Les 100 ANS de la GENDARMERIE MOBILE

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Septembre 2021

Les 100 ANS de la GENDARMERIE MOBILE Son histoire

Son organisation Sa mission Ses moyens...


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La Mobile est centenaire ! Fêter 100 ans donne l’occasion de rendre hommage à une subdivision d’arme de la Gendarmerie Nationale, vieille dame des institutions françaises, dont la relative jeunesse n’est pas un frein à une efficacité reconnue dans le monde entier. Ce stakhanovisme, s’il a été travaillé avec abnégation et conviction, est le fruit d’une éthique et d’une déontologie irréprochables dans les missions de sécurité qui lui sont confiées, la pierre angulaire de son emploi demeurant bien évidement le maintien et le rétablissement de l’ordre public. On se devait de la mettre à l’honneur dans ces temps troublés, où le moindre fait de violences dites illégales entache une profession dont le serment est de garantir la sécurité des biens et des personnes. Un socle de valeurs sur lequel l’Etat s’appuie pour faire exécuter des missions périlleuses et ingrates et qui suscite aussi admiration et respect. La « jaune », doit son surnom à la couleur dorée des galons, historiquement la couleur des armes à pied, alors que la gendarmerie départementale revêt des galons blancs, couleur des armes montées. Vous entendrez également parfois les termes de « gardes mobiles » ou de « moblots » pour qualifier ces gendarmes. Pour célébrer cet anniversaire, de la main de Franck LABARRERE, vice-président GM de Gendarmes et Citoyens, nous vous proposons de découvrir 100 ans d’histoire au service de la France et des français.

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SOMMAIRE 1. HISTOIRE • •

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XVIIIème et XIXème siècles : unités temporaires 1921 – 1926 : Pelotons mobiles de Gendarmerie 1926 – 1940 : Garde républicaine mobile Seconde Guerre mondiale L'après-guerre : garde républicaine puis gendarmerie mobile. Guerre d'Indochine Guerre d'Algérie De mai 68 à l'an 2000 Le XXIème siècle

2. ORGANISATION •

La région de gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité (RGZDS)

Le groupement de gendarmerie mobile (GGM)

L'escadron de gendarmerie mobile (EGM)

Unités et moyens spéciaux de la gendarmerie mobile

La force blindée

L'engin du génie d'aménagement (EGAME)

La Cellule Nationale d’Observation et d’Exploitation de l’Imagerie Légale (CNOEIL)

La Cellule Nationale d’Appui à la Mobilité (CNAMO) La Cellule nationale nucléaire radiologique biologique chimique (C2NRBC) (2)

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3. MISSION / EMPLOI •

Missions permanentes au niveau national (concerne environ 40 EGM) Mission au niveau zonal

4. MOYENS • • •

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Armement Matériel Transmissions Vidéos Véhicules

5. FORMATION • •

Formation collective Formation individuelle

GLOSSAIRE 5


1. HISTOIRE « si tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens ! » XVIIIème et XIXème siècles : unités temporaires, « nos ancêtres » Le terme « mobile » a été utilisé à de nombreuses reprises au cours des XVIIIème siècle et XIXème siècle pour qualifier des unités de gendarmerie (colonnes mobiles, bataillons mobiles, etc.). Mais ces unités n’ont pas perduré car elles ont été dissoutes après la résolution des crises qui avaient justifié leur création. 1921 – 1926 : Pelotons mobiles de Gendarmerie , « on commence à s’émanciper » Jusqu'au début des années 20, à part Paris qui dispose d'une force de police importante, le maintien de l’ordre est principalement du ressort de la Gendarmerie et de l'Armée de terre. La Gendarmerie mobilise ponctuellement des pelotons de « troupes supplétives ». Ces pelotons sont constitués de gendarmes prélevés dans les brigades à raison d'un ou deux hommes par unité. Cependant, ils ne sont ni formés pour le maintien de l'ordre, ni encadrés par leurs chefs habituels. De plus, leur absence, souvent prolongée, désorganise le service courant. Le recours à l'armée reste donc fréquent pour contenir ou réprimer les mouvements sociaux, avec des conséquences souvent désastreuses : fraternisation entre les manifestants et les conscrits ou usage excessif de la violence avec ouverture du feu. Le besoin d'une force spécialisée dans le maintien de l'ordre s’est alors révélé au grand jour. Il ne fait toutefois pas l'unanimité car certains responsables politiques redoutent la création d'une nouvelle « garde prétorienne ». La loi du 22 juillet 1921 permet la création de pelotons mobiles au sein de la gendarmerie départementale et le 15 novembre 1921 une circulaire de la direction de la Gendarmerie planifie l’organisation de 24 pelotons en région parisienne (16 à cheval et 8 à pied) et 87 en province (52 à cheval et 35 à pied).

