portfolio Architect

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PORTFOLIO

SOMMAIRE

MANAA:

photographie de différents travaux

Architecture:

St Antoine Orienté réhabilitation d’une église brulée

Université sur demande reflexion sur l’université de demain

Androméda station antarctique belge-suisse

Le Cercle

revalorisation d’un ancien site industreil

Les défis du bois

microarchitecture en bois

La maison des jours meilleurs 2024 maison préfabriquée d’urgence

4 ST ANTOINE ORIENTÉ

Suite à l’incident qui a dévasté l’église de Villeneuve d’Amont, la municipalité a lancé un appel à projets. En effectuant un diagnostic approfondi du village, nous avons identifié un besoin de créer une place de village. Les dommages subis par l’église sont trop étendus, rendant les travaux de restauration excessivement coûteux. Ainsi, la décision a été prise de procéder à sa démolition. Cependant, cette décision douloureuse a ouvert une opportunité inestimable : concevoir un nouveau cœur pour ce village, un lieu de rencontre et de partage.

L’église précédente déviait de la tradition en ne suivant pas l’axe Est, caractéristique commune à bon nombre de lieux de culte. La réorientation de la nouvelle structure permet de façonner des espaces significatifs. En avant, une place de village s’élève, offrant un point de convergence harmonieux. À l’arrière, la résurrection du cimetière s’intègre dans le plan, préservant ainsi l’histoire et la sacralité de ce lieu emblématique. Mais aussi l’ajout d’une salle polyvalente sur le terrain.

RéoRientation de l’église selon l’axe est-ouest

extention de l’église pouR sépaReR le cimetièRe et la place

6 ST ANTOINE ORIENTÉ

A.ROBIN & C.CHANTEREAU

Le concept du cimetière est empreint de sobriété classique, conçu dans l’optique d’être facilement approprié par les visiteurs. Son cheminement évoque symboliquement la résurrection du Christ. L’entrée marque la transition du monde des vivants vers celui des défunts, représentant ainsi le passage du parvis vers le cimetière. Ensuite, la sortie, entre la salle polyvalente et l’église, symbolise la grotte où le Christ a ressuscité, incarnant le passage du cimetière vers l’espace des vivants (le parvis) . Ce parcours est composé de 15 paliers distincts, en référence directe aux 15 étapes du Chemin de Croix.

8 ST ANTOINE ORIENTÉ

A.ROBIN & C.CHANTEREAU

L’église a la forme archétypique d’une église. Le nouveau clocher contemporain fait la même hauteur que l’ancien pour garder sa fonction de point de repère. Le soubassement est constitué des pierres de réemploi issu de l’église calcinée, au-dessus un bardage en bois brûlé pour symboliser sa renaissance de ses cendres.

L’aménagement extérieur de l’église est pensé avec une approche contemporaine, où le parvis s’étend harmonieusement vers un préau multifonctionnel. Ce dernier, destiné à accueillir des événements variés tels qu’un marché hebdomadaire, et sa toiture suit la même inclinaison que celle de l’église. Cette continuité visuelle révèle une liaison architecturale fluide, reliant l’église à l’autre versant de la rue, tout en créant une transition élégante entre ces espaces distincts.

Quant au parvis de l’église, il est scindé en plusieurs niveaux distincts, offrant une séparation subtile et intentionnelle entre l’espace dédié à l’église et celui réservé à la salle polyvalente. Cette conception échelonnée apporte une fluidité dans la transition tout en mettant en avant la singularité et la spécificité de chaque zone.

ST ANTOINE ORIENTÉ

A.ROBIN & C.CHANTEREAU

plan RDC

1. Chappelle de St Antoine

2. Sanitaires

3. Confessional

4. Bas-côté

5. Nef

6. Narthex

7. Fonts baptismaux

8. Choeur

9. Salle de rangement

10. Sacristie

11. Vestiaire

12. Salle de réunion

13. Orgue

ST ANTOINE ORIENTÉ

A.ROBIN & C.CHANTEREAU

plan r+1

1. Chappelle de St Antoine

2. Sanitaires

3. Confessional

4. Bas-côté

5. Nef

6. Narthex

7. Fonts baptismaux

8. Choeur

9. Salle de rangement

10. Sacristie

11. Vestiaire

12. Salle de réunion

13. Orgue

L'aménagement intérieur s'inspire des conventions traditionnelles des églises, mais adopte une approche contemporaine, préservant ainsi tous les espaces caractéristiques d'une église classique.

