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Avec des pluies plus intenses, un pergélisol qui se délite et des cartes de dangers en révision, le marché immobilier valaisan entre dans une ère où l’exposition aux aléas devient une part déterminante du prix. 6-8











3-5
Les brèves immobilières valaisannes
6-8
Quand le climat recompose la carte immobilière du Valais
9-11
Domotique: place au retour sur investissement
12-13
Un ouvrage sonde le passé de Verbier
14-15
Fendi se projette dans le résidentiel à Crans-Montana
Retrouvez 8 pages d’annonces immobilières
Ce numéro consacré au canton du Valais est une édition spéciale encartée dans le jounal Le Nouvelliste.
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Editeur: immobilier.ch SA
Directeur de la publication: Claude-Alain Paschoud
Rédacteur en chef: Serge Guertchakoff
Rédactrice en chef adjointe: Julie Müller Pellegrini
Directeur artistique: Pierre Broquet
Tirage: 123'000 exemplaires / 4 fois par an
Envoi emails: 15'000 exemplaires
Publicité: info@immobilier.ch Tél +41 22 307 02 20
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Dans le cadre de la 3e correction du Rhône, les cantons de Vaud et du Valais ont dévoilé les trois projets lauréats du concours lancé pour concevoir de nouvelles passerelles dédiées à la mobilité douce. Les ouvrages d’Illarsaz, de Charbonnière et de la Gryonne permettront de relier les deux rives du Rhône et de favoriser les déplacements durables entre les communes du Chablais vaudois et valaisan. Ces traversées intègrent tous les modes de transports non motorisés (piétons, cyclistes, rollers, cavaliers et tous les usages, du déplacement pendulaire à la promenade de loisirs). Elles relieront les zones urbaines d’Aigle, Ollon, Collombey-Muraz, Monthey et Bex, conformément à la planification de l’Agglo du Chablais. Sélectionnés parmi 57 propositions, les projets «Au cœur de l’Île», «Superleggera» et «Larus» seront soumis à enquête publique au printemps 2026. JMP
JardinSuisse Valais et l’État du Valais lancent l’appel à candidatures pour la cinquième et dernière édition du Prix «Jardins & Espaces publics Valais». Créé pour valoriser les projets d’aménagement public ou d’infrastructures de mobilité intégrant paysage et environnement, le prix est ouvert aux bureaux, entreprises et institutions ayant réalisé un projet entre le 1er mars 2021 et le 28 février 2026. Les candidatures sont à déposer jusqu’au 31 mars 2026. Doté de 25’000 francs, le prix sera attribué par un jury romand. En 2024, le projet «Kastanienhof» à Bitsch avait été récompensé, une première pour un maître d’ouvrage privé. JMP

À Grimentz, la commune d’Anniviers, Alpiq, Oiken et les remontées mécaniques lancent à l’enquête un projet de parc photovoltaïque alpin situé à 2450 m d’altitude, sous le roc d’Orzival. Implantées sur 130'000 m2 hors zones protégées, les installations (des ailes solaires suspendues sur câbles avec modules orientables) visent une production annuelle de 17 GWh, dont une grande part hivernale. Soutenu par la population en 2023 et inscrit au programme Solarexpress, le projet répond aux exigences fédérales pour renforcer l’autonomie énergétique. Dans un Valais où l’énergie influence directement l’aménagement et l’immobilier, ce parc pourrait devenir un levier stratégique, même si des oppositions restent possibles. JMP
En vue de limiter l’extension des surfaces constructibles et de favoriser plutôt la densification et la rénovation des bâtiments existants, tout en consolidant son image de station touristique et résidentielle, Crans-Montana vient de placer sa zone à bâtir sous régime de «zone réservée» pour cinq ans. Les autorités espèrent ainsi préserver les paysages et sites naturels, optimiser les ressources énergétiques grâce aux renouvelables et
maintenir les activités sportives phares comme le ski et le golf, tout en renforçant l’offre hôtelière pour accueillir de grands événements. Le développement prévoit également de nouvelles activités économiques et une amélioration des accès routiers, malgré l’abandon d’un projet cantonal de contournement et s’inscrit dans une planification concertée avec les communes voisines d’Icogne et de Lens. JMP

Selon le Baromètre immobilier résidentiel de RealAdvisor pour le 3e trimestre 2025, Sion affiche la plus forte hausse des prix parmi les agglomérations suisses, avec +1,3% sur le trimestre. Cette progression dépasse celles de Zurich (+1,2%), de Fribourg et Saint-Gall (+1,0%). À l’échelle nationale, le marché reste stable, avec une hausse modérée de +0,7% et une activité transactionnelle en nette reprise (+20% en un an). Portée par une demande soutenue et des taux bas, Sion confirme ainsi son attractivité dans un contexte d’offre limitée et de perspectives toujours légèrement haussières. JMP
VARIATION TRIMESTRIELLE DES PRIX IMMOBILIERS AU 30 SEPTEMBRE 2025
Top 3 Bottom 3 Maisons Sion
Appartements Sion +1,3% Berne +0,2%
+0,7% Zurich

