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CHRONIQUES LUSSIER

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Sans traitement, il perdra complètement la vue

L’histoire de William, un garçon de 10 ans de Montréal perdant peu à peu la vue en raison d’une maladie oculaire héréditaire appelée amaurose congénitale de Leber (ACL), causée par des mutations du gène RPE65. Cette maladie cécitante a eu des répercussions importantes sur la vie de William, notamment la perte de sa vision nocturne. Sans traitement, il perdra complètement la vue.

C’est le Dr Robert Koenekoop, ophtalmologiste pédiatrique, qui a posé le diagnostic alors que William n’avait que quatre ans. Ses parents, Khaled Khayrallah et Joy Solomon, ont été anéantis, car l’ACL est une maladie dégénérative grave. Ils ont cependant repris espoir lorsqu’on leur a parlé d’une thérapie génique susceptible d’améliorer la vue de leur fils. Toutefois, le gouvernement du Québec n’a toujours pas approuvé la couverture de ce traitement révolutionnaire par la RAMQ.

Les maladies oculaires héréditaires, comme celle dont souffre William, se déclarent souvent en début de vie, essentiellement entre l’enfance et tôt à l’âge adulte. Elles entraînent une perte graduelle de la vision, jusqu’à la cécité complète, chez presque toutes les personnes.

Ce déclin progressif de la vision correspond à la mort d’environ 10 000 photorécepteurs (capteurs de la lumière dans l’œil) par jour. Nous naissons avec, en moyenne, de 5 à 6 millions de cônes et 120 millions de bâtonnets. Sans ce traitement, la cécité complète de William n’est qu’une question d’années…

William est un garçon plein d’entrain qui mord dans la vie et qui adore les voitures, le vélo et le karaté. Comme pour tous les enfants du même âge, la vue lui est essentielle pour apprendre, jouer et vivre au quotidien. Or, William perd un peu plus la vue chaque jour, alors que ce drame pourrait être évité.

Santé Canada a approuvé le traitement Luxturna il y a 18 mois. Il s’agit de la première thérapie génétique ciblée au Canada.

Selon une récente étude réalisée par Vaincre la cécité Canada, les coûts des maladies héréditaires de la rétine s’élevaient à 1,6 milliard de dollars en 2019, un fardeau qui repose essentiellement sur la personne atteinte et sa famille, comme c’est le cas pour celle de William.

Les mitochondries des photorécepteurs des cônes agissent comme des microlentilles pour améliorer la transmission des photons et conférer une sensibilité directionnelle à la lumière.

Les faisceaux de mitochondries dans la rétine peuvent améliorer l’efficacité avec laquelle l’œil capte la lumière.

PHOTO : JOHN BALL/NATIONAL EYE INSTITUTE/RETINAL NEUROPHYSIOLOGY SECTION

Les faisceaux de mitochondries (en jaune) à l’intérieur des cônes photorécepteurs des écureuils terrestres jouent un rôle inattendu en concentrant plus étroitement la lumière diffuse (qui brille du bas vers le haut – faisceaux bleus). Ce comportement optique pourrait améliorer la vision en rendant plus efficace la capture de la lumière par les pigments des cônes. Un moustique vous observe à travers un réseau de lentilles microscopiques. Vous lui rendez son regard, tapette à mouche à la main, en suivant de près le suceur de sang avec vos modestes yeux à lentille unique. Mais il s’avère que la façon dont vous vous voyez l’un l’autre, et le monde, peut avoir plus en commun que vous ne le pensez. Une étude publiée dans Science Advances a révélé qu’à l’intérieur des yeux des mammifères, les mitochondries, les organites qui alimentent les cellules, peuvent jouer un second rôle en tant que lentilles microscopiques, en aidant à concentrer la lumière sur les pigments des photorécepteurs qui convertissent la lumière en signaux neuronaux à interpréter par le cerveau. Ces résultats, qui établissent un parallèle frappant entre les yeux des mammifères et les yeux composés des insectes et autres arthropodes, suggèrent que nos propres yeux possèdent des niveaux cachés de complexité optique et que l’évolution a trouvé de nouvelles utilisations pour des parties très anciennes de notre anatomie cellulaire. Le cristallin, situé à l’avant de l’œil, concentre la lumière de l’environnement sur une fine couche de tissu appelée rétine, située à l’arrière. Là, les cellules photoréceptrices, les cônes qui peignent notre monde en couleurs et les bâtonnets qui nous aident à naviguer dans les zones de faible luminosité, absorbent la lumière et la traduisent en signaux nerveux qui se propagent dans le cerveau. Mais les pigments sensibles à la lumière se trouvent à l’extrémité des photorécepteurs, juste derrière un épais faisceau de mitochondries.

L’emplacement étrange de ce faisceau transforme les mitochondries en obstacles apparemment inutiles qui diffusent la lumière.

Les mitochondries constituent le «dernier obstacle» pour les particules de lumière, a déclaré Wei Li, chercheur principal au National Eye Institute et auteur principal de l’article. Pendant des années, les spécialistes de la vision n’ont pas réussi à comprendre l’emplacement étrange de ces organites. En effet, dans la plupart des cellules, les mitochondries se rapprochent de l’organite central, le noyau.

