et du CIC.

Le modèle économique est hybride : maison d’hôtes, l’adresse compte cinq suites de 45 à 50 m², positionnées dans le segment haut de gamme, tout en échappant aux contraintes d’un Établissement Recevant du Public (ERP). « On voulait quelque chose de plus souple administrativement. Dix ou douze chambres nous auraient fait basculer dans une autre catégorie, impossible à gérer dans un bâtiment aussi ancien, » précise Valérie Roustant. Mais les prestations sont dignes d’un hôtel de charme : piscine à débordement, espace bien-être, jardin maraîcher et table d’hôtes raffinée. « On cuisine nous-mêmes, avec les produits cultivés dans le jardin. », souligne-t-elle. Dans une logique de montée en gamme et de valorisation du patrimoine local, il est aussi prévude développer une offre sensorielle autour du parfum. « Nous allons planter 300 pieds de jasmin, 200 rosiers centifolia et des bigaradiers. Plus un alambic, pour proposer à nos clients des ateliers de distillation ».

Accompagnée par la CCI depuis sa création, et l’entreprise a participé a la convention d'affaire Tourisme de la Place Business avec un stand. Elle a également été mise en relation avec le pole Energie de la CCI.... « Participer à la convention d’affaires La Place Business nous a permis de nouer des contacts de qualité et de faire découvrir notre établissement à un public ciblé », précise Valérie Roustant. n

> en savoir plus  : www.cascadeparfumee.fr

Paul et Valérie Roustant, créateurs du domaine.

DIGI VISITE : OUVRIR L'INDUSTRIE

AU GRAND PUBLIC

Lauréate du concours de pitch Ose 2025, Flavie

Lépine réinvente la visite d’entreprise grâce à sa plateforme Secretdefab, qui mêle innovation digitale, transmission culturelle et valorisation industrielle.

C'est une passion transformée en trajectoire professionnelle. « Je suis la petite-fille d’un industriel lyonnais, explique Flavie Lépine. Depuis toujours, je suis fascinée par les lieux de fabrication, les usines, les chaînes de production. » Passée par l’industrie, l’événementiel btob et le marketing territorial, Flavie Lépine a beaucoup visité d’entreprises. Un constat l’a marquée : « De plus en plus d’acteurs ouvrent leurs portes, mais l’information est difficile à trouver et les outils de réservation sont souvent obsolètes. »

C’est ce constat qui a donné naissance à Digi Visite, articulée autour de trois piliers : le conseil aux entreprises pour la conception de parcours de visite, l’intégration d’outils numériques (réalité augmentée, visites virtuelles), et la plateforme Secretdefabb, véritable marketplace des visites industrielles. « C'est notre fer de lance, explique Flavie Lépine. Les entreprises y créent leur fiche, choisissent leur public cible (scolaires, groupes, grand public), définissent leurs horaires ou organisent des visites sur demande. Elles peuvent même intégrer un module de réservation et de paiement en ligne. » Pensée pour l’autonomie, la plateforme permet aux industriels de gérer leur visibilité sans intermédiaire. « On s’est inspiré du modèle Airbnb. L’idée, c’est de simplifier au maximum l’expérience, aussi bien pour l’entreprise que pour le visiteur. »

Au-delà de l’innovation technique, l’idée est de répondre à un défi de société : réconcilier les citoyens avec leur tissu productif. « L’image de l’industrie reste très datée. Soit elle évoque des clichés des années 80 ou plus, soit elle n’existe pas du tout dans l’imaginaire des jeunes. Pourtant, c’est un secteur qui recrute, qui innove, et qui mérite d’être redécouvert. » En facilitant les visites, Flavie Lépine veut aussi lutter contre la désorientation des jeunes : « Beaucoup choisissent une formation sans savoir à quoi correspond concrètement un métier. Une visite d’entreprise, c’est du concret, du vrai. Ça peut éviter des erreurs d’orientation coûteuses. » Elle rappelle d'ailleurs qu’un mauvais recrutement peut coûter jusqu’à 45 000 € pour une entreprise. À l’heure où l’intelligence artificielle brouille les repères entre réel et virtuel, l'entreprise azuréenne revendique ainsi la force du tangible : « Quand on voit une machine tourner, quand on touche la matière, c’est du vrai. C’est ce que j’appelle la pédagogie de l’authenticité ». n

> en savoir plus : digivisite.fr

INALVE, PÉPITE AZURÉENNE BLUETECH

Véronique Raoul, dirigeante de l'entreprise.

Dans l’univers encore émergent de la « bluetech », peu d’acteurs français peuvent se targuer de conjuguer innovation scientifique, impact environnemental positif et ambition industrielle. Un pari que la jeune pousse niçoise est en passe de réussir.

Après avoir intégré le programme

Scale Up Excellence 2024 de la French Tech, Inalve a sécurisé un financement de 4,7 millions d’euros. Ce tour de table, bouclé début 2024, marque une étape cruciale dans son développement, démarré en 2016. Il a permis à la startup azuréenne d’accueillir dans son capital le fonds Blue Forward de Seventure Partners ainsi que Bpifrance, dont c'est la 5 000e entreprise accélérée au niveau national.

« Nous sommes encore en phase de scale-up, pas encore rentables, mais avec une vision claire : démontrer la viabilité industrielle et économique de notre modèle d’ici 2027 », explique Véronique Raoul, directrice générale d’Inalve, arrivée en 2022 pour piloter un pivot stratégique décisif.

Le cœur de l’innovation d’Inalve ? La culture de microalgues sous forme de biofilm. Contrairement aux procédés traditionnels (grandes piscines ou photobioréacteurs gourmands en eau et en énergie), sa méthode permet de cultiver beaucoup de microalgues avec très peu d’eau. Résultat : une économie de 80 % d’eau et une forte réduction de la consommation énergétique. Initialement tournée vers les protéines alternatives, Inalve a redéfini sa trajectoire pour répondre à un besoin bien identifié : la nutrition des larves de poissons et crevettes élevées en écloserie. Ces microalgues, proposées sous forme

vivante et concentrée, améliorent sensiblement la croissance et la résistance des larves, dans un secteur où le taux de mortalité atteint souvent 70 %. « Ce positionnement nous a permis de convaincre les investisseurs de soutenir notre industrialisation », ajoute la dirigeante.

