Magazine Arts Martiaux Budo International 516 Juillet 2025

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Perles du Guerrier Perles du Guerrier

« Rappelez-vous toujours que discuter et gagner

« Rappelez-vous toujours que discuter et gagner

c 'est briser la réalité de la personne contre laquelle vous discutez. Il est douloureux de perdre sa réalité, alors soyez gentil, même si vous avez raison. »

c 'est briser la réalité de la personne contre laquelle vous discutez. Il est douloureux de perdre sa réalité, alors soyez gentil, même si vous avez raison. »

Haruki Murakami Haruki Murakami

J Le Tuc Tuc arrive ! Le Tuc Tuc arrive ! Éditorial Éditorial

e ne commence pas toutes mes journées en me disant que je suis le meilleur ; loin d'être un modèle de vertu, j'ai beaucoup de mal à enseigner quoi que ce soit. Quand je monte sur scène, je ne me sens pas sur une chaire ; je n'ai pas de pupitre pour poser mes textes sacrés, car je pense que le papier supporte tout et je déteste l'idée même de faire des sermons. S'il faut choisir entre le noir et le blanc, vive les nuances de gris !

J'aime partager avec sincérité, dans la mesure de mes limites ; mais dire ce que je sais ne signifie pas que je sais tout. Je crois en la bonté de la cohérence et de l'exemple, même lorsqu'on se trompe, je le respecte. Jamais dans l'imposition de systèmes fermés, ni dans l'arrogance de ceux qui se croient meilleurs ou détenteurs de la vérité.

Enseigner est un acte de générosité, certes, mais celle-ci est totalement incompatible avec la méfiance, la peur qu'un jour on n'ait plus besoin de vous ou qu'on vous dépasse. Nous avons déjà assez à faire avec nos propres affaires pour nous mêler de celles des autres !

Enseigner doit être considéré comme le disait le parrain : « Ce n'est pas personnel, c'est les affaires ». Tuer la stupidité est-il un acte de charité ? Où sont les limites ? Pour moi, la réponse est évidente : lorsque vous essayez d'imposer votre vision du monde dans un cadre opportuniste et avantageux, vous vous cognez le nez contre votre propre merde. Il n'a jamais été bon de chier là où on mange...

Toute connaissance, dès que l'on y prête attention, devient un critère de vertus et de défauts, de moralité et de déterminisme, et finalement, inévitablement, un instrument de contrôle des autres. J'ai déjà assez de mal à contrôler mes propres excès ! Je n'ai pas à dire aux autres comment se comporter.

Un professeur doit être une référence, quelqu'un capable de vous éveiller en éclairant l'obscurité de votre ignorance, mais jamais un gourou dont on finit par être dépendant, que ce soit par amour ou par terreur. Exiger la soumission, la vassalité ou la dévotion, c'est pisser hors du pot ; une chose est de respecter les formes, une autre très différente est d'en faire son propre contenu.

Le problème de l'organisation des groupes est qu'ils sont soumis à des règles sociales et à des pulsions bien étudiées, où le besoin d'apaiser les tensions finit par s'imposer. Il existe une tribu en Afrique qui répond toujours de la même manière à ce besoin d'entropie : lorsque l'atmosphère est tendue, ils font d'abord courir le bruit que le « Tuc Tuc » arrive, ce qui fait que les gens, effrayés, se réfugient immédiatement dans leurs maisons, méfiants ; mais invariablement, un jour, le Tuc Tuc arrive sur la plage dans une barque, caché derrière son masque, et tout le village assiste de force à l'événement. Une fois là-bas, le Tuc Tuc distribue une série de coups à droite et à gauche. Ceux qui résistent rentrent chez eux, tandis que les anciens du village partent avec le Tuc Tuc pour manger les réserves de protéines de la tribu, dans une cabane spécialement aménagée pour l'occasion, où ils se régalent des meilleurs mets, le tout arrosé de boissons fermentées, jusqu'à plus soif. En conclusion : la paix est rétablie, les mauvaises humeurs et les misères sont libérées, la vie peut continuer, jusqu'à ce que... inévitablement, le Tuc Tuc revienne.

Périodiquement, les groupes ont besoin d'alléger leur entropie, que ce soit par des purges, des boucs émissaires ou par la force... Même Jésus avait besoin de Judas pour que son projet fonctionne !

Éditorial Éditorial

C'est peut-être ma phobie sociale, ou le fait que je m'aime suffisamment, mais je n'aime pas trop me faire tabasser. Quand j'étais plus jeune, parce qu'un mec est un mec, on encaissait tout ce que le chef nous demandait, et s'il fallait courir 13 kilomètres, j'y allais, à me casser les tripes. Il y avait un beau trophée à la fin et j'avais très envie que cela mène quelque part ; de toute façon, c'était mieux que de n'avoir nulle part où aller. La jeunesse a besoin d'objectifs et de défis pour naviguer dans ses incertitudes ; nous, les vieux, nous préférons les accepter sans souffrir, car la souffrance, ça vient tout seul.

Je n'ai jamais complètement perdu mon bon sens, même en ces temps héroïques ! Après tout, si quelque chose me dépassait, avec le surplus hormonal, je réglais vite le problème, je me branlais et cela relativisait tout le reste. C'est la jeunesse... mais quand votre horizon est plus Thanatos qu'Éros, les choses se passent différemment (sans exclure la première option... Le Viagra existe !).

Se croire porteur de la flamme de la vérité doit avoir son charme, car nombreux sont ceux qui s'engagent dans cette voie, même en sachant que cela implique d'être sacrifié sur l'autel. Moi qui n'aime pas jouer les martyrs et qui ne crois pas ceux qui se présentent ainsi, j'ai du mal à avaler leur sacrifice ; au contraire, les épreuves de culpabilité, les ragots et les querelles me répugnent, me fatiguent et m'importunent avec cette odeur d'ego qui pue, comme si le quotidien n'était pas déjà assez merdique. Même si je déteste la position de ces pseudo-martyrs, le pire, c'est qu'avec le temps, on s'y attache, et comme le cochon qu'il faut préparer pour la SaintMartin, on voit venir le couteau qui va les saigner (souvent auto-infligé) et on sait, avec une certitude absolue, qu'il n'y a rien à faire et que si tu t'en mêles, tu te prendras sûrement quelques coups en cadeau.

Mais on est comme on est, et il semble que, comme la chèvre retourne toujours à la montagne, mon truc, c'est de m'embarquer encore et encore dans ce genre d'entreprises. Putain de condition qui ne laisse comme seule consolation que de pouvoir dire « d'autres viendront qui me feront du bien ».

Ma fortune est maladroite, souffrante et laborieuse ; je cherche des trésors dans les profondeurs, je creuse avec mes mains là où les autres ne voient que du fumier ; je cherche des diamants dans les asiles, dans les hauteurs où l'oxygène manque, ou dans les gouffres où la pression vous écrase.

Le plus dur, c'est que, aussi incroyable que cela puisse paraître, je finis toujours par les trouver. Alors... Comment peut-on changer ? Quelle galère... Judas Iscariote

« Se croire porteur de la flamme de la vérité doit avoir son charme, car nombreux sont ceux qui s'engagent dans cette voie, même en sachant que cela implique d'être sacrifié sur l'autel ».

Interview d’Enrique de Vicente à

Shidoshi Alfredo Tucci sur sa chaîne youtube à propos du chamanisme japonais Ebunto du peuple autochtone du Japon

Interview d’Enrique de Vicente à Shidoshi Alfredo Tucci sur sa chaîne youtube à propos du chamanisme japonais Ebunto du peuple autochtone du Japon

Une carrière de professeur d'Arts Martiaux ? Sascha de Vries rend cela possible

1. Introduction – D'un hobby à un métier

Ce qui était autr efois un loisir est aujour d'hui un métier d'avenir : êtr e pr ofesseur d'ar ts mar tiaux, c'est enseigner aux enfants, leur transmettr e des valeurs et allier chaque jour activité physique, sens et développement personnel. D'un hobby à un métier, et d'un métier à un mode de vie.

Il y a une quinzaine d'années, cela était encor e impensable : il n'existait pratiquement pas d'écoles pr ofessionnelles d'ar ts mar tiaux, l'entraînement se dér oulait principalement dans des associations ou des clubs à but non lucratif, pour quelques eur os par mois. Aujour d'hui, les écoles pr ofessionnelles demandent des cotisations mensuelles de plus de 100 eur os et offr ent en contr epar tie des concepts pédagogiques s o l i d e s , d e s p e r s p e c t i v e s d e carrièr e et des emplois sûrs.

Une carrière de professeur d'Arts Martiaux ?

Une carrière de professeur d'Arts Martiaux ?

Sascha de Vries rend cela possible

Sascha de Vries rend cela possible

Sascha de Vries, aujour d'hui âgé de 49 ans, est l'un des pionniers de cette évolut i o n . L e f o n d a t e u r d e s K a r a t e

Fachspor tschulen (écoles spécialisées dans le karaté) a un par cours impr essionnant : il a ser vi pendant douze ans dans une unité spéciale de la police militair e, où il a fini par occuper le poste de chef et d'instructeur cer tifié en combat rappr oché et en techniques d'inter vention. Il s'est ensuite mis à son compte dans le but de fair e des ar ts mar tiaux une pr ofession str uctur ée. De Vr i e s a é t é l e p r e m i e r p r e s t a t a i r e e n

Allemagne à pr oposer à la fois une formation pr ofessionnelle r econnue par l'État et des études dans le domaine des ar ts martiaux. Ceux qui choisissent cette voie passent leurs journées sur le tatami et fr équentent l'école pr ofessionnelle ou l'université technique cer tains jours.

Ce modèle suscite également l'intér êt à l'échelle internationale : les candidats étrang e r s p e u v e n t s u i v r e u n e f o r m a t i o n e n

Allemagne, puis cr éer leur pr opr e école ou chaîne dans leur pays d'origine avec le soutien des écoles spécialisées dans le karaté.

2. La vision – Ce qui rend les écoles spécialisées dans le Karaté si particulières

« Si tu penses que quelque chose est impossible, cherche un moyen de le faire. »

Cette citation de Bruce Lee ne caractérise pas seulement le parcours de Sascha de Vries, elle est également devenue la philosophie de son entreprise

Peu de gens incarnent aussi bien que lui la complexité des arts martiaux : ceinture blanche, entraîneur et compétiteur, arbitre et organisateur de tournois, instructeur de combat rapproché dans la police militaire et entrepreneur Des centaines de participations à des tournois et des succès nationaux et internationaux jalonnent son parcours Mais quand on discute avec le double champion du monde (ISKA), on comprend rapidement que pour Sascha de Vries, les arts martiaux ne sont pas un métier, mais une identité

Sa biographie sera présentée en détail dans l'un des prochains numéros de ce magazine Nous découvrirons alors quels maîtres ont influencé Sascha de Vries, quels arts martiaux il a luimême appris, quelles personnalités internationales et célébrités du monde des sports de combat il a déjà eu l'occasion de rencontrer personnellement, et quelles tâches il a précisément assumées au sein de la police militaire Peutêtre même quels événements il a visités et recommande Nous aurons également un aperçu de son nouveau siège social d'environ 2000 m² Ce reportage donne un aperçu plus approfondi de son parcours L'accent est mis ici sur son système de carrière

Une carrière de professeur d'Arts Martiaux ?

Une carrière de professeur d'Arts Martiaux ?

Sascha de Vries rend cela possible

Sascha de Vries rend cela possible

De Vries allie structure et intégrité sportive, marquée par douze années de commandement militaire et la médaille mondiale de la loyauté décernée lors du championnat du monde IBF en 2000 Son style de leadership est clair, respectueux et cohérent

Il est très demandé à l'international : il intervient en tant que conférencier dans le monde entier. Rien que cette année, il a notamment participé au plus grand événement dédié aux sports de combat et au business en Australie, aux ÉtatsUnis, en Allemagne, en République tchèque et, pour la première fois, au Martial Arts Super Show en Europe Ses thèmes : la psychologie et la science dans les écoles d'arts martiaux, que ce soit dans l'enseignement, l'autodéfense, le marketing ou le développement personnel, ainsi que la didactique et les systèmes adaptés aux enfants

En tant que pratiquant d'arts martiaux, ses compétences et son expertise dans le maniement des armes telles que le nunchaku et le tonfa sont recherchées dans le monde entier, tout comme son expérience dans les techniques d'intervention militaire et policière.

D'ici 2030, dix autres sites devraient voir le jour, en Allemagne et à l'étranger Au cœur du concept : une approche pédagogique destinée aux enfants de maternelle et d'école primaire Les priorités : la sécurité, le développement du caractère et l'activité physique adaptée à l'âge – un concept maintes fois copié depuis.

Extrait d'interview – Réseau en Allemagne

Question : Sascha, ton réseau international est impressionnant Mais qu'en estil en Allemagne ?

Réponse :

En Allemagne, j'ai pu nouer de véritables amitiés au fil des décennies, avec des personnes qui sont plus que de simples partenaires commerciaux, avec certaines desquelles j'ai déjà participé à de nombreux tournois sur le tapis Nous avons développé des projets ensemble, discuté des idées, mené des débats animés, toujours sur un pied d'égalité. Beaucoup d'entre eux font aujourd'hui partie des leaders absolus du secteur et dirigent certaines des écoles d'arts martiaux les plus prestigieuses d'Allemagne

Je me sens particulièrement proche des cofondateurs de l'association professionnelle des écoles d'arts martiaux en Allemagne : Jens Richter, Thomas Geiger, Tobias Warzel, Ertekin Arslan, Stefan Roitner et Markus Schinhammer.

Je partage également un long parcours avec Toni

D i e t l , f o n d a t e u r d u K a m p f k u n s t k o l l e g i u m

Deutschland

Ces deux organisations investissent délibérément dans l'avenir des arts martiaux, promeuvent le bienêtre des écoles d'arts martiaux, tant au niveau national qu'international, et donnent des impulsions importantes pour l'innovation dans ce secteur Il me tient à cœur de soutenir ce travail

Une carrière de professeur d'Arts Martiaux ?

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Sascha de Vries rend cela possible

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Ces amitiés sont une partie précieuse de mon développement. Je suis fier de ce réseau et reconnaissant pour les échanges honnêtes que nous avons eus au fil des ans

Extrait d'interview – Mentors internationaux, expériences en tant que conférencier et famille

Question :

Tu es également très demandé en tant que conférencier international. Y atil des personnes qui t'ont particulièrement marqué ?

Réponse :

J'ai eu la chance de rencontrer très tôt des personnes impressionnantes issues du monde international des arts martiaux, dont beaucoup sont aujourd'hui des amis Zulfi Ahmed, Dave Kovar, Roland Osborne, Grandmaster Clark, Fred et Robin De Palma, mais aussi Brannon Beliso et moimême nous avons beaucoup appris les uns des autres et nous nous sommes soutenus mutuellement

Melody Johnson nous a beaucoup appris sur la pédagogie infantile

Sur le plan technique, j'ai été fasciné par Dan Inosanto – je n'oublierai jamais ses séminaires

Toutes ces personnes ont contribué à ce que je fasse aujourd'hui partie de cette scène internationale en tant que formateur, conférencier et développeur de systèmes Et je suis heureux de pouvoir rendre quelque chose à ce secteur, car je sais à quel point les mentors peuvent vous apporter et changer votre vie !

À l'époque, il était encore inhabituel en Allemagne de considérer les arts martiaux comme une véritable perspective professionnelle Beaucoup de choses se faisaient bénévolement La première impulsion vers la professionnalisation est venue vers 2006/2007, notamment grâce au travail de Stefan Billen, qui a ouvert des perspectives internationales À l'époque, j'étais déjà actif en tant qu'orateur lors de ses événements et j'ai pu nouer des contacts importants C'était le début Et je n'ai jamais été seul dans cette aventure Après le décès de ma femme et de la mère de mes trois enfants en 2011, c'est ma famille qui m'a soutenu, en particulier : ma mère, qui a toujours cru en moi et qui a toujours été là Anika (directrice adjointe), qui me soutient depuis des années sur le plan professionnel et humain et Kamila, mon amour, ma compagne, qui me soutient et m'accompagne dans toutes mes démarches Je leur en suis profondément reconnaissant.

