Portfolio Carole Lenoble Architecture

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Portfolio En agence • 2007-2010 Atelier Seraji Architectes et associés • 2006-2007 Agence Jean-Christophe Quinton • 2006 Agence B2Wismes, chef de projet • 2005 Agence MAAST, Marzelle et Manescau, assistante • 2004 Agence LLB, stagiaire • 2004 Agence R&Sie… (François Roche), stagiaire

Projets personnels • 2003-2006 : En association avec Mathieu Normand • 2010-en cours : Agence Carole Lenoble Architecture

Association Le Bureau de l’Envers Urbain

(Habiter l’Envers de la métropole )

Avec Marie Lafon et Stéphane Herpin, 2011-2014 • • • •

Le long du GR13 La maison du canal Belsunce : des délaissés en centre ancien Kher : micro-architecture d’échange dans un squat de Rom

École • Centre équestre, atelier Peter Zumthor, Accademia di architetterura di Mendrisio, 2001-2002 • Diplôme DPLG « La Courneuve le Ville de l’autoroute», Françoise Fromonot et Eva Samuel directrices de Diplôme, en binôme avec Marie-Agnès de Bailliencourt, 2006



En agence • 2007-2010 Atelier Seraji Architectes et associés Logements (construits et concours) Équipements (concours) • 2006-2007 Agence Jean-Christophe Quinton Équipements (APS, APD)


Localisation : Roissy (93) Programme : Construction neuve du comité d’entreprise d’Aéroport de Paris: salles polyvalentes, salle de musique, bureaux Esquisse DCE 2006 SHON : 1550 m² Budget : 2,5M€ HT Maître d’ouvrage : Aéroport De Paris BET HQE : ADP Architecte mandataire : Jean-Christophe Quinton


Comité d’entreprise de Roissy Chef de projet dans l’Agence Jean-Christophe Quinton -Esquisse - DCE

« Entre les pistes, aux pieds du terminal N°1, Roissy a posé son comité d’entreprise au cour des ballets aériens. Le projet assemble les salles d’activités au rez-de-chaussée formant un corps rudimentaire et monolithique. Son écriture est issue de la démultiplication d’une structure élémentaire composée d’un monomur de bois et d’une fenêtre standardisée. La toiture est constituée de volumes dimensionnés en fonction des nécessités de chaque salle. Le projet est la rencontre de ces deux états de plan. Le plan de rez-de-chaussée est ordonné, indissociable de sa trame : le gabarit, le programme et la structure sont inextricables. A l’inverse, le plan de toiture s’affranchit du gabarit et développe librement les espaces au gré des nécessités fonctionnelles.»JCQ


Niveau 1

Niveau 0



Localisation : Clermont-Ferrand (63) Programme : Construction neuve de 64 logements Concours : 2007 - Livraison 2012 SHON : 6500 m² Budget : 8,2M€ HT Maître d’ouvrage: OPHIS du Puy d Dôme Architecte Mandataire : Atelier Seraji BET structure et fluides : EUCLID BET économie : MDETC


En Balcon Logements collectifs à Clermont-Ferrand Chef de Projet dans l’Atelier Seraji Architecte et Associés (Esquisse-DCE) Mention à l’équerre d’argent 2013

Le projet s’inscrit dans l’aménagement de l’ancien site de L’École Normale Supérieure. Ce site a été imaginé comme un parc habité. Le terrain est aménagé en respectant le plus possible le site : - Un passage existant est conservé et mis en valeur par de nouveaux aménagements paysagés - La disposition en V ouvert des deux constructions permet de conserver le maximum d’arbres existants en coeur d’îlot. - La différence de niveau entre le terrain et la rue est utilisée pour y intégrer des parkings semi-enterrés. Le talus fait l’objet d’un aménagement paysager spécifique. Les halls des deux bâtiments sont traités comme des porches établissant une transition visuelle et physique du parc ou de la rue vers l’intérieur de l’îlot. Les volumes des constructions sont travaillés de façon à offrir le maximum de vues et d’ensoleillement aux logements, tout en s’intégrant au paysage environnant. Le choix de la brique noire employée de manière contemporaine rappelle la pierre noire volcanique locale.


Niveau des entrées

< Hall d’entrée niveau intermédiaire


V

V Balcons en coeur d’îlot


Étage courant


Claustras parking façade côté rue

V

V

< Façade côté rue

V

V Façade côté école


Niveau rue

Localisation : Lyon-Confluences (69) Programme : Construction neuve de 75 logements, ateliers, commerces Concours : 2007 SHON : 6500 m² Budget : 8,2M€ HT Maître d’ouvrage : ING Real Estate, Géode Architecte Mandataire : Atelier Seraji Architectes Associés : Sagitaires BET HQE : Franck Boutté

Étage courant

Principe de la traboule


Perspective dans la traboule

La traboule Logements collectifs à Lyon Chef de Projet dans l’Atelier Seraji Architecte et Associés (Concours)

Traversée ... Pour la construction de cet îlot, au cœur du nouveau quartier de Lyon-Confluence, nous avions besoin de créer une intériorité à l’îlot, un espace creux, qui permettrait aussi de faire le lien avec le reste du quartier en devenir, par la création d’urbanité. Le projet a été pensé dans une équation équilibrée [économie-urbanité-habitabilité]. La typologie choisie favorise la variété, la flexibilité des usages et l’entrée de lumière en cœur d’îlot : un socle composé des commerces, logements/ateliers et entrées; surmonté de deux tourelles qui permettent à chaque logement de profiter de plusieurs orientations et vues.

Axonométrie : le socle creusé pour la traboule + les 3 plots


Étage courant

Niveau des entrées

Localisation : Paris, Porte d’Auteuil [75] Programme : construction neuve de 350 logements, crèche, commerces Concours 2007 SHON : 30 000 m² Budget : 21 M€ HT Maître d’ouvrage : OPAC de Paris Architecte Mandataire : Atelier Seraji Architecte et Associé Architectes Associés : Agence Céleste, Cabinet ARCPOLE, CITA Architectes BET HQE : Franck Boutté Paysagistes sous-traitants : Neveux-Rouyer BET structure, HQE : Y Ingénierie


Perspective sur les ateliers d’artiste et les plots depuis la petite ceinture réaménagée

Perspective sur la tour girasol depuis le rond-point

Girasole Logements collectifs à Paris Chef de Projet dans l’Atelier Seraji Architecte et Associés (Concours)

Typologies ... Le projet s’inscrit sur un des sites les plus prestigieux de Paris : les boulevards Suchet et de Montmorency qui accueillent des immeubles, des maisons, des «villas», des hôtels particuliers exceptionnels et des maisons villageoises, au sein d’un paysage ouvert et abondamment planté. Ainsi, le projet propose différentes typologies selon le contexte immédiat de l’îlot : tour « girasole » vers la porte d’Auteuil, barre collective sur le boulevard, logement intermédiaire dans les plots et logement individuel en bande du côté de la petite ceinture transformée en promenade plantée. Ces différentes typologies s’articulent autour d’un grand socle «plié» qui ménage les différents accès, accueillent les parkings à vélo, et quelques activités collectives.


Plan masse

Coupe transversale

Localisation : Joinville-le-pont [94] Programme : Construction neuve d’un centre culturel et sportif Concours : 2010 - projet Lauréat SHON : 4000 M² Budget : 8,3M€ HT Maître d’ouvrage: Mairie de Joinville Architecte mandataire: Atelier Seraji Architecte et Associé BET Structure : Werner Sobek BET Fluides : Arcoba BET Acoustique : PEUTZ


Perspective montrant la nouvelle place créée devant la mairie

Le passage Équipement multi-programmatique Chef de Projet dans l’Atelier Seraji Architecte et Associés (Esquisse)

Superposition... Bâtiment multi-programmatique établissant une liaison piétonne entre la rue principale de Joinville, et la rivière, offrant ainsi une façade institutionnelle et une façade plus domestique. Le bâtiment définit un nouvel espace public devant la mairie. Comment faire cohabiter les différents programmes? Comment établir une circulation publique à l’intérieur d’un bâtiment ?