Avec désormais 22 collaborateurscontre 8 fin 2023 - majoritairement des scientifiques, Inalve prépare la construction de son pilote industriel sur la métropole Nice Côte d’Azur. Cette mini-usine, prévue pour 2027, sera la rampe de lancement vers une production à plus grande échelle avec la création de nouveaux emplois locaux. Objectif : atteindre une capacité suffisante pour répondre aux besoins réels des écloseries européennes et internationales, puis envisager de plus grandes unités. Au-delà de l’aquaculture, la technologie d’Inalve ouvre la voie à d’autres applications, notamment la dépollution des eaux enrichies en nitrates et phosphates - à l’origine des marées vertes - que les microalgues peuvent capter naturellement. En parallèle, la startup veut contribuer à relancer une filière aquacole française, aujourd’hui ultra-dépendante des importations (83 % des poissons d’élevage consommés en France sont importés). n

> en savoir plus : inalve.com

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Valerie LACOSTE ǀ valerie.lacoste@cote-azur.cci.fr www.cote-azur.cci.fr

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TECHNO

Toutes les entreprises doivent y faire face : il faut anticiper si on ne veut pas subir...

C’est une menace réelle, de plus en plus lourde et prégnante pour toutes les entreprises : les cyberattaques. Lors du récent lancement du Cyber Campus Sophia, les experts l’avaient rappelé et avaient insisté sur un aspect : elles ne concernent pas que les collectivités ou les grandes entreprises, mais de plus en plus les TPE et PME. Souvent peu armées face aux attaques, elles sont victimes de ransomwares, de phishing (hameçonnage ciblé), d’attaques DDoS (déni de service distribué), de compromission des e-mails professionnels… Des attaques qui leur coûtent très cher (perturbation des activités, risque financier, perte de confiance des clients…)

Face à ces menaces la CCI Nice Côte d’Azur propose une réponse concrète et adaptée : une formation certifiante de référent cybersécurité, spécifiquement conçue pour les besoins des petites structures. Labellisée par l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information), cette formation intensive permet de former des collaborateurs capables d’anticiper, prévenir et gérer les risques numériques. Sur 5 jours (35 heures), la formation s’adresse à toute personne en charge de la cybersécurité au sein d’une entreprise (dirigeants, responsables informatiques, administrateurs réseau…) mais aussi aux demandeurs d’emploi souhaitant se spécialiser. Elle se conclut par une épreuve de mise en situation et la délivrance d’un certificat de compétences reconnu au niveau national par CCI France et la CCI Nice Côte d’Azur.

Avec un taux de satisfaction et de réussite de 100 % en 2024, la formation est également éligible au Compte personnel de formation, ce qui en fait un levier accessible pour renforcer les

compétences en cybersécurité des entreprises azuréennes.

Visant la construction d’un plan d’action personnalisé pour chaque entreprise, le parcours est articulé autour de trois modules structurants. Le premier vise à identifier la problématique de cybersécurité propre à l’entreprise. Il s’agit de comprendre son environnement juridique, technologique et réglementaire, d’analyser les obligations et responsabilités et de gérer les risques juridiques. Le second volet tient dans l’évaluation du niveau de sécurité de l’entreprise : cartographie du système d’information, identification des vulnérabilités, analyse des incidents, sécurisation des accès, des réseaux et des équipements nomades. Le troisième volet est celui de la mise en œuvre de la cybersécurité et de la construction d’un plan d’action personnalisé avec la mise en place des bonnes pratiques, la sensibilisation des équipes, le choix des prestataires et l’organisation d’une veille continue. L’objectif de cette formation est donc double : assurer une montée en compétence technique mais aussi déployer une culture de la cybersécu-

" J’étais déjà très sensibilisé à la cybersécurité, mais cette semaine de formation avec un expert m’a permis d’élargir ma vision ".

Julien Leroyer, Délégué à la protection des données du SICTIAM (Biot)

rité au sein de l’entreprise. A partir de cette formation, le référent est capable à la fois de comprendre les menaces et enjeux liés à la cybersécurité, de mettre en œuvre les bonnes pratiques et outils de protection, de sensibiliser les collaborateurs.

Délégué à la protection des données du SICTIAM (Biot), Julien Leroyer a suivi cette formation. Pour ce syndicat mixte au service de la transformation numérique et énergétique des territoires innovants, la sécurité de la data est un enjeu essentiel. D’autant plus qu’il est aujourd’hui l’un

des plus grands opérateurs publics de services numériques et énergétiques de France. Il travaille notamment sur les données des mairies du département et ses missions couvrent le système d'information de ses adhérents, la dématérialisation et les services numériques en général. Il est également chargé du déploiement du Réseau d'Initiative Publique des Alpes-Maritimes. “J’étais déjà très sensibilisé à la cybersécurité, mais j’ai suivi ce module car je souhaitais monter en compétence sur ce sujet”, note Julien Leroyer. “La semaine entière de formation m’a permis d’élargir ma vision, car elle est donnée par un expert en la matière. A côté de cas pratiques à la fois en matière de protection et de réaction en cas d’attaque, étaient traités aussi une partie historique, un retour sur le législatif et un rappel des grandes lignes de protection de la donnée. Bref, c'est complet et globalement, cela m’a permis de bien consolider ce que je savais. Avec en bonus une certification validée par la CCI”. n

> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr/solutions/ formation-cybersecurite/

PROSPECTION COMMERCIALE

DES SOLUTIONS POUR VOUS AIDER À SOURCER DES CLIENTS À FORT POTENTIEL

Professionnaliser la prospection commerciale, assurer un ciblage de prospects qui permette aux commerciaux de toucher en premier lieu les clients les plus potentiellement intéressés par leurs produits : c’est la mission du département Etudes et data de la CCI Nice Côte d’Azur.

Avec son équipe pluridisciplinaire composée de statisticiens et d’analystes économiques, d’experts du SIG et de Data Scientists, le pôle études et data de la CCI met les données au service de la prospection commerciale. Il s’attache aux fichiers prospects et place la recherche de clients à l’heure de la data et des nouvelles technologies numériques. Le principe ? Plutôt que d’engager une prospection de clients tous azimuts, cibler ceux qui sont susceptibles d’avoir besoin de vos produits ou services. Cette recherche affûtée, évidemment plus efficace, passe par la récolte et l’analyse de données. Elles sont remontées des réseaux sociaux, type LinkedIn, de statistiques, de publications diverses et recoupées avec les données officielles des entreprises (code NAF, Chiffre d’affaires…). Un exemple. Votre produit intéresse des sociétés actives dans la RSE ? Le recoupement de données vous donnera un panel de sociétés qui, en fonction de leur engagement, sont à prospecter en premier.