Le système de portique est ici adopté comme méthode constructive. La nef est structurée par sept portiques, en référence symbolique aux sept jours de la création. Entre les poteaux de ces portiques, un bardage composé de dix lattes en bois évoquant symboliquement les dix commandements.

Un décalage de toiture entre celle de l'église et celle de la salle polyvalente offre une ouverture en hauteur, créant ainsi un jeu de lumière au sein des espaces intérieurs.

UNIVERSITE SUR DEMANDE

La croisée des regards d’étudiants aux parcours diversifiées, a permis de constater l’importance des activités et évènements qui s’étaient déroulés hors du cadre pédagogique. L’énergie déployée par les étudiants, ainsi que leur engagement dans leur université reste encore trop peu reconnue et valorisée. Parmi les différents indicateurs de performance des universités, on peut ainsi constater qu’il existe une vacance non négligeable des locaux universitaires, qui pourrait alors être dédiés pour l’usage des étudiants. Sur 10 ans, le taux national d’occupation des locaux moyens varie autour de 70%, laissant ainsi plus d’un quart inoccupé pouvant être détourné.

CHANTEREAU.C,

Pour appliquer ces différents enjeux au terrain, un programme a été fait. Le programme du projet s’inscrit dans le contexte existant (l’Université existante). Le projet est constitué de salles sur demandes, qui sont des salles, comme leurs noms l’indiquent, libre d’accès selon les demandes. Le lieu rassembleur du projet est la pépinière, permettant le partage mais aussi l’interdisciplinarité comme dit précédemment. Afin de diriger les étudiants de l’Université existante jusqu’aux salles sur demandes passant par la pépinière, une application est mise en place pour le projet.

Le projet s’inscrit dans la ville de Lyon, sur un de ces campus universitaire. Ce campus est situé au Nord-est de la ville. Il se situe au abord du Rhône et du parc de la Feyssine.

Mise en apllication du prigramme dans le temps:

-La première étape est le lancement du projet, s’appuyant sur l’existant ( Le patrimoine et les institutions) ce qui inclue la rencontre des acteurs, l’écoute initiale, un inventaire primaire.

-La deuxième étape est l’orientation suite au premier retour et suite aux différentes expériences

-Le but final du cycle est d’atteindre l’autogestion grâce aux analyses de données, concertations, propositions, prises de décisions et enfin la mise en œuvre

Notre parti pris repose sur l’intelligence collective des étudiants, et notre capacité à nous organiser sur différentes échelles de projet et de temporalité.

UNIVERSITE SUR DEMANDE

La pépinière :

le concept de la pépiniere vise à accueillir les autres formes d’expression, c’est un lieu de rassemblement et de partage tourné vers la discussion et le débat. Autogérée par les étudiants. Elle combine un espace formel, la salle d’exposition, à des espaces informels propices à la divagation de la pensée.

A travers les murs d’expression, sous forme de panneaux tactiles, elle recueille et expose la parole étudiante. L’amphithéâtre y est renversé en gradins se faisant face, sans place centrale.

Le parcours dans la pépinière reprend le cheminement de la pensée. L’arrivée par l’extérieur propose la contemplation des idées et préoccupations déposées. L’espace intérieur est dédié à la communication. Les petits ou grands débats prennent place là où les étudiants s’installent, dans les volumes plus intimes des alcôves, idans fils d’attente du bar ou des toilettes, ou expansifs en haut des gradins.

La sortie par la salle d’exposition ponctue l’incubation des idées, en exposant la finalité des projets d’autres étudiants qui se sont créer dans la pépiniere.

UNIVERSITE SUR DEMANDE

Salle sur demande:

Un de nos premier axes d’approche repose sur l’administration de ces espaces par les universités, prenant la forme d’un patrimoine immobilier et foncier, principalement consacrer aux enseignements et l’exercice des disciplines. Il serait pourtant possible de s’appuyer sur cet existant, afin d’en dédier une partie pour l’usage des étudiants. Réutiliser les salles libres pour proposer un amenagement, mobilier etc… en fonctoin des besoins des étudiants qui auront été récolté grâce au oreilles et être mis a disposition avec lappli

Pour inclure une vision plus large et d’anticiper le contenu de ces retours, nous avons mené 3 campagnes de consultation, qui ont d’orienté le projet en introduisant par exemple la réflexion autour du mobilier dans l’aménagement des salles sur demande.