Confrontée à une pénurie aiguë de logements, Zermatt voit émerger une proposition radicale. L’entrepreneur et hôtelier Heinz Julen souhaite ériger «Lina Peak», une tour résidentielle de 260 mètres offrant des logements abordables et des unités à prix libre. Dans une vallée où le terrain constructible manque et où la population quadruple en hiver, la verticalité apparaît donc comme une réponse possible. Le projet, pensé comme un «village vertical», permettrait de loger du personnel, de mieux gérer les flux touristiques et de préserver le sol. Deux projets de gratte-ciel sont désormais en concurrence et la population devra trancher. JMP

L’École d’agriculture de Châteauneuf a délivré les premiers diplômes de conseillers en aménagements extérieurs favorables à la biodiversité et au climat. Cette formation, destinée à renforcer les compétences locales en gestion des espaces verts et en adaptation climatique, a permis à 33 participants (employés communaux, professionnels privés et acteurs de parcs naturels) d’acquérir les bases pour aménager des espaces résilients et lutter contre les îlots de chaleur. Organisée par plusieurs partenaires, elle sera reconduite en 2026, avec des sessions prévues fin avril et début mai. JMP


Le projet de reconstruction du pont de Beaulieu a franchi une étape décisive à Sierre. Un accord entre la Ville et les opposants a enfin permis la levée des recours, ouvrant la voie au feu vert cantonal et facilitant aussi la procédure fédérale liée aux CFF. Élément clé du plan directeur du centre-ville, cette nouvelle liaison améliorera la mobilité, la modération du trafic et surtout la connexion directe avec la gare, essentielle au développement urbain futur. Les travaux débuteront au printemps 2026 pour une mise en service à l’été 2027. Ce déblocage s’inscrit dans une dynamique positive pour Sierre, après l’acceptation de la Valais Arena et de l’écoquartier VIVA. JMP
Une étude de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) sur le barrage de Gries met en lumière l’évolution des barrages suisses. En effet, face à la fonte des glaciers, à la raréfaction de la neige et aux précipitations changeantes, ces infrastructures doivent désormais dépasser leur seule fonction hydroélectrique. L’eau stockée devra être à l’avenir valorisée pour la biodiversité, l’agriculture alpine, l’approvisionnement en eau potable, le refroidissement industriel, l’enneigement artificiel des stations et la recharge des nappes. Dans un contexte où le logement et l’aménagement du territoire sont fortement liés aux ressources en eau, cette transition vers des barrages multifonctionnels pourrait influencer les projets immobiliers dans les régions de montagne, en renforçant la durabilité et l’attractivité des sites. JMP
Célébré en grande pompe, le tunnel de contournement des Évouettes a été inauguré en présence des autorités et de la population mi-septembre, marquant l’aboutissement de plus de vingt ans de démarches et huit ans de travaux. Long de 657 mètres, il permet désormais de détourner la majorité des 18’000 véhicules quotidiens hors du village, améliorant sécurité et qualité de vie. Malgré des défis techniques et géologiques, le chantier de 133,8 millions a été mené à bien et cette mise en service représente ainsi une étape clé pour la mobilité dans le Bas-Valais. JMP


De Blatten aux plaines du Rhône, l’intensification des aléas climatiques met les territoires sous tension. Planifier autrement, protéger mieux et entretenir plus finement demeurent des défis dont l’objectif est de préserver l’habitat et l’accessibilité.
L’éboulement au-dessus de Blatten a servi d’électrochoc: en Valais, la montagne change plus vite que nos repères. Au-delà du drame humain, c’est toute l’économie immobilière qui se reconfigure: valeur foncière, assurabilité, financement, planification communale et standards. Avec des pluies plus intenses, un pergélisol qui se délite et des cartes de dangers en révision, le marché entre dans une ère où l’exposition aux aléas devient une composante explicite du prix.
Un territoire en première ligne
Avec son relief alpin, la fonte glaciaire et l’urbanisation au contact des couloirs naturels, le Valais cumule les facteurs de vulnérabilité. La brochure 2025 du panorama immobilier valaisan, éditée par la Banque Cantonale du Valais (BCVS) et la Chambre immobilière du Valais (CIV), indique qu’entre 2014 et 2023, plus de 330 événements dommageables ont été recensés, dont treize au-delà de deux millions
de francs, et que 2024 et 2025 comptent parmi les années les plus coûteuses depuis 1972. En 2025, l’éboulement du glacier du Birch a enseveli près de 90% du village de Blatten pour des dommages estimés à 320 millions, dont 260 millions sur les bâtiments. La dynamique physique est claire: un air plus chaud retient davantage d’humidité, intensifiant les pluies et leurs effets. «La question majeure est de savoir si les travaux de protection réalisés dans le passé suffisent encore, compte tenu de l’évolu-


tion rapide du climat et du dégel du pergélisol», avertit Stéphane Genoud, professeur responsable de l'Exergy Management Lab à l’Institut Entrepreneuriat & Management et de l’Institut Energie et Techniques Environnementales de la HES-SO Valais-Wallis.
Blatten, ou l’arithmétique brutale d’une «zone rouge»
À Blatten, l’ordre de grandeur d’un terrain constructible avoisinait probablement 500 CHF/m2. Sous le lac formé après l’éboulement, la valeur est désormais nulle: sur 1000 m2, 500'000 CHF s’évaporent, la valeur fiscale s’effondre, la liquidité disparaît. «Il est possible d’assurer un bâtiment ainsi que son contenu mais pas, à ma connaissance, la perte de valeur d’un terrain devenu inconstructible», ajoute Stéphane Genoud. Au-delà des parcelles, l’impact touche aussi les recettes communales et l’activité touristique.
Le filtre qui conditionne le crédit
Dans les secteurs reclassés, l’assurabilité chute et, avec elle, l’accès à l’hypothèque. Le schéma s’impose dans chaque tran-