3. Parcours de formation – débuts et évolution

Deux exemples illustrent la diversité des carrières possibles dans les arts martiaux : Alina a commencé comme étudiante et dirige aujourd'hui le département central du recrutement, de l'intégration et de la formation des employés Elle apporte structure et créativité et contribue de manière significative à la bonne ambiance au sein de l'équipe Anika était auparavant coiffeuse et aidesoignante pour personnes âgées Elle a commencé par un minijob dans les écoles de karaté, a suivi d'innombrables formations et est aujourd'hui directrice adjointe. Elle veille au bon déroulement des activités quotidiennes avec plus de 60 employés « Sans elle, rien ne fonctionnerait ici » , déclare de Vries

Une journée de travail type commence souvent par l'organisation : documents, rendezvous, examens, communication Les mesures publicitaires, l'encadrement pendant les vacances et les formations internes font également partie de ses tâches. La deuxième partie de la journée est consacrée à l'enseignement, avec environ quatre cours pour enfants par jour, puis de manière autonome Ceux qui ont déjà une ceinture noire peuvent, après une période de formation, enseigner aux adolescents ou aux adultes

Alina

Responsable du recrutement/de l'intégration /Formation des employés

Une

carrière de professeur d'Arts Martiaux ?
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Sascha

de Vries rend cela possible

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Sascha de Vries rend cela possible

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Avec l'expérience, viennent les responsabilités et la liberté d'action : les stagiaires sont encadrés, les emplois du temps sont élaborés, les examens sont organisés, les équipes sont dirigées Les réunions stratégiques, l'analyse des statistiques internes et l'assurance qualité font également partie des tâches.

Au siège, les cadres dirigent de petites équipes, gèrent des départements, coordonnent des projets intersites et participent activement au développement de l'entreprise Ceux qui le souhaitent peuvent commencer à travailler comme entraîneurs assistants pendant leurs études. Les personnes en reconversion professionnelle qui aiment les enfants sont également les bienvenues

4. Aperçu des cursus universitaires et des formations professionnelles

Remarque à l'attention des lecteurs internationaux :

La formation professionnelle en alternance est un modèle bien établi en Allemagne qui combine un travail pratique en entreprise et des cours théoriques dans un lycée professionnel Les apprentis (Auszubildende) perçoivent dès le premier jour un salaire d'apprentissage qui est généralement inférieur de 30 à 50 % au salaire de départ d'un employé qualifié ayant suivi une formation complète

En contrepartie, les entreprises ont la possibilité d'intégrer très tôt de jeunes talents, de leur offrir une formation pratique et de les préparer de manière ciblée à leurs futures tâches Une fois la formation terminée, les responsabilités et le salaire augmentent considérablement

Ce modèle est considéré comme exemplaire à l'échelle internationale pour la qualité, la systématique et la durabilité qu'il offre en matière de développement professionnel

Professions reconnues par l'État avec p ro fes s eu r d e s p o rt s d e co m b at –Activité :

– Spécialiste du sport

– Commercial dans le domaine du sport et du fitness

Filias de formation en alter nance (licence/master) avec professeur de sports de combat – Activité :

– Économie du fitness

– Gestion de la santé

– Thérapie par le sport et l'exercice physique

– Pédagogie de l'enfance

– Prévention et gestion de la santé

– Gestion du sport

Autres formations professionnelles reconnues par l'État dans les écoles spécialisées en karaté :

– Commercial(e) en marketing dialogique

– Commercial(e) en gestion de bureau

– Concepteur/conceptrice média numérique et print

– Commercial(e) en commerce électronique

Autres cursus en alternance dans les écoles spécialisées en karaté :

– Gestion du personnel

– Marketing

– Marketing en ligne

– Psychologie économique

Type d'enseignement :

En parallèle de l'activité professionnelle, assisté numériquement, via des écoles supérieures partenaires Possibilité de combiner avec une activité pédagogique dans une école

Une carrière de professeur d'Arts Martiaux ?

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Sascha de Vries rend cela possible

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5. Parcours professionnels – De l'entrée dans la profession à un poste de direction

L'évolution de carrière dans les écoles spécialisées en karaté est clairement structurée et axée sur la pratique :

– Entraîneur assistant

– Apprenti / étudiant

– Spécialiste (avec diplôme)

– Spécialiste avec qualification de formateur professionnel

– Directeur de succursale

– Directeur régional

– Chef de service (par exemple, recrutement, marketing, pédagogie)

Si vous souhaitez vous mettre à votre compte, vous avez la possibilité de vous lancer en tant que licencié ou franchisé, avec l'accompagnement professionnel de l'équipe centrale.

Une carrière de professeur d'Arts Martiaux ?

Sascha de Vries rend cela possible

Une carrière de professeur d'Arts Martiaux ? Sascha de Vries rend cela possible

6. Rémunération et sécurité de l'emploi

Les emplois sûrs et bien rémunérés sont rares dans le secteur du sport et du fitness Les écoles de karaté spécialisées montrent délibérément l'exemple : rémunération supérieure à la moyenne pendant la formation, échelons salariaux transparents, primes, titres de transport et bons d'essence, ainsi que des véhicules de fonction dans certains postes, qui peuvent également être utilisés à des fins privées

La sécurité de la planification et le développement personnel sont au cœur de nos préoccupations

Des modèles à temps partiel, destinés par exemple aux jeunes parents, complètent le dispositif

Ceux qui font preuve de performance et prennent des responsabilités peuvent compter sur des perspectives stables à long terme

De gauche à droite : Sascha, Anika (directrice générale adjointe), Manuel (marketing étudiant bilingue) Réunion stratégique

7. Candidats internationaux – opportunités d'embauche

Les exemples de Khairi (Tunisie) ou Wazhma (Afghanistan) le montrent : quiconque s'investit dans son travail, apprend l'allemand et adhère à nos exigences pédagogiques peut réussir en Allemagne, jusqu'à diriger sa propre succursale

Les conditions préalables sont un titre de séjour valide et une connaissance de l'allemand d'au moins niveau B2 Le système de formation structuré, associé à des parcours de développement clairs, à un travail axé sur la pratique et à un environnement de travail valorisant, est particulièrement favorable

8 Valeurs et pédagogie Travailler avec des enfants

Ce n'est pas la compétition sportive qui est au premier plan, mais l'enfant.

Les valeurs fondamentales telles que le respect, la discipline, la serviabilité et la maîtrise de soi sont enseignées À cela s'ajoutent des thèmes tels que la prévention de la violence, l'intégration sociale, la promotion d'une activité physique adaptée à l'âge et le développement de la confiance en soi

Les concepts pédagogiques s'appuient sur une pédagogie moderne et adaptée aux enfants : structures claires, encadrement positif et langage motivant.

L'objectif premier : rendre les enfants forts pour la vie Pour une vie heureuse, sûre et confiante, sur le tapis comme en dehors

9 Qualité et normes au sein du système

Tous les sites travaillent selon des normes claires et uniformes, de la méthodologie d'enseignement à l'aménagement des salles en passant par l'assurance qualité

La consultation entre collègues, complétée par des analyses vidéo, un système d'apprentissage numérique et des formations continues axées sur la pratique, en est un élément central

Il en résulte un échange continu, ouvert, réfléchi et axé sur la croissance

Les idées et les expériences du quotidien sont directement intégrées dans le développement du système

Ce qui semble aujourd'hui professionnel et bien pensé est le résultat de nombreuses années : apprendre, persévérer, changer, grandir 10. L'équipe – diversité et développement

L'équipe des écoles de karaté est diversifiée, motivée et réunit des personnes issues de milieux et de parcours très différents, des jeunes entraîneurs assistants aux cadres expérimentés en passant par des personnes en reconversion professionnelle.

Ce qui les unit tous : la passion pour un enseignement axé sur les valeurs, l'esprit d'équipe et l'objectif de rendre les enfants forts pour la vie

Des événements d'équipe réguliers, des formations continues, des stages auprès de maîtres internationaux et des activités communes, comme une sortie au cinéma pour voir le film Karate Kid – Legend, renforcent la cohésion du groupe. Beaucoup utilisent également les salles d'entraînement à titre privé, ce qui donne naissance à de véritables communautés d'entraînement

Les écoles de karaté investissent délibérément dans le développement de leurs collaborateurs : les frais de séminaires et d'examens sont pris en charge, les spécialisations sont encouragées et les voyages d'entraînement à l'étranger sont soutenus

Le résultat : un environnement de travail qui favorise le développement personnel et permet de vivre une véritable expérience communautaire

Une carrière de professeur d'Arts Martiaux ?

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Sascha de Vries rend cela possible

Sascha de Vries rend cela possible

Tres de los gerentes de sucursal en la capacitación en Londres De izquierda a derecha, Jakub Michael Julius

De gauche à droite : Julius, Wazhma, Sarah, Sascha, Julian, Jakub et Michael

11. Chiffres et faits

· 12 écoles propres

+1 site franchisé

plus de 60 collaborateurs actifs environ 1 440 candidatures par an

· plus de 3 600 élèves actifs par semaine

94 % de recommandation par les parents

Ø 4,9 étoiles sur Google

Distinctions :Meilleure entreprise de formation, Top Company, Meilleure équipe d'enseignants

12. Portraits – Les visages du succès

JULIUS (23)

3e dan de karaté kempo

Élève de Sascha de Vries depuis 2008

Licence en économie du fitness (2024)

Formateur professionnel (2024)

Aujourd'hui directeur de la succursale de Cologne

« J'ai commencé le karaté quand j'étais petit Suivant ma passion, j'ai commencé une formation d'animateur de groupe à l'adolescence Cette année, je fête mes 17 ans en tant qu'élève et mes 5 ans en tant qu'employé. Après avoir terminé mes études dans les écoles spécialisées en karaté, obtenu mon 3e dan et participé à de nombreux séminaires à Londres et à des formations continues internes, je dirige désormais la succursale de Cologne et enseigne également un jour supplémentaire dans un quartier voisin »

JAKUB (27)

2e dan de karaté et kickboxing

Début en 2017 (stage),

Spécialiste du sport (2020)

Formateur professionnel (2021)

Aujourd'hui directeur de la succursale de Neuss

« Chez Karate Fachsportschulen, j'ai fait de ma passion mon métier Au fil des ans, j'ai eu la chance de rencontrer de nombreuses personnalités formidables, tant parmi les élèves que parmi les autres professeurs de karaté J'ai développé mon enthousiasme pour les arts martiaux et obtenu le 1er dan en karaté et le 2e dan en kickboxing J'ai eu l'honneur de rencontrer différents grands maîtres, notamment lors de notre voyage d'équipe à Londres Je suis reconnaissant des opportunités que m'offrent les écoles de

Une carrière de professeur d'Arts Martiaux ?

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Sascha de Vries rend cela possible

Sascha de Vries rend cela possible

Anika, directrice adjointe, et Manuel, département marketing

karaté et j'ai hâte de continuer à partager mon expérience et mes connaissances avec d'autres »

MICHAEL (30)

2e dan de karaté

Début de la formation (2013)

Spécialiste du sport (2016)

Formateur professionnel (2017)

A u j o u rd ' h u i , re s p o n s a b l e d e l ' e x p a n s i o n c h e z K a r a t e Fachsportschulen et premier titulaire d'une licence avec son propre dojo agréé

« Après ma formation, j'ai d'abord dirigé l'une de nos succursales, où j'ai acquis une expérience précieuse Aujourd'hui, je suis coresponsable des ventes pour toutes nos écoles. Les écoles de karaté spécialisées offrent de réelles opportunités de promotion, soutiennent la formation continue, comme la formation de formateur professionnel ou une formation complémentaire à Londres, et grâce à l'esprit d'équipe très fort, le travail est un plaisir chaque jour. »

ANIKA (44 ans)

Coiffeuse (2002)

Début chez Karate Fachsportschulen en 2012 (minijob), Aidesoignante pour personnes âgées (2012)

Employée à temps plein chez Karate Fachsportschulen (2014)

Spécialiste du sport / Commerciale en sport et fitness / Commerciale en gestion de bureau (2014)

Formatrice professionnelle (2014)

Aujourd'hui directrice générale adjointe

« En tant que cadre chez Karate Fachsportschulen, je peux me réjouir d'une carrière réussie, au cours de laquelle j'ai été constamment encouragée et j'ai pu m'épanouir J'apprécie beaucoup de travailler dans un environnement dynamique où je peux continuellement développer mes compétences et les mettre à profit, tout en aidant les jeunes par mes conseils et mon soutien »

ALINA (27)

Karaté 1er dan, taekwondo 2e dan

Début des études (2016)

Licence en économie du fitness (2019)

Responsable de succursale (depuis 2018)

Master en prévention et gestion de la santé (2021)

Formateur professionnel (2020)

Aujourd'hui responsable du recrutement, de l'intégration et de la formation des collaborateurs

« J'ai commencé quand j'étais étudiante Aujourd'hui, je fais partie intégrante de l'équipe, j'ai obtenu mon master et je dirige mon propre service. Ceux qui s'investissent sont remarqués et peuvent vraiment s'épanouir ici, tant sur le plan professionnel que personnel Le fait que mon chef ait construit cette carrière avec moi rend cette expérience encore plus spéciale »

NICKLAS (24)

Début de la formation de commercial en gestion de bureau (2023)

« Ma formation à l'école de karaté est très variée et pratique : j'apprends chaque jour de nouveaux processus et de nouvelles relations Un moment fort a été une formation continue à San Diego, où j'ai pu participer à des séminaires avec des experts internationaux en éducation »

SARAH (29)

Début de la formation (2015)

Commerciale en sport et fitness depuis (2018)

Formatrice professionnelle depuis (2021)

Aujourd'hui directrice de succursale à Bedburg

« J'ai suivi une formation de commerciale en sport et fitness, puis j'ai obtenu mon certificat de formatrice Je suis ensuite devenue directrice de succursale à Bedburg et je suis responsable des membres et des employés. Cela m'a aidée à mûrir dans mes fonctions »

KHAIRI (31)

2e dan de karaté

Licence et master en sciences du sport (Tunisie)

Ancien entraîneur adjoint de l'entraîneur national en Tunisie

Une carrière de professeur d'Arts Martiaux ?

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Sascha de Vries rend cela possible

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A commencé dans des écoles spécialisées dans le karaté après son arrivée en Allemagne (2022)

Aujourd'hui directeur de succursale à Grevenbroich

« J'ai commencé comme professeur d'arts martiaux dans les écoles de karaté de Sascha de Vries Aujourd'hui, je dirige ma propre succursale Ceux qui font preuve d'engagement ont de réelles opportunités de carrière : de l'entraîneur au cadre, avec des formations continues telles que la formation de formateur professionnel ou des cours internationaux à Londres. Pour les pratiquants et les professeurs d'arts martiaux engagés, c'est l'endroit idéal pour faire de leur passion un métier » 13. Contact et candidature

Les écoles de karaté proposent une formation moderne et axée sur les valeurs dans le domaine des arts martiaux, avec des parcours professionnels clairs, un enseignement de grande qualité et une ouverture internationale Si vous souhaitez vous investir, rendre les enfants plus forts pour la vie et vous épanouir personnellement, vous êtes au bon endroit

Nous recherchons des personnalités, pas la perfection. Que vous ayez une formation pédagogique, que vous soyez en reconversion professionnelle, diplômé de l'enseignement supérieur ou pratiquant expérimenté des arts martiaux : si vous souhaitez vous perfectionner et aimez accompagner les autres, vous êtes les bienvenus

« Savoir ne suffit pas, il faut appliquer.

Vouloir ne suffit pas, il faut faire. »

– Bruce Lee

Informations complémentaires et candidatures : www fachsportschule de/karriere karriere@fachsportschule de

Je viens d'installer, mais toujours sans publicité externe! Maintenant, nous avons construit la nouvelle école de karate sportive, avec une taille de 2100 mètres carrés Il possède son propre service de recrutement et de formation, un studio vidéo, un centre d'appels, trois salles de réunion, 50 places de stationnement, une zone de barbecue pour l'équipe 3 et bien d'autres Unique dans le monde de l'art martial!

Le rôle des femmes à l'International Muay Boran Academy

Au cours des dernières années, le Muay Lert Rit est passé de l'oubli total à l'une des arts martiaux les plus en vogue. Basé sur d'anciennes stratégies militaires et techniques de combat rapproché siamois, le Lert Rit est désormais classé parmi les « arts martiaux les plus mortels » au monde par de nombreux blogueurs et pratiquants d'arts martiaux. La version modernisée de cet art martial ancien, pratiqué aujourd'hui dans toutes les filiales de l'IMBA à travers le monde, suscite l'intérêt des amateurs d'autodéfense en raison de son efficacité indéniable. Cependant, s'il semble être le système préféré des hommes, on ne peut pas encore en dire autant des femmes qui le pratiquent. En effet, le pourcentage de femmes pratiquant le Lert Rit reste faible par rapport au nombre d'hommes. Je pense que le Muay Lert Rit est un art martial qui répond parfaitement aux besoins d'autodéfense des pratiquantes pour des raisons techniques et structurelles. L'une des meilleures enseignantes de l'IMBA, Arjarn Marika Vallone, m'a aidé à mettre en évidence les points essentiels suivants : il est très difficile pour un homme de comprendre le point de vue féminin, c'est pourquoi je suis fermement convaincu qu'il est important de partager ses opinions et ses réflexions avec les femmes, qu'elles pratiquent ou non. Ce type d'échange d'idées est extrêmement précieux pour ouvrir l'esprit d'un enseignant masculin de Muay Boran / Lert Rit, lui permettant ainsi de s'épanouir et de devenir un meilleur pratiquant et enseignant. Après tout, face à un adversaire plus grand et plus fort, un combattant masculin se trouve exactement dans la même situation d'infériorité physique que celle à laquelle une femme est confrontée en permanence. Apprendre à voir le combat du point de vue d'une femme rendra un pratiquant masculin plus objectif et ses techniques de combat plus efficaces. Voyons les 4 principales raisons pour lesquelles le Lert Rit est un art martial parfait pour les femmes.