Certains scientifiques ont proposé que les faisceaux aient évolué pour se situer à proximité de l’endroit où les signaux lumineux sont convertis en signaux nerveux, un processus très consommateur d’énergie, afin de pomper facilement l’énergie et de la libérer rapidement. Mais des études ont commencé à suggérer que les photorécepteurs n’ont pas besoin d’autant de mitochondries pour produire de l’énergie et qu’ils pourraient plutôt recevoir une plus grande partie de leur énergie d’un processus appelé glycolyse, qui se produit dans le cytoplasme gélatineux de la cellule.

Li et son équipe ont entrepris de connaître le rôle de ces faisceaux de mitochondries en analysant les cônes d’un écureuil terrestre, un petit mammifère qui a une vision étonnante le jour, mais qui est pratiquement aveugle la nuit parce que ses photorécepteurs sont des cônes de façon disproportionnée.

Source : https://www.science.org/doi/pdf/10.1126/sciadv.abn2070

Un recensement révèle une forte prévalence de la myopie pédiatrique aux États-Unis

Une étude a utilisé les données du recensement pour trouver une forte prévalence de la myopie pédiatrique aux États-Unis, y compris une disparité entre les enfants des villes et des campagnes.

Patricia Fortin, MD, a déclaré qu’il est difficile d’évaluer la prévalence exacte de la myopie aux États-Unis, mais elle et ses collègues pensent que les estimations précédentes d’environ 16 millions ne semblent pas assez élevées.

« D’après notre expérience auprès des enfants dans les cliniques, il semble que presque tous les enfants soient myopes de nos jours », a-t-elle déclaré lors de la réunion de l’Association for Research in Vision and Ophthalmology.

Les données des examens ophtalmologiques pédiatriques de Kaiser Permanente Southern California ont été utilisées pour déterminer le taux de myopie des enfants âgés de 5 ans à 17 ans. En utilisant un rapport de cotes de 2,61 entre les environnements urbains et ruraux et les données du recensement américain de 2020, les chercheurs ont estimé un total de 19 512 708 enfants atteints de myopie et une prévalence nationale de 36,1 %. Dans les zones urbaines, la prévalence était de 41 %, tandis que les zones rurales avaient une prévalence de 15,7 %.

Mme Fortin a déclaré que ces estimations montrent qu’il y a 278 enfants myopes pour chaque fournisseur de soins oculaires, un ratio qui ne peut être maintenu avec la disponibilité actuelle des fournisseurs.

«Certains d’entre nous ne voient même pas les enfants, explique-t-elle. C’est un marché inexploité pour les patients et pour les différentes façons de traiter la myopie.»

La disparité entre les zones rurales et urbaines montre également la nécessité d’une plus grande sensibilisation, a déclaré Mme Fortin.

« La différence entre les populations rurales et urbaines est énorme. Environ 80 % de la population des ÉtatsUnis se trouve en zone urbaine, a-t-elle déclaré. Que pouvons-nous faire pour essayer d’appliquer à l’environnement urbain ce qui fonctionne pour ces enfants des zones rurales ? »

Source : https://www.healio.com/news/ophthalmology/20220502/census-showshigh-prevalence-of-pediatric-myopia-in-us#:~:text=Using%20an%20 odds%20ratio%20of,had%20a%20prevalence%20of%2015.7%25.

Les injections d’anti-VEGF diminuent les niveaux de VEGF aqueux dans la rétinopathie diabétique

Les injections intravitréennes d’anti-VEGF diminuent significativement les niveaux de VEGF aqueux chez les patients atteints de rétinopathie diabétique, selon un présentateur ici.

« Le VEGF est généralement la principale cible de la rétinopathie diabétique », a déclaré Bharani K. Mynampati, Ph. D., à Healio/OSN lors de la réunion de l’Association pour la recherche en vision et en ophtalmologie. « L’approche thérapeutique de la rétinopathie diabétique est le traitement anti-VEGF ».

Mynampati et ses collègues ont mesuré les niveaux de VEGF dans 59 yeux de patients atteints de rétinopathie diabétique (RD) qui ont reçu des injections séquentielles d’anti-VEGF de 1,25 mg par 0,05 ml de bevacizumab ou de 2 mg par 0,05 ml d’aflibercept. La PIO a été équilibrée par paracentèse à chaque visite d’injection.

Les yeux des patients ayant reçu des injections ont été comparés à un groupe témoin d’échantillons d’humeur aqueuse provenant de patients opérés de la cataracte et ne souffrant pas de diabète.

Les niveaux de VEGF ont été déterminés à l’aide d’un analyseur MAGPIX standard (Luminex). Le taux moyen de VEGF dans les yeux ayant reçu des injections est passé de 198,3 pg/ml au début du traitement à 26,4 pg/ml à la dernière injection. Dans le groupe témoin, le taux moyen de VEGF était de 34,06 pg/ml.

