VOTRE BAAB DE NOVEMBRE 2025 by BAAB

NOVEMBRE 2025 #128

Un mag, un site, une communauté.

Faites le plein de Babi énergies !

Novembre à Babi,

ça bouge !

À Abidjan, chaque mois apporte son lot de surprises… et novembre n’échappe pas à la règle ! La capitale et ses multiples talents se surpassent encore une fois pour nous livrer

un programme particulièrement captivant. Entre le très attendu Africa Foto Fair à la Maison de l’Art de Bassam et à Abidjan qui révèle les regards puissants des photographes du continent, les DJ sets qui enflamment les nuits, ou encore le 14e Championnat d’Afrique de tir à l’arc, la ville prouve comme toujours qu’elle sait allier art, sport et enjaillement avec brio.

Ajoutez à cela des expositions inspirantes, des soirées créatives et des initiatives locales qui connectent Abidjan au monde et il vous sera impossible de vous ennuyer ! De toute cette énergie, BAAB est fier de s’en faire le relais. On vous en dit bien évidemment un maximum dans ces pages… et pour tout le reste, on vous invite à consulter notre site www.baab.ci ! Les infos y sont mises à jour en continu… pour être sûr de ne rien rater du meilleur de Babi ! En novembre, Abidjan bouge… et nous, on adore ça !

Direction Générale et de Publication : Alice Andrieux

Rédacteur en chef : A. Kouadio

Secrétaire Général de Rédaction : Gobou Y. F.

Responsable Rédaction : Anne-Claire Lecouls

Responsable digital et partenariats : Sylvain Andrieux

Responsable du Service Infographie : Koimé N’Goran A.

Impression : Graphicolor

BAAB Magazine édité par BAAB EDITIONS SARL au capital de 5 000 000 FCFA - Représentant Légal : Alice Kouadio

Dépot légal : 11487 du 22/09/2014 - Régie publicitaire BAAB

EDITIONS Agrément CSP : REG.PRE-N°139/2024/CSP

Et sur vos réseaux sociaux préférés.

BAABINES

ESCAPADE THAÏE

LES SAVEURS DU « PAYS DU SOURIRE »

La cuisine thaïlandaise est le reflet d’une histoire riche et d’une culture métissée. Née de l’influence des royaumes anciens, des échanges avec la Chine, l’Inde, la Malaisie et même le Portugal, elle s’est forgée au fil des siècles pour devenir l’une des plus équilibrées et raffinées au monde. Les Thaïs ont su marier les techniques culinaires de leurs voisins avec leurs propres traditions, créant ainsi une cuisine unique dont la magie réside dans l’équilibre parfait entre quatre saveurs fondamentales : le sucré, le salé, l’acide et l’épicé. À ces quatre piliers s’ajoutent des textures variées et des arômes envoûtants, grâce à des ingrédients emblématiques comme le lait de coco, les piments rouges, la citronnelle, la sauce de poisson, le basilic thaï, la coriandre et le galanga.

Pad Thaï, curry vert, soupe Tom Kha Kai ou mangue gluant-coco… on vous embarque pour un Abidjan-Bangkok en 2 coups de fourchette ! >>>>>>>>>>>>>>>>>

À Abidjan, plusieurs adresses, restaurants authentiques ou cantines branchées, vous proposent de découvrir ces merveilles culinaires. Vous pourrez y déguster des plats préparés avec des ingrédients frais et des recettes traditionnelles. Envie de découvrir ? Préparez vos baguettes : BAAB se met à l’heure thaïe et vous enlève pour une escapade à deux pas de chez vous !

Ouvert du lundi au samedi de 11h à 18h

Zone 3, rue des Ferronniers

01 70 99 99 99 Sabaï Thaï Traiteur CI

On aime : l’authenticité de la cuisine et des recettes, la générosité des plats, la fraicheur des produits, les couleurs chaudes du restaurant, la formule avantageuse du midi, le service traiteur et à emporter.

SIAM THAÏ

Ouvert du lundi au dimanche de 12h à 15h et de 19h à 22h30

Plateau, Immeuble Postel 2001

07 99 13 91 77 siam_thai.restaurant

On aime : la carte très représentative de la cuisine thaïe, la sélection de plats végétariens, les suggestions des 2 chefs thaïlandais, la salle chic et colorée, l’emplacement privilégié au cœur du Plateau.

À goûter absolument !

Le Khao soy (soupe de nouille au curry), le Tom Yum Kung (soupe de crevettes à la citronnelle au lait de coco), le Pad Thaï aux crevettes, le mix de brochette satay, le bœuf au basilic thaï piquant ou le Hor mok (flan de poisson au curry rouge).

À goûter

absolument !

La salade de papaye verte aux fruits de mer, le Pad Thaï Pak, le Sua Long Hai (Tigre qui pleure), le poisson frit façon thaïe, les crevettes au curry vert et lait de coco, le Kaeng Peg (magret de canard au curry rouge).

À goûter absolument !

Le Tom Kha noodle, la crunchy papaya salad, le Pad Thaï de poulet, le Pad Kaprao (bœuf sauté au basilic, œuf au plat et riz), le Green thaï curry, les rotee.

SHIBA IZAKAYA

Ouvert du mardi au dimanche de 12h à 22h Zone 4, av. A. Sawadogo 07 03 03 03 76 shiba.ci

On aime : l’authenticité des recettes et la justesse des plats notamment dans le dosage des épices, la décoration dynamique et colorée du lieu, l’ambiance street food, les différentes propositions de plats emblématiques, du Japon à la Corée.

Et aussi… Quelques plats thaïs chez :

O’ BONZAÏ

PlaYce Palmeraie 07 11 26 73 86

CASA 60

2 Plateaux, rue des jardins 05 86 00 00 41 casa60abj

5 FOURCHETTES

Riviera 3, Ambassade du Sénégal 05 85 92 07 07 5fourchettes.abidjan

TENDANCE FOOD

VERT PISTACHE !

C’estle goût et la couleur qui font craquer la foodosphère en ce moment ! Longtemps reléguée au simple rôle de topping croquant, la pistache s’impose aujourd’hui comme l’ingrédient phare des desserts les plus trendy. Des vitrines de pâtisserie aux stories Instagram, sa couleur s’affiche partout, tandis que sa saveur prend possession des grands classiques !

La petite graine s’impose aujourd’hui comme la nouvelle coqueluche des pâtissiers et des food lovers. >>>>>>>>>>>>>>>>>

Depuis la tendance culte du Chocolate Dubai Style, le monde entier semble s’être mis au vert ! Le pistachio power s’installe doucement, mais sûrement et Abidjan n’échappe pas à la tendance : éclairs fondants, cookies dégoulinants de crème, croissants fourrés, tiramisus revisités, frappés couleur amande ou glaces crémeuses au vert tendre… la pistache se décline sous toutes les textures et toutes les envies et nos Chefs pâtissiers se régalent !

Car au-delà de l’esthétique, la pistache séduit par son charme gustatif. C’est l’élégance du Moyen-Orient, le raffinement de la Sicile, la douceur du Liban. Elle s’accorde à tout : le chocolat, le café, la fleur d’oranger, le

citron… Elle évoque les voyages, les aprèsmidis ensoleillés, les desserts qu’on savoure lentement. Bref, c’est un plaisir raffiné, du sucré sans excès, du beau à croquer… et on adore !

On y goûte ?

Le fondant à la pistache, la galette baklava à la frangipane de pistache ou l’entremet trompe l’œil de Pistache et Chocolat (Zone 4),

La tarte framboise pistache, le croissant rayé au cœur pistache de Mr Chour (2 Plateaux),

Le pain au chocolat fourré à la crème de pistache de Pikado (Zone 4),

Les cookies pistache et le 100% pistache (biscuit, praliné, crémeux et cœur coulant pistache) de la Patisserie Nael Tan (Riviera Golf),

Le Dubai pistachio chocolate cake de Gaspard (Marcory), Le tiramisu pistache de Cafemisu.