Point 1 : Le Muay Lert Rit est basé sur des mouvements instinctifs, et non sur des techniques artificielles. La plupart des techniques offensives et défensives de l'IMBA Muay Lert Rit sont classées en fonction du type de mouvement énergétique dont elles dérivent : chaque geste du corps peut être « perfectionné » pour exprimer votre énergie psychophysique avec une efficacité maximale, le rendant utilisable dans des situations de combat. Une étude approfondie des gestes les plus instinctifs (Gross Motor Skills), qui sont faciles à mettre en œuvre même en cas de stress intense et de décharge d'adrénaline qui en résulte, a montré que ces actions proviennent d'un nombre limité d'utilisations de l'énergie. Grâce à un processus minutieux de sélection et de rationalisation, ces mouvements ont été naturellement transformés en gestes visant à exprimer des attaques explosives ou des défenses. Le résultat de cette analyse a donné naissance à huit principes énergétiques de base qui, combinés de manière fluide, produisent un nombre presque infini d'actions de combat. Il n'est pas possible de se souvenir de la bonne technique pour chaque situation : cependant, lorsque le corps a assimilé instinctivement comment utiliser le schéma énergétique correct pour contrer une menace donnée, il réagira sans réflexion consciente, rendant la défense agressive, rapide et efficace.

Point 2 : Le Muay Lert Rit ne repose pas sur la force musculaire, mais sur « l'énergie de combat ». Selon la tradition siamoise, le type particulier d'énergie qui entre en jeu dans le combat sans règles est appelé Phalang Yuth (énergie de combat). Compte tenu de sa grande puissance, les clés de son développement ontété considérées pendant des siècles comme un secret à garder caché. Par rapport au Gam Lang ou énergie musculaire, le Phalang Yuth est beaucoup plus difficile à définir et à développer. Cependant, entraîner ses muscles sans se soucier du Phalang Yuth n'est pas un choix judicieux. Pour ces raisons, l'une des tâches fondamentales d'un bon instructeur d'IMBA Lert Rit est d'apprendre à ses élèves à comprendre les huit principes énergétiques de l'art et à les mettre en pratique quotidiennement. Grâce à une série d'exercices simples effectués régulièrement avec ou sans surcharge ou utilisant des équipements spécifiques (barres de fer, masses lourdes, anneaux en bois, etc.), l'« énergie de combat » d'un pratiquant de Lert Rit peut être considérablement augmentée. La plupart du temps, les femmes sont attaquées par des hommes qui sont manifestement plus forts qu'elles. Le Phalang Yuth peut être le « niveleur » qui rend les attaques du défenseur capables de blesser un agresseur supérieur en termes de masse et de force physique.

Point 3 : tous les élèves de Muay Lert Rit apprennent dès la première leçon à diriger leurs coups exclusivement vers les points vitaux de leurs adversaires. L'étude des points sensibles ou vitaux est d'une importance capitale pour l'efficacité des attaques portées contre un adversaire. Tout coup (porté avec une arme naturelle correctement conditionnée) qui atteint un point vital produit un effet considérablement plus important qu'un coup équivalent porté sur une zone moins sensible du corps. Il est également très important de connaître l'emplacement de ces points afin de pouvoir neutraliser correctement les attaques portées contre l'un d'entre eux. Le Muay Lert Rit est un style de combat basé sur les coups à courte distance comme stratégie de combat principale : chaque coup porté à bout portant doit viser un point faible spécifique afin de maximiser son effet. Grâce à sa connaissance de l'anatomie et de la physiologie, un bon combattant peut mieux neutraliser un adversaire en interférant avec l'un des systèmes corporels suivants :

- Système nerveux

- Système respiratoire

- Système osseux

- Système musculaire

- Système cutané

Il est également vrai que la simple connaissance théorique d'un grand nombre de points vitaux qui sont très difficiles à atteindre dans le chaos d'un véritable affrontement est pratiquement inutile : cela est particulièrement vrai si l'adversaire est vêtu de vêtements lourds et rembourrés (par exemple en raison de conditions climatiques particulièrement rigoureuses). L'approche extrêmement pratique de l'IMBA Lert Rit consiste à identifier un nombre très limité de cibles facilement accessibles qui garantissent le succès des actions offensives, puis à s'entraîner continuellement pour atteindre ces points avec n'importe quel type de technique et d'arme naturelle utilisée. Une femme physiquement plus faible peut effectivement blesser ou mutiler un agresseur plus fort en concentrant ses attaques, renforcées par l'énergie du combat, sur les principaux points faibles de l'attaquant : lorsque la fureur d'une pratiquante de Lert Rit est déchaînée, elle peut causer de graves dommages à un agresseur masculin trop confiant et imprudent.

Point 4 : la pratique du Muay Lert Rit renforce la confiance en soi.

Selon Anni Paavilainen : « La pratique du Muay Boran (et du Lert Rit) m'a donné beaucoup de confiance en moi et en mes capacités, ce qui se répercute également en dehors de la salle d'entraînement, dans ma vie quotidienne. J'ai dépassé mes limites tellement de fois que je ne pensais pas que cela serait possible en seulement deux ans. Tout cela a renforcé ma confiance non seulement dans la pratique du sport, mais aussi dans de nombreux autres domaines. J'ai l'impression d'avoir intégré l'esprit de cet art dans beaucoup de choses que je fais au quotidien, que ce soit dans mes relations, mes études, mon travail, etc. C'est peut-être le début de l'équilibre mystique que les arts martiaux semblent créer chez leurs pratiquants. »

Maritza Gamboa a écrit dans l'un de ses articles : « En tant que membres de l'IMBA Warrior Ladies, notre objectif est de nous former à devenir des guerrières dans la vie, et cela ne s'obtient qu'avec une pratique quotidienne, un entraînement constant et notre amélioration individuelle progressive. »

Un grand merci aux instructrices suivantes, membres du comité directeur de l'IMBA Warrior Ladies :

• Marika Vallone (IMBA Italie)

• Maritza Gamboa (IMBA Colombie)

• Maria Quaglia (IMBA Australie)

• Anni Paavilanen Warnicki (IMBA Finlande)

Lectures recommandées :

• For the women of Colombia par Maritza Gamboa

https://www.muaythai.it/for-the-women-of-colombia/

• Comment mes préjugés contre les arts martiaux ont disparu par Anni Paavilainen, membre des Warrior Ladies (IMBA Finlande)

http://www.muaythai.it/how-my-prejudice-against-martial-arts-disappeared/?lang=it

• IMBA Warrior Ladies par Maritza Gamboa, membre de Warrior Ladies (IMBA Colombie)

http://www.muaythai.it/imba-warrior-ladies/?lang=it

JUJUTSU Japonais et JIU-JITSU Brésilien

JUJUTSU Japonais et JIU-JITSU Brésilien

JUJUTSU JAPONAIS ET JIU-JITSU BRÉSILIEN

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Aite no nai kenka wa dekinu. (On ne peut pas se battre sans adversaire)

Le Jujutsu traditionnel, connu sous le nom de Koryu, appartient aux formes anciennes et classiques de la culture japonaise. Cependant, ce terme Koryu n'est pas uniquement utilisé dans les arts martiaux. Bien qu'il ait existé et qu'il existe encore de nombreux « Ryu-ha » ou systèmes de combat japonais, la plupart d'entre eux présentent des particularités caractéristiques.

Fort, violent, objectif... Peut-être que cette partie du Bugei Juhappan, connue sous le nom de Jujutsu, porte en son sein une arme de guerre puissante et durable. Ceux qui pratiquent les techniques liées au Jujutsu classique peuvent percevoir dans sa forme rustique une caractéristique fonctionnelle pour les situations quotidiennes vécues au Moyen Âge.

Contrairement au Yoroi Kumiuchi ou Kumiuchi, lorsqu'il était pratiqué sans armure, le Jujutsu comporte dans son répertoire de formes obligatoires, ou plus littéralement, des formes établies de manière ordonnée - Seiteigata. Ces techniques ont été développées pour les cas où les samouraïs étaient attaqués dans leur vie quotidienne, vêtus de leur tenue normale. Ainsi, pour beaucoup, les techniques du Jujutsu étaient associées uniquement à l'autodéfense.

JUJUTSU Japonais et JIU-JITSU Brésilien

JUJUTSU Japonais et JIU-JITSU Brésilien

La forme pratiquée dans le Bugei Juhapan devait être rapide et directe lorsqu'il s'agissait de la première attaque de l'agresseur, c'est-à-dire que parmi les techniques développées pour le Jujutsu, on conservait l'idée que le samouraï serait toujours attaqué à tout moment.

On peut voir à travers les différents Heihō - qui se traduit par méthode du soldat - que la plupart du temps, l'agresseur utilisait des situations récurrentes à l'époque où cette technique a été développée, ce qui la différencie beaucoup de la forme développée par Jigoro Kano, qui a ensuite été rebaptisée Jujutsu, puis, après son arrivée au Brésil, « Gracie Jiujitsu » et maintenant « Brazilian Jiujitsu ». On peut ainsi clairement percevoir une différence dans les formes appliquées, bien que similaires, entre l'ancien Jujutsu et le Jiu-Jitsu contemporain.

Beaucoup de questions se posent quant à son efficacité dans une situation réelle, mais il convient de souligner que toute technique peut être facilement adaptée àdes situations imminentes, étant donné que la pratique du kakuto no Bujutsu –la forme réelle de combat – était exigée par la plupart des écoles.

Certaines écoles plus spécialisées enseignaient à leurs élèves à attaquer le côté yin du corps, en établissant des formes peu conventionnelles telles que presser les mamelons, les testicules, déchirer les joues, arracher les oreilles, disloquer les côtes et même arracher la langue de l'adversaire avec les mains.

Les formes étudiées dans le Katame no Gikō ont un comptage spécial qui les différencie des formes apprises dans le Tachi no Gikō. Ainsi, on comprend que les formes classiques visent à reproduire la pensée et l'orientation guerrière de l'époque.

Il existe plusieurs versions sur l'origine du Jujutsu japonais. L'une vient de l'Inde, une autre des Indiens japonais (Aïnous) et une autre encore du perfectionnement de techniques issues de ces deux sources. Certains maîtres affirment que le Jujutsu est le père de tous les arts martiaux au Japon. Toutes les lignées de Jujutsu japonais doivent posséder des documents prouvant, à travers les noms respectifs des Soke au cours de l'histoire, un arbre généalogique et tous les Seiteigata pratiqués. En général, le type de documentation le plus utilisé est le « makimono ». D'autres indicateurs culturels peuvent être utilisés pour reconnaître les caractéristiques traditionnelles d'une lignée d'école, notamment :

Comme mentionné ci-dessus, l'entraînement au Jujutsu est imprégné d'une atmosphère de courtoisie et de respect, avec des textes visant à aider à cultiver le « Kokoro » – le cœur – approprié. Le type de

tenue d'entraînement généralement caractéristique de certains ryu comprend un Wagi blanc avec un Hakama foncé, la plupart des variations de couleurs allant du blanc au noir, avec une prédominance des couleurs indigo et gris, à condition qu'il n'y ait pas de dessins ou de créations occidentales tels que des camouflages, etc.

Les ryu japonais se caractérisent par une simplicité apparente qui exclut toute ostentation. Dans la documentation, l'utilisation de l'idéogramme « Den » est toujours apparente et constante : Shoden, Chuden, Okuden, Menkyo kaiden.

Bien qu'aujourd'hui les apparences soient quelque peu contradictoires, il existe une similitude entre les techniques présentées par certains Ryu-ha. Dans la tradition correcte, les élèves doivent d'abord apprendre les formes de base pour ensuite les utiliser dans le cadre d'attaques libres. La plupart des formes connues sous le nom de Seiteigata présentent des caractéristiques marquantes de la vie quotidienne de l'époque.

Il est important de partir du principe que la plupart des « Ryu » traditionnels mettent l'accent sur l'utilisation de l'« atemi » comme élément important pour la conclusion de leurs mouvements et séquences qui se terminent toujours par des techniques particulières correspondant au Nage, Kansetsu, shime, Kudaki, etc.

Il ne fait aucun doute que les techniques de combat impliquant des prises ont été pratiquées par les Japonais depuis bien plus longtemps que nous ne pouvons l'imaginer. Les premières références à ces arts de combat à mains nues ou à ces systèmes se trouvent dans les archives historiques, les plus anciennes sur ce sujet figurant dans le Kojiki et le Nihon Shoki (Chroniques du Japon), qui relatent la création mythologique du pays et l'établissement de la famille impériale.

D'autres passages rapides peuvent être trouvés dans des archives plus anciennes et dans des gravures décrivant le sumai ou sumo. Ces systèmes de combat à mains nues ont commencé à être connus sous le nom de jujutsu, parmi d'autres termes connexes, pendant la période Muromachi (1333-1568), selon les documents de divers ryu-ha et les archives historiques.

Diverses méthodes ont été développées pour neutraliser et détruire l'adversaire avec un maximum d'efficacité. Les méthodes d'attaque de base et les techniques de saisie et de frappe, du point de vue de la protection corporelle, étaient contraires à celles du Kumiuchi, qui visait l'attaque directe contre un ennemi vêtu d'une Yoroi. Parmi les formes de défense de base, plusieurs écoles ont développé des techniques spécifiques de coups de poing, de coups de pied, de coups de genou, de coups de coude, d'étranglements, de torsions et une série de caractéristiques particulières à utiliser sur le champ de bataille.

D'un point de vue plus large, basé sur le programme de nombreuses arts classiques japonais, cependant, ces arts ont défini plus précisément des techniques contre un adversaire armé. Des méthodes ont été développées pour le désarmer

avec un maximum d'efficacité, telles que l'utilisation d'armes caractéristiques comme le jutte, le tanto ou le kakushi buki, entre autres, afin de vaincre l'ennemi lors d'attaques potentiellement plus dangereuses. En outre, certains ryu de jujutsu ont également développé des formes de combat contre des ennemis armés d'armes longues.

Ces techniques peuvent généralement être caractérisées comme Sengoku Jidai (1467-1568) ou encore Edo Jidai (1600-1868). Il convient de noter que pendant cette période, beaucoup de ces techniques étaient pratiquées avec les vêtements de ville normaux de l'époque : kimono et hakama.

Bien que ces arts fussent généralement désignés sous le nom de « jujutsu », il existait de nombreux noms différents pour ces types de techniques et de tactiques, allant de ryu à ryu - Hade, hakuda, jujutsu, kenpo (Sekiguchi-ryu, Araki-ryu, Seigoryu), koppo, kogusoku, et koshi no mawari (Takenouchi-ryu et Yagyu Shingan-ryu), kowami, kumiuchi, shubaku, tode, torite, yawara [jutsu] (Tenshin Shoden Katori Shinto-ryu, Tatsumiryu et Shosho-ryu), et yoroi kumiuchi (Yagyu Shingan-ryu).

Dans certaines traditions, telles que les Takenouchi-ryu et Yagyu Shingan-ryu, plusieurs termes ont été utilisés pour désigner les différentes parties de leur programme. Chacun de ces mots désigne des systèmes au contenu différent ou aux techniques variées.

Bien que plusieurs méthodes existent déjà, chacune basée sur sa propre expérience, des formes et des nomenclatures ont été déterminées qui ont pris des caractéristiques secondaires telles que Ryu.

En tant que Brésilien, je n'ai depuis des années qu'une connaissance visuelle des pratiques liées au « Brazilian Jiu-jitsu », sans jamais avoir eu l'occasion d'expérimenter cet art et ses méthodes.

J'ai récemment eu le plaisir de rencontrer le professeur Luis Felipe Martins, de la vieille école (old School), qui m'a beaucoup éclairé sur les nuances et les dérivés de ce phénomène mondial. Je vous laisse avec la personne qui, à mon avis, est la mieux placée pour parler de ce sujet, compte tenu de son sérieux et de ses plus de 30 ans d'expérience.

L'histoire du jiu-jitsu au Brésil est profondément liée à la famille Gracie, qui a adapté et développé le style japonais original pour créer ce que nous appelons aujourd'hui le jiu-jitsu brésilien (BJJ). Voici un résumé de cette histoire :

ORIGINES JAPONAISES

Le jiu-jitsu est un art martial traditionnel japonais qui s'est développé il y a plusieurs siècles, axé sur des techniques de levier, d'immobilisation, d'étranglement et de soumission, particulièrement efficaces dans les combats au corps à corps.