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1926 – 1940 : Garde républicaine mobile « une subdivision à part entière »

Par un décret du 10 septembre 1926, les pelotons prennent le nom de garde républicaine mobile (GRM). En 1927, la garde républicaine mobile est détachée de la gendarmerie départementale pour constituer une subdivision à part entière de la gendarmerie. Sa mission principale est le maintien de l’ordre, pour laquelle l’autorité civile doit réquisitionner ses pelotons auprès du ministère de la guerre. (Ce principe restera en vigueur pour la gendarmerie mobile jusqu’au rattachement de la gendarmerie au ministère de l’intérieur en 2009). Elle assure également des missions de formation interne, de renfort de la gendarmerie départementale, des missions militaires (préparation militaire, encadrement des formations mobilisées, instruction des cadres de réserve, des recrues et des réservistes) ainsi que des services de place (services de garnison, escortes, piquets d’honneur, etc.). En 1933 est créé, à Versailles-Satory, un groupe spécial autonome, composé d’un état-major, de deux compagnies de chars Renault FT et d’une compagnie d’automitrailleuses Panhard Schneider P16 (Citroën-Kégresse). Cette unité constitue une réserve gouvernementale mais reçoit également une mission d'instruction. Ses compagnies participent aussi aux services ordinaires de maintien de l’ordre. Le groupe spécial de Satory met également en œuvre à partir de 1935 un peloton de motocyclistes chargé d’assurer l’escorte du président de la République et des hautes personnalités françaises et étrangères. Cette unité est l’ancêtre de l’actuel escadron motocycliste de la garde républicaine. Seule force spécialisée dans le maintien de l’ordre durant la période de l’avant-guerre, la garde républicaine mobile développe et perfectionne les principes fondamentaux : canaliser les foules, retarder l’usage de la violence, toujours laisser une porte de sortie aux manifestants. Les gardes sont sensibilisés par de nombreuses présentations et conférences sur les thèmes de la psychologie des foules, la légitime défense et la maîtrise de soi.

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Seconde Guerre mondiale La GRM a détaché près d’un tiers de ses officiers ainsi qu’environ 6 000 gradés et gardes lors de la mobilisation de 1939. Elle a également participé à des actions de combat, notamment avec ses chars du groupe spécial autonome de Satory. À cause des conditions de l’armistice du 22 juin 1940 (limitation du nombre de militaires sur son territoire), la GRM est dissoute. Une partie des effectifs est transférée en gendarmerie départementale, l’autre partie constitue une nouvelle organisation en zone libre : la Garde. Après l'invasion de la zone libre, le 11 novembre 1942, l'armée d'armistice est dissoute et la Garde est rattachée au ministère de l'intérieur. L'après-guerre : garde républicaine puis gendarmerie mobile. « On tient enfin notre nom ! » Par décret du 23 août 1944, La Garde prend l'appellation de garde républicaine et elle est rattachée à la gendarmerie. Par décret du 20 septembre 1954, elle change de nouveau de nom pour devenir la gendarmerie mobile. Elle retrouve ses missions traditionnelles de maintien de l’ordre mais également de formation pour les jeunes gendarmes sortis d’école. De plus, pendant toute la période de la guerre froide, les missions de Défense Opérationnelle du Territoire (DOT) prennent une grande importance.

Guerre d'Indochine Pendant la Guerre d’Indochine, elle met en œuvre trois légions de marche. Elles assurent des missions de formation et d’encadrement d’unités supplétives ou de forces de gendarmerie locales, des missions d’escorte, de garde de prisonniers et de relève de postes militaires. Leurs membres participent régulièrement aux combats contre les forces VietMinh. Les pertes pendant la guerre s'élèvent à 654 gendarmes.

En 1954, le premier hélicoptère de la gendarmerie, un Bell 47G, est affecté au groupe blindé de Satory. La section d’hélicoptères de la gendarmerie et l’atelier central d’hélicoptères de la gendarmerie seront créés respectivement en 1956 et 1957 et rattachés au 1er groupe blindé de la gendarmerie mobile. Guerre d'Algérie Pendant la Guerre d’Algérie, la gendarmerie mobile est très lourdement engagée aux côtés des forces armées, des forces de police et de CRS. Les escadrons basés en Afrique du Nord (Algérie, Maroc et Tunisie), renforcés d’escadrons déplacés de France métropolitaine (pour une durée de 6 mois) assurent des missions militaires au côté de l’armée de terre (surveillance, barrages, escortes de convois, etc.) ainsi que leurs missions classiques de maintien de l’ordre. Ces dernières donneront lieu, vers la fin du conflit, à des confrontations extrêmement violentes. Plus de 200 gendarmes mobiles perdent la vie pendant la Guerre d'Algérie. Après la fin de la guerre d’Algérie, la gendarmerie mobile se verra confier davantage de missions de support de la gendarmerie départementale et fournira notamment des renforts saisonniers lors des périodes de congés estivaux.

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De mai 68 à l'an 2000 Pendant les événements de mai 68, elle est massivement engagée au côté des forces de police locales (préfecture de police de Paris et polices urbaines) comme des CRS. À la suite des événements, le nombre de ses escadrons, qui avait diminué après la fin de la Guerre d'Algérie, sera augmenté d'une quinzaine d'unités. De plus, les équipements et tactiques de maintien de l'ordre seront améliorés. « On en parlera plus loin. » Du milieu des années soixante à celui des années soixante-dix, elle contribue également à la sécurité routière par la mise en place au sein de chaque escadron d’une brigade routière de gendarmerie mobile (BRGM – 19641976). Entre les années 1990 et 2000, quelques escadrons (un par région) mettront en œuvre une brigade motorisée de gendarmerie mobile (BMO – GM). Au cours des années 1970, c'est au sein de la gendarmerie mobile que sont formées deux unités spécialisées. L’escadron parachutiste à Mont de Marsan en 1971 et l’équipe commando régionale d'intervention (ECRI) à Maisons-Alfort en 1973. Elles ont été créées pour répondre aux problèmes de sécurité et notamment de terrorisme. Ces unités sont les « embryons » qui donneront naissance au groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) d’aujourd’hui. Le XXIème siècle

