Programm 2004

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[STV / ASM]

FÊTE DES MUSICIENS TONKÜNSTLERFEST

04

La 104 e Fête des Musiciens à Monthey perpétue la tradition de fêtes conçues selon un thème et démontre en même temps l’ouverture de l’association dans l’espace public et vers les collaborations avec d’autres organisations artistiques. Le thème est « Musique et Environnement » : qu’entendre où, quand, comment, dans quel contexte ? L’espace d’écoute est « en ville » et « dans les champs ». Des concerts, des installations et performances, une promenade dans les espaces intérieurs et extérieurs de Monthey, Champéry et Val d’Illiez réveillent de nouvelles attentes acoustiques et demandent de nouvelles attitudes d’écoute. Pendant trois jours, l’oreille sera le centre de nos sensations et l’écoute un événement toujours renouvelé et surprenant. Le programme a été élaboré en collaboration étroite avec Pierre Mariétan et l’Association Rencontres Architecture / Musique / Ecologie A.M.E. Leur longue expérience aussi bien que les travaux de leurs Rencontres 2004 seront un apport à notre fête. Nous nous réjouissons des échanges induits par la rencontre avec des artistes de domaines aussi différents et leurs oeuvres. Un programme aussi varié – y compris une exposition, un « défilé », une messe, un feu d’artifice et une nuit électronique – a pu voir le jour grâce au travail engagé de nombreuses personnes et institutions. J’aimerais remercier chaleureusement tous ceux qui contribuent à cette fête et leur souhaite plein succès. Je remercie la ville de Monthey pour son accueil et son ouverture et souhaite que de nombreux membres profitent de cette opportunité pour découvrir la ville enrichie de tant de sonorités et ses environs. Ulrich Gasser, Président


[STV / ASM]

TONKÜNSTLERFEST FÊTE DES MUSICIENS

[STV / ASM]

« DE LA MUSIQUE AVANT TOUTE CHOSE » 04

Das 104. Tonkünstlerfest 2004 in Monthey setzt die Tradition thematisch konzipierter Feste fort und dokumentiert gleichzeitig die Öffnung des Vereins hinaus in den öffentlichen Raum und hin zur Zusammenarbeit mit anderen künstlerischen Organisationen. Das Thema ist « Musique et Environnement » : was hören wir wo, wann, wie, in welchen Zusammenhängen. Hörraum ist « die Stadt » und « das Land » : Konzerte, Installationen, Performances und Promenaden in den Innen- und Aussenräumen von Monthey, Champéry und Val d’Illiez wecken immer wieder andere Hörerwartungen und verlangen nach immer wieder anderen Hörhaltungen. Für drei Tage soll das Ohr Zentrum unserer Weltwahrnehmung sein und das Hören das immer wieder neue, überraschende Ereignis. Das Programm ist in enger Zusammenarbeit mit Pierre Mariétan und der Association Rencontres Architecture / Musique / Ecologie A.M.E. entstanden. Nicht nur deren langjährige Erfahrung, sondern auch, was sie in den Tagen zuvor in ihren eigenen Rencontres 2004 erarbeiten, wird unserem Fest zugute kommen. Die Begegnung mit den Künstlern so verschiedener Sparten und ihren Werken lässt uns auf eine höchst spannende Auseinandersetzung hoffen. Ein derart vielseitiges Programm – hinzu kommen eine Ausstellung, ein « Défilé », eine Messe, ein Feuerwerk und die elektronische Nacht – ist nur dank engagierter Mitarbeit der verschiedensten Institutionen und Personen zu realisieren. Ich danke allen, die an diesem Fest mitarbeiten, ganz herzlich und wünsche ihnen einen vollen Erfolg. Und ich danke für den offenen Empfang, den die Stadt Monthey uns bereitet, und hoffe, dass möglichst viele unserer Mitglieder die Gelegenheit wahrnehmen, diese Stadt und ihr ganz eigenes Umfeld mit ihrem um so vieles bereicherten Klang festlich zu erleben. Ulrich Gasser, Präsident

Ce que le poète souhaitait, notre société actuelle en a grand besoin pour sa joie. A tous égards la musique a plus que jamais sa raison d’être, car le cœur de l’homme en réclame aujourd’hui plus qu’autrefois. C’est dans cet état d’esprit et avec fierté que la Ville de Monthey accueille l’Association Suisse des Musiciens et les Rencontres Architecture Musique et Environnement. Notre ville possède une longue tradition musicale, son Harmonie municipale est d’ailleurs un des plus vieux corps de musique de Suisse et de nombreuses sociétés qu’elles soient musicales ou chorales animent la vie locale. Même si notre ville est plus connue pour son côté industriel, une vie culturelle intense s’y déploie et de nombreuses infrastructures, tel le Théâtre du Crochetan dont la notoriété rayonne bien au-delà des frontières régionales, sont dédiées à la culture. Au nom de la Ville de Monthey, je souhaite à tous les participants une excellente fête et un agréable séjour dans notre région, carrefour ensoleillé entre le lac et les montagnes.

Jean-Bernard Duchoud Conseiller municipal en charge de la culture


[Plan de la ville de Monthey]

[STV / ASM]

Plan de situation de la ville de Monthey Lieux des différentes manifestations

Sommaire

5 / 14 15 / 16 17 / 18 19 / 20 / 25 26 / 41 42 / 57

58 / 59 60 / 61 /

Programme Les rencontres AME Le Théâtre du Crochetan Exposition architecturale Installations Performances Concerts 42 / 46 Atelier du Crochetan, Dir. J. Deléglise 47 / 49 Improvisation / performance sonore et pyrotechnique 50 / 57 Sinfonietta Lausanne, Dir. J. Wyttenbach Messe Atelier pédagogique Interview


« Zum Tanz », installation sonore sous forme de plateau de danse de Peter Allamand et Urban Mäder. « Room II », installation sous forme de labyrinthe sonore de Katharina Rosenberger, textes de Alfred Preisig, programmation de Luke DuBois.

En ville

Martigny, Médiathèque

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« Riitiseili » : Balançoire sonore, une installation pour adultes (et enfants), Idée de Mela Meierhans, réalisation techique en collaboration avec Josh Martin.

Jardins du Théâtre du Crochetan

Installations permanentes

Programme des Rencontres AME et de la Fête des musiciens 2004

CONCEPTION ET RÉALISATION GRAPHIQUE ALAIN FLOREY / SPIRALE COMMUNICATION VISUELLE IMPRESSION IMPRIMERIE MONTFORT SA

[STV / ASM]


de 9h00 à 19h00 POINTS D’ÉCOUTE-POINTS DE VUE (promenade de la montagne au lac) Les participants se rendent, par petits groupes, sur les 5 points d'écoute. Une séance de préparation, où seront proposées les modalités de l'écoute, a lieu le matin avant le départ et une séance d'échanges et de commentaires sur l'expérience aura lieu dans la soirée. Inscription ouverte à tous (s'annoncer à l’ASM avant le 27 août).

Jeudi 2 septembre

Vendredi 3 septembre

20h00 / Théâtre du Crochetan Conférence de Philippe Sers « Qu’est ce que composer ? » suivi par la première suisse d'une pièce de Peter Wyssbrod Images, inspirée des musiques de Anton Webern, J.S. Bach et Jost Meier.

Mercredi 1er septembre

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19h00 / Toit du Théâtre du Crochetan Performance de Marianne Schuppe/Peter Vittali « En plein champs »

19h00 / Théâtre du Crochetan ATELIER DU CROCHETAN Dir. J. Deléglise Rudolf Kelterborn « Lyrische Kammermusik für Klarinette, Violine und Viola » Jürg Frey : « Quintett 1 » Jacques Demierre : « Danse des morts » Marie-Christine Raboud : Création,« Evocation » (op. 37)

17h00 / Foyer du Théâtre du Crochetan Vernissage de l’exposition « ESPACE-SON-ARCHITECTURE(S)» sous le patronage du groupe des architectes de la SIA, section valaisanne GA-SIA-VS

15h00 / Gare AOMC Performance de John Wolf Brennan : « Klangbahn »

15h00 / Salle centrale Synthèse de l'expérience « Points d'écoute - Points de vue »

12h00 / Rue du Coppet / Rue Pierre Guillot / Place Hôtel de Ville Début de la performance de Manfred Werder : « Intervention sonore »

16h00 / Petit théâtre de la Vièze GENERALE PUBLIQUE « Allo j’écoute » Jacques Demierre avec la classe 5p d’Albert Boisset et Jean-Norbert Théoduloz, maître de musique.

POINTS D’ÉCOUTE-POINTS DE VUE Trois fois par jour, diffusion en direct d'un bulletin sonore des cinq points d'écoute du programme (Projet Points d'écoute-Points de vue, Café du Théatre et Salle centrale).

28 août au 3 septembre

[Programme des Rencontres AME et de la Fête des musiciens 2004] [Programme des Rencontres AME et de la Fête des musiciens 2004]


Samedi 4 septembre

Vendredi 3 septembre

20h30 / Théâtre du Crochetan SINFONIETTA LAUSANNE, Dir. Jürg Wyttenbach Martin Schlumpf : « Waves », Konzert für Solo-Cello, obligate Trompete, Streichorchester und Elektronik Thomas Demenga, Violoncelle Pierre-Alain Monot, Trompette Iris Szeghy : « Vielleicht, dass uns etwas aufginge » für Sopran und Streicher nach Gedichten von Klaus Merz Silvia Nopper, sopran [...]

17h30 / Salle centrale Exposés de Roberto Barbanti, Ray Gallon, Pierre Mariétan et débat public avec les membres de l'ASM et des Rencontres A.M.E. sur le thème « Recherche et pratique dans le domaine de l'environnement sonore : état des lieux».

17h15 / Gare AOMC Retour du parcours d’écoute (Départ Val d’Illiez 16h50) Performance de John Wolf Brennan : « Klangbahn »

Après le repas / De Champéry à Val d’Illiez, à pied (1h), parcours de l'écoute sous la conduite de Roberto Barbanti, Hoël Corvest, Ray Gallon. ........ / Val d'Illiez place du Village interventions de Franzizka Baumann, Brigitte Schildknecht, Christophe Felley, Stéphane Chapuis.

........ / Champéry / Balcon de l’Annonciateur Performance de Bruno Seribat et Jacques Roman: « Respiro»

12h57 / Gare AOMC Départ pour le parcours d’écoute entre Champéry et Val d’Illiez (s’annoncer à l’ASM avant le 27 août)

........ / Gare AOMC Performance de John Wolf Brennan : « Klangbahn »

10h00 / Foyer du Théâtre du Crochetan ASSEMBLEE GENERALE DE L' ASSOCIATION SUISSE DES MUSICIENS (seulement pour les membres ASM)

........ / Gare AOMC Performance de John Wolf Brennan : « Klangbahn »

dès 23h00 / Salle du Veaudoux NUIT ELECTRONIQUE avec Günter Müller, duo PCO, et autres: Performances et compositions électroniques, électro expérimental, contemporain, électro-pop, breakbeat, ambient, dj's, ..., une programmation contrastée où se succèdent des styles les plus variés dans les domaines de la musique électronique. Une nuit à écouter, rêver, danser les sons…

22h00 / Déchetterie Monthey RECYCLAGE SONORE : Performance multi-média, sonore et pyrotechnique, avec Franziska Baumann, Lukas Berchtold, Jacques Demierre et Marie Schwab.

