Mission 360° Magazine - Édition Spéciale Pour L’Assemblée Administrative De La Conférence Générale

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Vous pouvez télécharger votre infolettre électronique de Mission Spotlight du 13e sabbat en un clin d’œil ! Vous y trouverez des histoires missionnaires inédites et captivantes provenant du monde entier.

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Table des matières

Président : Erton Köhler

Rédactrice en chef : Laurie Falvo

Rédacteur consultant : Gary Krause

Assistante en chef à la rédaction : Mwamba Mpundu

Collaborateurs : Rick Kajiura, Elbert Kuhn, Hensley Moorooven, Ricky Oliveras, Karen J. Porter, Claude Richli, Gerson Santos, Karilyn Suvankham, David Trim

Conseillers de rédaction : Petras Bahadur, ChanMin Chung, Jose Cortes, Jr., Varaprasad Deepati, Daniel Jiao, Sun Hwan Kim, Wayne Krause, Bledi Leno, Ricardo Palacios, Silas Muabsa, Paul Muasya, Umesh Nag, Josiah Nwarungwa, Joni Oliveira, Brendan Pratt, Bill Quispe, Florian Ristea, Clifmond Shameerudeen, Reinaldo Siqueira, Dragan Stojanovic, Zhan Taraniuk, Samuel Telemaque, Anthony WagenerSmith, Gregory Whitsett

Design : 316 Creative

Note de la rédaction: Veuillez noter que plusieurs articles de ce numéro ont été rédigés à une date antérieure. Par conséquent, certains détails tels que les rôles, les titres ou les lieux peuvent avoir changé depuis la date de rédaction.

Mission 360° est une revue trimestrielle produite et protégée par copyright ©2025 par la Conférence générale des adventistes du septième jour®. Tous droits réservés. Le contenu ne peut être reproduit en tout ou en partie sans autorisation écrite de l’éditeur.

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Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910.

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Comme pour toutes les organisations, l’Église adventiste doit constamment se prémunir contre la « dérive missionnaire ». C’est le cas lorsque nous commençons à nous focaliser davantage sur la maintenance que sur la mission elle-même. Tout au long de notre histoire en tant qu’Église, il y a eu des moments clés où il nous a fallu réévaluer avec prière la focalisation de notre mission.

C’est ce qui s’est passé dans les années 1870, alors que notre idée d’accomplir le mandat évangélique se limitait à atteindre les immigrants en Amérique du Nord. Ellen White nous a aidés à recentrer notre vision et, bientôt, des missionnaires adventistes ont sillonné le monde.

De nombreuses décennies plus tard, soit dans les années 1980, il a fallu recentrer de nouveau l’approche des missions. Des dirigeants du monde entier se sont réunis pour prier et planifier ensemble. Ils ont regardé la carte du monde et ont vu des régions où l’Église était faible ou absente – un rappel à la réalité qui donnait à réfléchir. En réponse, les dirigeants ont voté une initiative de stratégie globale en 1989. L’année suivante, lors de l’Assemblée administrative de la Conférence générale, laquelle s’est tenue à Indianapolis, cette initiative a donné naissance à Mission globale Mission globale a déplacé notre attention : nous ne nous focalisons plus seulement sur les autres chrétiens, mais aussi sur les milliards d’adeptes d’autres religions et visions du monde. Mission globale s’est aussi focalisée sur la création de nouveaux groupes de croyants parmi les groupes de gens que nous n’avions pas encore atteints, et pas seulement dans les zones géographiques non pénétrées. Nous louons Dieu de ce que le nombre d’églises et l’effectif adventiste ont triplé au cours des 34 dernières années !

Mais aujourd’hui, nous sommes toujours confrontés à d’énormes défis missionnaires. Il est temps de procéder à un autre recentrage de l’approche des missions ! Nous avons identifié trois fenêtres aux défis missionnaires hautement prioritaires : la fenêtre 10/40, la fenêtre urbaine, et la fenêtre postchrétienne. L’heure est venue d’examiner avec prière notre personnel, nos moyens financiers, et nos objectifs pour voir ce que nous pouvons faire de plus pour ces fenêtres. Comment pouvons-nous atteindre les régions de l’Église qui sont confrontées aux défis les plus colossaux, mais qui sont les moins bien nanties pour y faire face ? Comment pouvonsnous recalibrer nos ressources pour atteindre le monde entier pour Jésus ?