Bibliothèque Marie Curie

Station émétrice

Rotonde
Bibliothèque Marie Curie
Station émétrice

UNIVERSITE SUR DEMANDE

L’application:

L’application est pendant numérique de la pépiniere, elle sert plusieurs objectifs. Il s’agit d’un outil permettant aux étudiants de participer à la vie du campus. Elle permet le recensement des événements s’y déroulant en donnant les principales informations pour y accéder. Elle permet également aux étudiants de créer leurs activités selon leurs envies.

La

signalétique :

La signalétique vise à donner l’accès à des lieux auxquels les personnes ne sont pas familières. Aider à se repérer dans un campus facilite son appropriation par les étudiants. Mais aussi donner l’accès aux universités aux personnes venant de l’extérieur permettrait de désenclaver les campus. La presence de la signalétique dans l’espace public permet de réunir les établissements qui sont reliés par le réseau des salles sur demande .

ANDROMEDA

L’Antarctique est le continent le plus froid, le plus sec et le plus venteux. C’est également, de tous les continents ; l’intérieur du continent constitue le plus grand désert du monde. L’Antarctique ne compte pas d’habitants permanents mais 27 pays différents effectuent des expériences impossibles à réaliser ailleurs dans le monde. En été, plus de 5 000 scientifiques travaillent dans 63 stations de recherche. Ce nombre décroît à environ 1 000 en hiver Certains États y maintiennent en effet une présence humaine permanente ou semipermanente.

L’enjeux d’andromeda est de limiter la croissance du nombre de stations scientifiques en Antarctique. Par une architecture évolutive, pour répondre aux besoins qui changent dans le temps. Et la nouvelle base scientifique belge est un projet démonstrateur, en montrant la possibilité de construire avec un système écologique, en réfléchissant aux matériaux utilisés ou à la consommation mais aussi à l’autonomie alimentaire et énergétique de la station.

Le projet se base sur l’architecture évolutive. Car la présence de scientifiques sur le continent reste toujours nécessaire, mais leurs besoins changent dans le temps. Pour éviter de construire de nouvelles bases car les anciennes ne satisfont plus la communauté scientifique. Actuellement 9 bases scientifiques ont été laissées à l’abandon, seules deux ont été démontées.

ANDROMEDA

Ce projet devra répondre aux changements liés à l’augmentation de visiteurs dans la station, en augmentant le nombre de lits et la quantité de ressource alimentaire et énergétique.

La technique de construction est composée de deux systèmes différents. La partie centrale a une ossature en bois et les ailes sont en container.

Les ailes sont la partie évolutive du projet, contrairement à la colonne centrale qui est fixe. Le partie est d’utiliser d’éléments qui acheminent les matériaux de construction sur le chantier comme éléments structurels. Le container est utilisé comme module constructif, sa fonction première est de s’assembler facilement pour le transport maritime. Pour un chantier en antarctique le container doit repartir dans le sens inverse, avec ce système modulaire le container effectue un seul trajet. Enfin ce principe reprend le concept de upcycling, détourner la fonction primaire pour recycler l’objet.

garage et zone de stockage

espace nuit

espace commun

espace technique et laboratoire

espace mix : logement et laboratoire

26 ANDROMEDA

-Enveloppeextérieure:étanchéité,isolation(P.U.Rep:60mm),parement acierinoxydable

-Centenaire maritime

-ConduiteautoportanteisoléeM.E.P

-Patinhydraulique-Poutretreillismétallique-Isolantrigide incompressible

-Enveloppe extérieure : étanchéité, isolation (P.U.R ep : 60mm), parement acier inoxydable

