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Les bureaux du canton changent de visage. Là où autrefois s’étendaient des plateaux vides s’ouvrent désormais des espaces partagés, vivants et connectés. De quoi redonner un souffle aux immeubles des centresvilles et une nouvelle forme de flexibilité aux travailleurs nomades. 6-9






Une promotion du groupe NEFICO

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Les brèves immobilières neuchâteloises et jurassiennes
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Neuchâtel, laboratoire du coworking de demain
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Des millions pour booster l’économie circulaire jurassienne
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Campus Ciposa à Hauterive: «Il faut casser le mythe que construire écologique est plus cher»
Portrait de Diego Rohner, le bâtisseur qui croit au potentiel du Jura

Le nouvel écoquartier moderne, installé sur le site de l’ancienne usine Metalor, à l’avenue du Vignoble de Neuchâtel, le «Bella Vista» a été entièrement remis au maître d’ouvrage. Ce nouveau complexe d’habitation et d’activités faisant face à la ville et au lac de Neuchâtel a permis de valoriser une ancienne parcelle industrielle grâce à la construction de sept bâtiments aux normes énergétiques Minergie. Il prévoyait environ 290 logements de 4 à 7 étages, avec près de 800 m2 de surfaces commerciales intégrées. Le projet a été mené par le bureau d’architectes CCHE et par la régie Naef Neuchâtel. JMP
Ce numéro consacré aux cantons de Neuchâtel et du Jura est une édition spéciale encartée dans le jounal ArcInfo.
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Editeur: immobilier.ch SA
Directeur de la publication: Claude-Alain Paschoud
Rédacteur en chef: Serge Guertchakoff
Rédactrice en chef adjointe: Julie Müller Pellegrini
Directeur artistique: Pierre Broquet
Tirage: 95'000 exemplaires / 2 fois par an
Envoi emails: 15'000 exemplaires
Publicité: info@immobilier.ch Tél +41 22 307 02 20
Toutes les éditions sont disponibles sur immobilier.ch

Faute d’espace pour stocker ses déchets métalliques, Genève investira 3,5 millions de francs dans l’extension de la décharge de Boécourt (JU). Cet accord avec le Jura prévoit aussi le transport des mâchefers par rail, limitant l’impact environnemental, notamment en direction des usines d’incinération comme celle de Vadec, à La Chaux-de-Fonds (NE), quand cela est envisageable. Environ 40’000 tonnes sont par ailleurs déjà traitées hors canton. Cette coopération renforcera donc la stratégie genevoise de gestion de ces résidus jusqu’en 2050 et financera en partie le renouvellement du matériel roulant des Chemins de fer du Jura, qui assure la liaison entre Boécourt, Glovelier et La Chauxde-Fonds. JMP
Le canton de Neuchâtel s’apprête à remplacer son logiciel de traitement des permis de construire, en service depuis 2014 et désormais dépassé. Chaque année, ce sont entre 1500 et 1800 demandes qui sont traitées, représentant plus d’un milliard de francs de chantiers. Mais avant de lancer le nouveau système, le département du développement territorial et de l’environnement réalisera un état des lieux complet en concertation avec les communes et les architectes, afin d’optimiser les processus, les délais et la répartition des compétences. L’association EspaceSuisse participera à cette analyse, dont les résultats sont attendus début 2026, première étape vers une solution plus efficace et moderne. JMP

Début septembre, le canton de Neuchâtel publiait ses derniers chiffres officiels dénombrant 1824 appartements disponibles sur le marché immobilier (au 1er juin 2025). Son taux de vacance s’élève désormais à 1,82%, autrement dit: au-dessus du seuil de pénurie. Après avoir connu une diminution entre 2021 et 2024, 153 logements vacants de plus qu’une année auparavant ont été recensés, bien que le parc neuchâtelois se soit agrandi de 996 unités. Les appartements sont plus ou moins prisés en fonction de leur nombre de pièces. On observe en général, dans toutes les régions, que les logements de 3 et 4 pièces représentent la majorité des logements disponibles (entre 64% et 80%). En termes de durée de vacance, les logements qui restent le plus longtemps inoccupés se situent principalement dans la région Montagnes, où plus d’un tiers (36,3%) des logements vacants le sont depuis plus d’un an. À l’inverse, c’est dans la région Val-de-Ruz que la relocation s’opère le plus rapidement: 59,3% des logements sont offerts sur le marché depuis moins de quatre mois. JMP
TAUX DE LOGEMENTS VACANTS
PAR COMMUNE, AU 1ER JUIN 2025
Le 20 octobre dernier, lors des Journées fribourgeoises du photovoltaïque, une conférence a été donnée à la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg sur le sujet: comment concilier patrimoine et énergie solaire dans un tissu urbain. Le canton de Neuchâtel (plus précisément La Chaux-de-Fonds et Le Locle) a été cité. Et ce, parce que ces deux villes constituent des exemples concrets et pionniers d’intégration réussie du photovoltaïque dans un contexte urbain et patrimonial sensible (classé à l’UNESCO). Les intervenants fribourgeois l’ont donc présenté comme modèle inspirant pour guider de futures démarches similaires dans leur canton. JMP

