L'AUDIOKEY REVIEWS ! MAGAZINE CANADA - MARS 2024 - NUMÉRO 7

AudioKeyREVIEWS !

MAGAZINE DE L ' AUDIO PERSONNEL ET DE LA STÉRÉO HAUTE FIDÉLITÉ

Canada

HIFIMAN SUSVARA

ÉCOUTEURS IDEON

3R MASTER TIME RECLOCKER

ACCUSTIC ARTS PLAYER II

LECTEUR CD

GESHELLI LABS

HPA

La musique est un art, l'art est une musique.

Bienvenue

Wassily Kandinsky - Opere

THÉÂTRE

100

104

106

CRITIQUES SUR NOTRE SITE WEB

Couverture intérieure avant: Vincent Van Gogh, Trunk of an Old Yew Tree, 1888

Verso de la couverture intérieure: Wassily Kandinsky - Murnau Houses in the Obermarkt

L'autre art. Je crois que l'artiste et le musicien ne sont pas seulement des créateurs, mais qu'ils ont accès au cœur, à l'âme et à l'expérience, peut-être de la même manière. Mon propre amour pour l'art et la musique est inséparable. Ainsi, l'art, la musique et les choses qui facilitent la musique se partageront ces pages.

DES ARTICLES

32

“

There was more “there, there” with the Kubala Sosna cable loom and in every respect, than any other cable heard to date.

K. E. Heartsong AudioKeyReviews.com ”

“ The Kubala-Sosna Emotion interconnects connected me to the music like no other interconnects I've heard, at anywhere near the price.

Robert H. Levi

Positive Feedback Online

Positive Feedback Online ” “ ”

The Expressions present music without noticeable boundaries to a stage; sound stages don't erupt from a black background, but from an invisible and expanding one… Larry Cox

Vincent VanGogh - Poppies, Daisies, 1890

MESSAGE DE L'ÉDITEUR

Bienvenue dans ce nouveau numéro du magazine

AudioKeyREVIEWS ! Magazine.

Ce fut un véritable parcours du combattant, puisque nous avons atteint 22 millions de vues en 2022 et 25 millions de vues en 2023. Personne ne sait ce que 2024 nous réserve, mais nous nous efforcerons d'obtenir encore plus de vues et de visibilité que l'année dernière aux États-Unis, au Canada et dans le monde entier.

Dans ce numéro, nous passons en revue des produits à la fois nouveaux et bien établis, indépendamment de leur ancienneté sur le marché ; de bons, voire d'excellents produits de fabricants qui s'attachent avant tout à la haute fidélité et à la musicalité. En outre, il se peut qu'une ou deux générations ne connaissent pas un produit examiné il y a longtemps, alors qu'il peut s'avérer parfaitement adapté à leurs besoins en matière de musique et de haute fidélité.

Nous continuons à publier des critiques de produits de bonne qualité, voire exceptionnels, qui représentent le meilleur de la haute fidélité, tout en renvoyant les produits de moindre qualité à leurs fabricants sans les avoir examinés et sans les avoir mentionnés, car il n'y a pas de raison d'écrire une mauvaise critique.

Dans le numéro américain d'AudioKeyREVIEWS !, notre illustre rédactrice en chef Raine Jordan se rend au Bar Shuri, le premier bar hi-fi de la baie de San Francisco. Dans le numéro canadien, Kathe Lieber parle de Joni Mitchell et de son incroyable carrière.

Sincèrement, K.E. Heartsong

Éditeur/rédacteur en chef

L'ÉQUIPE

Éditeur/rédacteur en chef K. E. Heartsong

Directrice de la rédaction

Kathe Lieber

Rédacteur principals

Andre Marc

Gérard Rejskind - RIP Critique

Charles Brown

Andre Marc

Chroniqueuse

Kathe Lieber

Gérard Rejskind (RIP)

audiokeyreviewsCA.com

HermanMiller

Henri Matisse - The Red Sofa

IDEON AUDIO

3R MASTER TIME BLACK STAR USB RE-CLOCKER

Par Andre Marc

IDEON 3R MASTER TIME BLACK STAR

Ideon Audio est l'une des marques que nous avions l'intention d'auditionner, grâce au bouche-à-oreille et aux nombreuses critiques positives de leurs produits sur mesure. La société est basée à Athènes, en Grèce, et se concentre accessoires haut de gamme.

Enfin, ils croient aux tests rigoureux et à l'assemblage manuel.

Ideon a une philosophie de conception et de fabrication très spécifique en ce qui concerne l'audio numérique. Tout d'abord, la société affirme qu'elle choisit les meilleurs composants possibles, sans compromis. Deuxièmement, ils utilisent des conceptions internes et évitent les solutions toutes faites.

Pour ce faire, ils utilisent des alimentations entièrement linéaires et à faible bruit, les circuits critiques étant dotés de lignes dédiées. Ils croient également en l'isolation des entrées leurs périphériques, la 3R Master Time Black Star USB clock. En termes simples, il s'agit d'un re-clocker USB qui se situe entre votre source et votre DAC. Il transmet tous les formats numériques, y compris le DSD. Le résultat final est théoriquement un bruit beaucoup plus faible et une plus grande précision, ce qui a un impact direct sur le son

IDEON 3R MASTER TIME BLACK STAR

de la musique numérique. Le Black Star est vendu au prix de 3900 $.

L'appareil est à peu près de la taille de la d'alimentation et un interrupteur 5V On/Off. C'est une fonction très intéressante, car certains DAC n'ont pas besoin d'un handshake de 5V pour se synchroniser avec la source. L'élimination du courant 5V s'il n'est pas nécessaire ne peut qu'améliorer les choses.

l'une de ses armes secrètes. De subtils voyants LED sur le panneau avant indiquent l'état de l'alimentation, ainsi que les mentions "Lock"

MISE EN PLACE ET ÉCOUTE :

Le "3R" indique qu'Ideon "re-code, regénère et re-drive" le signal USB. Cette opération est réalisée à l'aide d'horloges femto à très faible gigue et d'oscillateurs à très faible bruit. Ideon met l'accent sur ses alimentations personnalisées, qui constituent

Le 3R Master Time était placé entre un Sonore microRendu V.2 et un DAC Bryston BDA-3. La connexion USB est assurée par les excellents câbles USB Intona de fabrication allemande. Le reste du système était composé des amplis monoblocs Allnic M-3000 MK 3, du préampli Rogue RP-7, des enceintes Boebicke W11 et du câblage Clarus. Notre logiciel de mise en réseau et de lecture audio est Roon.

Nous devons noter que nous avons utilisé de nombreux dispositifs d'isolation et

purificateurs USB au fil des ans, notre choix actuel se portant sur l'isolateur USB Hispeed d'Intona. Nous avons obtenu divers degrés d'amélioration avec la plupart des dispositifs d'amélioration USB que nous avons essayés. Certains n'offrent aucune différence perceptible, tandis que d'autres, comme l'Intona, apportent une amélioration subtile mais évidente.

Ce qui a suivi, une fois le Black Star installé, est peut-être le résultat le plus profond que nous ayons rencontré au cours de nos nombreuses années d'expérience. Dès le départ, la musique que nous avions écoutée en streaming depuis notre NAS au cours des semaines précédentes a montré la plus grande transformation positive que nous ayons connue dans le domaine de l'audio numérique. Pour être tout à fait honnête, nous ne nous attendions pas à cela. Nous nous attendions raisonnablement à un son légèrement plus raffiné, et peut-être à moins de grincement numérique.

Cependant, ce que nous avons entendu était une expérience d'écoute tellement améliorée qu'il y a eu un peu d'incrédulité au début. Le premier album que nous avons écouté en streaming était le premier album de l'un de nos groupes britanniques préférés, Kula Shaker, K. Le remaster 96 Khz est une amélioration par rapport au CD et, intelligemment, la plage dynamique n'a pas été fortement comprimée. Avant le Black Star, la musique de cet album sonnait doucement, avec un peu de pics dans les

aigus, mais un peu plate dans l'ensemble. L'écoute du même album avec l'Ideon en place a apporté une présence holographique tridimensionnelle qui était tout simplement absente auparavant.

Pour être tout à fait honnête, nous nous sommes même demandé si nous n'étions pas en train d'imaginer cette amélioration. Mais en écoutant de plus en plus de musique qui nous était intimement familière, il est devenu évident qu'il ne s'agissait pas d'une illusion sonore. Nous avons perdu la notion du temps en écoutant The Calling, un album du chanteur irlandais Meav.

Sa voix est une merveille, et le répertoire choisi lui convient parfaitement. Sur des titres comme "Light Flight", "Glimmering Girl" et "Sovay", elle est accompagnée par des violons, des flûtes, une basse acoustique, une harpe et une mandoline. Meav et ses accompagnateurs insufflent même une nouvelle vie à des chansons éprouvées comme "Wayfaring Stranger" et "The First Time Ever I Saw Your Face". L'Étoile noire a porté ce superbe enregistrement à un autre niveau, en accentuant le romantisme et la nostalgie générale dans les interprétations. Nous nous sommes sentis plus proches de la musique.

Nous avons parcouru la majeure partie du catalogue Bad Company en haute résolution, musique que nous avons utilisée dans de récentes chroniques. L'un des albums que nous apprécions particulièrement est le remaster Deluxe de Straight Shooter, datant

IDEON 3R MASTER TIME BLACK STAR

de 1975. Sur la majeure partie de l'album, la voix de Paul Rodgers repose sur un lit de guitares acoustiques et électriques luxuriantes et de piano, propulsés par la batterie puissante de Simon Kirke. Ce qui nous a le plus étonnés, c'est d'entendre de nouveaux détails de mixage avec l'Étoile noire en boucle. En particulier, les queues de réverbération, les remplissages subtils de la batterie et les harmonies vocales étaient beaucoup plus proéminents. Ils ne semblaient pas séparés de l'image sonore totale, bien au contraire, ils faisaient partie de l'ensemble du tissu.

Il en va de même pour l'album qui a suivi, Run With The Pack, de 1976. Il comporte une partie de piano proéminente jouée par Rodgers ainsi qu'une orchestration lors de l'apogée. Le drame et l'émotion que le groupe a apportés à cet enregistrement se retrouvent dans Back Star, où tout sonne de manière plus cohérente et plus percutante. À nos oreilles, ce remaster 24 bits se rapproche beaucoup plus de l'édition originale en vinyle. Une victoire !

meilleur que le CD original. Nous connaissons très bien cet album, pour l'avoir écouté dans tous les environnements possibles et imaginables, ainsi que pour avoir entendu la plupart des morceaux en concert.

Les guitares fuzzées de "Elevation" ont littéralement explosé hors des haut-parleurs,

et les divers effets électroniques étaient plus proéminents que nous ne l'avions jamais entendu auparavant. Ce fut également une révélation d'entendre aussi distinctement le travail astucieux du batteur Larry Mullen à la grosse caisse.

Un album dont nous espérions depuis longtemps qu'il serait remastérisé est All That You Can't Leave Behind de U2. Il a finalement été édité en 96 KHz il y a quelques années et le résultat est bien

Le dernier album que nous avons diffusé en streaming, comme il se doit, est le tout dernier album de feu le grand David Bowie, Blackstar. Il s'agit d'un meilleur enregistrement que son précédent effort, The Next Day, sorti après une longue absence du monde de la musique. Il a été réalisé alors que Bowie savait qu'il était en phase terminale, et il est majestueux dans sa portée et son exécution.

Le morceau-titre est un festin fantastique pour les oreilles, avec une batterie syncopée et jazzy, du saxophone, de l'électronique, des cordes, et la voix de Bowie, enregistrée au micro, au premier plan. L'Étoile noire nous a permis de nous rendre compte de l'ampleur de l'œuvre de cet album. Nous avons entendu les éléments individuels plus clairement que jamais, avec des lignes de basse, des chœurs et des claviers entrelacés mais tous organisés musicalement.