Depuis le début des années 2000, l’ensemble des moyens blindés de la gendarmerie, dont une partie était auparavant attribuée à des escadrons dits mixtes basés en province, est placé sous la responsabilité du groupement blindé de la gendarmerie mobile (GBGM) à Versailles-Satory. Un certain nombre de blindés est pré-positionné en Corse et en outre-mer. « Il se murmure que l’on va revenir à ce type de d’organisation » La gendarmerie mobile a également fourni les premiers personnels des antennes GIGN, initialement appelées pelotons d'intervention interrégionaux de la gendarmerie ou PI2G créés à partir de 2004. Ces unités, comme le GIGN, effectuent des missions très différentes de celles de la gendarmerie mobile et leur recrutement est ouvert à l’ensemble des personnels de la gendarmerie. Mais leur personnel, comme celui du GIGN, fait partie de la gendarmerie mobile. Il y a actuellement 13 antennes GIGN dont 7 en outre-mer. En 2010, dans le cadre des révisions générales des politiques publiques (RGPP), 15 escadrons sont dissous sans aucune autre forme de procès. En 2016, dans le cadre des mesures prises pour renforcer les forces de sécurité et à la suite des attentats de 2015, un peloton de marche supplémentaire est créé au sein de 22 escadrons, sous plafond des effectifs. Mais ces pelotons sont dissous en 2019 afin que les personnels correspondants soient répartis dans l'ensemble des escadrons. La même année, l’intégration des sous-officiers féminins en gendarmerie mobile est validée après l’expérimentation qui avait débutée l’année précédente. Le 27 septembre 2016, pour la première fois depuis 1998, un nouvel escadron est créé à Rosny-sous-bois. Aujourd’hui, la gendarmerie mobile compte 12 600 personnels et 109 esca9


2. ORGANISATION L'organisation de la gendarmerie mobile en France est de type décentralisé. En effet, il n'existe pas au sein de la direction générale de la gendarmerie nationale, de direction ou de sous-direction de la gendarmerie mobile. Il existe une sous-direction de la défense, de l'ordre public et de la protection (SDDOPP). Les formations de gendarmerie mobile sont placées sous l'autorité hiérarchique des commandants des sept régions de gendarmerie situés au siège de chacune des zones de défense et de sécurité, qui sont eux-mêmes directement subordonnés au Directeur Général de la Gendarmerie Nationale. Chacune de ces sept « régions zonales » supervise plusieurs groupements de gendarmerie mobile dans lesquels sont répartis les escadrons. En 2021, il existe 18 groupements et 109 escadrons dits "de marche ».

La région de gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité (RGZDS)

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Le commandant de RGZDS assure le commandement organique de toutes les formations de gendarmerie mobile implantées sur le ressort territorial de la zone de défense et de sécurité. Ses attributions s'exercent plus particulièrement dans les domaines de l'emploi, des ressources humaines et du soutien. Sous l'autorité du commandant de RGZDS, le commandant en second de RGZDS est chargé du suivi régulier des formations de gendarmerie mobile du ressort territorial et constitue l'interlocuteur privilégié des commandants d'unité. Ainsi, dans le respect des textes en vigueur, l'action du commandant en second recouvre tous les domaines intéressant la gendarmerie mobile, notamment le suivi de l'emploi, la gestion des ressources humaines, le contrôle des unités et de la formation individuelle et collective.

Emploi Le commandant de la RGZDS est l'interlocuteur privilégié du préfet de région pour la zone de défense et de sécurité pour l'emploi des EGM sur son ressort territorial (EGM implantés et déplacés). Il veille au respect des principes d'emploi des unités de gendarmerie mobile. La RGZDS désigne les commandants de GTG (groupement tactique gendarmerie) et les EGM pour les missions s'exerçant sur son ressort territorial. La RGZDS rend compte quotidiennement à la DGGN de la situation des escadrons en précisant la position de chaque peloton (disponibilité, emploi, régime d’alerte) et gère les droits à repos et permissions des escadrons de gendarmerie mobile. La RGZDS propose à la DGGN les EGM pour la planification des missions permanentes (déplacements en Corse, outre-mer et en opérations extérieures). Chaque fois que possible, le commandant de groupement de gendarmerie mobile (GGM) désigné par la DGGN est déplacé avec au moins l'un de ses escadrons organiques. La RGZDS contrôle la capacité opérationnelle des formations de GM implantées sur son ressort territorial.

Ressources humaines La RGZDS assure la gestion des ressources humaines de toutes les formations de GM implantées dans son ressort. La RGZDS suit, coordonne et contrôle l'entraînement individuel (tir, IP) et collectif (RO, combat) des unités (EGM, PI). La RGZDS veille au maintien des qualifications nécessaires à l'engagement opérationnel et à l'encadrement des unités.

Budget - Soutien Le budget dédié aux unités de GM est géré par la RGZDS. Le domaine des affaires immobilières relève des régions territoriales dans lesquelles les formations de GM sont implantées dans le cadre de protocoles passés avec la RGZDS. Le soutien automobile est assuré par les centres de soutien automobile de la gendarmerie (CSAG) de rattachement. Tous les autres domaines (matériels, armements, etc.) relèvent de la RGZDS.