La capitale neuchâteloise a gagné 411 habitants à fin 2024, par rapport à fin 2023. C’est une progression plus forte qu’entre fin 2022 et fin 2023 (+ 295). Avec 45’309 habitants permanents, Neuchâtel se maintient facilement à cette 3e place, devançant toujours la ville de Fribourg de plus de 6000 personnes. Quant à La Chaux-de-Fonds, elle est au 6e rang (avec +367 résidents). Elle talonne la ville de Vernier (GE). La commune de Val-de-Ruz, issue de la fusion au 1er janvier 2013 de quinze anciennes communes, reste au 23e rang (+ 15 habitants), juste derrière Morges. Enfin, la plus grande ville jurassienne reste Delémont, 31e au niveau romand, avec 12’813 personnes (+74). Précisons que cette dernière restera la ville la plus peuplée du canton, même à partir du 1er janvier 2026, date à laquelle Moutier aura rejoint le canton du Jura, avec environ 7260 habitants. SG

À mi-parcours de la législature 2023-2028, le Conseil municipal de Porrentruy juge son bilan positif. Les priorités (durabilité, solidarité, dynamisme et bonne gouvernance) se traduisent déjà par plusieurs réalisations concrètes. Le maire Philippe Eggertswyler a mis en avant fin septembre, lors d’une conférence de presse, la transformation à venir (d’ici cinq ou six ans) du quartier de la gare, futur écoquartier mêlant gare routière, pépinière d’entreprises et logements. Avec la rénovation d’infrastructures publiques et la hausse démographique à 6691 habitants, la ville confirme donc avoir retrouvé sa vitalité. JMP
Naef Neuchâtel (+ de 7000 objets gérés, une centaine de PPE et + de 50 collaborateurs) a célébré ses 20 ans.
Inédit: 450 panneaux solaires ont été posés sur les toitures de six bâtiments (près de 50 copropriétaires) dans le quartier du Chemin-Perdu à la Chaux-de-Fonds.
Le canton de Neuchâtel a renoncé à taxer les résidences secondaires malgré la suppression de valeur locative.

Le 3 octobre, Panatere (PME jurassienne basée à Saignelégier) a inauguré à La Chaux-de-Fonds ses deux fours solaires, une première mondiale pour la production d’acier et de cuivre 100% recyclés. Alliant énergie solaire concentrée et économie circulaire, ces installations brevetées atteignent jusqu’à 2000°C et visent une empreinte carbone quasi nulle, marquant une étape clé vers une industrie locale, durable et souveraine. En effet, chaque année la Suisse importe 140’000 tonnes d’acier de haut niveau de performance. Panatere démontre ainsi qu’une production locale en circuit court est possible, réduisant l’empreinte carbone d’un facteur 165 par rapport aux procédés classiques, tout en renforçant l’autonomie industrielle du pays.
JMP
Fermé en 2023 (accompagné d’une suppression de plus de 200 emplois à l’époque), l’ancien site de Boncourt (JU) appartenant à la multinationale British American Tobacco a été vendu à la société immobilière Loxo Immo, dirigée par l’investisseur régional Zhi-Wei Guan. Ce dernier souhaite relancer les 70’000 m2 d’infrastructures en y attirant de nouvelles activités, notamment dans l’horlogerie, avec les groupes Festina et Lotus pressentis comme futurs occupants. Si un entrepôt et le service d’expédition de British American Tobacco restent actifs sur place avec une vingtaine d’employés, cette reprise marque la fin d’une époque pour la commune. JMP