[Programme des Rencontres AME et de la Fête des musiciens 2004] [Programme des Rencontres AME et de la Fête des musiciens 2004]


Dimanche 5 septembre

Samedi 4 septembre

........ / Place Tübingen / Place du Château / Eglise Performance de William Holden : « Tonatem time »

........ / Performance de Popol Lavanchy : « Radio Eustache »

........ / Rue du Commerce / Rue Robert / Place Tübingen Performance de Peter Streiff : « Das Ohr vor Ort »

........ / Place Tübingen / Place du Château / Eglise Performance de William Holden : « Tonatem time »

........ / Performance de Popol Lavanchy : « Radio Eustache »

12h00 Rue du Coppet / Rue Pierre Guillot / Place Hôtel de Ville Fin de la performance de Manfred Werder : « Intervention sonore » Exposition architecturale « ESPACE-SON-ARCHITECTURE(S)» Visite de trois réalisations exemplaires

........ / Performance de Popol Lavanchy : « Radio Eustache »

11h45 / Place Centrale Défilé avec les fanfares de Monthey selon un concept de M. A. Rappaz. ........ / Départ Théâtre du Crochetan Performance de Art Clay : « Going Public », avec Roland Dahinden, Günter Heinz et Thierry Madoit, trombones

........ / Performance de Popol Lavanchy : « Radio Eustache »

........ / Gare AOMC Performance de John Wolf Brennan : « Klangbahn »

10h30 / Eglise paroissiale MESSE GREGORIENNE Pièces pour orgue de Laurent Mettraux, Marie-Christine Raboud, Arthur Honegger, Olivier Messiaen. Marie-Christine Raboud, orgue Chanoine Marius Pasquier, direction du chœur

........ / Performance de Popol Lavanchy : « Radio Eustache »

Rue du Commerce / Rue Robert / Place Tübingen Performance de Peter Streiff : « Das Ohr vor Ort » Performance de Peter Frey / Studer : « Raum und Zwischenraum »

22h30 / Foyer du Crochetan BANQUET (pour les membres ASM et les invités)

[...] (SINFONIETTA LAUSANNE) Dieter Jordi : Création « Chromatische Fantasien #6 » Band 2, für Orchester. Balz Trümpy : « Spiralgesang » für Orchester

[Programme des Rencontres AME et de la Fête des musiciens 2004] [Programme des Rencontres AME et de la Fête des musiciens 2004]


Dimanche 5 septembre

[Rencontres]

........ / Performance de Popol Lavanchy : « Radio Eustache »

........ / Gare AOMC Performance de John Wolf Brennan : « Klangbahn »

........ / Place Tübingen / Place du Château / Eglise Performance de William Holden : « Tonatem time »

16h00 / Petit théâtre de la Vièze Présentation du travail de l’atelier pédagogique : « Allo j’écoute » Jacques Demierre avec la classe 5p d’Albert Boisset et Jean-Norbert Théoduloz, maître de musique.

........ / Performance de Popol Lavanchy : « Radio Eustache »

........ / Gare AOMC Performance de John Wolf Brennan : « Klangbahn »

[Programme des Rencontres AME et de la Fête des musiciens 2004]

7es RENCONTRES 1 / 5 septembre 2004

ARCHITECTURE / MUSIQUE / ÉCOLOGIE « Il me plairait d'imaginer des fêtes plus inédites, participant, plus complètement au décor naturel… » Ces mots extraits de Monsieur Croche Antidilletante de Claude Debussy, parus en 1921, pourraient figurer en exergue des 7es Rencontres Architecture / Musique / Écologie et de la Fête des Musiciens 2004. Encore faudrait-il que le « décor » n'ait pas été saccagé par la nuisance sonore. La dégradation persistante de l'environnement a provoqué, dans un premier temps, des réactions de défense contre le bruit. Mais les solutions, techniques, ne peuvent résoudre fondamentalement le problème. Aussi fallait-il traiter l'existant sonore au quotidien, dans ce qu'il avait de remarquable et de positif, pour l'entretenir et le préserver. Les travaux autour des « Jours de Musique » ici-même, à Monthey, en 1976, furent parmi les premières manifestations participant à la prise en compte de la dimension sonore dans la mutation environnementale. Le Collectif Environnement Sonore (C.E.S.), organisme sans frontière, réunit un groupe d'artistes, de chercheurs et de praticiens convaincus de la nécessité de traiter cette problématique par l'échange des savoirs et expériences. Il est à l'origine des Rencontres A.M.E. qui se déroulent, chaque année en Valais depuis 1998. « Trop de silence n'est pas plus acceptable que trop de bruit ». Si le silence valorise le son, la réciproque n'est pas moins valable. Il est difficile d'accepter l'idée d'une « oreille » sensible, cultivée, intelligente, uniquement à certains moments, privilégiés. En dehors desquels il n'y aurait que confusion et incapacité pour l'écoute de s'exercer. L'objectif est de créer un milieu acoustique équilibré. La pratique musicienne de la composition est exemplaire pour la recherche de modèles sonores urbains, ne serait-ce que par la qualité et l'exigence d'écoute qu'elle impose. C'est dans la perspective d'associer nos préoccupations réciproques que nos deux Associations organisent conjointement leurs manifestations. La diffusion musicale évolue dans le sens d'être présente dans d'autres lieux que ceux du concert. Installations et performances créent des situations intermédiaires, rendent


[Rencontres]

[Théâtre du Crochetan]

sensible à l'exigence de qualité de l'environnement. Pour notre part, l'écoute, thème récurrent des Rencontres, trouve sa justification avec ceux qui la pratiquent, dans leurs capacités à exprimer et transmettre ce qu'elle révèle. Dans ce sens, une expérience, « Points d'écoute - Points de vue », se déroulera du 28 août au 3 septembre. Cinq personnes séjourneront pendant 24 h sur un site, cinq jours de suite en cinq lieux différents, choisis entre montagne et lac dans le Chablais valaisan. Janet El Haoui, musicologue, responsable du département Environnement Sonore à l'Université d'État de Londrina, Brésil, Robin Minard, compositeur canadien, professeur à la Hochschule für Musik Franz Litz de Weimar et directeur du studio de musique électronique Neu Bauhaus, Anna Rispoli, actrice, responsable de séminaires traitant du son dans le théatre et l'environnement, Bologne, Italie, Kaye Mortley, australienne, productrice de radio, France Culture, Jean-Marie Rapin ingénieur-acousticien, ancien chef du département d'acoustique de l'environnement au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment à Grenoble nous feront part, jour après jour, de leur écoute, de leur méthode d'appréhender l'espace à l'oreille. Le vendredi 3 septembre à 15h00, ils feront une synthèse de leur expérience. Un parcours sur les cinq sites est organisée le jeudi 2 septembre, entre 9h00 et 19h00, pour tous ceux qui souhaitent tenter l'expérience, porter toute l'attention sur le monde sonore et ce qu'il révèle, sous la conduite des membres du C.E.S. Les Rencontres débuteront le mercredi soir par une conférence du philosophe Philippe Sers ; QU'EST-CE COMPOSER ? Une réflexion menée par un philosophe sur le rôle de la composition dans la création artistique aujourd'hui qui permet de comprendre la relation synthétique unissant les différents arts de la musique à l'architecture en passant par la poésie, la peinture et la scène. Cet exposé sera suivi par la première suisse d'une pièce de Peter Wyssbrod Images, inspirée des musiques de Anton Webern, J.S. Bach et Jost Meier. Le samedi, après un parcours d'écoute dans le Val d''Illiez, à 17h30 le Collectif Environnement Sonore organise un débat public avec les membres de l'ASM et des Rencontres A.M.E. sur le thème « Recherche et pratique dans le domaine de l'environnement sonore : état des lieux ». Pierre Mariétan

LE THÉÂTRE DU CROCHETAN Sise au cœur d’un cirque de sommets exceptionnels, la cité de Monthey voue un culte aux géants, ceux du massif alpin, mais également, par son imposant théâtre, à ceux de la scène. Construit en 1989, le Théâtre du Crochetan a été l’aboutissement d’efforts constants d’une Commission culturelle très active qui, dès 1972, contribua, avec un succès grandissant, à l’animation artistique de la cité. Aujourd’hui, le Crochetan a sa place dans le réseau des tournées nationales et internationales.


[Théâtre du Crochetan]

[Exposition architecturale]

IMAGES

EXPOSITION ARCHITECTURALE « ESPACE / SON / ARCHITECTURE(S) »

De Peter Wyssbrod Dans le cadre des rencontres AME Théâtre du Crochetan Mercredi 1er septembre 2004 à 21h00

sous le patronage du groupe des architectes de la SIA, section valaisanne GA-SIA-VS

Images est une pièce scénographique sans personnage sortie de l’esprit de Peter Wyssbrod. Créateur basé à Bienne, Wyssbrod est sans conteste l’un des hommes de théâtre les plus originaux de notre pays. Il entend, par cette performance visuelle, proposer un contrepoint à la musique jouée en direct, par un quatuor à corde, dans le but précisément d’aiguiser l’écoute du spectateur, de créer chez lui une disponibilité nouvelle. La partie musicale sera assumée par de jeunes musiciens suisses réunis pour l’occasion : Jessica Mehling, Brigitte Fatton, Yannick Frateur et Hans-Christian Sarnau. Ils interprèteront des compositions de Jean-Sébastien Bach, Anton Webern, Jost Meier et créeront, dans ce contexte singulier, une œuvre de Daniel Andres. Soulignons encore que la création d’Images constitue un événement dans le monde des arts de la scène helvétique, cette pièce étant la première création scénique de Peter Wyssbrod depuis 1981 !

L’exposition tente d’exprimer la multiplicité de la thématique et de sa problématique à travers différents projets d’architectes oeuvrant – ou ayant œuvré – en Valais. Ils sont tous représentatifs de tendances diverses de l’architecture contemporaine du lieu. Toujours sous l’égide du GA-SIA-VS, l’exposition est complétée par la visite le dimanche 5 septembre, à Monthey même, de trois réalisations exemplaires récentes dans le domaine de l’habitat. Des performances musicales y sont programmées.


[I n s t a l l a t i o n s

permanentes] [Installations permanentes]

MELA MEIERHANS Geboren 1961 in der Schweiz. Lebt und arbeitet zur Zeit in Berlin und Basel. Ihre gestalterischen Interessen sind vielschichtig und offen gegenüber anderen Künsten. Die Kompositionen von Mela Meierhans sind oft textbezogen und häufig Resultat ihrer Auseinandersetzung mit Philosophie, Politik und Architektur und zeigen ein besonderes Interesse an « Interaktiven Partituren ». Auftragskompositionen und Zusammenarbeit mit verschiedenen Festivals, Ensembles und Orchestern, u.a. Staatsoper Hannover, Lucerne Festival, Quartet Noir, Sinfonieorchester Basel, Forum Zeitgenössischer Musik Leipzig, Klangwerkstatt Berlin, Ensemble Aequatuor, basel sinfonietta, The Roosevelt Ensemble Washington. « Partnerschaftliche » Musik in Zusammenarbeit mit KünstlerInnen aus dem Bereich Tanz/Film/ Performance/Theater ; Wiederholte Zusammenarbeit mit der Dichterin Anne Blonstein. Electronic Soundscapes im Duo mit Katharina Rosenberger. 1998-2000 Gastkomponistin im Elektronischen Studio der Musik-Akademie Basel. Audio Design u.a. für Schweizer Radio DRS 2 sowie für Pro Helvetia. 1990 / 99 Verschiedene Werk- und Förderpreise. « Composer in Residence » für die Saison 2000/01 der basel sinfonietta. « Composer of the Week » im « Europäischen Musikmonat » Nov. 2001. 2001 Anerkennungspreis der Stadt Luzern.

« RIITISEILI » : KLANGSCHAUKEL EINE INSTALLATION FÜR ERWACHSENE (und Kinder) Idee von Mela Meierhans Technische Umsetzung in Zusammenarbeit mit Josh Martin IDEE / Das archaische Bild der Schaukel und das archaische Empfinden des Geschaukelt-Werdens verbindet sich durch das aktive Mittun der Hörer mit der Gegenwart, der Realität : Betritt man die Installation, wird ein Kopfhörer angelegt. Über den Kopfhörer wird die auditive Ebene in die Szene

integriert : Umgebungsgeräusche mischen sich mit dem Weinen eines Kindes. Der Hörer beginnt instinktiv zu Schaukeln – und kann auf Weinen und Geräusche durch seine Bewegung direkt und unmittelbar Einfluss nehmen! INTENTION / Sitze ich auf einer Schaukel, werde ich sofort und unweigerlich an meine Kindheit erinnert. Durch die Möglichkeit der Einflussnahme auf das Hörbare entsteht die Irritation : Ich kann nämlich gleichzeitig etwas bewirken, ich bin verantwortlich für das, was ich höre - ich habe Einfluss. Paradox: Was ist innen, was ist aussen ? Ich bin draussen, schaukle im Freien und höre Geräusche von der Aussenwelt – gleichzeitig bin ich – gerade durch die Kopfhörer – isoliert, auf mich geworfen, gezwungen, ins innere zu horchen. Kein direkter Kontakt nach draussen. Diese Irritation verstärken noch die binauralen Filter, die einerseits einen extrem räumlichen Eindruck, also eine künstliche Vergrösserung meines Innenraumes bewirken und andererseits - durch verzögert wiedergegebene Umgebungsgeräusche – die Realität endgültig verfremden.