Niveau supérieur

Coupe longitudinale

Façade intérieure sur le passage


Perspective coté avenue : la façade institutionnelle

Salle du gymnase

Axonométrie éclatée des différents éléments

Perspective coté rue arrière : la façade domestique


L’infrastructure linéaire ne devient pas un programme linéaire mais «se colore» en fonction des îlots traversés et vient accueillir différents programmes

V

<

Localisation :Rotterdam [Pays-Bas] Programme : reconversion de la friche ferroviaire en logement, école, parc, commerces... Biennale de Rotterdam 2009 Longueur: 1,9KM Maître d’ouvrage: Hofbogen BF, Vestia Noord, NADC Consultant: Crimson Architectural historian Architecte mandataire: Atelier Séraji


Friche de l’infrastructure ferroviaire existante : il existe déjà un volume habitable sous les rails

Hofbogen De l’infrastructure ferroviaire à l’îlot Atelier Seraji Architecte et Associés Biennale de Rotterdam 2009, Projet prospectif sur invitation (Crimson Architectural historian)

L’étude porte sur la reconversion du Hofbogen, friche ferroviaire traversant plusieurs quartiers de Rotterdam : Comment une infrastructure de chemin de fer délaissée peut-elle fabriquer la ville de demain ? Tel un caméléon, le Hofbogen accueille de nouveaux programmes et offre de nouveaux usages en fonction des îlots traversés et des pratiques existantes. Ce n’est pas un programme linéaire indépendant plaqué dans la ville et autiste par rapport à celle-ci (cf Promenade plantée de Paris et High line de NewYork).


Comment redonner du sens au monde dans lequel nous vivons, faire

du projet un véritable projet de lieu ? Quels liens recréer entre l’habitant et le territoire ? Dans l’aire méditerranéenne et ailleurs, quelles sont les particularités sur lesquelles nous appuyer pour développer une architecture - une ville, une vie - locale intégrée à un monde globalisé, contemporaine mais spécifique versus générique ? Ce portfolio raconte, à travers la sélection de dix projets de différentes échelles, de la transformation d’un appartement en loft à l’aménagement d’une place urbaine, la récurrence de plusieurs thèmes d’approches :

L’expression contemporaine des typologies locales et tradi• tions constructives, en méditerranée où sont situés la plupart des projets présentés, se traduit principalement ici par l’utilisation de la chaux, le remploi des claustras, des maisons à patio et par une réinterprétation de la masse construite des murs qui deviennent « habités », thème décliné dans plusieurs projets (Magic Wall, Orio, Du village au pavillon, la Maison des initiatives). Cette épaisseur peut contenir différents usages : l’entrée, le banc, le placard, la bibliothèque, la cuisine, la douche… Dans le projet Blanche, c’est le socle sculpté qui traduit l’épaisseur. Le seuil comme lieu d’interface entre intérieur et extérieur – • ce «lieu où le monde se renverse» (Pierre von Meiss) - est souvent un thème central des projets et est pensé à différentes échelles, en terme d’échanges de natures diverses : échanges climatiques, relations de voisinage, liens au paysage, lieu d’appropriation mais aussi transition entre différents quartiers dans le cas du projet de Bucarest (Une Île) ou de Saint-Louis (Basel2020). Cette notion est transversale au travail sur l’épaisseur des murs qui permet de gérer toute une série de relations complexes entre l’intérieur et l’extérieur, du lieu où je m’isole à celui où je suis avec les autres : le sas d’entrée, la loggia, le jardin d’hiver, la fenêtre-banquette... Dans le projet de logements en bande à Cabriès (Du village au pavillon), c’est le traitement du seuil qui permettra de créer un peu d’urbanité et de «vivre ensemble» dans ce paysage péri-urbain. . Ainsi, l’architecture se fait réceptacle des usages dans les • lieux de transition que sont les seuils mais aussi dans les différents espaces qu’ils définissent. Placer l’homme et les usages au centre des projets, c’est penser l’architecture comme un cadre structurant qui permet à la vie de se développer, c’est penser le projet en terme de temporalité et de flexibilité : les différents usages d’un espace public selon les heures à Bucarest (Une Île) ou à Saint-Louis (Basel2020), les pratiques habitantes qui permettent de s’approprier des logements à Cabriès (Du Village au pavillon) ou les rez-de chaussée des barres d’immeubles à Saint-Louis (Basel2020) ou bien encore la flexibilité d’un habitat sur plusieurs années (Magic wall, La Vie en coupe).


Projets personnels

Agence Carole Lenoble Architecture


< Stratégie urbaine : créer un seuil entre la ville du XIX ème et la ville médiévale

Localisation : Bucarest [Roumanie] Programme : Aménagement de la place de l’Université Concours 2011 - Livraison phase 1 : 2012 Surface : 3500 M² Budget : 1 200 000 € Maître d’ouvrage : Maire de Bucarest Bureau d’étude : Constructa Simona Dirvariu, Ambra Fabi, et Carole Lenoble, architectes associées.


Une île Aménagement de la place de l’Université à Bucarest Ambra Fabi et Simona Dirvariu architectes associée Concours international ouvert, Luigi Snozzi président du Jury Projet lauréat - Esquisse - chantier

Programme/contexte La place de l’Université à Bucarest, l’une des plus importante du centre ville, est en réalité un largo, espace correspondant à un élargissement en demi-cercle sur le très prestigieux boulevard de la reine Elisabeta datant du XIXème siècle, à l’époque où Bucarest était encore surnommée le «Petit Paris». Ce largo est un véritable sas d’entrée vers la vieille ville médiévale juste en arrière. Quatre statues de héros historiques de la nation y siègent. L’ancien aménagement divisait le vide par des espaces plantés et clôturés autour des statues, interdisant tout usage, apportant de la confusion et ne répondant pas au caractère monumental du lieu. Le sujet de ce concours international - dont Luigi Snozzi était président du jury - était d’aménager cet espace au dessus d’un parking venant d’être construit, y compris les entrées et sorties de parking . Projet L’intention du projet est de redonner de la lisibilité et du sens à l’espace vide par rapport à son contexte urbain, en révélant son rôle de seuil entre ville ancienne et ville moderne. Le projet clarifie et différencie les espaces, en définissant un enchaînement, de l’échelle monumentale du boulevard à l’échelle plus proche du corps de la ville médiévale, comme une entrée vers la vielle ville comportant plusieurs sas. Sur le boulevard de la reine Elisabeta le sol en béton blanc immaculé vient former un socle monumental sous les statues, vide de tout autre objet (les socles des statues servent de banc) , comme une île flottant au milieu de l’agitation urbaine ; tandis que dans l’hémicycle, le vide est «densifié» par un revêtement en pavés noirs s’apparentant davantage à la vieille ville et par une trame de lampadaires qui se rapproche de dimensions domestiques (non encore réalisés). Des terrasses de café peuvent s’y installer. Les rampes et la sortie piéton du parking font partie de ce milieu urbain «ordinaire» et sont détachés du socle monumental.


AxonomĂŠtrie du concours



Chantier

Sur le boulevard de la reine Elisabeta, urbanisme du XIX e


Accès parking

Au fond de la place, à la limite de la ville médiévales


Plan des textures de sol, concours



Tiers-paysage : potentiels de la ville diffuse

Renforcement de la bande «tiers-paysage»/ bottom up > corridor écologique > Incitation à la culture habitante : jardins familiaux, locaux associatifs

Création d’un front urbain continu : top down

Le centre linéaire de la ville diffuse : colonne vertébrale de l’urbanisation

Structure en bande du territoire et centralités

Saint-Louis (68), frontière France/suisse/Allemagne Programme : Redéfinition du quartier de la gare de Saint-Louis, requalification du grand-ensemble, frontière France-Suisse-Allemagne Concours : 2012 - Projet sélectionné Surface : 3ha Maître d’ouvrage : IBA Basel 2020 institut Angélique Chedemois et Carole Lenoble architectes associées


Saint Louis

Bâle

Basel 2020 Redéfinition du quartier de la gare à SaintLouis, frontière suisse Angélique Chedemois, architecte associée Concours ouvert, Projet sélectionné parmi les trois finalistes