Nous avons réfléchi aux raisons particulières pour lesquelles nous entendions de telles améliorations dans la récupération des détails, la dimensionnalité et la texture. Nous en avons conclu qu'un plancher de bruit beaucoup plus bas, une synchronisation plus précise et un signal USB plus pur devaient être à l'origine de ces améliorations. La musique semblait même plus forte, comme si nous avions augmenté le volume d'un demi-décibel. Nous avons fait cette expérience avec d'autres produits haut de gamme qui réduisent le bruit de fond, comme des cordons d'alimentation bien conçus.

CONCLUSION :

L'Ideon 3R Master Time Black Star, associé à notre DAC Bryston BDA-3, a amélioré le son de notre système numérique de manière claire et indéniable, sans aucun inconvénient. Nous avons bénéficié d'une meilleure résolution, d'une scène sonore plus crédible et d'une texture beaucoup plus réaliste.

Bien sûr, cela a un prix. Le prix du Black Star peut faire froncer les sourcils, mais il ouvrira aussi les oreilles grâce à ses performances étonnantes. Nous serions sceptiques si nous ne l'avions pas entendu dans notre propre système, avec un DAC déjà très performant. Nous pensons que la majorité des auditeurs avisés arriveront à la même conclusion que nous. Ideon a clairement trouvé un moyen de rendre la transmission de l'audio USB fidèle au fichier original. Hautement recommandé.

INFORMATIONS SUR LE PRODUIT ET LA SOCIÉTÉ :

Ideon Audio 3R Master Time Black Star : 3900

Ideon Audio :

Parren 6, Neo Psychiko, 11525 Athènes, Grèce

+30 210 6199887

info@ideonaudio

https://ideonaudio.com

AKRM

GRACE NOTES

By Kathe Lieber

JONI MITCHELL

BOTH SIDES NOW…OR BLUE, IF YOU PREFER

“Woke up, it was a Chelsea morning..." J'ai dû rêver de Joni Mitchell, car c'est le ver d'oreille qui m'a réveillée ce matin. J'ai chantonné en alarmant le chat (vous seriez également alarmé si vous entendiez ma voix).

Mais c'est comme ça avec les chansons de Joni Mitchell. Elles s'insinuent dans votre esprit, consciemment ou non, et y restent, jouant en boucle. S'agit-il des mélodies ou des paroles ? Eh bien, les deux.

La scène des Grammy Awards à Los Angeles, en février dernier, était presque insupportablement poignante. On y voyait Joni Mitchell, âgée de 80 ans, accompagnée d'un groupe de chanteurs et de musiciens, notamment Brandi Carlile, chantant "Both Sides Now", sa chanson fétiche (il y en a plusieurs, mais ce soir-là, c'était "Both Sides Now", c'est sûr). Elle était assise dans un fauteuil, de longues tresses tombant sur ses épaules, une canne à la main. Si, à certains moments, on avait l'impression qu'elle déclamait plus qu'elle ne chantait, on lui pardonnait. En 2015, elle a été victime d'un anévrisme cérébral qui lui a temporairement

ôté la capacité de parler, de marcher et de jouer de la guitare et du piano, mais ce soir, Joni était bel et bien de retour, après une convalescence ardue. Et des légions de ses fans s'identifiaient encore aux paroles qu'elle avait chantées pour la première fois dans sa vingtaine, alors que "I really don't know life at all" (Je ne connais vraiment pas la vie) revenait en boucle, bien des décennies plus tard. L'ovation a duré plusieurs minutes, laissant Joni et beaucoup d'autres dans le public les yeux embués. En fait, cette cérémonie des Grammy 2024 n'était pas sa première apparition depuis qu'elle s'était remise de son anévrisme. Deux ans plus tôt, un concert d'hommage avait été organisé, réunissant une pléiade d'interprètes, dont Leon Bridges, Herbie Hancock, Cyndi Lauper et Chaka Khan, qui avaient repris des chansons de la longue carrière de Joni. Au cours d'un chant collectif sur "Big Yellow Taxi", Joni Mitchell s'est approchée du micro et a entonné la célèbre phrase de fin, "Put up a parking lot" - c'était la première fois qu'elle chantait sur scène depuis neuf ans. La foule, bien sûr, s'est déchaînée.

Joni grandit dans l'Alberta, s'installe à Toronto en 1964 et devient une habituée du circuit des cafés. En 1967, après avoir déménagé à New York, elle sort son premier album, Songs

to a Seagull, produit par David Crosby. À la fin des années 1960, dans les années 1970, dans les années 1980 et dans les années 1990, elle sort un album tous les deux ans, ne ralentissant son rythme que dans les années 2000.

Au cours de sa longue carrière, de nombreuses chansons de Mitchell sont devenues des reprises réussies pour d'autres artistes, et ses maisons de disques en sont venues à compter sur elle comme sur une solide source d'argent, accompagnant ses expérimentations musicales à mesure qu'elle franchissait les frontières musicalesfolk, pop, jazz. Elle s'est essayée aux torch songs sur l'album Both Sides Now, sorti en 2000, mais bien qu'elle ait la voix chaude requise, tant d'artistes ont repris des chansons comme "Sometimes I'm Happy" ou "I Wish I Were in Love Again" que j'ai envie d'aller directement aux chansons qui mettent en valeur la magie unique de Joni-esque - "A Case of You", par exemple (avec la référence canadienne requise).

Stevie Wonder), son album le plus vendu, comprend des chansons très jouées comme "Free Man in Paris" et "Help Me", ainsi que des titres moins connus comme "People's Parties" et "Car on a Hill". Écoutez attentivement les paroles de "Trouble Child", qui contient la phrase immortelle "Two heads are better than one" (deux têtes valent mieux qu'une).

En écoutant la discographie de Joni lors de mes recherches pour cet article, j'ai eu le plaisir de découvrir des chansons et des albums que j'avais complètement oubliés. La seule chanson dont je me souvenais de son album Hejira (1976) était "Furry Sings the Blues", mais l'ensemble de l'album - un carnet de voyage stylisé - mérite que vous l'écoutiez. Court and Spark (1974, remastérisé en 2022, avec des morceaux en hommage à des artistes comme

Par-dessus tout, pour moi - et pour vous, j'en suis sûr - les chansons de Joni tissent la toile de fond émotionnelle de nos vies. Il y a de fortes chances que vous puissiez vous souvenir d'au moins une étape émotionnelle de votre propre passé sur fond de chanson de Joni Mitchell. La musique de Joni Mitchell a figuré sur la bande originale de nombreux films et séries télévisées : "Chelsea Morning" dans le film After Hours (1985) ; "Big Yellow Taxi" dans Friends - saison 2, épisode 22, pour être précis. Et bien sûr, il y a la scène inoubliable de Love, Actually où Emma Thompson réalise que son mari (Alan Rickman) a été infidèle et se retire dans la chambre à coucher pour se ressaisir, sur les accents déchirants de "Both Sides Now".

De nombreuses paroles de Joni Mitchell sont profondément ancrées dans la culture populaire. Qui peut oublier "Don't it always seem to go/ That you don't know what you got 'til it's gone?/ They paved paradise to put up a parking lot". Et que dire de "Songs to aging children come.../ Aging children, I am one..." (Non, je ne me sens

pas vieux et nostalgique - pourquoi demandezvous cela ?)

DISCOGRAPHY

Studio albums

• Song to a Seagull, debut album, 1968

• Clouds, 1969

• Ladies of the Canyon, 1970

• Blue, 1971

• For the Roses, 1972

• Court and Spark, 1974

Si vous êtes d'humeur Joni ce week-end, rendez-vous chez votre fournisseur de musique préféré et écoutez quelques-uns de ses albums moins connus, comme Turbulent Indigo (1994 - la pochette de l'album, dessinée par Joni, est une représentation de son propre visage dans le célèbre autoportrait bandé de Van Gogh).

• The Hissing of Summer Lawns, 1975

• Hejira, 1976

• Don Juan’s Reckless Daughter, 1977

• Mingus, 1979

• Wild Tings Run Fast, 1982

• Dog Eat Dog, 1985

• Chalk Mark in a Rain Storm, 1988

• Night Ride Home, 1991

• Turbulent Indigo, 1994

• Taming the Tiger, 1998

• Both Sides Now, 2000

• Travelogue, 200

• Shine, 2007

Les chansons de Turbulent Indigo sont pour la plupart réfléchies, comme l'est la volonté de Joniécoutez les paroles de "The Magdalene Laundries", par exemple ("Prostitutes and destitutes/And temptresses like me/ Fallen women/ Sentented into dreamless drudgery").

Bien sûr, il faut revoir Blue (1971), son premier album vendu à un million d'exemplaires, et Clouds, son deuxième album (1969), qui comprend les versions originales de "Both Sides Now" et "Chelsea Morning", mais quelques détours musicaux à la Mitchell ne seraient pas de trop.

"Si tu me veux, je serai au bar." (Des points virtuels pour nommer la chanson d'où cela vient).

Six albums live, le plus récent étant Joni Mitchell at Newport, 2023, et 17 albums de compilation... plus d'innombrables singles, extended plays, albums vidéo, vidéoclips, albums hommage, et ainsi de suite.

HONOURS AND AWARDS

• Eleven Grammys, including Best Folk Performance for Clouds, 1969, and awards for Best Traditional Pop Vocal Album and best Instrumental Arrangement for Both Sides Now, 2001

• Polar Music Prize, Royal Swedish Academy of Music, 1996

• Inducted into the Rock and Roll Hall of Fame, 1997

• Grammy Award for lifetime achievement, 2002

• Companion of the Order of Canada, 2004

• Kennedy Center Honor, 2021

• MusiCares Person of the Year, Recording Academy, 2022

• Gershwin Prize for Popular Song, 2023

• Grammy nomination for Best Historical Album for Joni Mitchell Archives, Vol. 1: The Early Years (1963-1967)

Quel est son "meilleur" album ? Question impossible. Si on me demandait de citer mes chansons préférées de Joni Mitchell (une tâche ardue - je pourrais la réduire à mon top 20, peut-être), je dirais... euh, euh, "River" (la quintessence de la chanson d'hiver), "Carey", "Blue", "In France They Kiss on Main Street", "The Circle Game", et bien sûr les susmentionnés "Both Sides Now" et "Chelsea Morning"... Maintenant, j'ai envie de réécouter tous ses albums. Voilà mon week-end réglé.

Vincent Van Gogh - Autumn Landscape, 1885

par K. E. Heartsong

HIFIMAN SUSVARA

HIFIMAN SUSVARA

Chacun d'entre nous possède une ou plusieurs capacités particulières pour lesquelles il est prédisposé, qu'il maîtrise ou dans lesquelles il excelle. La difficulté que j'ai rencontrée au fil des ans, et j'imagine que la plupart des gens la rencontrent, est de discerner ou de s'attaquer à ce que sont ces capacités. Certains semblent ne jamais les trouver ou même les rechercher, optant plutôt pour ce qu'ils sont "censés faire", comme le dictent les autres ou les normes sociétales, ce qui est une tournure d'événements plutôt malheureuse dans la vie de tout un chacun.

Au cours de ces longues années, j'ai découvert que l'écriture est à la fois un amour et un talent apparent, qui a commencé à l'âge de cinq ans, lorsque j'écrivais des poèmes pour mes sept tantes. Bien sûr, elles ont adoré mes poèmes et cela a favorisé la volonté d'écrire tout en développant le "muscle de l'écriture". L'amour du design et la capacité créative sont également mes talents, semblet-il. Et c'est cette combinaison de "capacités" qui m'a permis de lancer ce magazine et ce site web et d'écrire des critiques, bien que mes livres et mes scénarios trouvent de plus en plus leur chemin vers les parties intéressées. Qui l'eût cru ?

Oui, les succès ne cessent de se succéder, même dans un créneau plutôt étroit : les casques Top of the Line (TOTL) - STAX SRX9000, ABYSS AB1266 Phi TC, ZMF Atrium, Meze Empyrean & Elite et ceux qui seront bientôt déterminés.