Les valeurs séquentielles du VEGF peuvent être corrélées à l’avenir avec l’acuité visuelle ou l’épaisseur maculaire centrale par OCT, ont écrit les auteurs dans la présentation de l'affiche, et peuvent potentiellement servir de guide pour le traitement de la RD et de l’œdème maculaire diabétique.

Source : https://www.healio.com/news/ophthalmology/20220502/antivegf-injections-decrease-aqueous-vegf-levels-in-diabetic-retinopathy

Une lentille de contact capable de libérer un médicament pourrait être utilisée pour traiter le glaucome

Des scientifiques affirment que cette invention permet d’administrer des médicaments après avoir détecté une augmentation de la pression dans l’œil. Une lentille de contact capable de libérer un médicament si elle détecte une pression élevée dans l’œil a été créée par des scientifiques qui affirment qu’elle pourrait aider à traiter le glaucome. Selon l’organisation caritative Glaucoma UK, la forme la plus courante de la maladie, appelée glaucome primaire à angle ouvert, toucherait près de 10 % des personnes âgées de plus de 75 ans. Cette forme de glaucome est généralement causée par une augmentation de la pression dans l’œil, généralement à la suite d’une accumulation de liquide. Des chercheurs chinois ont révélé avoir mis au point une lentille de contact capable de détecter une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil et de libérer un médicament anti-glaucome si la pression dépasse un certain niveau. Dans la revue Nature Communications, l’équipe décrit comment elle a créé le dispositif en utilisant une lentille supérieure et une lentille inférieure, avec un capteur de pression en forme de flocon de neige et un dispositif de transfert d’énergie sans fil pris en sandwich entre elles sur le bord des lentilles. Cette disposition semble donner l’impression que le porteur a des iris dorés. Cependant, l’équipe affirme que la conception permet d’inclure les composants nécessaires dans le dispositif sans bloquer la vue du porteur ni irriter l’œil. Lorsque la pression à l’intérieur de l’œil augmente, l’écart entre les lentilles supérieures et inférieures diminue. Ce phénomène est détecté par le capteur de pression au moyen d’un cantilever. Le capteur envoie alors un signal au système sans fil qui déclenche ensuite la libération d’un médicament anti-glaucome, à partir d’un hydrogel fixé à une électrode, et lui permet de traverser la cornée de l’œil. Le médicament, la brimonidine, agit pour réduire la pression à l’intérieur de l’œil. L’étude révèle que les lentilles de contact ont jusqu’à présent été testées sur des yeux de porcs et sur des yeux de lapins vivants, quoiqu’avec des lentilles de plus petite taille, mais que des essais doivent encore être réalisés sur des humains. Les chercheurs notent que les lentilles sont non seulement souples et peu invasives, mais qu’elles ne nécessitent pas de piles. Ils ajoutent que cette approche pourrait être étendue à d’autres maladies oculaires.

Le professeur Zubair Ahmed, de l’Institut de l’inflammation et du vieillissement de l’Université de Birmingham, qui n’a pas participé aux travaux, a déclaré que cette recherche était potentiellement très intéressante, ajoutant qu’une augmentation de la pression dans l’œil était un problème important pour la plupart des personnes atteintes de glaucome.

« Les chercheurs ont mis au point une lentille de contact peu invasive capable de détecter ces changements de pression dans l’œil afin d’assurer un suivi en temps réel, mais la lentille de contact peut également réagir en permettant l’administration de médicaments à la demande directement dans l’œil », a-t-il déclaré.

« Le potentiel de développement de cette technologie est énorme, a-t-il ajouté. Nous pouvons maintenant imaginer qu’une personne souffrant de glaucome et portant ces lentilles de contact recevra non seulement des informations en temps réel sur la pression à l’intérieur de l’œil, puisque la lentille de contact a une capacité sans fil intégrée et peut facilement communiquer avec une application sur votre téléphone intelligent, mais aussi, par exemple, des médicaments pour soulager la pression en cas de besoin. »

« Les matériaux nécessaires à la création de telles lentilles de contact sont peu coûteux et pourraient bientôt être produits en masse », a-t-il ajouté.

Source : https://www.theguardian.com/science/2022/may/17/contact-lens-releasedrug-could-treat-glaucoma

CooperVision annonce les résultats d’un essai clinique de deux ans sur SightGlass

CooperVision a annoncé les résultats de son essai clinique de deux ans sur la technologie d’optique de diffusion SightGlass™ lors d’un lancement aux Pays-Bas. Les lunettes, qui ont été conçues pour ralentir la progression de la myopie chez les enfants1, se sont avérées efficaces à cet égard.

Les enfants qui portaient les lunettes à plein temps, sans les enlever pour travailler de près, ont vu leur myopie progresser en moyenne d’une demi-dioptrie de moins que ceux qui portaient des lunettes de contrôle. Ces résultats ont été associés à une réduction de 59 %2 de la progression de la myopie.