Les bureaux du canton changent de visage. Là où autrefois s’étendaient des plateaux vides s’ouvrent désormais des espaces partagés, vivants et connectés. De quoi redonner un souffle aux immeubles des centres-villes et une nouvelle forme de flexibilité aux travailleurs nomades.
Et si le bureau du futur était déjà là, à deux pas de chez vous? Né d’un simple désir de partager un espace et des idées, le coworking est devenu en moins de vingt ans un symbole mondial du «FlexOffice», un modèle de travail fondé sur la flexibilité, la communauté et la durabilité. Le mouvement initié par les Etats-Unis a finalement pris racine dès 2007 en Suisse, à Zurich plus exactement, grâce à la marque Citizen Space. Et ce, avant de se structurer véritablement avec la création de Coworking Switzerland en 2015, une association nationale qui fédère aujourd’hui plus de 150 membres (exploitants) à travers le pays et au Liechtenstein.
Si les plus pessimistes n’y voyaient qu’un simple effet de mode passager, le modèle s’est avéré durablement séduisant auprès des indépendants, start-ups, PME et grandes entreprises. Celles-ci surfant sur la vague mondiale de démocratisation du télétravail. Pour preuve: entre 2020 et 2023, selon le cabinet Wüest Partner, le nombre d’espaces de coworking du pays a progressé de 67% et ne se contente désormais plus seulement des centres urbains mais se rapproche des lieux de résidence, en périphérie, pour poursuivre sa phase de croissance. Et bien que le coworking ne représente pour l’heure qu’1% du marché total de bureaux en Suisse, ses prestataires ont fait part (dans un sondage mené en début d’année) de leur confiance pour aug-

Entre 2020 et 2023 le nombre d’espaces de coworking du pays a progressé de 67%. Coworking
Le Coworking
Blockchain Neuchâtel a été inauguré en juillet dernier. Coworking Neuchâtel

menter cette proportion à 6-10% à terme et 70% des interrogés anticipaient des perspectives commerciales positives ou très positives pour l’exercice 2025.
Du «squat créatif» à un réseau étendu
À l’échelle régionale, un acteur illustre parfaitement cette dynamique: Coworking Neuchâtel, dont l’aventure a démarré en 2014, presque par hasard. «Quelques années plus tôt, alors que j’assistais à une conférence en tant que consultant en innovation, j’ai découvert ces nouvelles formes de collaboration et l’idée a germé. Il fallait développer un environnement professionnel partagé, à moindre coût, propice au réseau et à l’apprentissage sur Neuchâtel», raconte Sedat Adiyaman, fondateur de Coworking
Neuchâtel. Les débuts de l’association se muent alors en test à travers un espace expérimental, presque assimilable à un «squat créatif» aménagé avec du mobilier récupéré et des locaux prêtés.
Mais devant l’engouement des utilisateurs du canton, la structure se professionnalise en 2018, avec la création d’une SARL, venant compléter l’association initiale afin de gérer la centaine de membres et le développement de trois sites totalisant plus de 1500 m2. Un premier espace ouvre ses portes au cœur de Neuchâtel, installé dans le bâtiment historique de La Poste. Un second à La Chaux-de-Fonds, récemment relocalisé pour mieux répondre aux besoins des usagers. Puis, en juillet dernier, un troisième site est fraîchement inauguré dans la zone piétonne des commerces
neuchâtelois, sous le nom de Coworking Blockchain Neuchâtel (CBN).
Le Covid, catalyseur de transformation
Outre la liste de ses adresses qui s’est allongée avec le temps, Coworking Neuchâtel a profité de cette décennie d’expérience pour adapter son offre aux nouveaux usages. Des habitudes bouleversées par la pandémie de Covid-19 notamment... «Pendant la crise, nous avons joué un rôle de refuge pour de nombreux employés de la région, ce qui a mis un coup de projecteur sur notre activité. Certains se sont rendu compte que ces espaces de coworking pouvaient être un compromis idéal entre maison et bureau. Les indépendants cherchaient un cadre professionnel, tandis que les PME, elles,
découvraient la souplesse du modèle», se remémore Sedat Adiyaman.
Bien que quantité d’entreprises soient revenues en arrière par la suite, certaines équipes tendent dorénavant de plus en plus vers des bureaux de type satellites. «Nous hébergeons par exemple une entreprise suisse-allemande de cybersécurité qui voulait un ancrage à Neuchâtel», indique le fondateur. «Ce genre de demande se multiplie car les sociétés souhaitent avoir une présence locale, un réseau étendu et de l’agilité sans devoir s’installer durablement.» D’ailleurs, loin des clichés que véhicule le coworking dans l’imaginaire collectif, agrémenté de toboggans et babyfoots en tous genres, Coworking Neuchâtel propose de grands espaces ouverts et collectifs mais également des bureaux privatifs pour le respect de la confidentialité. Sedat Adiyaman commente: «Nous n’avions pas intégré ces éléments en termes d’ergonomie de travail au départ et cela manquait cruellement à nos espaces. Nous avons donc dû modifier notre offre en fonction de la demande».
Un hub technologique au cœur de Neuchâtel
Autre besoin marqué qui s’est révélé au cours de ces dernières années: celui d’un lieu dédié à la blockchain. Thématique méconnue et parfois incomprise car disruptive (à l’image du coworking), celle-ci a donc associé son réseau à celui de Coworking Neuchâtel pour créer le Coworking Blockchain Neuchâtel (CBN), un lieu novateur inauguré en juillet dernier. Installé dans un ancien magasin de chaussures, le CBN a su transformer un immeuble situé rue St-Maurice 9, en plein cœur de Neuchâtel, en bâtiment hightech qui réunit entrepreneurs du numérique, acteurs de la blockchain, start-ups en IA et partenaires institutionnels.
Le projet a été soutenu par le Canton et la Nouvelle Politique Régionale (NPR), un programme fédéral et cantonal destiné à stimuler l’innovation économique dans les régions. «Il a fallu trois ans pour que le projet aboutisse. Entre autres parce que trouver un immeuble cohérent avec nos envies constituait un réel défi car lorsque l’on parle de coworking et de
Le Coffice est un café-coworking où l’on paie à l’heure plutôt qu’à la consommation. patriceschreyer.com