[Installations permanentes]

1. Man betritt die Installation. Man legt den Kopfhörer an. Im Moment des Setzens auf die Schaukel beginnt der Klang über die Kopfhörer : Ein Kind fängt an zu weinen. 2. Beginnt man zu schaukeln, verändert sich das Weinen. Es kann durch schaukeln (Bewegungsmelder im Sitz) beeinflusst und je nach Bewegungsweise oder Bewegungsstärke verändert werden. 2. Das Weinen wird – durch das Schaukeln – elektronisch so weit transformiert, dass es als solches nicht mehr erkennbar ist und schliesslich ganz in elektronische Klänge übergeht. 4. Zusätzlich werden durch kleine Richtmikrofone Umgebungsgeräusche aufgenommen und leicht verändert und verzögert wiedergegeben (« elektronisches Echo » des realen Geräusches...). 5. Hört man auf zu schaukeln (Ruhestellung), ist wieder klar das weinende Kind zu hören. 6. Steht man schliesslich auf, ist es still (oder man hört nur noch die verzögerten Umgebungsgeräusche).

PETER ALLAMAND Geboren 1951 in Luzern, Lehre in der Metallbranche in Kriens LU. Nach einigen Wanderjahren in verschiedenen Berufen 2 Jahre im Sozialbereich tätig, anschliessend Ausbildung an der Kunstgewerbeschule in Zürich als Werklehrer. Arbeitet seit 25 Jahren in diesem Beruf in verschiedenen Stufen, zur Zeit an der Höheren Fachschule für Sozialpädagogik in Luzern. Mitwirkung bei verschiedenen Theaterproduktionen ( Schauspieler, Requisiteur) Aufträge für div. Videoproduktionen (Expo 02, Drogenforum Innerschweiz)

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INSTALLATIONS-KONZEPT / Eine alte Schaukel steht da, mitten in der Stadt oder auch auf dem Land.

[Installations permanentes]

Die Installation ist für Erwachsene gedacht (aber auch für Kinder möglich)! ....................................................................

URBAN MÄDER Geboren 1955 in Romanshorn, lebt mit seiner Familie in Luzern. Studium am Konservatorium und an der Akademie für Schul- und Kirchenmusik in Luzern. Lehrtätigkeit an der Musikhochschule Luzern (Klavier- und Gruppenimprovisation, Kammermusik). Rege Tätigkeit als Komponist und Improvisator. Entwickelt auch sogenannt installative Musik im interdisziplinären Kontext. Mitbegründer des Forum Neue Musik Luzern. Diverse Preise und Auszeichnungen (u.a. Förderpreis Edwin Fischer Stiftung, Werkbeiträge(88,96,00) und Paris-Atelier(92) des Kantons Aargau, Werkbeiträge(88,98) des Kantons Luzern), zahlreiche Kompositionsaufträge, Werkverzeichnis mit über 40 Werken. Sendungen auf verschiedenen Radiostationen und Aufführungen in Konzertreihen und Festivals im In- und Ausland. Photo : Georg Anderhub

ZUM TANZ Klanginstallation 2003 Urban Mäder / Peter Allamand ZUM TANZ / Tanzbühnen sind was für sich und für alle. Alle sind für Tanzbühnen an und für sich. Das Unding aus Holz, am Kirchweihfest oder zu neudeutsch an der Chilbi verwendet, markiert den Ort der Begehung, der Begegnung, der Ausgelassenheit. Fast bedeuten sie die Welt, die Bretter, abgewetzt von all den lackierten Schuhen. Ein Holzgeländer grenzt den Raum des Sich-gehen-lassens deutlich ein und ist zugleich Schutz für unliebsame Ausrutscher. Tanzmusik gehört selbstverständlich dazu. Handorgeln harmonieren, manchmal harmlos naiv, zuweilen im Akkord. Lüpfig kann’s auch zugehen. Der Tanz macht die Musik, wie auch immer er ausfällt, wem auch immer was einfällt. INSTALLATION / Die Bühne soll in ihrer Erscheinung insofern irritativ sein, als man ihre Präsenz zwischen funktional und artifiziell einschätzen muss. Dabei ist der Standort wichtig.


Wenn die Bühne im Freien zu stehen kommt, sollte sie nicht zu nah bei Häusern, Gaststätten, nicht auf Plätzen im Dorf oder in der Stadt platziert werden, denn dann überwiegt die funktionale Ebene. Am besten sind eher abgelegene Standorte in der Natur. Wenn sie in Innenräumen zu stehen kommt, dann im modernen Museumsraum oder im öffentlichen Bereich wiederum mit der Ueberlegung, ihre funktionale Seite nicht zu stark zu betonen. Die Klanginstallation « zum Tanz » wurde für das Projekt KLANGRAUM HEILIGKREUZ 2003 entwickelt. ....................................................................

KATHARINA ROSENBERGER (1971) Komponistin, New York / Zürich Studium Gesang/Komposition in Boston und London. Seit 2001 « Faculty Fellowship » an der Columbia Universität in New York. Lehrauftrag : Graduate School of Arts and Sciences, Columbia Universität (Gehörbildung/Solfège) Akustische sowohl elektro-akustische Kompositionen, Installationen, Preisträgerin des « Londoner Werkjahrs 2001 », Zuger Kulturstiftung Landis & Gyr, « Manson Award », « Mosco Carner Composition Prize » (London 1999/2000), « Eda Rappaport Composition Prize » (New York 2003) Konzerte und diverse Projekte (Musik/Theater/Video/Tanz) in Rom, Milano, Paris, Bordeaux – « Zoo Bizzarre », Avignon Festival, Nîmes, London – « The Legacy of Britain », Royal Festival Hall, Bath Festival, New York, Prag – Festival « atélier trideni plus » und diverse Engagements in der Schweiz.

ROOM II Konzept/Klanggestaltung : Katharina Rosenberger Textfassung : Alfred Preisig Programming : Luke DuBois In room II treffen die BesucherInnen auf einen grossen, leeren Raum. Auf dem Boden ist mit Steinen ein rundes Labyrinth (nach alten Vorlagen) ausgelegt, darin befinden sich 4 – 5 Stühle. Der Ort

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[Installations permanentes]

[Installations permanentes]

erscheint bewegungslos und stumm. Beim Betreten mit kabellosen Kopfhörern eröffnen sich den BesucherInnen Klangwelten aus Geräuschen und Textfragmenten, die sich je nach gewählten Weg verformen und weiter entwickeln. Auf dem schmalen Pfad, der zur Mitte des Labyrinthes führt, werden vergangene und gegenwärtige Zeiten heraufbeschworen. Figuren aus Sagen und Mythen begegnen Zeitgenössischem. Die ruhelosen, unsichtbaren Seelen des Gratzuges ziehen vorbei und konfrontieren uns mit Gut und Böse, Gerechtigkeit und Vergebung, Leben und Tod. Wendet sich nämlich ein Lebender an sie, erzählen sie von ihrem Schicksal. Die Stühle im Labyrinth laden die BesucherInnen zum Verweilen und damit zur Konfrontation mit einzelnen Seelen aus dem Gratzug. Und sich selbst.

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[P e r f o r m a n c e s ] [Performances] 3 Orte / Rue du Coppet 3, im offenen Hinterhof (hinter dem Gebäude der CSS-Versicherung) Kleiner Platz mit Bänken hinter dem Hôtel de Ville (Tribunal de District) Rue Pierre Guillot

JÜRGEN KRUSCHE Geboren 1959. Künstler und Kulturtheoretiker, entwickelt zurzeit am « lnstitut for Theorie (ith) » der Hochschule für Gestaltung und Kunst Zurich (HGKZ) als wissenschaftlicher Mitarbeiter ein Forschungsprojekt zu Raumvorstellungen in verschiedenen Kulturen, spezifisch zum japanischen Begriff « ma », deutsch (Zwischen)Raum, Zeît(raum) ; Zimmer. Ist als Gitarrist im Bereich zeitgenössischer Improvisation aktiv.(Mitglied STV und Visarte).

TATSUTO SUZUKI Geboren 1965 in Tokyo. Lebt seit einigen Jahren in Zürich (Mitglied Visarte). Arbeitet als Prozesskünstler mit dem Träger Zeit und seiner Erfahrbarkeit, und vereint darin das Performative und Installative.

MANFRED WERDER Geboren 1965. Komposition. Ortsspezifik. Interpretation. Lebt in Zurich. Projekte seit 1999 in der Reihen « stück 1998, seiten… » und « für eine(n) oder einige ausführende(n) (2001-) »

INTERVENTION SONORE, 48 STUNDEN Ein Projekt von klangzeitraum (Jürgen Krusche, Tatsuto Suzuki, Manfred Werder) Komposition : Manfred Werder Die 48 Stunden von Freitag, 03.09.2004, 12.00 Uhr bis Sonntag, 05.09.2004, 12.00 Uhr, sind in 48 Zeiteinheiten von einer Stunde unterteilt. Es gibt Zeiteinheiten, in denen die Ausführenden keine Klänge erzeugen, und Zeiteinheiten, in denen jeweils einer der drei Ausführenden Klänge erzeugt. Die drei Ausführenden befinden sich an drei spezifischen Orten der Stadt.

Zeitplan (Beginn: Freitag, 3.9.2004, 12 Uhr) 12 / 14 Uhr Ausführender 3 14 / 18 Uhr Ausführender 3 18 / 21 Uhr Ausführender 1 21 / 24 Uhr Ausführender 3 Samstag 00 / 01 Uhr Ausführender 1 01 / 02 Uhr Ausführender 1 02 / 03 Uhr Ausführender 3 03 / 07 Uhr Ausführender 3 07 / 14 Uhr Ausführender 1 14 / 17 Uhr Ausführender 2 17 / 20 Uhr Ausführender 1 20 / 21 Uhr Ausführender 3 21/ 24 Uhr Sonntag 00 / 02 Uhr Ausführender 1 02 / 08 Uhr Ausführender 2 08 / 09 Uhr Ausführender 2 09 /10 Uhr Ausführender 2 10 / 12 Uhr (Ende: Sonntag, 5.9.2004, 12 Uhr)


[Performances]

JOHN WOLF BRENNAN Geboren in Dublin/Irland. Studien an der Universität Fribourg (Musikwissenschaft, Film, Germanistik), Musikhochschule Luzern, RIAM Dublin und CMS New York. Kompositionsmeisterkurse bei James Wilson, Ennio Morricone, Edison Denisov, Klaus Huber, Heinz Holliger und Hanspeter Kyburz. Konzertreisen als Pianist, Organist und Komponist in USA, Kanada, China, Russland, Japan, Ukraine, Europa. Vokal- und Instrumentalwerke. Intensive Klangforschungstätigkeit im Bereich von transdisziplinären Projekten, zahlreiche literarisch inspirierte Werke. Sprechoper « Güdelmäntig » (Text : Thomas Hürlimann), Opernprojekt « Night.Shift » von Rudolph Straub nach W.H.Auden. RadioDRS-Hörspiele « Ich zerreisse dich einen Fisch » (Franz Kafka) und « Mein liebstes Krokodil » (Th. Hürlimann/Anton Tschechow). Klanginstallation « klanggang » im Kunstmuseum Luzern, März bis Juli 2003. Fünf Solo-Alben (« Flügel », « Das wohlpräparierte Klavier »), Rundfunk- und CDEinspielungen, u.a. mit Pago Libre, Sculpted Sound, Zero Heroes, Triangulation, pipelines, Momentum, Aurealis, Creative Works Orchestra. Dozent an der HGK Luzern. Mitglied der « Groupe Lacroix ». Lebt in Weggis/Luzern.

[Performances]

Anders gesagt : NATUR trifft auf TECHNIK, TECHNIK auf KULTUR, KUL-TUR auf NA-TUR (im alten griechischen Wort « techne » sind alle drei Begriffe vereint : Wissenschaft, Kunst und Handwerk). Der Titel Klangbahn/Passage sonore spielt auf die Ortsbezogenheit an, aber auch auf das Moment(um) der Bewegung, das einerseits in gelegentlichen Schritt-Geräuschen hörbar wird, andererseits durch den/die einzelne(n) PassantIn vollzogen wird, indem sie/er dem Sog der installierten Tonquellen folgt und dadurch die Klänge sich verschmelzen und wieder trennen lässt. Durch Geräuschfragmente, die ich rund um den Bahnhof von Monthey und innerhalb des Triebwagens gesammelt habe, verbindet Klangbahn die E-Motion mit der Motion der Verkehrsstränge (Bahn, Auto, Velo, Fussgänger) ; wieder mit dem Alltag. Die reale Verbindung des Bahnhofs mit dem Aussenraum stellt die Passage (Ticketschalter, Eingangsbereich) her. Nicht von ungefähr empfängt uns die Klangbahn bereits hier. Sie signalisiert ein geheimnisvolles Ereignis und lädt zu einem surrealen Rundgang ein : « Musique d‘ameublement », « Elevator Music » der horizontalen Art. john wolf brennan

KLANGBAHN / PASSAGE SONORE Klanginstallation Station AOMC Monthey/VS / Moment und Momentum : Klangbahn ist beides zugleich. Von der speziellen örtlichen und räumlichen Situation des TPC-Bahnhofs in Monthey habe ich mich zu einer Klanginstallation anregen lassen, welche Musiktöne mit EisenbahnAlltagsgeräuschen und den berühmten Walliser « Suonen » (Wasserleiti, Bisses) kombiniert, kontrapunktiert, konfrontiert. Da die drei Tonspuren unterschiedlich lange sind, ergeben sich immer wieder neue Kombinationsklänge. Drei Klangquellen bilden ein akustisches DREIECK, welches unter der mit Glas überdachten Kuppelpassage im KREUZGANG installiert wird. Je nach Stand-Punkt des Passanten hört man eine, zwei oder alle drei Klangquellen : die (Eisen)Klänge der « Ferroviaire du Chablais » ; die (Wasser) Klänge der Suonen (ein alter keltischer Ausdruck) und die (Saiten)Klänge des gestrichenen und gezupften Flügels (arcopiano, pizzicatopiano).