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Le groupement de gendarmerie mobile (GGM) Le commandant de groupement de gendarmerie mobile est à la fois un chef organique et un chef opérationnel. Placé sous l'autorité directe du commandant de RGZDS, il exerce le commandement organique des escadrons qui lui sont directement subordonnés. En liaison étroite avec la RGZDS, il s'attache à préserver la capacité opérationnelle de ses escadrons. Son action s'exerce notamment dans les domaines des ressources humaines (réalisation des effectifs autorisés en volume et en compétences particulières) et de la formation individuelle et collective. En outre, il contrôle régulièrement l'emploi de ses unités. Chef opérationnel, spécialiste de la gestion de crise, il est amené à commander un groupement tactique gendarmerie (GTG) ou un groupement opérationnel de maintien de l'ordre (GOMO) à l'occasion d'événements nécessitant l'engagement de plusieurs escadrons ou lors de déplacements de longue durée (outre-mer, opérations extérieures, Corse, etc.). Il est assisté d'un commandant en second et d'un groupe de commandement. Depuis 1991, chaque groupement est identifié par un numéro en chiffres romains (numéro du groupement au sein de la région zonale) suivi du numéro de la région en chiffres arabes à l'exception du groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM) qui est identifié par ce titre. Exemple : groupement II/1 ou GGM II/1 = 2e groupement de la première région zonale de gendarmerie.

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L'escadron de gendarmerie mobile (EGM)

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Composé d’environ 120 personnels, l'escadron de gendarmerie mobile constitue l'unité élémentaire de la gendarmerie mobile et s'articule en pelotons et services qui, à la résidence comme en déplacement, lui permettent de remplir ses missions. Il est commandé par un officier, responsable de la capacité opérationnelle de l'unité au maintien de l'ordre public et à l'occasion des autres missions. L'action du commandant d'escadron s'exerce dans quatre domaines principaux : - la formation individuelle et collective - le perfectionnement des cadres - le maintien de la cohésion et du moral - l'entretien et le maintien en condition des matériels L'escadron est généralement composé de cinq pelotons articulés de la façon suivante : - trois pelotons de marche - un peloton d'intervention (PI) - un peloton hors rang (PHR) Le peloton de marche est l'élément tactique élémentaire dans la conduite de la manœuvre de l'escadron. Il concourt à l'action principale ou à l'action d'appui et de soutien de l'unité. Il est commandé par un officier ou un gradé supérieur.

Engagé en mission de sécurisation, le peloton s'articule en un ou plusieurs détachements de surveillance et d'intervention (DSI). Le peloton d'intervention dispose des capacités humaines et matérielles spécifiques pour intervenir dans des conditions particulières au RO/MO (capacités de franchissement, rapidité et souplesse d'intervention dans l'environnement d'un dispositif, etc.) et en appui des unités territoriales notamment dans le cadre d'opérations de police judiciaire. Le PHR regroupe des personnels possédant des qualifications spécifiques, œuvrant pour le soutien opérationnel de l'unité et lui permettant de fonctionner en autonomie en tous lieux et en tout temps (secrétariat, adjudant d'escadron, ordinaire, sous-officier soutien opérationnel, casernement, SIC, référent AEB, cercle mixte). Depuis 1991, chaque escadron est identifié par un numéro d’ordre. Exemples : escadron 15/3 à Vannes, escadron 24/2 à Bayonne ou escadron 25/6 à Digne-les-Bains. 1er chiffre = numéro du groupement de gendarmerie mobile d'appartenance au sein de la région. 2e chiffre = numéro de l'escadron dans le groupement. 3e chiffre = numéro de la région zonale de gendarmerie (qui était également le numéro de la légion de gendarmerie mobile avant leur dissolution).

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Unités et moyens spéciaux de la gendarmerie mobile

Rattachées au sein du GBGM, ces unités renforcent les formations de gendarmerie mobile (EGM, GTG et GOMO) engagées en opérations.

La force blindée Les véhicules blindés à roues de la gendarmerie (VBRG) sont destinés essentiellement au transport des personnels, en les abritant des tirs d’armes. Ils font partie de l’arsenal du maintien de l’ordre français. Ces blindés possèdent des équipements permettant la diffusion de gaz lacrymogène, le tir de grenades lacrymogènes et le contre tir sous tourelle, autorisant ainsi une défense rapprochée, ainsi qu’une possibilité de dégagement de l’espace. Principalement utilisés en outremer, notamment au profit des populations lors de catastrophes naturelles, ils sont rarement déployés en métropole. Ils ont toutefois été engagés à plusieurs reprises dans le cadre des manifestations des « gilets jaunes », à Paris, Bordeaux ou encore Marseille, pour faire face au risque accru de violences. En effet, lorsque les conditions sont propices, le VBRG peut être utilisé pour franchir des barricades, effectuer des bonds offensifs et des patrouilles, ou tout simplement pour montrer la force. Ces moyens militaires spécifiques ne peuvent toutefois être engagés que sur autorisation du Premier ministre, en cas de troubles graves à l’ordre public ou de risques avérés.