ENVIE DE… TRUFFES ! LE PETIT LUXE QUI RÉVEILLE LA SAISON

C’est un parfum que l’on reconnaît avant même de le goûter ! La truffe, ce diamant noir (ou blanc, selon les régions) a ce pouvoir rare : celui de transformer un plat simple en véritable expérience sensorielle. Justement dosée, elle le sublime sans pour autant lui voler la vedette !

Râpée sur un risotto, infusée dans une sauce, glissée dans un beurre ou même sur des frites dorées, la truffe insuffle une touche d’élégance sans jamais forcer, une caresse gustative qui fait toute la différence. Et on aime…

Longtemps réservée aux tables étoilées, la truffe s’invite désormais dans nos envies du moment. Les chefs abidjanais l’ont bien compris et s’amusent à la décliner : œufs brouillés à la truffe, pâtes crémeuses, pizza gourmet ou purée maison rehaussée de quelques copeaux, il suffit d’une touche pour que tout change.

Sans attendre les grandes occasions, si on se laissait tenter ? Notre sélection de tables pour une virée truffée à Abidjan, c’est juste ici. Régalez-vous !

On y goûte !

L’oeuf bio parfait à la truffe, artichaut et parmesan ou le Croque-Monsieur à la truffe noire de la Villa Verde

Le carpaccio de veau à la truffe de la Villa Savoia

Le risotto ou les linguine à la truffe de Chez Rabi

Le filet de Wagyu Rossini à la truffe du West

Les coquillettes au jambon et crème de truffe de la Brasserie du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire

Les frites à la truffe de Nappa Kitchen

Les saint-jacques au shiitaké et truffe fraîche du Nama

La pizza à la truffe de La Taverne romaine

La truffe, c’est ce petit luxe discret qu’on s’accorde pour le simple bonheur du moment.

ABIDJAN JUSQU’AU BOUT DE LA NUIT

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LES SOIRÉES DU MOIS

C’est bien connu, les nuits abidjanaises sont toujours très riches et animées. Afterworks, concerts, karaokés ou fêtes... chaque semaine réserve son lot d’évènements et de soirées. Pour ne rien rater du meilleur de Babi by night, voici donc notre «petit agenda» des sorties hebdomadaires. À apprécier jusqu’au bout de la nuit !

Tous les vendredis

Tous les samedis

LE TOUR DES SCÈNES

4 CONCERTS À NE PAS RATER !

Envie de vibrer au rythme de la musique live ? Ce mois-ci, Abidjan s’enflamme avec une sélection de concerts immanquables ! Voici 4 rendez-vous à noter absolument dans vos agendas.

Le 11 novembre 2025 au Palais de la Culture 07 05 74 58 58

Le 29 novembre 2025 au Parc des Expositions 07 67 08 00 00

Le 22 novembre 2025 au AZK Live 05 05 00 27 63

Les 6 et 7 décembre 2025 au Parc des Expositions. 07 05 11 63 25

Kadja

Davido

Pablo U Wa

Serge Beynaud

LES DJ SETS DE NOVEMBRE

ILS ENFLAMMENT LES PLATINES !

mois-ci, Abidjan vibre au rythme des beats les plus brûlants ! Entre rooftops électrisés, clubs branchés et spots intimistes, la capitale se transforme en véritable dancefloor à ciel ouvert. Les DJ sets du mois promettent des soirées où les platines chauffent, les corps bougent et l’énergie ne retombe jamais !

Des mix afro-house aux sonorités amapiano, en passant par la deep soul, le funk ou les rythmes urbains, les DJ’s locaux et internationaux rivalisent de créativité pour faire décoller la nuit abidjanaise. Derrière les consoles, des visages connus et de nouvelles pépites viennent affirmer que la scène électro et afrobeat d’Abidjan n’a rien à envier aux capitales du son. Chaque soirée a sa signature, son tempo, son public. Voici celles à ne pas rater en novembre !

JUST CHILL

Ambiance coupé-décalé 2000 avec DJ Tabaco & MC Majesté

Le 8 novembre 2025 au Casino Barrière Résa sur www.lehub.online

GOLDEN PARTY 90’S–2000

Rap RnB, RagaMuffin, Dancehall avec DJ

Junior Vako et DJ Khalif

Le 15 novembre 2025, AZK Live, Blockhauss 05 05 0027 63

FAMILY GROOVE

Meilleurs DJ électro ivoiriens, dance floor géant

Le 22 novembre 2025, Baie des anges, Abatta 07 05 33 25 57 _familygrooverelais

APÉRO SONORE

Afrobeat, rumba, reggae, funk, jazz par Soul Driver, le Club Calao et l’Espace Coco

Le 27 novembre 2025, Institut français 27 20 20 40 60 institutfrancais.ci

C’est sûr, les DJ sets du mois vont faire danser la ville… jusqu’à l’aube. >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

ZION COCO

Ambiance dancehall et rythmes caribéens avec Tonton Mehdi et Vico Downey

Le 28 novembre 2025, AZK Live, Blockhauss zioncoco.babi Résa sur www.lehub.online

À NE PAS MANQUER

REDOUANE BOUGHERABA À ABIDJAN

Préparez-vous, Abidjan ! Redouane Bougheraba, l’humoriste marseillais, au verbe haut et à la répartie légendaire, s’apprête à enflammer le Palais de la Culture le 12 décembre 2025 pour son tout premier spectacle à Abidjan. Une rencontre très attendue entre l’humour méditerranéen et la chaleur ivoirienne. Vous allez adorer !

Le Marseillais qui fait rire le monde débarque au Palais de la Culture.

REDOUANE BOUGHERABA

Vendredi 12 décembre 2025 à 19h

Palais de la Culture, Abidjan

Tickets sur lehub.online

Né à Marseille de parents algériens, Redouane s’impose comme l’un des humoristes les plus populaires de sa génération. Premier Marseillais du Jamel Comedy Club, acteur remarqué dans La Vie scolaire de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, il a conquis la France, l’Europe et bien au-delà avec son style unique, mélange d’autodérision, d’improvisations brillantes, de punchlines millimétrées et d’un sens du contact rare avec son public. En 2023, il est devenu le premier stand-upeur français à remplir le Stade Vélodrome devant 40 000 spectateurs venus rire, chanter et vibrer avec lui !

Dans « À jamais – Mon premier spectacle », son nouveau show, il se livre avec la sincérité et la malice qu’on lui connaît. Il y raconte sa vie, ses voyages, son mariage, ses galères et ses triomphes, à travers des thèmes universels et des observations mordantes. Son art ? Faire rire tout en touchant juste, en naviguant entre vannes percutantes et moments d’émotion, confidences et piques bien senties.

Mais attention : si vous êtes assis au premier rang, préparez-vous. C’est là que l’humoriste dégaine son arme favorite, le roast. Un jeu d’improvisation dans lequel il tacle les spectateurs sans pitié, mais toujours avec beaucoup d’amour et de bienveillance.

Alors, prêts à vous faire chambrer avec style ? Redouane Bougheraba promet un moment aussi hilarant qu’inoubliable. Et si vous hésitez encore… souvenez-vous : le premier rang, c’est toujours le plus risqué, mais aussi le plus drôle !

BOCA CHICA

UNE RÉOUVERTURE TRÈS REMARQUÉE

Depuis fin septembre 2025, le Boca Chica, club-bar lounge emblématique du Noom Hotel

Abidjan Plateau a réouvert ses portes. Niché au 3e étage de l’hôtel, ce lieu unique, à la fois raffiné et intimiste, mêle bois brûlé, lumières tamisées et accents baroques modernes pour une atmosphère feutrée et sophistiquée. Ici, chaque détail évoque la chaleur d’un club privé et la modernité d’un bar cosmopolite.