ARRIVÉE AU BRÉSIL

En 1914, le maître japonais Mitsuyo Maeda, également connu sous le nom de « Comte Koma », est arrivé au Brésil dans le cadre d'une tournée mondiale de démonstrations d'arts martiaux. Maeda s'est installé à Belém do Pará et, en 1917, a commencé à enseigner le jiu-jitsu à Carlos Gracie, fils d'un homme politique local.

LA FAMILLE GRACIE

Carlos enseigna cet art à ses frères, en particulier à Hélio Gracie, qui était plus faible physiquement et qui adapta donc les techniques pour s'appuyer davantage sur les leviers et la technique que sur la force brute. Cette adaptation donna naissance au jiu-jitsu brésilien, une version plus raffinée et plus stratégique du jiu-jitsu japonais.

POPULARISATION ET DÉFIS

La famille Gracie est devenue célèbre en lançant les « Gracie Challenges », où des combattants de différents styles étaient mis au défi de prouver l'efficacité du BJJ. Au fil du temps, cet art s'est répandu dans tout le Brésil, gagnant en popularité dans les salles de sport, les compétitions et même dans le vale-tudo, précurseur du MMA moderne.

LE BJJ DANS LE MONDE

Dans les années 1990, Royce Gracie a démontré l'efficacité du jiu-jitsu brésilien en battant plusieurs adversaires au début de l'UFC (Ultimate Fighting Championship), propulsant ainsi le BJJ sur la scène internationale. Aujourd'hui, le jiu-jitsu brésilien est pratiqué dans le monde entier, avec des compétitions, des fédérations et des milliers de clubs dédiés à cet art.

PROFESSEUR LUIS FELIPE

Je suis diplômé en éducation physique et titulaire d'un master en méthodologie de l'entraînement scientifique. J'ai commencé mes études en arts martiaux avec le Jūdō à l'âge de cinq ans, où je suis resté jusqu'à l'âge de 20 ans. En 1996, j'ai fait la transition vers le jiu-jitsu brésilien grâce au professeur Maurício Amaral Martins, avec qui j'ai passé quatre ans.

En 2000, j'ai déménagé à Blumenau, dans l'État de Santa Catarina, où j'ai poursuivi mon entraînement de jiu-jitsu et mes études supérieures en éducation physique jusqu'à l'obtention de mon diplôme en 2004. En 2007, année importante, j'ai obtenu ma ceinture noire de jiujitsu sous la direction du professeur André Marola.

Il est intéressant de noter qu'en 2004, alors que j'étais encore ceinture violette, j'ai fondé ma propre équipe, baptisée « Barão jiu-jitsu », dont je porte encore aujourd'hui l'insigne et la marque lors de divers événements à travers le monde. Cette équipe a formé plusieurs champions brésiliens, irlandais et mondiaux.

Poursuivant mon histoire, en 2013, j'ai déménagé en Irlande, dans la ville de Cork, où j'ai continué mon travail dans le jiu-jitsu jusqu'en 2024, date à laquelle, afin d'étendre encore davantage mon héritage, j'ai déménagé en Espagne pour commencer une nouvelle phase avec différents projets. Aujourd'hui, mon équipe compte 18 ceintures noires qui me représentent à travers le monde.

Je pense qu'il est extrêmement important de connaître ses origines pour comprendre le contexte moderne. (On-ko) signifie valoriser l'ancien, la tradition ; (Chi-shin) signifie apprendre le nouveau.

Cela signifie littéralement : posez de vieilles questions et obtenez de nouvelles réponses. En d'autres termes, pour découvrir de nouvelles choses que nous n'avons pas encore expérimentées, nous devons chercher des réponses dans l'histoire. Ce proverbe, qui a eu un grand impact sur les penseurs japonais, a été écrit par le philosophe Confucius (Kung Fu Tsé).

Mon incroyable séjour en Bulgarie : entraînement de lutte et d'arts martiaux.

Une fusion des disciplines martiales.

Mon récent séjour en Bulgarie a été vraiment incroyable, marqué par l'hospitalité et l'amitié exceptionnelles de mes hôtes dans la ville de Plovdiv. J'ai eu l'honneur d'accueillir des invités venus de Turquie et d'autres pays qui se sont joints à nos séances d'entraînement dirigées par Mitko Galabov et Pavel Mitev. Tous deux sont des maîtres de longue date en KAPAP et en Krav Maga, ainsi que des entraîneurs de lutte accomplis qui ont enseigné dans le monde entier. Au-delà de leurs impressionnantes références, ce sont avant tout des êtres humains extraordinaires et bienveillants.

Nous avons eu la chance incroyable de pouvoir partager nos connaissances dans différentes disciplines. Nous avons combiné les techniques du jiu-jitsu brésilien (BJJ) Machado avec celles du jiu-jitsu intégré (IJJ), et y avons ajouté des éléments de sambo, de judo et de jiu-jitsu japonais et israélien. Nous avons même intégré des techniques de sumo à notre entraînement.

La riche histoire et la diversité de la lutte

La lutte est un art martial, un sport de combat et une forme de divertissement qui consiste à lutter contre un adversaire afin d'obtenir une position avantageuse grâce à diverses projections et techniques dans le cadre de règles spécifiques. La lutte englobe de nombreuses techniques de lutte, notamment le combat au corps à corps, les projections, les amenés au sol, les clés articulaires, les immobilisations et autres prises. De nombreuses techniques de lutte ont été intégrées à

divers arts martiaux, sports de combat et systèmes de combat au corps à corps militaires. La lutte existe sous de nombreuses formes, la lutte professionnelle étant la plus largement reconnue comme une forme de théâtre athlétique. D'autres formes de compétition légitimes comprennent la lutte gréco-romaine, la lutte libre, le judo, le sambo, la lutte folkstyle, la lutte catch, la lutte shoot, la Luta livre, le grappling de soumission, le sumo, le pehlwani et le Shuai jiao, entre autres. Ce sport ancien a été documenté pour la première fois lors des Jeux Olympiques de la XVIIIe Olympiade en 708 avant J.-C. Le terme « wrestling » en anglais moderne vient du terme ancien anglais « wræstlunge ». Il est encore utilisé aujourd'hui dans de nombreuses arènes.

L'impact de la lutte sur les sports de combat modernes

La popularité croissante des arts martiaux mixtes (MMA) a suscité un regain d'intérêt pour la lutte en raison de son efficacité contre d'autres arts martiaux. De nombreuses techniques de lutte ont été spécialement adaptées au MMA, ce qui a conduit de nombreux clubs d'arts martiaux à proposer des cours de lutte MMA. La lutte est désormais considérée comme l'une des disciplines principales du MMA, au même titre que le jiu-jitsu brésilien, la boxe, le kickboxing/muay thaï et le judo.

L'arène octogonale met en évidence l'importance du grappling en tant que composante essentielle de l'arsenal d'un artiste martial. Nous pouvons clairement voir l'importance du grappling dans les compétitions de MMA et de l'UFC, où il est devenu une compétence dominante aux côtés de la boxe et du kickboxing dans l'arsenal des combattants professionnels.

Les origines des gladiateurs d'aujourd'hui proviennent de nombreuses branches d'un même arbre. Le shoot wrestling, un sport apparenté à la lutte libre et à la lutte catch, a constitué la base du Shooto, un sport de combat et une organisation pionnière du MMA fondée en 1985. De même, le Pancrase, une autre organisation influente de MMA basée sur le shoot wrestling, est antérieure à l'Ultimate Fighting Championship (UFC).

Formation à la protection des personnalités

Un autre aspect de notre visite en Bulgarie a été la formation à la protection des personnalités, avec des démonstrations de formations de marche par Anelia Branca, qui nous a servi de modèle VIP. Les maîtres CDC et IJJ Georgi Genchev, Yasen Mihaylov et Pavel Mitev ont apporté leur précieuse expertise en matière de lutte, qui peut améliorer les formations de marche et les compétences de base en matière de sécurité et de protection, tandis que le maître Mitko Galabov a apporté son soutien pendant les démonstrations. Ce ne sont pas seulement leurs compétences acquises sur les tapis qui ont impressionné, mais aussi leur carrière militaire.

Mitko Galabov a quatre décennies d'expérience dans plusieurs formes d'arts martiaux. Il a débuté par la lutte, sport national en Bulgarie, puis s'est tourné vers le catch, la boxe occidentale, le muay thaï, le sambo, le judo et bien d'autres disciplines. Son objectif a toujours été d'apprendre ce qui est applicable dans des situations réelles à des fins d'autodéfense.

Pavel Mitev est aujourd'hui un entraîneur et un compétiteur accompli en lutte et en sumo. Diplômé en sciences du sport à Sofia, il a plus de vingt ans d'expérience dans l'apprentissage et la direction du club de lutte « Athletic ». Il a été entraîneur en chef des équipes nationales de Syrie et des Samoa et a préparé des athlètes aux Jeux olympiques.

Retour aux fondamentaux

Ces deux puissances de la lutte ont continué à rechercher l'excellence et ont rejoint Avi Nardia dans cette aventure. Ils ont commencé à étudier sous la direction d'Avi il y a quinze ans et ont progressivement enrichi leurs connaissances et leur expérience dans les nombreuses disciplines martiales qu'Avi a pratiquées et qu'il enseigne aujourd'hui aux pratiquants sérieux.

Selon leurs propres mots : « Nous avons eu la chance de l'avoir comme professeur et ami, car Sensei Avi Nardia est l'un des meilleurs artistes martiaux de notre époque. » Ils ont également étudié pendant plus de 15 ans avec Pavel Mitev, l'un des meilleurs entraîneurs de lutte en Bulgarie, et Sergey Atemin, un entraîneur de kickboxing et de muay thaï très renommé. Ils ont travaillé à la fusion de ces arts martiaux de frappe et de lutte afin de les utiliser pour l'autodéfense. À la fin de la rencontre, nous sommes retournés à la salle de sport pour partager d'autres techniques de lutte, des exercices d'échauffement aux mouvements avancés, y compris certaines techniques de sumo. Je suis honoré d'écrire pour la première fois dans cet article sur cette équipe humble. Tous les membres possèdent des références impressionnantes, notamment des titres de champions d'Europe et une expérience internationale dans divers styles de lutte et arts martiaux. Ils illustrent à quel point les artistes martiaux peuvent être humbles et constituent d'excellents modèles pour les générations futures.

Le parcours international du fondateur du Kapap/Krav Maga

Ma vie en tant qu'expert international en arts martiaux et spécialiste de la sécurité

En tant que fondateur du Kapap/Krav Maga et de l'IJJ (Integrated Jiujutsu), ma vie professionnelle est marquée par un engagement continu à faire évoluer et à enseigner ces arts martiaux israéliens essentiels à travers le monde. Mon emploi du temps témoigne de la demande internationale croissante pour des méthodes de combat israéliennes authentiques, ne me laissant pratiquement aucun répit entre mes différentes responsabilités et mes engagements pédagogiques.

Responsabilités en matière de sécurité présidentielle

Mon rôle principal consiste à superviser la protection du vice-président, où j'applique les tactiques défensives pratiques développées au cours de décennies d'expérience au combat en Israël. Ce poste exige le plus haut niveau d'expertise en matière d'évaluation des menaces, de réponse tactique et de formations de protection, des compétences qui constituent le cœur de ce que j'enseigne ensuite aux professionnels de l'armée et des forces de l'ordre du monde entier.

Circuit international d'enseignement

Après avoir terminé mes fonctions de supervision, je me suis immédiatement lancé dans un programme d'enseignement international rigoureux qui illustre la portée mondiale des systèmes d'arts martiaux israéliens :

Séminaire en Israël

De retour au berceau du Kapap et du Krav Maga, j'ai animé des sessions de formation intensive mettant l'accent sur les racines authentiques et les applications modernes de ces systèmes de combat. Ces séminaires attirent des unités militaires d'élite, des professionnels de la sécurité et des pratiquants assidus qui souhaitent apprendre à la source.

En tant que l'un des premiers à avoir mis l'accent sur la détermination agressive dans le domaine du Krav Maga, j'ai expliqué comment ceux qui n'ont jamais participé à son développement font désormais preuve d'agressivité sans avoir les compétences nécessaires, ce qui crée des situations dangereuses pour le personnel de défense. Beaucoup se contentent de copier des techniques vues dans des vidéos, essayant de démontrer leur intensité sans maîtriser les fondamentaux. Cette approche peut impressionner les non-initiés, mais les pratiquants d'arts martiaux expérimentés peuvent facilement repérer les défauts techniques. Il est préoccupant que les arts martiaux israéliens se soient éloignés de leur objectif initial, mais je pense qu'ils s'amélioreront avec le temps et une étude approfondie.

J'ai déjà entendudes rapports inquiétants selon lesquels un instructeur aurait accidentellement tiré sur un élève alors qu'il démontrait des techniques de désarmement avec des armes réelles, ce qui est strictement interdit dans la formation des forces spéciales israéliennes. Bien que nous ne puissions pas empêcher toutes les actions irresponsables, ma visite en Israël visait à rétablir des normes appropriées dans les arts martiaux israéliens tout en introduisant les principes de l'IJJ.

Séminaire en République tchèque

Au dojo de Zdenek Dvorak, qui enseigne le karaté et le kyushu, j'ai dirigé une formation complète sur les méthodes pratiques d'autodéfense adaptées au contexte sécuritaire européen, en mettant l'accent sur les points vitaux et l'IJJ. La République tchèque est devenue un centre important pour les arts martiaux israéliens en Europe de l'Est, avec un intérêt croissant de la part des secteurs militaire et civil.

Séminaire sur la sécurité en Bulgarie

Cet événement spécialisé a représenté une approche interdisciplinaire unique, réunissant des lutteurs de sumo, des lutteurs olympiques et mon équipe d'arts martiaux israéliens. Cette collaboration a donné lieu à un échange précieux de techniques issues de différentes traditions de combat, démontrant comment le Kapap/Krav Maga peut intégrer les principes de divers systèmes de combat. Cette approche d'entraînement croisé illustre ma philosophie selon laquelle les systèmes de combat efficaces doivent évoluer en permanence en incorporant des éléments utiles provenant de différentes disciplines martiales.

Formation des forces de l'ordre et des civils en Italie

En Italie, j'ai animé deux séminaires distincts, l'un spécialement conçu pour les carabiniers (police militaire) et l'autre destiné à l'autodéfense civile. Les séminaires italiens mettent en évidence la manière dont le jujitsu israélien, le Kapap, le Krav Maga et le jujitsu intégré peuvent être adaptés à différents contextes tout en conservant leur efficacité fondamentale. Ces séminaires mettent l'accent sur les applications pratiques plutôt que sur les techniques cérémonielles, en se concentrant sur des scénarios de menace réalistes.

L'atelier en Italie a été organisé par mon coordinateur italien Roberto Lerici, avec le soutien important de Pier Paolo Ibba, expert en protection et sécurité des personnalités, qui assure la sécurité d'acteurs et de dignitaires de renom en visite en Italie et à Venise. Pier Paolo est également un maître d'arts martiaux réputé.

Les 29 et 30 mars, un séminaire international s'est tenu à Sestri Levante avec GM Avi Nardia et le personnel national de l'Avi Nardia Academy Italia. Les maîtres italiens Pier Paolo Ibba et Altin Qoku étaient présents. Le séminaire, organisé par Roberto Lerici (instructeur et ceinture noire de l'Avi Nardia Academy Italy), a attiré de nombreux participants, notamment des enseignants et des

professionnels des forces de l'ordre. Les participants ont exprimé leur grande satisfaction quant à la formation complète dispensée sur les techniques de combat au couteau à contact rapproché, le désarmement des armes à feu et les tactiques policières.

Membres notables de l'équipe italienne :

Maître Altin Qoku

Références :

- 6e dan ceinture blanche/bleue à l'Académie Avi Nardia

- 4e dan ceinture noire en World Asian Defence avec Didier Leclinche France

- 2e dan ceinture noire en karaté

- Ceinture bleue en jiu-jitsu brésilien

- Représentant de l'Avi Nardia Academy pour l'Italie

- Instructeur d'autodéfense enseignant le Kapap, le Krav Maga et le jiu-jitsu israélien à la Palestra Kennedy de Pérouse depuis 2000

- Contact : qokualtin30@gmail.com

Christian Burde (Urban Krav Maga)

Christian a parcouru 1 000 km pour participer à notre stage. À 53 ans, il apporte quarante ans d'expérience dans les arts martiaux, avec une spécialisation particulière dans le Krav Maga. Il a suivi plus de 600 cours de spécialisation dans

19 pays, dont Israël, l'Allemagne, la France et bien d'autres. Grâce à son école Urban Krav Maga, il a animé des séminaires en tant qu'instructeur dans plusieurs pays.

