R A FA E L VA L L S LT D
Joaquín Sorolla y Bastida (Valence, 1863 – Madrid, 1923)
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Rosier grimpant sauvage contre un mur de pierre
A Climbing Wild Rose Bush by a Stone Wall
Huile sur panneau 13,5 x 23 cm Signé et portant l’inscription : Sorolla / en Valencia
Oil on panel 13.5 x 23 cm Signed and inscribed: Sorolla / en Valencia
PROVENANCE María Sorolla García, fille de l’artiste
PROVENANCE María Sorolla García, the artist’s daughter
BIBLIOGRAPHIE Dernières volontés et testament de l’artiste, document n° 74 ; Catalogue raisonné de l’œuvre de l’artiste, réf. BPS 3095
LITERATURE The artist’s last will and testament, record no 74; Catalogue raisonné of the artist’s work as BPS 3095
Joaquín Sorolla y Bastida suivit les cours de l’Académie des Beaux-Arts de Valence avant de rejoindre l’atelier de Gonzalo Salva. Il fut marqué par les peintres valenciens, Bernardo Ferrandiz et Francisco Domingo Marqués, mais, de loin, sa plus grande influence fut celle d’Ignacio Pinazo Camarlench, comme en témoignent les œuvres réalisées avant 1885. Sorolla obtint des subsides pour se rendre en Italie et travailla à Rome et à Assise de 1884 à 1888. Installé ensuite à Madrid, il fit de fréquents séjours en France, notamment à Paris. Il épousa Clotilde García del Castillo en Espagne.
Joaquín Sorolla y Bastida studied at the Escuela de Bellas Artes in Valencia and in the studio of Gonzalo Salva. He was inspired by the Valencian painters, Bernardo Ferrandiz and Francisco Domingo Marqués, but by far his strongest influence was Ignacio Pinazo Camarlench, as can be seen in his work prior to 1885. Sorolla obtained a travel scholarship to Italy and worked in Rome and Assisi from 1884 to 1888. He settled in Madrid, travelling regularly to France and visiting Paris frequently. He married Clotilde García del Castillo in Spain.
De l’observation des paysages valenciens de son enfance, Sorolla apprit à rendre la poussière du soleil et les puissants effets de contraste. Son souci de peindre la nature et la lumière telles qu’il les voyait le range sans conteste du côté des impressionnistes. Il savait tout particulièrement transposer sur la toile les jeux de la lumière sur l’eau, la transparence de l’eau sur le sable et les rayons du soleil caressant le corps nu des baigneurs.
From observation of his native Valencia, Sorolla learned to render the hazy dust of the light and the vivid colours produced by the shadows. His passion for translating nature and light on to the canvas just as he saw it allied him firmly with the Impressionists. He was particularly skilled in transposing the effect of light on water, the transparency of water on sand and the dazzling streams of light flowing over the naked bodies of bathers in the open air.
Sorolla exposa au Salon national de la Société nationale des Beaux-Arts de Madrid, mais aussi à Munich, Vienne, Venise, Rome et Chicago. Il participa, à plusieurs reprises, au Salon de Paris et fut nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1900. En juin 1920, une attaque cérébrale le laissa paralysé d’un côté et il dut malheureusement abandonner la peinture.
Sorolla featured at the Salon Nacional de la Sociedad Nacional de Bellas Artes in Madrid and exhibitions in Munich, Vienna, Venice, Rome and Chicago. He also exhibited several times at the Paris Salon and was made a Chevalier of the Légion d’Honneur in 1900. Sadly, in June 1920 he became paralysed on one side of his body and gave up painting.