-Conduite autoportante isolée M.E.P

-Ossature bois

-Isolant rigide incompressible

-Patin hydraulique

ANDROMEDA

1.Zone de stockage: carburant, produit chimique

2.Garage

3.Patin hydraulique

4.Cuisine

5.Salle à manger

6.Stockage alimentaire

7.Laboratoire

8.Bureau de gestion des ressources: eau, énergie

9.Stockage Energie: hydrogène

10.Stockage Energie: batterie

11.Locale technique

12.Serre hydroponique

13.Infirmerie

14.Vestiaire

15.Laverie

16.Chambre 2 à 4 personnes

17.Bureau

18.Salle de réunion

19.Zone détente

1.Zone de stockage: carburant, produit chimique

2.Garage

3.Patin hydraulique

4.Cuisine

5.Salle à manger

6.Stockage alimentaire

7.Laboratoire

8.Bureau de gestion des ressources: eau, énergie

9.Stockage Energie: hydrogène

10.Stockage Energie: batterie

11.Locale technique

12.Serre hydroponique

13.Infirmerie

14.Vestiaire

15.Laverie

16.Chambre 2 à 4 personnes

17.Bureau

18.Salle de réunion

19.Zone détente

ANDROMEDA

1.Zone de stockage: carburant, produit chimique

2.Garage

3.Patin hydraulique

4.Cuisine

5.Salle à manger

6.Stockage alimentaire

7.Laboratoire

8.Bureau de gestion des ressources: eau, énergie

9.Stockage Energie: hydrogène

10.Stockage Energie: batterie

11.Locale technique

12.Serre hydroponique

13.Infirmerie

14.Vestiaire

15.Laverie

16.Chambre 2 à 4 personnes

17.Bureau

18.Salle de réunion

19.Zone détente

LE C∞RCLE

Jemappes, commune de la province de Hainaut en Belgique, est marquée par une histoire qui a profondément influencé son développement socio-économique. Ses origines remontent à l’époque gallo-romaine, mais c’est pendant la révolution industrielle au XIXe siècle que la ville a prospéré, principalement grâce à l’essor de l’industrie métallurgique et charbonnière.

L’industrie a été le moteur de l’économie locale, attirant une maind’œuvre abondante et soutenant la croissance de la région. Les usines et les mines ont été les piliers de cette prospérité pendant de nombreuses années, faisant de Jemappes un acteur majeur dans le domaine industriel. Cependant, avec le déclin progressif de l’industrie lourde en Europe, la ville a été confrontée à des défis économiques considérables.

La fermeture des mines et des usines a entraîné un déclin de l’emploi et des difficultés socioéconomiques importantes. Le chômage a augmenté, laissant la ville en transition économique.

Malgré ces difficultés, Jemappes s’est engagée dans une démarche de diversification économique, encourageant le développement des petites entreprises, investissant dans le tourisme et soutenant des initiatives culturelles et éducatives.

La ville, située à proximité de grands centres urbains tels que Mons, a l’avantage de pouvoir explorer de nouvelles opportunités de croissance et de revitalisation. Aujourd’hui, Jemappes tente de réconcilier son héritage industriel avec de nouvelles perspectives économiques. Les habitants, résilients et engagés, travaillent à valoriser leur patrimoine tout en cherchant à façonner un avenir plus prometteur.

Ainsi, Jemappes incarne une histoire complexe et dynamique, marquée par la prospérité industrielle passée et les défis actuels de reconversion économique. La ville représente la détermination des habitants à s’adapter et à évoluer face aux changements socio-économiques, tout en préservant son identité et en envisageant de nouveaux horizons pour le futur.

-Paintball, foot, brocante,…

-Proximité des fonctions

-Superficie conséquente

-Niveau de vie moyen Atouts Faiblesses

-Barrière sonore des hangars

Opportunités

-Bien desservi, mais à réexploiter / améliorer

-Cohésion sociale avec la cité

-Espace vert (suffisant pour la population actuelle

-Nuisances sonores dues à l’autoroute et au chemin de fer

Menaces

-Voie rapide -> danger mobilité douce

-Rupture de la ville

-Nuisances dues à l’activité

Le production de déchet permet de répondre aux besoins matériels dans une économie circulaire, nous avons besoin de produire des objets:

• dont l’utilité dépasse le coût environnemental et sociétal

• dont la durée de vie est élevée (ou, à défaut, celle de ses composants)

• dont les composants (ou la matière) sont collectés, démontés et réutilisés en fin de vie

• qui dépendent de ressources renouvelables, de préférence issues du réemploi

• qui nécessitent peu d’énergie sur l’entièreté de la durée de vie des composants (transport, collecte, utilisation, transformations)

• accessibles au plus grand nombre

• dont la production participe à l’épanouissement humain et professionnel des habitants

Il est relativement aisé de produire un objet vertueux; mais un seul objet vertueux dans un océan d’objets “consuméristes” n’a que peu d’impact et son coût serait bien trop élevé pour constituer une alternative réelle au delà d’un petit cercle de riches convaincus. Notre société a aussi appris comment produire beaucoup d’objets peu vertueux car nous avons appris à optimiser les productions pour réduire les coûts directes au dépend des externalités négatives. Ce paysage industriel

traditionnel a alors beaucoup d’impact mais pas nécessairement positif.