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von John Wolf Brennan

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[Performances]

[Performances]

MARIANNE SCHUPPE

EN PLEIN CHAMPS

Geboren in Göttingen, lebt seit 1983 in der Schweiz und seit 1990 in Basel. Studium in Bildender Kunst und Musik, u.a. bei Michiko Hirayama in Rom, erweitert durch Gesangsstudien in südindischer Musik in Madras 1983. Internationale Konzerttätigkeit als Improvisatorin und Interpretin zeitgenössischer Musik (Scelsi, Uraufführungen, solo und in vielen Besetzungen mit MusikerInnen wie Dorothea Schürch, Christoph Schiller, Willy Daum, Sylwia Zytynska, Alfred Zimmerlin, dem Klangforum Wien, dem Ensemble 2InQ, Markus Eichenbergers Domino und dem MELA Quartett. Seit 1995 entstanden eine Reihe von eigenen Kompositionen für Stimmen, sowie Musiktheater- und Hörspielproduktionen in medienübergreifenden Kontexten.

Morton Feldman (1926 - 1987) : Three Voices (1982) für Stimme und Zuspielband Marianne Schuppe, Stimme Peter Vittali, Licht und Ton

PETER VITTALI Geboren in Köln, Studium der Elektrotechnik in München, Doktorat an der Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications in Paris, Klavier- und Musikunterricht, Industrietätigkeit in Frankreich, Deuschland und Schweiz. Seit 1999 Auftritte als Performancekünstler, zusammen mit Bendicht Walthert (Kunsthalle Bern, Kunstmuseum Thun) und seit 2000 solo (Istituto Svizerro di Roma, Kaskadenkondensator Basel, Kunstmuseum Luzern). Stipendum und Atelieraufenthalt der Stiftung Binz39 Scuol. Seit 2001 Art Process Inspector von Haus am Gern und Gründungsmitglied der Young Responsible Artists.

Who´d had thought that snow falls ? / Eine Zeile aus Frank O‘Haras Gedicht “Wind” (Morton Feldman gewidmet) war die Textspur, die Feldman für sein 50 minütiges Vokalstück “Three Voices” verwendete, ein dichtes und nie abreissendes Geflecht aus drei Stimmen derselben Person. Zu “Three Voices” haben Marianne Schuppe und Peter Vittali ein Aufführungs- und Lichtkonzept für den Aussenraum des Theatre du Crochepied entwickelt, in dem die Sängerin Teil eines Bildes wird. Der Theaterbau wird zur Bühne, die davorliegende Rasenfläche zum Zuschauerraum. Das Publikum kann Only that snow has replaced itself. kommen und gehen. ....................................................................

« RESPIRO » proposé par Bruno Séribat et Jacques Roman à Champéry, Balcon de l'Annonciateur Bruno Séribat : réalisateur radio, architecte sonore Jacques Roman : comédien, écrivain, metteur en scène La voix humaine sous forme de profération, de scansion, sur une composition électroacoustique basée sur le souffle de cette voix. Le texte : « Eventuel fragment d'autre chose » a été écrit pour être « poumoné » et compose une partition qui engage le corps entier, où le sens est conduit essentiellement par le souffle. La course des mots ici, est emballement du coeur, du sang, de la respiration, un texte « performance » dans la mesure de sa démesure... la vie quoi ! La musique : Basée sur le souffle de Jacqes Roman, enregistrée dans la chambre de réverbération de l'EPFL Lausanne, cette composition se définit par un travail sur le son et le rythme effectué à l'aide de différents logiciels. Morphing, transposition, micro montages, filtres et traitements sur l'amplitude, la hauteur et le spectre.


[Performances]

PETER STREIFF Peter Streiff, Komponist, ist 1944 in Bern geboren. Nach der Ausbildung zum Graphiker Musikstudium am Konservatorium Bern. Sein Werk umfasst ca. 60 Titel mit Kammermusik, experimenteller Musik und Konzeptmusik. Aufführungen in der Schweiz, Deutschland, Frankreich und Österreich. Seit 1969 als Mitglied des « Ensemble Neue Horizonte Bern » in etwa 500 Konzerten aufgetreten. Zuerst Dozent am Konservatorium Winterthur, seit 15 Jahren Dozent für Musiktheorie, zeitgenössische Musik und Komposition-Basiskurs an der « Hochschule der Künste Bern ».

L’OREILLE SUR PLACE / DAS OHR VOR ORT Drei Interventionen am selben Ort Peter Streiff, Workshop, Leitung « Hochschule der Künste Bern », ehemalige und Diplomstudierende : Andreas Thierstein, Flöte / Christoph Schnyder, Bassklarinette / Johannes Franz, Akkordeon Mathias Bühler, Oboe / Adrian Schild, Schlagzeug Jede Situation, jeder Ort kann zur Hörsituation, zum Hörort werden. Dann nämlich, wenn wir uns zu bewusstem Hören entschliessen. Was wir dabei hören, entspringt sozialen Situationen –also menschlichem Tun und Sein im weitesten Sinn- und kommt mit Klängen der Natur in Berührung. Seit etwa 10 Jahren stelle ich mir die Frage nach dem Bezug von komponierter Musik zum Klang der Umwelt. Wir hören in der Regel Umweltklänge auf ihre Ursache und ihre Botschaft hin. Zentral ist mir, einen Weg zu finden und zu gehen, der Klänge in sozialen Situationen und in der Natur hörend auch musikalisiert. Also : das Hören, welches im herkömmlichen Konzertritual die ganze Aufmerksamkeit auf das musikalische Werk und sein Wesen richtet, soll in bewusster und aktiver Art auch auf die Klänge der Umwelt gerichtet werden. Diese Umwandlung ist nicht einfach und sie ist widersprüchlich. Meine Interventionen sind deshalb keine Antworten, sondern Fragen an alle Beteiligten und Anwesenden ; Fragen, welche bei Jeder und Jedem, individuell und auf die jeweilige Situation bezogen, Antworten auslösen können.

[Performances]

Konzept II / (Das Ohr als Komponist) 1995, leitet die Beteiligten an, die Umweltklänge eines bestimmten Hörortes nicht nach deren Ursache, sondern nach ihrer Musikalität zu hören. Es wird angestrebt, in die Umweltklänge hineinhörend ein eigenes Musikstück, oder Fragmente davon in sich aufscheinen zu lassen. Dieses Hörexperiment wird in Form eines Workshops geführt, der Allen –auch der Bevölkerung von Monthey zugänglich ist. Konzept I / (Die Umkehr der Stille) 1994, stellt für die Interpreten in ihrer klingenden Umwelt die scheinbar einfache Situation her, entweder während einer Stille oder während Klingendem zu spielen. Bei einer Aufführung greifen rationale und dualistische Mittel zu kurz ; Relatives, Subjektives und Erfinderisches werden sich aufdrängen. Place de Tübingen / (2004). Meine Dokumentaraufnahme vom 12. Februar 2004 an der Place de Tübingen in Monthey diente mir als Hörvorlagen. Wahrnehmungen, Empfindungen und Reflexionen fliessen in einen kompositorischen Prozess ein, der am Schluss zum auskomponierten Stück führt. An gewissen Stellen der Komposition und auf definierte Parameter bezogen, reagieren die SpielerInnen in ihrer jeweiligen Interpretation auf Umweltklänge, die während der Aufführung an der Place de Tübingen erklingen. Das Stück wird am Ort der Dokumentaraufnahme aufgeführt.


Geboren 1941 in Baden AG. Als Kontrabassist spielt er hauptsächlich frei improvisierte Musik. Begann in den frühen Jahren als Jazzbassist und spielte mit fast allen Schweizer Jazzmusikern aller Stile. Seit Ende sechziger Jahre Entwicklung einer frei improvisierten Musik ohne idiomatische Bindungen. Auftritte mit vielen internationale Musikern. Neben der Konzerttätigkeit ist er als Komponist für musikszenische Produktionen, sowie für Installationen mit bildenden Künstler tätig. Dabei verwendet er handelsübliche und selbst entwickelte Software. Zusammen mit der Keramikerin Theres Stämpfli realisiert er seit 1993 alle zwei Jahre eine Installation TON.

DANIEL STUDER Geboren 1961 in Zürich, lebte 1981-1995 in Rom ; Hochbauzeichnerlehre, Kontrabassdiplom, Gastkomponist im elektronischen Studio in Basel, Komposition bei Johannes Schöllhorn. Spielte am Anfang der 80 er Jahre Jazz-Standards ; frei Improvisation gegen Ende der 80 er Jahre ; seit ca. 1990 gemischte Formen von Improvisation und Komposition. Solokonzerte ; Musik zu Videopoesien ; Musik und Text (Schiavoni-Penazzi-Studer-Orselli, zu Gedichten von E. E. Cummings ; « Ianus »). Spielt(e) Stücke von Franco Evangelisti, Mischa Käser, Alvin Lucier u.a. Unterrichtete « Freie Improvisation » an der SPMT.

RAUM UND ZWISCHENRAUM Ein Projekt von Peter K Frey und Daniel Studer 1999-2003 Mittelpunkt des Projektes ist der Besucher, der sich frei in verschiedenen bespielten und unbespielten Räumen bewegen kann. Ein Wandeln durch Klangräume – Raumklänge. Vier MusikerInnen spielen gleichzeitig in vier voneinander akustisch abgetrennten Räumen. Jede MusikerIn befindet sich somit in einem speziellen « Raumklang ». Die Musik wird aus den vier Räumen per Mikrofon in einen fünften Raum geführt und dort von vier in den Ecken aufgestellten Lautsprechern wiedergegeben. Der Musiker ist so Teil eines Ganzen, welches er sich aber nur vorstellen kann, da er die anderen Musiker nicht hören kann. Jeder Musiker interveniert laut der Vorstellung seines imaginären Ganzen.

In sich ergibt aber auch jedes der vier « Solokonzerte » ein Ganzes. Die Zuschauerinnen gehen in den fünf Räumen während der Aufführung umher und nehmen die Musik in den entsprechenden Raumqualitäten klanglich wie optisch wahr. Jeder Musiker kann so einzeln gehört werden, es können aber auch alle vier MusikerInnen zusammen im zentralen Raum angehört werden. Auch wird der Weg vom « Raum » zum « Zwischenraum » und umgekehrt eine starke Beziehung gesetzt. Das Publikum erlebt die Vielsichtigkeit der musikalischen Wahrnehmung.

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PETER K FREY

[Performances] ................................

[Performances]

POPOL LAVANCHY Le musicien barbu, au bonnet vrillé sur la tête, né en 1948 a d’abord œuvré comme facteur, instituteur, psychologue et éducateur avant de devenir contrebassiste. Après des études musicales aux conservatoires de Lausanne et Genève, Popol Lavanchy fonde le Quintette Popolien en 1989 avec, au trombone, Jean François Bovard. Ce dernier l’encourage à développer ses talents de créateur-copmpositeur. Il écrit alors de nombreuses pièces avec contrebasse. Il participe notamment à la Fête des Vignerons en 1999. Il compose aussi pour le théâtre et le cinéma et collabore régulièrement avec des auteurs, comédiens et chanteurs. Il anime aussi des ateliers d’improvisation à l’EJMA. En 1996, Jean François Bovard le contacte pour développer une collaboration musicale intense en créant l’Association Eustache.