Nombre d'espaces de coworking par type de commune

blockchain, une certaine appréhension est perceptible chez les bailleurs», explique Sedat Adiyaman. D’autant que la faillite du géant WeWork fin 2023 n’a pas aidé à rassurer les interlocuteurs. Néanmoins, Sedat Adiyaman et ses collaborateurs ont finalement trouvé leur perle rare. Sur quatre étages rénovés, le site du CBN offre depuis cet été des bureaux privés, des bureaux nomades ou fixes, une salle de conférence de 70 places, un coin de restauration et une connexion directe à un data center sécurisé de La Chaux-de-Fonds.
Le coworking s’ouvre au grand public
Au rez-de-chaussée du CBN, un concept inédit en Suisse est venu s’ajouter au pro-
jet: le Coffice, un café-coworking où l’on paie à l’heure plutôt qu’à la consommation. «L’idée, c’est de rendre le coworking accessible à tous», détaille Sedat Adiyaman. «Tu viens, tu paies 6 francs de l’heure, tu bois ce que tu veux, tu travailles et tu rencontres des gens.» Le lieu est pensé comme une porte d’entrée vers le monde du coworking. Un barista (ou «coffista») accueille les visiteurs, explique les événements en cours et facilite les connexions. Un distributeur de bitcoins (BTM) permet même d’expérimenter l’achat ou la vente de cryptomonnaies, en lien avec les thématiques du site.
Traversant, le rez-de-chaussée se compose par ailleurs de deux entrées. Celle donnant directement sur le Coffice et l’autre, sur le partenaire de connectivité