Le missionnaire William Harrison Anderson a consacré plus de 50 ans au travail de pionnier de l’Église adventiste en Afrique. Il a subi de nombreuses épreuves, dont la mort de sa femme, emportée par la fièvre noire. « J’ai donné mon argent, ma force, ma femme, a-t-il écrit plus tard, et j’ai bien l’intention de donner le reste de ma pauvre personne pour achever l’œuvre que Dieu m’a confiée. Je voudrais que vous, qui lisez ces lignes, vous vous posiez cette question : “Seigneur, que veux-tu que je fasse ?” »

Cette question constitue, pour nous aujourd’hui, une excellente prière quant au recentrage de l’approche des missions : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? »

Nos plus grands défis missionnaires

La fenêtre 10/40

La fenêtre 10/40 s’étend de l’Afrique du Nord à l’Asie en passant par le MoyenOrient. Elle abrite environ 60 pour cent de la population mondiale, la plupart des grandes religions, et les populations les plus pauvres du globe. La plupart des habitants dans cette fenêtre n’ont jamais entendu le nom de Jésus.

La fenêtre urbaine

La fenêtre urbaine se développe rapidement. Aujourd’hui, certaines villes de plus de 1 million d’habitants n’ont jamais reçu la visite d’un adventiste.

La fenêtre postchrétienne

La fenêtre postchrétienne comprend l’Europe, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, et certaines parties de l’Amérique du Nord – des

Gary Krause est le directeur du Siège de Mission adventiste.

pays qui, abandonnant les croyances et les valeurs chrétiennes, ne peuvent plus être qualifiés de chrétiens.

Comment relever ces défis ?

La méthode de ministère du Christ s’est avérée être la manière la plus efficace d’établir des églises, et ainsi, de faire grandir l’Église et d’en accroître l’étendue. Ellen White a écrit : « La méthode du Christ pour sauver les âmes est la seule qui réussisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Puis il leur disait : “Suivez-moi.” » — Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 118.

Les pionniers de Mission globale

Les pionniers de Mission globale établissent de nouveaux groupes de croyants dans de nouvelles régions et parmi de nouveaux groupes de population. Ces pionniers sont souvent des laïcs qui travaillent parmi leur peuple ; ils connaissent donc bien la langue et la culture. Soutenus par une petite allocation, ils vivent dans une communauté pendant au moins un an. Pendant leur séjour, ils forment des disciples, lesquels établiront davantage d’églises.

Les Centres de Mission globale

Soutenant le travail des pionniers, les Centres de Mission globale trouvent des méthodes et des modèles qui rendent le message adventiste compréhensible et significatif pour les gens ayant des visions du monde radicalement différentes. Pour en découvrir davantage, visitez le site GMsda.org/Centers.

Les Centres urbains d’influence

Ellen White a préconisé la création de centres urbains d’influence afin de mettre les membres de l’Église en contact avec les habitants des villes. Adoptant ce concept, Mission globale aide à établir de telles entités axées sur les besoins. Il s’agit notamment de centres d’assimilation des réfugiés, de bars à jus, de boutiques d’occasion, de cafés et de garderies. Chacune de ces entités suit la méthode de ministère du Christ pour établir de nouveaux groupes de croyants. Pour en découvrir davantage, visitez le site GMsda.org/UCI.

Les faiseurs de tentes

Les faiseurs de tentes modernes utilisent, comme l’apôtre Paul, leur profession pour

soutenir la mission. Ils travaillent dans des régions où le travail missionnaire est difficile, restreint, ou carrément interdit. Contrairement aux missionnaires traditionnels, ils trouvent leur propre emploi dans des espaces de travail séculiers au sein de ces territoires difficiles, avec l’objectif plus grand d’établir des relations, de partager la bonne nouvelle, et de lancer de nouveaux groupes de croyants. Pour en découvrir davantage, visitez le site GMsda.org/TE.

L’Offrande de sacrifice annuelle

Cette offrande aide Mission globale à établir de nouveaux groupes de croyants parmi les peuples qui n’ont pas encore été atteints, souvent dans les endroits les plus difficiles du monde. Vous pouvez faire votre don en écrivant sur votre enveloppe de dîme « Offrande de sacrifice annuelle » ou encore en ligne à l’adresse suivante : AMsda.org/MySacrifice

Les offrandes missionnaires

Vos offrandes missionnaires hebdomadaires aident à soutenir les missionnaires à l’étranger, ainsi que l’œuvre internationale de l’Église, telle que notre œuvre éducative et médicale.

