Maganac 32

Page 11

veillant particulièrement à la sÊcuritÊ et à la rÊgularitÊ du transport aÊrien.

Transport aÊrien au Gabon : près de 1900 emplois, plus de 110 milliards GH IUDQFV FID GH FKLǺUH GªDǺDLUHV

Le niveau de conformitĂŠ de l’aviation civile du Gabon correspond-il aux standards internationaux ? Clairement Ă ce jour non ! Ou du moins pas assez. En 2007, un audit de l’OACI a ĂŠtabli Ă 6% le niveau de conformitĂŠ du Gabon aux standards internationaux, après qu’il eut ĂŠtĂŠ Ă 36% en 2000 et Ă 42% en 2004. Cette chute vertigineuse nous a valu - et nous vaut encore- l’inscription en liste noire de l’union europĂŠenne.

Fotolia: PhotoSG, 01010011portfoliolab

Ce taux de conformitĂŠ catastrophique FÂŞHVW OH TXDOLĂŽFDWLI TXL OXL VLHG D pWp l’une des raisons de la crĂŠation de l’ANAC en juillet 2008. Depuis sa mise en place en janvier 2009, elle s’emploie Ă redresser cet ĂŠtat de fait. En 2012, une première ĂŠvaluation partielle de l’OACI a permis de relever ce taux de conformitĂŠ Ă 18%, et depuis janvier de cette annĂŠe, par suite d’une ĂŠvaluation hors VLWH HÇşHFWXpH SDU OÂŞ2$&, QRXV VRPPHV remontĂŠs Ă 26%. Un projet d’assistance de l’OACI Ă l’aviation civile du Gabon se dĂŠroule en ce moment depuis avril 2016, qui GHYUDLW GRQQHU VHV UpVXOWDWV DYDQW OD ĂŽQ de cette annĂŠe ; nous espĂŠrons et travaillons Ă ce que notre taux de conforPLWp VRLW UHOHYp VLJQLĂŽFDWLYHPHQW GH façon Ă atteindre voire dĂŠpasser les standards internationaux. Le secteur aĂŠrien, gĂŠnère une activitĂŠ importante qui participe au dĂŠveloppement ĂŠconomique du pays. Quels sont les atouts et faiblesses de ce mode de transport ? IndĂŠniablement le secteur aĂŠrien gĂŠnère une activitĂŠ importante et participe au dĂŠveloppement du pays. En 2014, le secteur du transport aĂŠrien au Gabon en ne

prenant en compte que les compagnies aĂŠriennes nationales et les entreprises du secteur, comptait près de 1900 emplois, gĂŠnĂŠrant plus de 110 PLOOLDUGV GH IUDQFV FID GH FKLÇşUH GÂŞDIfaires, incluant l’ANAC. Nous sommes en attente de la consolidation des FKLÇşUHV GH TXL QH GHYUDLHQW SDV YDULHU VLJQLĂŽFDWLYHPHQW Pour notre pays qui est couvert Ă environ 80% de son territoire par la forĂŞt et les cours d’eau, le dĂŠplacement dans l’arrière-pays est facilitĂŠ par le transport aĂŠrien, malgrĂŠ le dĂŠveloppePHQW VLJQLĂŽFDWLI FHV GHUQLqUHV DQQpHV des autres modes de transport dont le train et la route. Le transport aĂŠrien prĂŠsente des DYDQWDJHV VSpFLĂŽTXHV SDU UDSSRUW aux autres modes de transport notamment la rapiditĂŠ, le confort et la sĂŠcuritĂŠ ; il ne faut pas oublier que le transport aĂŠrien reste le moyen de transport le plus sĂťr au monde ; mais Ă l’inverse, il prĂŠsente une faiblesse qui est son coĂťt apparemment et relativement plus ĂŠlevĂŠ que celui des autres modes de transport. En juin 2016, le prĂŠsident de la RĂŠpublique, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a inaugurĂŠ l’aĂŠroport International de Port Gentil. Cet aĂŠroport rĂŠpond-il dĂŠjĂ aux normes internationales ? L’aĂŠroport international Ali BONGO ONDIMBA de Port Gentil, inaugurĂŠ HQ HÇşHW OH MXLQ D VXEL GHSXLV des travaux de transformation visant Ă le rendre apte au transport aĂŠrien international. Ces transformations ont consistĂŠ en un allongement de la

piste d’atterrissage passant de 1900 Ă 2600 mètres, et en la construction d’une nouvelle aĂŠrogare d’une capacitĂŠ de un million de passagers par an, ainsi qu’en la rĂŠfection des parkings avions et au rĂŠamĂŠnagement des voies d’accès et de l’espace public cĂ´tĂŠ ville. Ă€ ce jour et du point de vue des infrastructures, il en est apte, et le principe d’y autoriser des vols internationaux est acquis ; mais il n’est pas encore formellement ouvert Ă l’activitĂŠ internationale, parce qu’il y a encore TXHOTXHV UpJODJHV j ĂŽQDOLVHU QRWDPment l’installation d’un certain nombre de services indispensables Ă la pratique du transport aĂŠrien international dont par exemple la mise en place de l’organisme d’assistance au sol des avions, la fourniture du carburant aux avions, le catering ‌ 'X HU DX QRYHPEUH /LEUHYLOOH a abritĂŠ le sĂŠminaire sur la rĂŠduction des ĂŠmissions de CO2. Que peut-on retenir de ces assises ? Il faut d’abord indiquer que c’est par sa rĂŠsolution A37-19 de la 37ème session de son assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale que l’OACI exhorte les États contractants Ă soumettre un plan d’actions destinĂŠ Ă attĂŠnuer les ĂŠmissions de dioxyde de carbone (CO2) issues du transport aĂŠrien. C’est dans ce contexte qu’est nĂŠ le projet OACI-UE, dĂŠnommĂŠ ÂŤ Renforcement des capacitĂŠs pour la rĂŠduction des ĂŠmissions de CO2 issues de l’aviation internationale Âť. Ce SURMHW HVW ĂŽQDQFp SDU OÂŞXQLRQ HXURpĂŠenne et soutenu techniquement par l’OACI. Il vise trois objectifs :

L’ANAC a le pouvoir de prononcer des sanctions

ANAC interne ¡ Maganac 32

11


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.