Nouvelles zones de risques sur Blatten. Etat du Valais
saction, du risque physique à l’assurabilité, jusqu’au financement. «Un bien non assurable ne peut pas être financé: des ajustements profonds vont suivre», anticipe Stéphane Genoud, en écho aux alertes d’assureurs internationaux sur le coût des extrêmes climatiques. Le phénomène dépasse Blatten et recompose la négociation entre vendeurs, acheteurs, banques et collectivités. Les données confirment ce «repricing»: sur environ 28'000 transactions, une maison en zone de danger élevé se vend moins cher qu’un bien comparable en zone sûre (-1,8% pour les crues à -4,9% pour l’avalanche), soit jusqu’à 61'300 CHF de décote pour une villa valaisanne de 1,25 million. À mesure que les cartes s’affinent, ces écarts tendent à se structurer.
Aléas en hausse
Le réchauffement agit comme amplificateur: fréquence et intensité augmentent. En Valais, la part de bâtiments exposés aux fortes pluies, déjà élevée autour de l’an 2000 (89%), atteindrait la quasi-totalité du parc d’ici 2050. L’exposition aux tempêtes grimperait de 86% à 96% à l’horizon 2030, avec des dommages attendus sur toitures,
façades et abords arborés. À l’inverse, l’exposition moyenne aux crues fluviales pourrait légèrement reculer d’ici 2080, sans effacer des poches de vulnérabilité: la région de Martigny resterait fortement concernée. D’où la nécessité de revoir priorités d’entretien, prescriptions et pratiques de chantier. «Nous subissons des vents plus forts, mais les exigences actuelles en matière de construction sont déjà élevées», constate Stéphane Genoud. Autrement dit: l’effort se joue autant dans la maintenance et la gestion des abords que dans l’hyperspécialisation des enveloppes.
Urbaniser autrement
La nouvelle géographie du risque impose une lecture transparente des cartes de dangers; certaines zones jugées sûres changeront de couleur. La plaine du Rhône, avec le cas de Chippis en tête, illustre cette bascule: protéger l’ensemble de la vallée exigera des ouvrages conséquents, donc des emprises et des compromis fonciers assumés. «Les communes devront probablement revoir en profondeur leurs règlements de construction et leurs cartes de dangers. En attendant les mises à jour, je ne vois pas une commune accepter un projet sur une parcelle dont le risque doit être réévalué», observe Stéphane Genoud. Les vallées latérales affrontent les mêmes choix entre sécurité, développement et acceptabilité sociale.
La résilience commence par l’eau
Si l’efficacité énergétique demeure essentielle, la résilience climatique redéfinit l’ordre des priorités, à commencer par l’eau. Infiltrer à la parcelle, maintenir
la porosité des sols, soulager les réseaux d’eaux claires, surveiller relevés d’étanchéité, cheminements et trop-pleins: des gestes concrets qui préviennent le ruissellement et l’humidification des structures. «Il est essentiel de maintenir la porosité des sols afin d’éviter la surcharge des réseaux; avec les précipitations prévues, l’anticipation vise d’abord la protection des personnes», insiste Stéphane Genoud. Dans ce cadre, documenter l’entretien des gouttières, descentes, regards, ancrages de toiture devient un actif: la preuve du bon comportement du bien face à l’aléa.
La diffusion d’outils d’alerte locaux complète l’arsenal. L’exemple d’Anniviers, avec un dispositif qui transmet les risques dès leur identification, illustre l’intérêt d’un monitoring en temps réel et d’une information précoce. À l’échelle cantonale, la standardisation de ces systèmes et l’ouverture maîtrisée des données feraient gagner du temps aux communes, aux PPE et aux propriétaires.
En montagne, la valeur n’est pas qu’une affaire de bâti: il s’agit aussi d’accessibilité. Des fermetures plus fréquentes de routes et d’axes stratégiques pèsent sur l’occupation, compliquent la gestion à distance des résidences secondaires et finissent par se refléter dans la liquidité du marché. «Il faut intégrer les risques d’accessibilité: certaines routes seront plus souvent fermées. Il est probable que des propriétaires envisagent de vendre, mais encore faudra-t-il des acheteurs», note Stéphane Genoud. Dans les stations, la pertinence de certaines localisations devra se mesurer à l’aune de ces contraintes.
Qui paiera?
Le soutien public à Blatten a été conséquent, mobilisant canton et Confédération. Mais la multiplication d’événements coûteux pose une question budgétaire et politique: jusqu’où peut-on indemniser et reconstruire partout, tout le temps? «Peut-on réellement soutenir de la même manière l’ensemble des futurs dégâts?
C’est un puits sans fond», tranche Stéphane Genoud. La réponse passera par des arbitrages plus précoces et assumés: reconnaître explicitement où l’on protège, où l’on adapte, et où l’on renonce.
Une culture du risque à partager
La feuille de route se joue en trois volets: des cartes de dangers à jour expliquées sans ambiguïté; une intégration systématique de l’assurabilité dans l’évaluation des biens, des projets et des dossiers de financement; une résilience opérationnelle fondée sur la gestion de l’eau, la maintenance et l’alerte. «Il faudra identifier les nouvelles zones de risque sans retenue et avec courage, afin d’informer correctement propriétaires actuels et futurs», résume Stéphane Genoud. En clair: faire du risque un langage commun, de la commune à la PPE, pour que chaque décision d’achat, de rénovation, de densification et de protection soit prise en connaissance de cause.
Mélina Neuhaus