Stage en Slovénie

Ce stage intensif de trois jours en Slovénie a réuni environ 200 élèves venus des Pays-Bas, d'Allemagne, de Malte, de Serbie, des États-Unis, de Slovénie et du Royaume-Uni. Huit fois champion de full-contact, Sensei Gabor Rozsa a partagé des techniques éprouvées au combat et des méthodes d'entraînement. Ce rassemblement multiculturel démontre l'attrait universel des systèmes d'arts martiaux israéliens et crée une communauté de pratiquants engagés dans un entraînement réaliste d'autodéfense.

Témoignages des participants :

Équipe de Malte :

« Pour la 15e année consécutive, KAF Malta et moi-même avons fièrement participé au camp annuel de printemps à Novo Mesto, en Slovénie. Je tiens à remercier sincèrement Shihan Borut Kincl pour cette opportunité qui ne cesse de se renouveler. Il a créé une communauté exceptionnelle où l'on se sent

vraiment comme en famille. L'impact de ce camp sur notre retour à Malte est incroyable. Nous organisons un camp d'automne à Gozo, à Malte, à la fin du mois d'octobre, et le processus d'apprentissage est sans fin.

Année après année, l'enseignement et l'énergie sont toujours exceptionnels, ce qui est le résultat direct du professionnalisme des instructeurs. Cette année, Kyoshi Avi Nardia a partagé son expertise en jujitsu, reliant habilement ses concepts au combat debout, en particulier au karaté. Sensei Gabor Rozsa s'est concentré sur l'amélioration des frappes grâce à une mécanique corporelle et une posture appropriées, en mettant l'accent sur l'ancrage au sol pour une stabilité maximale.

Il est impressionnant de constater que ces enseignements variés s'intègrent facilement dans le système bien établi que Shihan Borut Kincl a mis en place pour notre organisation au fil des ans. »

Équipe allemande :

« Le camp KAF 2025, organisé par la Fédération Kempo Arnis sous la direction de Borut et Tina Kincl, a une fois de plus été un moment fort de cette année. Ce qui rend ce camp si spécial, c'est son atmosphère : des pratiquants d'arts martiaux de différents pays, de styles et de niveaux d'expérience se réunissent et s'entraînent sur un pied d'égalité.

*Que l'on soit débutant ou que l'on ait des dizaines d'années d'expérience, le respect mutuel, le partage des connaissances et la volonté de progresser sont ce qui compte sur le tatami. Cette ouverture d'esprit dans l'entraînement est l'une des pierres angulaires du camp et se reflète dans toutes les sessions.

*Outre la diversité des participants, la grande qualité des instructeurs est également remarquable. Sous la direction de Borut Kincl, des professeurs de renommée internationale ont une nouvelle fois été invités cette année, dont deux personnalités exceptionnelles :

- Avi Nardia, fondateur du Kapap et expert en BJJ, Jiu-Jitsu, Karaté, combat rapproché militaire, etc.

- Gábor Rózsa, originaire de Hongrie, connu pour ses compétences exceptionnelles en Karaté Kyokushin.

Gábor Rózsa a démontré de manière impressionnante comment le timing, la vitesse, la précision et la mécanique du corps jouent un rôle central dans le karaté, et comment ces connaissances peuvent être transférées à d'autres arts martiaux. Avi Nardia a partagé sa profonde compréhension de l'entraînement basé sur des systèmes, en particulier dans les transitions (du combat debout au combat au sol, combinaisons de techniques, clés, projections et contrôle), en mettant toujours l'accent sur l'applicabilité dans le monde réel et l'action intuitive.

*Un autre aspect particulier du camp est son approche multi-styles. Qu'il s'agisse de muay thaï, de kickboxing, de karaté, de jiu-jitsu ou de kapap, il ne s'agit pas de séparation, mais d'intégration. Les techniques sont comparées, adaptées et intégrées.

L'objectif : une compréhension plus approfondie du mouvement, de la structure et de la fonction, indépendamment de tout style particulier.

Le contenu du camp a couvert un large éventail de thèmes fondamentaux :

*- Combat debout

*- Combat au sol et transitions

*- Projections, clés et contrôle

*- Exercices pour entraîner l'intuition et la prise de décision

Sparring / Randori à différentes intensités

L'état d'esprit de tous les participants est particulièrement impressionnant. L'ambiance sur le tapis est marquée par le respect, l'énergie, la concentration et une véritable volonté d'évoluer. Les techniques ne sont pas seulement montrées, elles sont comprises et incarnées. Les instructeurs guident et inspirent tout en laissant place à la responsabilité individuelle.

Pour moi, le Camp 2025 a été une réussite totale. J'ai non seulement ramené de nouvelles idées pour ma propre école d'arts martiaux, mais j'ai également acquis une expérience importante en m'entraînant avec des instructeurs de haut niveau tels qu'Avi Nardia et Gábor Rózsa. La profondeur des échanges et la rapidité avec laquelle les techniques ont été assimilées et mises en pratique témoignent du grand potentiel de ce format.

Je suis reconnaissant de faire partie de cette aventure depuis 2014, aux côtés de Borut Kincl, qui fait avancer ce mouvement avec beaucoup de dévouement et de cœur. Et j'attends déjà avec impatience le Camp 2026, où nous approfondirons ce que nous avons accompli et continuerons à grandir ensemble. »

Commentaires supplémentaires des instructeurs :

Le plus grand groupe international venait d'Allemagne, du Karate Club Seelze avec leur entraîneur Jan Torborg (instructeur en chef Kempo Arnis Allemagne).

Impressions sur l'entraînement :

À propos de l'Avi Jiujutsu : « Le combat au sol avec des techniques d'immobilisation depuis toutes les positions possibles était techniquement exigeant. Avec beaucoup d'humour, Avi N. a réussi à maintenir l'attention tout au long du séminaire. C'est toujours impressionnant de voir comment Avi peut se défendre contre n'importe quelle prise ou appliquer une technique depuis n'importe quelle position. Ses décennies d'expérience dans divers arts martiaux font que tout ce qu'il fait semble facile. Ses adversaires, en revanche, doivent donner tout ce qu'ils ont pour toujours avoir le dessus. »

À propos de Borut Knepo Arnis : « Les techniques de combat et d'autodéfense, avec d'innombrables changements de partenaires, exigeaient de l'endurance et de la polyvalence de la part des participants. Grâce à sa passion pour le Kempo Arnis, B. Kincl parvient toujours à tirer le meilleur de ses participants. Il possède également un très large éventail de compétences en arts martiaux, ce qui, combiné à ses talents d'enseignant, fait de lui un entraîneur exceptionnel, reconnu depuis longtemps dans le monde entier comme l'un des meilleurs artistes martiaux. »

Àpropos de Rózsa Kyokushin Champion : « Son sujet portait sur les principes de la mécanique corporelle pour améliorer l'accélération et la stabilisation de la posture et des coups/coups de pied. Je ne savais pas que quelqu'un pouvait être aussi rapide que Rózsa G. ! Il perfectionne tout ce qui est nécessaire pour un coup/coup de pied rapide, puissant et énergique, et il est lui-même dur comme l'acier. Je n'ai jamais rien vu de tel en 36 ans de pratique des arts martiaux. De plus, avec son attitude humble et très sympathique, Rozsa est un entraîneur de classe mondiale extrêmement accessible. Il a très bien réussi à transmettre aux participants les détails les plus fins pour améliorer leur technique. »

Engagements futurs

De retour de ces engagements, je me prépare déjà pour mon prochain engagement international au Japon. Ce prochain voyage aura plusieurs objectifs :

1. Tourner un autre DVD pédagogique à ajouter à notre collection existante de six ressources de formation complètes

2. Dispenser une formation spécialisée dans la protection des vice-présidents au Japon

3. Animer un séminaire innovant qui intègre le jujitsu japonais, le jujitsu israélien et le jujitsu brésilien dans un système d'autodéfense cohérent

Ce séminaire japonais témoigne de mon engagement en faveur d'un échange interculturel respectueux, reconnaissant les origines japonaises de nombreuses techniques de lutte tout en démontrant comment les méthodologies de combat israéliennes ont adapté ces approches au contexte moderne de l'autodéfense.

La philosophie derrière le système

Lors d'une récente conférence à Belgrade, j'ai eu l'occasion d'expliquer les principes fondamentaux et le cadre de base de notre système. Au-delà des techniques physiques, j'ai souligné la manière dont notre approche intègre :

* Les méthodologies de combat à distance rapprochée (CDC)

* Les tactiques défensives pour les professionnels de l'application de la loi et de la sécurité

* L'intégration des armes à feu dans le système de combat au corps à corps

* Les protocoles de protection du vice-président

* Les techniques de combat en espace restreint (CQB)

* Une formation complète en matière de sécurité

Cette approche intégrée distingue notre système des traditions d'arts martiaux plus limitées. En incorporant ces éléments dans les cadres fondamentaux du Krav Maga et du Kapap, nous offrons à nos élèves des résultats supérieurs et des solutions plus efficaces face aux menaces réelles. Le système reste fidèle à l'approche pragmatique israélienne, qui privilégie l'efficacité, l'adaptabilité et la survie plutôt que les éléments cérémoniels ou les restrictions liées à la compétition.

Conclusion

Mon parcours en tant que fondateur du Kapap/Krav Maga et de l'IJJ (Integrated Jiujutsu) implique des voyages continus, l'enseignement et le perfectionnement de ces systèmes de combat. Grâce à des séminaires sur plusieurs continents, du matériel pédagogique et des entraînements croisés avec diverses traditions martiales, je m'efforce de garantir que ces arts martiaux israéliens continuent d'évoluer tout en conservant leur efficacité fondamentale en tant que méthodes pratiques d'autodéfense. L'intérêt croissant pour ces systèmes à l'échelle internationale reflète leur valeur éprouvée pour le personnel militaire, les professionnels de l'application de la loi, les spécialistes de la sécurité et les civils à la recherche de compétences réalistes en matière de protection dans un monde de plus en plus imprévisible.

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« Tout va bien jusqu'à ce que ça ne va plus »

Dans le voyage de la vie, comme dans la voie du guerrier, ce ne sont pas nos victoires ou nos distinctions qui définissent qui nous sommes, mais la manière dont nous affrontons les épreuves inévitables de la vie. La véritable essence d'un être humain ne se révèle pas dans les moments de facilité et de triomphe, mais dans les moments d'adversité, de conflit et de souffrance. N'importe qui peut sourire quand le soleil brille. Il est facile de parler de vertu quand on est entouré de paix. Mais quand l'obscurité tombe, quand nous sommes confrontés à la douleur, à l'échec et à la résistance, c'est là que notre vraie nature se révèle.

Dans le Hwa Rang Do, on nous enseigne que la force sans discipline est synonyme de chaos, et que le courage sans souffrance est superficiel. Nous nous entraînons non seulement pour devenir redoutables physiquement, mais aussi pour avoir un esprit inébranlable. La vie ne nous épargnera pas les épreuves, mais elle nous offrira le choix de la manière dont nous y répondrons. Céderons-nous à la peur, à la rancœur et à la faiblesse, ou nous relèverons-nous avec honneur, compassion et détermination ?

C'est dans ces moments décisifs, lorsque tout confort nous a quittés et que nous ne sommes plus confrontés qu'à notre vérité intérieure, que le guerrier qui sommeille en nous naît ou meurt. Ainsi, pour comprendre ce que signifie vraiment être humain, nous devons non seulement regarder nos réalisations, mais aussi notre endurance, notre caractère et notre réponse inébranlable aux épreuves les plus difficiles de la vie.

Quelle que soit la voie que nous choisissons de suivre, qu'il s'agisse d'une carrière, d'une relation, d'une vocation ou de la voie martiale elle-même, elle commence souvent par une légèreté dans notre cœur et une flamme dans nos yeux. Au début, tout semble nouveau, stimulant et plein de promesses. L'inconnu nous attire. Le défi nous enthousiasme. Comme un guerrier revêtant une nouvelle armure pour la première fois, nous nous tenons debout, impatients d'affronter les batailles à venir, sans encore connaître leur véritable nature.

Mais le temps, comme l'ont dit les sages, est le grand révélateur. « Le temps est le révélateur de toutes les vérités. » Et à mesure que les jours se transforment en saisons, et les saisons en années, la nouveauté s'estompe, l'excitation s'estompe et l'illusion de la facilité cède la place à la réalité de la résistance. Ce qui semblait autrefois être une aventure commence maintenant à ressembler à une épreuve. Le chemin vers lequel nous nous précipitions autrefois avec passion commence à monter. Les rêves auxquels nous nous accrochions si fermement deviennent de lourds fardeaux sur nos épaules.

C'est à ce moment-là que beaucoup vacillent, non pas parce qu'ils sont faibles, mais parce qu'ils n'étaient pas préparés à souffrir. Ils ont confondu le début avec le voyage. Ils ont embrassé l'étincelle, mais pas le feu. Et ainsi, lorsque le poids devient trop lourd à porter, lorsque la lutte s'intensifie, une petite voix

commence à murmurer en nous : « Fuis, cours, cachetoi. Nous commençons à chercher le soulagement, pas la résolution. Nous cherchons la sortie, pas la leçon. Parfois, nous en sommes pleinement conscients ; d'autres fois, le désir d'abandonner se cache derrière de subtiles justifications : « Peut-être que ce n'était pas destiné à se produire. Peut-être que ce chemin est trop difficile. Peut-être qu'il existe un moyen plus facile. »

Mais la voie des Hwarang n'est pas de chercher à s'échapper. Elle consiste à affronter. À endurer. À surmonter. Le guerrier ne choisit pas cette voie parce qu'elle est facile ; il la choisit parce qu'elle exige tout de lui, parce qu'elle fait appel à quelque chose de plus grand en lui. Ce fardeau que nous portons, ce poids dont nous voulons nous débarrasser, n'est pas là pour nous détruire. Il est là pour nous forger. Pour tempérer notre esprit comme l'acier est tempéré dans la flamme. Pour nous apprendre qui nous sommes vraiment sous la surface de notre excitation.

Ce n'est que lorsque nous restons inébranlables, lorsque nous cessons de fuir la douleur et commençons à l'accepter comme faisant partie du processus, que nous entamons véritablement notre transformation de simple chercheur de rêves en maître de soi. C'est là que réside la véritable liberté : non pas dans la fuite, mais dans l'endurance. Non pas dans l'évasion, mais dans l'évolution.

« Le chemin du guerrier n'est pas de conquérir les autres, mais de se dépasser soi-même, de rester fidèle dans la souffrance et de s'élever au service d'un but plus grand que la vie elle-même. »

Le titre de cette réflexion, « Tout va bien jusqu'à ce que ça ne va plus », n'est pas une déclaration cynique, mais un réveil nécessaire. C'est un appel à voir clairement, à se débarrasser des illusions réconfortantes que la vie moderne nous nourrit si souvent : que tout doit être agréable, facile et se dérouler selon nos désirs. C'est une illusion. Ne s'attendre qu'à de la facilité, du succès et du plaisir dans tout voyage, c'est se tromper soi-même. C'est marcher aveuglément sur le champ de bataille, sans armes et sans entraînement.

“Dans le Hwa Rang Do, nous n'entraînons pas seulement le corps, nous entraînons l'esprit, l'âme et la volonté.”

« Mais la voie des Hwarang n'est pas de chercher à fuir. Elle consiste à affronter. À endurer. À surmonter. »

La vérité, la vérité du guerrier, c'est que les difficultés ne sont pas l'exception, elles sont la règle. La lutte n'est pas une interruption du voyage, elle est le voyage. La résistance n'est pas le signe que quelque chose ne va pas, c'est le signe que quelque chose de réel est en train de se produire. Toute quête qui a un sens deviendra difficile à un moment donné. Tout chemin qui vaut la peine d'être parcouru nous mettra au défi. Ce n'est pas un malheur. C'est la vie. Et c'est l'entraînement.

Dans le Hwa Rang Do, nous n'entraînons pas seulement le corps, nous entraînons l'esprit, l'âme et la volonté. Nous ne donnons pas de coups de poing et de pied pour le sport, nous forgeons l'âme par la discipline. Chaque technique apprise, chaque chute sur le tapis, chaque goutte de sueur versée, est une préparation à la vie elle-même. Car tout comme à l'entraînement, la vie nous frappera quand nous serons fatigués. Elle nous mettra à l'épreuve quand nous serons incertains. Et quand elle le fera, elle ne nous demandera pas notre permission.

Alors, que faisons-nous lorsque « le bien » se transforme en « le mal » ? Lorsque la facilité devient un effort et que la légèreté devient un fardeau ?

Nous restons debout. Nous respirons. Nous endurons. Nous nous souvenons que ce à quoi nous sommes confrontés n'est pas une erreur, mais le feu qui aiguise l'épée. Nous ne maudissons pas les flammes, nous devenons dignes de la forge. Le but n'est pas d'éviter la brûlure, mais de la supporter, d'être transformé par elle.