Comment participer au recentrage de l’approche des missions

Servir

Visitez le site VividFaith.com pour trouver des occasions de servir.

Prier

Veuillez prier pour nos pionniers de Mission globale, pour nos centres de Mission globale, pour nos centres urbains d’influence, pour nos faiseurs de tentes, et pour nos missionnaires.

Donner

Soutenez s’il vous plaît le ministère d’établissement d’églises de nos pionniers de Mission globale, nos centres de Mission globale, et nos centres urbains d’influence ! Vous pouvez faire un don en toute sécurité en cliquant simplement sur ce code QR, ou en visitant le site GMsda.org/Give77

S’il vous plaît, soutenez la mission dans le monde entier, y compris le Ministère des missionnaires internationaux, en donnant votre offrande missionnaire lors de l’École du sabbat.

Je serais déjà mort !

N’eut été de notre pionnier de Mission globale, je serais déjà mort ! » dit Kgosana Xase, un nouveau membre de l’église adventiste de Bere, au Botswana. Lorsqu’il chante des cantiques, son jeune visage reflète une telle douceur qu’il est difficile de l’imaginer en train de se battre dans un bar avec des hommes sur le point de se poignarder…. Mais c’est le nouveau Kgosana qui chante – celui qui a donné son cœur à Jésus parce qu’un pionnier nommé Ishmael est venu vivre et travailler dans son village.

Assis à côté de Kgosana dans la salle de culte, il y a son ami Basimilwe, lequel vient d’être baptisé.

« Lorsque je suis devenu adventiste, ma vie a radicalement changé, dit-il, affichant un sourire radieux. Avant, je pratiquais le culte des ancêtres et j’étais un grand voleur ! Partout où il y avait du grabuge, on pouvait m’y trouver en plein milieu ! »

Basimilwe a été arrêté à plusieurs reprises. Mais le jour où Ishmael a frappé à sa porte pour lui parler de Jésus, sa vie a commencé à changer. « Je me suis donné à Dieu ! raconte-t-il. Puis j’ai cessé de boire et de voler. Aujourd’hui, je suis un homme libre en Christ ! Et pour la première fois de ma vie, je suis heureux de la personne que je suis. »

Alors que le chef Gorosho écoute les nouveaux membres s’exprimer, une expression de satisfaction traverse son visage usé par le temps. Après que l’ancien pionnier soit parti il y a plusieurs années, Gorosho a assisté avec tristesse au départ de la plupart des membres de la congrégation. « Ces nouveaux membres me donnent de l’espoir, dit-il en tapotant l’épaule d’Ishmael. En un an seulement, notre pionnier a ramené de nombreux membres et en a ajouté huit nouveaux ! »

Le chef Gorosho s’est joint à l’Église adventiste en 2000, lors d’une campagne d’évangélisation organisée par l’Église de Ghanzi, à Bere. Il se souvient d’avoir adoré Dieu sous un arbre pendant la construction de l’église de Bere. « Adorer Dieu sur le sol pendant la saison des pluies, ce n’est vraiment pas évident ! dit-il en riant. Pendant ces mois-là, nous n’avons pas pu adorer Dieu ensemble. L’inspiration du culte collectif nous a beaucoup manqué. Mais maintenant que nous avons notre propre église, nous pouvons assister en tout temps au service de culte ensemble. »

Le chef Gorosho et sa femme n’étaient pas chrétiens lorsqu’ils ont assisté à la campagne d’évangélisation. « Nous étions loin d’être un couple harmonieux. Mais nous avons rencontré Jésus ! Il a fait disparaître notre hostilité mutuelle et nous a rendus aimables. Aujourd’hui, notre mariage atteste la puissance du Seigneur. » Gorosho souhaite ardemment que tous les habitants de son village fassent l’expérience de la puissance transformatrice de Jésus.