Responsable Commercial chez Bouygues Bâtiment Sud-Est, Geoffrey Brun a travaillé avec les experts de la CCI dans un but précis : sourcer une liste de pros-

pects à fort potentiel d’investissement ayant un possible besoin d’extension ou de rénovation. “En charge pour le Var et les Alpes-Maritimes du développement commercial pour tous les bâtiments autres que le logement (équipements publics, scolaires, infrastructures de défense, industrie, bureaux…), j’ai missionné le pôle études et data de la CCI pour un ciblage stratégique me permettant d’identifier de nouveaux prospects” explique-t-il. “Aujourd’hui, le commerce ne se fait plus de porte à porte, même si l'humain reste toujours important. À travers cette mission, nous cherchions à diversifier notre portefeuille clients en offrant nos services à une clientèle adaptée qui en a besoin. Deux secteurs étaient visés : l’hôtellerie de luxe et le tertiaire. Pour cette étude, la capacité d'investissement, la potentialité d'un besoin de rénovation ou d'extension de ces prospects ont été analysées et nous avons obtenu une cartographie de ces prospects en fonction de différents critères. Cette recherche de data prend beaucoup de temps. La CCI nous a offert une solution où la donnée est structurée suivant notre besoin et accessible par un petit support, quand nous le souhaitons”. n

Etudes et data : la boussole des entreprises azuréennes

Acteur de référence dans la connaissance, la compréhension fine et l’analyse des environnements économiques, le département Études & Data de la CCI Nice Côte d’Azur accompagne les entreprises dans leurs enjeux stratégiques en leur fournissant des études personnalisées, des outils de pilotage, des analyses territoriales et sectorielles pour renforcer leur compétitivité et leur développement sur la Côte d’Azur.

Dans l’industrie et le BTP, il met sa connaissance fine de l’économie régionale au service de l’action. Il apporte aux entreprises des solutions pour cibler les prospects et affiner leur marché, pour mesurer l’impact d’une filière stratégique ou celui d’une activité sur son territoire, pour analyser la viabilité économique d’un projet, mesurer l’activité économique de son territoire ou encore évaluer les grandes tendances de leur marché.

> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr/etudes-et-data/

sur le terrain

LA PLACE BUSINESS :

DÉVELOPPEMENT

Qu’est-ce qui se passe exactement durant une convention multisectorielle de La Place Business ? Qu’est-ce que ça apporte aux participants ? Qui sont-ils ? Reportage au cœur de l’événement, qui s'est déroulé le 4 juin au palais des congrès d’Antibes Juan-les-Pins.

Unique en son genre, cette grande convention rassemble acheteurs publics et privés et prestataires potentiels de tous secteurs d'activités pour une série de rendez-vous d’affaires individuels, programmés à l’avance. L’objectif : favoriser les mises en relation efficaces, accélérer la prospection commerciale des entreprises locales et répondre concrètement aux besoins en sourcing des donneurs d’ordres. Le principe est simple : les participants peuvent planifier jusqu’à 14 rendez-vous d’affaires de 15 minutes avec les acteurs de leur choix. Un format court mais efficace pour identifier de nouveaux partenaires, proposer ses services ou répondre à un besoin exprimé. Ces échanges ciblés offrent aux entreprises une opportunité réelle d’élargir leur réseau et de multiplier les opportunités de collaboration. En encourageant les synergies entre entreprises, la convention s’inscrit dans une dynamique de développement économique durable du territoire. Elle participe concrètement à la mise en œuvre du Small Business Act azuréen lancé par la CCI, qui vise à renforcer l’accès des PME à la commande publique et privée.

L'événement a d'ailleurs pris une dimension régionale : Lionel Gagnaire, dirigeant d'Aquabiotech (fournisseur d'équipements pour l'adoucissement de l'eau, Six-Fours-les-Plages) était présent sur cette convention 2025 comme offreur de solutions : « Je suis venu pour dévelop-

" Rencontrer des partenaires locaux, c’est gagner du temps et renforcer notre ancrage sur le territoire ".

Éric Saintenoy, Acheteur usine de Véolia Eau (Marseille)

per l’activité de ma société, spécialisée dans le traitement de l’eau : je suis basé dans le Var, mais je travaille sur toute la région PACA et j’ai déjà une clientèle dans le 06, mais je veux aller plus loin. En tant que chef d’entreprise, je dois faire avancer les choses, créer des opportunités, trouver de nouveaux clients. Et pour l’instant, c’est plutôt bien parti. Cette convention m’a permis de réaliser de nombreux rendez-vous qualifiés : c’est très encourageant pour la suite. Et si je manque encore un peu de recul, faire partie de La Place Business semble être un levier efficace pour développer mon activité. J’ai posé quelques questions, j’ai observé… et je suis plutôt rassuré. Je sens que je suis au bon endroit. »

Parmi les grands donneurs d'ordres présents, Éric Saintenoy, Acheteur usines au sein de la direction des Achats et des Approvisionnements, Région Méditerranée de Veolia Eau (Marseille) : « Ce rendez-vous, c'est pour moi une occasion précieuse de rencontrer des entrepreneurs et prestataires de proximité. En effet, ce que je recherche avant tout c’est de pouvoir

identifier des partenaires locaux capables de répondre à nos besoins sur le territoire. Travailler avec des prestataires proches, c’est non seulement plus pratique, mais cela apporte aussi une vraie valeur ajoutée pour nos clients finals. C’est un échange gagnant-gagnant, où la proximité facilite les collaborations et renforce l’ancrage territorial. Ce n’est pas la première fois que je participe à une convention organisée par la CCI, j’y viens régulièrement depuis au moins trois ou quatre ans. Et à chaque fois, les résultats sont encourageants. Les conventions accélèrent le processus de recherche de partenaires. Sans ces événements, il serait beaucoup plus compliqué, voire long, de les identifier. Donc c'est un véritable levier de développement, efficace pour créer du lien, gagner du temps, et surtout favoriser l’économie locale. Je ressors toujours très content de ces rencontres, convaincu de leur valeur pour notre activité. »

L'événement est aussi une excellente opportunité de visibilité : certaines entreprises l'ont bien compris, en choisissant d'être sponsor de rendez-vous XXL pour les acteurs du business azuréen. Comme l'explique Lynda Bouden, en charge du business development pour SMEG (fournisseur d'énergie, Monaco) : « Nous avons participé à la convention d’affaires de la CCI en tant que sponsor, car c'est une belle opportunité pour nous inscrire activement dans la dynamique économique de la région. Notre cœur