de CBN (Ello communications, Sunrise). Le but étant que les univers se mélangent. Tout comme lors des divers événements publics qui animent à présent l’endroit: Crypto Talks, Brain2Brain, FireNight ou encore des afterworks avec la Maison de l’Absinthe. Des moments qui renforcent la visibilité de l’écosystème et attirent un public varié (étudiants, curieux, freelances et entrepreneurs). Des réunions internes (Halloween, souper de Noël collectif, TEDx Neuchâtel) renforcent quant à elles les liens entre les membres. Pour finir, la flexibilité des formules permet à chacun de trouver sa place (abonnement mensuel, espace nomade ou simple passage par le Coffice). Coworking Neuchâtel semble ainsi avoir trouvé la recette du succès avec déjà 80% de taux d’occupation.
Une «faune humaine» qui fait la différence
Mais derrière les mètres carrés, Coworking Neuchâtel revendique avant tout une philosophie humaine et sociale. «On ne travaille pas pour remplir des surfaces immobilières mais pour des bipèdes», plaisante Sedat Adiyaman. «Les gens viennent pour l’infrastructure mais ils restent pour les rencontres.» L’entreprise mise de ce fait sur la création de communautés vivantes et intergénérationnelles, sans spécialisation sectorielle. On y croise des coachs, des développeurs, des designers, des experts blockchain, des étudiants, des consultants. «Une drôle de faune», comme aime le dire son fondateur.
Coworking
Neuchâtel gère
une centaine de membres et trois sites totalisant plus de 1500 m2.
Coworking Neuchâtel
Fort de cette réussite, Sedat Adiyaman reste cependant mesuré quand il s’agit d’expansion. «Nous voulons grandir par paliers, pas à tout prix. Le coworking, c’est une aventure humaine avant d’être entrepreneuriale. Nous devons nous assurer que chaque site soit riche en interactions et en vie tout simplement.» Entre innovation technologique, reconversion urbaine et valeurs communautaires, le coworking du futur cumule donc les bons points pour s’imposer à terme comme levier d’attractivité et de résilience pour le canton de Neuchâtel. À suivre.
Julie Müller-Pellegrini
Jura
Le Gouvernement jurassien investit dans l’avenir durable du canton. Grâce à une enveloppe de 1,85 million de francs, onze projets exemplaires d’économie circulaire verront le jour dans les domaines de l’industrie, de la construction et de la vie citoyenne.
Le Gouvernement jurassien a validé fin septembre le soutien à onze projets sélectionnés parmi 35 candidatures déposées lors du premier appel à projets d’économie circulaire, lancé en janvier par l’Office de l’environnement. L’objectif: encourager des solutions concrètes pour prolonger la vie des matières, réduire les déchets et stimuler l’innovation verte. Cette démarche découle de la révision de la Loi cantonale sur les déchets et les sites pollués (LDSP), adoptée en 2024, qui permet de financer des projets d’impulsion grâce au fonds pour les déchets et sites pollués. Ce fonds est alimenté par une redevance sur les déchets payée par les citoyens et les entreprises.
Après une première sélection de quinze avant-projets, les porteurs retenus ont présenté leurs idées devant un comité d’évaluation interservices, chargé d’analyser leur impact environnemental, économique et social. Au terme du processus, onze projets ont été retenus pour un
soutien variant entre 30’000 et 250’000 francs chacun. Ces initiatives couvrent un large spectre, du réemploi des matériaux à la valorisation des déchets industriels, en passant par des projets citoyens de réutilisation et de mobilité douce. Ensemble, elles illustrent la vitalité et la créativité du tissu économique jurassien. «Ces projets démontrent que durabilité, innovation et ancrage local peuvent aller de pair. Ils représentent un levier essentiel pour la transition écologique du Jura», souligne le Gouvernement dans son communiqué.
Le canton prévoit de reconduire l’appel à projets en 2026 et 2027, avec l’ambition de soutenir au total 20 à 25 projets sur trois ans. Il reste 2,35 millions de francs à répartir pour les prochaines éditions. Les services de l’État assureront un suivi régulier des projets soutenus afin de garantir leur bonne mise en œuvre et leur pérennité.
Julie Müller-Pellegrini

1. ProJuVerre (Brasserie de la Blanche Pierre) Réseau régional de réemploi de bouteilles en verre consignées pour réduire les déchets d’emballage.
2. Solution jurassienne pour le bois usagé (Groupe Corbat, Glovelier) Création d’une filière de tri et valorisation du bois de traverses ferroviaires, avec production d’hydrogène vert.
3. Ferme à champignons (S. Châtelain & Corbat, Vendlincourt) Production locale de champignons à partir de sous-produits agricoles et forestiers.
4. Valo Solutions
Mise en place d’une filière régionale de recyclage des plastiques industriels.

5. Sonceboz
Développement de cartes électroniques éco-conçues et recyclables pour l’industrie.
6. EcoBioVal (Courtemelon)
Captage et liquéfaction du CO2 issu du biogaz pour le réutiliser dans la construction, notamment via la carbonatation de béton recyclé et de mâchefers. Il permettrait de générer 1500 tonnes d’émissions négatives de CO2 par an.
7. JURecysable (GOTRI)
Production de sable local à partir de matériaux de déconstruction. Ceci afin de remplacer le sable naturel importé et de réduire les volumes de déchets mis en décharge. Il s’appuie sur des procédés innovants de tri, lavage et concassage, en partenariat avec des entreprises régionales.
8. Menuiserie de la Vallée
Revalorisation de friches industrielles
(telles que la SAFED à Delémont) en y installant des modules en bois jurassien, démontables, modulaires et préfabriqués avec du bois de réemploi, créant ainsi des espaces chauffés rapidement exploitables.
9. Usine Phoenix (Justine Holding)
Reconditionnement d’appareils électroménagers et insertion professionnelle locale.
10. Fablab du Vilebrequin
Ateliers de réparation et surcyclage d’objets du quotidien.
11. Juracycles.ch
(Association Juracycles)
Réseau cantonal de vélos en libreservice fondé sur le réemploi et la mobilité douce.
«Ces projets représentent un levier essentiel pour la transition écologique du Jura»
L’économie circulaire, qu’est-ce que c’est?
Elle se définit comme un modèle de production et de consommation visant à réutiliser les produits et matériaux existants le plus souvent et le plus longtemps possible. Cette réutilisation peut passer par la réparation, le traitement ou le recyclage afin de prolonger la durée de vie des biens. À l’inverse du modèle économique traditionnel, dit linéaire, fondé sur l’exploitation de ressources facilement accessibles et sur une forte obsolescence des produits, l’économie circulaire cherche à limiter le gaspillage et la destruction prématurée des ressources.
Hauterive (NE)