Ishmael Rabatho est un pionnier chevronné qui a travaillé en de nombreux lieux où il n’y avait pas de présence adventiste. Mais il affirme que servir les Basarwas de Bere est le défi le plus difficile qu’il ait jamais eu à relever. « La pauvreté, la maladie et le désespoir sont omniprésents ici. Mais l’un de mes plus grands obstacles, c’est la barrière de la langue. La langue des Basarwas est très difficile à apprendre. Or, Ishmael ne dispose d’aucun traducteur ni d’aucun ouvrage dans le dialecte des villageois. J’arrive à communiquer seulement avec ceux d’entre eux qui parlent un peu ma langue », explique-t-il.

Dans ce village isolé, Ishmael est confronté à un autre défi : le transport. « Il n’a que le

Laurie Falvo est rédactrice en chef de la revue
Mission 360° pour le Siège de Mission adventiste.
Botswana
Basimilwe
Le chef Gorosho
Kgosana Xase

Des élèves attendent la visite du pasteur Ishmael. Ici, le pasteur Ishmael chante et prie avec les élèves.

vélo comme moyen de transport », explique Ramasankate, le pasteur du district de Ghanzi qui supervise son travail. « Mais il est impossible de faire du vélo dans le sable du Kalahari ! Pour acheter de la nourriture, Ishmael doit trouver quelqu’un qui se rend à Ghanzi en automobile –ce qui représente une distance de 150 kilomètres à l’aller. Mais pour utiliser ce moyen, il doit d’abord marcher 14 kilomètres sur une route où on aperçoit parfois des lions. Cela dit, l’absence de véhicule n’est pas seulement un inconvénient pour Ishmael. Il souhaite ardemment apporter l’Évangile à ceux qui habitent à l’extérieur de la colonie – un désir freiné par les longues distances et les animaux dangereux.

Quel est le plus grand défi auquel Ishmaël est confronté ? Atteindre le peuple Basarwa sur le plan spirituel. Pendant un an, il a essayé de gagner doucement leur confiance – il a assisté à leurs funérailles, prié avec les personnes en difficulté, visité les malades, et joué avec leurs enfants.

« Il est très difficile de parler de Jésus avec mon peuple, explique le chef Gorosho. « Mais depuis l’arrivée du pasteur Ishmael, j’ai remarqué un adoucissement graduel de leurs cœurs. Il s’adresse à ceux qui n’ont jamais connu Dieu, et fait un grand travail en eux. J’ai constaté un changement remarquable dans ma communauté. »

Le pasteur Ramasankate est aussi reconnaissant pour le ministère d’Ishmael. « Si ce n’était d’Ishmael, dit-il, il n’y aurait pas d’œuvre adventiste à Bere. » Le district du pasteur Ramasankate couvre quelque 119 000 kilomètres carrés, de sorte qu’il ne peut visiter chaque église qu’une fois par an. « Je n’ai que trois pionniers. Mais pour un territoire aussi vaste, il nous en faut beaucoup plus ! »

Malgré les nombreux défis que pose l’œuvre à Bere, Ishmael est optimiste. Il aime être un pionnier de Mission globale et croit que Dieu l’a appelé à ce ministère unique. Mais il sollicite les prières de sa famille ecclésiale.

« Priez pour que Dieu me permette de partager l’Évangile sans entrave, demande-t-il, afin que les Basarwas puissent voir une véritable image de Jésus et comprendre la Parole de Dieu.

Priez aussi pour que l’Esprit de Dieu se répande sur ces gens, afin qu’ils soient réceptifs à son amour et prêts pour son imminent retour. »

Les pionniers de Mission globale sont des laïcs dont la mission consiste à établir de nouveaux groupes de croyants dans des régions ou parmi des groupes de gens qui n’ont pas encore été atteints. Ils reçoivent une petite allocation et travaillent souvent au sein de leur propre culture. Vous pouvez soutenir leur ministère par vos prières et par vos dons à Mission globale.

Différents moyens de donner EN LIGNE

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PAR TÉLÉPHONE

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Aux États-Unis : Global Mission, General Conference 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904-6601

Au Canada : Global Mission , SDA Church in Canada, 1148 King Street East, Oshawa, ON , L1H 1H8

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Le pasteur Ishmael rend visite à un voisin.

Atteindre les cœurs par le biais des ondes

Dans le nord-est de la Thaïlande, le ministère de la radio demeure un puissant vecteur de diffusion de l’Évangile et de transformation des vies.

Thaïlande

Rédigée par Apolle

Creles Bohol et Sompong

Koonsawang, cette histoire a été relatée par Khamsay Phetchareun, directeur du Centre pour les relations adventistesbouddhistes.