Programme/contexte Saint-Louis est une commune française à la frontière Suisse et Allemande. Malgré cette situation de carrefour, le quartier de la gare à Saint-Louis où grands ensembles, pavillons, jardins partagés et parcelles agricoles se côtoient ne joue pas son rôle de polarité tri-frontalière. Le but du concours organisé par l’institut Basel 2020 est de réfléchir au devenir de ce quartier. Projet La proposition vise à s’appuyer sur les caractéristiques de ce quartier hybride pour renforcer son identité par opposition à un grand pôle multimodal générique que l’on serait venu plaquer ici. On opère par petites touches d’acupuncture pour que le renouveau du quartier naisse de lui-même avec ses habitants, en prenant en compte les usages. Ce site est riche des caractéristiques des deux milieux qu’il entremêle : tiers paysage/tissu constitué, indétermination/rigidité, centralités/friches, connections/enclaves, pendulaires/habitants, Suisse/ France… Le but du projet est de matérialiser cette bande de frottement riche d’interactions, de cultiver le principe d’écotone en retournant la logique qui a figé ce territoire, créer des espaces de transition entre habitants et pendulaires, ville institutionnelle et culture habitante, ville végétale et ville minérale…travailler sur le flou des limites, la juxtaposition des fonctions et des usages, en contre-pied au zoning fonctionnaliste des Modernes. Acupuncture urbaine : dans un premier temps, sont créés des microprojets impulseurs à partir de l’existant (petite pépinière d’entreprise en surélévation de la tour qui sert de signal, atelier mutualisé, pôle agricole de proximité, redéfinition du seuil de la place de la gare, passerelle et chemin d’accès au talus,…), qui inciteront dans un second temps d’autres projets (réappropriation des rez-de-chaussée, culture du sol...). Il s’agit de poser les fondations. Penser le projet dans un temps long, permettre et impulser, plutôt qu’imposer.


Limite et porositĂŠ : matĂŠrialisation de la bande interstitielle entre les deux milieux : ĂŠcotone > programme mixte habitants / pendulaires > rubans /sas pour pratiques libres

Place de la gare


La pépinière : un phare visible des 3 pays

Pépinière d’entreprises tri-frontalières en haut de la tour

Passerelle au-dessus de la nationale

Espaces appropriables au pied des immeubles


Plan de situation montrant le projet à la sortie du village ^

Le seuil épais réceptacle d’usages, lien à la rue >

Localisation : Cabriès (13) Programme : Construction neuve de 6 logements locatifs En cours Surface plancher : 530 m² Budget : 920 000 €HT Maître d’ouvrage : SCI Aillaud Architecte mandataire : Carole Lenoble


Du village au pavillon, Habiter le péri-urbain Logements en bande, Cabries (13) Programme/contexte Cabriès est une commune de la métropole Aix-Marseille, un vieux noyaux médiéval perché sur un rocher, entouré de plaines agricoles dans lesquelles se sont construites de grandes villas néo-provençales isolées au milieu de leur parcelle et lotissements plus modestes. En plus des problèmes généralement rencontrés par les territoires marqués par l’étalement pavillonnaire, les jeunes de la commune avec de plus petits revenus que leurs parents n’arrivent pas à se loger à proximité de leur famille étant donné les prix inabordables de la commune. Les six logements locatifs à Cabriès, sur une parcelle entre le vieux village et la zone pavillonnaire en contre-bas, entendent répondre à ce besoin. Projet De la route à la rue... Situé au pied du village perché, le projet se positionne en alternative à ce mode d’urbanisation : par la continuité avec l’existant qu’il établit par la densité proposée (6 logements en duplex sur une parcelle de 1200 m²) et par l’attention portée à la relation entre le logement et la route menant au village : le seuil. En effet, chaque logement dispose d’un espace de transition, une loggia d’entrée, avec un banc, une étagère une boîte aux lettres et un point d’eau, permettant à chacun de s’approprier le petit bout de terrain devant son logement. Cet espace est aussi le lieu d’accueil des invités, l’endroit d’où on peut entamer la conversation avec son voisin tout en étant chez soi. Les pratiques habitantes ainsi permises et encouragées transformeront peu à peu la route en rue. Le dispositif d’entrée se continue à l’intérieur du logement avec la possibilité d’aménager un grand hall d’entrée avec des rangements ou un petit bureau, une bibliothèque . Cet espace peut aussi être totalement ouvert sur le salon : c’est la «pièce en plus», il est flexible. Sur un des pignons du bâtiment, on trouve les sept cabanes à outils donnant sur un petit bout de jardin partagé. Les patios à l’arrière, eux, sont privatifs et les murs blancs qui les délimitent rappelle l’architecture méditerranéenne. Du plus public sur la rue au plus intime à l’arrière des logements dans les patios. Les matériaux utilisés sont simples : brique monomur enduite à la chaux et brique en terre cuite pour les claustras. L’identité architecturale du projet vient du jeu de masse des volumes et de la réinterprétation des murs en claustrât très présents dans l’architecture vernaculaire de Provence.


Niveau 1

Niveau 1

Niveau 0


Dans l’intimité du patio privatif

L’épaisseur des seuils et les claustras visibles depuis l’autre côté de la route


^Photomontage : vue depuis la coursive du centre de formation v Plan étage d’entrée (étage intermédiaire) : salle commune gîte et centre

VOIE COM

MUNALE

+1,5

N°4 +3

+0 +0

B

A

+0

GÎTE +0

+3,3

poele

EXPLOITANT

+0 -0,60

FORMATION

-3

A

B

Localisation : Ardèche (07) Programme : Extension, réhabilitation d’une grange. Gîte, cente de formation, observatoire abeille noire, locaux agricoles. Surface plancher : 480 m² Budget : 350 000 €HT (partie en auto-construction) Maître d’ouvrage : Miel du Vivarais Architecte mandataire : Carole Lenoble

.


L’abeille noire PC en cours Programme/contexte Dans la commune de Gluiras sur les hauteurs de l’Ardèche vit un apicultueur qui défend l’abeille noire. La demande est de faire un centre de formation à l’apiculture raisonnée; un conservatoire de l’abeille noire ainsi qu’un gîte et des locaux de stockage. Projet Le projet consiste dans un premier temps à aménager le terrain en forte pente par des murs de souténement qui définnissent des terrasses horizontales et entre lesquels se glissent les escaliers. Ces murs réorganisent la géométrie du site. Ils deviennet habités en partie basse, pour recevoir une galerie qui permet de travailler protégé de la pluie et aux visiteurs de voir le fonctionnement de l’exploitation. La grange existante est réamangée pour en faire la partie commune du gîte. La surrélévation pour les chambres permet de rejoindre la toiture existante du logment du propriétaire. Le centre est construit sur une cave existante. les matériaux employés sont choisis pour leur faible impact environnemental. La pierre séche du site pour les murs et du douglas pour toutes les extensions : noirci à l’extérieur, clair à l’intérieur. L’existant est rénové avec des enduits chaux-chanvre. < surrélévations en bois crées centre gîte

logement du propriétaire < bâtiments existants en pierre

< murs de souténements et «murs habités»en pierre, existants et créés

locaux agricoles


Logement propriétaire (existant)

Voisin

Gite Jour à 1m 90 , bois Toiture tuile canal omega 10

+7,16 +6,55

+5,31

+5,31

Bardage pin Douglas non traité

+4,09

Arase béton

+3,38

+2,85

Auvent en bardage de pin Douglas ajouré Mur en pierre existant ref +0

limite de propriété

- 0,95

0 1

- 2,72

^ façade nord (non actualisée)

Plan haut : chambres gites > Plan bas : locaux agricoles >

5

Façade nord Section 000 I Monsieur Vincent CANOVA Gîte et centre de depuis le jardin sur lesformation «murs àhabités» contenant les locauxGîte agricoles Parcelles 1074-183 GLUIRAS 07190 Roubuol, Lieu-dit vdevue l'apiculture

N 0 1

5


VOIE COM

MUNALE

+1,5

N°4 +3

A +0 +0

B

GÎTE

+3

EXPLOITANT

+0

-0,60

VIDE SUR FORMATION +0

-3

A

B

+1,5

+3

+0

A

+0

B

CAVE / STOCKAGE -3

+3,3

GALERIE

-3

MIELLERIE -3

A

B


309

charpente ciseau sur-toiture bois liteaux bac acier isolation 200 mm laine de bois entre chevrons pare-vapeur contre-isolation en béton de chanvre 80 mm( finition) panneau OSB 18 mm (contreventement)