[Performances]

[Performances]

ART CLAY, Dirigent Geboren in New York, lebt seit Jahren in Basel. Performancetätigkeit mit Musik, Video & Performance, spezialisiert auf selbstgeschriebene und selbstaufgeführte Werke unter Verwendung einer Vielzahl von künstlerischen Mitteln unserer Zeit. Mitwirkung an internationalen Festivals, Rundfunk- und Plattenaufnahmen in Europa, USA und Japan. Zahlreiche Werke für elektronische und akustische Musikinstrumente, Performance, Video und Theater. Hörspiele und Performances mit dem schweizer Schriftsteller Urs Jaeggi. Kompositionen für namhafte Solisten u.a.für Fritz Hauser, Günter Heinz, Malcolm Goldstein, Imke David u.a. In neuester Zeit Konzentration auf Theaterproduktionen mit performativem Charakter und Neue-Medien : Spinoza is(s)t... (Freiburg Staatstheater, 2000) ; Gespannte Gefährten (Gare du Nord, Basel, 2002) ; Warm@Home (MAK, Wien, 2002). Vorträge, Workshops und Seminare an verschiedenen Hochschulen (u.a. Luzern Konservatorium, Fachhochschule Salzburg, Schule für Gestaltung Aarau, ETH Zürich, Transart Institute, Wien). 1994 Preisverleihung (Werkjahr) von Basel Stadt.

Musiciens participant à la journée : Florence Chitacumbi (voix) / Peter Landis (saxophones) Martin Dahanukar (trompette) / Lucien Dubuis (clarinette basse) / Lucas Niggli (batterie) un élève de la Swiss Jazz School Berne / un élève de l’EJMA Lausanne.

Roland Dahinden, Posaune I Geboren in Zug. Studien in Posaune und Komposition an der Musikhochschule Graz (Erich Kleinschuster, Georg F. Haas), Scuola di Musica di Fiesole Florenz (Vinko Globokar), Wesleyan University Connecticut (Anthony Braxton, Alvin Lucier; M.A.) und Birmingham University England (Vic Hoyland; PhD). Als Posaunist konzentriert er sich auf die Neue Musik und die Improvisation/ Jazz, Konzerttourneen führten ihn durch Europa, nach Amerika und Asien. KomponistenInnen wie Peter Ablinger, Maria de Alvear, Anthony Braxton, John Cage, Peter Hansen, Hauke Harder, Joelle Léandre, Alvin Lucier, Chris Newman, Pauline Oliveros, Hans Otte, Lars Sandberg, Wolfgang von Schweinitz, Daniel Wolf und Christian Wolff schrieben Werke für ihn. Seit 1987 spielt er im Duo mit Hildegard Kleeb und mit ihr zusammen seit 1992 im Trio mit dem Geiger Dimitrios Polisoidis. Als Komponist gilt sein spezielles Interesse der interdisziplinären Zusammenarbeit mit bildenden Künstlern wie Andreas Brandt, Stéphane Brunner, Daniel Buren, Rudolf de Crignis, Philippe Deléglise, Inge Dick, Rainer Grodnick, Sol LeWitt, Lisa Schiess, den Architekten Morger & Degelo und dem Poet Eugen Gomringer. Ausstellungen mit Klanginstallationen und -skulpturen in Europa und Amerika.


[Performances]

Günter Heinz, Posaune II Geboren in Zeitz. Studierte Mathematik in Halle, Musik in Dresden und Berlin. Zunächst tätig als Mathematiker an verschiedene Universitäten, 1983 Promotion. Seit 1987 freiberuflich als Musiker, Uraufführung zahlreicher zeitgenössischer Kompositionen, Konzerte mit improvisierter Musik, Rundfunk- und CD-Einspielungen in Deutschland (organic music), Schweiz (For4Ears) und USA (ALEA). 1992-93 war er Gastkomponist am Elektronischen Studio der Musikakademie Basel. Zusammenarbeit mit dem Kammerensemble Neue Musik Berlin, Neue Horizonte Bern und SEMEnsemble New York. Seine Kompositionen wurden aufgeführt u.a. in Berlin, Moskau, Madrid und den USA. Lehraufträge in Malta und Sardinien. Im Bereich des Jazz spielte er u.a. mit Bernd Köppen, Lou Grassi, Hartmut Dorschner, Kent Carter, Bill Elgart, Michael Lythel, Agusti Fernandez. Er ist künstlerischer Leiter des Festivals Frei Improvisierter Musik in Dresden. Thierry Madoit, [Bass] Posaune III Lebt in Paris. Sein erfinderisches Posaunenspiel manifestiert sich auch in konzeptuellen Bereichen der Musik und in erweiterten Spielmöglichkeiten auf und ausserhalb der Posaune. Er ist bekannt als « Performer des Atems und des Windes » und als Erfinder von Werkzeugen und als Sammler von Zubehörteilen. Ein Posaunist, der die improvisierte Musik und die zeitgenössische notierte Musik kreuzt. Er konzertierte u.a. mit Daunik Lazro, Le Quan Ninh, Joelle Leandre, Annick Nozati, Dominque Répécaud, Pascal Battus, Urs Leimgruber, Sophie Angel und Axel Dörner. In der Rolle des klassischen Soloisten spezialisiert er sich auf die Interpretation der Werke von John Cage und hat mit der Perkussion Quartett « Helios » gespielt.

G_P (GOING_PUBLIK) = 1.5 G_P = 1.5 ist ein Erkundungsprojekt für drei Posaune spielende Media-Performer, die sich den Raum, in dem sie sich bewegen, musikalisch erschliessen und für das Publikum akustisch und visuell erfahrbar machen. Jeder Performer hat eine vorgegebene Route, sein Instrument zeichnet den individuellen Weg durch ein vorab definiertes Gebiet in Tönen nach. Spontane Erlebnisse, die den Performern auf ihrem Weg widerfahren, greifen sie musikalisch auf. Die Umsetzung der visuellen Wahrnehmung in akustische Signale wird durch ein « Echtzeit-Partitur-System » ermöglicht, das aus einem QBIC

[Performances]

wearable computer und der kompakten AOS Betriebssoftware besteht. Beide Bestandteile, die für das System wichtig sind, wurden in der ETH Zürich entwickelt und während der Zusammenarbeit mit dem Künstler speziell für dieses Projekt adaptiert. Geographische Koordinaten, die mithilfe des Global Point System erfasst werden, erzeugen eine elektronische Spielpartitur abhängig von ComputerAlgorithmen und legen sowohl den Inhalt der Komposition als auch die Spielweise für den Interpreten fest. Die Entwicklung, d.h. im wahrsten Sinne die « Richtung » der Komposition entspricht dem jeweiligen Wanderweg der drei Posaunisten: den Parametern von Start- und Wegekoordinaten auf der Nord-, Süd-, West- und Ostachse. Je weiter sich ein Interpret vom Startpunkt Monthey Theater Foyer entfernt und näher zu einem der Endpünkten am Rande von Monthey gelangt,desto mehr ändert sich seine Spielweise in Lautstärke, Tempo, Tonfarbe etc. Durch ihre Partituren werden die Performer ausserdem aufgefordert, auf ausgewählte Objekte, die ihnen auf ihrem Weg begegnen (können), musikalisch-performerisch differenziert einzugehen. Somit erlebt das Publikum eine immer wieder variierende Vielfalt von Klangereignissen, die in Abhängigkeit von den verschiedenen Orten, bei denen sich die drei Performer zum gleichen Zeitpunkt aufhalten, je unterschiedlich ausfallen. Besonderer Dank gilt den Angehörigen des Fachbereichs Informatik an der Eidgenössischen Technischen Hochschule (ETH) Zürich für die technische Entwicklung von Soft- und Hardware, für die wissenschaftliche Begleitung und die finanzielle Unterstützung: Prof. Dr. Jürg Gutknecht (Leitung), Prof. Dr. Paul Lukovicz (QBIC), Prof. Dr. Tom Stricker (System Consulting), Dr. Emile Zellner (ARM AOS Portierung), Dr. Mazda Mortasawi (Bluetooth Programmierung), Miro Tafra (Communications Consulting und Hardware Sponsoring), Thomas Frey (Graphic Engine) sowie Dr. Dennis Majoe von MASC, London. Siehe Interview s. 61

Arthur Clay


[Performances]

WILLIAM BENJAMIN HOLDEN JR. DIT « BILL » Je suis né en 1949 à Oak Ridge, Tennessee. A l'école secondaire, aussitôt après avoir appris à lire une partition tout en soufflant les bonnes notes, je fus admis dans la fanfare de l'école, le « marching band ». Parallèlement j'ai joué en « combo » avec d'autres jeunes musiciens, inspiré du rythm'n blues et de la soul. Après l'obtention de mon « High School Diploma », j'ai joué dans divers orchestres pour les bals et fêtes privées. Après ma licence en histoire je suis parti « on the road » avec un orchestre régional qui a joué dans les clubs de New York et des environs. En 1974 je suis parti pour le Maroc comme professeur d'anglais. J'ai appris à parler (et chanter) l'arabe et acquis mon goût pour la culture maghrebine .Une année de vagabondage à travers l'Afrique du Nord et l'Europe méditerranéenne m'a amené jusqu'en Suisse où, par hasard, j'ai fait connaissance d'un animateur musical qui a éveillé mon intérêt pour la pédagogie musicale. J'ai étudié les différentes méthodes, instruments et objets sonores utilisés en Suisse et en France pour l'enseignement de la musique. En 1981 j'ai ouvert mon propre atelier musical, La Sonorie à la Chaux-de-Fonds. Quelques mois après mon arrivée en Suisse, j'ai emprunté une trompette, histoire de me remettre en contact avec ma première passion. Par la suite, mon activité comme musicien professionnel (trompettiste, vocaliste, percussionniste) a pris de l'essor; ma participation au sein d'ensembles de toutes tailles et styles m'a permis d'acquérir des connaissances basés sur un vécu qui, à l'heure actuelle me nourrit encore. J’ai pu jouer sur une multitude de scènes différentes, de la boîte de nuit jusqu'au plus grand théâtre de la Suisse Romande et participer à des événements comme le Montreux Jazz Festival, le Festival de Jazz de Cully, Paléo Festival, l’Exposition nationale 02, la Fête des Vignerons, le Festival Archipel. Cela fait vingt ans que j'enseigne la musique. Ma méthode d'enseignement est à l'image de « l'instrumentarium » de mon atelier La Sonorie. La voix, sujet principal de l'enseignement n’est pas un instrument comme les autres (!) puisqu’il est à la fois donné à tous mais propre à chacun. Le travail collectif donne davantage confiance à chaque participant.

TONATEM TIME Le dimanche 5 septembre, en compagnie de trois musiciens-animateurs, Bill Holden débarque dans le centre ville de Monthey muni de quelques modèles de sa dernière invention sonore : le tonatem. Après de courtes démonstrations faites par l’équipe d’animation en divers lieux, le public aura la possibilité de s'initier au maniement de cet instrument insolite. Par la suite, tous, petits et grands, ayant assisté ou participé à l'expérience seront invités à se rassembler au parc du Crochetan pour un grand jeu musicoludique : « Tonatem Time ». Une version nocturne avec multiples éclairages est également prévue.


[C o n c e r t s ] [Concerts]

L’ATELIER MUSICAL DU CROCHETAN Ensemble à géométrie variable animé par Jean Deléglise, rassemble depuis 1994 des artistes qui sont avant tous des amis et ont le plaisir de la pratique de la musique de chambre. Ce plaisir ils le partagent avec le public par des concerts organisés régulièrement dans le cadre des saisons culturelles du théâtre du Crochetan. Au cours des ans il a inscrit entre autres à son répertoire : . l'octuor de Schubert, . le septuor de Beethoven, . la Serenata Invano de Nielsen, . le septuor de Friedrich Witt . le trio pour cor, violon et piano de Brahms . le trio pour clarinette violoncelle et piano de Brahms . le quintette pour clarinette, cor, violon et piano de Fibich, . des lieder pour soprano, cor et piano ainsi que soprano clarinette, et piano avec le concours de la soprano Brigitte Fournier . les nocturnes de Mozart pour trio vocal et trio de cors de basset En décembre 1994 cet ensemble fut l'ambassadeur de la commune de Monthey à Tübingen, ville jumelle, pour y donner un concert à l'occasion d'une fête anniversaire du jumelage. L’atelier musical du Crochetan a tissé des liens privilégiés avec la compositrice chablaisienne Marie Christine Raboud-Theurillat, puisqu’il a créé toutes ses œuvres de musique de chambre et a donné en 2000 un concert entièrement consacré à ses compositions. Les musiciens participant au concert de musique de chambre de la fête 2004 de l'ASM sont : . Valérie Bernard et Monika Cimprich, violons / Vincent Pitteloud, alto Susan Rybicki-Varga, violoncelle / Geneviève Huot, cor / Jean Deléglise, clarinette Olivier Reymondin, cor de basset

RUDOLF KELTERBORN Geboren in Basel, Ausbildung an der Musik-Akademie der Stadt Basel (Theorie und Komposition u.a. bei G. Güldenstein und W. Geiser, Dirigieren bei A. Krannhals) und an der Universität Basel (J. Handschin). Weitere Studien bei G. Bialas, W. Fortner (Komposition) und I. Markewitch (Dirigieren). Langjährige Tätigkeit als Lehrer für Theorie, Analyse und Komposition an der Basler Musik-Akademie (1955-60), an der Nordwestdeutschen Musik-Akademie Detmold (1960-68, 1963 Ernennung zum Professor), an Konservatorium und Musikhochschule Zürich (1968-75 und 1980-83) und an der Staatlichen Hochschule für Musik in Karlsruhe (1980-83). 1969-75 Chefredaktor der Schweizerischen Musikzeitung, 1974-80 Hauptabteilungsleiter Musik des Radios der deutschen Schweiz, 1983-94 Direktor der Musik-Akademie Basel. 1987 gründete er zusammen mit Heinz Holliger und Jürg Wyttenbach das Basler Musik Forum, für dessen Programme er bis 1997 mitverantwortlich war. Sein kompositorisches Schaffen umfasst alle musikalischen Gattungen, findet internationale Beachtung und wurde durch zahlreiche Preise ausgezeichnet (u.a. Komponistenpreis des Schweiz. Tonkünstlervereins, Kunstpreis der Stadt Basel, Bernhard Sprengel Preis der deutschen Industrie, Conrad Ferdinand Meyer Preis, Zürcher Radiopreis). Mitglied der Freien Akademie der Künste Mannheim. Daneben Gastdirigent (vor allem eigener Werke), musiktheoretische und analytische Aufsätze und Schriften, Gastdozent u.a. in USA, England, China und Japan. ....................................................................