Le Boca Chica signe le retour d’un incontournable de la nuit abidjanaise.

Entre rythmes de rumba, soirées clubbing et vibes électriques, le Boca Chica promet de faire battre à nouveau le cœur de la nuit abidjanaise. Dans ce décor chic, les fauteuils en cuir capitonné invitent à la détente, les tables basses s’animent de conversations, et les lumières violettes et dorées confèrent une élégance presque cinématographique.

Côté bar, les amateurs de belles choses seront servis : une carte riche en spiritueux, de grandes références de champagnes et vins, et une sélection de cocktails signatures donnent le ton. Vous ne manquerez pas de goûter au Noom Chica Fizz (gin, martini blanc, citron et concombre), au Silencio (campari, ananas, citron) ou au Sweet Melodie (whisky, pêche, pastèque, bissap), nos préférés, qui

incarnent à eux seuls l’esprit du lieu. Pour accompagner ces créations, la carte des tapas revisite les classiques avec un twist savoureux : sushis et sashimis, samoussas au bœuf, panzerotti au poulet, bruschetta à la tapenade, crevettes à la salsa verde… De quoi combler les épicuriens les plus exigeants.

Et parce que la fête ne s’arrête jamais vraiment, le Boca Chica lance ses Soirées Rumba tous les vendredis, de minuit à 3h du matin : un moment suspendu entre rythmes, élégance et convivialité à ne surtout pas rater !

Noom Hotel Abidjan Plateau 25 20 00 80 00 / 05 76 99 98 48 @bocachica_abj BOCA CHICA

LE TOUR DES GALERIES

LES EXPOS DE NOVEMBRE

«

LA GRANDE HISTOIRE

DES ÉLÉPHANTS »

Ce n’est ni une exposition animalière ni une exposition footballistique ! C’est une exposition d’Histoire qui grâce au ballon rond et au travail d’une équipe de 11 artistes raconte celle de la Côte d’Ivoire. Jusqu’au 23 novembre 2025 au MuCAT (Abobo).

« DÔMSIS »

L’artiste Sess Essoh présente ses œuvres mêlant l’utilisation audacieuse des formes et des motifs, et la présence de personnages issus de la vie quotidienne. Il s’en dégage un sentiment d’énergie et une touche d’imaginaire qui invitent à la réflexion. Jusqu’à fin novembre 2025 à la galerie Eureka (Zone 4).

Sess Essoh, Domsis 6, 130x130 cm

« LANIN OU RÉSILIENCE »

Àtravers

une série inédite sur Plexiglas, Yéanzi explore avec sensibilité notre monde et notre humanité. Son œuvre met en lumière des fragments de notre époque –parfois oubliés, parfois insoupçonnés – pour raviver en nous la capacité d’émerveillement et nourrir un imaginaire collectif plus lucide et vivant. Jusqu’au 19 novembre 2025 à La Maison de l’Art (Grand-Bassam)..

U« LE SEUIL DE NOS AZURS »

Thibaut Bouedjoro-Camus, Le songe de Catherine, 2022. Détrempe et huile sur toile, 200 x 250 x 3,5 cm. Courtesy of Galerie Cécile Fakhoury - Abidjan / Dakar / Paris.

ne exposition collective réunissant Thibaut Bouedjoro-Camus, Eva Diallo, Fanny Irina, Elladj Lincy Deloumeaux, Marie-Claire Messouma Manlanbien, Cheikh Ndiaye et Kassou Seydou qui explore la rencontre entre l’être social et naturel, en déclinant l’azur – ciel, air ou eau – comme symbole de sérénité, d’espoir et de pureté, porteur de valeurs de partage et de solidarité. Jusqu’au 8 novembre 2025 à la Galerie Cécile Fakhoury (Cocody).

YEANZI, Série Somnium 2, 2025. Mixed technique on canvas, 200 x 200 cm

Crédit photo : Courtesy of the Artist and GALERIE FARAH FAKHRI

« GAZE ETERNAL : ETHIOPIA PAST AND BECOMING »

Une exposition spéciale en avant-première de l’Africa Foto Fair réunissant de la photographie éthiopienne archivistique et contemporaine, des projections de films et des installations sonores inspirées par Francis Falceto, accompagnées de musique live. Du 12 au 17 novembre 2025 à l’Institut français (Plateau).

« THE PRINT ROOM : AFRICA FOTO FAIR

EDITIONS »

En parallèle de l’Africa Foto Fair, cette exposition, entièrement dédiée à la collection de photographies, présentera des tirages en édition limitée signés par des photographes ivoiriens et internationaux. La scénographie, imaginée par Mohamed Beldjoudi, proposera une expérience nocturne et participative : la galerie et le jardin seront métamorphosés en une « forêt de silhouettes », où chaque visiteur, lampe à la main, découvrira les œuvres dans une atmosphère mystérieuse et immersive. Du 27 novembre au 14 décembre 2025 à la Galerie Studer (Cocody).

« FANON ANTINOMIES »

Une exposition visuelle et sonore qui s’inscrit dans le cadre du centenaire de la naissance de Frantz Fanon (1925-1961), figure majeure des luttes anticoloniales et penseur incontournable de la libération. À travers vidéos, installations et correspondances inédites, FANON antinomies interroge les fractures identitaires, le poids de l’histoire coloniale et la force subversive de la création. Jusqu’au 29 novembre 2025 chez Something art space (Blockhauss).

« ABOUDIA, 15 ANS DE CARRIÈRE »

L’homme séduit, l’artiste subjugue. Son œuvre, monumentale et époustouflante, se savoure comme un festin. Ogre de talent et de travail, il impressionne par des toiles puissantes, fruits d’une passion acharnée. Une carrière fulgurante, lancée dès 2009 à l’Institut français de Côte d’Ivoire dont on célèbre les 15 ans. Du 27 novembre au 16 décembre 2025 à l’Institut français (Plateau).

« DESIGN MEETS ART : A COLORFUL INTERLUDE »

Cette exposition réunira une sélection de pièces de design et d’œuvres d’art autour de la couleur et de la matière, dans un esprit libre et joyeux. Elle mettra notamment en avant le travail de deux designers, Paul Moustapha Ledron et Dalia Thermos Husseini et des artistes plasticiens Fadi El Chamaa, Yubah Sanogo et Romilus. Du 1er au 22 novembre à la galerie Walls House of Art (Zone 4).

« LES MAÎTRES DE DEMAIN : L’HÉRITAGE RÉVÉLÉ »

Une exposition qui prolonge la prophétie artistique lancée en 2006 et 2007 par la galerie Houkamy Guyzagn, lorsqu’elle choisissait d’identifier et d’accompagner une jeune génération d’artistes promis à un avenir majeur. Près de vingt ans plus tard, cette vision s’est confirmée : ces talents d’hier incarnent aujourd’hui la vitalité de la scène contemporaine ivoirienne et africaine. Fidèle à sa mission de transmission et de révélation, la galerie poursuit ce travail de passeur en consacrant trois nouvelles voix d’exception : Mimi Brignon, Yaye Abibatou Keita et Angélus Gamble.

Mimi Brignon, « le maître en devenir », explore la mémoire et la reconstruction à travers la lacération, le collage et les techniques mixtes. Dans ses toiles à la fois brutes et sensibles, les blessures deviennent matière poétique et politique, révélant la beauté qui surgit de l’épreuve.

Yaye Abibatou Keita, surnommée « la tisseuse de mémoire », fait dialoguer tradition malienne et création contemporaine. Ses œuvres, entre textile, fil et texture, célèbrent la féminité, la transmission et la douceur comme force réparatrice.