Attention : agrave le non-respect des 10 m !

débord toiture + cheneau (zinc)

30 bardage vertical avec couvre-joint 20 +20 mm liteaux 30 mm pare-pluie

isolation 200 mm laine de bois entre montants pare-vapeur contre-isolation en béton de chanvre 80 mm( finition)

230

40

382

549

panneau OSB 18 mm (contreventement)

remblai

chemin

limite de propriété

30


^ grange existante (futur gîte) < vue depuis le niveau d’entrée

800

30

432

198

<< photomontage : essai de matérialité de la façade du centre de formation < coupe sur centre de formation avec cheneau encastré

490

111

30

20

97

40

120

922

387

112

548

240

341

350

101

25

738

moc.kcolb-dac


e

rout

^^ Perspective depuis le jardin au sud : façade creusée ^ plan niveau haut < plan niveau bas v études de volumes et de façades > perspectice côté route au nord : fermée

Localisation : Villeneuve-lez-Avignon Programme : Maison individuelle PC 2011 Surface plancher : 240 M² / Budget : 430 000 € HT. Maître d’ouvrage : Privé Architecte mandataire : Carole Lenoble


Maison à Villeneuve-lez-Avignon Marquer la limite Programme/contexte Le site fait face au palais des papes de l’autre coté du Rhône. On y accède côté nord par la route. Un mur de souténement longe le terrain. La demande est une maison de 4 chambres et une partie indépendante pour des consultations paramédicales. Projet Le projet s’installe sur la limite nord du terrain afin de dégager le plus grand jardin possible (parcelle exigue) et de protéger de la route. Il surplombre le mur en pierre existant. Le volume de la maison est travailler pour s’adapter aux différentes contraintes de hauteur et de circulation. Au nord, il s’inflechit pour dégager l’entrée. Les deux façades sont traitées de manière très différenciées : au nord, plutôt fermée sur la route ; au sud, un travail sur l’épaisseur permet de se protéger de la lumière.


Perspective du projet : l’aspect industriel de l’existant est conservé, y compris les traces d’usures. Les interventions nouvelles sont clairement identifiables. V Existant >

Localisation : Marseille (13) Programme : Reconversion de bâtiments industriels en logements et petit équipement (18 logements, 5 ateliers, salle pour association, locaux partagés) En cours Surface plancher : 1740 M2 / Budget : 2 700 000 € HT Maître d’ouvrage : SCI Fabre Bureau d’étude : INGEROP Architecte mandataire : Carole Lenoble


Transformation d’anciens frigos en logements et petit équipement, Marseille Programme/contexte Dans l’ancien quartier industriel du Merlan à Marseille en pleine reconversion, la famille Fabre, propriétaire des lieux, travaille dans l’import/export de fruits entre la France et le Maghreb depuis plus d’un demi-siècle. C’est une entreprise familiale avec 5 salariés. Le dernier étage du moulin est utilisé comme atelier d’artiste par le fils de la famille. Plusieurs fois sollicités par des promoteurs immobiliers pour acheter leur terrain en vue de tout raser et reconstruire, la famille Fabre a refusé et tient à faire une «reconversion douce» des lieux, en transformant le domaine (devenu difficilement accessible pour les camions) en programme mixte de logements locatif, atelier et petit équipement pour le quartier. Leur souhait est de conserver au maximum le patrimoine bâti existant ainsi que leur logement sur place et une partie de leur activité. Le site est composé de bâtiments hétéroclites : deux moulins en pierre du Rove de la fin du XIXème siècle, un grand auvent métallique les reliant, un hangar avec une charpente métallique sur la rue des Géranium datant des années 70, la maison des propriétaires et différentes annexes. Il est construit dans sa quasi-totalité et sur toutes ses limites. Il est bordé au nord par une zone non-aedificaendi le long du canal de Marseille. Projet Le projet essaie de conserver le maximum d’édifices présents sur le site, nobles et moins nobles, pour rappeler les différentes périodes industrielles du lieu, tout en permettant une reconversion avec des typologies mixtes. Ainsi les deux moulins en pierre sont conservés et «lotis» en plateaux à aménager en bureaux, logements, ou ateliers d’un côté et duplex de l’autre ; le hangar métallique sur la rue est surélevé pour faire des maisons de ville avec jardin d’hiver sur le toit ; la maison de maître et les annexes sont conservées pour faire des locaux partagés. Coté canal, est construite une petite barrette de logements en RDC pour, à la fois faire vivre la zone non aedificandi du canal en habitant sa limite et laisser passer la vue vers l’espace arboré. Une cuisine partagée et un local associatif donnent également sur cette zone. La partie la plus large du hangar métallique est utilisée en partie basse comme parking. Chaque intervention nouvelle sur l’existant est clairement identifiable. L’aspect «industriel brut» et l’usure du lieu ne sont pas «réparés», laissant le temps faire son travail. Les espaces extérieurs sont aménagés a minima (quelques marches d’escalier quand nécessaire et quelques plaques de béton supprimées) afin de laisser, à la fois, un tiers-paysage non contrôlé et une appropriation habitante se développer.


Existant

Projet


Photos de l’existant


sonnel Rue Pey

Centre ancien quartier Mazarin

nouvelle entrée chapelle

iier

rue Sal

i René

o bd du R accès DRAC

^ Photo aérienne du bâtiment existant en limite du centre ancien < Vue de l’ancienne (et future) entrée de la chapelle dans l’axe de la rue Peysonnel Musée d’Histoire Naturelle (future DRAC) vue depuis le boulevard du Roi René- Fin XIXe V

Localisation : Aix-en-Provence Maître d’ouvrage : DRAC PACA Programme : Mise aux normes incendie et PMR et transformation de l’ancienne chapelle Diagnostic et étude de faisabilité 2016 Surface plancher : 250 m2 pour la chapelle, 800 m2 pour la DRAC / Estimation : 296 000 € HT Architecte mandataire : Carole Lenoble / Bureau d’étude : SP2I.


Rénovation d’une ancienne chapelle dans les locaux de la DRAC, Aix-en-Provence Programme/contexte La DRAC PACA se situe sur le boulevard du Roi René, périphérique entourant le centre ancien d’Aix-en-Provence sur les anciens remparts. Les bâtiments sont de différentes époques : ancien hôpital XVIIe, ancien musée d’Histoire Naturelle XIXe et ancienne chapelle XIIIe dont l’entrée se trouvait rue Sallier, dans l’axe de la rue Peysonnel, tournée vers le centre historique (quartier Mazarin). A l’intérieur du bâtiment, des aménagements aussi datent de différentes époques (années 60 et 80) avec peu de prise en compte de la valeur patrimoniale du lieu : aménagement de bureaux standards, faux- plafonds, planchers béton coupant ses volumes, etc. De plus, de nombreux espaces sont sous utilisés et l’édifice n’est pas aux normes d’accessibilité ni incendie. Il est demandé un diagnostic sur ces différents points ainsi qu’un réaménagement total de la partie est dans le volume de l’ancienne chapelle aujourd’hui totalement fractionné. L’objectif est de créer un lieu polyvalent pouvant servir aussi bien au fonctionnement interne de la DRAC qu’à des événements plutôt tournées vers l’extérieur : salle de réunion, salle de repas occasionnelle, salle des commissions, salle de formation, salle de conférence, salle d’exposition et devant contenir un vestiaire, un point d’eau et des rangements. Projet Le projet dans l’aile est consiste en une démolition totale des cloisons et planchers existants -aménagements datant des années 80 - pour retrouver le volume de l’ancienne chapelle. Pour répondre au programme, l’espace est divisé en deux sous-espaces de taille différentes séparés par un meuble-cloison. L’entrée de l’anceinne chapelle rue Sallier est réouverte pour créer un accès du public indépendant. Les murs sont laissés bruts après démolition (juste stabilisés), ce qui permet de voir les traces des différentes époques comme un objet archéologique (à l’heure actuelle nous ne savons pas ce que nous allons trouver exactement sous les doublages) : murs et piliers de ancienne chapelle XIIIe, extension XIXe, traces des planchers béton XXe. Une structure interne en bois vient se glisser dans le volume et sert d’attache aux panneaux d’affichage (partie basse) et aux différents éléments techniques du plafond : éclairage, ventilation, gaines, videoprojecteur. Cette structure nouvelle et clairement identifiable permet également de redonner une régularité, un rythme et un ordonnancement à l’espace : soubassement, partie noble / plafond épais.