REFRAIN : Contrairement à la plupart des commentaires, celui-ci ne sera pas séquentiel, car il commencera par le son du casque et non par le processus de "déshabillage" physique et/ou la présentation de ses différentes parties, spécifications, etc. Considérez donc cet article comme un film non linéaire (In the Shadow of the Moon, Kill Bill, Pulp Fiction, The Queen's Gambit, etc.) qui, lui aussi, commence par la fin et revient au début.

Les composants audio sont, en fait, également dotés d'un ou de plusieurs talents et de capacités qui les distinguent de leurs parents respectifs, tout en établissant des normes, dans certains cas, pour l'ensemble de l'"audiodom". À cet égard, j'ai rencontré des DAC, des streamers, des enceintes, des amplificateurs, etc. qui ont prouvé la véracité de mon affirmation précédente. Et il y a des genres entiers d'équipements audioélectrostatiques, amplificateurs à triode simple et OTL - qui soulèvent tous les bateaux, musicalement parlant. Enfin, il y a les casques magnétiques planaires, dont les plus performants - Meze Empyrean Elite, ABYSS AB1266 Phi TC et maintenant le HiFiMan Susvara - sont incroyablement talentueux. Ceci nous amène à l'examen actuel du HiFiMan Susvara et de ses talents et capacités, tous réunis à la pointe de la conception des casques.

HIFIMAN SUSVARA

LE SYSTÈME

• Grimm Audio MU1 Streamer

• Silent Angel Rhein Z1 Streamer

• Silent Angel Forester F2 Power Supply

• Silent Angel Bonn NX Network Switch

• Silent Angel Genesis GX Master Clock

• Bricasti Design M1SE DAC

• ALLNIC AUDIO D 10000 OTL/OCL DAC

• Aurorasound HEADA Headphone Amplifier

• ALLNIC AUDIO HPA 10000 OTL/ OCL Headphone Amplifier

• Pass Labs HPA-1 Headphone Amplifier

• ABYSS AB1266 PHI TC Headphone

• MEZE Empyrean Headphone

• HIFIMAN SUSVARA Headphone

• Kubala Sosna—cabling and wires

• RSX Beyond Power Cables

• Danacable Lazuli Nirvana Headphone Cables

• Audience Hidden Treasure CAT7 Ethernet cables

• TORUS RM20—Power Generation

LE SON

Naturel. Le HiFiMan Susvara est exceptionnellement naturel dans sa capacité à communiquer la musique. Et cela se traduit par le naturel de la tonalité et du timbre, de l'air et de l'atmosphère (d'un lieu donné) et de la mise en scène, tout cela conduisant à la capacité du Susvara à, eh bien, vous ensorceler pendant de longues heures d'écoute, et très confortablement, je pourrais ajouter.

Oui, naturel est un terme qui revient constamment dans mes notes au cours de mon examen du HiFiMan Susvara. Il n'est pas nécessaire de "l'écouter" ou de le rechercher, car il est toujours présent, se distinguant des divers casques qui tentent d'atteindre le naturel et y parviennent presque - sans coloration ou neutralité (une coloration également), ou inexactitude tonale/timbrale, même si elle est légèrement erronée. Cette capacité, associée à la somme de ses autres capacités, énumérées ci-dessous, permet au Susvara de transcender la simple lecture de musique et d'offrir à la place une présence sur place et la palpabilité résultante d'une interaction "authentique".

Le ton et le timbre du Susvara pour les voix et les notes instrumentales sont superbes et, en vérité, attirent l'attention sur lui pour son incroyable, encore ce mot, naturel, par rapport à tous les autres casques. Le Susvara, marginalement, dépasse même l'ABYSS AB1266 Phi TC et le STAX SR-X9000, deux excellents casques, et compte tenu des talents et des capacités des casques susmentionnés, ce n'est pas peu dire. Et ai-je mentionné à quel point le Susvara est magnifiquement raffiné ?

Mais le Susvara a bien d'autres qualités qui lui permettent d'occuper une position dominante. Il est incroyablement rapide car sa microdynamique est du niveau d'un casque électrostatique et sa "vitesse" permet de tout

intégrer avec le bon rythme, la bonne synchronisation et la bonne cadence, une capacité électrostatique encore une fois vantée. Mais là où les électrostatiques peuvent, en général, sembler plus éthérés, plus légers, le Susvara apporte un poids et une solidité concomitants qui, encore une fois, le rendent plus naturel, plus ancré.

Et puis il y a sa dimensionnalité. J'en ai souvent parlé avec les électrostatiques, puis avec deux non électrostatiques - ABBYSS AB1266 et ZMF Atrium - qui s'approchaient à peine des capacités d'un électrostatique. Le Susvara, cependant, se rapproche encore plus de la dimensionnalité que les casques précédents, rendant la musique live et chorale éminemment plus agréable. Transportif est un terme que j'ai souvent utilisé pour décrire les casques électrostatiques, ou Tardis-Like, une référence à Dr. Who, qui signifiait que vous étiez transporté dans le lieu où la musique a été enregistrée pour la première fois. Peu de composants audio, quels qu'ils soient, sont capables d'une telle performance, et lorsqu'ils y parviennent, c'est vraiment exceptionnel.

Enfin, je m'en voudrais de négliger les autres capacités techniques exceptionnelles du Susvara. Sa capacité à creuser et à extraire soigneusement les détails est comparable à celle des meilleurs casques et, si j'ose dire, à celle d'autres composants TOTL, et pas seulement des casques. Et c'est ce niveau d'extraction des détails qui fournit l'espace nécessaire pour que

les nuances, l'intention et l'émotion se déploient comme une seule et même chose. La transparence du Susvara met en évidence même ce qui se trouve au bord d'une scène sonore donnée et, dans un certain nombre de cas, révèle ce qui n'était pas connu auparavant comme étant là, au bord de la scène.

La scène sonore de la HIFIMAN SUSVARA est de type électrostatique, ce qui signifie qu'elle capture avec précision le lieu donné avec beaucoup de réalisme, de profondeur et d'imagination holographique, mais, comme mentionné ci-dessus, elle ajoute du poids/gravité à ce mélange, étoffant ainsi une performance. En outre, le Susvara peut, comme l'ABYSS AB1266, être tout à fait intime ou remarquablement caverneux, lorsqu'il est appelé à l'être. Et sa mise en scène est superbe, car la largeur, la profondeur, le positionnement relatif/la superposition, l'air et l'ambiance (de la salle) l'orientent à nouveau vers un casque électrostatique avec des capacités planaires/dynamiques.

BASSE

Très détaillé. Vitesse comparable à celle de l'électrostatique. Transparence et résolution superbes. J'avais mentionné dans l'article sur Abyss AB1266 que :

"Je dois admettre que l'Aurorasound HEADA a suscité une certaine appréhension lorsqu'il s'est agi de

HIFIMAN SUSVARA

piloter l'Abyss AB1266 avec ses 2 watts de puissance. L'Abyss à 88db n'est pas du tout très efficace et son impédance de 50 Ohm nécessite une bonne dose de puissance."

Les Susvaras, cependant, présentaient un cas encore plus rare puisque leur "efficacité" chutait à 83 dB avec une impédance de 60 Ohms. "Mais en plus de l'Aurorasound

HEADA, l'actuel

HPA de référence, il y avait aussi l'ALLNIC HPA 10,000, et avec ses 10 watts de puissance, les choses allaient être gérées d'une manière ou d'une autre en ce qui concerne la reproduction des basses.

Je n'aurais pas dû m'inquiéter car le HEADA a prouvé à maintes reprises qu'il était un merveilleux amplificateur pour casque et qu'il était capable de faire bondir... et bien de piloter même les casques les plus inefficaces avec un gain modérément appliqué (11-12 heures @ High Gain).

Les Susvaras ont rendu "Postcards"

audiokeyreviewsCA.com

d'Alexandre Desplat (The Curious Case of Benjamin Buttons Soundtrack, Concord Records) avec une scène sonore large, naturelle et différenciée. Le "grondement" profond sur les bords de la scène sonore de "Postcards" avait à la fois du poids et de la gravité. Bien sûr, l'équilibre des pistes de l'examen des basses"Secret Love Affair" de Delfeayo Marsalis (The Last Southern Gentleman, Troubadour Jazz Records), "B-40/ RS-4-W/M23-6K" de David Holland (Emerald Tears, ECM), "Chairman Mao" de Haden et Taylor (Nightfall, Naim Records) - a été utilisé contre la Susvara et elle a traité chacune d'entre elles avec un naturel incroyable, une superbe différenciation tonale/ timbrale, une dynamique flamboyante, et une mise en scène exceptionnelle. Et bien que l'Abyss AB1266 Phi TC aille effectivement plus loin dans les basses, les atouts de la Susvara égalisent certainement le terrain de jeu. Je prendrai les deux !

MILIEU DE GAMME

Naturel, tonique et timbriquement superbe. Il y a le naturel susmentionné qui évoque la beauté

HIFIMAN SUSVARA

impeccable des médiums, le timbre et la tonalité qui donnent une véritable impression de voix ou d'instrument avec tous les attributs techniques facilement discernables. Cette capacité assez rare, même parmi les casques les plus performants, quelle que soit la technologie, permet d'écouter tous les genres avec une facilité et un naturel qui invitent les interprètes et les performances pendant des heures à vous ou à vous à eux. Une autre façon de décrire ce phénomène par rapport à la voix humaine est de parler d'une "humanité" qui est aussi éloignée d'un rendu numérique que la glace l'est du feu.

Worrisome Heart (Decca) de Melody Gardot, entendu via le Susvara, est peut-être l'un des rendus les plus beaux et les plus détaillés que j'aie jamais écoutés. La performance sans sibilance de Patricia Barber (Verse, Premonition Records), connue pour être "chaude" avec des composants moins brillants sur toute la chaîne, est elle-même incroyablement naturelle, raffinée, et présente des qualités techniques au même niveau que le Phi TC ABYSS AB1266 et le casque électrostatique STAX SR-X9000. After Hours de Sarah Vaughan (Parlophone, UK) est le plus naturel et le plus clair, le plus réaliste, le plus intime que j'aie jamais entendu avec le Susvara.

Le Susvara apporte la musique à la maison. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Ce que ce transducteur fait pour la musique est

de la rendre d'une manière qui est séduisante, naturelle, séduisante, riche en détails et expressive. Oui, un grand nombre de descripteurs qui m'aident à m'approcher de la description de ce que fait le Susvara, bien que je n'aie peut-être pas capturé son essence dans son intégralité.

TREBLE+

Parfois, les violons massés ne sonnent pas vraiment comme des violons massés, lorsqu'un élément de la chaîne de lecture "haute fidélité" se dérobe à ses responsabilités en matière de précision ou de naturel de la tonalité et du timbre. Cependant, lorsqu'il y a un alignement synergique et que tous les composants font méticuleusement leur travail, le ton et le timbre sont superbes, captivants et vraiment gratifiants. Le HiFiMan Susvara est exceptionnel à cet égard et apportera une grande clarté et de nombreuses révélations à la musique.

A travers d'innombrables albums et flux, cela s'est avéré vrai pour le Susvara, quel que soit le genre, et le naturel et la beauté véridique du Susvara par rapport à la tonalité et au timbre ont contraint à l'écouter, avec bonheur, pendant des heures. Le Susvara a également mis en évidence le manque de capacité relative, compte tenu de la cohérence de la chaîne de lecture, d'autres casques. Il suffit de dire que si la tonalité et le timbre sont imprécis ou, à Dieu ne plaise, erronés, alors l'expérience musicale

est imparfaite, inexacte, colorée, etc. Dans les aigus, le naturel du Susvara le distingue à nouveau de tous les casques, quel que soit leur clan technologique - dynamique, planaire, électrostatique, etc.

COMPARISONS

SUSVARA VS ABYSS AB1266 PHI TC

Le Susvara et l'ABYSS AB1266 (5 995 $), en tant que casques planaires, ont un certain nombre de points communs qui les placent au sommet de la performance des casques.

