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Vers une certification du nouvel aéroport Ouagadougou – Donsin

SIGNATURE DE CONVENTION ANAC - MOAD : Vers une certi fi cati on du nouvel aéroport

Ouagadougou - Donsin

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PHOTO DE FAMILLE DES DÉLÉGATIONS ANAC ET MOAD

Le Directeur général de l’Agence nationale de l’Aviation civile (ANAC), M. Azakaria Traoré et le Directeur général de la Maitrise d’Ouvrage de l’aéroport de Donsin (MOAD), M. Adama Belem ont procédé à la signature d’une convention de collaboration, le vendredi 23 juillet 2021, dans la salle de réunion de l’agence, en présence de leurs plus proches collaborateurs.

Cette signature offi cialise la collaboration entre les deux institutions et confi rme le rôle stratégique que l’ANAC doit jouer pour mener à bien le processus de certifi cation une fois la construction du nouvel aéroport Ouagadougou - Donsin achevée.

A l’entame de la signature de la convention entre l’ANAC et la MOAD, le premier responsable de l’autorité en charge de l’aviation civile, M. Azakaria Traoré s’est réjoui de cette collaboration. Pour convaincre l’auditoire de l’importance de ce partenariat, M. Traoré a donné l’exemple ayant conduit tout le processus de construction de l’aéroport international Blaise - Diagne. En eff et, avant l’exploitation du nouvel aéroport, une équipe de certifi cation de l’administration de l’aviation civile du Sénégal a été commise pour s’assurer que tout a été mis en œuvre pour le respect strict de la certifi cation.

Cependant, au cours de cet audit, l’équipe a décelé des non-conformités majeures, ce qui fait que les résultats de la certifi cation n’ont pas été concluants malgré les investissements fi nanciers importants opérés pour la réalisation des travaux. Il a donc fallu faire de nouveaux investissements prenant en compte l’exigence de cette certifi cation.

Il sied de rappeler que, depuis 2001, l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI) a exigé de ses Etats membres que la certifi cation est la condition sine qua non de l’exploitation des aéroports internationaux existants et nouveaux. La certifi cation est de s’assurer que les normes techniques d’exploitation sont conformes aux standards internationaux édictés par l’OACI. Dès lors, il convient de comprendre que l’exploitation du nouvel aéroport sénégalais ne pouvait se faire dans les délais souhaités par les autorités car il fallait combler les écarts majeurs constatés. C’est pour épargner au futur aéroport international Ouagadougou-Donsin une éventuelle situation similaire que la signature de partenariat entre l’ANAC et la MOAD se justifi e. Cette collaboration est salutaire car elle permettra à l’ANAC et à la MOAD de travailler en harmonie pour que l’aéroport international de Donsin soit exploité dès la fi n des travaux.

Pour sa part, le directeur général de l’ANAC a pris l’engagement de ne ménager aucun eff ort pour que son institution joue de manière pleine et entière sa partition notamment à travers l’examen minutieux des dossiers techniques de la chaussée aéronautique, du bloc technique et des équipements de la navigation et de la communication aérienne. Prenant la parole à son tour, le directeur général de la MOAD, M. Adama Belem a tout d’abord tenu a remercier l’ANAC pour l’accompagnement depuis le démarrage des travaux de l’aéroport de Donsin et de ses voies d’accès et a exprimé sa gratitude pour l’accompagnement que l’ANAC fera. Pour le premier responsable, l’enjeu est très élevé, car il s’agit de la construction de l’aéroport principal du Burkina Faso. A cet regard, tous les acteurs doivent prendre toutes les dispositions, à savoir être animés d’une proactivité aux fi ns de cerner toutes les diffi cultés à venir. Pour M. Belem, l’objectif fi nal n’est pas seulement la construction de l’aéroport mais surtout son exploitation à temps qui passe nécessairement par la certifi cation. A cet égard, l’ANAC reste donc le partenaire stratégique, car elle s’emploiera à faire en sorte que la certifi cation se déroule de la manière la plus aisée possible.

Terminant ses propos, M. Adama Belem a renouvelé la disponibilité de la MOAD à l’égard de l’ANAC à chaque fois qu’elle en aura besoin, surtout en ce qui concerne les travaux en maitrise d’ouvrage privé. Cette étroite collaboration, une fois établie, contribuera à une éventuelle maitrise des dépenses pour gérer au mieux la Société d’économie mixte (SEM).

Nouhou BERTE

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