Il y avait déjà les robots aspirateurs ou le chauffage piloté à distance. Maintenant, la domotique s’impose comme un levier de valorisation redoutablement efficace.
Dans la pratique, la domotique agit d’abord comme un élément de différenciation. Un logement connecté qui est capable de gérer automatiquement la lumière, le chauffage et la sécurité se démarque immédiatement sur les portails d’annonces ou lors des visites. Un tel bien high-tech «prêt-à-vivre» se vend plus vite et avec moins de marge de négociation. Dans un marché où la rapidité des transactions est un atout, cet effet accélérateur ne peut qu’intéresser les promoteurs et les investisseurs immobiliers.
Selon les estimations, une installation complète peut générer jusqu’à 1% de plus-value sur le prix de vente. Pour une villa de 1,5 million de francs, cela représente environ 15’000 francs. Ce retour financier couvre, voire dépasse, le coût d’installation d’un système pour un appartement (estimé entre 4 et 7000 francs) et réduit significativement l’écart de coût d’une installation pour une villa (estimée entre 12 et 14’000 francs).
L’efficience paye
En Suisse, la domotique prend tout son sens lorsqu’elle s’intègre dans une stratégie d’efficience énergétique. Tel est

d’ailleurs le critère le plus valorisé par les acheteurs et les institutions cantonales. Les systèmes dits «green home» permettent d’optimiser automatiquement le chauffage, les stores ou l’éclairage en fonction des habitudes de vie ou de la météo. Résultat, 10 à 15% d’économies sur la consommation de chauffage, soit jusqu’à 450 francs par an pour un ménage dépensant 3000 francs de chauffage annuel. Ces économies récurrentes sont naturellement intégrées dans le calcul de rentabilité des acheteurs.
Un autre levier majeur est le Certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB). Un système domotique qui améliore la gestion énergétique peut faire grimper la classe d’efficience d’un bien, ce qui a un impact direct sur sa valeur et son attractivité.
La domotique s’impose aussi comme un outil d’optimisation du photovoltaïque. En adaptant automatiquement l’usage des appareils énergivores aux pics de production solaire, les systèmes
intelligents augmentent l’autoconsommation et donc la rentabilité des panneaux installés.
Côté budget, la domotique coûte environ 30% de plus qu’une installation électrique traditionnelle lors de la construction. Mais cet investissement initial se traduit par un confort supérieur, une gestion facilitée et une valorisation évidente à la revente.
François Praz
François Praz: Qu’est-ce qui vous a conduit à vous investir dans le domaine de la domotique?
Nawsad Joomratty: Mon initiation à la domotique a commencé à l’HES-SO de Fribourg. Dans le cadre de mon stage d’école d’ingénieur, j’ai développé un prototype de fauteuil roulant connecté. J’ai ensuite passé deux ans à travailler sur des solutions connectées pour le domaine hospitalier (CMS et hôpitaux). Fort de cette expérience, j’ai décidé de me lancer dans le monde du bâtiment en intégrant pendant six ans une société d’électricité à Montreux, Viscom Systems. J’ai démarré par l’installation et la gestion de projets avant de me former à la programmation. J’ai géré des projets de grande envergure, comme les 24 appartements de haut standing de la Résidence du Parc au Mont-Pèlerin. Cette expérience m’a apporté une vision complète du métier. Lorsque cette société a été rachetée par un groupe français, leurs méthodes ne correspondaient plus à ma vision. Fort de ma connaissance du domaine, j’ai décidé de me lancer et de fonder