Tout d'abord, leur capacité à déterrer de grandes quantités de détails avec une facilité préternaturelle et naturelle qui pourrait bien frôler l'audace. Mais si vous êtes le propriétaire de ce(s) casque(s) ou leur évaluateur, c'est une audace qui est la bienvenue et qui propulse rapidement l'un ou l'autre casque à la tête de la classe et aux honneurs les plus élevés. La dynamique, la microdynamique et le rythme sont également sans égal pour les deux casques, bien qu'il faille certainement considérer le STAX SRX9000 dans le mélange ici. Et puis, il y a l'incroyable "ouverture", comme si l'auditeur était imprégné de l'air d'un lieu donné, et la capacité du Susvara et de l'ABYSS à donner à ce lieu toute sa profondeur et sa largeur. En outre, les deux casques possèdent la capacité de superposer la scène sonore - placer les musiciens à une profondeur et une largeur relatives - ce qui semblerait contraire à un

casque et plus à l'aise avec des haut-parleurs, mais ces deux casques (comme les meilleurs casques électrostatiques) recréent la scène avec une grande maîtrise et une grande vérité et fidélité.

Là où le Susvara et l'ABYSS AB1266 semblent très légèrement l'emporter l'un sur l'autre, c'est dans les domaines du poids/gravité des basses, de la précision et de la nuance tonale et timbrale, du naturel et du confort. Pour être clair, ils sont tous les deux exceptionnels dans les domaines ci-dessus, bien au-dessus de n'importe quel casque dynamique ou planaire et de nombreux électrostatiques que j'ai examinés, entendus ou possédés à ce jour. On imagine cependant qu'avec les casques TOTL (Top of the Line), il doit exister une compétition inhérente pour dépasser tous les autres, surpasser tous les concurrents.

A cet égard, l'ABYSS AB1266 parvient à devancer le Susvara dans sa capacité à sonder les profondeurs jusqu'au Saint-Graal des basses, c'est-à-dire, compte tenu de l'amplificateur qui l'accompagne, à les capturer avec facilité. La Susvara n'est en aucun cas "timide" ou "faible" en ce qui concerne les basses et de nombreuses personnes, y compris l'auteur de cet article, seraient très satisfaites de la Susvara à cet égard. Cependant, en ce qui concerne la tonalité, le timbre et le naturel, il n'y a pas d'autre casque que je connaisse qui capture et rende la tonalité et le timbre de manière aussi réaliste, aussi naturelle et avec

HIFIMAN SUSVARA

autant de facilité que le Susvara. Et dans cette capacité, même les électrostatiques ne peuvent égaler le Susvara. L'ABYSS AB1266 est en effet exceptionnel, mais ici, le Susvara l'emporte. Quant au confort, si l'ABYSS n'est pas inconfortable, compte tenu de sa forme à la Frankenstein et de son mécanisme de " serrage à air ", la Susvara est extrêmement confortable et offre un ajustement que l'on peut porter avec plaisir tout au long de la journée.

En réalité, je trouve que les casques sont suffisamment complémentaires et différents pour offrir des perspectives distinctes sur la musique, toujours à la pointe du progrès.

C'est dire que posséder les deux serait, sans aucun doute, très profitable à l'amateur de casque.

SUSVARA VS STAX SR-X9000

Bien que le Susvara et le STAX SR-X9000 (6 200 $) représentent une comparaison "pommes contre oranges" en raison de leur différence technologique - planaire contre électrostatique - j'ai appris à les connaître tous les deux assez bien, ce qui me permet de faire une bonne comparaison raisonnable.

Tout d'abord, les casques Susvara et STAX sont semblables en ce sens que je les trouve magnifiquement conçus et extrêmement confortables pour être portés, écoutés ou révisés toute la journée. Ils sont tous deux exceptionnellement musicaux, d'une manière qui oblige à les écouter

pendant des heures. Dire que j'ai été "enchanté" par leurs capacités ne serait pas exagéré. Le Susvara et le STAX SR-X9000 sont des chasseurs/excavateurs de détails au premier degré. Ils possèdent tous deux des capacités rapides comme l'éclair en ce qui concerne la dynamique et la microdynamique/ vitesse transitoire, dont la combinaison semble évoquer des performances "réalistes" et une "assise" dans la salle - vous y êtes comme dans aucun autre casque.

Là où les deux casques diffèrent, c'est au niveau du poids et de la gravité des basses. Le Susvara est plus percutant dans la région des basses, il a plus de poids dans l'ensemble, et il atteint plus profondément et plus "dynamiquement" la région des sous-basses, mais pas dans la région des sous-basses. Le STAX SR-X9000 offre une réponse exceptionnelle dans les basses, peut-être la meilleure de tous les casques électrostatiques, mais comparé au TOTL Susvara, il lui manque un cheveu. A l'autre extrémité du spectre, le STAX SR-X9000 atteint les hauteurs des aigus avec des capacités inégalées, dotées d'une transparence, d'une résolution et d'une clarté qui doivent être expérimentées. A cet égard, le SR-X9000 n'a pas d'égal. Dans les médiums cependant, le Susvara, étant donné le poids des basses supérieures qui s'étendent sans diminuer la fidélité ou la clarté, est plus significatif, tactile, étoffé, bien que le STAX SR-X9000 le suive de très près.

Si ces deux casques pouvaient utiliser la même amplification, ce qui n'est pas le cas, ils seraient très complémentaires, mais les avoir tous les deux implique d'investir dans un système complètement séparé - un HPA électrostatique - pour les garder tous les deux. Bien qu'ils soient de très bonne qualité, le coût pour la plupart des gens est certainement un facteur à prendre en compte.

CONCLUSIONS

Et le succès ne s'arrête pas là ! Et les hits continuent à venir ! Il n'y a pas si longtemps, je chantais les louanges des ABYSS AB1266

Phi TC et avant cela des STAX SR-X9000 et ils sont toujours aussi bons. Le HiFiMan Susvara rejoint maintenant facilement ce duo plutôt fantastique avec quelques talents dans ses " manches " qui lui permettent de dépasser légèrement les deux autres casques dans certains domaines - naturel, musicalité, vitesse fulgurante (même par rapport aux électrostatiques !) - tout en étant leur égal dans la plupart des autres.

Il faut cependant être bien conscient que le HiFiMan Susvara ne supporte pas les amplificateurs de casque mal alimentés, ni les amplificateurs de casque qualitativement faibles. Cela dit, il a facilement remporté notre DIAMOND AWARD pour ses sublimes capacités, le plaçant sur le plateau d'excellence susmentionné avec l'ABYSS AB1266 Phi TC et le STAX SR-X9000.

Avantages: Naturel, plus que tout autre casque que j'ai entendu à ce jour, et, associé à ses superbes capacités techniques, cela fait du HiFiMan Susvara peut-être le casque de l'île déserte ou, à notre époque, le casque du bunker post-apocalyptique profondément enterré qui vous permettra de tenir jusqu'à la panne septique, la pénurie d'eau/de nourriture ou le désaccord catastrophique avec vos compagnons de bunker. Inconvénients: Si la puissance était le "talon d'Achille" de l'Abyss AB1266 Phi TC, elle l'est doublement pour le HiFiMan Susvara. Vous aurez besoin d'une alimentation de haute qualité provenant d'un amplificateur de haute qualité d'au moins 2 watts.

L'ENTREPRISE

HIFIMAN

SUSVARA HEADPHONES ($6000)

customerservice@hifiman.com

1-201-HIFIMAN (1-201-443-4626)

https://store.hifiman.com/

Le Susvara est vraiment un casque planaire phénoménal, dont les principaux éléments de différenciation sont peut-être son naturel sublime et sa façon précise de traiter le ton et le timbre, qui élèvent la lecture de la musique à de nouveaux niveaux de performance, de plaisir et de prouesse technique. Et il faut certainement mentionner sa vitesse semblable à celle de l'électrostatique, qui donne vie aux performances en direct et à la musique chorale, comme seuls les électrostatiques sont capables de le faire.

Vincent Van Gogh - Evening Landscape with Rising Moon, 1889

ACCUSTIC ARTS PLAYER II

The Pinnacle of CD Playback? You Bet!

By K. E. Heartsong

ACCUSTIC ARTS PLAYER II

Le film de science-fiction dystopique

Transcendance (2013), qui met en scène Johnny Depp et Rebecca Hall, s'ouvre sur un homme qui place un clavier d'ordinateur sous une porte en guise de butoir de fortune. L'"internet de toutes les choses" a fait un "kerplunk", c'est-à-dire qu'il s'est écrasé avec un bruit sourd, et les technologies de l'information (TI) sont défuntes et les ordinateurs obsolètes. Vous avez une chaîne hi-fi traditionnelle, un lecteur de CD, une table tournante ? Les albums, les bandes huit pistes, les cassettes et les CD seraient-ils à nouveau... les rois ? Combien de films

dystopiques évoquent cette possibilité ?

Comme je l'ai mentionné dans mon

précédent article sur le combo PS Audio Transport/DAC (12 500 $), entre 1983 et 2020,

suffire à contredire les détracteurs qui affirment que les CD et les lecteurs de CD sont morts. Vous souvenez-vous de l'époque où les albums et les platines étaient morts ? Oui, moi aussi.

Ce que j'ai appris au cours des derniers mois en évaluant une gamme de lecteurs de CD (critiques à venir), c'est que les lecteurs de CD ont, assez curieusement, suivi le cycle de vie, de mort et de renaissance des tables tournantes. Il suffit de dire que la technologie et les technologues ont insufflé une nouvelle vie, une nouvelle vigueur et de nouvelles capacités aux lecteurs de CD, tandis que les divers nouveaux mécanismes - transporteurs, DAC, modalités de décodage et de suréchantillonnage, etc. les rendent, eh bien, meilleurs ! C'est ce que l'on pourrait appeler "la grande renaissance du CD". C'est ce qu'on pourrait appeler "la grande renaissance du CD".

Cela m'amène à l'examen de ce qui est peutêtre, à ce jour, le lecteur de CD destiné à être à l'avant-garde de cette renaissance. Il s'agit du lecteur de CD Accustic Arts Player II (22 500 $) et il est imprégné de la sagesse des technologues et des technologies naissantes. Quelle est la qualité réelle du lecteur de CD Accustic Arts Player II ?

15,1 milliards de CD ont été vendus rien qu'aux

imagine qu'il y en a beaucoup plus qui sont encore disponibles pour la lecture. Cela devrait

REFRAIN : Contrairement à la plupart des commentaires, celui-ci ne sera pas séquentiel, car il commencera par le son des composants et non par le processus de "déshabillage" physique et/ou la présentation de leurs différentes pièces, spécifications, etc. Considérez donc cette analyse

Claude Monet - Water Lilies

ACCUSTIC ARTS PLAYER II

comme un film non linéaire - Memento, Kill Bill, Arrival, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, etc - qui, lui aussi, commence à la fin et revient au début.

LE SON

Formidable. Dans un seul châssis, l'Accustic Arts Player II défie simultanément tous les lecteurs CD et les combos DAC/Streamer haut de gamme (TOTL), avec le Nucleus+ de ROON comme streamer principal, ce qui n'est pas une mince affaire.

Les technologues et la technologie ont-ils donné aux lecteurs de CD et, en particulier, à l'Accustic Arts Player II, une voix analogique qui possède tout le naturel, la richesse, la transparence et la résolution que l'on croyait autrefois appartenir à la province de l'analogique ou du numérique ? La réponse courte est oui et magnifiquement.

Ce n'est pas ma première expérience avec Accustic Arts. J'ai possédé à un moment donné, il y a longtemps, ses composants Transport et DAC, dont je ne me souviens plus de la désignation, et je regrette encore aujourd'hui de les avoir vendus. Si vous avez suivi le manège des audiophiles, vous savez exactement ce que je veux dire.