L’étude clinique CYPRESS3 a recruté, randomisé et distribué les lentilles à 256 enfants admissibles dans 14 sites d’essai clinique aux États-Unis et au Canada. Au moment de l’inscription, les sujets étaient âgés de six à dix ans et présentaient une myopie comprise entre - 0,75 D et - 4,50 D. Après deux ans de port, 85 % des enfants portant les verres de lunettes innovants ont montré une progression de la myopie inférieure à une dioptrie4. De plus, l’étude a également montré que 41 % des enfants portant des verres de lunettes avec la technologie d’optique de diffusion n’ont montré aucune progression cliniquement significative de l’erreur de réfraction après deux ans, contre seulement 17 % dans le groupe témoin5 . Le dévoilement des résultats de l’étude CYPRESS a eu lieu aux Pays-Bas L’acuité visuelle de loin avec les lentilles intégrant la technologie de l’optique de diffusion était en moyenne meilleure que 6/6 (20/20) à chaque visite et similaire à celle des verres de lunettes à simple vision à toutes les visites, de la délivrance à la visite de 24 mois6. Au cours de l’essai, les enfants ont porté en moyenne les lentilles d’essai et les verres de lunettes à simple vision standard plus de 12 heures par jour sur une période de 24 mois, ce qui suggère que les enfants se sont facilement adaptés à la technologie de l’optique de diffusion7. L’essai CYPRESS entre maintenant dans sa troisième année.

« Notre équipe s’est attachée à faire progresser la science médicale non seulement pour corriger la vision des enfants, mais aussi pour aider à ralentir la progression de la myopie. L’application de notre technologie d’optique de diffusion aux verres de lunettes permet d’intégrer facilement la gestion de la myopie dans les pratiques de soins oculaires et de l’intégrer dans la vie quotidienne des enfants »8, a déclaré Joe Rappon, OD, MS, FAAO, directeur médical de SightGlass Vision. Le produit sera disponible auprès de CooperVision pour les professionnels de la vue aux Pays Bas à partir de ce mois-ci.

Indications d’utilisation : Les verres de lunettes de la technologie de l’optique de diffusion (DOT) sont indiqués pour la correction de l’amétropie réfractive (myopie et/ ou astigmatisme) et pour la réduction de la vitesse de progression de la myopie chez les enfants phaques âgés de 6 ans à 13 ans. Les lentilles de lunettes DOT doivent être portées en permanence pour toutes les activités, à l’exception de celles décrites dans la section MISES EN GARDE (un minimum de 10 heures par jour). Ces lentilles sont fabriquées par SightGlass Vision à Palo Alto, CA, USA.

RÉFÉRENCES

1 La réduction de la progression de la réfraction en équivalent sphérique et de la longueur axiale par rapport à la ligne de base sur 24 mois était de 47 % et 24 % en moyenne, respectivement (p ≤ 0,0041). 2 Par rapport aux verres de lunettes de contrôle. Analyse basée sur les réponses des parents à la question posée en cabinet : « Votre enfant enlève-t-il ses lunettes pour toute activité de vision de près ? » (n = 51 test, n = 62 contrôle).

Pour l’ensemble de la cohorte de l’étude, la réduction de la progression de la réfraction en équivalent sphérique de base sur 24 mois était de 47 % en moyenne. 3 Rappon J, Neitz J, Neitz M, Young G, Chalberg T. CYPRESS 12-month Results: Safety and Efficacy from a Pivotal Study of Novel Spectacle Lenses Designed to Reduce Myopia

Progression. Optom Vis Sci. 2020;97:E-abstract 200036. 4 Contre 65 % des sujets témoins, p = 0,0032 (n = 74 test, n = 87 témoin). 5 L’absence de changement cliniquement significatif de l’erreur de réfraction signifie qu’il y a eu une augmentation de moins de 0,25 D de la myopie par rapport à la ligne de base, mesurée par autoréfraction cycloplégique (p < 0,0001). 6 La VA moyenne à distance de contraste élevé (logMAR) avec Diffusion Optics TechnologyMC était de — 0,04, — 0,06, - 0,06, — 0,08, - 0,06 et - 0,08 respectivement lors des visites de base, à 30 jours, à 6 mois, à 12 mois, à 18 mois et à 24 mois. La VA moyenne à distance de contraste élevé (logMAR) avec le verre de lunettes témoin était de — 0,04, — 0,06, - 0,05, — 0,06, - 0,05, - 0,06 lors des visites de base, à 30 jours, à 6 mois, à 12 mois, à 18 mois et à 24 mois respectivement. 7 Les verres de lunettes dotés de la technologie Diffusion

OpticsMC sont indiqués pour être portés en permanence pour toutes les activités, à l’exception de celles décrites dans la rubrique AVERTISSEMENTS (un minimum de 10 heures par jour). 8 Mesure de la hauteur du centre des pupilles requise.

Source : https://reviewofmm.com/coopervision-announces-results-from-twoyear-sightglass-clinical-trial/#:~:text=%E2%80%94%20CooperVision%20 announced%20the%20results%20from,effective%20in%20doing%20 just%20that.