Ils étaient présents sur la convnetion multisectorielle La Place Business : Éric Saintenoy (Veolia Eau), Lynda Bouden (SMEG) et Lionel Gagnaire (Aquabiotech)

d’activité, c’est l’énergie et la transition énergétique à Monaco, mais pas uniquement. Nous nous développons aussi beaucoup en France, et nous avons à cœur de renforcer notre présence et nos partenariats dans les territoires proches, notamment en région PACA. C’est exactement pour cela que nous sommes ici : pour accroître notre visibilité, faire connaître nos différentes activités, et surtout, tisser de nouveaux liens. Depuis que nous avons adhéré à La Place Business, il y a un peu moins d’un an, nous avons eu l’occasion de nouer des contacts très intéressants avec des entreprises aux activités complémentaires aux nôtres. Cela nous permet d’imaginer des projets en développement, de mutualiser des démarches de prospection, ou simplement d’échanger sur les enjeux du secteur. Et dès le début de cette convention, de nombreuses personnes sont venues à notre rencontre. Les premiers rendez-vous ont eu lieu, les échanges sont prometteurs, et ce n’est que le début. Nous sommes très satisfaits. D'ailleurs, nous avons décidé d’élargir notre présence avec toutes les activités de la SMEG, alors que nous avions commencé par une seule marque. » n

La Place Business est soutenue par Malongo, Harmonie, Mutuelle, Le Journal des Entreprises, Chopard, Mane et Amadeus.

> en savoir plus : laplacebusiness.com

DÉVELOPPEZ ET

VOTRE VISIBILITÉ

Groupe

Boostez vos compétences numériques avec la CCI Nice Côte d’Azur

Préparez votre entreprise aux défis numériques et renforcez votre compétitivité grâce à nos formations ciblées et opérationnelles.

Formation IA générative

Appréhendez les concepts et les techniques en matière d’intelligence artificielle générative afin de renforcer votre compétitivité.

Formation veille 360°

Apprenez à structurer un dispositif de veille efficace pour anticiper les évolutions de votre marché.

Formation référent cybersécurité

Protégez votre entreprise contre les risques de piratage et de vols d’informations stratégiques.

Adoptez une posture proactive face aux transformations du marché.

Sécurisez vos données et vos systèmes contre les cyberattaques.

Innovez grâce à l’IA.

Pour + d’infos : transition.numerique@cote-azur.cci.fr

Pour connaître les dates de formation :

ARGILA : LA PREMIÈRE PIERRE EST POSÉE

Le 19 juin, la toute première pierre du futur hôtel d'entreprise a été posée et un olivier a été planté planté (en mémoire de Serge Rodriguez, récemment disparu, qui avait impulsé le projet côté mairie) par Jean-Pierre Savarino, Président de la CCI et Pierre Aschieri, Maire de Mouans-Sartoux, avec Jérôme Viaud, Président de la Communauté d'Agglomération du Pays de Grasse, Marie-Louise Gourdon, Adjointe au maire et Conseillère départementale.

Avec le projet Argila, en partenariat avec les acteurs locaux, la CCI lance un hôtel d’entreprises innovant au cœur du parc d’activités de l’Argile à Mouans-Sartoux. Objectif : accompagner la croissance des entreprises du territoire dans un cadre durable et collaboratif.

C'est un vrai projet structurant pour le territoire : dans un contexte de forte pression foncière dans les Alpes-Maritimes, la CCI Nice Côte d’Azur prend l’initiative de développer un hôtel d’entreprises de nouvelle génération à Mouans-Sartoux. Baptisé Argila, ce projet est mené en collaboration avec la Mairie de Mouans-Sartoux et la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse. Il a pour vocation d’offrir un cadre de travail moderne, durable et flexible aux entreprises locales, tout en renforçant l’attractivité économique du territoire.

Le parc d’activités de l’Argile a été créé en 1982: aujourd'hui, il regroupe environ 270 activités implantées sur 38 hectares pour 1900 salariés. Sa vocation est mixte à dominante industrielle, notamment en matière d’emplois. On trouve en effet sur le site des entreprises importantes du secteur azuréen de la parfumerie comme Expressions Aromatiques, IPRA, ou encore Azur Fragrances. Mais aussi des activités autour de la technologie.

Au sein du site, Argila se positionne comme un levier de développement pour les entreprises industrielles, tertiaires, du commerce de gros, de la construction ou encore des services aux particuliers. Le nouveau bâtiment accueillera des structures en phase d’implantation ou en recherche d’extension, en leur proposant des baux longue durée adaptés à leurs besoins.

Avec une offre immobilière adaptée et évolutive : le projet se compose de deux bâtiments complémentaires. Le premier, d’une surface de 4 400 m², est dédié aux ateliers industriels. Il a été conçu pour maximiser la lumière naturelle grâce à des toitures en dents de scie d'atelier industriel. Le second bâtiment, entièrement consacré aux bureaux, développe 1 900 m² sur deux étages, avec de larges baies vitrées ouvertes sur la forêt environnante. Au total, ce sont 7 090 m² qui seront disponibles à la location, dont 470 m² d’espaces partagés : salles de pause café et prise de repas, sanitaires, locaux techniques, accueil, terrasse extérieure commune. L’ensemble - réalisé par l'atelier Festino et Oh!Som, le paysagiste Cabiaux et TPFi - sera complété par 141 places de stationnement, facilitant l’accueil des salariés et visiteurs. A noter également que la modularité des plateaux permet aux entreprises de personnaliser leurs espaces de travail selon leurs besoins. La commercialisation est lancée.

Un projet écoresponsable, ancré dans son environnement : Argila se distingue par sa forte ambition environnementale. Les bâtiments sont conçus pour favoriser la ventilation naturelle, limiter les apports solaires grâce à des brise-soleils coulissants et offrir un confort thermique optimal été comme hiver. Un système de chauffage et de rafraîchissement performant sera in-

tégré aux bureaux. En outre, la végétalisation est au cœur du projet : des plantations en pleine terre sont prévues au rez-de-chaussée, avec des espèces adaptées au climat local et un système d’arrosage automatisé. Les toitures, quant à elles, accueilleront des complexes végétalisés type toundra. La terre issue du site sera réutilisée pour pour végétaliser les toitures des bureaux et leur confort d'été.