L'Accustic Arts Player II apporte un naturel qui est facilement perceptible mais qui reste difficile à comprendre. Lorsque les épaules tombent et que la tension se dissipe, on cherche instinctivement la platine responsable. Mais il

n'y a pas de platine. Et lorsqu'on le demande, il y a une vivacité née de la transparence, de la résolution et d'une "aspiration" des détails qui met une performance à nu et surprend lorsqu'on le demande. En outre, aucune combinaison de streaming n'a surpassé l'Accustic Arts Player II en mode lecteur CD pour la résolution minutieuse des voix, qui a rendu claires des paroles qui avaient été devinées ou simplement négligées ou indisponibles (voir ci-dessous) !

Les mots et expressions souvent utilisés pour décrire ce phénomène sont "palpabilité", "comme si on était transporté sur place" ou "vous êtes là". La lecture de CD du Player II ainsi que ses capacités de streaming toucheront le cœur et l'âme et fourniront l'une des expériences les plus immersives et engageantes que j'ai jamais eues avec un lecteur de CD. J'ai possédé de nombreux lecteurs de CD TOTL et des combos DAC/ Transport au fil des ans et j'ai fait l'expérience d'un nombre important et croissant de modèles

actuels en constante évolution mais, à ce jour, le Player II d'Accustic Arts n'a pas d'égal. Il n'a pas d'égal.

Ma collection de CD, qui s'agrandit rapidement, témoigne clairement de ses capacités, et le fait que je préfère l'écouter plutôt que d'utiliser les médias en continu est un autre indicateur puissant de mes centres d'intérêt actuels ou de ceux qui les ont précédés. Pour vous, la preuve sera faite en jouant et en écoutant.

Cependant, si je devais m'arrêter là, je ne rendrais pas service à son DAC vraiment exceptionnel et à ses capacités de décodage et de suréchantillonnage. Sa lecture de CD a surpassé le combo ROON Nucleus Plus/Tambaqui streaming. Cependant, le DAC du Player II a fait jeu égal avec le Mola Mola Tambaqui, les deux utilisant le ROON Nucleus Plus, ce qui a donné l'avantage au Tambaqui. On imagine qu'un streamer frontal TOTL - Grimm Audio MU1, INNUOS STATEMENT, Aurender W20SE, etc - aligné sur l'Accustic Arts Player II donnerait un résultat bien différent en ce qui concerne le streaming.

Le cube volumétrique de l'Accustic Arts Player II - sa scène sonore - est vaste avec une profondeur caverneuse, une grande largeur et une hauteur substantielle. L'étagement, la séparation et le positionnement sont, en fait, exceptionnels. En outre, le Player II est doté d'une transparence et d'une résolution exceptionnelles qui permettent d'extraire de nombreux détails, microscopiques ou non, du bruit de fond, le tout se combinant pour créer un ensemble organique.

La meilleure analogie serait la capacité d'un haut-parleur sans crossover à apporter une cohérence organique de haut en bas.

L'Accustic Arts Player II a été associé au Roon Nucleus Plus, au LTA Z10e HPA / Integrated, et au Viva Audio Egoista STX HPA (revue à venir). Les casques utilisés étaient les STAX SR-009S, Meze Empyreans, Meze LIRIC, ZMF Véríté, ZMF Atticus, ZMF Atrium, et Rosson Audio RAD-0. Câbles. Le câblage était assuré par les câbles Front Row d'Audience (revue à venir) et l'alimentation par RSX Power8 avec le cordon d'alimentation RSX BEYOND AC et le TORUS RM20.

REMARQUE : les mêmes pistes que celles utilisées pour évaluer le combo PS Audio SACD Transport/DAC ont été utilisées pour le Accustic Arts Player II afin de déterminer leurs capacités de rendu respectives. Une fois de plus, aucune combinaison de streaming interne n'a surpassé l'Accustic Arts Player II en mode lecteur CD pour la résolution minutieuse des voix, rendant claires des paroles qui, jusqu'à présent, n'avaient été que devinées !

BASSE

À l'heure actuelle, mon appartement se trouve à 250 pieds, peut-être un peu moins ou un peu plus, de l'Orchestre symphonique du Minnesota. C'est, bien sûr, là que l'album Stravinsky d'Eiji Oue a été enregistré par Reference Recordings. Cet enregistrement est, depuis un certain temps, mon outil de prédilection pour comprendre la portée des basses et des sous-basses, la résolution

ACCUSTIC ARTS PLAYER II

et les capacités de libération des détails d'un composant donné. En outre, l'album dans son ensemble a permis de déterminer la vitesse et la cohésion des changements dynamiques, la vitesse transitoire et la mise en scène. Comme je connais très bien cet album et que je l'utilise régulièrement (avec quelques autres albums riches en basses), les déterminations sont faites rapidement en ce qui concerne les composants.

La "V. Infernal Dance of King Kashchey" (Stravinsky, Reference Recording) d'Eiji Oue commence et il y a du grondement et de l'anticipation, de la puissance et du tonnerre qui s'étendent profondément dans les sous-basses et qui ne font pas de prisonniers. À lui seul, cet aspect place l'Accustic Arts Player II bien au-dessus du combo de transport de CD PS Audio PerfectWave récemment examiné. Et, encore une fois, aucune combinaison streaming/DAC disponible en interne ne s'est approchée d'une performance similaire. Le Player II a un poids qui s'étend sur tout le spectre des fréquences, apportant de la gravité, de la chair et de la palpabilité, sans jamais obscurcir la résolution ou les détails. Et il y a eu cette facilité encore une fois. Les épaules baissées, le souffle expiré, les sourcils défaits sont souvent évoqués par un bon appareil analogique - une table tournante - alors que l'album de Stravinsky est joué. Il est évident qu'il faut du temps

pour perfectionner un format donné et le Player II est le résultat d'un tel processus.

MILIEU DE GAMME

Beautiful Love" de Shirley Horn (You Won't Forget Me, Verve) est un autre de

mes morceaux préférés pour discerner les capacités d'un composant donné, qu'il s'agisse d'un CDP, d'un DAC, d'un ampli ou d'un haut-parleur. Il y a des choses qui doivent être bien faites : le timbre et la tonalité de l'harmonica de Toots Thielemans, l'articulation sans sibilance et les détails microdynamiques profonds de la formation des paroles et de l'articulation, le phrasé et l'émission de la voix de Shirley. Sinon, cette chanson est incapable d'engager ou d'émouvoir ou d'évoquer le réalisme en 3D qu'elle devrait. Lorsque "Beautiful Love" est jouée maintenant, via

le Player II, la précision timbrale/tonale et la richesse de l'harmonica de Toots Thielemans sont parfaites, riches, éthérées. La voix de Shirley est dimensionnelle, claire comme du cristal, nuancée, entièrement dépourvue de sibilance et riche des indices microdynamiques des mots/lyriques, des phrases formées et libérées dans le monde de la manière la plus naturelle qui soit. Toutes les cases cochées font que l'Accustic Arts Player II est rapidement adopté par un foyer aimant. "Prayer to a Guardian Angel" de Voces8 (Lux, Decca Music Group Ltd.), un récent coup de cœur, est une glorieuse pièce chorale de cet ensemble, dans laquelle le ton, le timbre, les harmonies et la technique sont tout à fait brillants. Il faut cependant admettre qu'il y a des sections où les paroles se sont avérées difficiles à discerner. Dans "Prayer to a Guardian Angel", la troisième ligne a, à ce jour, été soit entièrement soit partiellement occultée, quel que soit l'ensemble qui la compose. L'Accustic Arts Player II, cependant, a finalement donné une clarté totale à cette deuxième ligne et à chaque mot ! Un sourire s'est rapidement formé et n'a pas tardé à s'estomper. Bien sûr, je devais répéter cette expérience, qui fut à nouveau validée. Chaque mot était clairement discerné dans cette ligne et dans les suivantes. J'ai écouté cette

chanson pendant plus de 18 mois et cette clarté n'avait jamais été observée auparavant. Et ce, à partir d'un lecteur de CD ! Longue vie aux CD !

TREBLE+

Take Five" de Dave Brubeck (Time Out, Columbia-Legacy) est joué sur le disque argenté avec une énergie, un poids, une texture et une gravité de fréquence via l'Accustic Arts Player II qu'aucun combo de streaming interne n'a égalé. Le punch du boom de la grosse caisse de Joe Morello s'accompagne d'une tension, d'une énergie et d'une immédiateté qui disent "c'est vrai". Pendant ce temps, les coups de cymbales, les coups de charleston, sont gonflés d'air et riches en détails, avec une clarté et une résolution que, une fois encore, les combos de streaming internes n'ont pas pu égaler. Et la basse d'Eugene Wright n'a jamais été aussi claire, définitive et résolue. À ce stade, le Player II montrait simplement, avec une habileté prodigieuse, pourquoi la lecture de CD est vivante, bien portante et défie TOUS les formats. Le combo PS Audio SACD Transport/DAC m'a fait découvrir les possibilités de la lecture de CD, mais le Player II d'Accustic Arts est passé à un niveau supérieur. Le fait que la section DAC du Player II ne soit surpassée que par le Mola Mola Tambaqui (13 500 $), notre meilleur produit de l'année pour 2021, en dit long. Dans la

ACCUSTIC ARTS PLAYER II

revue du combo PS Audio SACD

Transport/DAC, j'ai comparé sa lecture à "un gâteau au triple chocolat et un muscat de Rutherglen (Campbells Merchant Prince) après un bon dîner". L'Accustic Arts Player II serait alors un repas de six plats à l'ancien El Bulli's (Catalogne, Espagne), avec le vin approprié, bien sûr. Il suffit de dire que les talents de l'Accustic Arts Player II sont formidables.

CONCLUSION

Formidable. Le rendu des CD par l'Accustic Arts Player II a surpassé ses homologues en streaming et les versions à plus haute résolution des mêmes CD ( !) à chaque fois, quel que soit le genre. C'est une véritable surprise. Il est également extraordinairement engageant et immersif, vivant, dynamique, incroyablement résolu et, en même temps, le doppelgänger de l'analogique. Ce n'est pas une mince affaire pour un composant de "lecture numérique". Et il sert magnifiquement deux mondes : la lecture de CD et le streaming.

Comme je l'ai mentionné précédemment, l'une des nombreuses ventes de mon équipement que je regrette le plus est le combo Accustic Arts Transport/DAC. L'expérience, cependant, avec l'Accustic Arts Player II efface ce souvenir et le remplace par une toute nouvelle expérience. Ahh, mais ce lecteur est malheureusement hors de portée, sinon

je ne le laisserais jamais partir. Trompezmoi une fois...

La lecture de CD est de retour, vivante, capable de rivaliser avec TOUS les formats (tout en améliorant la plupart d'entre eux) et, dans cette itération évoluée, elle est meilleure que jamais. C'est avec enthousiasme que j'honore l'Accustic Arts Player II CDP de notre plus haute distinction, le DIAMOND AWARD, pour son excellence à la pointe de la technologie dans la renaissance de ce que l'on a brièvement cru éteint, mort, oublié. Longue vie aux CD !

Avantages: Une lecture inégalée des CD qui rivalise avec les flux de données à plus haute résolution. Un DAC interne exceptionnel qui restitue le streaming de manière transparente, détaillée et très musicale. Une qualité de construction formidable. Fonctionnement intuitif. Inconvénients: Cher. Lourd.

L'ENTREPRISE

Accustic Arts

Accustic Arts Player II ($22,500) www.accusticarts.de/en/ AKRM

Vincent Van Gogh - Women Picking Olives, 1889

GESHELLI

By Oliver Masciarotte

Le monde de l'audio personnel a évolué dans de nombreuses directions depuis que John C. Koss et Martin Lange ont inventé le casque stéréo en 1958. La plupart de ces changements ont permis d'améliorer la qualité du son tout en rendant l'écoute plus pratique. Le Bluetooth et d'autres technologies sans fil ont certainement facilité la consommation de musique et l'ont rendue presque irréfléchie, même si certains s'efforcent toujours d'obtenir une meilleure fidélité. À la recherche d'une expérience audio plus nuancée, nous, les tweakophiles, optons pour des écouteurs ou des casques filaires et, pour mettre l'électronique à portée de main, les acheteurs avisés choisissent un câblage équilibré entre la source et l'ampli. À cette fin, je vous présente le combo idéal composé du convertisseur numérique-analogique (DAC) JNOG2 de Geshelli, d'une valeur de 250 $, et de l'amplificateur de casque ERISH2, d'une valeur de 220 $, entièrement équilibré.