Nawsad Joomratty. DR
«La Suisse possède tous les atouts, l’argent, la rigueur, les meilleures écoles et les start-ups.»
Home Automation by NJ («NJ» étant le surnom que l’on me donnait).
Quels sont les atouts majeurs de la domotique pour l’immobilier?
La domotique doit être perçue comme un positionnement stratégique en lien avec les enjeux actuels. On parle de milliards investis par la Confédération dans la politique de rénovation énergétique.
Si nous nous contentons de rénover de manière classique (isolation, fenêtres, chauffage), comme dans les années 50, cet argent sera, selon moi, gaspillé. Une rénovation sans intégration technologique ne sert en effet à rien sur le long terme.
Quel argument pouvez-vous faire valoir en faveur de ces solutions?
La domotique et l’Intelligence artificielle (IA) ne sont pas seulement synonymes de confort ou d’efficacité énergétique. Elles sont la clé d’un retour sur investissement (ROI) concret et mesurable. Voilà l’élément qui doit servir à convaincre les financiers et les banquiers. Ceux-ci restent frileux, parce qu’ils ne voient pas de ROI dans la rénovation traditionnelle. Plus largement, l’intérêt réside dans le fait de transformer la contrainte de transition énergétique en un levier concurrentiel mondial. La Suisse possède tous les atouts pour le faire, à savoir l’argent, la rigueur, les meilleures écoles (EPFZ, EPFL) et les start-ups.
Quelles options concrètes proposez-vous en matière
d’économie d'énergie réelle?
Nous avons eu la chance d’être financés par la Confédération pour développer une IA capable de connecter la domotique, les panneaux solaires et les véhicules électriques. Cette IA offre un système de recommandations pour obtenir une économie d’énergie réelle et adaptée à chaque bâtiment. Dans cette optique, elle analyse les consommations en temps réel, elle optimise la production d’énergie et elle peut même utiliser la voiture électrique comme zone de stockage énergétique.
L’idée selon laquelle la domotique serait réservée à l’immobilier de luxe est-elle un mythe? Et qu’en est-il de
la crainte que ces systèmes soient rapidement obsolètes?
Il s’agit d’un mythe. Pour ma part, j’ai beaucoup travaillé sur des villas de luxe, car le marché grand public privilégie le low-tech et le bon marché. Cependant, il existe un milieu de gamme professionnel qui est accessible à tous, mais qui ne correspond tout de même pas aux prix des gadgets de grande surface. Le problème est que nous devons changer notre état d’esprit de consommateurs qui cherchent une qualité élevée à des prix très bas. Cette attente n’est pas réaliste. En ce qui me concerne, j’utilise des marques, notamment américaines, qui sont leaders mondiales en matière de qualité. Certaines villas fonctionnent avec ces
systèmes depuis quinze ans. La longévité est donc possible si l’installation est gérée par un professionnel qualifié et si un contrat de maintenance avec des mises à jour annuelles est respecté.
Quel est votre ressenti par rapport à l’attitude de la Suisse face à ces enjeux technologiques et immobiliers?
Je l’explique depuis plus de dix ans aux acteurs du bâtiment: si la Suisse ne prend pas le leadership sur ces questions, nous allons avoir un problème. Nous avons une opportunité en or en ce moment avec les investissements prévus pour la rénovation de nos bâtiments. Nous devrions utiliser cet argent non seulement
C’est comprendre le bon moment, le bon prix, et la bonne stratégie. Chez Drapel Immobilier, chaque projet immobilier est unique.
Parlons-en ensemble.
Vincent Drapel Directeur
drapelimmobilier.ch
contact@drapelimmobilier.ch
+41 76 562 57 59
Nous connectons des maisons et des cœurs.
pour nous mettre en conformité, mais pour nous doter d’une vitrine pour demain. Nous devrions dire au monde: regardez ce que nous avons réalisé en Suisse. Voyez nos nouvelles villes, nos nouvelles constructions. Cette démarche attirerait les investisseurs et mettrait en valeur un «Swiss Made» technologique prêt à exporter dans le reste du monde, que ce soit aux Émirats arabes, en Afrique ou aux États-Unis. Par contre, si nous continuons à suivre le trend européen à l’ancienne et à nous laisser imposer ces contraintes sans stratégie de business derrière, nous nous enfermerons. Nous devons aussi miser sur la créativité de la génération Z qui, elle, dispose des moyens d’accès à ces technologies.





Christin Courtière
Marie-Christine Gabioud sonde le passé de la station bagnarde, raconte le présent et explore son avenir en s’écartant de la trame traditionnelle du récit historique.

Cet ouvrage de 300 pages vaut son pesant d’or... blanc! Débutant par un abécédaire d’une dizaine de pages, on y découvre l’ambiance d’il y a un siècle. Rapidement, l’ouvrage enchaîne avec les années 1950 lorsque que Verbier commence à attirer les touristes, soit un démarrage plus lent que Zermatt ou Crans-Montana. Le nombre de nuitées atteint alors les 46’000 et le nombre de chalets double pour passer à 11’570. Rappelons que la barre du million de nuitées a été passée en 1981. L’autrice cite ainsi la Gazette de Lausanne qui titre le 23 mai 1954: «Verbier, un village champignon» et épingle la sidérante frénésie de construction.
«Qui dit recettes, pense tiroirs-caisses mais aussi délices du palais. Et pour que celles-ci fassent recette, il faut pouvoir compter sur des acteurs de talent», indique Marie-Madeleine Gabioud. Et cette
dernière de revenir sur les dynasties qui ont écrit l’histoire hôtelière: les Bruchez, les Bessard, les Meilland. Après des années de disette au sein de la constellation des grandes tables, Verbier a su retrouver la recette du succès avec deux restaurants classés au Guide Michelin 2024, dont le Chalet d’Adrien.
La journaliste présente les pionniers du ski. En 1927 démarre la première école de ski dans la future station: l’École suisse de ski de Verbier (ESSV) sous la houlette du «Yéti des Ruinettes», soit Marcel Michellod, épaulé par Louis Deléglise, Louis-Hercule Michellod, Marcel Gailland et Paul Fellay. C’est aussi l’occasion de revenir sur la naissance de Téléverbier. Et pourtant tout avait démarré avec un télétraîneau surnommé «funiluge». Le lecteur pourra découvrir «Dodo le gestionnaire et Casa le technicien, un tandem gagnant, les Sherlock