L’équilibre idéal est difficile. D’une part il faut être flexible pour adapter la production aux ressources et aux besoins; d’autre part, elle doit être optimisée pour réduire les coûts et constituer une alternative plausible à l’import et l’industrie extractive. Il existe donc un optimum à développer entre circularité et quantité afin de maximiser l’impact positif.

Tout commence par le développement d’une culture, la démocratisation des compétences et de l’accès aux moyens de fabrication. C’est ici que s’inscrivent le mouvement makers, les faLlabs et la fabrication numérique (plutôt que juste l’impression 3D). Ils nous apportent aussi un concept essentiel: la mutualisation des moyens de productions et des connaissances. La région Bruxelloise est riche en FabLabs, qu’ils soient régionaux, privés ou universitaire, chacun a ses spécificités.

En complément, la Micro Factory propose un cadre de production mutualisé mais plutôt destinée aux artisans (numériques ou non) qui aspirent à passer à l’étape suivante et distribuer leurs produits. Nous pourrions dire: un espace de coworking pour artisans, basé sur la collaboration, la mutualisation et l’autonomie individuelle.

Le secteur de la construction, un des plus grands producteurs de déchet

En région Bruxelles Capitale, en 2017, On dénombre 1 325 000 déchets collectés

628 000 t de déchets liés au secteur de la construction et démolitions

473 000t pour les entreprises et services publics

345 000t de déchets ménagers

63 000t de déchets dangereux

Et enfin 154 000 d’autres déchets, non classifiés

Sur les 628 000t de déchets dans le secteur de la construction, on dénombre

41% de déchets inertes en mélange

24% de terres et de cailloux

16% de béton

6% d’asphalte

4% de briques

Et 9% de déchets en mélange

Malheureusement la grande majorité des déchets de la construction sont « downcyclés » voire enfuis ou stockés en attente d’être utilisés.

A Jemappes

nous avons identifié de nombreuses sociétés dans le secteur de la construction utilisant des matériaux inertes (briques, béton,…) +société de démolitions:

•Loca Spada (Quaregnon)

•Wanty (du côté de Charleroi)

•RVL démolition de béton(Soignies)

•SPRL Masset Containers et terrassement (Colfontaine)

36 LE C∞RCLE

Le projet s’ancre dans les principes d’une économie circulaire, visant à préserver autant que possible les matériaux déjà présents sur le site. Après une analyse approfondie du hangar, il a été déterminé que certaines parties de la charpente métallique ainsi que la dalle en béton pourraient être réutilisées. La charpente métallique sera réemployée en tant qu’éléments structuraux pour le nouveau bâtiment, tandis que le béton sera soigneusement découpé à des endroits spécifiques afin de favoriser la végétalisation du site.

L’intention est que la future construction fasse appel à des matériaux provenant des entreprises de déconstruction voisines, s’inscrivant ainsi dans une démarche de réutilisation et de recyclage des ressources locales. Cette approche prévoit une utilisation judicieuse des matériaux existants et encourage une symbiose écologique, favorisant une utilisation plus durable et responsable des ressources disponibles.

LE C∞RCLE

brocante

La brocante emprunte les codes caractéristiques du marché aux puces de Saint-Ouen à Paris. Les espaces réservés à la vente d’objets d’occasion, d’antiquités et d’articles issus du marché de la seconde main, sont agencés de part et d’autre des allées de circulation.

Le Grand Atelier joue, depuis sa création, un rôle déterminant dans la sensibilisation et la formation des étudiants, principalement issus d’écoles d’architecture, mais également d’écoles d’art, de design ou d’ingénierie. Cette structure accueille également des professionnels, tous concernés par les matériaux biosourcés, la transition écologique, le travail collaboratif et la transition numérique pour la prévention des risques majeurs liés aux enjeux environnementaux. Les expérimentations pédagogiques et innovations développées sur la plateforme équipée des Grands Ateliers contribuent non seulement à améliorer l’enseignement de la construction et des cultures constructives, mais également à initier et faire émerger des réponses pertinentes face aux nouveaux enjeux associés à la conception écoresponsable. Ces réponses sont adaptables aux changements en cours, qu’ils soient sociaux, environnementaux ou écologiques.