L'engin du génie d'aménagement (EGAME) La conduite d'opérations au RO/MO nécessite parfois de dégager des axes de communication (réduction de barricades ou d'abattis non enflammés) et d'aménager le terrain pour faciliter les franchissements. En outre, la réalisation de merlons ou de fossés peut également s'avérer utile pour interdire des axes ou protéger les militaires engagés dans une zone de terrain délimitée. L'EGAME offre ces capacités d'appui à la manœuvre par ses aptitudes d'aide au franchissement, de poussée, de treuillage et de terrassement qui complètent celles des véhicules blindés spécialisés au maintien de l'ordre public. Accompagnant la manœuvre des forces de l'ordre, l'EGAME doit être employé dans des compartiments de terrain qui sont tenus par les forces de l'ordre car c’est un engin sans armement.

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La Cellule Nationale d’Observation et d’Exploitation de l’Imagerie Légale (CNOEIL) La gendarmerie l’a mise en place pour permettre aux unités mobiles engagées dans une opération de maintien de l’ordre d’adapter leur dispositif à la manœuvre adverse. Armée de gendarmes spécialement formés (télépilote de drone, caméras fixes et réseaux wifi), la CNOEIL dispose de stations installées sur des véhicules équipés d’un système de prises de vue et d’identification immédiatement exploitables et diffusables en streaming sur un Intranet sécurisé. Les images et vidéos collectées permettent d’assurer une meilleure protection des forces de l’ordre par la judiciarisation de l’image, d’identifier les auteurs d’infractions et de faciliter la prise de décision des responsables opérationnels grâce à la détection d’éventuels mouvements de foule, de regroupements hostiles ou d’actions particulières de l’adversaire.

La Cellule Nationale d’Appui à la Mobilité (CNAMO) Lors de certaines opérations, la gendarmerie peut mettre en œuvre des capacités pour dégager des obstacles ou de se désentraver en mobilisant la CNAMO. Composée de cinq sous-officiers, cette cellule spécialisée a vocation à faire cesser les entraves et les accrochages complexes de manifestants, qu’ils soient en hauteur ou au sol, par exemple sur les voies ferrées. Tous instructeurs ou moniteurs qualifiés « intervention professionnelle », « franchissement opérationnel » et « désentravement » (1), ces gendarmes mobiles maîtrisent les techniques et les matériels nécessaires à la réduction des blocages dans le strict respect du cadre légal. Sa gestion des blocages terrestres et sa capacité à lever tout doute sur d’éventuels piégeages ont prouvé son caractère indispensable, tant dans la préparation de la mission qu’en appui de l’action. En 2018, la CNAMO a été engagée plus de 130 jours sur des missions diverses et a comptabilisé plus de 80 personnes entravées, décrochées.

La Cellule nationale nucléaire radiologique biologique chimique (C2NRBC) (2) Elle est composée de quinze militaires spécialisés en gestion des risques et des crises nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Sa vocation est d’assurer la continuité de l’action de la gendarmerie en milieu contaminé. Prenant en compte la totalité du spectre de la menace NRBC, la cellule peut notamment réaliser des actes de police technique et scientifique, apporter un soutien aux unités d’intervention en milieu contaminé, conduire l’analyse des agents biologiques et chimiques, effectuer la décontamination des personnels et des échantillons constitutifs de la preuve judiciaire. 20


3. MISSION / EMPLOI

Le maintien de l'ordre est la raison d'être de la gendarmerie mobile mais il ne constitue qu'une partie de son activité. La gendarmerie mobile intervient également au profit de la gendarmerie départementale et des formations spécialisées en fournissant des renforts : •

Ponctuels lors d'événements demandant des effectifs nombreux (services d'ordre, recherches et battues, etc.) ou spécialisés (peloton d’intervention notamment).

Saisonniers dans des territoires qui connaissent un accroissement temporaire de population à l'époque des vacances.

Permanents (par roulement de ses unités) : en région parisienne, dans certaines zones sensibles ou dans les territoires d’outre-mer.

Enfin, elle effectue un certain nombre de missions à caractère militaire : escortes et missions de protection sur le territoire national, missions de rétablissement de l'ordre et de retour à la paix en opérations extérieures aux côtés des autres forces armées françaises. Toutes missions confondues, les personnels de la gendarmerie mobile effectuent en moyenne 200 jours de déplacements par an. Lors des déplacements, les gendarmes mobiles perçoivent une indemnité journalière d'absence temporaire (IJAT). L'emploi de la gendarmerie mobile est réparti entre des missions nationales et des missions zonales. La DGGN désigne les escadrons pour les missions nationales. Quand une unité n’est pas désignée sur ces dernières, elle est gérée au niveau zonal par sa région d’appartenance. 21


Missions permanentes au niveau national (concerne environ 40 EGM) - Outre-mer (environ 20 EGM). - Corse (1 EGM en période hivernale, 2 EGM en période estivale). - OPEX (Frontex, ambassades…). - Région parisienne : • Réserve maintien/rétablissement de l’ordre. • Garde ambassade. • Sécurisation du palais de justice. • Sécurisation des gares et des différents sites dans le cadre des opérations « sentinelle », « Vigipirate » - Renfort CEGN (commandement des écoles de la gendarmerie nationale). • Support EOGN (école des officiers de la gendarmerie nationale). • Support diplôme d’arme (à La Courtine, au CNEFG). - Stage « recyclage » au CNEFG de Saint-Astier. - Sécurisation dans le cadre de la lutte contre l’immigration irrégulière clandestine (LIIC). - Sécurisation dans le cadre des détachements estivaux/hivernaux de protection de la population (DEPP/DHPP). - Alerte SERVAL : réserve d’intervention pour l’outre-mer. - Réserve nationale : réserve d’intervention pour la métropole.