Le Campus Ciposa va sortir de terre dès avril 2026. L’entreprise veut faire de son projet un cas d’école et construire une usine ultra-verte qui respecte le budget de 27 millions de francs. Comment s’y prend-elle?
Le projet n’a connu aucune opposition. Cela est plutôt rare pour une usine de 100 collaborateurs. Ce vent favorable est d’autant plus étonnant que le Campus Ciposa sera situé à quelques pas d’une zone de détente vers le lac et le Musée du Laténium. C’est dire si la démarche du sous-traitant horloger qui fabrique des équipements destinés à l’assemblage de composants de très petites tailles est appréciée. Son nouveau site est porteur d’espoirs pour les développements industriels de de -
main. Le permis de construire, déposé en juin, est attendu cet automne.
«Notre objectif est de bâtir un espace industriel à haute performance énergétique, qui respecte les standards les plus élevés en matière de durabilité (Minergie-P) et de qualité de travail pour les équipes. Il doit également s’intégrer à l’environnement existant en minimisant son empreinte sur celui-ci, notamment pendant la phase de construction», résume Florian Stauffer, CEO de Ciposa.
27 millions sans surcoût
Un défi à 27 millions de francs, dont la livraison est prévue pour l’été 2027. Une utopie? «Pas du tout. Il faut casser le mythe que construire écologique est plus cher, poursuit le maître d’ouvrage. Nous avons challengé les corps de métiers et trouvé des solutions économiques et durables. Par ailleurs, le coût d’exploitation du bâtiment sera nettement inférieur. C’est tout bénéfice. Celui qui ne construit pas durable aujourd’hui, c’est qu’il ne le
Un défi à 27 millions de francs, dont la livraison est prévue pour l’été 2027.

veut pas.» Ciposa, en tant qu’acteur industriel stratégique de la région, bénéficie du soutien du canton de Neuchâtel et prévoit un montage financier alliant des investisseurs tiers et des prêts. La société partagera les locaux avec une entreprise partenaire. Les discussions sont en cours.
Pour mener à bien cette mission, Ciposa a formé une équipe pluridisciplinaire réunissant des compétences techniques et environnementales. Les architectes chaux-de-fonniers Epigraf accompagnent le projet. La quête d’une intégration parfaite avec la nature les a même poussés à prendre contact avec un spécialiste de l’association Bird Life. Il a évalué le type d’essences végétales à mettre
sur les toits et la parcelle, afin de favoriser la nidification. Un biotope et 60 arbres seront plantés sur le site. Ce modèle a l’avantage de réduire les îlots de chaleur dans tout le périmètre. Avant d’en arriver là, il y a eu les premières analyses pour l’implantation altimétrique et l’orientation de la fabrique. «En construisant dans la pente, nous réemployons les déblais du haut pour remblayer en contrebas. Cela
évite de faire des allers-retours avec des camions chargés de terre lors de la construction. Par ailleurs, nous avons calculé les vents et la courbe du soleil pour optimiser le positionnement du campus», remarque Ismaël Gensollen, le RMO de Ciposa. Ventilation à double flux et ombrages naturels offrent une alternative écologique aux systèmes de climatisation énergivores.


Des compétences techniques et environnementales ont été nécessaires.