« L'acier ne naît pas dans le silence, mais dans le feu et la pression. De même, l'âme ne s'éveille pas dans le confort, mais dans le creuset de l'adversité. »

En ce sens, la persévérance est plus que de l'endurance, c'est de l'alchimie. Les épreuves que nous ressentons comme des injustices deviennent la force qui réveille notre puissance latente. La souffrance que nous essayons d'échapper devient le chemin qui nous mène vers l'intérieur, là où se livre et se remporte la véritable bataille. Et c'est là, dans cet endroit où « tout va bien jusqu'à ce que ça aille mal », que nous retrouvons notre pouvoir, non pas en tant que victimes de la vie, mais en tant que participants courageux. Vivre avec cet état d'esprit, non pas comme une réaction aux difficultés, mais comme une façon d'être préparée et consciente, c'est emprunter le chemin de la véritable intégration. C'est aligner le corps, l'esprit et l'âme non seulement pour survivre aux difficultés de la vie, mais pour les transformer en essence même de notre croissance. Ce n'est pas un concept pour les faibles. C'est le domaine des guerriers, des Hwarang, les chevaliers fleuris de l'ancienne Silla, qui ont consacré leur vie à un code d'honneur, de courage et de service désintéressé.

Les guerriers Hwarang ne sont pas nés dans le confort. Ils ont été formés par les défis. Leur entraînement était brutal, leur discipline rigoureuse, mais leur objectif était sacré. Ils étudiaient non seulement les arts martiaux et les tactiques militaires, mais aussi la poésie, la philosophie, l'éthique et la culture spirituelle. Ils étaient à la fois érudits et guerriers, artistes et ascètes. Ils incarnaient le principe selon lequel pour maîtriser le monde extérieur, il faut d'abord maîtriser le monde intérieur.

Il n'y a pas de meilleure incarnation de la résilience et du courage que le légendaire général Kim Yusin, l'un des plus grands guerriers Hwarang de l'histoire coréenne. Lors d'une première campagne contre le puissant royaume de Koguryó en 629 après J.-C., l'armée de Silla, menée par le propre père de Yusin, Sohyún, subit une défaite brutale après avoir tenté de s'emparer du château de Nangbi. Le moral des troupes s'effondra. Le champ de bataille était jonché de camarades tombés au combat. La terreur se répandait comme une traînée de poudre et la volonté de se battre était pratiquement éteinte. Les troupes, brisées dans leur moral, refusaient de se relever.

Mais Kim Yusin, encore jeune commandant à l'époque, refusait de céder au désespoir. Avec un dévouement inébranlable aux vertus Hwarang que sont la loyauté, la piété filiale et le courage, il ôta son casque et se tint devant son père et l'armée, déclarant :

« Ils nous ont vaincus. Mais toute ma vie, j'ai été guidé par la loyauté et la piété filiale. Au combat, il faut être courageux. J'ai entendu dire que si l'on secoue un manteau par le col, la fourrure se redresse. Et que si l'on soulève la corde qui retient la tête, tout le filet de pêche s'ouvre. Laissez-moi devenir le col et la corde qui retient la tête. »

Sur ces mots, il monta à cheval, tira son épée et, sans attendre d'ordres, sauta par-dessus la tranchée et chargea seul les lignes ennemies. Tel un feu allumé dans une mer de cendres, il se fraya un chemin à travers les rangs ennemis et abattit leur général de ses propres mains. Quand il revint, brandissant la tête coupée pour que tous puissent la voir, l'effet fut immédiat et profond. Les soldats de Silla, honteux et inspirés, se levèrent comme un seul homme. Leur courage retrouvé, ils se précipitèrent en avant dans une vague de fureur vertueuse. Plus de cinq mille têtes ennemies furent comptées après l'assaut, et plus d'un millier de prisonniers furent faits. Les défenseurs du château de Nangbi, paralysés par la peur, se rendirent sans résistance.

Ce n'était pas seulement une victoire tactique. C'était un triomphe spirituel, un témoignage de la puissance d'une âme, pleinement alignée sur sa vocation, refusant de céder alors que tout semblait perdu. C'était un rappel sacré que l'esprit du guerrier ne se mesure pas à la facilité ou au résultat, mais à l'endurance, à la loyauté et à la fidélité à la volonté divine, même lorsque tout espoir est abandonné.

Dans le Hwa Rang Do, ce même principe perdure. La discipline que nous cultivons sur le tatami n'est pas séparée de la façon dont nous menons notre vie. La façon dont nous respirons lorsque nous sommes épuisés, dont nous nous relevons après avoir été projetés, dont nous restons calmes face à un combat simulé, tout cela est une métaphore de la façon dont nous devons naviguer dans le monde. Le but n'est pas simplement de bien se battre, mais de bien vivre. D'être entier. De rester ancré dans nos valeurs, même lorsque tout autour de nous semble incertain ou hostile.

Ainsi, lorsque nous sommes confrontés à un tournant, lorsque ce qui nous semblait agréable devient douloureux, lorsque le rêve ressemble davantage à un fardeau qu'à une bénédiction, nous ne fuyons pas. Nous ne nous plaignons pas.

« La discipline que nous cultivons sur le tapis n'est pas séparée de la façon dont nous vivons notre vie. »

Nous ne battons pas en retraite. Au contraire, nous réfléchissons. Nous intégrons. Nous nous demandons : « Qu'est-ce que ce moment essaie de m'apprendre ? Quelle force cherche-t-il à faire ressortir en moi ? » Et dans cette pause sacrée, nous découvrons quelque chose de bien plus précieux que le soulagement : nous découvrons notre véritable identité.

Vivre avec cette conscience, c'est marcher comme marchaient les Hwarang : avec un esprit clair, un corps fort et un esprit fougueux. C'est comprendre que toutes les choses sont bonnes jusqu'à ce qu'elles ne le soient plus, et même alors, elles continuent de nous servir. Même alors, elles font toujours partie du chemin.

En fin de compte, nous ne sommes pas ici pour rechercher uniquement ce qui nous fait plaisir. Nous sommes ici pour devenir bons, forts, sages et résilients, non pas malgré les difficultés que nous rencontrons, mais grâce à elles. C'est le chemin du guerrier. C'est la voie des Hwarang.

Conclusion

Vivre en n'attendant que la lumière, c'est rester aveugle à la nature de la vie. Chercher un but tout en niant la présence de la douleur, c'est s'avancer sans préparation dans la tempête. Mais voir clairement, accepter que le chemin sera difficile, que la résistance viendra, que tout est bon jusqu'à ce que cela ne le soit plus, et choisir malgré tout d'avancer, c'est la marque du guerrier éveillé. Ce n'est pas quelqu'un qui se bat uniquement avec son corps, mais quelqu'un qui mène une guerre intérieure, fidèle à un appel supérieur.

Il ne s'agit pas ici de stoïcisme pour le stoïcisme. Il ne s'agit pas non plus de glorifier la souffrance comme si les épreuves étaient une vertu en soi. Il s'agit de reconnaître que souffrir – et endurer cette souffrance avec grâce, courage et clarté – est une vocation enracinée dans le dessein divin. Il s'agit d'embrasser la plénitude de l'expérience humaine avec le cœur d'un guerrier, l'humilité des humbles et la sagesse d'un sage. Il s'agit d'affronter la résistance avec préparation, d'affronter la perte avec loyauté – non seulement envers soi-même, mais avant tout envers Dieu – et d'affronter la douleur avec un but sacré.

« Heureux celui qui persévère dans l'épreuve, car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment. »

Jacques 1:12

Car il est écrit tout au long de l'histoire et des Écritures : Dieu n'appelle pas les forts, il fortifie ceux qu'il appelle. Il choisit les faibles pour confondre les forts, les humbles pour porter le manteau de la grandeur, les brisés pour guérir le monde. La véritable force ne réside donc pas dans la domination ou la facilité, mais dans l'abandon, l'obéissance et la persévérance face à la souffrance. Le guerrier qui comprend cela ne marche pas seulement dans la discipline, mais en accord avec la volonté du Ciel.

Comme les Hwarang d'autrefois, nous ne sommes pas forgés dans le luxe, mais dans le feu. Notre entraînement - sur le tapis, dans le cœur, dans l'esprit - est une préparation à un devoir sacré. Nous ne devons pas nous contenter de maîtriser la technique ; nous devons maîtriser nos impulsions, notre fierté, notre soif de confort. Les épreuves ne sont pas nos ennemies, elles sont notre enclume. Elles sont la forge sacrée où les illusions du moi sont brisées et où la

lumière de la vérité est révélée. C'est seulement là que nous trouvons une force qui dure, une joie qui survit au chagrin et un amour qui transcende l'intérêt personnel.

Tout est bien tant que tout va bien. Ce n'est pas un avertissement, c'est une invitation. Une invitation à se relever quand les autres tombent, à approfondir quand les autres se laissent distraire, à s'éveiller quand les autres dorment. Car lorsque le confort s'estompe et que la lutte s'intensifie, ce n'est pas la fin de l'histoire, c'est le début de la transformation. C'est le champ de bataille où Dieu commence son œuvre la plus grande.

Et dans ce moment sacré, lorsque les autres font demi-tour ou s'effondrent, le vrai guerrier reste debout, non pas parce que c'est facile, mais parce que c'est juste. Car la voie des Hwarang n'est pas le confort, c'est la plénitude. Ce n'est pas une fuite, c'est l'incarnation. Ce n'est pas un plaisir éphémère, c'est un but éternel, écrit par Dieu lui-même.

Alors, restez debout. Persévérez. Transformez-vous. Non pour la gloire, non pour vous-même, mais parce que vous avez été appelé. Parce que vous avez été choisi. Parce que dans la fournaise de l'affliction, Dieu forge en vous une arme pour la justice, une âme qui ne peut être ébranlée.

Et souvenez-vous : ce n'est pas la facilité du chemin qui révèle la grandeur, mais la force de l'esprit et l'abandon à la volonté qui déterminent le destin du guerrier.

« Mais il m'a dit : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. » C'est pourquoi je me glorifierai d'autant plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. »

2 Corinthiens 12:9

Hwarang pour toujours et que Dieu nous bénisse en nous donnant force et courage !

Grand maître Taejoon Lee

Humble serviteur de Dieu

« Les épreuves ne sont pas nos ennemies, elles sont notre enclume. Elles sont

la forge sacrée où les illusions de soi sont brisées et où la lumière de la vérité est révélée. C'est seulement là que nous trouvons une force qui perdure, une joie qui survit au chagrin et un amour qui transcende l'intérêt personnel. »

Le

couteau en Close Combat

La différence entre l'escrime au couteau pratiquée dans les duels, même mortels, et la même arme utilisée au corps à corps est considérable. Il faut dire que la tradition italienne illustrée dans les manuels du Moyen Âge et de la Renaissance montre une grande maîtrise en la matière.

Quand peut-on parler de corps à corps ?

Chaque fois que nous sommes en contact étroit, comme c'est le cas par exemple de deux boxeurs ou, mieux encore, de deux lutteurs. La courte distance ou le jeu serré est donc ce que nous appelons génériquement le combat rapproché. Si les deux adversaires ont un couteau ou un poignard à la main, nous entrons alors dans le domaine du combat au corps à corps à l'arme blanche.

Le couteau en Close Combat

Le couteau en Close Combat

« La courte distance ou le jeu serré est donc ce que nous appelons généralement le combat rapproché ».

Le couteau en Close Combat Le couteau en Close Combat

Même l'instrument peut être (mais pas nécessairement) différent. Ceux qui préfèrent le combat très rapproché aiment un couteau stable, avec une poignée bien ferme, parfois même avec le manche attaché au poignet. Ce n'est pas toujours le cas. Cette règle ne s'applique pas à tout le monde. Ceux qui doivent préparer le personnel militaire en peu de temps, en le formant également au corps à corps, mettent en place des cours où l'on enseigne peu de choses, mais bien, en utilisant souvent une arme qui reste bien en main même dans les moments les plus difficiles et les plus incertains. Cependant, c'est la main libre qui joue le plus grand rôle dans le combat au corps à corps. Dans ce cas, son utilisation est obligatoire. La main libre ne sert pas seulement à parer les coups, mais aussi à saisir l'adversaire par le bras, la jambe, la tête, les vêtements, en le retenant et en essayant de l'empêcher de parer ou de dévier le coup de couteau. Celui qui sait se battre, qui sait effectuer des étranglements efficaces, des prises au corps, sait également se déplacer pour gérer le contact très rapproché, il n'a donc qu'à ajouter le couteau à ses compétences. Dans ce contexte, l'arme blanche devient un multiplicateur de force. Le soldat attaquera son adversaire en cherchant le contact, comme s'il était à mains nues, et utilisera son couteau pour porter le coup mortel. En général, l'attaque la plus efficace est celle qui vise la pointe.

L'œil, le cœur, les reins, le foie, l'artère sous-clavière sont des cibles qui, si elles sont atteintes avec la pointe du poignard, ne laissent aucune chance à l'adversaire. Les coups sont tout aussi efficaces, mais n'ont pas toujours le même pouvoir d'arrêt. Cependant, dans un mouvement de combat rapproché, si nécessaire, on peut utiliser le coup de coupe précisément parce que l'autre est soumis à une prise qui limite considérablement ses mouvements. Évidemment, la coupe doit être faite dans des zones sensibles, dans des parties du corps qui, si elles sont touchées, le feront perdre connaissance avant même de mourir. Il est facile de comprendre que la zone la plus efficace à cet effet est le cou.

En corps à corps, les projections au sol sont très importantes, à tel point que le combat rapproché est parfois assimilé au combat judo. On peut frapper avec un couteau avant de projeter l'autre au sol. Dans ce cas, la projection nous assure qu'en cas de coup manqué ou imparfait, l'autre ne pourra pas immédiatement contre-attaquer car il est sous l'effet du déséquilibre. On peut également frapper pendant la projection. Cette dernière condition est la meilleure, car aucun de nous n'est capable d'effectuer une défense ou une contre-attaque efficace lorsque le système nerveux est occupé à retrouver son équilibre. Enfin, la troisième condition consiste à projeter l'adversaire au sol et, dès qu'il touche le sol, à le frapper en profitant de la désorientation causée par la projection.

Frapper un adversaire àterre avec une arme blanche pourrait susciter l'indignation, mais je rappelle que nous ne parlons pas ici de défense personnelle, mais que nous illustrons l'utilisation du couteau dans des théâtres de guerre.

Une autre différence très importante, souvent négligée, est l'équipement dont dispose un militaire. Il ne s'agit pas d'enlever sa veste, de rester en chemise et de se lancer dans un duel rustique en sautant à droite et à gauche, mais de se déplacer avec tout son équipement. Il suffit d'essayer de s'habiller avec des bottes et une veste lourde et de mettre un sac à dos par-dessus pour comprendre comment tout ce qui est facile dans une salle de sport devient immédiatement difficile dans la réalité.

Le couteau en Close Combat Le couteau en Close Combat

Mais si les vêtements et l'équipement ne sont souvent pas pris en compte de manière adéquate pendant l'entraînement, les différents objectifs et motivations dans les deux domaines, le duel et le combat rapproché, sont encore moins pris en considération. Je m'explique : dans un duel, l'objectif est l'adversaire, tandis que dans le combat rapproché, l'adversaire n'est qu'un obstacle sur le chemin qui mène à l'objectif. Si vous devez atteindre un endroit et que vous êtes attaqué par un ennemi en chemin, vous sortez votre lame et vous avez tous deux intérêt à régler le problème le plus rapidement possible. De plus, vous devez non seulement survivre à l'affrontement, mais aussi rester le plus indemne possible et disposer d'une réserve d'énergie suffisante pour affronter d'autres obstacles et mener à bien votre mission. Toutes ces considérations conduisent à un changement notable dans la tactique de combat. Ne nous laissons pas influencer par les films, ils sont beaux parce que c'est de la fiction, une fiction si bien faite qu'elle semble réelle, mais le combat au corps à corps, dans une situation réelle, n'a rien de cinématographique ni d'élégant. Celui qui ne se fige pas face au danger mortel, qui n'hésite pas et qui a une réponse instinctive, a généralement le dessus.

Devons-nous donc nous entraîner avec tout l'équipement et la tenue de service ?

Non. Même les militaires ne le font pas, mais à un certain moment, l'entraînement doit tenir compte de ces variables : les vêtements, l'équipement et surtout les terrains accidentés, qui sont toujours différents de ceux que l'on trouve dans la salle d'entraînement.