Angélus Gamble, enfin, offre une plongée spirituelle dans la lumière née du chaos. Son art, à la frontière entre figuration et abstraction, transforme la douleur en énergie lumineuse. Chaque toile devient un portail émotionnel, une quête de sens et de résilience.

Du 6 au 22 novembre 2025 à la galerie Houkamy Guyzagn (Riviera 2).

« LES BAPTISÉS »

L’HÉRITAGE VIVANT

DE JACOBLEU

Dix artistes, dix univers : « Les Baptisés » célèbre la transmission et le talent de la nouvelle scène artistique ivoirienne. >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

Jusqu’au 9 novembre 2025, la Jacobleu Art Gallery accueille « Les Baptisés ». Un projet qui s’inscrit dans le cadre des 30 ans de création de Jacobleu, qui, pour la première fois, consacre une exposition à ses anciens élèves, devenus des créateurs affirmés, porteurs d’une vision et d’un style unique.

Amakan, Ankofa, Anvilo, Doudou B., Franckasso, G. Néa, Gnohité, Krefady, Odonko et San Kwam : ces dix artistes, issus des quatre coins de la Côte d’Ivoire, représentent plusieurs générations. Leurs œuvres, toiles, sculptures ou graphismes, sont des récits, des cris, des prières et des rêves. Chaque création invite à ressentir, à s’interroger, à écouter les formes qui murmurent et les couleurs qui chuchotent.

« Les Baptisés » est une célébration de la relève, de l’héritage et de l’avenir. Ces artistes, certains déjà reconnus, d’autres prometteurs, portent haut le flambeau reçu de Jacobleu. Leurs pseudonymes, offerts par le maître luimême les invitent à marcher avec éclat sur les sentiers de l’art.

Anvilo, Entre tradition et modernité, acrylique sur toile, 90x90 cm, 2024

Jusqu’au 9 novembre 2025

Jacobleu Art Gallery, 2 Plateaux - Aghien

07 98 28 64 50 « LES BAPTISÉS »

Krefady, La générosité, bois et récupération, 145x29 cm, 2021

Amakan, Gbèrè, mixte sur Jean, 120x120cm, 2025

Ankofa, De l’ombre à la lumière, Acrylique sur toile, 100x100 cm, 2020

Franckasso, Abidjan, nattage sur toile, 80x120 cm, 2024

San Kwam, Paire de lunettes rouges, taille directe sur bois, 78x28x29 cm, 2022

AFRICA FOTO FAIR 2025

CÉLÉBRER L’AFRIQUE ET LE MONDE EN PHOTOS

En 4 éditions, AFF a déjà attiré plus de 27 000 visiteurs et réuni des artistes venus de plus de 30 pays, affirmant sa vocation à devenir un carrefour majeur de la photographie africaine et mondiale.

Du12 novembre au 7 décembre 2025, la Côte d’Ivoire accueillera la 4e édition de l’Africa Foto Fair (AFF), l’un des événements photographiques les plus attendus du continent. Fondé et dirigé par l’artiste visuelle Aïda Muluneh, ce festival international célèbre la puissance de l’image, la diversité des regards africains et le dialogue entre tradition et modernité. Après Addis-Abeba et trois éditions réussies à Abobo, AFF s’installe cette année à Grand-Bassam tout en conservant une programmation artistique dynamique à Abidjan, à l’Institut français et la Galerie Studer. Ce double ancrage traduit l’esprit même du festival : une connexion entre mémoire et innovation, patrimoine et création contemporaine, ancrée dans les paysages urbains et humains de la Côte d’Ivoire.

Abidjan : le lancement sous le signe de l’Éthiopie et de la création contemporaine

Du 12 au 17 novembre 2025, l’Institut français accueillera l’exposition « Gaze Eternal : Ethiopia Past and Becoming », véritable expérience sensorielle dédiée à l’histoire et à la modernité éthiopiennes. La scénographie, conçue par Mohamed Beldjoudi, proposera une installation de 30 cubes photosonores interactifs mêlant images, sons et archives visuelles tirées des collections du musicologue Francis Falceto et de l’historien Hugues Fontaine. Cette exposition unique explorera la transformation culturelle et artistique de l’Éthiopie, tout en évoquant sa relation historique avec Arthur Rimbaud et la ligne ferroviaire Éthio-Djiboutienne, symbole de modernité sous Ménélik II. Le programme sera enrichi par des projections d’archives musicales éthiopiennes, un film documentaire

consacré au compositeur Girma Beyene, et un concert live de la chanteuse Yohana Sahle.

Autre rendez-vous majeur : « The Print Room : Africa Foto Fair Editions », présenté du 27 novembre au 14 décembre 2025 à la Galerie Studer. Cette exposition mettra en avant la photographie à collectionner, avec des tirages en édition limitée d’artistes africains et internationaux, produits par Africa Print House (APH). Sous la direction artistique de Mohamed Beldjoudi, la galerie et son jardin se transformeront en une forêt de silhouettes lumineuses, invitant à une déambulation poétique et participative au cœur des images.

Pour prolonger l’expérience, le Saturday Night Cultural Lounge se tiendra le 29 novembre à l’hôtel ONOMO Airport. Une soirée mêlant installations photo en plein air, projections et DJ sets.

Godiva Omoruyi, Nigéria

CULTURE

Grand-Bassam : un musée à ciel ouvert

À partir du 22 novembre, le festival prendra ses quartiers à Grand-Bassam, où l’ensemble du centre historique se métamorphosera en galerie vivante. Le point d’ancrage de cette programmation sera La Maison de l’Art, qui accueillera l’exposition principale « Lines of Sight : Africa Now ». Rassemblant des

œuvres de plus de 30 artistes du continent et de la diaspora, cette exposition dressera un panorama des nouvelles écritures photographiques africaines : une exploration des réalités sociales, des identités mouvantes et des imaginaires contemporains. Parmi les temps forts, l’artiste algérien Ferhat Bouda présentera une exposition solo intitulée « Culture berbère (Imazighen) », mise en scène par Mohamed Beldjoudi, qui mettra en lumière la richesse culturelle et la résilience des peuples amazighs.

Les maisons coloniales de Grand-Bassam seront également investies par des installations in situ :

Au Comptoir 1909, une collaboration entre Beldjoudi, Julia Llerena et Marta Soul proposera un dialogue entre matériaux, mémoire et identité.

L’artiste américain Lucas Foglia y présentera « Constant Bloom : A Migration of Fragile Flight », une métaphore visuelle sur la migration inspirée du papillon Belle-Dame.

À La Maison Rose, l’installation « Echoes of Bassam : An Archival Reflection » revisitera la mémoire visuelle de la ville et de ses habitants, invitant à un voyage entre passé et présent.

Un rendez-vous international de formation et d’échanges

AFF 2025 ne se contente pas d’exposer : le festival poursuit sa mission d’éducation et de transmission. Des masterclasses, ateliers et discussions réuniront des figures de la photographie mondiale telles que Paolo Verzone (Italie), Hugues Fontaine et Francis Falceto (France), Ala Kheir (Soudan), Jorge Luis Alvarez (Cuba), Thomas Borberg (Danemark) et cinq photographes espagnols : Sofía Moro, Marta Soul, Ana Amado, Julia Llerena et Cesar Dezfuli. Leur présence confirmera la vocation d’AFF à être un laboratoire d’échanges artistiques et un tremplin pour la jeune scène photographique africaine.

Ferhat Bouda, Algérie

Sosina Mengistu, Ethiopie

Un héritage en mouvement

La clôture du festival sera marquée par un événement phare : l’inauguration du Aïda Muluneh Center à Abidjan, un espace hybride dédié à la photographie, au design et à la création contemporaine africaine. Ce centre ambitionne de devenir à la fois un lieu d’exposition, de production et de formation, consolidant le rôle d’AFF comme moteur de l’écosystème photographique africain.