rue Saliier

ancien hôpital

bd du Roi René

Entrée pricipale DRAC bd du Roi René

périmètre de projet ancienne chapelle


Coupe existant et démolitions >

rue Saliier

bd du Roi René

< Périmètre de mise aux normes et diagnostic : plan existant et démolitions

nouvelle entrée salle rue Sallier > public

accès DRAC > personnel ré-ouverture de l’ancienne entrée chapelle > nouvelle public salle rue Sallier < Coupe projet Plan projet >

rue Saliier

Coupe projet >

bd du Roi René

< Scénarios d’occupation


^ Carte du site dans son territoire communal : entre voie douce, village, quartiers pavillonaires v Entrée actuelle du bâtiment principal

v Photo d’époque du bâtiment tourné vers la voie ferrée

Localisation : Saint-Andiol (13) Programme : Reconversion d’un site agro-industriel en nouveau quartier (logements, équipement communal, activité, espace public) Surface site : 1,5 ha Surface plancher : Commanditaire : CAUE + Mairie de Saint-Andiol + Propriétaire du terrain Architecte mandataire : Carole Lenoble


La Muscadelle Reconversion d’un site agro-industriel à Saint-Andiol, 13 Étude d’opportunité pour le CAUE

Programme/contexte Cette étude d’opportunité est menée dans le cadre de la possible reconversion du site de la Muscadelle à Saint-Andiol, à la demande de la mairie, appuyée par l’actuel propriétaire du terrain. Depuis les années 50, le site de la Muscadelle servait à stocker et conditionner les fruits et légumes avant leur expédition par la voie ferrée. Toute une partie était aussi prévue pour l’accueil des saisonniers : dortoir hommes, femmes, réfectoire, bibliothèque... De nombreux habitants des environs y ont donc travaillé de manière occasionnelle : la Muscadelle, en plus de son intérêt patrimonial bâti a aussi une valeur dans la mémoire collective. Aujourd’hui, le site, en grande partie désaffecté, représente un fort enjeu de développement pour la commune car il est à la croisée de plusieurs axes forts et projets d’aménagements. Par sa situation géographique charnière (entre village, quartier pavillonnaire, équipements publics et future voie douce sur l’ancien chemin de fer) et par la qualité architecturale de certains de ses bâtiments, ce site représente un fort potentiel pour le développement d’un futur quartier : un éco-quartier frugal ? Il s’est agit dans un premier temps de faire un état des lieux sommaire des bâtiments existants et de leur potentiel. Puis de tester deux scénarios d’implantation en terme de connexion, d’espace public, de densité et de réutilisation des bâtiments : logements, équipement communal, activité ... L’état des lieux a montré que certains bâtiments présentaient un intérêt certain à être conservés pour la qualité architecturale des façades, le volume intérieur, ou tout simplement parce qu’ils sont déjà-là et peuvent être facielment transformés.


Etat des lieux : verrous, contraintes et questions soulevĂŠes

Ensemble des bâtiments existants sur le site


Stratégie : connexions avec les éléments environnants

Plusieurs scénarios d’occupation de la salle (équipement communal)


Quartier : scénario 1 Le scénario 1 « les ruelles » envisage la création d’un grand parvis devant la salle et de percées (rues et jardins) reliant aussi bien physiquement que visuellement la route départementale (et donc le Parc, les gens venant du village) à la voie douce sur l’ancien chemin de fer. Le long des rues/ percées sont construites des maison individuelles en bande avec jardinet privatif et garage privé, s’inspirant de la typologie de la maison de ville avec extérieur présente dans le centre du village. Une percée plus importante, le long du bâtiment d’entrée, permet d’ouvrir le parvis sur la voie douce.

Phase 1 >>

Phase 2

Schéma radical ^

>>

Phase 3

>>

Phase 3

Quartier : scénario 2 Le scénario 2 « les placettes » envisage la création d’une imbrication d’espaces non construits de différentes natures : placettes à caractère plutôt urbain côté route départementale (dont une devant la salle) ; jardins publics côté voie douce et jardins à caractère plutôt résidentiels au centre des ilots et permettant la desserte des logements. Là aussi, le bâtiment d’entrée, la salle et et l’ancien dortoir sont réhabilités en premier. Les bâtiments reçoivent des activités en rdc et en étage des logements en petits collectifs ou intermédaires avec entrées individuelles sur 1 ou 2 étages) qui s’organisent en îlot autour de jardins collectifs. Le parking est mutualisé.

Phase 1 >>

Phase 2

Schéma radical ^


Projection des volumes capables : anciens et nouveaux bâtiments

Projection des volumes capables : anciens et nouveaux bâtiments


Localisation : Pino, (2B) Programme : Construction neuve d’une maison de vacances Livraison juin 2014 SHON : 75 M² Budget : 215 000 € Maître d’ouvrage : Famille Giudicelli Architecte mandataire : Carole Lenoble


Le socle et les deux volumes habitables

Blanche Maison de vacances à PIno, Cap corse Esquisse - chantier

Programme/contexte Dans le village de Pino dans le Cap corse, le terrain s’étage sur des restanques en pierre descendant jusqu’à la mer. Le programme est une petite maison de vacance avec un espace intérieur minimal, équivalent aux espaces extérieurs où se déroule la majorité de la vie des vacances. Projet Inflexion ...Habiter la restanque La partie habitable est répartie dans deux petits volumes s’articulant de part et d’autre d’un patio, véritable pièce à ciel ouvert, offrant un cadrage sur le maquis puis la mer. Les deux volumes et le patio sont réunis par un socle commun en béton qui est sculpté pour d’adapter à la pente, établir le plus de liens ente intérieur et extérieur et être le support des différents usages (sol intérieur, estrade, banquette, patio, cuisines intérieure et extérieure...). La maison s’articule ainsi sur deux demi-niveaux, chacun correspondant à un niveau de restanque. Les directions reprennent les directions des murs de pierre existants, s’infléchissant pour établir des continuités. Les matériaux utilisés sont ceux des maisons traditionnelles du village : murs blanchis à la chaux, menuiseries en chêne, sol en ciment gris, toiture en lauze.


Le village de Pino

Plan montrant l’inflexion des volumes pour suivre les murs de restanque exsitants

Coupe montrant le volume de la maison sur les restanques


< Patio cadrant sur la mer V Passage confidentiel à l’arrière entre la maison et le mur de restanque

V A l’intérieur, le socle qui suit les restanques devient cuisine, banquette, cheminée...


Localisation : Marseille (13) Programme : Réhabilitation d’un appartement Livraison : 2012 SHON : 120 m² Budget : 120 000 € HT Maître d’ouvrage : Famille Pardoux Architecte mandataire : Carole Lenoble Architecte associé : Mathieu Normand


Existant

Projet

Magic wall Rénovation d’un appartement, Marseille Esquisse - chantier

Programme/contexte L’appartement est situé sur le vieux port à Marseille. À l’origine, c’est un appartement familial où seul un petit salon et une chambre profitent de la très belle vue du port. Le mur périphérique intérieur du logement est très irrégulier. Projet Quand le mur devient rangement... Tous les espaces servants du logement (cuisine, buanderie, dressing, salle de bain, bibliothèque...) sont réunis en un unique meuble, qui redessine toute la périphérie intérieure de l’appartement. Le seuil d’entrée est aussi ménagé par cette épaisseur. Le mur devient ainsi le support vivant des différents usages du logement, libérant l’espace central de ses cloisons, meubles et gaines. Celui-ci devient flexible et peut tout entier se tourner vers la vue.