Geshelli Labs est une entreprise privée, détenue par des femmes et basée en Floride. Trois générations de la famille Geshelli contribuent à l'entreprise. Les noms des produits sont tous liés à des membres de la famille. Sherri Geshelli m'a expliqué qu'elle et Geno avaient créé l'entreprise dans leur maison. "Quand Geno était jeune, il rêvait de posséder de beaux systèmes audio comme ceux qu'il voyait dans les magazines. En 2016,

Geno a décidé d'essayer de fabriquer son propre DAC... Il a travaillé dessus pendant des mois avant d'être prêt à me le montrer. J'ai été époustouflé quand je l'ai entendu et je l'ai encouragé à en fabriquer un autre pour le vendre." Soudé à la main, dans un boîtier en plexi, l'acheteur l'a adoré et en a parlé à ses amis. Après avoir commencé à assembler leurs produits dans leur salle à manger, ils ont loué en 2018 un garage sans air conditionné à côté de la voie ferrée, parce qu'ils étaient assez occupés. Il faisait chaud et bruyant, mais nous étions déterminés à faire prospérer notre entreprise." Aujourd'hui, ils se trouvent "...dans un beau bâtiment, (avec) deux imprimantes à pochoir, deux lignes complètes d'assemblage de circuits imprimés avec fours de refusion, un atelier de menuiserie, un atelier de revêtement par poudre et suffisamment d'activité pour pouvoir embaucher nos deux enfants et le père de Geno". Geshelli est une véritable entreprise familiale".

Pour réduire les coûts, l'ERISH2 est basé sur des amplificateurs opérationnels. Les amplificateurs opérationnels classiques sont construits à partir de pièces discrètes et vous coûteront environ 40 $ par canal. Les opamps intégrés modernes "à puce" sont d'excellentes performances, et la plupart coûtent une fraction de ce que vous devriez débourser pour un amplificateur discret équivalent. Le ERISH2 utilise deux amplificateurs à puce OPA1612 à 6$ ainsi que quatre buffers à canal unique. Les quatre canaux, deux pour la gauche et la droite, sont traités

Wassily Kandinsky - Munich Before the City

GESHELLI LABS

indépendamment pour obtenir un rapport signal/bruit (SNR) maximum et une distorsion + bruit (THD+N) minimum, "essentiellement à la limite des opamps", m'a dit Sherri Geshelli.

Les acheteurs ont un large choix de boîtiers et de couleurs avant/arrière. Vous pouvez également choisir la puce DAC : AK4493 d'AKM, SABRE ES9026PRO ou ES9038Q2M. Tel que livré, le JNOG2 que j'ai testé utilise la puce DAC monolithique à 2 canaux SABRE ES9038Q2M d'ESS Technology avec le module d'entrée USB Amanero qui coûte 50 $ de plus. De nos jours, je préfère largement l'entrée USB à l'entrée numérique AES/EBU. Le JNOG2 est livré en standard avec des entrées AES-3 asymétriques et optiques. Avant The Fire‡, Geshelli utilisait exclusivement des AKM. A leurs oreilles, les puces AKM sont les plus neutres et les moins colorées qu'ils aient

trouvées. Après The Fire, les pièces AKM n'étant pas disponibles, Geno a redessiné le DAC avec l'ES9026PRO, puis l'ES9038Q2M. Une fois que la disponibilité des pièces AKM s'immiscer dans le produit.

Vous vous souvenez que j'ai parlé de "quatre canaux" ? L'une des nombreuses choses que j'aime dans le combo Geshelli est l'interconnexion symétrique ; deux jeux de conducteurs pour chaque canal. Cela vous permet de placer le DAC au bout du câble USB très court que vous avez, tout en gardant l'ampli à proximité. Vous avez bien acheté un câble USB de longueur minimale, n'est-ce pas ? Comparé à l'effroyable performance de jitter d'un câble TOSLINK POF (Plastic Optical Fibre), l'USB est excellent, mais cela ne veut pas dire qu'il est robuste. Les câbles USB

passifs doivent être aussi courts que possible pour préserver l'intégrité du signal. Bon, revenons à l'analogique symétrique... Puisqu'un DAC reste généralement collé à votre source numérique via cette connexion

USB de longueur minimale, il est bon d'avoir votre amplificateur de casque près de votre confortable fauteuil d'écoute. Une connexion symétrique est beaucoup plus immunisée contre les bruits radioélectriques induits qu'une liaison asymétrique, ce qui signifie qu'un fil de haute qualité de 15 pieds ne subira pas de perte significative de haute fréquence ou de captation de bruit. Un autre aspect que j'apprécie est le look. La cosmétique est importante ; personne ne veut qu'une boîte laide pollue son espace de vie, et le combo Geshelli a une esthétique amusante et confortable, avec ses armoires à queue d'aronde et ses fascias avant et arrière qui font de l'œil pour l'option bois. Un jeune adulte qui a visité notre salon sombre s'est extasié sur l'éclairage interne magenta que j'avais choisi... Oh, ne l'ai-je pas mentionné ? Les deux unités ont six couleurs sélectionnables par l'utilisateur, plus le blanc et l'éteint visibles à travers l'option de façade en acrylique transparent ; mélangez ou assortissez l'éclairage d'ambiance entre votre DAC et votre ampli.

Pour commencer mes tests d'écoute, j'ai choisi le seul casque que j'avais qui comprenait un câble TRRS asymétrique de ⅛" et un câble symétrique XLR-4 : le fantastique Empyrean de Meze. À 3 000 $, c'est plus qu'un décalage de prix, mais au moins les écouteurs

n'étaient pas le maillon le plus faible de la chaîne de test. Une fois ce choix effectué, j'ai procédé à une rapide vérification : le combo Geshelli est-il plus performant que la prise casque de mon MacBook M1 Air ? Oui, c'est le cas. En termes de bande passante, de clarté et de solidarité dans les basses moyennes, les Geshelli ont gagné. Il est maintenant temps de passer aux choses sérieuses...

Pour avoir une meilleure idée de l'empreinte de Geshelli, je devais séparer l'électronique des transducteurs. Il s'avère que l'Empyrean partage une configuration de connecteurs avec mon Audeze LCD-3 de 2 000 $, un autre modèle circumaural à aimant planaire. De ce fait, je pouvais passer du caractère très plat et brutalement honnête des LCD au rendu plus ample et plus romantique qu'offre l'Empyrean. Sur l'album "Mesmerism" de Tyshawn Sorey [Qobuz 96k], il s'éloigne de son talent habituel de compositeur exceptionnel pour explorer de manière unique le travail d'autres auteurs. Sa version du standard de 1948 Ellis/Frigo/Carter, Detour Ahead, met en valeur le jeu de batterie dépouillé et de bon goût de Sorey, qui propulse les touches d'Aaron Diehl et la basse de Matt Brewer vers une conclusion apaisante et contemplative. Grâce à une scène sonore bien définie et réaliste, le combo Geshelli a transmis non seulement la contribution timbrale de chaque instrument, mais aussi l'espace acoustique intime et tout à fait plausible créé par l'ingénieur Aaron Nevezie. Pas de piano de la taille de Newark ici !

GESHELLI LABS

A peu près au même prix que le JNOG2 de Geshelli, on trouve le CODA de Clarus Cable, comparé à l'Onyx de TXH et au DragonFly Cobalt d'AudioQuest. L'Onyx est sec tandis que le Cobalt porte des lunettes roses et non cobalt. Lors des confrontations, le combo Geshelli a toujours offert une scène sonore plus spacieuse avec un caractère tonal mieux équilibré. Bien sûr, vous attendez plus de deux enceintes séparées alimentées par le secteur et vous avez raison. Le Geshelli m'a fait entrer dans la pièce où jouait le groupe Buena Vista Social Club lors de la réédition de 2021 de leur album pionnier de latin jazz acoustique [Qobuz 96k]. Sur le troisième morceau, El

Cuarto de Tula, écoutez la prise de son des cuivres et des percussions par le microphone de la salle. Il y a un court écho de claquement et une belle vivacité que le micro de proximité

La bande originale évocatrice de Where The Crawdads Sing [48k Qobuz] m'a plongé dans un état d'esprit nostalgique, imaginant des après-midi verdoyants et des chœurs de grillons dans les Appalaches. L'album a été enregistré sur la scène de Newman aux 20th Century Fox Film Studios, selon Stephen Marsh, l'ingénieur de masterisation du projet. Marsh a indiqué par courriel que la "...version Atmos devrait être disponible d'un jour à l'autre", mais j'ai écouté le mixage stéréo. Le morceau d'inspiration bluegrass intitulé "Mussels For Jumpin'", bien que clairement synthétisé en post-production à partir de pistes à micros rapprochés, peint un portrait chaleureux, charmant et convaincant à la fois avec les casques Empyrean et LCD-3. Grâce à la combinaison Geshelli, les nombreux instruments à cordes s'intègrent dans le mixage sans s'enchevêtrer, et les sons de médiator vers la fin de la piste sont rendus avec netteté.

J'ai pensé qu'une dernière comparaison s'imposait : le DAC/HPA mobile PHA-3 de Sony. Une version d'occasion de cette unité coûte à peu près le même prix que le combo Geshelli, alors je l'ai essayé... Sur l'album "Four !" de 2022 de Hampton Hawes [Qobuz 192k], les deux électroniques ont rendu une

Edward Hopper — Cape Cod in the Morning

Wassily Kandinsky — Upward 1929

GESHELLI LABS

scène sonore exceptionnellement large, bien que la PHA-3 ait fait un travail légèrement meilleur. [Qobuz 192k], les deux électroniques ont rendu une scène sonore exceptionnellement large, bien que la PHA-3 ait fait un peu mieux à cet égard. Le bas du spectre de la Sony était légèrement moins puissant et le haut était un peu plus sombre avec une douceur agréable. Le combo Geshelli a échangé le raffinement et la délimitation des instruments individuels contre un peu plus de détails subjectifs.

Certains audiophiles adorent le MQA. Quand il est bien fait, j'en fais partie. Le MQA est un processus en deux étapes. Le JNOG2 ne peut pas effectuer le "dépliage" final ou le décodage d'un flux MQA, mais des lecteurs logiciels de meilleure qualité peuvent effectuer le premier dépliage à 96k ou moins. L'absence de prise en charge du MQA n'est donc pas une lacune aussi grave qu'on pourrait le penser. Même si votre lecteur ou votre streamer ne peut pas décoder complètement MQA, vous bénéficiez de la correction temporelle, intégrée dans chaque fichier MQA, qui apporte une amélioration généralement subtile de la réponse transitoire. Pour cette évaluation, je me suis contenté de Qobuz car j'étais en train d'évaluer leurs nouvelles versions. Si vous êtes abonné à Qobuz, vous pouvez participer ; mes listes de lecture "OMas" sont toutes publiques. Pour cette évaluation, je me suis également contenté d'Amarra de Sonic Studio, mon application de lecture de référence.

Peu intéressé par l'ostentation, Geshelli Labs croit en un prix réel avec des

performances de haute fidélité. Leurs JNOG2 et ERISH2 sont une petite et puissante affaire. Avec juste assez de caractère pour mettre de la chair sur l'os, ce petit duo de classe libère votre musique sans couleur excessive ni fonctions superflues. Oui, vous pouvez dépenser plus, beaucoup plus, et recevoir un peu plus de transparence ou un énorme paquet de "caractère". Mais vous pourrez surtout admirer des boîtiers clinquants ou des tubes brillants. Je vous recommande plutôt d'opter pour la lueur de minuscules LED et un son charmant et très abordable. Hautement recommandé.