AFRICA FOTO FAIR 2025

Du 12 novembre au 7 décembre 2025

Abidjan et Grand-Bassam africa.foto.fair

Karen Kouamé, Côte d’Ivoire

CULTURE

SOUNDJATA KEÏTA

L’OPÉRA MANDINGUE

Une fresque grandiose et une synergie de talents encore jamais égalée sur la scène ivoirienne. >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

Véritable phénomène culturel, Soundjata Keïta, l’Opéra Mandingue a marqué l’année 2024 comme le spectacle événement. Trois soirées affichées complet plus d’un mois à l’avance, une standing ovation unanime, et un public conquis par cette fresque spectaculaire mêlant musique, danse, chant et théâtre. Face à cet engouement, l’épopée revient pour une nouvelle série exceptionnelle les 11, 12 et 13 décembre 2025, avec une mise en scène revisitée et une réorchestration inédite.

Ce chef-d’œuvre signé Abass Zein (auteur, metteur en scène et producteur passionné) puise dans l’un des récits les plus puissants de l’histoire africaine : celui de Soundjata Keïta, fondateur de l’empire du Mali et dont l’épopée est souvent comparée à celle d’Alexandre le Grand. Né vers 1190 à Niani, Soundjata surmonte une enfance marquée par la différence et le rejet avant de devenir, après la bataille de Kirina en 1235, l’unificateur des royaumes mandingues. Sous son règne, le Mali devient un empire florissant, centre intellectuel, artistique et spirituel majeur de l’Afrique médiévale.

L’histoire de Soundjata s’enracine dans une prophétie ancestrale, celle de Naré Fa Maghan Konaté, roi du Mandé. Alors que tout semble tracé pour la dynastie, un Dozo (chasseur devin) vient annoncer au roi qu’il devra épouser une femme bossue - Sogolon, la femme buffle - pour que l’histoire du Mandé soit éternelle, car c’est elle, qui lui donnera l’héritier qui rendra cela possible. De cette union naîtra Soundjata, celui dont la légende traversera les siècles, portée par la mémoire des griots.

Pour donner vie à cette incroyable épopée, Abass Zein a imaginé un spectacle grandiose et pluridisciplinaire, réunissant plus de 100 artistes sur scène — musiciens, chanteurs, comédiens, danseurs et figurants — ainsi que plus de 200 costumes confectionnés pour l’occasion. Une véritable symphonie de talents orchestrée par une équipe artistique de haut vol : Jean François Gahou à la direction musicale, Nikoko Yao à la chorégraphie, Constant Assoukrou à la direction du chœur, Jean Chrysostome Pango Akaty, Salif Kéita et Aly Fawaz à la création des costumes.

Cependant, Soundjata Keïta, l’Opéra Mandingue est bien plus qu’un spectacle : c’est une plongée dans l’histoire africaine, un rappel des fondements culturels et un appel à comprendre le passé pour construire l’avenir. Assurément, cet événement de fin d’année promet d’être inoubliable. Ne le manquez pas !

Les 11, 12 et 13 décembre 2025

Institut français 07 18 11 28 99 / 01 03 27 27 27

SOUNDJATA KEITA

NOVEMBRE NUMÉRIQUE

ATELIERS POEGNAN À L’IFCI

Chaque année, Novembre Numérique met à l’honneur la créativité et les innovations du monde digital. Initié par l’Institut français, cet événement invite le public à découvrir les nouvelles formes d’expression qui naissent des technologies d’aujourd’hui.

À Abidjan, l’Institut français de Côte d’Ivoire s’inscrit pleinement dans cette dynamique en collaborant avec les Ateliers Poegnan, fondés par l’artiste et créateur ivoirien Cris Douty. Autodidacte et passionné de science, de pop culture et d’univers futuristes, Cris Douty, de son vrai nom Poegnan, fusionne art et technologie dans une démarche visionnaire. Dessin, animation 2D/3D, effets visuels, NFT, réalité virtuelle ou augmentée : ses créations hybrides réinventent le rapport entre culture et innovation. Inspiré par les astres et les papillons, symboles de liberté et de transformation, il fonde le Poegnan Club en 2021, un espace de réflexion et d’expérimentation autour des arts numériques africains.

Les Ateliers Poegnan, c’est avant tout un rendez-vous d’amoureux de la technologie et de la culture. L’objectif est de permettre à chacun d’apprendre sur les innovations qui façonnent le monde de demain : la 3D, la photogrammétrie, la réalité virtuelle et augmentée, et bien d’autres outils du futur. Cette année encore, l’IFCI devient un véritable laboratoire où artistes, étudiants et curieux se retrouvent pour explorer les liens entre art, science et culture.

Du 20 au 22 novembre, le public découvrira une exposition immersive regroupant plusieurs travaux artistiques : la photogrammétrie par drone d’Isaac Explore autour de l’architecture, un défilé de mode en 3D par Brice Christian Alle, des créations de motion design d’Esthann Nielbien, des projets en 3D signés Tdjan et des expériences en réalité virtuelle menées par Cris Douty. Ces œuvres,

Quand l’art rencontre la technologie

visibles également en réalité augmentée, invitent à une plongée au cœur des cultures africaines à travers la technologie.

Le programme comprendra aussi des mini-conférences sur des sujets comme la protection de son travail par le digital ou les innovations technologiques, des projections de courts métrages ivoiriens, un stand de réalité virtuelle, un espace photo à thème, ainsi qu’un coin jeux vidéo pour allier apprentissage et détente.

L’édition précédente avait marqué les esprits avec une expérience immersive autour d’une forêt sacrée et du monde des esprits. Cette année, les Ateliers Poegnan poursuivent cette même ambition : éveiller la curiosité, susciter l’émerveillement et montrer que le numérique peut être un outil de transmission culturelle. Avec cette nouvelle édition, Novembre Numérique à l’IFCI devient un espace d’échange et de créativité où l’art et la technologie se rencontrent pour penser ensemble le monde de demain.

LES PROJECTIONS DE L’IFCI

CHIEN 51 de Cédric Jimenez. Mercredi 19 novembre 2025 à 19h.

AFRICAN GLORY de Thierry Bugaud. Mardi 9 décembre 2025 à 19h.

LOIN DE MOI LA COLÈRE de Joël Akafou. Mercredi 3 décembre 2025 à 19h.

Plateau, av. Franchet d’Esperey 27 20 20 40 60 Institut Français de Côte d’Ivoire institutfrançais.ci

Pour connaitre les dates et horaires des projections, abonnez-vous à la chaine WhatsApp de l’IFCI au 07 08 81 06 68.

Tarifs : 3 000 FCFA ; réduit : 2 000 FCFA (adhérents de la médiathèque, - 18 ans et étudiants de - 30 ans).

220 LOGEMENTS LA COMÉDIE MUSICALE QUI RACONTE

LA CÔTE D’IVOIRE !

Produite par La Fabrique Culturelle, portée par l’idée originale de Chantal Djédjé et mise en scène par Souleymane Sow, « 220 Logements » est une saga musicale d’histoire et de mémoire collective ivoirienne. À travers les destins croisés de huit personnages hauts en couleur d’Adjamé – le vieux retraité coureur de jupons, la pin-up du quartier, le tenancier de bar toujours informé, ou encore des jeunes pleins de rêves – elle retrace les grands bouleversements politiques et sociaux qui ont marqué le pays des années 90 à 2010.

Une fresque historique en deux épisodes qui plonge le public dans le quotidien du quartier mythique d’Abidjan.

Le premier épisode, « 1990-1999 », nous transporte dans l’effervescence des années 90, rythmées par le zouglou et les rêves d’une jeunesse en quête d’avenir. Entre l’avènement du multipartisme, les révoltes estudiantines et la disparition du président Félix HouphouëtBoigny, le spectacle mêle humour et émotion, sans jamais tomber dans le pathos.