Un médicament conçu pour traiter les cataractes s’avère prometteur lors de tests en laboratoire

Un expert de l’ARU dirige les travaux sur un médicament contre la cataracte qui a donné des résultats positifs lors de tests en laboratoire

Un nouveau traitement révolutionnaire de la cataracte a donné des résultats extrêmement positifs lors de tests en laboratoire, laissant espérer que cette maladie, qui ne peut actuellement être soignée que par la chirurgie, pourrait bientôt être traitée par des médicaments.

Les résultats ont été publiés aujourd’hui dans la revue Investigative Ophthalmology and Visual Science, revue à comité de lecture.

La cataracte est une opacification du cristallin de l’œil qui se développe avec le temps et affecte la qualité de la vision. Elle est due à une désorganisation des protéines du cristallin qui entraîne la formation d’amas de protéines qui diffusent la lumière et réduisent fortement la transmission à la rétine. La cataracte est à l’origine de la perte de vision et de la cécité de millions de personnes dans le monde.

Une équipe de scientifiques internationaux, dirigée par la professeure Barbara Pierscionek, vice doyenne (recherche et innovation) de la faculté de santé, d’éducation, de médecine et de soins sociaux de l’Université Anglia Ruskin (ARU), a effectué des tests optiques avancés sur un composé d’oxystérol qui avait été proposé comme médicament contre la cataracte.

Lors des essais en laboratoire, le traitement avec le composé d’oxystérol VP1-001 a montré une amélioration des profils d’indice de réfraction, un paramètre optique clé qui est nécessaire pour maintenir une capacité de focalisation élevée, dans 61 % des lentilles. Cela signifie que l’organisation protéinique du cristallin est restaurée, ce qui améliore la capacité de focalisation du cristallin. Cela a été confirmé par une réduction de l’opacité du cristallin dans 46 % des cas.

La professeure Pierscionek, qui est également membre du centre de recherche en technologie médicale de l’Université Anglia Ruskin (ARU), a déclaré que cette étude a montré les effets positifs de l’utilisation des lentilles sur la santé :

Cette étude a montré les effets positifs d’un composé qui avait été proposé comme médicament anti-cataracte, mais qui n’avait jamais été testé sur l’optique du cristallin. Il s’agit de la première recherche de ce type au monde.

Elle a montré qu’il existe une différence et une amélioration remarquables de l’optique entre les yeux atteints du même type de cataracte et traités avec le composé, par rapport à ceux qui ne l’ont pas été.

Des améliorations ont été constatées pour certains types de cataracte, mais pas pour tous, ce qui indique qu’il pourrait s’agir d’un traitement pour des cataractes spécifiques. Cela suggère que des distinctions doivent être faites entre les types de cataracte lors du développement de médicaments contre la cataracte. Il s’agit d’une avancée significative vers le traitement de cette affection extrêmement courante par des médicaments plutôt que par la chirurgie.

Source : https://www.technologynetworks.com/tn/news/drug-designed-to-treatcataracts-shows-promise-in-lab-tests-361641

En 2015, on parlait déjà du lanostérol (composé 29) :

Le composé 29 est suffisamment soluble pour faire un médicament.

Dans une nouvelle étude de l’UC San Francisco, de l’Université du Michigan et de l’Université Washington à St-Louis parue dans Science, des scientifiques ont cherché un composé soluble qui pourrait servir de traitement à la cataracte. Pour ce faire, ils ont utilisé une différence importante entre les cristallines correctement repliées et leurs formes amyloïdes : leur point de fusion. Ils ont employé une méthode de fluorimétrie (HT-DSF) dans laquelle les protéines émettent de la lumière quand elles atteignent leur point de fusion. L’équipe a cherché des molécules qui abaissaient le point de fusion des amyloïdes.

Récemment, on a découvert qu’une molécule, le lanostérol, pouvait inverser la cataracte, ce qui a fait l’objet d’une publication dans Nature. Mais le lanostérol est peu soluble, il fallait l’injecter dans l’œil pour qu’il ait des effets. En utilisant le lanostérol et d’autres stérols, les chercheurs ont assemblé et testé 32 stérols; l’un d’eux, appelé « composé 29 », était le meilleur candidat soluble pour être utilisé dans des gouttes ophtalmiques. Les molécules identifiées se liaient aux alpha-cristallines CryAA et CryAB et inversaient leur agrégation in vitro.

Dans des tests in vitro, les chercheurs ont confirmé que le composé 29 stabilisait les cristallines et les empêchait de former des amyloïdes. Ils ont aussi trouvé que le composé pouvait dissoudre des amyloïdes déjà formées. L’équipe a aussi testé le composé dans une formulation sous forme de gouttes pour les yeux chez un modèle de souris pour la cataracte: les gouttes restauraient partiellement la transparence des cristallins. Des résultats similaires ont été obtenus avec des gouttes du composé 29 appliquées sur des tissus humains de cristallin touché par la cataracte.

La substance identifiée s’apparente donc à un « chaperon pharmacologique » qui restaure partiellement la transparence du cristallin. Ces travaux suggèrent que des approches thérapeutiques visant à stabiliser les alpha-cristallines pourraient traiter la cataracte.