Façade intérieure dépliée


Le volume rajouté dans le coeur d’îlot végétal

Localisation : Marseille (13) Programme : Extension et rénovation d’un appartement en coeur d’îlot Livraison : 2012 SHON : 130 M² (80+50) Budget : 170 000 € Maître d’ouvrage : Famille Ricord Architecte mandataire : Carole Lenoble


La vie en coupe Création d’un appartement, Marseille Esquisse - chantier

Programme/contexte Les jardins en coeur d’îlot sont typiques des quartiers centraux à Marseille. Le projet se situe dans une dent creuse au fond de l’un deux. L’existant est constitué de bribes d’espaces de toutes sortes (loge de gardien, cave, garage, débarras, courette, chambre à l’étage) en très mauvais état et réparties dans les différents niveaux et corps de bâtiments de cet immeuble. Au départ, la taille du logement souhaité est inconnue en raison de cet existant très complexe. Projet Contorsion ... Le projet consiste à réunir ces parties éparses en construisant une verrière ouverte sur le jardin qui se déplie sur plusieurs demi-niveaux et devient l’espace central de la nouvelle habitation. Le volume en triple hauteur se contorsionne pour venir se loger dans l’ancienne courette, se plie pour se glisser sous le bâtiment à l’emplacement de l’ancien garage, s’étire pour donner accès à la chambre à l’étage, etc.


Cour existant à l’emplacement de la future extension

Démolitions

Chantier


^ Plan niveau intermédiaire : l’extension rassemble les différentes pièces situées dans des bâtiments différents

< Vue depuis la mezzanine


Plan montrant la «masse creusée» (espaces servants)

Localisation : Orio, Sainte Lucie de Tallano , Corse du sud (2A) Programme : Maison de vacances Livraison : 2008 SHON : 125 M² Budget : 190 000 € Maître d’ouvrage : Famille Giovannangeli Architecte mandataire : Carole Lenoble Architecte associé : Mathieu Normand

Coupe montrant l’inscription dans la pente


Orio Maison de vacances à Sainte Lucie de Tallano, Corse du Sud Esquisse - chantier

Programme/contexte Le terrain est un bout de maquis à flanc de colline, dans le hameau de Orio, à Sainte Lucie de Tallano, en Corse du Sud. Orio, en langue corse, signifie «rocher habité». Ce hameau s’appelle ainsi en raison de la présence d’un rocher troglodyte en contre-bas de la route. Projet Creusée dans la roche... Le «rocher habité» est devenu le thème de cette maison. Accrochée à la pente, faisant corps avec le tuf, cette maison ré-interprète l’aspect massif des maisons anciennes de granit corses. Dans 80 cm épaississeur, le mur devient rangement, cuisine, escalier, cheminée, banc sur lequel s’asseoir devant la fenêtre... Des blocs sont excavés de cette masse devenant de grandes baies, fenêtres ou loggias desquelles on peut contempler le paysage.


Le volume rappellent l’architecture massive de granit et de la rÊgion

V


V V

La vue traverse la maison de la restanque arrière à la vallée

La fenêtre creusée forme un banc pour s’asseoir


LIGNE DE CRÊTE

Implantation par rapport aux courbes de niveau VUE CADRÉE

Niveau d’entrée sur la crête

VUE PANORAMIQUE

Niveau inférieur des chambres « troglodyte » VUE CADRÉE

VUE PANORAMIQUE

MUR ÉPAIS HABITÉ SEUIL D’ENTRÉE

LIMITE DE PROPRIÉTÉ

Coupe montrant l’implantation sur la crête

ROUTE CAVE

Coupe AA

Localisation : Granace, Corse du Programme : Maison de vacance Livraison : 2016 SHON : 155 M² Budget : 280 000 € Maître d’ouvrage : Carine et Alain Architecte mandataire : Carole Le


sud (2A) es

n Damasio enoble

Sur la crête, Granace, Corse du Sud Esquisse - chantier

Programme/contexte La particularité du site est d’être situé sur une crête, offrant des deux cotés des vues exceptionnelles : au nord, le sommet de l’Incudine, au sud, la vallée du Fiumiccicoli. La pente étant très forte, les terrasses constructibles après terrassement sont très étroites. Projet Cette maison suit d’une dizaine d’année la précédente et se situe à seulement quelques kilomètres. Cela a été l’occasion d’approfondir et de proposer des variantes sur les thèmes de la masse, du «mur habité» et de l’habitat dans la pente. Le volume du séjour se situe sur une bande étroite sur la crête et est donc traversant. Côté nord - où se situe aussi la route - le mur est «épais», cadre sur l’Incudine et ménage des seuils habités entre intérieur et extérieur : bureau, entrée, placard, bibliothèque, plan de travail, etc. Côté sud, l’espace s’ouvre complètement sur une terrasse donnant sur la vallée et le maquis. Les chambres au niveau inférieur sont semi-enterrées et joue du registre de la masse également. Ces chambres «troglodithes» s’ouvre sur le sous-bois du maquis.


Plan de l’étage inférieur des chambres ROUTE LIGNE DE CRÊTE

PATIO

RASSE TERRASSE TER

Plan de l’étage d’entrée sur la crête

Coupe BB sur le «mur habité», cadrages


< ^ Ouverture panoramique et terrasse au sud

Chambres au niveau infĂŠrieur donnant dans le sous-bois v

V


LIGNE DE CRĂŠTE

^ Plan masse

V

< v Ouverture panoramique et terrasse au sud


d

^ Façade nord sur la ligne de crête : cadrages

«Mur habité « et cadrage au nord >


Niveau de la rue : les bâtiments forment les deux enceintes des cours de récréation

Coupe : les cours sont décalées d’un demi-niveau

Localisation : Marseille [13] Programme : Écoles élémentaire et maternelle, restaurant scolaire, vestiaires et terrains sportifs Collaboratrice Concours 2012 SHON : 2500 M² Budget: 8,7 M€ HT Maître d’ouvrage : SOLEAM pour la Ville de Marseille BET : BETEM PACA SAS et BET CP ingénierie Architecte Mandataire : Atelier Ponzetto


Perspective des entrées depuis la rue

Écoles de la Busserine Co-traitance Atelier Pierre Ponzetto (Ponzetto mandataire) Concours

Habiter la limite... Le site des futures écoles se situe au cœur du quartier de la Busserine, sur un terrain composé de deux plateaux. Déclinaison des plans d’école se développant autour d’une cour centrale, un corps périphérique unifie ce programme décomposé en plusieurs bâtiments et constitue la limite des cours de récréation. Y sont greffées des petites constructions correspondant aux programmes singuliers de l’école : la maison du dessin, la bibliothèque, la salle de sport, le réfectoire... Comme autant d’objets reconnaissables servant de repères aux enfants. La limite extérieure est largement percée par endroit pour offrir des porosités avec le contexte (stade, rue...).

Perspective dans les cours de récréation : certains programmes sont des volumes rajoutés à l’enceinte et servant de repère dans les cours.


V

V

Perspective depuis la cour centrale

Perspective depuis une des salles d’activité

Plans d’occupation selon les heures et les activités : tantôt lié au marché aux puces, tantôt tournée vers la cour intérieure . L’épaisseur de l’anneau contient les services et fait filtre. >

Localisation : à Montreuil (93) Programme : Bâtiment flexible pouvant accueillir diverses activités: théâtre, danse, sport, bricolages Concours 2007- 2ème prix SHON : 2500 m² Maître d’ouvrage : Cim Béton Architecte mandataire : Carole Lenoble - Simona Dirvariu architecte associée


La bête endormie Maison des initiatives, porte de Montreuil, Paris Concours CIM BETON 2007, 2e prix

Occupation pendulaire « Le bâtiment tel une bête souterraine, jaillit de terre au milieu du marché aux puces, mais reste discret et silencieux. Son hostilité apparente est finalement vite apprivoisée et parasitée par le marché et la vie grouillante qu’il porte. C’est une sorte d’enclave au premier abord, un objet atterri là, qui suscite par sa présence, la curiosité, puis l’attirance et le sentiment de protection. Malgré sa carapace de béton, il émet de la lumière et vient participer à l’ambiance nocturne du marché et de la ville. Malgré sa dimension imposante en plan, il n’émerge guère de la hauteur des stands du marché qui peuvent même venir s’y agglutiner et se fixer tout autour. Puis, on s’aperçoit, au détour d’une allée du marché, que sa lourde carapace est trouée par endroit de baies plus larges, offrant des vues sur son intérieur insoupçonné. Le chineur du dimanche est invité à y pénétrer et à se retirer pour quelques instant de l’agitation ambiante dans ce havre de tranquillité, sur cette île où une autre vie se déroule, comme une parenthèse …» (extrait du texte rendu au concours) Le programme de la Maison des Initiatives a été interprété de manière à réunir les éléments du programme fixes, dans l’épaisseur du mur périphérique, tandis que l’espace devant celui-ci devenait modulable par des grandes cloisons coulissantes. Les jours de marché, les activités se passent à l’intérieur de l’enceinte, les jours sans marché, les activités sortent sur la place pour prendre possession de l’espace public.