L’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit, les façades et les hangars à voitures et vélos produira entre 70 et 110% des besoins énergétiques de l’entreprise, selon les saisons. Un stockage de l’énergie avec des batteries est prévu. Toujours côté technique, l’isolation sera en paille, tandis que l’eau de pluie collectée dans des citernes alimentera les toilettes.
Une réflexion particulière a été portée à la structure même du bâtiment composé de 4 pavillons contigus. «Nous avons privilégié le bois suisse et il n’y en avait pas suffisamment dans le canton. Nous travaillerons avec une société de Schwyz qui assemblera dès cet hiver les pans de l’usine. L’avantage est que cette étape se fera l’hiver en atelier», signale Ismaël Gensollen. La découpe du bois en atelier permet par ailleurs d’économiser 30 à 50% des déchets et de diminuer les nuisances sonores sur le chantier.
Forêt et menuiserie étant dans la même zone géographique, il n’y aura, là aussi, que peu de trafic de camions. À noter que chaque mouvement du chantier est évalué selon son bilan carbone. C’est pourquoi il est également planifié de renvoyer les camions ayant transporté les éléments préfabriqués de Schwyz, avec une cargaison de matériaux de Neuchâtel. Ceci évitera un voyage à vide. Enfin, le béton employé sera local, issu du recyclage et stockera du CO2
Loin d’être une fabrique austère, le Campus Ciposa se veut totalement intégré à l’environnement entre vigne et lac. Les 8000 m2 seront répartis sur 5 niveaux avec une mezzanine sur le toit en guise de cafétéria et d’espace détente avec terrasse. À l’intérieur, les zones de production des différents étages seront directement reliées aux bureaux d’ingénieurs, pour faciliter la communication. Un plan de mobilité avec les transports publics offerts, des parcs vélos abrités et des bornes électriques pour les véhicules complètent le décor.
Tiphaine Bühler
Du haut de ses 36 ans, le Delémontain Diego Rohner a une ambition claire: construire, rénover, rayonner. Rencontre avec cet entrepreneur à succès qui multiplie les projets afin de développer l’attractivité de son canton.
Vous avez un parcours atypique.
Comment êtes-vous devenu promoteur immobilier et entrepreneur dans tant de domaines?
Enfant, j’étais passionné par le Monopoly! J’ai toujours aimé créer de la valeur.
Pendant mes études, j’importais déjà des biens de consommation de l’étranger pour les revendre. À l’époque, je pensais reprendre l’entreprise familiale qui comptait 300 employés. Mais mon père m’a conseillé de d’abord me confronter à la réalité du terrain avant d’y revenir à 25 ans. Finalement, je n’y suis jamais retourné. À 20 ans, j’ai rejoint un grand groupe de conseil financier indépendant. C’était un environnement très exigeant: pas de revenu fixe mais une totale liberté et des salaires déplafonnés. J’ai beaucoup appris. À 22 ans, j’ai acheté mon premier immeuble et à 26 ans je dirigeais déjà une équipe de 55 collaborateurs. J’ai fondé ma première société immobilière à 27 ans, d’abord pour optimiser ma fiscalité. Puis, à 30 ans, j’ai lancé ma première promotion immobilière de 21 PPE. En parallèle, j’ai créé ou investi dans plusieurs startups, parfois d’après mes propres idées, parfois en accompagnant d’autres entrepreneurs.
Quelles sont aujourd’hui vos principales activités?
Je suis actif dans 25 entreprises réparties dans plusieurs domaines. Dans l’immobilier, je dirige Dropoly SA et une dizaine d’autres structures. J’ai aussi mon propre bureau d’architectes et une gérance immobilière. Dans la finance et la fintech, je siège toujours au sein du