Mission au niveau zonal - Alerte Puma/Instruction : réserve pour le MO/RO. Si l’EGM n’est pas employé en MO/RO, il est en instruction. C’est aussi une période durant laquelle les militaires peuvent se mettre à jour au niveau sanitaire (VMP), administratif (CIAPT, passeport…), des repos ou des permissions en fonction des effectifs nécessaires. - Mission spécifique selon les régions.

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4. MOYENS Armement - Destiné au MO/RO • Fusil d’assaut FAMAS. • Lanceur de grenades « cougar » 56 mm • Lanceur de balle de défense (LBD) 40 mm • Grenades : - lacrymogène : MP7 ou CM6. - mixte : GM2L. - de désencerclement DMP. - spot 56 : propulsée en altitude avec le cougar, elle produit un signal sous la forme d’une étoile rouge qui permet de compléter les sommations. - Véga : propulsée en altitude avec le cougar, étant composée d’un pain éclairant, elle permet d’éclairer une surface de 50 mètres carrés durant 15 secondes environ. - fumigène (FAR). • Bâton de protection à poignée latérale (BPPL), appelé plus communément Tonfa.

• Diffuseur lacrymogène. - Destiné au service courant • Pistolet SIG Pro. • Pistolet mitrailleur HK UMP 9 ou HK MP5. • Fusil à pompe. • Pistolet à impulsion électrique (PIE) : Taser. • Bâton de protection télescopique (BPT).

• Conteneur lacrymogène.

Matériel - Collectif destiné au MO/RO • Bouclier. • Bâton de protection. • Couverture anti-feu. • Extincteur.

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- Individuel destiné au MO/RO • Casque MO pare-balle, avec écran pare-coup ou écran pare-balle et protection de la nuque. • Gilet pare-balle • Gilet pare-coup (avec protection des épaules, des bras et des avant-bras), protection pelvienne, jambières. C’est ce qu’on appelle trivialement la tenue « robocop ». • Gants MO • Masque à gaz. • Chasuble afin de pouvoir transporter le matériel en dotation. - Dévolu au peloton d’intervention • Protection : bouclier pare-balle • Effraction : bélier, pied de biche, masse, disqueuse thermique… • Franchissement : corde, baudrier, échelles… • Éclairage : projecteur Polarion • Optiques : vision nocturne (Lucie), jumelle (Angénieux)

Transmissions - Missions MO/RO • Corail NG • TPH 700 / 900 encours de livraison - Missions sécurisation / renfort à la GD • Rubis • Tablette néogend

Vidéos - Caméscope affecté à la cellule image ordre public (CIOP)

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Véhicules En raison de la diversité de ses missions, la gendarmerie mobile dispose de type de véhicule importants.

RAME MO/RO

B110 Transmission

B110 : Véhicule transport de troupe (utilisé en outre-mer)

Véhicule PC Transmission

TRM 2 000 : Véhicule transport de troupe (utilisé en MO rural)

Iveco Iris bus Véhicule de groupe

VBRG PC DRAP Dispositif de Retenu autonome du public

VBRG Lame 26


DIVERS Véhicules de liaison, de patrouille

Renault Kangoo

Dacia Duster

Véhicule de transport pour le matériel

Peugeot P4

Véhicule du commandant d’unité

Renault Premium

Peugeot 308

Véhicule gérance

Renault Kangoo

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5. FORMATION

La physionomie de la GM, mêlant jeunesse, dynamisme et encadrement solide est un atout. Néanmoins, pour atteindre le niveau d’excellence qu’elle vise, elle doit se former et s’entraîner.

Formation collective Des périodes d’instruction sont planifiées par les régions d’appartenance (Cf. « mission au niveau zonal »). Il appartient au commandant d’escadron et aux commandants de peloton de mettre à profit ce temps pour organiser des séances d’instructions. Les EGM sont désignés tous les 2 ans et demi environ, en fonction des contraintes opérationnelles, pour « le stage de recyclage » au centre national d’entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) de Saint-Astier. L’objectif de ce stage est, dans un premier temps, que les unités soient remises à niveau tant sur le plan légal que sur les principes et les schémas d’action, dans un second temps, que les unités soient confrontées à des mises en situation afin que leurs techniques et leurs savoir-faire soient contrôlés. Ce centre, créé en 1969, au lendemain des troubles à l’ordre public de 1968, deviendra le CNEFG en 1999. Il possède une grande expérience dans le domaine du maintien de l’ordre et il est reconnu dans le monde entier pour son expertise et la qualité de son enseignement. C’est la maison mère de la gendarmerie mobile.