Le Bureau de l’Envers (Urbain), co-fondé avec Marie Lafond, est un collectif né de l’envie de deux architectes de prendre la parole et d’agir sur la transformation du territoire - la métropole marseillaise - en se situant en amont de la commande architecturale : être des architectes actifs de la ville, être force de proposition. Re-questionnant le rôle de l’architecte dans la société, le collectif s’attache à trouver de nouveaux processus de projet afin de rendre les territoires existants à ses acteurs et à ses usagers, et questionnant la notion de patrimoine vivant et immatériel.

Pourquoi ce nom, le Bureau de l’Envers ? C’est en particulier à l’envers des villes, un peu comme l’« envers du décor » que le collectif s’intéresse. L’ «envers des villes», c’est-à-dire les interstices de la ville, comme espaces en négatif de la ville pensée, traduction dans l’espace du vide institutionnel ou au contraire du trop-plein d’intention... Le territoire marseillais, où le collectif est né, illustre avec brio cette ville faite de grandes entités collées, alternant quartiers privés, zones commerciales, emprises industrielles...dans un enchevêtrement de réseaux ferrés, autoroutiers. L’Habitant ne semble plus y avoir sa place. Pourtant c’est peut-être dans les interstices de cette ville là, dans l’entre-deux produit par l’urbanisation brutale, friches, délaissés, non lieux, dans l’envers de la ville pensée, que réside le potentiel de la ville de demain: une ville poreuse, une ville-nature, soutenable et solidaire. Lors de ses explorations du territoire, entre-autre, le collectif est allé à la rencontre des usagers de ces interstices urbains, de ces délaissés, en particulier les roms, car ce sont eux, les premiers habitants de l’ «envers de la ville». Nous avons travaillé avec eux durant plusieurs mois autour des questions du droit à la ville, du droit à la dignité contre le droit de propriété, de la migration forcée en opposition au nomadisme, cherchant à défaire les idées reçues. Nous avons construit avec eux une petite salle de classe dans une bastide qu’ils occupaient illégalement. Les projets du collectif se superposent, croisant échelle métropolitaine et micro-projets : un réseau de refuges le long du GR13, des micro-programmes couplés à de l’Habitat dans les gares désinvesties, des espaces publics et des équipements sous l’autoroute ...


Association le Bureau de l’Envers (Urbain)

(Habiter l’Envers de la métropole ) Avec Marie Lafon et Stéphane Herpin • • • •

Le long du GR13 La maison du canal Belsunce : des délaissés en centre ancien Kher : micro-architecture d’échange dans un squat de Rom


Photos le long du GR 2013 ©

Plan du sentier de grande randonnée métropolitain ( GR 2013 © ) avec proposition de refuges


Le long du GR 2013 © 20 jours 20 refuges 20 manières d’habiter 20 histoires métropolitaines Marcher, Regarder, Habiter, Comprendre, Révéler

Le GR 2013 ©, sentier de grande randonnée métropolitain, à l’initiative d’architectes, d’artistes marcheurs et d’un éditeur, a été une des créations majeures de Marseille Capitale de la Culture 2013. Traversant tout le territoire métropolitain, en majorité péri-urbain, il donne à voir, entre autre, l’ambiguïté de la limite ville/campagne et la spécificité de chaque territoire et permet de comprendre de nombreux délaissés urbains auxquels le Bureau de l’Envers s’intéresse particulièrement.. Aujourd’hui, le tracé demeure et est emprunté par des randonneurs et des curieux. Mais, à l’époque de la construction de la métropole marseillaise qui fait débat, ce sentier ne pourrait-il pas devenir plus que cela ? Être le vecteur d’une connaissance et d’une réflexion sur le territoire ? Un outil à la disposition des habitants mais aussi des élus et des professionnels de la ville et du territoire ? C’est pour cette raison qu’est en train de ce créer le Bureau des Guides, outil complémentaire au tracé du GR, soutenu par le CAUE. Le Bureau de l’Envers et d’autres collectifs travaillent sur des interventions le long du GR 2013 © qui, au delà de leur aspect fonctionnel, révéleraient, parleraient du territoire sur lesquelles sont implantées, apporteraient une connaissance supplémentaire. Il peut s’agir de belvédères d’un genre nouveau ou de refuges, qui proposeraient sur les 20 étapes du GR, 20 manière d’habiter la métropole. Le paysage regardé devient un territoire compris. Le territoire devient patrimoine commun.


Proposition d’aménagement : révéler la longueur de la parcelle due à la présence du canal, donner à voir le paysage, permettre différents usages


La Maison du canal 1er refuge le long du GR 2013 © Le premier site que nous proposons le long du GR est la Maison du canal. La Maison du canal nous a paru le site idéal pour parler du territoire nord-marseillais où elle s’implante, et ce, pour plusieurs raisons : - Par sa situation de belvédère au-dessus du littoral artificiel du Port autonome et de l’autoroute, 2 figures marquante de l’urbanisation de cette partie du territoire ; - Par son histoire liée au canal de Marseille : la branche du canal qui se situe dans son sous-sol engendre une servitude de passage sur la surface du terrain et au rez-de-chaussée de la maison - Par sa situation à l’interface de différents type d’urbanisation : pavillons des années 50, gated communities, grand ensemble, centre commercial; - Parce que elle est inhabitée; - Et par sa présence sur le tracé du GR bien sûr. La forme étroite de la parcelle bordée de deux murs, occupée sur toute la largeur par une maison, évoque une limite. Pourtant cette limite là, par opposition à la limite des gated communities construites à quelques pas, a vocation à être poreuse et Habitée dans son épaisseur, à devenir une rotule entre les différents milieux alentours.



Belsunce tropical Des délaissés en centre ancien

Collage de photo in situ et organisation d’une ballade urbaine

Imaginaire et espace public Belsunce est un quartier d’urbanisme baroque dans le centre de Marseille, entre la gare Saint-Charles et le Vieux-port. On l’appelle le «quartier sas» car c’est là qu’habitent dans un premier temps les nouveaux immigrés avant de rejoindre d’autres quartiers ... ou de rester dans des meublés. Il y a en particulier une forte population de chibanis dont certains sont là depuis cinquante ans. Les différentes opérations de rénovation/réhabilitation du centre ville des dernières années ont soigneusement évité ce quartier. On y trouve donc, paradoxalement, un grand nombre d’espaces délaissés dans le sens qu’ils ne sont pas ou peu entretenus par la ville ou fortement dégradés, et dans le même temps une forte pratique de l’espace public. Dans un premier temps, nous avons travaillé sur les espaces délaissés sur l’ensemble du quartier : avant de faire des propositions, changer le regard sur ces lieux. Une série de photo-montages superposent des vues actuelles du quartier avec des photos d’ailleurs. Provoquer l’imaginaire, faire parler, dire que nous avons tous un «ailleurs» dans la tête. Et si ici c’était chez vous ? Et si ici c’était ailleurs, ça serait où ? Cette série de photomontage a été affiché lors de l’événement «Louise Michel» (collectif ETC) dans le quartier aux endroits des prises de vue et une déambulation suivie d’un atelier ont été organisées.