Un article publié en 2015 sur le site de la prestigieuse revue Nature rapporte les résultats intéressants de l’utilisation d’une molécule appelée Lanosterol comme piste à explorer pour un futur traitement médical de la cataracte, première cause de cécité dans le monde (Zhao et coll., « Lanosterol reverses protein aggregation in cataracts », DOI : 10,1038/nature14650).

Sources: Zhao L, Chen XJ, Zhu J, Xi YB, Yang X, Hu LD, Ouyang H, Patel SH, Jin X, Lin D, Wu F, Flagg K, Cai H, Li G, Cao G, Lin Y, Chen D, Wen C, Chung C, Wang Y, Qiu A, Yeh E, Wang W, Hu X, Grob S, Abagyan R, Su Z, Tjondro HC, Zhao XJ, Luo H, Hou R, Jefferson J, Perry P, Gao W, Kozak I, Granet D, Li Y, Sun X, Wang J, Zhang L, Liu Y, Yan YB, Zhang K. Lanosterol reverses protein aggregation in cataracts. Nature. 2015 Jul 30;523(7562):607-11. doi: 10.1038/ nature14650. Epub 2015 Jul 22.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/7e420266-308d-11e5-903f511fc5349148/La_cataracte_soign%C3%A9e_par_une_mol%C3%A9cule_ cousine_du_cholest%C3%A9rol

Dans le cas du cristallin, qui est constitué de cellules riches en protéines dites cristallines, la transparence est le fruit d’un agencement régulier et ordonné de ces protéines et des corps cellulaires, qui possèdent également des propriétés élastiques permettant au cristallin de se déformer, du moins chez les sujets n’ayant pas atteint l’âge de la presbytie totale. Tout phénomène d’agrégation protéique résulte en une perte de la régularité de cette matrice et une réduction de la transparence, avec une augmentation de la diffusion (dispersion) lumineuse, dont résultent les symptômes visuels de la cataracte : voile, éblouissements, etc.

Les travaux de l’équipe de Zhao suggèrent que le lanostérol pourrait réduire les phénomènes d’agrégation protéiques constitués au sein du cristallin, donc accroître la transparence de celui ci… ce qui revient à réduire le phénomène de cataracte ! Le lanosterol est une molécule fabriquée par la « lanostérol synthase » et est impliqué dans le cycle de synthèse du cholestérol. Le lanostérol n’est toutefois pas une forme de cholestérol et cette molécule est amphipathique : elle présente un pôle hydrophobe, capable d’adhérer à des frangements protéines, et un pôle hydrophile. Cette particularité lui confère des propriétés « détergentes », un peu comme les savons, et pourrait expliquer son action physico-chimique au niveau des agrégats de protéines du cristallin qu’elle pourrait conduire à se resolubiliser. Ces résultats encourageants ont été observés sur des modèles in vitro animaux, mais également chez des chiens in vivo, ce qui permet de nourrir l’espoir d’une efficacité thérapeutique chez l’homme, qui reste aujourd’hui à démontrer, mais dont on peut gager qu’elle fera l’objet de nombreux travaux de recherche à venir.

La technologie des lunettes intelligentes pourrait aider à « traiter » les patients atteints d’autisme et de TDAH

Une nouvelle étude montre que les lunettes intelligentes réduisent les symptômes du trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) chez les personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA). Deux ophtalmologistes s’expriment sur cette étude et expliquent pourquoi elle est prometteuse pour les futures options de traitement.

Une nouvelle étude montre que les lunettes intelligentes peuvent réduire les symptômes du trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) chez les personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA)1 . « Cette petite étude pilote a examiné l’impact de la thérapie comportementale sur les enfants atteints de TDAH et a obtenu des résultats intéressants à court terme », déclare Marc B. Taub, OD, MS, FAAO, FCOVD.

Des lunettes intelligentes pour aider les gens dans leur quotidien Les chercheurs ont montré une réduction des symptômes liés au TDAH, tels que l’hyperactivité, l’inattention et l’impulsivité, chez les enfants d’âge scolaire, les adolescents et les jeunes adultes atteints de TSA dans cette étude utilisant le système Empowered Brain. Le système Empowered Brain est une combinaison de lunettes intelligentes modernes et de modules éducatifs ciblant les compétences de gestion socioémotionnelle et comportementale. Les lunettes intelligentes Google Glass sont des ordinateurs légers portés sur la tête, dotés d’un petit écran transparent qui peut guider les utilisateurs par des signaux visuels et sonores. Les lunettes intelligentes contiennent des capteurs intégrés, ainsi qu’un petit écran et un haut parleur à conduction osseuse pour offrir une expérience audiovisuelle privée avec une gamme de modules d’assistance et d’éducation.