Holmes et Watson de cette belle aventure». Le premier est Rodolphe Tissières, également cofondateur de la Patrouille des Glaciers, le second est Jean Casanova. Pour mener ses offensives, l’Office du tourisme s’est appuyé sur des stratèges efficaces: Gilbert Roux, Patrick Messeiller, puis Simon Wiget, l’actuel directeur. La station s’est aussi engouffrée dans la filière des écoles internationales privées, avec le dernier rebondissement en date: en août 2025, sous l’égide de Dukes Education Group, les deux écoles internationales ont décidé de fusionner.
«Du sang neuf, il en a fallu massivement pour que ce hameau ronronnant qui, en 1945, ne comptait que 27 habitants, enfle jusqu’à pouvoir accueillir quelque 30’000 personnes. Un embonpoint certes saisonnier puisque hivernal», comme l’écrit avec talent Mme Ga-

bioud. Elle revient sur quelques projets chimériques mort-nés, dont le fameux Superverbier imaginé par Hermann Torello aux Planards qui imaginait 2500 lits. De l’humour aussi avec un chapitre intitulé «des excentricités audacieuses et givrées». Marie-Christine Gabioud y
résume «quelques moments loufoques, canailles ou rocambolesques qui tendent à prouver que la réalité peut se montrer plus inventive que la fiction». Le fabuleux destin de l’Xtreme trouve logiquement sa place dans ce riche ouvrage, comme l’E-bike Festival, tout comme l’attractivité
de Verbier pour le bottin mondain, telle la famille du roi Philippe de Belgique ou celle du roi du Danemark, sans oublier Bourvil, la duchesse d’York ou Marthe Keller. Enfin, cet ouvrage s’achève par un chapitre abordant la question du futur de la station. «Une des réponses à la léthargie qui engourdit Verbier plusieurs mois par an à l’entre-saison, tient en un objectif: se doter d’un centre culturel», relève l’autrice. Elle mentionne encore la nécessité de créer un centre médical vu l’accroissement des résidents seniors, un défi que rencontre aussi une station comme Crans-Montana. Un livre qui ouvre des questions et interpelle les décideurs. Un ouvrage qui a toute sa place sous le sapin.

Chroniques de Verbier. Passé Présent Futur, Marie-Madeleine Gabioud; Editions Slatkine; 2025.

C’est une magnifique nouvelle pour la station du Haut-Plateau. Le secondœuvre ayant débuté, la livraison des dix résidences haut de gamme aura lieu dès l'année prochaine. Le futur hôtel, le Savoy, suivra un an plus tard.

«Le gros œuvre des trois nouvelles constructions (Alpina, Savoy et Paradis) est achevé. Le second-œuvre a pu démarrer», nous confirme Florian Steiger, associé à Michèle Luyet-Mudry, représentante de la quatrième génération et unique héritière du complexe hôtelier centenaire l’Alpina Savoy, situé juste au-dessus du centre de Crans.
Avec d’autres investisseurs, dont l’architecte Grégoire Comina, ils ont créé un joint-venture pour faire revivre ce site unique. En résumé, les trois anciens bâtiments démolis seront remplacés par deux immeubles en résidence secondaire, le Paradis (côté Montana) et l’Alpina (côté Crans), tandis que le 3e bâtiment situé au centre, le Savoy, sera dédié à l’activité hôtelière. «L’autorisation de
construire initiale avait été obtenue par mes parents, Jean et Marianne Mudry et mon oncle, Paul-Alfred», résume Michèle Luyet-Mudry.
Le futur hôtel sera doté d’une piscine, d’un hammam, d’un jacuzzi, d’un sauna, d’un fitness et d’une salle de yoga. Il y aura un lobby d’accueil avec un bar, mais pas de restaurant. «Nous aurons une grande cuisine professionnelle au rez inférieur. Cela permettra à un chef de finir les mets dans les appartements de la résidence Fendi», précise Florian Steiger. Actif dans la promotion immobilière à Zermatt, Verbier et Crans, ce dernier s’occupe de la commercialisation des dix lots. «Nous