On a là bien plus qu’un simple programme de radio ! En fait, ce ministère constitue un pont qui rejoint les gens qui n’entreront peut-être jamais dans une église, mais qui sont prêts à entendre le message chez eux. Sompong Koonsawang, l’une des principales responsables de ce ministère domicilié à Fang Thoung, est un brillant exemple de consécration au sein de ce ministère. Elle utilise sa voix pour toucher les cœurs et attirer les gens plus près de Dieu. Son travail a un impact significatif, en particulier parmi les personnes d’origine bouddhiste. Il suscite une curiosité qui conduit de nombreuses personnes à explorer la profondeur de l’amour de Dieu.

L’influence des membres de l’équipe du programme de radio va bien au-delà des

ondes ! Ceux-ci rendent visite aux auditeurs pour cultiver les graines de foi semées pendant les émissions. Et leurs visites portent fruit : elles ont abouti à des baptêmes et à l’établissement de deux églises de maison – les groupes de Nong Lom et de Non-Kha – où de nouveaux croyants continuent de croître dans leur relation avec Jésus. De nombreux auditeurs racontent que les messages radio leur apportent espoir, encouragement et paix au milieu de leurs difficultés.

Mais ce ministère ne s’arrête pas au partage de l’Évangile ! Par le biais de cours d’anglais et d’éducation en matière de santé, l’équipe fait un effort supplémentaire pour doter les individus de précieuses compétences de vie. Ces programmes servent de passerelles vers des conversations plus approfondies en matière de foi. Grâce à la combinaison des émissions de radio, des visites personnelles à domicile, des

Mme Sompong Koonsawang, à droite, et le pasteur Soonthorn Koonsawang, à gauche, rendent visite à M. Sangob et à Mme Chantra.

programmes éducatifs et de la sensibilisation à la santé, ce ministère continue de briller comme un phare dans un monde ténébreux, et amène de nombreuses personnes à se rapprocher de Dieu.

Témoignage

M. Sangob et Mme Chantra

Saenthaweesuk

M. Sangob et Mme Chantra étaient de fidèles auditeurs du programme de radio chrétienne. La Parole de Dieu a commencé à germer dans leur cœur, si bien qu’ils ont voulu en découvrir davantage pour approfondir leur foi. Prenant contact avec la station, ils ont invité le pasteur Soonthorn et Mme Sompong à leur rendre visite. Au terme de la conversation, M. Sangob et Mme Chantra ont décidé d’accepter Jésus ! Autrefois bouddhistes consacrés, ils partagent

de façon active l’Évangile avec leur famille et s’impliquent pleinement dans leur église locale.

Grâce à des visites régulières, à la prière et aux études bibliques, leur foi ne cesse de grandir.

Ne manquez pas de prier pour eux alors qu’ils poursuivent leur cheminement avec Jésus !

Le Centre pour les relations adventistes-bouddhistes est l’un des six centres de Mission globale dirigés par le Siège de Mission adventiste. Ces centres sont là pour aider les adventistes à partager leurs croyances de manière plus efficace avec les personnes appartenant aux principales religions et philosophies du monde. Ils nous aident à comprendre les croyances et les cultures des adeptes d’autres religions du monde, et donnent aux adventistes des outils pour les aborder de façon efficace dans le cadre social et professionnel. Pour en découvrir davantage, visitez le site GMsda.org/Centers.

Mme Sompong Koonsawang dans son studio de radio
Visites à domicile par le personnel du Ministère de la radio

Le ciel marque un but !

Sebastian, sept ans, a décidé de donner sa vie à Jésus à un endroit inhabituel – sur un terrain de foot !

Quelques mois auparavant, ses parents, Moises et Angelica, l’ont inscrit à des cours de football au Lo Prado Life Hope Center –un centre urbain d’influence à Santiago, au Chili. Sebastian est débordant d’enthousiasme ! Lors des leçons de foot, il s’applique tellement que ses compétences s’améliorent rapidement. Mais bientôt, il constate qu’au centre, il apprend autre chose que le football.

Sebastian a rencontré Jésus grâce aux bénévoles d’Une année en mission, lesquels servent au Life Hope Center. Il veut que ses parents

connaissent Jésus eux aussi. C’est pourquoi, chaque jour, après les leçons de foot, il leur parle de son nouvel ami pendant qu’ils rentrent chez eux à pied.