« L’utilisation de la technologie des Google Glass constitue une amélioration intéressante de ce type de thérapie », déclare Dr Taub. Les symptômes diminuent avec l’utilisation des lunettes intelligentes Les chercheurs ont recruté huit enfants, adolescents et jeunes adultes atteints de TSA. Les scores de départ des participants sur la sous-échelle d’hyperactivité de la liste de contrôle des comportements aberrants (ABC-H), une mesure de l’hyperactivité, de l’inattention et de l’impulsivité, ont déterminé leur classification dans un groupe de symptômes élevés liés au TDAH ou dans un groupe de symptômes faibles liés au TDAH. « Le chevauchement des symptômes entre les TSA et le TDAH a été constaté depuis longtemps, explique Rachel A. Coulter, OD, FAAO, FCOVD, professeure à l’Université Nova Southeastern. Des experts, dont Geri Dawson du Duke Center for Autism and Brain Development, ont déclaré qu’on ne sait pas si les TSA et le TDAH se situent dans un continuum ou s’il s’agit de deux maladies distinctes. Dans les deux cas, les individus présentent une fréquence élevée de symptômes visuels. » Tous les participants à l’étude ont été soumis à une intervention avec Empowered Brain, dans laquelle chacun a utilisé des modules de communication sociale et de comportement basés sur des lunettes intelligentes tout en interagissant avec leurs soignants. Les chercheurs ont ensuite calculé les scores ABC-H rapportés par les soignants 24 et 48 heures après la séance. Les huit participants ont terminé la session d’intervention. Les scores ABC-H étaient plus bas pour la plupart des participants à 24 heures et pour tous les participants à 48 heures post intervention. Les scores ABC-H moyens des participants ont diminué de 54,9 % dans le groupe présentant des symptômes élevés de TDAH et de 20 % dans le groupe présentant des symptômes faibles de TDAH 24 heures après l’intervention. Les scores ABC-H ont diminué de 56,4 % dans le groupe présentant des symptômes élevés de TDAH et de 66,3 % dans le groupe présentant de faibles symptômes de TDAH 48 heures après l’intervention. « Grâce à cette intervention, une réduction significative des symptômes comportementaux, notamment l’hyperactivité, l’inattention et l’impulsivité, a été obtenue chez les enfants et les jeunes adultes atteints de TSA », a déclaré la Dre Coulter.

Étude prometteuse, mais limitée

Bien que l’étude soit encourageante, 24 à 48 heures représentent un impact à très court terme, et les ramifications à long terme n’ont pas été abordées, dit le Dr Taub. « La question que je me pose est de savoir comment l’utilisation des lunettes se compare aux études précédentes utilisant un programme similaire, déclare Dr Taub. Il aurait été bénéfique que les auteurs s’assurent d’une vision claire et simple avant de recruter des sujets pour cette étude. »

Le Dr Taub et la Dre Coulter s’accordent à dire que l’étude présente des résultats prometteurs, mais des études longitudinales supplémentaires avec des groupes de contrôle plus importants sont nécessaires pour comprendre l’importance clinique de ces changements observés.

« Cette étude présente un résultat intéressant qui pointe vers des investigations supplémentaires, déclare la Dre Coulter. Il est important de noter les limites de cette étude; aucun groupe de contrôle n’a été utilisé et l’étude n’a pas inclus de données de suivi longitudinal pour déterminer si une amélioration a été maintenue. »

Potentiellement, l’intervention au moyen de lunettes intelligentes pourrait être en mesure de cibler un plus large éventail de conditions de santé mentale qui présentent des déficits attentionnels et de communication sociale transdiagnostiques.

Sources : Vahabzadeh A, Keshav NU, Salisbury JP, Sahin NT. Improvement of Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder Symptoms in School-Aged Children, Adolescents, and Young Adults With Autism via a Digital Smartglasses-Based Socioemotional Coaching Aid: Short-Term, Uncontrolled Pilot Study. JMIR Ment Health. 2018;5(2):e25. https://www.optometrytimes.com/view/smart-glasses-technology-mayhelp-treat-patients-autism-adhd

La consommation de mélatonine pédiatrique aux ÉtatsUnis a été multipliée par plus de cinq depuis 2012, et les hospitalisations associées ont également augmenté, selon les données publiées dans MMWR. La mélatonine est caractérisée aux États-Unis comme un complément alimentaire et est largement utilisée comme aide au sommeil en vente libre. Son utilisation a été multipliée par plus de cinq depuis 1999, et environ 2,1 % des adultes ont déclaré en avoir consommé en 2017 et 2018.

« Les enfants sont exposés à un risque accru d’exposition à la mélatonine en raison de l’utilisation répandue du supplément et de sa popularité croissante en tant qu’aide au sommeil, ont écrit les chercheurs dans le MMWR. En 2020, la mélatonine est devenue la substance la plus fréquemment ingérée chez les enfants signalés aux centres antipoison nationaux; cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour décrire la toxicité et les résultats associés aux ingestions de mélatonine chez les enfants. »

Les chercheurs ont étudié les ingestions de mélatonine signalées aux centres antipoison américains et ont constaté qu’elles avaient augmenté de 530 %, passant de 8 337 en 2012 à 52 563 en 2021, la plus forte augmentation annuelle (37,9 %) ayant eu lieu de 2019 à 2020. Au total, 260 435 ingestions pédiatriques de mélatonine ont été signalées au cours de la période d’étude. Parmi elles, plus de 94 % étaient non intentionnelles. Parmi les 27 795 patients ayant reçu des soins dans un établissement de santé, 14,7 % ont été hospitalisés et 1 % ont nécessité des soins intensifs, cinq enfants ayant nécessité une ventilation mécanique et deux enfants, âgés de 3 mois et 13 mois, étant décédés.