Company information:

GESHELLI LABS

GESHELLI ERISH2 [E2] $219.99

GESHELLI JNOG2 [J2] $249.99 geshelli.com

AKRM

GRIMM AUDIO MU1

By K. E. Heartsong

Il n'y a rien de tel que la musique qui nous a années d'adolescence, dans nos débuts de jeunes adultes sur le chemin de l'âge adulte. Ou peut-être que je projette mon expérience sur le lecteur. J'imagine que je devrais rendre ce texte plus personnel.

J'étais peut-être un peu une anomalie dans la mesure où c'est dans le jazz que j'ai fait mes premières armes musicales à l'école maternelle. J'imagine que cela aurait été un anathème pour la plupart des gens. Au début de mon adolescence, j'ai embrassé la musique classique par l'intermédiaire de mon professeur de musique au lycée, qui était un homme passionné par l'opéra, la musique classique et la musique chorale.

C'était clairement contagieux pour moi, qui étais venu à la musique très tôt. Du milieu à la fin de l'adolescence, j'ai connu une véritable corne d'abondance d'introductions musicales - Rickie Lee Jones, Stevie Wonder, Cat Stevens, Donny Hathaway, Kansas, Fleetwood Mac, Bill Withers, Joni Mitchell, Al Green, Marshall Tucker, etc.

Une bonne amie m'a récemment dit que de plus en plus de gens reviennent à la musique de leur adolescence, de leur adolescence et/ou de leur jeunesse et se détournent de la scène musicale actuelle. C'était une remarque très opportune, mais elle a toujours eu le don de prononcer ce mot, cette phrase, cette confirmation ou cette révélation au moment opportun. Depuis un certain temps, je me plongeais profondément dans les chansons, les groupes et les albums de jazz qui avaient constitué la base de mes premiers pas dans la musique, alors que les évolutions musicales actuelles n'avaient pas suscité mon intérêt. Pourquoi ? Et qu'est-ce qui a rendu ce retour si tentant et si gratifiant ?

Il y avait deux raisons à cela. La première est que les chansons, même les mouvements de jazz, comme le confirment parfois les notes de pochette ou les révélations ultérieures, sont toutes ou presque toutes des histoires. Des histoires qui nous reliaient à une expérience personnelle, à l'expérience d'un autre, ou qui nous donnaient un aperçu de l'amour, de la vie, d'une perspective différente, d'une vérité, d'un conte fantastique.

La chanson "California Girls" des Beach Boys était un voyage "expérientiel" d'une côte à l'autre, tandis que "Company" de Rickie Lee Jones évoquait la perte poignante et les souvenirs sincères d'un amour spécial. Quant à "Jealous Guy", de Donny Hathaway, elle met en parallèle nos insécurités catalysées par un amour profond. La chanson "Dust in the Wind" de Kansas était une histoire existentielle, une histoire de la nature

Tamara De Lempicka — The Straw Hat

éphémère de la vie elle-même, magnifiquement chantée. J'imagine qu'une chanson particulière et son histoire vous reviennent à l'esprit. Deuxièmement, ma chaîne stéréo des années précédentes ne m'avait pas rendu de grands services, car elle manquait de transparence et de résolution, pour le moins. Compte tenu de mon expérience actuelle en matière de hi-fi, mes anciens systèmes me paraissaient opaques, car je n'arrivais pas à entendre ou à discerner clairement les mots, les paroles ou les phrases. Cela m'obligeait à fredonner ou à marmonner des chansons connues depuis longtemps et dont je n'avais jamais compris les paroles. En outre, il était souvent difficile de discerner le ton et le timbre de divers instruments étroitement liésviolon, alto, violoncelle, etc. Ou encore, parfois, je n'entendais pas du tout les instruments de musique noyés dans le mixage.

Cependant, en revenant à ces chansons d'antan, les chansons de ma jeunesse, j'ai découvert une mine d'informations qui m'ont été révélées par l'avancée de la technologie dans les systèmes stéréo et hi-fi personnels. Les mots, les paroles et les phrases sont désormais clairs comme du cristal, tandis que les instruments de musique qui étaient auparavant enfouis dans le mixage ont émergé pour prendre la place qui leur revient. Ceci m'amène à l'examen du streamer MU1 de Grimm Audio et à sa façon exceptionnelle de révéler cette musique, toute la musique, sous un jour nouveau.

REFRAIN : Contrairement à la plupart des commentaires, celui-ci ne sera pas séquentiel, puisqu'il commencera par le son du casque et non par le processus de "déshabillage" physique et/ou la présentation de ses différentes parties, spécifications, etc. Considérez donc cet article comme un film non linéaire - Memento, Kill Bill, Arrival, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, etc - qui, lui aussi, commence à la fin et revient au début.

LE SON

Le streamer MU1 de Grimm Audio est à la pointe du progrès technologique et témoigne du fait que la reproduction musicale en haute fidélité est à des années lumière de ce qu'elle était il y a seulement quelques années, sans parler de l'époque de ma jeunesse. Mais ce n'est que la moitié du tableau !

En vérité, il n'y a pas si longtemps, je doutais que la lecture sans fil ou en continu puisse bientôt ou jamais rivaliser avec la lecture de CD, et encore moins avec celle de microsillons. Eh bien, j'ai eu tort, du moins en ce qui concerne le streaming "connecté". Et le Grimm Audio MU1 m'a enseigné cette leçon de deux manières tout à fait remarquables.

En tant que streamer utilisant la sortie USB vers des DAC - Mola Mola Tambaqui, Bricasti M1SE - le Grimm Audio MU1 est au sommet

GRIMM AUDIO MU1

du "jeu" des streamers. Il est incroyablement transparent, résolvant, et capable d'extraire, en profondeur, plus de détails que n'importe quel streamer devrait avoir le droit de faire. Sa musicalité est l'hyper-simulacre de l'analogique dans sa liquidité - un flux de musique sans contrainte, sans grain et sans sibilants, tout en étant merveilleusement cohérent. Et le signal basse fréquence du Grimm Audio MU1 à ses partenaires, s'ils sont à la hauteur de la tâche, les guidera facilement vers les strates de l'infra-

En termes de basses uniquement, alors que la configuration USB a facilement voyagé vers les rivages intérieurs de la région des sous-basses, on peut dire que la configuration AES/EBU a une deuxième maison dans la région des sous-basses, à côté du Saint-Graal des basses et des têtes. Il suffit de dire que même les headbangers seront bien servis par cette configuration.

En outre, la configuration AES/EBU a révélé des nuances et un raffinement, une richesse de timbre et de tonalité, une résolution et une transparence accrues, le tout d'une manière qui devrait donner des frissons à ses confrères dont le prix est astronomique. Ai-je mentionné l'arrière-plan noir et silencieux de cette connexion, à partir duquel la musique lévite tranquillement ? Eh bien, c'est également le cas. Aie, aie, aie. Aie, aie, aie. Je vous en prie. Sommes-nous en train d'assister à une transformation de Clark Kent en Superman par le biais de ces deux sorties ? J'en ai bien peur.

du Grimm Audio MU1, qui est la seule sortie qui suréchantillonne en 24-bit/176.4kHz, au lieu de l'USB, tout, et je dis bien tout, passe à un état quantique supérieur de performance. Il y a eu de nombreux moments de catatonie à la mâchoire ouverte, déclenchés par le rendu de la musique par le Grimm Audio MU1 via l'AES/EBU. J'ai du mal à croire qu'il y ait quelqu'un qui puisse écouter ces deux configurations - USB contre AES/EBU - et ne pas être capable de les distinguer clairement. Je vous mets donc au défi.

Le cube volumétrique du Grimm MU1

DAC - sa scène sonore - via la configuration USB avec Mola Mola Tambaqui, Blue Hawaii Special Edition HPA\E - était assez profond, large et avec une très bonne hauteur. Le positionnement - l'emplacement des interprètes sur la scène - la séparation - l'espace entre les interprètes - et la superposition - la profondeur relative des interprètes, sur n'importe quelle scène, orchestre ou petit café - étaient superbes. Cependant, si vous sélectionnez le Grimm Audio MU1 via le menu Roon, puis l'entrée numérique AES/EBU de votre DAC (vous devez disposer d'une connexion AES/EBU), vous vous retrouvez dans un autre monde. La scène sonore s'étend dans toutes les directions, littéralement. Les différents critères d'imageriepositionnement, séparation, superposition - sont également beaucoup mieux établis, la palpabilité,

GRIMM AUDIO MU1

la tonalité et le timbre, la gravité et la musicalité sont tous magnifiquement réunis.

"Mais pourquoi l'AES/EBU est-elle tellement meilleure ? Jitter. Permettez-moi d'expliquer cela au moyen d'une analogie.

Imaginez un manège de fête foraine. Dans ce manège, une personne monte dans l'appareil ou la sphère formée aux trois quarts. Au moment où le moniteur vous installe et ferme la porte, un levier est actionné. Il vous demande alors de lire la phrase de quatre mots qui se trouve devant vous. Il enregistre.

Immédiatement après, la sphère dans laquelle vous vous trouvez se met à trembler incroyablement ! Le guide, avec un sourire ironique, montre la phrase. "Si vous pouvez lire cette phrase clairement, dit le guide, en comprenant chaque mot et en utilisant votre voix naturelle, comme avant, ce tour est gratuit.

Vous souriez et tentez de prononcer la phrase, mais à cause des tremblements, vous êtes totalement incapable d'émettre un seul mot cohérent. Frustré, vous dites : "Ceiiiiiis iiiissss nooootttt faaaaair."

Le carney sourit, hoche la tête, dit "Ok" et réduit de moitié l'agitation de la sphère.

Vous redoublez d'efforts et essayez encore, mais vous n'arrivez toujours pas à lire la phrase avec un semblant de normalité.

lecture finale, alors que vous êtes presque imperceptiblement secoué par le manège. Il vous la fait écouter.

Votre visage affiche une légère grimace. "Cela semble, eh bien, différent du premier. Pas tout à fait comme moi", dites-vous.

"La gigue", dit-il. "Des secousses

Le caissier réduit à nouveau, de moitié, l'agitation et procède ensuite à plusieurs autres réductions, à chaque fois de moitié. Il sourit, tandis que vous vous débattez. Lorsque vous parvenez enfin à lire la phrase avec un semblant de normalité, vous souriez.

Avec un large sourire, le guide sort une petite cassette de sa veste. Il vous tend deux cassettes : la première est votre voix, enregistrée avant le tour, récitant la phrase. La seconde est votre fière

Le caissier sort une enveloppe en papier, y place les deux bandes et vous la tend, avec un large sourire.

La raison du "pourquoi" des capacités musicales impressionnantes du Grimm Audio MU1 via AES/EBU est la manière profonde dont il semble arrêter/diminuer le "jitter" dans un domaine subatomique en ce qui concerne la lecture de la musique.

Eelco Grimm, fondateur et concepteur de Grimm Audio, explique succinctement les performances spectaculaires de l'AES/EBU :

"C'est la performance extrêmement élevée et le suréchantillonnage de notre carte FPGA propriétaire et de notre logiciel.