42 LE C∞RCLE

espace partagé

foot indoor, restauration, micro factory, co-working

Un écosystème favorisant le réemploi.

L’objectif principal est de simplifier le processus de réutilisation et de rendre plus accessible un tel écosystème aux artisans prêts à s’engager dans la production et les petites séries. Les ateliers partagés, bien sûr, ne représentent qu’un élément de cet écosystème, essentiel pour transformer une ville en un lieu de production autonome et efficient. Face à ce défi de taille, il est impératif de comprendre le rôle de chacun au sein de cet écosystème et de définir les interfaces nécessaires pour travailler en collaboration.

La Micro Factory est conçue pour servir d’exemple de l’usine idéale au service de la ville, en favorisant le développement personnel et professionnel des Makers (créateurs/fabricants) qui la composent. Son objectif est de promouvoir l’émergence d’un cadre de production flexible et bénéfique, axé sur le partage, la collaboration et l’autonomie individuelle. Pour cela, la Micro Factory met à disposition des Makers un parc de machines permettant de travailler tous types de matériaux pour leurs créations.

44 LE C∞RCLE

logement

1 chambre: 36 m²
duplex 1 chambre: 54 m²
2 chambre: 63 m²
3 chambre: 98 m²

Le projet des Défis du Bois 2024, qui célèbre sa 20ème édition, s’inscrit dans le cadre des commémorations des jumelages d’Épinal avec Schwäbisch Hall et Gembloux. Les participants, organisés en trois groupes, doivent concevoir et réaliser trois structures ou sculptures à offrir à ces villes. Ces œuvres doivent symboliser les liens du jumelage et le savoir-faire local, tout en s’intégrant aux sites d’accueil.

Chaque groupe créera une structure individuelle, mais elles devront être interconnectées et complémentaires. Les contraintes incluent l’utilisation d’un volume limité de bois et un espace de travail maximum de 6m³ par structure. Ces structures, destinées à être installées de manière permanente Le montage des œuvres sera réalisé à Epinal, avec un démontage prévu pour les transporter vers les sites finaux.

Nous avons conçu un projet pour la ville d’Épinal, symbolisant les liens forts entre les villes jumelées. Il s’agit d’une structure réciproque, où chaque portique s’appuie sur celui adjacent, illustrant ainsi le principe de soutien mutuel entre les villes. Ce concept architectural met en valeur l’esprit de coopération et de solidarité, en parfaite harmonie avec le thème du jumelage célébré cette année.

Etape de montage

48 La maison des jours

Le projet répond à un besoin de logement d’urgence. Son objectif est de fournir rapidement un logement durable, capable de répondre aux besoins sur une durée de plusieurs mois. Deux défis majeurs sont pris en compte lors de sa conception : l’isolation thermique et l’étanchéité à l’eau. Pour cela, une approche modulaire inspirée de Jean Prouvé est adoptée, avec une «boîte» facile à fabriquer et à assembler, dotée d’une toiture étanche distincte. Cette conception permet une adaptation spécifique à chaque emplacement, en tenant compte des variations climatiques régionales.

Le logement d’urgence repose sur l’utilisation de modules préfabriqués, simplifiant ainsi son assemblage sur le terrain, même par des personnes non qualifiées. Des caissons complets de murs, planchers et toitures sont fabriqués en atelier puis assemblés sur place, garantissant une installation rapide et sécurisée. Cette approche favorise une mise en œuvre efficace, tout en offrant une solution flexible et résiliente pour répondre aux besoins urgents de logement dans divers contextes.

9 caissons de mur

120kg /unité 300€ / unité

16 caissons de toiture

78 Kg /unité 200 € / unité

4 caissons d’angle

130kg /unité 280€ / unité

1 caissons de porte

56 kg /unité 150 € / unité (hors menuiserie)

4 caissons fenêtres

97 kg /unité 230 € / unité (hors menuiserie)

3 caissons de plancher 435 Kg /unité 800 € / unité

Portfolio clément Chantereau

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