Autre atout du projet : une localisation stratégique et un cadre de vie privilégié. Situé à seulement dix minutes de l’autoroute A8 (sortie 42) et à vingt-cinq minutes de l’aéroport Nice Côte d’Azur, Argila bénéficie d’une excellente desserte, idéale pour les entreprises ayant des partenaires ou des clients dans toute la région. L’environnement naturel du haut pays grassois, visible depuis les bâtiments, contribue également à offrir un cadre de travail agréable, propice à la qualité de vie des équipes.

L'ouverture est prévue au début du second trimestre 2027. Avec ce projet, la CCI Nice Côte d’Azur entend répondre aux besoins concrets des entrepreneurs azuréens en matière de locaux d'activités, tout en promouvant une vision durable et coopérative du développement économique, en partenariat avec les collectivités. Argila incarne ainsi une nouvelle génération d’espaces professionnels, pensés pour les entreprises de demain. n

MISEZ SUR L’AVENIR EN ACCUEILLANT UN APPRENTI DANS VOTRE ÉQUIPE

APPRENTISSAGE

Recruter un apprenti, c’est une opportunité pour les entreprises qui renforcent leurs équipes et bénéficient d’un regard neuf sur leur activité. C’est également un geste citoyen pour l’emploi des jeunes.

À la recherche de nouveaux talents, les entreprises azuréennes se tournent de plus en plus vers l’alternance. Un mode de recrutement gagnant-gagnant, qui allie formation théorique et immersion en entreprise. Sur le territoire, le Campus Sud des Métiers créé par la CCI se positionne comme un acteur incontournable de cette dynamique. En outre, l’État soutient le recrutement des apprentis : exonérations de charge, aide financière exceptionnelle… Focus sur les avantages de jouer la carte de l’apprentissage, aujourd'hui plus que jamais.

Former tout en recrutant : c’est l’un des atouts majeurs de l’alternance. Pour les entreprises, la formule représente bien plus qu’une simple solution de renfort temporaire. Elle leur permet d’investir sur le long terme, de transmettre leurs savoir-faire et de préparer l’intégration de futurs collaborateurs parfaitement opérationnels. Dans les Alpes-Maritimes, le Campus Sud des Métiers se mobilise pour simplifier la mise en relation entre jeunes et entreprises, avec une offre de formation allant du CAP au Bac+5. Chaque année, ce sont près de 2 000 alternants qui sont formés au sein de l’établissement, à travers 50 parcours alignés sur les besoins des secteurs clés du territoire : commerce, automobile, nautisme, pharmacie, petite enfance ou encore le secteur sanitaire et social.

Mais avant de se lancer, il est essentiel de comprendre les différences entre les deux principaux dispositifs d’alternance. Le contrat d’apprentissage s’adresse aux jeunes de 16 à 29 ans et permet de préparer un diplôme professionnel ou supérieur. Il s’applique aussi bien dans le privé que dans certains établissements publics. Le contrat de professionnalisation concerne non seulement les jeunes de 16 à 25 ans en formation initiale, mais aussi les demandeurs d’emploi de plus de 26 ans, les bénéficiaires du RSA, de l’AAH ou de l’ASS. Dans les deux cas, le principe est d'alterner temps de formation académique et expérience en entreprise.

Recruter un alternant, c’est accueillir un jeune motivé, prêt à s’impliquer dans la vie de l’entreprise tout en poursuivant sa formation. Ce double engagement exige rigueur, autonomie et capacité d’adaptation : autant de qualités appréciées par les employeurs. Mais l’alternance, c’est aussi du temps. Un contrat de douze à vingt-quatre mois permet à l’entreprise de former progressivement un futur salarié, de le faire monter en compétences, et souvent, de l’intégrer à long terme. Une solution idéale pour anticiper les besoins en recrutement tout en assurant une transition en douceur. Et au-delà de la performance, c’est aussi un acte de confiance envers la jeunesse. Former un alternant, c’est

lui offrir une première expérience, lui transmettre les codes de l’entreprise et participer activement à son insertion professionnelle. Mais aussi préparer l'avenir de l'entreprise…

Comme le confirme Muriel Becker, directrice régionale de la chaîne de magasins danoise Søstrene Grene : « Je prends régulièrement des apprentis en alternance. On a tous été jeunes un jour, et je trouve important de donner leur chance à ceux qui démarrent. Mais accueillir un apprenti, c’est bien plus qu’un simple coup de pouce : c’est aussi une manière de constituer un vivier de futurs collaborateurs. Une fois formés, ils connaissent déjà notre façon de travailler, notre culture d’entreprise. Il m’est d’ailleurs arrivé d’en embaucher plusieurs à l’issue de leur apprentissage. Il ne faut pas se mentir, il y a aussi un aspect financier non négligeable. Les aides de l’État rendent cette formule attractive. Mais pour moi, un apprenti fait vraiment partie intégrante de l’équipe. Actuellement, j’en ai trois, tous en poste à notre boutique du centre Shopping Promenade à Cagnes. L’une d’elles est en deuxième année, elle s’apprête à passer ses examens dans deux semaines. Et pour eux, c’est une vraie valeur ajoutée : ils sortent avec un diplôme, mais aussi deux ans d’expérience en entreprise. À l’heure où le marché du travail est exigeant, ça fait la différence. »

Des aides pour soutenir l’effort de formation

Former un alternant représente un investissement, mais il est largement soutenu par l’État et les organismes de compétences (OPCO). Depuis le 1er janvier 2025, une aide unique à l’embauche a été mise en place :

• 6 000 € pour le recrutement d’un apprenti reconnu travailleur handicapé,

• 5 000 € pour les entreprises de moins de 250 salariés,

• 2 000 € pour les entreprises de plus de 250 salariés.