Les étapes du projet V

Échange asso/ Roms Élaboration du programme

V

Glanage 1 camion , 2 personnes dans Marseille pendant 3 jours

Stockage sur site sur le lieu de construction de la micro-architecture

Projet Réflexion, échange, production Élaboration en fonction des matériaux récupérés

Chantier participatif Et pluridisciplinaire Café et gâteaux offerts par les habitants

Relais aux Associations RESF, MSF, Fondation Abbé Pierre...

Situation du terrain entre canal de Marseille et voie ferrée V

canal de Mar

seille

jardins ouvriers du Castellas

2

maison de retraite

3

1 centre sportif halte Saint-Joseph

4 Localisation : Marseille (13) Programme : aménagement d’un lieu d’échange avec les association et pour le soutien scolaire Maître d’ouvrage /collaboration: Centre sportif, Fondation Abbé Pierre, ADDAP 13 Budget : 200 E HT

voie

ferr

ée

< Micro-projets d’échange et de rencontre : 1. dans la bastide > rom et assos 2. vers les jardins ouvriers > roms et jardiniers 3. vers la maison de retraite et le centre sportif > personnes âgées, rom et jeunes 4. vers la halte ferroviaire > roms et usagers du train


Kher Micro-architecture dans un squat rom, Marseille, 2013 Kher en langue romani veut dire maison ... Comment mettre en relation besoins des non-logés et territoires délaissés ? Comment penser à un mode d’Habitat dénormé ? Comment faire une ville pour tous, qui peut accueillir les modes de vie de chacun ? Sollicités par le centre social et sportif de Fontainieu, puis en contact avec le Réseau d’Éducation Sans Frontière, la Fondation Abbé Pierre et l’ADDAP 13, nous avons commencé à travailler sur la Bastide attenante à celui-ci, d’abord squattée (en voie de légalisation) depuis par une communauté rom. Au-delà des problèmes sanitaires urgents auxquels nous ne pouvions apporter de réponses, l’enjeu à moyen et long terme était de faire accepter la présence des roms dans le quartier, de changer le regard porté sur eux. L’architecture peut-elle agir pour apaiser ces relations ? Comment l’occupation d’un espace squatté par une population peut être une mise en valeur du patrimoine existant ? Comment faire une architecture du lien et de l’échange ? Une architecture qui permettent la rencontre apaisée notamment entre les roms et les autres habitants du quartier ? La stratégie générale consiste à intervenir en plusieurs temps, chaque micro-architecture, servant de projet test et déclencheur pour les suivantes. Elles peuvent avoir lieu en plusieurs points du site : > Sur la limite, les seuils, comme lieu d’échanges et de rencontres entre les roms et les autres Habitants ; > À l’intérieur de l’enceinte de la Bastide, comme lieu de travail avec les associations et comme manière d’embellir un lieu squatté ; La réalisation de cette micro-architecture, par l’usage de l’objet fini ainsi que par le moment du chantier lui-même, a été l’occasion de créer du lien : un lieu et un moment d’échange et de convivialité. Que l’objet soit pérenne ou pas, il faut qu’il soit le déclencheur de nouveaux projets, car, par l’enthousiasme que nous avons pu observer chez les enfants aussi bien que chez certains adultes, une envie est née, et c’est déjà beaucoup. De notre côté, ce moment de chantier a été l’occasion de mieux connaître la communauté « en faisant avec», ce qui crée des liens différents qu’« en faisant pour ». Cela a aussi été l’occasion de montrer qu’il était possible de faire une architecture noble et digne, à partir de matériaux de réemploi, et que là aussi, tout était une question de regard porté sur les choses (à partir de quel moment l’objet devient-il obsolète ?)


Construction à partir de matériaux de réemploi : les anciennes portes sont assemblées dans leur épaisseur pour donner de la stabilité au mur. Les espacements réguliers permettent de d’ordonnancer ces matériaux hétérogènes

HABITATION

ESPACE CONDAMNE

HABITATION < La micro-architecture articule les circulations et propose différents usages.


Acte I : chantier participatif pour l’aménagement de la salle commune > Suggérer de «nouveaux» usages : travailler, jouer, faire du théâtre, se réunir, manger ensemble ... > Offrir un lieu d’échange entre les associations et la communauté: espace neutre, salle pour consultation médicale, salle pour soutien scolaire, salle pour diverses réunions. > Offrir Un espace de rencontre avec les habitants du quartier pour créer du vivre ensemble..… > Embellir, rendre digne par l’utilisation noble des matériaux de réemploi; > Ré-humaniser le lieu par l’organisation d’un chantier participatif. Une paroi qui structure l’espace et sépare l’espace de circulation de l’espace de travail/de jeu, une paroi qui laisse passer la lumière, une paroi multi-fonction. Séparer, voir, cadrer, ranger, s’asseoir, se cacher. Matériaux : portes intérieures, portes de placard en mélaminé, tasseaux de bois, 2 coffres en bois, vis.


Carte réalisée d’après un entretien avec une famille rom, montrant les déplacements de cette


e famille depuis un an sur le territoire marseillais. Et ses aspirations en terme d’Habitat. 2013.



École • Diplôme DPLG « La Courneuve le Ville de l’autoroute», Françoise Fromonot et Eva Samuel directrices de Diplôme, en binôme avec Marie-Agnès de Bailliencourt, 2006 • Centre équestre, atelier Peter Zumthor, Accademia di architetterura di Mendrisio, 2001-2002


Plan du statut des sols, friches et projets prévus par la ville

V

Interprétation en maquette et croquis de la ville de l’autoroute. L’autoroute n’est pas linéaire, sa rencontre avec le tissu urbain traversé créé une épaisseur et un relief . >


La ville circulaire de l’A86

La Courneuve, la Ville de l’autoroute Urbanisme prospectif Diplôme à L’École d’Architecture de Paris La Villette - Mention très bien Françoise Fromonot et Eva Samuel directrices de diplôme En binôme avec Marie- Agnès de Bailliencourt

Double constat d’infrastructures de transports issues de logiques à grande échelle, plaquées sur un territoire réquisitionné au nom d’impératifs économiques qui font de La Courneuve une ville extrêmement bien connectée au grand territoire mais qui sur place génèrent vides, désordres, enclaves, nuisances... Comment s’appuyer sur les potentiels des relations que la ville entretient avec ses infrastructures de transport (visibilité et connexion du « grand territoire », paysage tridimensionnel, réserve foncière des terrains en friche...) pour réorganiser et re-dynamiser le territoire traversé ? Diplôme publié dans la revue D’architecture n°162, mars 07 Exposition à la Galerie d’Architecture, Paris, octobre 2007


Plan de la relation complexe entre l’autoroute et le tissu urbain traversé : épaisseur

Perspective du centre nautique : intersection autoroute / canal

V

V Perspective sur la poche de commerces: intersection autoroute / habitations


< Perspective et plan de la nouvelle gare V intersection autoroute / RER V

V Façade déployée sur la ville de l’autoroute

Série de coupes montrant les différentes intervention autour de l’autoroute


^ Plan au niveau du sol bas : la partie excavée dans la dune est l’hippodrome à ciel ouvert, la «tête» qui en ressort est le cirque équestre couvert. Collage de la maquette dans le site, sable et marécages >


Image du site en Camargue comme point de départ de la définition des matériaux et des ambiances > Photo de maquette : intérieur du cirque et rampe de l’hippodrome >

Serpent des marécages Centre hippique, Camargue Projet de 5eme année, atelier de Peter Zumthor, Accademia di Archittetura de Mendrisio

Lieu et atmosphère Ce travail a été mené à partir d’une approche sensorielle du site : ambiance, matériaux, odeurs, vent... qui sont le « corps de l’architecture» (P. Zumthor). Le projet s’est élaboré à partir de ce ressenti du site comme lieu. Ici la Camargue. Un premier travail en image a été réalisé croisant image du site et force évocatrice de chaque matériau. Une structure répétitive de bois et bambou (matériaux du site) forme un serpent qui s’enroule pour se lover dans la dune excavée, puis ressort, resserrant l’entrée. Les deux espaces ainsi formés correspondent aux deux parties du programme : l’hippodrome extérieur et le cirque équestre couvert. La structure du « serpent » contient les espaces» servants » (tribunes, sanitaires, vestiaires, rampes).


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