La préparation psychologique, surtout lorsqu'il s'agit d'armes blanches, est tout aussi indispensable. Le baptême du feu, dans ce cas du sang, est un facteur nécessaire pour affronter un combat à l'arme blanche dans un contexte où il n'y a ni arbitre ni règles, où le combat se résout généralement par une action fulgurante et victorieuse, adoptée non pas toujours par le plus habile, mais par celui qui a su garder son sang-froid face à la terreur ancestrale que les armes blanches suscitent chez l'être humain.

« Frapper un adversaire à terre avec une arme blanche peut susciter l'indignation, mais je rappelle que nous ne parlons pas ici de légitime défense, mais que nous illustrons l'utilisation du couteau dans

des théâtres de guerre

».

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L'Académie du Mouvement Martial, fusion des connaissances du Kyusho Jitsu et du Tuite Jitsu de M° Frisan Gianluca avec les connaissances de l'Art du Mouvement de M° Pascut Fulvio, continue la progression technique dans la formation des instructeurs martiaux de haut niveau et met à la disposition de tous les principes universels cachés dans les mouvements des arts martiaux internes et externes, en les unifiant et en les concentrant sur la précision, pour amener le Kyusho à un nouveau niveau. Dans ce 3ème volume, nous poursuivrons avec l'étude détaillée des points de pression de la tête, des exercices et de l'efficacité technique, des moyens de faire pénétrer la force dans le corps de l'adversaire... mais pas seulement, nous comprendrons que réellement « assommer » un attaquant peut être simple et efficace. Avant l'analyse des points de pression, leur localisation, le meilleur angle pour frapper, frotter, manipuler... nous poursuivons avec les principes du mouvement martial, une caractéristique unique de notre académie. Il s'agit ensuite de comprendre comment se fait la transmission de cette force, comment charger le « potentiel » coup de poing et le décharger sur l'adversaire. Bloc après bloc, le travail interne et externe sur notre corps fera de notre structure corporelle et de notre alignement un outil efficace pour utiliser des « multiplicateurs de force » aux points de Kyusho. L'efficacité dévastatrice du Kyusho est maintenant amplifiée encore plus, avec des aspects qui peuvent être concrètement améliorés et entraînés, indépendamment des aspects externes et immuables tels que la « sensibilité » de notre adversaire aux attaques de Kyusho !

Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

Le professeur Maurizio Maltese présente dans cetouvrage exhaustif la "Scherma Jonica", Escrime ionienne,un art cultivé au fil des siècles, perfectionné et rendutoujours plus efficace par une pratique constantedans chaque district, village et ville de larégion qui chevauche la mer Ionienne,entre la Calabria, Apulia y Basilicata, etdont les influences très diversesproviennent des peuplespréromains, grecs, byzantins etnormands, ainsi que d'origineespagnole et française. Lecouteau était l'arme dontdisposait même l'homme leplus pauvre, l'agriculteur etle bouvier, qui l'utilisait dansla plupart de ses tâchesquotidiennes, qu'il s'agissede couper un morceau depain ou de se défendrecontre un agresseur (animalou humain). Au fur et àmesure que le combat devenaitindispensable pour faire valoirses droits, le besoin se faisaitsentir de se former, de fréquenterun professeur et parfois une école.Dans les écoles d'armes, on apprenait àutiliser d'autres éléments en aide ou deconcert avec les couteaux, comme la veste pourcamoufler la lame, à l'insu de l'adversaire, ou lechapeau. Ainsi, dans l'escrime ionienne, siècle après siècle,se mêlent de nombreuses idées et traditions d'écolesdifférentes, éloignées dans le temps et l'espace : il estévident de penser que chaque région, voire chaque villageitalien, utilisait ses propres et différentes techniques, neserait-ce qu'en raison de la grande richesse de formes quele couteau avait dans le pays, tant dans son usagequotidien que dans son utilisation offensive.

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Les quatre concepts anatomiques efficaces du combat de rue

Réagir directement, rapidement et durement et entrer dans le combat rapproché en étant protégé.

Mettre l'adversaire sous pression et l'attaquer avec détermination, sans hésitation ni interruption, mais en restant concentré sur l'objectif.

Mettre fin au combat rapidement et de manière cohérente.

Ne laisser aucune chance à l'adversaire.

L'anatomie du combat de rue

L'anatomie du combat de rue ne peut être définie comme un art martial, une tradition, un sport ou une compétition, mais il s'agit plutôt d'un combat de rue sans règles, c'est-à-dire d'agressivité, de réalité et de vandalisme.

L'anatomie du combat de rue ne peut être définie comme un art martial ou une tradition, un sport ou une compétition, mais il s'agit plutôt d'un combat de rue sans règles et sans scrupules, c'est-àdire d'agressivité, de réalité et de vandalisme, qui devient avec le temps une forme rituelle. De nos jours, on trouve une certaine agressivité chez chaque être humain, mais toujours à des degrés différents. La majorité des gens vivent ou se réveillent avec de la peur, de la haine, de la colère ou du stress.

Dans ce texte, je mentionne l'expérience que j'ai acquise dans le domaine du combat de rue réel. En ce qui concerne l'autodéfense, je vous donne quelques conseils pour pouvoir vous défendre lors d'une confrontation dans la rue. La plupart du temps, il n'y a aucune chance de s'échapper. Je répète qu'un combat doit être le dernier recours.

D'après mon expérience, tout le monde peut être victime, à tout moment et n'importe où dans le monde... !

Il faut comprendre que le combat de rue touche tous les aspects du combat, comme par exemple une attaque dans une voiture, dans un ascenseur, dans un parking ou sur un parking, dans un train, dans un couloir, à la maison, etc. Il touche également toutes les distances de combat, comme le combat rapproché ou le combat au sol, contre un seul agresseur ou plusieurs adversaires. On peut être attaqué avec un couteau, par exemple un couteau pliant à une main, un couteau à lame pivotante, un couteau à cran d'arrêt, un rasoir, une clé ou d'autres couteaux, ou avec un bâton, une bouteille cassée, un cendrier, des boules de billard, une ceinture, un pistolet, un télescope, un poing américain, une matraque, etc. N'oubliez donc jamais que la méchanceté touche tous les aspects possibles.

Dans un cours d'autodéfense, tout est si simple, mais la réalité est tout autre. La plupart des gens pensent qu'un cours d'autodéfense d'un weekend suffit pour se défendre. On a certes un léger avantage, mais on n'est certainement pas suffisamment protégé contre une ou plusieurs attaques dans différentes situations ou à différents moments.

Avec l'anatomie du combat de rue, je veux dire qu'il serait extrêmement avantageux de connaître la psychologie humaine, ainsi que les trois aspects, les trois niveaux d'alerte, les facteurs codes A et B, les différents principes et les points vitaux du corps humain. Enfin, connaître et maîtriser toutes les distances de combat dans le domaine du combat armé ou à mains nues serait un avantage supplémentaire. Tout cela nous permet de survivre au combat et d'être dans une meilleure position.

Points vitaux

Comme déjà mentionné, il est également très important de connaître les différents points vitaux du corps humain et les conséquences d'une attaque ou d'une blessure sans arme, avec un couteau ou d'autres objets. Grâce à ces connaissances sur les blessures aux points vitaux, nous savons à quoi nous attendre, ce qui peut arriver, et c'est seulement ainsi que nous pouvons nous préparer en conséquence. Voici donc un bref aperçu des points vitaux les plus importants du corps humain.

Points vitaux du corps humain -

Attaque sans arme

Front

Un coup avec la paume de la main, le poing ou le coude peut provoquer une perte de conscience, voire la mort.

Oreilles

Un coup porté avec le poing, la paume ou le coude sur les oreilles peut provoquer une surdité et une perte de connaissance, voire des blessures graves.

Yeux

Une attaque sur les yeux avec différentes prises avec les doigts peut entraîner la cécité.

Os nasal

Un coup porté avec le coude, le poing ou la main ouverte sur l'os nasal peut entraîner une perte de connaissance et une hémorragie.

Dentition

Un coup avec le poing ou le coude peut gravement endommager la dentition.

Gorge

Un coup avec le poing, le tranchant de la main ou le coude à la gorge peut provoquer une perte de connaissance ou endommager la trachée et être mortel.

Bas-ventre

Un coup de pied ou un coup avec la main ouverte sur les parties génitales provoque une douleur extrême et rend incapable de se battre.

Bas-ventre

Un coup avec le genou ou le poing dans le bas-ventre provoque une contraction du corps et une douleur extrême. De plus, on a l'impression de ne plus pouvoir respirer.

Les trois aspects

Il est très important de savoir qu'à tout moment, nous pouvons être agressés. Chacun de ces moments est lié à trois aspects qui nous accompagnent en permanence. Ces aspects sont la surprise, le doute et la peur. Si nous ne connaissons pas ces trois aspects, si nous ne les avons pas analysés ou si nous ne nous sommes pas entraînés correctement, nos chances de survivre à une agression sont très faibles. Il est donc primordial de se confronter à ces trois aspects du combat de rue et de bien les analyser afin d'augmenter les chances de survivre à une attaque. Voici quelques exemples de causes de ces trois aspects :

- La surprise - nous rend psychologiquement et physiquement vulnérables

- La peur - nous prive de notre raison et nous rend impuissants

- Le doute - nous prive de notre assurance et entraîne un blocage physique

Grâce à un entraînement spécial, la surprise est transformée en une grande assurance, la sensibilité à la peur et la résistance à la peur sont transformées en une confiance en soi extrême, le doute est écarté et éliminé. La clé du succès réside dans un entraînement concret et efficace avec une concentration parfaite.

3 Danger Level Concepts D.L.C.

Niveau 1 : Vert – Menace latente

Niveau 2 : Orange – Vigilance accrue

Niveau 3 : Rouge – Menace grave Il existe d'innombrables systèmes d'autodéfense, mais tous, qu'ils soient utilisés par des particuliers ou par les forces de l'ordre, sont confrontés à ces 3 Danger Level Concepts - D.L.C. Ceux qui comprennent, s'entraînent et maîtrisent ces niveaux sont en mesure de s'adapter à toutes les situations afin de protéger au mieux leur vie, leur famille ou leurs amis. Il est également important de savoir que le passage d'un niveau à l'autre dépend naturellement de la réaction de l'adversaire et peut donc se faire rapidement. L'objectif n'est pas de vaincre un adversaire, mais de maîtriser toute forme d'agression et de survivre à des menaces extrêmes.

Tout ce qui est efficace est permis. Dans la rue, il n'y a pas de règles ! Les 15 principes

De nos jours, il est normal d'être confronté à différents types de conflits. Par exemple, physiques, psychologiques, verbaux et corporels. Beaucoup de gens sont confrontés à ce qui précède et ne savent pas quoi faire, comment réagir ou comment se comporter, etc. Une altercation peut avoir lieu dans différents environnements et lieux et n'est pas toujours identique. Les objectifs des agresseurs sont différents et l'agressivité qui en résulte n'est certainement pas toujours la même. Donc, pour connaître l'anatomie du combat de rue, il faut d'abord comprendre et apprendre les différents principes de la légitime défense, à savoir :

- Comment me préparer.

- Quelle est la priorité absolue ?

- Que puis-je faire pour y remédier ?

- Comment fixer mes limites ?

- Comment surveiller mes limites ?

- Comment défendre mes limites ?

- Pourquoi moins vaut mieux que plus ?

- Reconnaître et évaluer le danger potentiel.

- Reconnaître et évaluer la possibilité d'une confrontation et d'une attaque.

- L'état d'esprit et la force mentale nécessaires pour survivre à une confrontation.

- Les différences entre la légitime défense et les arts martiaux.

- Comment contrôler son esprit combatif, son corps et sa voix afin de minimiser au maximum la confrontation.

- La vulnérabilité du corps humain et comment mettre ces connaissances en pratique à travers des techniques et des tactiques efficaces.

- Comment réagir sous stress et comment procéder.

Comme vous pouvez le constater, le domaine de l'autodéfense est très vaste et très dangereux. N'oubliez donc jamais que cela peut arriver à tout moment et que l'efficacité réside dans la simplicité.

N'oubliez pas que cela peut malheureusement vous arriver aussi, car tout le monde peut être victime dans la rue !

Les 2 facteurs Code A - B

Vous vous souvenez des différents facteurs psychologiques et physiques Code A - B auxquels nous pouvons être confrontés. La raison de ces différents facteurs est que l'on peut, par exemple, deviner une distance de combat qui nous est inconnue.

Les 2 facteurs Code A et B sont définis comme suit.

1. Facteurs psychologiques code A :

- Incertitude

- Oubli

- Manque de concentration

- Capacité de jugement réduite

- Manque de compréhension tactique

- Blocage pour trouver une solution sûre

- Tendance à perdre la vue d'ensemble

- Pensée imprécise et illogique

- Surveillance et contrôle de ses propres limites

- Incapacité à fixer ses propres limites

1. Facteurs physiques code B :

- Tremblements

- Transpiration

- Incertitude

- Pouls rapide

- Hypertension

- Mauvaise posture

- Tensions musculaires

- Affaiblissement physique

- Manque de technique et de tactique pour défendre ses propres limites

Nous voyons donc qu'il n'y a que quelques codes de facteurs différents qui peuvent nous affecter. Il est tout d'abord très important de connaître et de maîtriser toutes les distances, puis de renforcer les facteurs psychologiques et physiques !

Alors souvenez-vous, fixez vos limites ! Surveillez vos limites et défendez-les à 360°.

Présentation de GRAPPLERS AVEUGLES

Présentation de GRAPPLERS AVEUGLES

Comment tout a commencé...

Un jour, l'une des mères qui avait sa petite fille Sussi dans ma classe au Gracie Zurich Dojo m'a abordé avec la question suivante : « Franco, j'ai un fils qui a deux ans de plus que Sussi, mais il est aveugle... Sussi parle toujours à la maison de l'entraînement génial qu'elle suit avec vous, et je me demandais si je pouvais l'amener chez vous pour un essai de Jiu-Jitsu ? » Elle n'a pas eu à attendre longtemps pour avoir ma réponse : « Oui, bien sûr, si vous (et lui) le souhaitez, je peux également vous proposer un cours d'essai privé (en tête-à-tête), et vous pou-

rrez observer le cours et le laisser décider si le jiu-jitsu est la bonne façon de commencer les arts martiaux. Monica a immédiatement aimé l'idée et mon offre, et nous avons convenu d'une date pour que son fils Markus vienne faire un cours d'essai avec moi.

Une semaine plus tard environ, le garçon et sa mère sont venus au dojo et, après une brève présentation de moi-même et des origines de notre méthode de jiu-jitsu, nous avons décidé d'enfiler nos gi et de nous rendre sur le tatami.

À l'époque, j'avais un programme d'entraînement (plus ou moins) pour Markus, même si je dois avouer que c'était le premier que je donnais avec ces restrictions physiques. Mais j'étais aussi très impatient de voir si mon programme correspondrait aux attentes du garçon. Heureusement, nos deux objectifs pour ce cours d'initiation étaient presque les mêmes. Le garçon voulait me « donner du fil à retordre », comme il me l'a dit plus tard en riant et en demandant à Monica s'il pouvait rejoindre mon dojo pour de bon et prendre d'autres cours la même semaine.

Mon objectif était d'offrir à mon nouveau jeune ami pratiquant le jiu-jitsu un environnement plus normal. Avant de

rejoindre le Dojo, je lui ai parlé de l'entraînement avec d'autres enfants et de ce qu'il pourrait ressentir. De mon côté, j'aimais tellement l'idée que je lui ai proposé de s'entraîner avec moi en privé d'abord, afin d'acquérir les bases et de ne pas se sentir perdu lorsqu'il commencerait à s'entraîner avec le groupe d'enfants. Le garçon, ses parents et moi-même nous attendions tous à certaines situations auxquelles Markus serait confronté lors de l'entraînement en groupe. Mais à notre grande surprise, tous les enfants voulaient s'entraîner avec Markus et lui apprendre leurs meilleurs mouvements. Le garçon a tellement apprécié que je n'ai pas eu à attendre que d'autres enfants aveugles, de différents âges, garçons et filles, viennent pratiquer le jiu-jitsu avec nous.

Du pur jiu-jitsu pour TOUS, et oui, pour les aveugles...

Le programme pour les enfants aveugles est basé sur le pur Gracie Jiu-Jitsu tel que nous l'enseignons, que j'étudie depuis plus de 35 ans. Depuis 1995, je dirige mon propre dojo (Gracie Zurich), où j'enseigne le jiu-jitsu brésilien tel qu'il a été enseigné par le grand maître Hélio Gracie et mon mentor, GM Pedro Hemetério.

Dans mon programme « Blind grapplers », j'utilise (presque) le même matériel. Certaines personnes pensent que j'ai dû modifier certaines techniques, mais la vérité est que le Gracie JiuJitsu fonctionne parfaitement pour les aveugles sans aucune modification. Ce n'est que récemment que j'ai commencé à par-

ler davantage de ce projet unique, car je voulais me donner suffisamment de temps pour évaluer mon dojo et moi-même dans le cadre du projet « Blind Grapplers » enseigné depuis 2014. Mon réseau Gracie Concepts® bien établi et en forte croissance (fondé en 1995) à travers le monde me permet également de partager ce programme avec d'autres dojos partenaires affiliés et au-delà.