JÜRG FREY Jürg Frey wurde 1953 in Aarau geboren. Nach seiner musikalischen Ausbildung wandte er sich zunächst einer Laufbahn als Klarinettist zu, später rückten seine Aktivitäten als Komponist zusehends in den Vordergrund. In der Folge wurde er von verschiedenen renommierten Instituten zu Workshops, Vorträgen, als Visiting Composer und zu Porträtveranstaltungen eingeladen Für ihn wichtige Orte seiner öffentlichen Tätigkeit und seiner kompositorischen Entwicklung waren und sind die Konzerte im Kunstraum Düsseldorf, die Wandelweiser-in-Residence-Veranstaltungen in Wien, die Porträtfestivals in Boras


[Concerts]

(Schweden), die Zusammenarbeit mit dem Kölner Pianisten John McAlpine, dem Bozzini Quartett (Montréal) und dem Ensemble QO-2 (Bruxelles). Jürg Frey ist Mitglied des Wandelweiser Komponisten Ensembles, mit dem er regelmässig in Europa konzertiert. Er lebt mit seiner Familie in Aarau, unterrichtet Klarinette und veranstaltet als Leiter der Konzertreihe moments musicaux aarau Konzerte mit zeitgenössischer Musik. Seine Werke sind gekennzeichnet durch eine Unaufwendigkeit im musikalischen Material, durch eine elementare Klanglichkeit, die einhergeht mit einer Präzision in den kompositorischen Haltungen. Die Kompositionen verlassen oft in Instrumentation und zeitlicher Ausdehnung den Rahmen der Konventionen und berühren Aspekte der Klangkunst, wie überhaupt Tendenzen zu beobachten sind, die rein musikalischen Bereiche zu verlassen. Das Denken in kompositorischen Serien, wie es in der Malerei gelegentlich zu beobachten ist, die Arbeit mit der ausschliesslichen Verwendung von Sprache und Text sowie performanceartige Werke lassen eine Affinität zu verwandten Kunstbereichen erkennen, die sich auch in Editionen oder in Künstlerbüchern zeigt, die in Einzelanfertigungen und in kleinen Auflagen erscheinen.

Jürg Frey : Quintett 1 (1998) Viele Stücke, die heute entstehen, werden für bestimmte Orte oder Anlässe geschrieben, sei dies der Konzertsaal, sei es eine besondere Veranstaltung, und sie füllen dann diese ihnen zugedachte Funktion an diesem Ort aus. Es gibt aber auch Stücke, bei denen der Eindruck überwiegt, dass das Musikstück den Ort, an dem es erklingen kann, zuerst selber schaffen muss. Es scheint nicht einfach ein Gefäss zu geben, in das die Musik dann hineinpasst. Das Stück schafft diesen Ort nun nicht, indem es sich behauptet und durchsetzt, sondern seine Anwesenheit ist eine viel subtilere : einzelne Klänge, gehaltene Töne, Formen, die eher wie Schatten sind.

[Concerts]

Der Ort, der so geschaffen wird, ist kein geschlossener Ort, durch den der Zeitfluss in eine bestimmte Richtung fliesst. Hier stellt sich manchmal die erstaunliche Empfindung ein, dass die Zeit quer zur Musik fliesst oder dass Zeit aus allen Richtungen kommen kann und überallhin gehen kann. So ist dieser Ort, der hier entsteht, ohne Mauern, und es gehört ihm eine Durchlässigkeit und Offenheit, und vor allem sind es die Klänge, die in ihrer Unangestrengtheit nichts hinterlassen, als uns daran zu erinnern, dass sie da gewesen sind. Weite und Offenheit in dieser Musik gehen einher mit einer Präzision, die im Innern der kompositorischen Arbeit verborgen ist und die ihr schönstes Pendant in einem Musiker finden, der einzelne Töne ohne Angestrengtheit und doch mit Hingabe zu spielen weiss. Beide, die im Innern der Musik wirksame kompositorische Arbeit und die nach aussen gerichtete Interpretation können nur gelingen, wenn ohne Willkür gearbeitet und gespielt wird. So entfaltet sich das Stück sachte und schafft wie von alleine im Laufe seines langen Erklingens seinen eigenen Ort, an dem es sein kann. ....................................................................

DANSE DES MORTS DE JACQUES DEMIERRE Cette courte pièce a été écrite suite à un voyage au Mexique en pleine période de la fête des morts. Squelettes musiciens en pâte d’amande offerts à nos appétits, têtes de morts grimaçantes à toutes les devantures, petites fanfares jouant des musiques funèbres et populaires merveilleusement vivantes, l’image de ce Mexique fêtant ces morts nous est bien connue et pourtant, au-delà de l’image, il y a cette force de vie extrême qui se dégage de ces manifestations à la fois grinçantes et profondément humaines. Ma Danse des morts aimerait être une petite contribution à ces moments où l’homme ose tutoyer la Faucheuse. Voir p. 60


[I m p r o v i s a t i o n

/ performance...]

[Concerts]

MARIE CHRISTINE RABOUD-THEURILLAT

RECYCLAGE SONORE

Marie-Christine Raboud-Theurillat est née en 1948 à Monthey. Dès son plus jeune âge elle étudie le violon et le piano chez sa tante et sa mère. Elle poursuit ses études de piano dans la classe de Jean Perrin à Lausanne et l'orgue chez Bernard Heiniger à Bienne. Ces études sont couronnées par 2 diplômes professionnels d'enseignement de piano et d'orgue. Elle étudie ensuite la composition avec Henri-Louis Matter, l'orchestration et la direction d'orchestre avec Jan Dobrzelewski. Elle perfectionne son art de la baguette par plusieurs stages de direction chez Ernst Schelle. Sa connaissance de l'orchestre s'est aussi forgée par plus de vingt années au sein du registre des altos de l'Orchestre du Collège et des Jeunesses Musicales de Saint-Maurice. Son catalogue comprend une trentaine d'oeuvres privilégiant les instruments solistes, la voix et les ensembles de chambre. De nombreuses oeuvres furent créées par l'Atelier Musical du Crochetan lors de concerts dans le cadre des saisons culturelles à Monthey : le Trio à cordes en 1995, Rorate Caeli desuper en 1998, le quatuor à cordes, le duo en 2000. A son activité de compositrice, elle ajoute celles d'organiste à la paroisse de Monthey et de professeur de piano au Conservatoire Cantonal de Musique. Comme l'a justement remarqué le critique musical Jean Cossetto, «...d'une perfection toute classique, le style de Marie-Christine Raboud-Theurillat se situe dans la ligne des grands maîtres. Cependant, l'audacieux tissu harmonique, la densité du propos et la complexité des rythmes sont bien de notre époque ».

C'est à partir d'un concept élaboré en commun par Franziska Baumann, Lukas Berchtold, Jacques Demierre et Marie Schwab, et avec divers matériaux -appareils électro-ménagers, ampoules, ferrailles, matières organiques, déchets encombrants, etc – déposés par les habitants de Monthey sur le site même de la déchetterie, que le plasticien et pyrotechnicien Lukas Berchtold interviendra en proposant une série d'actions visuelles et sonores, qui seront prolongées et commentées musicalement, à la fois acoustiquement et électroniquement, par les 3 improvisateurs-trices. Plusieurs micros, disposés à des endroits stratégiques de l'espace de la déchetterie, capteront les sons émis par l'installation et les interventions musicales. Ces sons seront traités en temps réel par un système informatique et rediffusés sur le site par Thierry Simonot, régisseur son.

EVOCATION OP.37 Marie Christine Raboud-Theurillat (Création, 2004) Evocation est un septuor pour clarinette, cor de basset (ou basson), cor et quatuor à cordes, en trois mouvements. . Mysterioso, sostenuto . Gioccoso . Allegro deciso – lento – allegro deciso – sostenuto – allegro deciso Evocation : résurgence d'effluves oscillant entre étrange et familier, sombre et clair, lourd et léger, sortant de nos tréfonds archétypique.

MARIE SCHWAB Elle étudie le violon aux conservatoires de Neuchâtel et Zürich, puis la musique du nord de l’Inde à San Francisco et Bénarès. Parallèlement à une activité d’interprète (Symphonisches Orchester Zürich comme violon solo, Basel sinfonietta, Camerata Bern, Nouvel Ensemble Contemporain,… avec de nombreux concerts en Suisse, France, Italie, Allemagne), elle s’oriente tout d’aborde vers le rock alternatif avec Débile Menthol avec lequel elle se produit sur de nombreuses scènes européennes et enregistre 2 CD. Puis son parcours musical l’amène sur la scène de l’improvisation aux côtés notamment de musiciens tels que : Christophe Baumann, Urs Blöchlinger, Jacques Siron, Jacques Demierre, Tom Varner, Hans Koch, Raoul Esmerode, Michel Wintsch, Doro Schürch… Elle compose également pour le théâtre. Elle enseigne le violon, l’improvisation, et la création musicale, aussi bien à l’Espace Musical à Genève que dans le cadre de projets et stages en collaboration avec diverses institutions telles que les Conservatoires suisses, les Jeunesses musicales suisses, le Festival Archipel, etc. Elle est membre du comité de l'ASM (Association Suisse des Musiciens) depuis 2000.


[Improvisation / perormances sonore et pyrotechnique]

FRANZISKA BAUMANN

[Improvisation / perormances sonore et pyrotechnique]

LUKAS BERCHTOLD (1952)

Franziska Baumann ist Sängerin, Komponistin, Klang- und Performancekünstlerin. Sculpteur Ecole Supérieure d'Art Visuel, Genève, Diplôme, Option Sculpture puis perfectionnement Bourse de la Ville de Genève Anime l'espace RUINE. (Galerie d'Art Contemporaine) Travaux collectifs avec le groupe SALAMANDRA, (feu, air, lumière)

Die Musikerin hat sich nach einer Ausbildung in klassischer Musik als Vokalistin, Improvisatorin und Spezialistin für szenische Raumklangkonzerte sowie mit Klangkompositionen international einen Namen gemacht. Dies in einem Umfeld, das mit seinem Spektrum die immense Vielfalt von Perspektiven für kreative MusikerInnen von heute widerspiegelt : von der rein akustischen Musik bis zur Sensor- und Digitaltechnik, zwischen den beiden Polen Komposition und Improvisation, zwischen Raumklangprojekten und konzertanten Bühnensituationen. Als Vokalistin integriert sie unverwechselbare mikrotonale, timbrale, sprachnahe und perkussive Vokaltechniken. Franziska Baumann entwirft in ihren Konzerten eine Klangszenerie, in der sie den Raum als Partitur, die elektronisch verarbeiteten Klänge, ihre Gesänge und Stimmaktionen konzertant-szenisch einbindet. Als « artist in residence » im Elektronik-Zentrum STEIM, Amsterdam, entwickelte sie ein elektronisch interaktives Instrumentarium, einen Sensorhandschuh, der ihr erlaubt, Stimm-, Klang- und Raumartikulationen gestisch in Echtzeit zu kontrollieren.