Le second volet, « 2000-2010 », aborde une décennie plus sombre, marquée par la rébellion, les crises post-électorales et la division du pays. Autour du maquis Faro Faro, les habitants

racontent leur quotidien, entre pénuries, tensions politiques et quête de réconciliation. Pourtant, grâce à la mise en scène dynamique et à l’énergie des comédiens, le spectacle évite la lourdeur et ouvre un espace de dialogue et de réconciliation montrant la force du collectif face à l’adversité.

« 220 Logements » est un spectacle tout public qui mêle musique, humour et réflexion. Plus qu’une pièce, c’est une invitation à comprendre et à dépasser une histoire complexe, en gardant espoir pour un avenir plus apaisé.

220 LOGEMENTS

Le 6 novembre 2025 (Épisode 1) et 7 novembre 2025 (Épisode 2) à 19h

Institut français

Tickets disponibles sur www.lehub.online

LE BEST-OFF DU MOIS

GONDWANA CLUB PULLMAN

HÔTEL

SPECTACLES D’HUMOUR

Le premier comedy club d’Abidjan proposant des spectacles mêlant les humoristes les plus célèbres à la jeune scène montante.

GADA - MONDOUKOU

DANSE

Les GADA ont pour objectif de mettre en valeur la richesse et la diversité des danses ivoiriennes, des danses patrimoniales, urbaines et danses contemporaines à travers des ateliers de formation, des séminaires de réflexion, des performances et spectacles.

Du 7 au 9 novembre 2025 à l’Institut français et à la Cocoteraie des Arts, Mondoukou 07 68 09 97 30

Les 7 et 28 novembre 2025 à 21h au Pullman Hôtel Abidjan 05 04 00 66 66

L’ART

NOURRIT-IL SON HOMME ? - LA FABRIQUE CULTURELLE

DANSE

Dans une explosion de rythmes et de gestes inspirés des danses traditionnelles ivoiriennes et africaines, la compagnie Mien-Moh danse le parcours d’un jeune artiste ivoirien brisé par le mépris et la précarité.

Le 8 novembre 2025 à 20h à la Fabrique Culturelle 07 07 88 90 08

FESAF 2025 -

FESTIVAL

La 4e édition du Festival des Arts au Féminin qui célèbre l’art, la culture et l’engagement féminin comme moteurs de stabilité et de transformation sociale. Au programme : actions sociales, gastronomie, expo-vente, concert géant…

Les 13, 14 et 15 novembre 2025 au terrain d’Anono 07 08 14 47 68

KOMPA CHILL & DANCE - MENEKRÉ LEGEND

SOIRÉE DANSE

Préparez-vous à vibrer au rythme du Kompa ! Une soirée 100 % live, un orchestre, des démonstrations et initiation à la danse et une ambiance clubbing portée par un DJ mix explosif. Enjaillement garanti !

Le 14 novembre 2025 à 22h au Menekré Legend Réservations : www.lehub.online

ÇA AURAIT DU BIEN SE PASSER

INSTITUT FRANÇAIS

CAFÉ LITTÉRAIRE

Flore Hazoumé fait partie des premières plumes ivoiriennes. Elle vient de sortir « Ça aurait dû bien se passer » chez Les Classiques Africains en avril 2025. Point de lecture la reçoit pour parler des relations qui ont tout pour réussir et qui, pourtant, se brisent, à la grande désolation, souvent, d’une des parties.

Le 19 novembre 2025 à 16h à l’Institut français 27 20 20 40 60

CULTURE

3 COLD DISHES

LE FILM DU MOIS

Du Bénin à la Côte d’Ivoire, jusqu’au Nigeria, trois femmes marquées à jamais par la traite s’unissent pour orchestrer une vengeance implacable contre les hommes puissants qui les ont brisées. Dans un monde qui les croyait oubliées, elles reviennent, méthodiques et déterminées, pour faire justice elles-mêmes.

BAAB en parle...

Ce thriller explosif du réalisateur nigérian Oluseyi Asurf Amuya, produit par la superstar Burna Boy suit trois femmes survivantes de la traite humaine, venues du Nigeria, de la Côte d’Ivoire et du Bénin, qui se retrouvent vingt ans plus tard pour venger leur passé brisé. Porté par un casting 100 % panafricain, le film mêle action, émotion et engagement, marquant une rencontre historique entre Nollywood et Babiwood.

Déjà salué par 8 nominations aux African Movie Academy Awards (dont Meilleure actrice pour l’Ivoirienne Fat Touré et Meilleur réalisateur), « 3 Cold Dishes » est bien plus qu’une histoire de vengeance : c’est un plaidoyer pour la survie, la justice et la sororité, ancré dans les réalités de l’Afrique de l’Ouest. Tourné dans quatre pays, le film met en lumière des décors spectaculaires et des thèmes universels, et affirme haut et fort la puissance d’un cinéma africain résolument tourné vers l’avenir. Le 27 novembre 2025 dans vos salles Majestic, préparez-vous à un choc cinématographique : la vengeance n’a jamais été aussi froide, ni aussi juste !

Téléchargez l’Application pour voir les horaires et tarifs

ACTIVITES POUR PETITS & GRANDS

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L’ACTIVITÉ DU MOIS

LES ATELIERS UPCYCLING ET ÉCO-RESPONSABLES DES PROFÊTES

Redonner vie à un vêtement oublié, transformer un t-shirt en pièce unique ou simplement apprendre à consommer autrement… voilà l’esprit des ateliers éco-responsables des Profêtes, une communauté joyeuse et engagée qui mêle créativité, durabilité et convivialité.

Un atelier, une philosophie : consommer moins, mais mieux, et toujours dans la bonne humeur. >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

Connus comme les Pros de la fête, les Profêtes organisent des ateliers chill out autour des thèmes du tri, du réemploi et de l’upcycling pour particuliers et entreprises. Leur objectif est simple : sensibiliser autrement à la durabilité et à l’impact sur l’environnement, en mêlant créativité et échanges dans une ambiance détendue, rythmée par des boissons locales et un buffet gourmand.

L’atelier upcycling, proposé pour la première fois en octobre dernier, est un rendez-vous où chacun vient avec un vêtement de son placard : ce pantalon qu’on n’ose plus mettre, ce haut qu’on aime encore, mais qui dort dans un tiroir, cette chemise qui aurait besoin d’être modernisée… Guidés par une créatrice

ATELIER UPCYCLING

Début décembre 2025 à la Villa76 07 13 91 21 32 lesprofetes.ci

de mode engagée dans la mode éthique, les participants apprennent à transformer leurs pièces : broderie, peinture textile, découpe, customisation, ajout de perles ou de bijoux, tout est permis. L’idée ? Offrir une seconde vie à ce qu’on possède déjà, avec un simple fil, une aiguille, un peu d’imagination… et beaucoup de bonne humeur.

L’atelier se conclut sur un moment de partage où chacun dévoile son vêtement « pimpé », immortalisé avant et après la transformation. Une fierté partagée, une créativité libérée, et la satisfaction d’avoir appris à faire beau, durable et personnel. Envie de créer autrement ? Ne ratez pas le prochain !

ON ESSAYE… LA DANSE FÉMININE SACRÉE

La danse féminine sacrée est une pratique ancestrale, présente dans de nombreuses cultures à travers le monde. Elle s’inscrit souvent dans des rituels spirituels, des cérémonies de guérison ou de célébration de la féminité, de la fertilité et de la connexion avec le divin. Parmi ses expressions les plus connues, la danse orientale occupe une place centrale, notamment pour ses racines égyptiennes liées aux rites de fécondité et à la célébration du corps féminin. Cette danse, centrée sur le bassin, vise à éveiller le « hara » ou « chi », ce centre énergétique source de vie et de transcendance.