Nicolas Collombier, pharmacien au centre Nice Valley, est du même avis : « Depuis quatre ans, je prends des apprentis dans mon entreprise. La croissance de mon activité est régulière, ce qui fait qu’environ tous les deux ans, j’ai besoin d’une personne en plus. L’apprentissage s’est donc imposé comme une solution logique, mais aussi extrêmement enrichissante. Et bien souvent, oui : il y a un CDI à la clé. On se sent bien ensemble, on avance ensemble, et c’est ce qui compte. Ce que j’apprécie aussi, c’est que l’apprentissage permet de former des collaborateurs directement à notre façon de faire, à notre processus interne. C’est un vrai gain de temps et d’efficacité. On parle souvent de productivité, mais l’intégration humaine, c’est ça qui fait la différence. D’ailleurs, récemment, j’ai fait une entorse à mes habitudes : j’ai pris deux apprenties en même temps. L’une d’elles s’est présentée, le courant est tout de suite passé. Ce qui m’intéresse, c’est l’humain. Notre métier est avant tout relationnel. Ce qui fidélise la clientèle, c’est le sourire, le conseil, l’écoute. Et ça, aucune école ne l’enseigne mieux que le terrain. » n

En savoir plus > www.campussuddesmetiers.com/ entreprises/recruter-un-alternant/

En choisissant d’affecter le solde de votre taxe d’apprentissage au Campus Sud des Métiers, vous participerez à soutenir :

LA place incontournable de l’apprentissage de la Côte d'Azur

des filières sur plus de 50 métiers : automobile & mobilité, pharmacie, dentaire & santé, sanitaire & social, commerce et distribution, numérique et informatique et nautisme

des taux d’insertion professionnelle de 84 % et taux de réussite de 79 %

Sur www.soltea.education.gouv.fr/espace-public

Recherchez notre établissement sous l'intitulé Campus Sud des Métiers - CCI Nice Côte d'Azur Code UAI 0062149D

Nicolas Collombier, pharmacien à Nice, avec l'une de ses apprenties issue de l'IFPS, l'école de formations aux métiers de la pharmacie et de la santé du Campus Sud des Métiers.

REPRISE RÉUSSIE POUR DIAM - UN LIEN DE VIE PRÉCIEUX

Services

Accompagnée par la CCI, Lucile Bufarull poursuit son développement dans les services à la personne avec la reprise de l’entreprise cannoise Diam – Un lien de vie précieux. Une opération de croissance externe cohérente avec son parcours entrepreneurial, marqué par l’engagement en faveur du maintien à domicile des personnes âgées ou en situation de handicap.

Fondée par Danièle Chevallier, Diam s’est fait une place dans le paysage local de l’aide à domicile grâce à une approche humaine et un engagement fort dans l’accompagnement de fin de vie. « J’ai connu Danièle Chevalier à l’ouverture de son service, à l’époque où elle développait l’accompagnement en soins palliatifs. Nous partagions la même vision de la fin de vie à domicile », se souvient Lucile Bufarull, repreneuse de Diam. Ce lien initial, doublé d’une appartenance commune au réseau associatif CERSAP 06 (qui regroupe les dirigeants de services à la personne dans les Alpes-Maritimes), a favorisé la rencontre. « La CCI savait que nous étions en recherche de croissance externe. C’est elle qui nous a mis en contact avec Danièle Chevallier, qui avait sollicité ses services pour vendre son fonds de commerce », explique-telle. Lucile Bufarull souligne néanmoins que ses reprises ne sont jamais dictées uniquement par des logiques de développement : « On ne reprend pas coûte que coûte. Il faut que ça nous ressemble. »

C’est justement la proximité de valeurs qui a motivé la cession de l'entreprise cannoise. « Plusieurs repreneurs étaient en lice, mais c’est notre vision commune du maintien à domicile qui a fait la différence », confie-t-elle. Depuis l’intégration de Diam au sein de Pôle Domicile, la dirigeante a mis en place quelques ajustements, notamment sur le plan réglementaire. « On a apporté un cadre un peu plus rigoureux, sans bouleverser l’esprit de la structure. La dynamique de disponibilité et de souplesse pour les salariés est restée intacte. »

La reprise de Diam n’est pas une première pour l’entrepreneure, qui fait partie du classement

" La CCI savait que nous étions en recherche de croissance externe.

C’est elle qui nous a mis en contact avec Danièle Chevallier, qui avait sollicité ses services pour vendre son fonds de commerce ".

Choiseul 100 - Région Sud pour 2025 : c'est en 2011 qu'elle a fondé Pôle Domicile, sa structure principale. Depuis, elle a développé plusieurs entités dans le sec-

teur : Advitae (accompagnement en soins palliatifs), Mayadom (téléassistance), SAAD Académie (centre de formation), ainsi que Domitel 06 et Adama. En juin 2025, une nouvelle acquisition est sur le point d’être finalisée dans le Var, avec l'entreprise Cali Services. Au total, Lucile Bufarull dirige aujourd’hui huit structures, employant 340 salariés.

Aujourd’hui, Diam poursuit tranquillement son développement. « C’est une belle petite agence qui grandit de mois en mois, bien à sa place et en bonne santé », conclut Lucile Bufarull. Une croissance discrète mais très assurée, à l’image de cette entrepreneure engagée, qui inscrit son action dans la durée et le soin de l’autre. n

NÉGOCE

Grossiste en végétaux – Nice

CA : 810.000 € - Prix : 400.000 € Réf. PAC257333C

Effectif : 4

Cède fonds de commerce d'une activité de grossiste en végétaux et fournitures pour professionnels de l'aménagement paysager. Situé à Nice, le site bénéficie d'un showroom et d'une pépinière dédiée aux professionnels. Surface : 1.800m² de terrain dont 800m² de serre. Négoce de vêtements professionnels et EPI

CA : 1.100.000 € - Prix : 1.000.000€ Réf. PAC255640C

Effectif : 3

Cède parts sociales. Plus de 20 ans d’ancienneté. Zone d’intervention : PACA. Clientèle fidèle et diversifiée composée en majorité de professionnels ainsi que des particuliers et de collectivités. Réponse aux appels d’offre.

COMMERCE

Site internet de vente de vêtements pour bébés

CA : 40.000 € - Prix : 95.000€ Réf. PAC259021C Cède Pepites.co, un site internet spécialisé dans la vente de vêtements éthiques pour bébés et accessoires de puériculture, créé il y a 3 ans.

Bijouterie - Nice

Prix : 109.000 € Réf. PAC259587C Cède fonds de commerce d’une bijouterie situé sur un emplacement numéro 1 à Nice. Bail tout commerce, 25m².

Bar à ongles clé en mains - Quartier port, Nice

CA : 205.000 € - Prix : 145.000 € Réf. PAC259674C Effectif : 4

Cause changement de région cède une activité de prothésiste ongulaire, idéalement situé dans un centre commercial dynamique. Salle de Sport pour enfants sous licence - Antibes

CA : 150.000 € - Prix : 25.000€ Réf. PAC255899C Raisons personnelles, cède une salle de sport pour enfants de 10 mois à 14 ans, sous contrat de licence de marque, zone commerciale de Carrefour Antibes. Local de 200 m². Ouvert fin 2023.