La plus forte augmentation annuelle a coïncidé avec le début de la pandémie de COVID-19, selon les chercheurs. « Les ingestions involontaires ont été les principaux moteurs de cette augmentation (pendant la pandémie), ont-ils écrit. Cela pourrait être lié à l’accessibilité accrue de la mélatonine pendant la pandémie, les enfants passant plus de temps à la maison en raison des ordres de rester à la maison et des fermetures d’écoles. En outre, les rapports sur l’augmentation des troubles du sommeil pendant la pandémie pourraient avoir conduit à une plus grande disponibilité de la mélatonine à la maison. » En raison de la nature non intentionnelle de la plupart des ingestions, les auteurs ont suggéré un emballage à l’épreuve des enfants pour le supplément et davantage de recherches sur les causes de l’augmentation des ingestions de mélatonine chez les enfants. « L’utilisation croissante de la mélatonine en vente libre pourrait exposer les enfants à un risque d’effets indésirables potentiels, ont-ils écrit. Les initiatives de santé publique devraient se concentrer sur la sensibilisation à l’augmentation des ingestions de mélatonine chez les enfants et sur les mesures préventives pour éliminer ce risque. »

Source : https://www.healio.com/news/primary-care/20220602/pediatricmelatonin-consumption-has-risen-more-than-fivefold-since2012#:~:text=The%20researchers%20studied%20melatonin%20 ingestions,reported%20during%20the%20study%20period.

Usage clinique : Enfants (< 18 ans) : L’efficacité et l’innocuité de CEQUA n’ont pas été établies chez les enfants. Santé Canada n’a donc pas autorisé d’indication pour cette population. Personnes âgées (> 65 ans) : Dans l’ensemble, aucune différence n’a été observée sur le plan de l’innocuité ou de l’efficacité entre les patients âgés et les patients adultes plus jeunes.

Contre-indications :

• Patients qui présentent une hypersensibilité à ce médicament ou à l’un des composants du produit (y compris les ingrédients non médicinaux) ou du contenant • Patients atteints d’infections oculaires ou périoculaires évolutives ou soupçonnées • Patients atteints d’affections oculaires ou périoculaires malignes ou précancéreuses

Mises en garde et précautions pertinentes :

• Destiné à un usage ophtalmique topique seulement • Il convient de résoudre les infections oculaires ou périoculaires existantes ou soupçonnées avant l’instauration d’un traitement par CEQUA. Si une infection se produit pendant le traitement, l’administration de CEQUA doit être interrompue jusqu’à ce que l’infection ait été enrayée. • Il faut déconseiller aux patients de conduire un véhicule et d’utiliser des machines jusqu’à ce que leur vision soit redevenue normale après l’administration de CEQUA. • CEQUA n’a pas été étudié chez des patients ayant des antécédents de kératite herpétique, de maladie des glandes lacrymales en phase terminale, de kératoconjonctivite sèche (KCS) causée par la destruction des cellules caliciformes conjonctivales comme dans le cas d’une carence en vitamine A, ou de tissu cicatriciel comme dans le cas d’une pemphigoïde cicatricielle, de brûlures causées par des produits alcalins, du syndrome de Stevens-Johnson, d’un trachome ou d’une exposition au rayonnement. • Il faut surveiller de près les patients atteints d’une kératite grave. • Risque de blessure et de contamination oculaires • CEQUA ne doit pas être administré pendant que le patient porte des lentilles cornéennes. • Infections et tumeurs locales : Une surveillance régulière est recommandée lorsque CEQUA est utilisé à long terme. • Réactions d’hypersensibilité • Les effets de CEQUA n’ont pas été étudiés chez des patients atteints d’insuffisance rénale ou hépatique. • CEQUA est déconseillé pendant une grossesse, sauf si les avantages l’emportent sur les risques. • Il faut faire preuve de prudence lors de l’administration de

CEQUA aux femmes qui allaitent.

Pour de plus amples renseignements :

Veuillez consulter la monographie de CEQUA à l’adresse https://pdf.hres.ca/dpd_pm/00060038.PDF pour des renseignements importants non abordés ici concernant les effets indésirables, les interactions médicamenteuses et la posologie. Vous pouvez aussi obtenir la monographie du produit en communiquant avec notre Service médical au numéro sans frais 1 844 924-0656. RÉFÉRENCE : Monographie de CEQUAMC actuelle, Sun Pharma Global FZE.

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Grâce à la section des petites annonces classées de la revue l’Optométriste vous faites d’une pierre deux coups : votre annonce, au coût de 25 $ par parution (taxes en sus), sera publiée dans la revue et sera distribuée aux optométristes, aux opticiens d’ordonnances, aux ophtalmologistes et aux compagnies d’optique. Elle se retrouvera également sur notre site Internet jusqu’à la parution de la prochaine revue. Vous bénéficierez donc d’une visibilité accrue.

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