À un certain moment, j'ai voulu partager mon projet « Blind Grapplers » avec mes autres élèves, et j'ai créé quelques « jeux » pour leur présenter mon travail. Croyez-moi, cela a été une véritable révélation... C'était incroyable de voir comment des adultes et des jeunes « jouaient » ensemble quand on leur demandait de s'entraîner au jiu-jitsu complètement aveuglés.

L'EGO dans le jiu-jitsu brésilien...

« L'un des enseignements fondamentaux de Masaaki Hatsumi, fondateur du Bujinkan Dojo et héritier de plusieurs arts martiaux traditionnels japonais (dont le Togakure-ryū ninjutsu), est le concept de : Kansei ( ) ou « sensibilité intuitive ». Hatsumi Sensei accorde une grande importance au développement de la perception intuitive et des mouvements naturels plutôt qu'au recours exclusif à la force, aux exercices techniques ou aux formes rigides. Cette idée reflète sa profonde compréhension du timing, de la distance, du rythme et du ressenti d'une situation. Il souligne souvent qu'il ne faut pas combattre la force par la force. Il faut plutôt « ressentir » l'adversaire. Bouger librement. S'adapter naturellement. »

« Les arts martiaux sont le moyen idéal pour initier les personnes aveugles au sport, et le Gracie JiuJitsu est le summum dans ce domaine ! »

Dans la pratique des arts martiaux Bujinkan, cela signifie ne pas s'appuyer sur des kata préétablis, mais s'adapter spontanément et entraîner le corps et l'esprit à réagir intuitivement sous pression.

Plus important encore, cela signifie abandonner son ego et son contrôle pour laisser émerger le mouvement véritable. Hatsumi Sensei estime que la véritable maîtrise s'acquiert lorsque l'on transcende la technique et que l'on suit le flux de la situation, ce qu'il appelle souvent « passer au zéro » ou « kukan » ( , l'espace), où l'on est pleinement présent, mais intouchable.

Cela reflète non seulement l'efficacité des arts martiaux, mais aussi une approche philosophique de la vie fondée sur la flexibilité, la conscience et l'équilibre. »

- 6 avril 2025, par Sean Askew (BKR BUDO) Quiconque s'entraîne au jiu-jitsu brésilien sait qu'à un moment donné lors d'un combat, les débutants (et les pratiquants avancés) peuvent commencer à utiliser la force brute au lieu de la technique appropriée. Immédiatement, l'ego personnel entre en jeu et montre son côté laid. Je n'aime pas la citation « Vous gagnez ou vous apprenez ! », écrite par quelqu'un qui est un perdant depuis le début, du moins c'est mon opinion. Imaginez un guerrier (comme un samouraï) qui pense ainsi ! Dans la culture occidentale, perdre est comme un désastre et les gens veulent avoir une « réponse » à tout, y compris à la défaite.

Avec l'aide de mon frère Demetrio, j'ai créé une méthode d'enseignement qui est utilisée depuis des décennies par tous les entraîneurs et instructeurs affiliés à Gracie Concepts®. Le principe du Gracie Jiu-Jitsu est à la base d'un programme créé spécialement pour nos « Blind Grapplers ». Cependant, l'un des éléments les plus importants utilisés dans l'entraînement des personnes aveugles - et pas seulement - est notre « Progressive Randori System » (PRS).

Le Gracie Jiu-Jitsu vous enseigne différentes façons de bouger votre corps, et avec le « PRS », vous apprendrez à appliquer chaque technique sous pression et contre différents adversaires et dans différentes situations. Le randori est souvent mal compris et mal utilisé par de nombreuses écoles de BJJ. En BJJ, le randori est souvent appelé « rolling », ce qui peut sembler « cool », mais ce n'est pas le cas ! En jiujitsu, nous ne « roulons » à aucun moment. En jiu-jitsu, nous apprenons à nous battre et à nous défendre. Je ne vois donc aucun intérêt à commencer une séance de combat en m'asseyant sur mes fesses et en laissant mon adversaire me monter dessus ! Pour quelqu'un qui est grand et fort, ou pour un athlète qui combat quelqu'un du même poids et du même niveau, cela peut « fonctionner » à un certain moment, mais dans la rue, sans règles ni limite de temps, dans des conditions difficiles, cela ne fonctionnera certainement pas... Et maintenant, imaginez une personne aveugle qui applique ce concept ! Comment cette tactique pourrait-elle fonctionner pour elle ? Soyons réalistes et sérieux !

Les arts martiaux pour les aveugles...

Oui, absolument, et je vais vous dire plus : il n'y a pas de meilleur sport que les arts martiaux pour vos enfants, quel que soit leur handicap physique. Oui, c'est un défi ! Le Gracie Jiu-Jitsu et les autres (véritables) arts martiaux sont meilleurs que n'importe quel autre sport d'équipe, car vous devez vous concentrer sur vous-même. Il (ou elle) apprendra à respecter les autres, car sans partenaire d'entraînement, aucun entraînement n'est possible et aucun progrès ne peut être réalisé.

L'apprentissage des techniques de combat (avec le jiu-jitsu ou tout autre art martial) fait partie intégrante de l'existence humaine depuis l'aube de la civilisation. Nous avons utilisé ces techniques pour survivre ! Nous commettons toujours l'erreur d'associer les arts martiaux aux systèmes de combat traditionnels d'Extrême-Orient. Nous pensons à des pays asiatiques comme la Chine, la Thaïlande et le Japon, mais nous oublions que nous avons notre propre histoire ici en Europe. La civilisation moderne nous a appris que le combat n'est pas la solution, mais dans certains cas, c'est la seule solution pour survivre !

Notre longue et riche histoire des arts martiaux (lutte, boxe,

etc.) remonte à plusieurs milliers d'années. Cependant, ne commettons pas l'erreur de penser que la création des arts martiaux descend directement des « méthodes de méditation » pratiquées par les moines bouddhistes. La croyance selon laquelle plusieurs centaines d'années avant Jésus-Christ, des traditions d'entraînement à la méditation en mouvement se sont propagées de l'Inde à la Chine est dépassée.

Nous avons romancé les arts martiaux dans le but de les adapter au cinéma et de rapprocher la culture occidentale de la culture « asiatique ». Le combat n'est que combat... il n'y a rien de beau à frapper quelqu'un au visage, à lui donner des coups de pied dans les jambes et à lui casser le bras. Nous devons l'appeler par son nom, sinon nous commettons à nouveau la même erreur et perdons l'essence même des arts martiaux. Oui, vous entraînerez « votre corps et votre esprit », et votre âme sera plus riche, mais c'est bien de combat qu'il s'agit.

Le jiu-jitsu (ou, en termes plus modernes, le ju-jutsu, le taijutsu, etc.) a toujours été associé aux samouraïs et aux ninjas, une caste de guerriers et d'assassins brutaux du Japon. C'est vrai ! Le kung-fu (Chine) et le karaté (Okinawa, Japon) n'ont aucun lien avec les samouraïs ou les ninjas à aucun moment de

l'histoire. Le jiu-jitsu, tel qu'il a été pratiqué après l'ère des samouraïs, est un « produit » beaucoup plus moderne des écoles d'arts martiaux (bujutsu) au Japon, après la décision de l'empereur de fermer les écoles d'arts martiaux traditionnelles et de promouvoir le « Do » (qui signifie « voie » en japonais) et de soutenir la création de l'aïkido, de l'iaido, du kendo, du judo, etc. afin de promouvoir la culture et le sport japonais. Il n'existe pas de « magie » ni de pouvoirs surnaturels dans les arts martiaux, mais on fait souvent croire que les guerriers sont une sorte de super-héros. Le haut niveau de forme physique de ceux qui s'entraînent est simplement le résultat d'une connaissance approfondie et d'un travail acharné et constant. Les films et les séries télévisées de toutes sortes ont joué et continuent de jouer un rôle majeur dans la popularisation des arts martiaux de toutes sortes.

Les personnes aveugles (et malvoyantes) se voient souvent refuser la possibilité de pratiquer une activité physique et d'en profiter. Cela est dû à toutes sortes d'obstacles que l'environnement place sur le chemin des personnes aveugles. Outre les problèmes physiques qui affectent considérablement l'accès aux disciplines sportives, les personnes aveugles sont confrontées à quelques autres problèmes, principalement sous la forme d'un manque d'enseignants qualifiés et d'infrastructures.

Une personne aveugle se déplace différemment ; son corps est raide et ses mouvements peuvent être qualifiés de « protecteurs ». Elle aura besoin de beaucoup plus de temps pour se sentir à l'aise et en sécurité en position debout, mais avec le jiu-jitsu, elle s'entraînera également au sol et bénéficiera d'un « soutien » supplémentaire. Là encore, l'enseignant doit maîtriser parfaitement les techniques et les positions enseignées dans le Gracie Jiu-Jitsu.

Cependant, les personnes aveugles qui font l'expérience d'une telle stimulation développent non seulement une harmonie dans leurs mouvements, mais aussi un sens accru de la maîtrise de soi.

Les arts martiaux sont-ils un sport plus adapté aux personnes aveugles ?

« Votre façon de penser changera naturellement à mesure que vous deviendrez plus habile. Alors, continuez simplement. » Nagato Sensei (Bujinkan Japon)

Je peux vous assurer que oui, les arts martiaux sont l'outil idéal pour initier les personnes aveugles au sport, et le Gracie Jiu-Jitsu est le meilleur dans ce domaine ! Pourquoi en suis-je si convaincu ? Parce que j'ai participé à plusieurs séances d'entraînement

sportif et d'arts martiaux avec des personnes aveugles. Bien sûr, c'est différent pour chacun d'entre nous, car nous avons des besoins différents. Mais nous avons aussi beaucoup d'objectifs communs dans la vie lorsqu'il s'agit d'apprendre les arts martiaux ou une méthode d'autodéfense.

Le jiu-jitsu est au sommet parce qu'il est basé sur le combat rapproché et que l'une des compétences les plus importantes est « l'effet de levier sur la force musculaire ». La technique est la clé du jiu-jitsu et, à force de répétition, vous atteindrez la perfection et l'automatisme. Vos réactions sous pression seront parfaites, même si votre adversaire est beaucoup plus grand et plus fort que vous.

Au Gracie Jiu-Jitsu, il n'y a pas de limite d'âge ; les hommes et les femmes peuvent commencer à tout moment. Car vous apprenez à adapter le jiu-jitsu à

vous-même, et non l'inverse. En traduisant le mot japonais « jiu-jitsu », on peut dire qu'il s'agit d'un art de défense « flexible et adaptable », parfois traduit par « Arte Suave » (en brésilien) et « Gentle Art » (en anglais).

Le jiu-jitsu est facile à apprendre et les outils de base (techniques et tactiques) s'acquièrent rapidement. Il couvre tout, de l'agression debout et au sol, aux situations armées et non armées. Grâce à son réalisme et à ses mouvements naturels, l'entraînement au Gracie Jiu-Jitsu pour débutants permet non seulement de progresser en connaissances et en compétences, mais aussi de rendre la pratique plus intéressante. Bien que le système Gracie complet compte moins de 600 techniques, beaucoup d'entre elles fonctionnent dans différentes situations et dans différentes conditions. Comparez cela à d'autres arts martiaux asiatiques qui comptent plus de 3 000 à 5 000 (!) techniques à apprendre.

Dans le Gracie Jiu-Jitsu, vous ne cesserez jamais de progresser et d'apprendre, quelle que soit la couleur de votre ceinture. La couleur de la ceinture ne vous dira rien d'autre que depuis combien de temps une personne s'entraîne. Elle n'est pas là pour vous dire « combien » de techniques elle connaît. La ceinture est là pour vous motiver, mais au final, même un ceinture noire de Gracie Jiu-Jitsu continuera son parcours en s'améliorant, en affinant et en partageant ses connaissances.

Les pratiquants de Gracie Jiu-Jitsu développent une attitude forte. Vous gagnerez en confiance en vous et en estime de soi. Vos capacités mentales, telles que la concentration et la persévérance, font partie intégrante de l'entraînement. Le respect et la responsabilité envers vous-même et votre partenaire d'entraînement sont indispensables. Les progrès viendront grâce à un entraînement quotidien, et non pas simplement en se présentant. Vous serez amené à travailler avec votre corps et votre esprit, en étant pleinement concentré et conscient du « ici et maintenant ».

Comment j'ai présenté le projet « Blind Grapplers » à nos membres réguliers...

La présentation du projet « Blind Grapplers » à nos membres réguliers a été amusante et passionnante dès le premier jour ! J'ai créé divers jeux et exercices selon une méthode progressive (naturelle) afin d'initier les élèves au travail avec des personnes aveugles et de leur faire découvrir ce que cela signifie d'être aveugle et d'effectuer des exercices les yeux bandés.

En travaillant avec mon jeune ami Markus, pratiquant de jiu-jitsu, puis avec d'autres enfants et adolescents dans mes cours « Blind Grapplers » et mes cours réguliers, j'ai compris les avantages de les réunir avec mes membres réguliers à un certain moment, mais seulement lorsqu'ils étaient prêts et, bien sûr, disposés à essayer de nouvelles émotions et sensations.

L'un de mes objectifs est de populariser mon projet « Blind Grappling » au-delà de notre réseau Gracie Concepts® en Europe. Je suis plus que disposé à partager mon expérience avec quiconque. Appelez-moi et discutons-en. La communauté des aveugles en Europe a besoin de plus de projets similaires dans le domaine des arts martiaux. Certains gouvernements européens pourraient même vous soutenir financièrement si vous présentez un projet professionnel. Ne prenez pas cette mission à la légère : soyez professionnel, vous enseignerez à des personnes qui ont des besoins très particuliers. Soyez toujours professionnel lorsque vous vous lancez dans un tel projet. Vous mettrez les arts martiaux et vous-même au service d'un projet très important, et beaucoup de gens autour de vous seront prêts à vous aider si votre travail est irréprochable.

Restez authentique !

Le Grand Maître Martin Sewer présente dans cet ouvrage un cours complet de Bak Hok Pai, le style de la grue blanche. La grue est un animal élégant. Avec sa robe à plumes blanches, il se tient un moment comme un souverain, gardant son territoire. L'instant d'après, il bat des ailes et avance à la vitesse de l'éclair. Bien que tout le monde ait une image claire de cette gracieuse créature dans son esprit, la plupart ont du mal à imaginer ce grand oiseau dans un combat. Comment une grue se bat-elle réellement lorsqu'elle est menacée ? Comme tous les styles animaliers, le style de la grue a été créé en étudiant les stratégies et les tactiques de l'animal pendant un combat et en les transférant aux humains. Cela a également donné naissance aux cinq styles animaliers qui ont résisté à l'épreuve du temps et qui sont enseignés dans mon école aujourd'hui : le tigre, la grue, le serpent, le léopard et le dragon. La maîtrise de tous ces styles animaux et des éléments qui les accompagnent fait de l'individu un être humain parfait, disent les légendes du Kung Fu, et il est naturellement inscrit dans la philosophie d'un vrai guerrier de vouloir constamment s'améliorer et atteindre la perfection. Bien que les connaissances/compétences de ces cinq animaux appartiennent à des niveaux avancés, quatre des styles mentionnés sont même accessibles aux débutants sous forme de séminaires. Les élèves enthousiastes y découvrent non seulement notre Hung Gar, mais apprennent également les premières techniques de combat du style animal correspondant. Le commentaire le plus fréquent est le suivant : "Je n'aurais jamais pensé que ces techniques pouvaient être aussi efficaces... !

Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

Maître Bruno Tombolato, disciple de 32e génération du temple Shaolin de Songshan, présente une compilation de 18 techniques de combat traditionnelles du ShaolinQuan, classées selon les quatre techniques de défense et d'attaque qui composent le style : coups de pied (tī), coups de poing (dǎ), projections (shuāi) et saisies (ná). Les arts martiaux chinois ont traversé l'histoire comme un trésor de styles de combat, chacun ayant sa propre richesse et sa propre profondeur. Ces quatre compétences, fondamentales pour les systèmes de Gong Fu, donnent une essence complète et équilibrée à la pratique des arts martiaux chinois. La pratique du Gong Fu chinois impose des règles strictes aux mouvements d'attaque et de défense. La maîtrise des quatre techniques ne réside pas seulement dans la perfection individuelle de chaque compétence, mais aussi dans l'intégration harmonieuse de toutes. Un artiste martial complet comprend qu'il ne s'agit pas d'entités séparées, mais de composants interconnectés d'un système holistique. Dans les arts martiaux chinois, les quatre techniques représentent l'essence même du Gong Fu traditionnel.

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Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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