Papeterie – Nice centre

Prix : 150.000 € Réf. PAC254354C

Changement de région cède fonds de commerce, avec possibilité d’acheter les murs commerciaux. Situé en centre-ville de Nice. Bonne rentabilité. Superficie : 51 m², réserve 17 m², vitrine 20ml.

Achat, vente et location matériel médical

CA : entre 500.000 et 1M € - Prix : 500.000 € Réf. PAC255180C

Changement de région, cède fonds de commerce d’une activité de vente et location de matériel médical situé en région PACA. Clientèle locale et de particuliers.

Epicerie automatique - Bassin Cannois

CA : 114.000 € - Prix : 95.000 € Réf. PAC255949C

Cause double activité, cède fonds de commerce d’une supérette automatique clé en main. Ouverte 7j/7, elle propose des produits d’épicerie, boissons et produits d’hygiène. Superficie : 45 m².

Chocolaterie artisanale - Nice

CA : 400.000 € - Prix : 390.000 € Réf. PAC255303C

Effectif : 3 (2 en saison)

Changement de région, cède fonds de commerce. Recettes transmises avec savoir-faire. Boutique 50 m² située en hyper centre. Labo fonctionnel et spacieux 220 m² en zone industriel.

HÔTELLERIE / RESTAURATION

Restaurant - Le Cannet

CA : 600.000 € - Prix : 290.000 € Réf. PAC259279H

Effectif : 5

Cède fonds de commerce d’un restaurant de cuisine asiatique et sushis. 28 couverts en terrasse et 24 en intérieur.

Restaurant - La Colle-sur-Loup

CA : 80.000 € - Prix : 480.000 € Réf. PAC259112C

Cède murs et fonds de commerce d'un restaurant situé en plein cœur de La Colle-sur-Loup. Surface 45m², nombre de couverts : 44.

Coffee shop avec terrasse - Sophia Antipolis

CA : 310.000 € - Prix : 250.000 € Réf. PAC259496C

Effectif : 3

Opportunité de reprendre, clé en mains, une activité en franchise de pâtisseries américaines, boissons chaudes, froides, snacking salé et fait-maison.

Auberge communale – Briançonnet Réf. PAC259078C Recherche, un couple de gérants ou 2 associés expérimentés en hôtellerie et restauration pour la reprise de l'auberge communale "Le Chanan", située dans le haut pays grassois.

Salon de thé – Haut Pays Niçois

CA : 160.000 € - Prix : 185.000 € Réf. PAC257821H

Cède fonds de commerce d'un salon de thé/pâtisserie/snack dans l'arrière-pays Niçois, au cœur du Parc National du Mercantour. Capacité de 55 places en intérieur et 20 en terrasse.

Restaurant semi-gastronomique – La Colle sur Loup

CA : 250.000 € - Prix : 165.000 € Réf. PAC252506C Cède fonds de commerce d’un restaurant semi-gastronomique référencé Guide Michelin et Gault & Millau. Capacité 40 couverts. Idéal couple.

Restauration rapide-snack

CA : 210.000 € - Prix : 240.000 € Réf. PAC256434H

Effectif : 1

Raisons personnelles, cède fonds de commerce. Etablissement idéalement situé dans le vieux-Nice, à quelques mètres de la Promenade des Anglais. CA en progression. Idéal pour un couple, professionnels de la petite restauration et sens du service.

Meublé de tourisme (avec l'immobilier) - Nice

CA : 150.000 € - Prix : 1.698.000 € Réf. PAC257060H

Effectif : 0

Départ à la retraite, cède parts sociales. Villa Belle Époque de 265 m² au cœur de Nice, dans un quartier prisé, bien desservi par tramway et gare. Divisée en 8 T2 Duplex lumineux, style mini-loft, sur 3 niveaux, la villa est entourée d’un jardin paysager avec terrasses (terrain de 454 m²). Autorisation permanente en meublés touristiques, exploité pendant 6 mois de l'année, avec un minimum de nuitées. Potentiel de développement important en étant exploité à l'année, avec un chiffre d'affaires prévisionnel pouvant atteindre 300.000 €.

Bar restaurant Licence IV – Saint Martin du Var

CA : 500.000 € - Prix : 450.000 € Réf. AC256160H

Effectif : 5 (dont 2 dirigeants)

Cède fonds de commerce situé sur la place du village. Capacité 70 couverts à l’intérieur et 50 en terrasse. Vendu clé en main.

Offre de restauration pour le déjeuner

CA : 590.000 € - Prix : 440.000 € Réf. PAC253695H

Effectif : 7

Retraite, cède fonds de commerce composé d'un restaurant et un snack avec une activité supplémentaire de traiteur sans service. Idéalement situés dans une zone d’activité dynamique et dense, peu de concurrents.

SERVICES

Transport de personnes

CA : 790 000 € - Prix : 595 000 € Réf. PAC259392C

Effectif : 10

RCause changement d’activité, cède parts sociales. Clientèle touristique. Partenariat avec des professionnels du tourisme. Inclus dans la cession 9 véhicules en bon état..

Centre de bronzage UV

CA : 140.000 € - Prix : 130.000 €

Effectif : 0

Réf. PAC259440C

Changement d’activité, cède fonds de commerce. Le centre dispose de 5 cabines reconditionnées à neuf. CA en croissance, clientèle fidélisée et récurrente, très bonne e-réputation. Surface de 50m2 - Loyer annuel de 12k€ HT. Possibilité d’acheter les murs.

Agence immobilière - Nice

CA : 210.000 € - Prix : 150.000 €

Effectif : 0

Réf. PAC259156C

Changement d’activité, cède fonds de commerce. Clientèle nationale et internationale. Développement depuis un an d’une activité de gestion. Trois négociateurs indépendants renforcent la force commerciale. Local entièrement rénové de 22 m2. Loyer de 6.870 €/an.

Tour operateur BtoC, marché de niche

CA : 2.700.000 € - Prix : 480.000 €

Effectif : 4

Réf. PAC259657C

Retraite, cède parts sociales. Clientèle fidèle, principalement composée de particuliers issus de CSP+ (70 %), ainsi que de groupes recherchant des expériences exclusives. Chiffre d’affaires en croissance constante.