À cette époque, la grand-mère de Sebastian tombe très malade. Sebastian est inquiet. Le pasteur Abraham Cabezas, lequel dirige les programmes d’évangélisation du centre, commence à rendre visite à la famille avec son équipe de bénévoles d’Une année en mission pour prier avec eux et les encourager.

Les parents de Sebastian apprécient beaucoup ces visites ! Au bout d’un certain temps, ils demandent à suivre des études bibliques. L’amour de Jésus touche leurs cœurs

Ricky Oliveras est producteur de vidéo pour le Siège de Mission adventiste.
Chili
Sebastian à sa leçon de foot

et finalement, ils se font baptiser. Bientôt, la grand-mère de Sebastian reprend des forces. La famille est éternellement reconnaissante de l’amitié et de l’attention manifestées par les bénévoles d’Une année en mission. Ces bénévoles continuent à donner leur temps de manière désintéressée – ils animent différents ateliers et sont des lumières d’espérance au sein de la communauté. « Grâce à ces ateliers, de nombreuses personnes se mêlent aux adventistes. Et grâce au service des bénévoles, elles peuvent connaître le Seigneur, explique le pasteur Cabezas. Je tiens à exprimer ma gratitude à Mission globale pour avoir cru à ces projets et y avoir participé avec confiance. Bientôt, le Roi du ciel reviendra ! Nous verrons alors le fruit de tous les efforts déployés au Chili et dans le monde entier. » Sebastian est très heureux lorsqu’il entend ses parents parler de leur nouvelle vie. Un grand merci de votre soutien envers le ministère des centres urbains d’influence par vos dons à Mission globale, et de votre aide dans nos efforts pour faire naître dans le cœur des gens un grand amour pour Jésus !

Centres urbains d’influence

Mission globale soutient sa mission dans les villes par le biais de centres urbains d’influence. Ces centres suivent la méthode de ministère du Christ, à savoir répondre aux besoins des gens et créer de nouveaux groupes de croyants. Dès aujourd’hui, ne manquez pas de soutenir les centres urbains d’influence ! Vous pouvez donner par le biais du site GMsda.org/Give77.

Une année en mission

Une année en mission est un mouvement missionnaire urbain de jeunes adultes conçu pour apporter le message des trois anges dans les villes du monde. Pour en découvrir davantage, visitez le site AMsda.org/OYIM !

Regardez cette histoire en action sur m360.tv/s2026 !

Sebastian et ses parents, en compagnie du pasteur Abraham Cabezas, à droite

Un Dieu de surprises

Un jour, alors que je déjeunais tranquillement en famille, mon père m’a soudain regardé droit dans les yeux et m’a dit d’un ton sévère : « Tu vas appeler le responsable du projet missionnaire et lui dire que tu ne seras pas là. »

Sur un coup de tête, j’ai répondu : « Non, je ne ferai pas ça. Je vais y aller ! »

a servi en tant que bénévole dans un centre urbain d’influence au Brésil, son pays d’origine.

Sa réponse m’a fait froid dans le dos. « Alors prends tes affaires et va-t’en de chez nous ! »

Tous les yeux se sont braqués sur moi pour voir comment j’allais réagir.

Qu’est-ce que je dois faire ? ai-je pensé. J’aime Papa, mais je suis sûr que Dieu m’a lancé un appel missionnaire.

Tout en essayant de me ressaisir, je me suis souvenu de la manière dont Dieu

m’avait conduit jusqu’ici. Depuis un certain temps, j’éprouvais le désir de servir en tant que missionnaire. Après avoir prié Dieu de me faire connaître sa volonté, j’avais posé ma candidature pour quelques postes vacants. Peu après, j’ai reçu un texto : « […] Tu as été choisi pour représenter l’Union des missions du nord-est du Brésil dans l’équipe Une année en mission de la Division sud-américaine. » Du coup, j’allais travailler avec 16 jeunes d’Amérique du Sud pour ouvrir un centre urbain d’influence (CUI). Notre mission : atteindre les gens riches de Belo Horizonte. Étant un simple employé du magasin d’une église adventiste, j’étais loin de me sentir prêt à assumer ces nouvelles responsabilités. Aurais-je reçu ce message par erreur ? me suis-je alors demandé. Pour en avoir le cœur net, j’ai prié Dieu de me faire comprendre clairement sa volonté. Quelques jours plus tard, j’ai reçu un autre message, cette fois de l’Institut des missions du Nord-Ouest, dans lequel on m’annonçait que j’avais été sélectionné pour un projet missionnaire dans la forêt amazonienne ! À présent, la question n’était plus de savoir si, mais plutôt où j’allais servir. Bien que ne sachant pas quel appel accepter, j’étais sûr que

Wanderson Marcelino
Brésil
L’équipe d’Une année en mission de la Division sud-américaine, en 2021. Wanderson est au premier rang à gauche.