Outre une piscine, le nouveau complexe offrira un wellness avec hammam, jacuzzi et sauna. DR
avons pris un peu de retard, environ dixhuit mois, du fait qu’il a fallu modifier légèrement le permis de construire».
Pourquoi Fendi?
«En Suisse, les résidences brandées (réalisées avec une marque comme Fendi, Armani, Bulgari ou Maserati) sont encore rarissimes, alors qu’à Miami et Dubaï c’est la nouvelle tendance. Ce segment est même la catégorie de luxe qui croît le plus. L’idée de Fendi m’est venue du fait des liens très forts entre la clientèle italienne et Crans-Montana. La station a souvent été pionnière», insiste Florian Steiger. C’est en 2017 que Florian Steiger a présenté Fendi à Michèle Luyet-Mudry. «Malgré le COVID, les difficultés rencontrées au départ, Fendi ne nous a jamais lâchés.»
Rappelons que Fendi a célébré cette année son 100e anniversaire. Au départ, le groupe italien a débuté avec les chaussures et les fourrures. Depuis 2001, Fendi a rejoint le groupe français LVMH. Le styliste Karl Lagerfeld fut longtemps le directeur artistique de la marque (de 1965 à 2019), lançant notamment la première collection de prêt-à-porter de la marque en 1977. «Nous traitons directement avec le siège mondial de Fendi, situé à Rome»,
ajoute Florian Steiger. Le mobilier et la décoration ont été confiés à Fendi Casa, la ligne pour la maison de la griffe. Dans le secteur hôtelier, Fendi avait commencé par ouvrir un hôtel de luxe au centre de Rome en 2016.
N’étant pas hôtelière, mais active dans le secteur bancaire, Michèle Luyet-Mudry a cherché une solution pérenne pour assurer la continuité de l’activité familiale: «Nous avons cherché dès 2008 à rénover l’hôtel existant. Cela nécessitait de trouver un montant supérieur à dix millions. Compliqué. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de racheter le terrain et de trouver des partenaires qui partageraient ma volonté de faire perdurer la tradition d’accueil à Crans-Montana.»
Commercialisation entamée
La commercialisation a débuté il y a près d’un an. «Les clients aiment bien visualiser. Dès lors que le gros œuvre est maintenant achevé, cela devient plus facile», résume Florian Steiger. La même problématique a concerné les résidences Six Senses. En effet, des dix-sept appartements proposés à la vente dès 7,5 millions de francs, il en reste encore quatre sur le site dédié. Steiger & Cie Sotheby’s International Realty commercialise
dix appartements. «L’hôtel sera mis en vente dans un deuxième temps et nous ne garderons que l’exploitation», relève Michèle Luyet-Mudry.
Fendi a amené son architecte: Marco Costanzi, lequel a également collaboré avec Dior et Givenchy. Il a dirigé le projet de restauration et d’aménagement du siège de Fendi à Rome. «Nous avons souhaité mettre l’accent sur la qualité des aménagements extérieurs en mandatant Enzo Enea et son entreprise ENEA Landscape Architecture, établie à Rapperswil. À la tête de plus de 240 collaborateurs, il s’est notamment chargé du Peninsula à Londres». Autre partenaire clé: Mario Nanni, fondateur de la marque Viabizzuno, un designer d’éclairages, qui est en charge des parties communes et de l’éclairage de la façade. «Cela a été un processus assez passionnant, avec une volonté partagée de faire quelque chose d’unique», témoigne Florian Steiger. Pour aider les acheteurs à se faire une idée précise, Fendi Private Residences a créé un sale center dans une surface aménagée sise rue du Prado. De quoi faciliter l’acte d’achat.
Serge Guertchakoff








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CHANDONNE (LIDDES)
Splendide chalet de prestige de 5.5 pièces, de 275 m2 habitables, sis sur un terrain de 796 m2. Plusieurs places de parc ext.
Réf.: 5599125 CHF 1’485’000.-

ERDE
Magnifique chalet meublé de 3.5 pièces et 90 m2 hab., sur un vaste terrain de 3’380 m² offrant calme et intimité. 5 places ext.
Réf.: 5570901 CHF 1’400’000.-

CHALAIS
Belle villa contemporaine de 5.5 pièces de 157 m2 habitable sise sur une parcelle de 345 m2. 1 pl. de parc int. et 2 pl. ext.
Réf.: 5605135 CHF 895’000.-

SAVIÈSE
Superbe villa de 5.5 pièces d’environ 205 m2 habitables sis sur une belle parcelle entretenue. Garage box et places de parc.
Réf.: 5594515 CHF 1’095’000.-

GRIMENTZ
Séduisant appartement en duplex de 5.5 pièces de 169 m2 habitables sous combles au centre du village. 2 garages en sus.
Réf.: 5579713 CHF 2’038’000.-

CONTHEY
Superbe villa individuelle de 5.5 pièces et d’une surface de 225 m2 hab. sis sur un terrain de 1’195 m2. Garage et pl. de parc.
Réf.: 5569469 CHF 1’500’000.-

CRANS-MONTANA
Magnifique chalet de 4.5 pièces et 138 m2 hab. Niché dans un cadre paisible sis sur une parcelle de 1’610 m2. Garage double.
Réf.: 5262562 CHF 1’190’000.-

LES COLLONS
Magnifique chalet de haut standing de 6.5 pièces et d’environ 200 m2 hab. sis sur un terrain de 990 m2. 1 place. int. et 2 pl. ext.
Réf.: 4186507 CHF 2’450’000.-

LA TZOUMAZ
Magnifique chalet de 7 pièces de 160 m2 utiles qui allie charme authentique et confort moderne. Places de parc ext.
Réf.: 5571861 CHF 998’000.-

MAYENS D’ARBAZ
Chalet d’exception de 5.5 pièces d’environ 150 m2 habitables sis sur une belle parcelle de 1’075 m2. Sauna et double garage.
Réf.: 5596593 CHF 1’890’000.-

ERDE
Villa d’architecte de 5.5 pièces et d’environ 165 m2 habitables à construire. Choix au gré des acquéreurs. 3 places de parc ext.
Réf.: 5531183 CHF 1’210’000.-

HAUTE-NENDAZ
Superbe chalet rénové de 7.5 pièces d’environ 300 m2 sur une grande parcelle de 1’239 m2. 2 places de parc extérieures.
Réf.: 5198044 CHF 2’190’000.-