Aménagement cuisine, salle de bains, rangements

CA : 800.000 € - Prix : 500.000 € Réf.PAC256735C

Effectif : 3

Cède fonds de commerce d'un magasin franchisé spécialisé dans la vente de cuisines, salles de bain et rangements sur-mesure. L’enseigne parmi les leaders nationaux du secteur d’activité.

Agence de voyages réceptive loisirs et MICE

CA : 825.000 € - Prix : 140.000 €

Effectif : 0

Réf. PAC256951C

Départ à la retraite, cède parts sociales. Clientèle diversifiée de professionnels du tourisme (Grèce, Canada, Espagne, Italie, Angleterre,…). CA 2025 sécurisé, 2026 à l’étude. Clientèle en forte augmentation. Activité transférable en région Sud. Profil : professionnel du tourisme.

Centre de services logistiques, transports

CA : 900.000 € - Prix : 400.000 € Réf. PAC255662C

Effectif : 4

Raison de santé, cède parts sociales. Activité exercée dans le cadre d’une franchise active ; clientèle diversifiée de professionnels, principalement dans le secteur de la parfumerie et de l’art.

Création et entretien de jardins

CA : 445.000 € - Prix : 230.000 € Réf.PAC255398C

Effectif : 7

Départ à la retraite, cède parts sociales. Contrats d’entretiens assurant une récurrence de 60% du CA environ. Equipe de 7 collaborateurs dont 2 chefs d’équipe. Entrepôt de de 400 m sur un terrain de 1000 m2; loyer de 3.000 €/mois. Matériel et véhicules estimés à 93.000€.

Application phytosanitaire et élagage

CA 600.000 € Prix 330.000 € Réf. 061C0566

Effectif : 4

Cause changement d’activité, cède fonds de commerce. Zone d’intervention : Alpes-Maritimes. Bonne notoriété acquise depuis plus de 40 ans auprès d’une clientèle de professionnels (85 %) et de particuliers (15 %). Equipe compétente et autonome.

INDUSTRIE / BÂTIMENT

Entreprise générale du bâtiment

CA : 4.000.000 € - Prix : 1.300.000 € Réf. PAC259271P

Effectif : 17

Changement d’activité, cède parts sociales. Entreprise spécialisée dans la rénovation de résidentiel haut-de-gamme, de Monaco à Cannes, qui propose un service sur-mesure, de la conception à la réalisation du projet. Carnet de commandes rempli à 2 ans pour des gros chantiers.

Vente et installation de cuisines professionnelles

CA : 600.000 € - Prix : 150.000 € Réf.PAC254902C

Effectif : 2

Départ à la retraite, cède parts sociales. Positionné spécifiquement sur le marché des collectivités publiques (environ 80 % du chiffre d’affaires) mais également sur le secteur professionnel privé (20 % du chiffre d’affaires).

Mobilier de hall et urbain

CA : 720.000 € / Prix : 790.000 € Réf.PAC253697C

Effectif : 6

Retraite, cède actions d’une entreprise créée il y a 30 ans. L’entreprise propose une large gamme de produits pour la réception de courriers ainsi que pour l’aménagement de halls d’immeubles, notamment dans des copropriétés.

Chauffage - génie climatique

CA : 380.000 € - Prix : 160.000 € (valeur FDC)

Effectif : 2

Réf.PAC249791C

Changement d’activité, cède 100 % des titres d’une société spécialisée dans le chauffage, climatisation, VMC, plomberie, énergies nouvelles. Entreprise reconnue pour ses compétences, expérience, savoir-faire et certifications. Clientèle de professionnels (notamment AO) et de particuliers dans les Alpes-Maritimes et le Var.

Menuiserie serrurerie FDC

CA : 405.000 € - Prix : 651.000 €

Effectif : 2

Réf.PAC250308C

Changement d’activité, Bonne visibilité. Vaste local rare en centre-ville. Bonne notoriété acquise depuis plus de 20 ans auprès d’une clientèle de particuliers (80 %) et de professionnels (20 %). Locaux à racheter d’une superficie de 228 m² dont 1 magasin de 28m2 avec 2 bureaux et un atelier de reproduction de clé et 1 entrepôt de 150 m2 avec 50m 2 en mezzanine sur un terrain sécurisé de 360m 2. Prix des murs : 545.000 €.

Terrassement, Maçonnerie Générale Et Gros Œuvre

Ca : 7.000.000 € / Prix :5.100.000 € Réf.062c0568

Effectif : 13

Raisons personnelles, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 50 ans auprès d’une clientèle de particuliers, site internet présentant les différents domaines d’intervention. Entreprise structurée avec une équipe de techniciens qualifiés et polyvalents. Bonne rentabilité. Locaux de 600 m2 et un hectare de terrain. Loyer annuel 100.000 €. Matériel et outillage en bon état pour une valeur de 530.000 €.

Fabrication de fermetures du bâtiment

CA : 840 000 € - Prix : 610 000

Effectif : 2

Réf.PAC243148P

Retraite, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 25 ans. Clientèle diversifiée et fidélisée de professionnels. Zone d’intervention : Alpes-Maritimes. CA en progression. Locaux d’une superficie de 440 m2 ; Loyer annuel HC : 51.000 €.

Rénovation, second oeuvre

CA : 1.200.000 € - Prix : 400.000 Réf.PAC256432P

Effectif : 11

Changement d’activité, cède parts sociales. Entreprise généraliste dans le second-œuvre du bâtiment intervenant dans les Alpes-Maritimes, essentiellement à Nice. Equipes techniques autonome. Site internet en 3 langues avec un bon référencement.

Électricité du bâtiment

CA : 1.100.000 € - Prix : 260.000 €

Effectif : 5

Réf.PAC256656C

Départ à la retraite, cède fonds de commerce d'une activité d’électricité bâtiment, sur des chantiers et travaux de différentes tailles allant de 50k€ à >100k€. Equipe technique autonome. Croissance externe idéale (PAC, alarmes/vidéo-surveillance etc.).

LOCAUX À LOUER OU À VENDRE

Local commercial à louer – Grasse

Réf. PAC257690C Prix : 55.000 €

Local commercial situé à Grasse dans une zone passante. Surface de 105m² et réserve de 35m². Bail tous commerces. Loyer : 4.000€ mensuel. Droit au bail - Vence

Réf. PAC255332C

Cède droit au bail d'un local commercial situé dans un quartier de Vence en pleine expansion, proche des écoles. Surfaces commerciales de 160 et de 40m².

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