Aujourd’hui, la pratique de la danse féminine sacrée renaît sous une forme contemporaine, une méditation en mouvement, une reconnexion à soi pour travailler les énergies intérieures et découvrir l’essence du féminin sacré. À Abidjan, la danseuse et chorégraphe Johanna Najla (diplômée du Conseil International de la Danse de l’UNESCO représentant ainsi les cultures orientales à travers le monde) propose d’ailleurs des ateliers et cours permettant d’explorer ces dimensions spirituelles, artistiques et thérapeutiques.

Les séances commencent par une introduction à la philosophie du féminin sacré et à l’histoire de la danse orientale, suivie de l’apprentissage de pas et de mouvements, puis d’une courte chorégraphie. Elle se poursuit par un cercle d’expression libre, des étirements profonds inspirés du yoga pharaonique et se termine par un cercle de parole féminin pour partager les ressentis.

La danse féminine sacrée, c’est une invitation à ralentir, à ressentir, à se réapproprier son corps et sa force. Une expérience puissante, bienveillante et profondément libératrice. Une belle façon de danser sa vie, tout simplement.

Danser, pour se relier à son ventre, à son histoire et à la vie elle-même.

À PRATIQUER AVEC JOHANNA NAJLA

The Noor Concept 07 57 05 49 48 Cours le jeudi de 18h30 à 19h45 (réservation via l’application The Noor Concept ou in2). Stage spécial « Femmes enceintes et postpartum » le 27 novembre 2025 de 18h30 à 20h30.

AUTOUR D’UN VERRE…

ON ÉCHANGE, ON ÉCRIT, ON PARTAGE

Et si l’apéro devenait plus qu’un simple moment de détente ? À Abidjan, une nouvelle vague de rendez-vous conviviaux mêle culture, réflexion et créativité. Ici, on trinque autant avec les mots qu’avec les verres. Entre discussions passionnées, lectures partagées et ateliers d’écriture inspirants, ces apéros réinventent l’art de se retrouver.

Trois rendez-vous pour nourrir l’esprit autant que le cœur, parce qu’à Abidjan, les idées aussi méritent leur happy hour !

L’APÉRO PHILO

Le dernier dimanche du mois, La Maison Chiropratique propose un espace de dialogue libre et bienveillant où les participants échangent sur des thèmes qui font réfléchir. Une discussion de 2h autour d’un verre, où on questionne le monde, on partage ses idées, on apprend à écouter et à penser autrement. Un moment unique pour nourrir sa curiosité et sa soif de connaissances, dans une ambiance décontractée et inspirante.

Apéro Philo

Prochaine séance le 30 novembre 2025 à 15h sur le thème « La loyauté envers soi » Ouvert à tous (les - 13 ans doivent être accompagnés d’un de leurs parents)

Maison Chiropratique, Riviera 4 07 48 02 12 08

L’APÉRO DES LITTÉRAIRES

Amoureux des livres ou simple curieux ?

L’Apéro des Littéraires est fait pour toi ! Chaque mois, à la Fondation Sankofart Sum, la librairie en ligne Le Village Littéraire réunit lecteurs, auteurs et passionnés autour d’un verre pour célébrer la littérature ivoirienne dans une ambiance conviviale et inspirante. Le concept : un club de lecture participatif où chacun partage ses impressions, découvre de nouveaux auteurs et échange sur le livre à l’affiche, choisi selon un thème mensuel. Les écrivains présents peuvent également présenter leurs œuvres, même hors sélection.

La participation se fait sur inscription, avec un montant variable selon le livre du mois livré directement aux participants avant le jour J. Entre verres de vin, rires et débats passionnés, l’Apéro des Littéraires est l’occasion parfaite d’élargir ses horizons et de se créer un carnet d’adresses plein d’idées et d’amitiés.

L’APÉRO

DES LITTÉRAIRES

Tous les derniers samedis du mois à 17h

Fondation Sankofart Sum, Riviera Faya 07 17 52 39 49 LeVillageLittéraire

BULLES & PLUME

Imaginez un atelier où l’on troque les pinceaux contre des stylos, et la toile blanche contre une page prête à accueillir émotions et rêves. C’est le concept de Bulles & Plume, une expérience inspirée du “Paint and Sip”, mais revisitée autour de l’écriture. Ici, on “sip” des bulles, celles du verre et celles de la créativité, dans une ambiance conviviale et poétique.

Organisé par Maison 5 Dimensions, un cabinet de développement multidimensionnel, chaque séance invite à explorer différentes techniques d’écriture créative : visualisation, écriture intuitive, pleine conscience, enrichissement lexical… L’objectif n’est pas d’écrire parfaitement, mais d’écrire vrai, de retrouver le plaisir des mots et la beauté du moment présent. Dans un cadre apaisant et raffiné, entre lumière tamisée, musique douce et senteurs délicates, Bulles & Plume devient un espace de détente, de partage et d’inspiration, où les mots se savourent comme des bulles de joie et de liberté.

BULLES & PLUME

Le samedi toutes les deux semaines Prochaines dates et thématiques sur Maison5Dimensions 05 01 21 88 88

ENVIE DE…

TENTER

LE TIR À L’ARC

Letir à l’arc connaît un essor important en Afrique. Ce sport millénaire, à la fois art et discipline, séduit par son mélange de concentration, de précision et de sérénité. Loin d’être une simple activité physique, le tir à l’arc est une école de patience, où chaque mouvement compte, où le souffle et la posture s’harmonisent pour atteindre l’excellence. Un parfait équilibre entre maîtrise de soi et plaisir du jeu.

Accessible à tous, il ne demande pas une force incroyable, mais une belle dose de calme et de curiosité. Alors, pourquoi ne pas vous laisser tenter ? Voici les clubs où pratiquer à Abidjan.

L’Association sportive des Archers d’Abidjan 05 65 65 57 01, Marcory Arc Club 01 02 07 45 01, Académie des Archers d’Abidjan 05 06 44 01 63, Plateau Arc Club 07 07 7334 45 et Yopougon Arc Club

L’évènement du mois

Du 19 au 23 novembre 2025 au stade Robert Champroux de Marcory, la Côte d’Ivoire reçoit le 14e Championnat d’Afrique de tir à l’arc. Cet événement majeur s’inscrit dans la volonté de promouvoir ce sport et de préparer les athlètes ivoiriens et africains aux Jeux olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 et aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028. Il réunira 21 pays africains dont la Côte d’Ivoire, l’Algérie, le Bénin, le Maroc, la Somalie, le Soudan, le Zimbabwe, le Tchad, le Cameroun, les îles Comores, l’Égypte, la Guinée, le Kenya, la Libye, l’ile Maurice, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Sénégal, le Togo, la Tunisie et l’Ouganda, pour une semaine de compétition, de fraternité et de prestige sportifs.

Plus d’informations sur www.fivta.net

AVIATION DISCOVERY DAY

PLONGEZ DANS L’UNIVERS FASCINANT DE L’AÉRONAUTIQUE !

Organisé par la Fondation IFLYSIM, l’Aviation Discovery Day, est une journée immersive conçue pour les enfants et jeunes adultes fascinés par l’univers aéronautique. Entre ateliers interactifs, rencontres inspirantes et simulateurs de vol, cette expérience unique ouvre les portes d’un secteur en pleine expansion, où les opportunités sont aussi vastes que le ciel.

La Fondation IFLYSIM s’engage depuis plusieurs années à vulgariser les carrières aéronautiques et à connecter la jeunesse africaine aux opportunités du secteur. Son objectif : montrer la diversité des métiers qui font vivre ce secteur. Pilote, ingénieur, contrôleur aérien, mécanicien, gestionnaire d’aéroport… L’industrie aéronautique ne se limite pas aux cockpits, elle offre une multitude de carrières passionnantes, accessibles partout dans le monde, et particulièrement en Afrique.

