Réflexion Alors, Pierre s’approcha de Jésus et lui dit : « Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Est-ce que ce sera jusqu’à 7 fois ? ». Jésus lui dit : « Je ne te dis pas jusqu’à 7 fois, mais jusqu’à 70 fois 7 fois ». Matthieu 18 : 21-22
En tant qu’humains, nous sommes tous brisés, corrompus par le péché. Et pourtant, nous sommes débordants de créativité lorsqu’il s’agit de justifier nos transgressions ! Nous réinterprétons la parole de Dieu, histoire d’en lisser certains aspects dérangeants. Par exemple, l’Écriture enseigne en long et en large que nous devons supporter les faiblesses et les plaintes de nos semblables : « Portez les fardeaux les uns des autres ». La Parole explique qu’il s’agit ainsi de vivre comme un peuple que l’Esprit de Christ conduit : « et accomplissez ainsi la loi de Christ » (Galates 6 : 2). Et pourtant, nous estimons tout à fait légitime de ronchonner et de devenir procédurier lorsqu’il s’agit des défauts de notre conjoint… Ces défauts mêmes que nous sommes censés supporter ! L’auteur de l’Opus imperfectum rappelle que pour chaque faute que vous constaterez chez votre conjoint, celui-ci ou celle-ci pourrait à juste titre souligner une de vos propres lacunes ! L’Évangile de Jésus-Christ rejette ce péché qui consiste à compter les (mauvais) points chez l’autre. De même que Dieu nous a accordé sa grâce imméritée en Christ, nous sommes appelés à l’accorder aux autres (Éphésiens 4 : 32). Si nous ne pardonnons pas à notre offenseur, remettons-nous alors en question : avons-nous vraiment compris le pardon du Père céleste (1 Jean 3 : 14-15) ?
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