AUTOMNE 2027

APPART.
Immeuble « Le Terminus » – 1ère étape de 20 appartements , du studio au 5,5 pces, situé à 2 min. à pied de la gare.
→ Rez-de-chaussée avec grandes pelouses et terrasses
IMMEUBLE A VENDU!
→ Appartements lumineux et traversants
→ Grands attiques avec terrasse
Résidence « Equinoxe » – 42 appartements, du studio au 5,5 pces, située dans un environnement calme le tout à 3 min. à pied de la gare, et à moins de 5 min. des écoles, commerces et restaurants.
→ Appartements lumineux
→ Architecture moderne et élégante


APPART.
PRINTEMPS 2027
Résidence « L’Ecrin du Soleil » – 6 appartements, de 3.5 à 4,5 pces, nichée sur le coteau dans un quartier résidentiel, calme et ensoleillé.
→ Petites résidences indépendantes
→ Grandes baies vitrées avec loggia
→ Pelouses privatises
→ Panneaux solaires
→ Proximité de toutes les commoditiés
APPART. ÉTÉ 2027 HIVER 2027
→ Parking en sous-sol
→ Vaste jardin privatif verdoyant

APPART.
Résidence « Les Vents d’Ange » A et B – 2 immeubles de de 10 et 5 appartements au total de 2,5 à 5,5 pces située en bordure de zone à construire, avec vue surplombant le vignoble de Chamoson.
→ Appartements traversants
→ Parking semi-fermé

→ Au rez grandes pelouses
→ Étages grandes terrasses avec loggias

APPART.
ÉTÉ 2027
DÈS
CHF 270’000.–
Résidence « La Grappe D’or » – 24 appartements, du studio au 5.5 pces, situés au cœur du village dans un quartier résidentiel et calme.
→ Proximité de toutes les commodités
→ Loggias ou terrasses couvertes
→ Parking intérieur fermé
→ Appartements traversants avec grandes pièces à vivre lumineuses
→ Superbes rez-de-chaussée avec grandes pelouses et terrasses




Résidence «Les Ceps» – 24 appartements de 2.5 à 4.5 pces, lumineux et fonctionnels, idéalement situés au cœur d’un quartier résidentiel, à seulement quelques centaines de mètres du lac de Géronde et du centre-ville.
→ 4.5 pces de 118.65 m² au rez-de-chaussée, comprenant un vaste séjour, une terrasse couverte et une pelouse privative
→ 3.5 pces de 105.80 m² au 1er étage, avec cuisine ouverte sur un séjour lumineux et un balcon couvert
à seulement 5 min. de Riddes et d’Ardon.
Z.I. Les Combes 6
APPART.
HIVER 2026
490’000.–
Résidence « L’Ecrin du Rhône » – 18 appartements de 2,5 à 5,5 pces située dans un quartier résidentiel et calme avec toutes les commodités nécessaires à proximité. Travaux en cours.
→ Appartements traversants avec grandes pièces à vivre lumineuses
→ Grandes terrasses ou loggias avec vérandas possibles
→ Standard Minergie
→ Superbes attiques de plus de 200 m2 avec immenses terrasses et accès privatif par ascenseur
→ Domotic possible / boîtes aux lettres intelligentes


VILLA ÉTÉ 2027
CHF 1’110’000.–
Villa individuelle de 5,5 pces de 157 m² habitables, nichée dans un cadre idyllique à proximité des commodités. Elle bénéficie d’un ensoleillement généreux et de panoramas sur la vallée du Rhône.
→ Grands volumes de vie modernes et fonctionnels, dont une double hauteur sur le séjour
→ Extérieurs généreux et agréables
→ 4 chambres (ou bureau), dont une suite parentale
→ Balcon / terrasse couvert avec vue
→ Grand couvert à voitures




1 villa contemporaine de 5,5 pces offrant 224 m² de surfaces pondérées avec jacuzzi, située au cœur du vignoble, sur une parcelle de 686 m², à 5min. à pied de la gare.
→ Cuisine ouverte sur un séjour de 50 m² avec économat et buanderie
→ 4 chambres (ou bureau), dont une suite parentale
→ Couvert à voitures
→ Terrasse couverte de 12 m² avec pelouse privative
→ Balcon de 25 m² avec jacuzzi
1 villa contemporaine de 5,5 pces de plus de 154 m² habitables, située en bordure de zone à construire sur une parcelle de près de 600 m², à proximité de la gare (5 min à pied).
→ Cuisine ouverte sur un séjour de plus de 45 m²
→ 4 chambres (ou bureau), dont une suite parentale
Chalet moderne et lumineux de 4,5 pces , niché dans un cadre calme et verdoyant, à côté de la forêt, au bénéfice d’une vue dégagée sur la plaine. Idéal pour les amoureux de nature et de sérénité, sur une parcelle de plus de 830 m²
→ Espace de vie aéré et chaleureux avec double hauteur sur séjour
→ 4 chambres (ou bureau), dont une suite parentale
Asé SA
Z.I. Les Combes 6 1955 St-Pierre-de-Clages 027 346 00 44 info@asesa.ch
→ Grande terrasse privative avec emplacement pour jacuzzi
→ Garage privatif pour 2 voitures
→ Garage électrique double
→ Terrasse couverte donnant sur une pelouse privative
→ Balcon de plus de 20 m²