Lors de l’Aviation Discovery Day, les participants (de 7 à 19 ans) vivront une immersion totale dans l’univers du vol et les coulisses de l’aviation. La Fondation IFLYSIM met à disposition son expertise et ses outils pour rendre cette journée inoubliable. Grâce à des simulateurs de vol ultra-réalistes, les participants, encadrés par des pilotes instructeurs, vivent l’expérience d’un vrai cockpit. Ils apprennent à piloter un avion de ligne, à gérer les commandes, et à comprendre les défis du pilotage. La journée est aussi rythmée par des rencontres avec des professionnels du secteur, qui partagent leur parcours et leurs conseils. Les ateliers ludiques, combinant réalité virtuelle et manipulations pratiques, permettent de toucher du doigt les réalités du métier. Et pour couronner le tout, chaque participant repart avec un diplôme de participation, symbole de cette première étape vers une possible carrière dans l’aéronautique. Bref, une expérience enrichissante, alliant découverte, apprentissage et plaisir. Prêt à décoller vers de nouveaux horizons ?

L’aviation à portée de main !

AVIATION DISCOVERY DAY

Grand-Bassam, VITIB – Bloc A 07 19 55 91 91

Ateliers à la demande ou à date fixe Infos sur iflysim_foundation

ACTION SOLIDAIRE

LA GRANDE COLLECTE NATIONALE

DE LA BANQUE ALIMENTAIRE

EnCôte d’Ivoire, des milliers de familles peinent chaque jour à accéder à une alimentation suffisante et équilibrée. Face à cette réalité, la Banque Alimentaire de Côte d’Ivoire se mobilise pour lutter contre la faim et le gaspillage alimentaire. Chaque année, sa Grande Collecte Nationale rassemble citoyens, bénévoles et partenaires autour d’un objectif commun : offrir des denrées essentielles à ceux qui en ont le plus besoin. Cette année, l’appel à la solidarité est renouvelé : du 5 au 7 décembre 2025, chacun peut agir !

Et si, en faisant vos courses, vous pouviez changer des vies ? >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

La Grande Collecte Nationale est bien plus qu’une opération ponctuelle : c’est un mouvement citoyen qui unit toute la Côte d’Ivoire. Pendant trois jours, des dizaines de bénévoles seront présents dans les plus grands supermarchés du pays (Carrefour, Auchan, groupe Prosuma, Super U...) pour recueillir des denrées non périssables (riz, pâtes, huile, lait, produits d’hygiène…). Ces vivres, une fois triés et stockés, sont redistribués tout au long de l’année aux associations partenaires œuvrant auprès des familles en situation de précarité. L’an dernier, la mobilisation a permis de récolter plus de 12,6 tonnes de denrées,

grâce à l’engagement de 350 bénévoles et 40 supermarchés partenaires. Un succès qui témoigne de l’importance de cette chaîne de solidarité, où chaque don, aussi modeste soitil, fait la différence.

Comment participer ?

S’engager est simple :

- J’achète : lors de vos courses, ajoutez un ou plusieurs produits non périssables à votre panier.

- Je donne : déposez vos dons dans les points de collecte identifiés dans les supermarchés partenaires.

- Je nourris : votre geste permet d’offrir des repas équilibrés à des familles dans le besoin.

Pour en savoir plus : www.banquealimentaire.ci

EVASION DÉCOUVERTE

KATIOLA

LA CITÉ DES POTIÈRES

Étape sur la route du Nord, Katiola est une terre d’histoire, d’art et de femmes. >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

Aucœur du centre nord de la Côte d’Ivoire, à 50 kilomètres de Bouaké sur la route de Korhogo, se trouve Katiola. Aussi appelée la Cité du Hambol, cette ville d’environ 130 000 habitants séduit par son atmosphère paisible, son histoire spirituelle et surtout, par un art qui fait battre le cœur du pays : la poterie des femmes Mangoro.

Les gardiennes de la terre

À Katiola, la poterie n’est pas seulement un métier, c’est un héritage sacré transmis de mère en fille depuis des générations. Dans la plupart des sociétés africaines, l’artisanat est un domaine masculin. Mais à Katiola, l’art de modeler la terre est une affaire de femmes ! Aux côtés des Tagbanas, cultivateurs de tradition, les femmes Mangoro font vivre une activité aussi ancienne que symbolique. Elles façonnent à la main des canaris, ces jarres en forme de calebasse capables de garder l’eau fraîche, mais aussi des vases, des plats, des assiettes et des objets décoratifs. Les potières les plus expérimentées peuvent réaliser jusqu’à quarante pièces par jour, un exploit qui témoigne d’une maîtrise absolue de la matière.

L’extraction de l’argile

Tout commence avec la terre. Une fois par an, pendant la saison sèche, les femmes partent extraire l’argile dans les carrières situées aux portes de Katiola. Pendant deux à trois mois, elles creusent la terre rouge à la pioche et à la daba, formant de petites collines d’argile qui seront la base de leurs créations. Ces carrières ne sont pas de simples gisements : ce sont des espaces sacrés, des lieux de communion avec les ancêtres. L’accès y est d’ailleurs interdit aux étrangers sans l’accord du doyen du village.

Chaque tas d’argile est protégé par un petit totem de pierre ou un fétiche, symbole de propriété et talisman contre le vol.

Modeler, sculpter, décorer

De retour au village, l’argile est pilée, tamisée, puis trempée toute la nuit pour en extraire les impuretés. Le lendemain, les potières la pétrissent avec le pied droit avant de la battre à la main pour lui donner souplesse et force. Le façonnage se fait sans tour mécanique : un simple socle circulaire posé dans un grand plat incurvé suffit. D’une main, la potière fait tourner la base ; de l’autre, elle modèle la forme du pot.

Pour affiner les contours, les femmes utilisent leurs doigts, un petit couteau appelé woya, des racloirs de fortune ou même des pièces mécaniques récupérées chez les réparateurs. Les motifs décoratifs, souvent géométriques ou cordés, sont imprimés sur l’argile humide à l’aide de tiges tressées. Une fois la forme obtenue, les potières enduisent la surface d’un mélange d’argile et de plantes, qui donnera à la pièce sa teinte ocre dorée, puis la laissent sécher au soleil.

La cuisson, moment charnière du processus, s’effectue dans des fours artisanaux faits de paille et de bois. C’est une étape à la fois technique et mystique. La couleur finale, brune, rouge ou noire, dépend de la chaleur et de la durée. Rien n’est anodin et si un pot ressort noir du feu, c’est, dit-on, un signe des ancêtres, annonçant qu’un malheur plane sur la famille de la potière.

Au cœur du centre-ville, non loin du marché, se trouve la Maison des Potières, inaugurée en 2014 grâce à l’appui des Nations Unies. Conçue pour protéger, promouvoir et autonomiser les femmes rurales, elle est aujourd’hui le symbole du renouveau artisanal de Katiola. C’est ici que les potières exposent et vendent leurs œuvres, mais aussi qu’elles se forment, échangent, et perpétuent la tradition. Regroupées au sein d’une coopérative d’environ 300 femmes, elles ont su transformer un art ancestral en véritable levier de développement local.

L’école du savoir-faire

Créé en 1957, le Centre de formation professionnelle en art et céramique de Katiola est l’un des plus anciens du pays.

L’établissement a depuis élargi son champ d’action avec une filière en décoration textile, formant une nouvelle génération d’artisans prêts à moderniser le savoir-faire sans le dénaturer. On y enseigne la sculpture, la décoration, la chimie des couleurs et même le design contemporain dans un même objectif : assurer la pérennité d’un patrimoine vivant et inscrire Katiola comme pôle majeur des métiers d’art ivoiriens.