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Formation individuelle Les EGM sont composés majoritairement de jeunes gendarmes sortis d’école. A leur arrivée en unité, une formation complémentaire leur est délivrée sous le contrôle d’un tuteur désigné par le commandant d’unité. Ils sont formés, évalués et observés afin de pouvoir obtenir le certificat d’aptitude technique (CAT) qui conditionnera, en partie, leur admission dans le corps des sous-officiers de carrière. Afin de se perfectionner et/ou de choisir une spécialité dans l’emploi, les militaires de la GM peuvent se former dans divers domaines. Voici quelques exemples non exhaustifs, le catalogue de formation étant épais. - Intervention professionnelle • moniteur / instructeur d’intervention professionnelle (MIP / IIP) • moniteur / instructeur de franchissement opérationnel (MFO / IFO)

- Entraînement physique militaire et sportif (EPMS) • moniteur / moniteur chef EPMS

- Secourisme • PSE 1 / PSE 2 • moniteur secouriste

- Auto-engin blindé (AEB) • Mécanicien • Chef mécanicien

- Restauration collective • Cuisinier • Gérant ordinaire

- Transmissions

• Certificat des systèmes d'information et de communication (CSIC) • Diplôme de la télécommunication et de la maintenance informatique (DTMI) Les gendarmes qui veulent embrasser une carrière de gradés en gendarmerie mobile, grâce à la voie titre, doivent obtenir le diplôme d’arme (DA) qui sanctionne une formation de chef de groupe où le militaire apprend à commander et à instruire. Cette qualification est obtenue à l’issue d’un parcours de 14 mois environ. Les 12 premiers mois sont consacrés à un apprentissage théorique (MO/RO, combat, intervention professionnelle, réglementation...). Chaque trimestre, les candidats sont interrogés par écrit sur un programme définit. A l’issue de la phase théorique, les candidats sont évalués sur leur condition physique : 8 KM en treillis, grimpé de corde, abdominaux, pompes… Une fois que le volet théorique et sportif est terminé, une commission statue et désigne les militaires qui participeront à la phase pratique. Cette dernière est organisée au camp de La Courtine pour le « module kaki » (combat, topographie, pédagogie, tir) et au CNEFG de Saint-Astier pour le « module bleu » (MO/RO, sécurité publique générale, tir, franchissement). A l’issue de toutes ces phases, le diplôme d’arme sera attribué aux gendarmes qui auront satisfait à toutes les épreuves. 29


Il nous paraissait intéressant de rendre un hommage appuyé à une subdivision d’Arme dont la richesse des missions est méconnue du public. Au gré d’un siècle d’histoire, la disponibilité et la réactivité de la gendarmerie mobile prouvent, si besoin était, qu’elle constitue une organisation indispensable de la Gendarmerie Nationale. A travers son professionnalisme et sa résilience, elle poursuit la mission avec efficacité et dans le respect de la personne. Elle renvoie une image ferme mais rassurante pour les honnêtes gens. Très souvent choisie comme première affectation, les militaires qui la quittent pour voguer vers d’autres horizons, aiment à se rappeler les moments passés au sein de la GM. Ils n’oublient pas ce qu’ils y ont appris et le transmettent à ceux qui n’ont pas eu l’opportunité d’y servir.

Enfin, on ne pouvait conclure définitivement cet article sans avoir une pensée particulière pour les familles de mobiles, sous forme de dédicace. Elles incarnent les mêmes valeurs de disponibilité, d’adaptabilité, de résilience, de force et de courage. Elles sont la « colonne vertébrale » des gendarmes mobiles et elles participent à leur état d’esprit et leur sérénité dans l’accomplissement de leurs missions.

« Mobile un jour, mobile toujours ! »

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GLOSSAIRE CNAMO : Cellule Nationale d’Appui à la Mobilité DGGN : Direction Générale de la Gendarmerie Nationale EGM : Escadron de Gendarmerie mobile GD : Gendarmerie Départementale GGM : Groupement de Gendarmerie Mobile

GM : Gendarmerie Mobile GOMO : Groupement Opérationnel de Maintien de l’Ordre GTG : groupement tactique gendarmerie MO : Maintien de l’Ordre NRBC : Nucléaire radiologique biologique chimique RGZDS : Région de gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité RO : Rétablissement de l’Ordre

(1) Désentravement : néologisme signifiant le fait de retirer les entraves placées volontairement par des manifestants. Les manifestants des groupes « écolos » sont spécialistes de ce type d’action. La gendarmerie et la CNAMO, plus particulièrement dédiée à ce type d’action, prend des renseignements auprès des services de sécurité germaniques confrontés depuis plus longtemps à ce type d’adversaires, notamment les antinucléaires. (2) (2) Cellule NRBC : A l'instar de l'Engin du Génie dAMEnagement (EGAME), de la Cellule Nationale dObservation et d’Exploitation de lImagerie Légale (CNOEIL) et de la Cellule Nationale d’Appui Mobilité (CNAMO), la C2NRBC est rattachée au Groupement Blindé de la Gendarmerie.

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Maître Jean-Philippe Morel, avocat à la Cour, est le conseil de l’APNM Gendarmes & Citoyens dans la défense des intérêts des gendarmes. Engagé depuis de nombreuses années dans la défense des gendarmes et des policiers face aux comportements des délinquants toujours plus violents, il était notre représentant dans les affaires de l’attaque de la caserne de DIJON et du boxeur DETTINGER, aux côtés de nos camarades gendarmes. Sa compréhension du monde militaire de la Gendarmerie et du quotidien des gendarmes ajoutée à notre capacité juridique, ont permis que nous soyons dans ces deux affaires reconnus comme « partiecivile ». En tant que membre de l’APNM Gendarmes & Citoyens, et dans le cadre de notre partenariat avec « Cabinet Morel Avocats », vous bénéficiez d’une première consultation conseil gratuite dans les procédures vous concernant, afin d’étudier en toute confiance et avec honnêteté, le champ des possibles judiciaires et/ ou administratifs. En mentionnant votre appartenance à l’APNM Gendarmes & Citoyens, vous pouvez directement contacter Maître Morel : 32

Téléphone : 03 80 74 87 21 Courriel : contact@morel-avocats.fr Retrouver l’actualité de « Cabinet Morel Avocats » : https://www.facebook.com/ morelavocatdijon https://twitter.com/JPHMOREL https://www.linkedin.com/in/jeanphilippe-morel-77155045


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Nous rejoindre ! Cher(e)s camarades, L'APNM « Association Gendarmes et Citoyens » travaille depuis 2008 pour défendre les intérêts de la Gendarmerie, du gendarme et de sa famille.