GRIMM AUDIO MU1

LE SYSTÉME

• Silent Angel Rhein Z1 Streamer

• Silent Angel Forester F2 Power Supply

• Silent Angel Bonn NX Network Switch

• Silent Angel Genesis GX Master Clock

• Bricasti Design M1SE DAC

• ALLNIC AUDIO D 10000 OTL/OCL DAC

• Aurorasound HEADA Headphone Amplifier

• ALLNIC AUDIO HPA 10000 OTL/OCL Headphone Amplifier

• Pass Labs HPA-1 Headphone Amplifier

• ABYSS AB1266 PHI TC Headphone

• MEZE Empyrean Headphone

• HIFIMAN SUSVARA Headphone

• Kubala Sosna—cabling and wires

• RSX Beyond Power Cables

• Danacable Lazuli Nirvana Headphone Cables

• Audience Hidden Treasure CAT7 Ethernet cables

• TORUS RM20—Power Generation

BASSE

La "Danse infernale du roi Kashchey" d'Eiji Oue (Stravinsky, enregistrement de référence) se déclenche et me rappelle immédiatement la réponse des basses de l'Enleum AMP-23R qui n'était rien de moins qu'explosive, sans compromis, phénoménale ! Dans le meilleur des cas, l'implémentation USB du Grimm Audio MU1 n'est pas tout à fait à la hauteur de la férocité de la réponse des basses de l'AMP-23R, mais elle est très bonne. L'implémentation AES/ EBU du Grimm Audio MU1, en revanche, est à

infernale du roi Kashchey" est jouée, je me souviens de mes discussions avec un membre du personnel de l'Orchestre symphonique du Minnesota, qui m'a dit que sept tympans avaient été assemblés pour ce mouvement ! Comme l'Enleum AMP-23R avant lui, le Grimm Audio MU1 via AES/EBU, le Mola Mola Tambaqui et le Blue Hawaii Special Edition égalent ensemble les basses prodigieuses de l'Enleum AMP-23R (lui aussi allié au Tambaqui). Il convient de préciser que, bien que je considère la réponse des basses du Blue Hawaii comme très élevée pour un amplificateur électrostatique pour casque, il n'a rien à envier à l'Enleum AMP-23R. Sans vouloir insister, la réponse en basses de l'USB de Grimm Audio était très bonne et dépassait les limites de la région des sous-basses, mais elle pâlit en comparaison avec le rendu des basses de l'AES/EBU. Cette différence relative était cohérente sur toutes les pistes riches en basses ou celles qui présentaient des moments d'atteinte des sous-basses. Emerald Tears" de Dave Holland (Emerald Tears, ECM), Angel" de Massive Attack (Mezzanine, Circa), Power" de Marcus Miller (M2, Concord), Beloved One" de Ben Harper and the Innocent Criminals (Burn ), et d'autres encore, avaient tous une gravité et une palpabilité extraordinaires.

MILIEU DE GAMME

At Carnegie Hall (Live) (RCA-Legacy) via le Grimm MU1 est brillant du début à la fin. Il est transparent, magnifiquement résolu, riche en détails et incroyablement musical. Et c'est là que réside son paradoxe. L'espace offert à cet album par le Grimm

MU1 par rapport au Roon

Nucleus Plus est encore plus large, avec des images fermement ancrées dans l'espace et une plus grande

profondeur relative : en d'autres termes, la scène est "plus" Carnegie Hall. Le ton, le timbre, la texture sont naturels, riches, enivrants. C'est une présentation qui l'éloigne de la zone neutre par rapport au Roon Nucleus Plus, et bien que les deux soient immersifs, le Grimm Audio MU1 l'est encore plus. L'heure et les trente-six minutes n'ont jamais passé aussi vite. Je passe en AES/ EBU et je recommence. Du roulement de tambour d'ouverture de "Darlin' Cora", qui est décidément plus prononcé, plus puissant et plus dimensionnel qu'auparavant, à "Sylvie", "Man Smart (Woman Smarter)" et la dernière chanson, la trop longue "Matilda", l'album est plus transparent, plus palpable, plus immersif et le "meilleur" est à tous points de vue. Sur tous les plans. Le rendu de l'ensemble de l'album Misa Criolla de Mercedes Sosa et d'une grande variété de chansons telles que "Agnus Dei" de Voces8 (Enchanted Isle, Decca), "Dinosaur" d'Al Jarreau (Tenderness, Rhino) et "Beautiful Love" de Shirley Horn (You Won't Forget Me, Verve) via la sortie AES/EBU du Grimm Audio était, d'un seul coup, phénoménal ! Un point c'est tout.

TREBLE+

J'ai abordé la partie aiguë de l'évaluation avec la sortie AES/EBU pleinement engagée et, à vrai dire, je n'ai pas regardé en arrière. Oui, la sortie USB était très bonne lors de l'écoute préalable, mais à ce stade, la sortie que je préférais était assez claire. Le morceau "Take Five" de Dave Brubeck (Time Out, Columbia-Legacy) est plus vivant, plus dynamique, et les cymbales - crash, ride, hi-hats - plus palpables et tridimensionnelles avec plus de "shimmer" que jamais. Même les différents tambours, leurs peaux et leurs volumes internes sont mieux étoffés et résolus. En outre, la scène est large, les acteurs sont fixés à l'intérieur et à une profondeur

solide et relative. Le timbre et la tonalité sont riches et captivants. L'interprétation par Hilary Hahn de la "Chaconne de la Partita n° 2 pour violon en ré mineur, BWV 1004" de Bach (The Essential Hilary, Sony Classical) commence avec plus de poids, de force et de dynamique, qui sont enveloppés de nuances, de belles nuances tonales et d'un aigu soyeux. Son jeu est passionné, émotif, et la musique nous touche continuellement au cœur. C'est un rendu magnifique rendu réel par le Grimm Audio MU1 et sa sortie AES/EBU, le Mola Mola

Tambaqui, et dans ce cas le Blue Hawaii SE, bien qu'il ait parfois été le Viva Solista STX, le Trilogy H1 Energizer (revue à venir), et le LTA

CONCLUSION

Le Grimm Audio MU1 fonctionne magnifiquement dans les différents domaines de ses fonctionnalités. C'est un cœur Roon, équipé pour les connexions Ethernet et USB, ce qui lui permet de diffuser de la musique à partir de la bibliothèque Roon, des disques NAS connectés ou des périphériques d'entrée numériques. Il s'associe parfaitement aux DAC qui ne sont pas équipés d'une entrée Ethernet ou d'une sortie USB - la vieille école - et suréchantillonne en 24 bits/88,2 kHz (2x) ou 24 bits/176,4 kHz (4x) par le biais de sa sortie AES/EBU. C'est une source connectée par Ethernet aux enceintes actives LSI de Grimm Audio et à la télécommande. Il s'agit d'un transport exceptionnel (qu'il soit équipé ou non d'un lecteur interne). Il incorpore, via les sorties sélectionnées - USB ou AES/EBU - une "meilleure" et "meilleure" approche de la

restitution de la musique, qui est à couper le souffle.

Il n'y a peut-être aucun aspect dans lequel le Grimm Audio MU1 n'excelle pas à travers ses fonctionnalités et ses voix collectives - à la fois "meilleur" et "meilleur". Il est suprêmement transparent, capable de résoudre les passages, mouvements et chansons les plus denses, et il soulève des quantités prodigieuses de détails, en particulier via sa sortie AES/EBU (4x). Il est également naturel et richement musical, d'une manière qui le rend fascinant, immersif et fluide, comme s'il s'agissait d'un rendu analogique. Il y a aussi une gravité ou un poids, si l'on veut, qui rend palpables les interprètes et les performances. Les forces combinées du Grimm Audio MU1 en font un formidable streamer.

Encore une fois, je m'estime extrêmement chanceux de pouvoir évaluer des composants aussi incroyables. Mais ce n'est pas toujours le cas

: ces composants que vous ne lirez jamais dans ces pages sont simplement renvoyés au fabricant/ distributeur, avec une explication sur le "pourquoi pas" de l'évaluation. Et le produit en question n'est plus mentionné. Nous ne faisons pas dans le négatif ici. Ceci étant dit, le Grimm Audio MU1 remporte à juste titre notre plus haute récompense pour une expérience musicale exceptionnellement convaincante et immersivele DIAMOND AWARD.

: Un Roon Core et un streamer du plus haut niveau avec une transparence et des capacités de résolution extrêmes, une capacité presque préternaturelle à restituer comme si c'était de l'analogique, ce qui se traduit par une expérience naturelle, totalement engageante et magnifiquement musicale. Support technique à distance exceptionnel, direct et rapide !

: il faut une minute pour se familiariser avec le système. Il n'est pas bon marché. Et il faut lire attentivement les instructions !

L'ENTREPRISE GRIMM AUDIO BV

Grimm Audio MU1 Streamer ($11,400)

THE DISTRIBUTOR

Review sample provided by Analog Audio. — paulsales@analog.audio

analog.audio

612-808-0709

AKRM

Paul Cezanne - Still Life with Peppermint Bottle

RECOMMANDÉ COMPOSANTS

Bienvenue dans la section Composants recommandés du magazine AudioKeyREVIEWS, qui fera partie intégrante de chacun de nos numéros. L'objectif de cette section est de présenter au lecteur des produits - enceintes, DAC, amplificateurs, préamplificateurs, platines, casques, IEM, streamers, appareils audio portables, etc. - que nous considérons comme exceptionnels et supérieurs à leurs semblables. Il y aura trois catégories : budget, milieu de gamme et haut de gamme. Nos recommandations de niveau intermédiaire englobent les produits à portée de main, en termes d'accessibilité relative, qui présentent une valeur et un défi à l'avant-garde de leurs niches de produits respectives. Enfin, nos recommandations TOTL seront composées de produits qui sont à la pointe du progrès technologique dans le monde entier. Les trois catégories de recommandations feront l'objet d'une rotation dans les différents numéros de notre magazine et il y aura également une certaine fluidité dans les produits figurant dans les différentes listes. Les choses changent, surtout aujourd'hui, compte tenu de notre époque technologique. Les différentes listes, cependant, seront fixées sur le site AudioKeyReviews.com.

Mark Rothko - Red, 1964

RECOMMANDÉ COMPOSANTS

AURORASOUND HEADA 2999 $ : Si vous recherchez un amplificateur de casque de fin de gamme et même si votre amplificateur de casque est plus cher, essayez celuici, vous pourriez être très surpris. Cela dit, l'amplificateur de casque Aurorasound HEADA est un composant de haut niveau et un gagnant facile du DIAMOND AWARD.

SILENT ANGEL RHEIN Z1 2299 $ : Le combo Rhein

Z1 et Forester F2 a joué un rôle bien plus important que ne le laisse supposer son prix combiné. Pour beaucoup, ce combo à 3 900 $ pourrait bien représenter un streamer/alimentation de fin de partie capable d'offrir une fidélité exceptionnelle avec des DAC d'entrée de gamme ou à la pointe de la technologie

ABYSS AB1266 PHI TC $5999: Je pense avoir tout dit. Le Abyss AB1266 Phi TC est un casque phénoménal. Il apporte une passion indéfectible pour la musicalité et une férocité pour la transparence, la clarté et la récupération des détails, qui étaient auparavant le domaine des meilleurs casques électrostatiques. Mais ce casque planaire parle cette langue - électrostatiqueavec aisance et compétence.

RECOMMANDÉ COMPOSANTS

TORUS RM20 $3999: Pouvez-vous dire réponse en fréquence immaculée, naturelle, ouverte et sans entrave ? Gamme dynamique étendue ? Et il y avait des océans de détails, d'air, de microdynamique et d'ambiance rendus par le Torus RM 20. Ce n'était pas subtil. Au contraire, c'était stupéfiant.

RSX POWER8 $399: Le RSX Power8 respecte clairement le dicton "Ne pas nuire" au système dans lequel il est utilisé. Ce qu'il offre, en fait, c'est une puissance pure et propre, un témoignage de la sélection méticuleuse des pièces, de la recherche et du minimalisme conscient employés dans sa conception. Il suffit de dire qu'il n'a pas de concurrents à 3 ou 4 fois son coût.

GESHELLI LABS ERISH2 [E2] $219.99, JNOG2 [J2] 249.99 $ : Peu intéressé par l'ostentation, Geshelli Labs croit en un prix réel avec des performances de haute fidélité. Leurs JNOG2 et ERISH2 sont une petite et puissante affaire. Avec juste assez de caractère pour mettre de la chair sur les os, ce petit duo de classe libère votre musique sans couleur excessive ni fonctions superflues.

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO

L'AUDIO

ALLNIC AUDIO D-10000 OTL/OCL DAC

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