L’entrepreneur espère atteindre la barre des 1000 appartements au sein de son portefeuille d’ici 2028. DR
groupe financier qui a lancé ma carrière. J’ai également cofondé Kala.ch, une startup qui digitalise la récupération des avoirs du 2e pilier. C’est aujourd’hui l’une de mes plus belles réussites, avec plus de 90'000 clients et plus d’un milliard de francs suisses retrouvés. Côté loisirs, je développe le Raiffeisen Parc à Delémont, un complexe unique en Suisse romande.
Dans l’hôtellerie, j’ai investi dans le futur Hôtel Hota à Porrentruy, ainsi que dans un hôtel capsule intégré au Raiffeisen Parc. Et puis, j’ai aussi des participations dans des secteurs très variés: fitness, brasserie, fiduciaire, intelligence artificielle... Mais dans tous les cas, ma philosophie est simple, chaque entreprise doit pouvoir fonctionner sans moi. J’aime créer, structurer, déléguer et quand tout tourne sans moi, je sais que j’ai réussi.
Combien de personnes emploient vos entreprises et sont-elles toutes basées dans le Jura?
Oui, toutes mes sociétés sont implantées dans le canton du Jura. Nous comptons actuellement 140 collaborateurs et prévoyons environ 50 créations d’emplois supplémentaires dans les douze prochains mois, entre nouvelles ouvertures et rachats d’entreprises.
Pouvez-vous nous présenter votre portefeuille immobilier et vos projets en cours?
Mon portefeuille est essentiellement résidentiel et localisé dans le Jura. Il se compose d’environ un tiers d’immeubles
25 entreprises actives (écosystème entrepreneurial couvrant l’immobilier, la finance, la fintech, les loisirs, l’hôtellerie, le fitness, la brasserie et l’intelligence artificielle).
140 collaborateurs (tous basés dans le canton du Jura, avec 50 créations de postes prévues dans les 12 prochains mois).
1 milliard de francs retrouvés (grâce à Kala.ch, sa startup fintech qui digitalise la récupération des avoirs du 2e pilier, qui a déjà plus de 90’000 clients).
1000 appartements d’ici 2028 (objectif ambitieux fixé pour son portefeuille immobilier, avec un rythme de 100 logements à acquérir par an).
30 millions de francs d’investissement (pour le Raiffeisen Parc à Delémont, un complexe de loisirs de 13’500 m2 regroupant sport, détente, hôtellerie et restauration).
9,3 millions de francs (investis dans l’Hôtel Hota à Porrentruy, futur établissement 2 à 4 étoiles de 41 chambres, ouverture prévue en novembre).
neufs (construits au cours des cinq dernières années) et deux tiers d’immeubles rénovés datant des années 80-90. Mon objectif est d’atteindre 1000 appartements d’ici 2028, avec une acquisition moyenne de 100 logements par an. Parmi mes projets actuels: plusieurs rénovations lourdes, deux promotions immobilières et, bien sûr, le Raiffeisen Parc qui mobilise une grande partie de mes ressources et de mon énergie.
Vous concentrez vos activités immobilières dans le Jura. Pourquoi ce choix?
Parce que c’est ici que je vis, que je connais les gens, les quartiers et les enjeux locaux. Ma famille est enracinée ici. J’ai aussi bâti une solide réputation. Désormais, ce sont souvent les propriétaires eux-mêmes qui me contactent directement lorsqu’ils souhaitent vendre. Dans les grandes villes, je serais un acteur parmi des dizaines d’autres. Ici, j’ai une vraie proximité. Et puis le Jura se résume aussi à des prix encore accessibles, une demande stable et une marge de valorisation importante. Ce n’est pas toujours plus simple qu’ailleurs mais c’est beaucoup plus cohérent avec ma vision. Et surtout, l’impact local est tangible.
Quels sont les atouts et les difficultés du marché immobilier jurassien?
Tout d’abord, les opportunités sont nombreuses. On trouve encore beaucoup d’immeubles sous-valorisés, il y a un besoin important de rénovation et une
pression démographique réelle. Le principal défi demeure néanmoins l’image cliché qui colle à la peau du Jura, parfois perçu comme «loin de tout». Pourtant, nous sommes à proximité de Bâle, Berne, Bienne ou Neuchâtel. C’est pourquoi, il faudrait faire connaître notre région et renforcer ses infrastructures. Je suis convaincu que les grandes agglomérations suisses vont atteindre leurs limites. Les prix y sont devenus trop élevés et la création de nouveaux logements est presque impossible. Tôt ou tard, les gens viendront vivre dans le Jura. À nous de nous y préparer.
Vous réalisez de nombreuses rénovations. Pourquoi privilégier cette
Tôt ou tard, les gens viendront vivre dans le Jura.
approche plutôt que la construction neuve?
Le foncier existe encore dans le Jura mais je considère la rénovation comme prioritaire. D’ici 2050, 60% des bâtiments suisses actuels existeront en-


core. Si l’on veut atteindre les objectifs climatiques, on doit rénover massivement. De ce fait, je rachète souvent des biens appartenant à des institutionnels qui n’ont pas la structure ou la volonté d’entreprendre ces rénovations. C’est exigeant mais cela offre de nombreux avantages: subventions, fiscaux, rapidité d’exploitation et rentabilité à long terme.
Vous allez bientôt inaugurer le Raiffeisen Parc, un projet d’envergure. Pouvez-vous nous en dire plus?
Oui, c’est un projet majeur pour la région. En 2024, j’ai racheté l’ancienne Croisée des Loisirs à Delémont. Nous sommes en train de la transformer en un complexe flambant neuf de 13’500 m2, le Raiffeisen Parc, pour un investissement de plus de 30 millions de francs. L’inauguration est prévue dans les prochains mois. Le site comprendra 18 pistes de bowling, un trampoline park de 1800 m2, des courts de padel, tennis, squash, badminton et pickleball, un fitness de 1600 m2, trois restaurants, un kids club, un bar-arcade, un hôtel capsule de 75 lits, des salles d’événements et 1500 m2 de bureaux pour centraliser mes activités. C’est un projet intergénérationnel conçu pour les familles, les sportifs, les entreprises et les visiteurs. Je veux qu’il devienne un véritable poumon économique et social pour le Jura.
Pour conclure, vous investissez aussi dans l’hôtellerie, notamment à Porrentruy. Quel est le concept de l’Hôtel Hota?
L’Hôtel Hota est un projet que nous codéveloppons avec une famille reconnue du secteur hôtelier jurassien. Il comptera 41 chambres, classées de 2 à 4 étoiles, pour une clientèle mixte (affaires, tourisme et événements). Le budget est de 9,3 millions de francs et l’ouverture est prévue en novembre. Ce sera une réponse directe au manque d’hébergements modernes dans la région car nous avons voulu un établissement à la fois fonctionnel, esthétique et convivial qui contribue à la redynamisation de Porrentruy.
Propos recueillis par Julie Müller-Pellegrini

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