1974-1979 1981 1989-2004 1994-2004

Mit den Klangraum Projekten bringt sie spezifische Orte im Innen- und Aussenraum in überraschende Zusammenhänge mit Stimme und elektroakustischer Komposition. Ihr besonderes Interesse im Zusammenspiel von Raum und Musik gilt gleichermassen der Veränderung des Hörens in ungewohnten Räumen und der Veränderung des Raumerlebens durch die Musik.

1997 1999 2000 2001 2002

Expositions collectives ( Sélection depuis 1995 ) Performance Tage, Pfäffikon Biennale de Sculpture de Vernier, Genève / Copy-Art, Kunsthaus, Grenchen / Kunsthalle Krems, Autriche / Drestner Kunstfest in Hellerau, Allemagne MAMCO, Musée d’Art Moderne et Contemporain, Genève 48te Biennale de Venise, espace « Oreste » Festival International de Poésie, La Rada, Locarno Festival Rümlingen, Neue Musik, Theater und Installationen : « Pyro-Apéro » EXPO. 02, Exposition Nationale Suisse

2001

Film De mèche avec le feu, un documentaire réalisé par Roland Pellarin

Ihre Solo und Ensemble Konzerte führten sie nach Holland, Polen, Tschechei, Italien, Rumänien, Spanien, Korea, USA und Deutschland. Sie gab Seminarien und Masterclasses an verschiedenen Musikakademien. Zusammenarbeit und Aufnahmen mit MusikerInnen wie Michel Wintsch, Matthias Ziegler, Ninh Le Quan, Anne La Berge, Fred Frith, Mick Harris, Uli Phillipp, Marc Sanders, Martin Speicher, Fritz Hauser, Andres Bosshard, Jürg Solothurnmann, Christoph Baumann, Jean Jacques Pedretti, Hervé Provini, Bernhard Trontin, Charlotte Hug, Peter Schärli, ErikM, Günter Müller, Michel Doneda, Lukas Niggli, den Tänzerinnen Valérie Métivier, Karin Minger und anderen.

1995 1997 1999

1995 1996

Expositions personnelles, actions et performances (Sélection depuis 1995) Performance, Triennale de Sculpture de Lancy, Genève « Pneumatico musique » Théatre du Loup, Genève MAMCO, Musée d'Art Moderne et Contemporain, Genève

«… Berchtold sculpte le feu, le mouvement, le contraste, l'explosion, l'éminemment éphémère manifestation de la poudre. La vie, en quelque sorte. Il dessine les feux, orchestre les pétards, lance les bengales, déchaîne les vésuves comme un Vulcain halluciné et lucide à la fois…» Gian Pozzi


[C o n c e r t s ] [Concerts]

SINFONIETTA DE LAUSANNE

JÜRG WYTTENBACH Depuis 1981, plusieurs centaines de jeunes musiciens professionnels adhèrent au projet artistique du Sinfonietta de Lausanne. Celui-ci consiste à proposer au public des concerts symphoniques dont la programmation sort des sentiers battus du répertoire et de présenter aux mélomanes des productions lyriques et des aventures musicales en tout genre.

Sous la baguette de son directeur musical, JeanMarc Grob, comme sous la direction de nombreux chefs invités – Ferdinand Leitner, Cyril Diederich, Emmanuel Krivine, Louis Langrée, Jean-Claude Casadesus, Heinz Holliger et Michel Corboz, avec lequel une collaboration régulière a vu le jour – le Sinfonietta affirme une forte personnalité : jeune, engagée, voire dissidente. Des tournées ont emmené l'orchestre en France, en Allemagne, en Belgique et au Canada. L'Opéra de Lausanne et les Arènes d'Avenches ont fait appel au Sinfonietta pour une trentaine de productions lyriques. Mais l'orchestre veut surtout se distinguer par des expériences auxquelles il s'adonne avec passion : créations d'œuvres nouvelles qui permettent aux jeunes musiciens de l'orchestre et à son public de découvrir des programmes insolites. Photo : Jacques Betant

La discographie du Sinfonietta comprend plusieurs CD, dont des opéras, de la musique symphonique et en particulier un disque de musique klezmer enregistré suite au grand succès obtenu au Festival de Montreux-Vevey. Le Sinfonietta de Lausanne est soutenu par la Municipalité de Lausanne et l'Etat de Vaud, ainsi que par des sponsors-mécènes réguliers dont le principal est la Loterie Romande. Une Association des Amis du Sinfonietta destinée à soutenir ses activités a vu le jour il y a quelques mois.

Geboren in Bern. Nach Abschluss des Literargymnasiums Ausbildung zum Pianisten und Komponisten am Konservatorium Bern (K. v. Fischer, Sandor Veress), von 1955-1957 am Pariser Konservatorium (Yvonne Lefébure, J. Calvet). Nach anfänglicher Lehrtätigkeit an der Musikschule Biel (1959) und am Berner Konservatorium (ab 1962) leitet er eine Ausbildungs- und Konzertklasse sowie eine Klasse für die Interpretation zeitgenössischer Musik an der Musik-Akademie Basel. Rege Konzerttätigkeit als Pianist und Dirigent mit besonderem Einsatz für zeitgenössische Werke. Enge Zusammenarbeit mit den Basler Theatern, zahlreiche Plattenaufnahmen. 2003 Preisträger des Marguerite Staehelin Preises. Lebt in Basel. ....................................................................

MARTIN SCHLUMPF Geboren am 3. Dezember 1947 in Aarau. Dort Besuch der Schulen bis zur Matura 1966. 1968 Beginn des Musikstudiums in Zürich mit folgenden Hauptfächern : Klarinette (Hansjürg Leuthold), Klavier (Warren Thew und Evelyne Dubourg), Dirigieren (Ferdinand Leitner), Theoriehauptfach und Komposition (Rudolf Kelterborn). 1971 Klavierlehrdiplom, 1972 Theoriehauptfachdiplom. 1974 Kompositionsstudien bei Boris Blacher in Berlin. Seit 1977 Dozent für Musiktheorie an der Hochschule Musik und Theater Zürich, ab 1991 zusätzlich für Gruppenimprovisation. Bis 1980 vor allem als Komponist im E-Musik-Bereich tätig (diverse Preise in Kompositionswettbewerben). Danach Rückbesinnung auf die improvisierte Musik : zuerst als Kontrabassist, seit 1982 als Saxophonist und Klarinettist in eigenen Gruppen (« Swiss Fusion 84 », « Die Vögel » und vor allem « Bermuda Viereck ») sowie in diversen anderen Projekten. Seit Ende der 80er Jahre vielfältige Tätigkeit im Schnittfeld zwischen Komposition und Improvisation, in einem einem veränderten, quasi « postmodernen » Stil.


[Concerts]

[Concerts]

In « Waves » wird der Konzertraum als zusätzliches künstlerisches Mittel verwendet : den traditionell auf der Bühne wirkenden Solisten und Streichorchester wird eine hinten im Raum platzierte Trompete entgegengestellt, die an formal wesentlichen Stellen ins Geschehen eingreift und gleichzeitig eine Art temporärer Widerpart zum Solo-Cello darstellt. Sozusagen umschlossen wird das Ganze durch eine oft in Wellen auftretende Elektronik-Schicht, die sich in präzis komponierter Weise im gesamten, durch mehrere Lautsprecher abgesteckten Raum ausbreitet. Die Koordination dieser Elektronik-Schicht mit den live gespielten Instrumenten geschieht durch einen Clicktrack (ein klingendes Metronom), das dem Dirigenten via Kopfhörer vermittelt wird. Dadurch wird eine genaue polymetrische Steuerung der Musik möglich, also ein musikalisches Polyphonie-Konzept, in dem verschiedene voneinander unabhängige Tempoebenen in genauen Relationen zueinander erklingen. Der elektronische Teil der Musik ist in meinem Heimstudio in Würenlingen mit Hilfe von Klangexpandern und virtuellen Samplern entstanden, die via Computer gesteuert und in speziellen Programmen editiert wurden. Die Raumverteilung wurde ermöglicht durch eine Forschungsarbeit einer Gruppe von Kollegen an der Hochschule Musik und Theater Zürich, dem sogenannten Ambisonic-Verfahren. « Waves » stellt ein imaginäres Theater mit verschiedenartigen Protagonisten dar, die sich aus unterschiedlichen Positionen und Welten miteinander in Gespräche einlassen, sich entzweien, Nebengruppen bilden, sich verabschieden, wieder auftauchen... bis sich die wichtigsten von ihnen zu einem kurzen rituellen Fest am Schluss vereinen.

THOMAS DEMENGA 1954 in Bern geboren. Als international renommierter Solist, Komponist und Pädagoge gehört er zu den herausragendsten Musikerpersönlichkeiten unserer Zeit. Als Kammermusiker und Solist konzertiert er an allen wichtigen Festivals und Musikzentren der Welt. Als Solist wurde er von verschiedensten Orchestern engagiert. Besonders intensiv widmet er sich der Neuen Musik und setzt sich auch mit Improvisation auseinander. Seit 1980 leitet Thomas Demenga eine Ausbildungs- und Solistenklasse an der Hochschule für Musik in Basel.

PIERRE-ALAIN MONOT Après ses études au Conservatoire et à l'Université de Neuchâtel, Pierre-Alain Monot est engagé comme trompette-solo de l’orchestre du Musikkollegium de Winterthour. La composition, le jeu solistique et la direction d’orchestre complètent ses activités. Directeur artistique du Nouvel Ensemble Contemporain (NEC) depuis 1995, et de bern modern depuis 2003, il a dirigé différents ensembles en Suisse. Il se produit aussi en soliste. Il est membre du comité de la SSMC et professeur à la Musikhochschule Zürich-Winterthur. ....................................................................

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« WAVES »

IRIS SZEGHY Iris Szeghy stammt aus der Slowakei, sie lebt und arbeitet in Zürich als freie Komponistin. Das Studium der Komposition schloss sie 1989 an der Musikhochschule in Bratislava mit einer Dissertation ab. Ihr inzwischen umfangreiches Werkverzeichnis umfasst Solo-, Kammermusik-, Orchestersowie Vokalwerke, die mit namhaften Interpreten in verschiedenen Konzerten und Festivals in Europa, Asien und Amerika aufgeführt wurden. Porträtkonzerte hatte sie in Stuttgart, San Diego, Hamburg, Bremen und Dublin. Mehrere kurz- und


[Concerts]

[Concerts]

langfristige Stipendienaufenthalte führten sie nach Budapest, Warschau, Stuttgart, Hamburg, Worpswede, Amsterdam, San Diego, Boswil, Kompositionsaufträge erhielt sie u. a. vom Melos-Ethos Festival in Bratislava, Hilliard Ensemble, Pro Helvetia, Boswiler Sommer Festival, Camerata Bern. Neben diversen Aufnahmen einzelner Werke auf Sammel-CDs erschien 2002 eine Porträt-CD mit dem Ensemble SurPlus aus Freiburg i.Br.

« VIELLEICHT, DASS UNS ETWAS AUFGINGE »

SYLVIA NOPPER Die in der Region Basel lebende Sopranistin Sylvia Nopper studierte zunächst Rhythmik an der Musikhochschule Trossingen und anschliessend Gesang bei Kurt Widmer am Konservatorium Basel, wo sie auch erste Anregungen zur Auseinandersetzung mit zeitgenössischer Musik erhielt. Heute ist sie eine der gefragtesten Sängerinnen der Neuen Musik-Szene und arbeitet eng mit Musikern wie Heinz Holliger oder Jürg Wyttenbach zusammen. Viele der über 80 Kompositionen, die sie zur Uraufführung brachte, wurden eigens für sie geschrieben.

für Sopran und Streichorchester nach Gedichten von Klaus Merz

Klaus Merz‘ Poesie war für mich eine spannende Entdeckung : mit wenig Wörtern sagt sie sehr viel aus und dies ist genau das, wonach ich auch als Komponistin auf der Suche bin. Der Kontrast zwischen der Sparsamkeit der Mittel und der Dichte der Gedanken, der « Stille » dahinter hat mich musikalisch stark inspiriert – von diesem stillen Drängen, der Stärke des Unausgesprochenen ist auch mein Stück geprägt. Aus den zahlreichen Gedichten von Klaus Merz habe ich fünf kurze, nachdenkliche Aussagen über die menschliche Existenz ausgewählt – sie beschäftigen sich mit der Hoffnung, dem Alltag, der Erfahrung, dem Glück, dem Tod. Das Stück habe ich nicht als einen Liederzyklus, sondern als ein kompaktes Ganzes konzipiert, als eine Art Rondo, in dem das Gedicht « Wunsch » die Schlüsselfunktion innehat. Iris Szeghy

Sylvia Nopper konzertiert weltweit mit ihren festen Ensembles « æquatuor » und den Basel Electronic Art Messengers « the B.E.A.M.» sowie mit anderen namhaften Orchestern und Ensembles wie Contrechamps Genève, Collegium Novum Zürich, Klangforum Wien oder Court-Circuit Paris. Neben der Neuen Musik gilt ihre besondere Liebe dem Liedgesang. Vermehrt widmet sie sich auch wieder dem traditionellen Repertoire von Oratorium und Kammermusik. .................................................................... .........................................