En 2019, forte de sa capacité juridique, l'association a remporté deux procès retentissants et a été reconnue dans sa qualité de partie civile, pour faire condamner les auteurs de l'attaque de la caserne de Gendarmerie de Dijon et dans l'affaire dite du « boxeur » DETTINGER. Elle est aussi régulièrement intervenue dans le cadre d'auditions au Sénat et à l'Assemblée Nationale pour défendre le budget et les conditions de travail des gendarmes. Elle s'est alliée à l'UNPRG, association historiquement reconnue pour ses valeurs d'entraide, afin de peser encore plus dans la défense de vos intérêts, notamment pour la préservation du statut et pour être plus forts face au risque de réforme profonde du régime de pension. Depuis 2013, une plateforme d'écoute et de conseil est à votre disposition par téléphone ou par courriel. Cette structure gratuite est armée par des gendarmes spécialisés dans tous les domaines de votre quotidien professionnel et/ou personnel. Pour 2020 ce sont environ 1300 consultations qui ont été enregistrées, principalement pour des conseils. 350 de ces demandes ont été traitées avec l'aide des régions et une cinquantaine avec le soutien de la Direction Générale. 80 % des saisines concernent des sous-officiers, 10 % des officiers (COB, CIE...) et 10 % des familles. Une équipe de sous-officiers et d'officiers est à votre disposition pour vous conseiller et vous aider lors d'interventions diverses dans les domaines suivants : mutations, notations, comptes rendus, recours, sanctions, mise en cause ou victime, OPJ, protection fonctionnelle, Tribunal Administratif, charges, logement, arrêts maladie... Renouveler ou adhérer à APNM Gendarmes et Citoyens c'est avant tout contribuer à soutenir la petite vingtaine de camarades qui depuis plus d'une décennie, en plus du service, s'investit à aider et à améliorer la vie des militaires de la gendarmerie, sans aucune distinction. Le montant de la cotisation est libre !

Les membres adhérents pour l'année en cours recevront par l'intermédiaire de la boîte à lettres fonctionnelle, une invitation pour l'assemblée générale 2021 à la Direction Générale de la Gendarmerie. Le petit déjeuner, le cocktail et le buffet sont pris en charge par l'association. Le détail de la journée sera communiqué dans quelques semaines. Les dirigeants de l'institution seront présents pour le repas du midi et il est prévu en amphi, une séance de questions/réponses avec eux. (sous réserve des contraintes sanitaires) 34


Réglementation : •

code de la défense : articles L. 4126-1 à L. 4126-10

code de la défense : R. 4126-1 à R. 4126-17

• arrêté du 21 octobre 2016 pris en application des articles R. 4126-1 à R. 4126-7 du code de la défense relatifs aux associations professionnelles nationales de militaires. • arrêté du 21 juillet 2016 portant création, par la direction des ressources humaines du ministère de la défense, d’un traitement automatisé de données à caractère personnel relatif au suivi et au contrôle des listes d’adhérents des associations professionnelles nationales de militaires ou fédérations ou unions. • arrêté du 1er décembre 2016 relatif aux conditions de publication des comptes des associations professionnelles nationales de militaires.

Le montant est libre et le paiement se fait en ligne ici Merci pour votre soutien ! Le conseil d’administration 35


APNM GENDARMES ET CITOYENS

Le mag’ des actives fait par des actives ! Le Mag’ est une publication numérique de l’Association Professionnelle Nationale Militaire Gendarmes et Citoyens (AG&C) Il est gratuit et sa reproduction est autorisée dès parution Président : MDC Thierry Guerrero Directeur de publication : Jérémy Langlade

Rédaction Directeur de rédaction : CNE (H) Jean-François Charrat Rédacteur en chef adjoint : Jérémy Langlade Rédacteurs : Le conseil d’administration Les membres volontaires

Conception graphique Maquette : Jérémy Langlade Photos : Médiathèque AG&C Images et photos internet

Sponsors Editions La Baule, Unéo, GK Pro, Euralpha, La Voix du Gendarme

PERMANENCE TELEPHONIQUE 06 58 39 09 09 COURRIEL contact@apnmgc.fr www.apnmgc.fr L’association professionnelle nationale militaire Gendarmes & Citoyens®, association régie par la loi n° 2015-917 du 28 juillet 2015 et le décret n° 2016-1043 du 29 juillet 2016 du code la défense, inscrite à la Sous-préfecture de Brest le 14 avril 2008, sous le numéro W291003241. N° SIRET : 831 849 526 00015. Obtention appellation APNM et capacité juridique le 12 décembre 2016 par courrier SGA / DRH-MD n° 001D17002317 conformément à l’article L. 4126-5 du code de la défense. Dont le siège est situé au 9 rue Berga 09400 Tarascon sur Ariège. 36


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