2002 erhielt ich vom Künstlerhaus Boswil einen Kompositionsauftrag für das Festival Boswiler Sommer, das Jubiläumskonzert zum 50. Geburtstag des Künstlerhauses (ihm ist mein Stück auch gewidmet). Das Stichwort war « Aargau und die Welt » – ich habe mich für ein Werk für Sopran und Streichorchester nach Gedichten des Aargauer Schriftstellers Klaus Merz entschieden. Die Uraufführung fand am 2. Juli 2003 in der Alten Kirche Boswil statt, die Interpreten waren Sylvia Nopper und das Ensemble Concerto Boswil unter der Leitung von Israel Yinon.

DIETER JORDI (1958) Studierte Gitarre in Winterthur (Konzertreifeprüfung 1979) und Komposition in Freiburg im Breisgau bei Klaus Huber von 1981-85. Lehraufträge u.a. für Theorie am Konservatorium Winterthur von 1983-87, seit 1992 für Gitarre, Musik und Orchester am Seminar Kreuzlingen. Konzerttätigkeit als Solist und Kammermusiker mit neuer und alter Musik. Seit 1995 spielt er eine Gitarre mit 10 Saiten und auswechselbaren Griffbrettern, die ihm das Spiel in verschiedenen Tonsystemen und Stimmungen erlaubt. Seit 1982 Veranstalter zahlreicher Konzerte, u.a. von 1991-97 als Präsident der IGNM Zürich.


Beschäftigt sich als Komponist vorwiegend mit den Schwerpunkten Mikrotonalität/Harmonik/Tonsysteme, Musik und Sprache, Konzeptkomposition. Lebt in Winterthur.

CHROMATISCHE FANTASIEN #6 FÜR ORCHESTER, BAND 2 (1998/99) URAUFFÜHRUNG « pas orchestre – c’est musique de chambre ». Mit dieser Begründung wurde die Aufführung dieser Musik einmal abgelehnt. So sehr ich die Ablehnung bedauerte, so sehr freue ich mich über die treffende Charakterisierung. Seit 1985 schreibe ich Miniaturen für verschiedene Besetzungen unter dem Titel « Chromatische Fantasien », wobei die Zyklen 5 und 6 Orchesterbesetzung verlangen, nicht ein Orchester der Klangmassen, sondern ein Orchester der vielfältigen, individuellen Instrumentalfarben. Der erste Band (Chromatische Fantasien # 6 ) wurde am Tonkünstlerfest 1997 uraufgeführt. « Chromatik » meint hier Mikrochromatik : Bis zu fünf verschiedene Intonationsabstufungen innerhalb eines Halbtones entstehen dadurch, dass reine Intervalle bis zum 13. Teilton harmonisch bezogen werden auf die zwölf Töne der temperierten Instrumente. Insofern handelt es sich um harmonische Studien. Versuchen die verschiedenen traditionellen und neuen Stimmungen und Temperaturen solche Intonationsunterschiede, wie sie in jeder komplexeren harmonische Musik auftreten, als « Fehler » auszugleichen oder zu verstecken, so werden sie hier gerade zum musikalischen Inhalt : Es entsteht ein reiches « Melos der Fehler ». « Fantasie » bedeutet hier « exakte Einfallskraft » : Ein einfacher Zusammenhang wird in eine denselben verdeutlichende Form gebracht : Für die Ausführenden kammermusikalische Übungen, für die Zuhörenden poetische Rituale. Dieter Jordi 1. 2. 3. 4.

ANNÄHERUNG I : EINGRENZUNG ANNÄHERUNG II : NADELÖHR ANNÄHERUNG III : STETIGE TEILUNG CHORAL

5. 6. 7.

ORNAMENT POLYSYMMETRISCHE TROPEN (6 METAMORPHOSEN) KADENZ

Photo : Martine L’ovis

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[Concerts]

[Concerts]

BALZ TRÜMPY Geboren arn 4.August 1946 in Basel. Verbrachte Kindheit in Glarus. Musikalische Ausbildung arn Konservatorium Basel : Klavier (Rolf Mäser, Paul Baumgartner), Musiktheorie (Jacques Wildberger, Robert Suter) und Komposition (Gerald Bennett). Kornpositionsstudien bel Luciano Berio in Rom, Gleichzeitig Assistent Berios. Verschiedene Aufenthalte am IRCAM in Paris. Kunstpreis des Lions-Club Basel. Seit 1979 Lehrer fûr Musiktheorie und Komposition am Konservatorium Basel. Von 1982 bis 1987 ausserdern stellvertretender Leiter desKonservatoriums. Lebt in Nuglar bei Basel.

SPIRALGESANG FÜR ORCHESTER (1987/88) SPIRALGESANG stellt den Weg einer Melodie durch verschiedene Verwandlungsstadien dar. Dieser Weg ist in der Melodie, die nach einigen Einleitungstakten von der Klarinette vorgetragen wird, selbst enthalten: Ihrer nach oben strebenden Tendenz steht das Gefälle einer harmonischen Abwärtsbewegung entgegen. Diese beiden auseinanderstrebenden Kräfte erzeugen die Gesamtform und die Entwicklung des Stückes, in dessen spiralförmigem Verlauf die Melodie immer wieder durch einen stehenden « Klangwirbel » aufgesogen wird. Die Spirale als Vereinigung der beiden sich eigentlich widersprechenden Abläufe « Kreis » und « Linie » ist in verschiedenen Phänomenen zu beobachten: in der Musik im Quintenzirkel – er liegt auch meinem Stück zugrunde– , in der Natur im Wachstum der Pflanzen ; darüber hinaus ist die Spirale mit ihrem Kreisen um einen zentralen Mittelpunkt ein Symbol für Entwicklungsprozesse ganz allgemein. SPIRALGESANG ist nicht entstanden, indem ich eine Melodie erfunden habe, um mit ihr die beschriebenen Vorgänge darzustellen ; ich habe vielmehr die Tendenzen und Kräfte, die in meiner Melodie enthalten sind, freigelegt, indem ich ihnen zur klanglichen Realisierung verhalf. Balz Trümpy


[M e s s e ] [Messe]

PIÈCES GRÉGORIENNES

PIÈCES POUR ORGUE

Justus es Domine Introït du Ier ton « Tu es juste, Seigneur, tu es droit dans tes décisions. Agis pour ton serviteur selon ton amour.» Psaume 118 Kyrie du Ier ton Gloria du IIe ton Alleluia du VIIe ton. Domine exaude orationem meam. « Seigneur, exauce ma prière et que mon cri parvienne à toi. » Psaume 101 Sanctus du IIe ton Agnus Dei du Ier ton Ave Mariia du VIIIe ton

Laurent Mettraux : Gethsemané pour orgue Composée en 1990, cette œuvre a été créée en 1994 à l’orgue Saint-Antoine de Verne-Bümpliz par Erwin Messmer Gethsemané est écrit en forme d’arche, s’élevant du silence et y retournant. L’œuvre suggère des sentiments d’attente et d’angoisse,puis d’acceptation, d’où son titre Marie-Christine Raboud-Theurillat Dialogue (extrait de 5 pièces d’orgue, op.8) Petit interlude méditatif et récitatif Arthur Honegger : Fugue Olivier Messiaen extrait de la Nativité : Dieu parmi nous.

Exécutants : Ensemble de chanteurs et de chanteuses qui se retrouvent un samedi par mois pour la joie de chanter ce répertoire unique au monde. Sous la direction du chanoine Marius Pasquier, Maître de Chapelle à l'Abbaye de St-Maurice, ils redécouvrent la saveur de ces pièces grégoriennes à la lumière des notations du IX e siècle, particulièrement celles des manuscrits de St-Gall.


[A t e l i e r

pédagogique] [Interview]

JACQUES DEMIERRE

INTERVIEW OF PROFESSOR JÜRG GUTKNECHT BY ART CLAY (Abstract)

Jacques Demierrre (Genève, 1954), pianiste, performer et compositeur, développe un travail musical et sonore aux directions multiples : musique improvisée, musique contemporaine, poésie sonore, installation sonore. Depuis plusieurs années, ses compositions et réalisations sonores questionnent essentiellement l’écoute et l’espace sonore. Comme pianiste, il joue au sein de nombreuses formations de musique improvisée – Barre Philips, Urs Leimgruber, Martial Solal, Radu Malfatti, Joëlle Léandre, Urs Blöchlinger, Irene Schweizer, Hans Koch, Butch Morris, Carlos Zingaro, Barry Guy, Hann Bennink, Ikue Mori, Dorothea Schürch, etc…- et donne régulièrement des concerts de piano solo. Il a enregistré de nobmreux disques, en solo ou en groupe, dont Homard et autres pièces inquiétantes et capitales, avec Vincent Barras (stv/asm 008)

Art Clay : John Cage said, that because of the constant development technology is continuously undergoing, that in the end it would make itself obsolete due to redundancy. Do you feel that technology is a way to the birth of a balanced society Jürg Gutknecht : I am not sure if I understand Cage's reasoning. « Technology » is basically synonymous with « art ». Not surprisingly, my colleague Niklaus Wirth once called the discipline of programming a « constructive art ». Now, of course the more integrated art in society is, the more it disappears. Reverting to the original question, I can summarize that I consider technology as an integral and unavoidable constituent of any intelligent life.

ATELIER PÉDAGOGIQUE : « ALLO, J’ÉCOUTE… » C’est à partir de l’environnement sonore d’une vingtaine d’enfants appartenant à une classe de 5e primaire de Monthey que s’est progressivement créée cette pièce « Allo, j’écoute… ». Avec la collaboration d’Albert Boisset et de Jean-Norbert Théoduloz, respectivement maître de classe et maître de musique, nous avons principalement travaillé à la construction d’une écoute active qui prendrait en compte les différents espaces sonores vécus quotidiennement par les enfants. Sons du corps, sons domestiques, sons de l’école, sons de l’espace public, sons urbains et sons de la nature, ces différents lieux du son ont été expérimentés. À travers des récoltes de sons, des enregistrements, des observations du son propagé, des improvisations avec des objets sonores trouvés ou avec un instrumentarium traditionnel, l’établissement de cartes sonores, de parcours sonores, de répertoires de sons, puis la ré-élaboration de ce matériau sonore accumulé, est née une partition, à la fois écrite et orale, mélangeant sons fixés et sons en direct, sons corporels ou vocaux et sons instrumentaux, qui porte un regard, une oreille, à la fois curieuse et émerveillée, sur le quotidien sonore de ces jeunes habitants de Monthey. Jacques Demierre

A.C. : Do you consider the role of technology in modern society having negative consequences and that perhaps we should not have invented the wheel to begin with ? J.G.: Referring to my answer to the first question, technology is not invented. It is an integral part of our modern society. As such, it unavoidably does have positive as well as negative consequences. Technology is just one manifestation of the polarity of our earthly life, and we better accept it as a challenge. Modern wars are fought as computer games. However, this is just art in different clothes. A.C. : Do you think that it could be possible to develop technology for civil applications, for example in the arts first and with the same financial backing an urgency as that for the military ? J.G.: Pragmatically, does it really matter so much if technology is pushed with the primary intention of increasing military power and « misused » for peaceful purposes, or with the primary intention of supporting civil applications and maliciously used for war ? A.C. : The soundart work, Going_Publik uses as a controller a mobile phone. How does the technology used here differ to that used in the bombing of trains in Madrid by Terrorists ? J.G. : It is exactly the same difference as the difference between a knife used by a cook and a knife used by a murderer : none. The complete interview can be found on the website www.asm-stv.ch


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Organisation :

ASSOCIATION SUISSE DES MUSICIENS SCHWEIZERISCHER TONKĂœNSTLERVEREIN Av. du Grammont 11 bis / 1007 Lausanne Tel. 021 614 3290 / Fax 021 614 3299 info@asm-stv.ch / www.asm-stv.ch

En partenariat avec

COLLECTIF ENVIRONNEMENT SONORE Association RENCONTRES A.M.E. CP 20161 / Place du Bourg 11 / CH 1920 Martigny

Et en collaboration avec

Groupe des architectes de la SIA, section valaisanne GA-SIA-VS

Avec le soutien de :

VILLE DE MONTHEY

FONDATION NICATI-DE LUZE Canton de Zurich CIMO Compagnie Industrielle de Monthey


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