Dieu me révélait qu’il était temps pour moi de laisser le confort et la sécurité derrière moi et d’embrasser le service.

Finalement, j’ai accepté le poste pour l’ouverture d’un CUI. Je savais bien que mon père aurait du mal à accepter ma décision. Je ne voulais pas le contrarier, bien entendu, mais j’avais un autre ordre de mon Père céleste auquel je ne pouvais désobéir, peu importe les conséquences.

Je suis arrivé à Belo Horizonte, impatient de travailler. Nous avions pour objectif d’établir des relations avec les gens et de répondre à leurs besoins physiques et spirituels. Malheureusement, en raison de la COVID-19, la population de la ville a été confinée en l’espace de quelques semaines seulement. Comment arriverions-nous à établir des relations avec les habitants alors que nous étions cloitrés dans nos propres demeures ?

Après avoir prié sincèrement pour obtenir la direction de Dieu, nous nous sommes sentis poussés à proposer plusieurs cours en ligne. Nous avons ensuite contacté certains dirigeants de la communauté pour leur parler de nos services. Après avoir fait ce que nous pouvions, nous avons attendu que Dieu agisse. Et qu’est-ce qu’il a agi ! Il nous a mis en contact avec Miriam, une chrétienne qui, après avoir échafaudé un projet social, recherchait des ressources humaines et financières pour le lancer. Nous pouvions lui offrir ce dont elle avait besoin. De plus, elle avait une liste de contacts – exactement ce qu’il nous fallait pour atteindre la population !

Miriam avait demandé à Dieu de lui envoyer de l’aide. Elle était certaine que nous étions la réponse à ses prières. Lorsque nous avons enfin pu offrir nos services au CUI, de nombreux participants sont venus au centre parce que Miriam avait invité ceux qui faisaient partie des projets sociaux du quartier à venir nous voir. Ce partenariat entre Miriam et nous a permis à nos projets aussi bien qu’aux siens de se réaliser.

Au CUI, nous avons proposé des cours d’espagnol et de Pilates, et offerts du counseling psychologique et des massages. Pendant que leurs maîtres participaient à nos activités, nous avons promené leurs chiens. Nous avons travaillé aussi dans un magasin d’aliments naturels et avons donné des études bibliques.

Vers la fin de 2021, j’ai quitté le CUI pour faire du bénévolat à l’Université adventiste du Chili. Lorsque je suis rentré chez moi, Dieu merci, mes parents m’ont accueilli à bras ouverts !

Mes expériences de bénévolat ont transformé ma vie et m’ont appris des choses importantes. J’ai découvert, entre autres, qu’il n’existe pas de barrières empêchant l’œuvre de Dieu d’avancer – que la mission ne consiste pas seulement à aider ceux qui sont moins nantis,

mais aussi ceux qui sont riches, et que Dieu nous surprend souvent lorsque nous lui demandons d’intervenir. Qui sait, peut-être a-t-il une surprise en réserve pour vous !

Adventist Volunteer Service (Service de bénévolat adventiste)

Aimeriez-vous avoir un impact positif sur la vie des autres ? Si c’est le cas, vous pouvez faire du bénévolat par l’intermédiaire du Service de bénévolat adventiste, lequel facilite le service bénévole des membres de l’Église dans le monde entier. Les bénévoles âgés de 18 à 80 ans peuvent travailler en tant que techniciens en informatique, aides dans des orphelinats, agriculteurs, professeurs, professionnels de la santé, pasteurs, et plus encore. Pour trouver l’appel que Dieu vous lance, visitez le site AMsda.org/Call.

VividFaith

VividFaith – un service de l’Église adventiste – est une plateforme en ligne qui met en relation des personnes avec des occasions de service, y compris le Service de bénévolat adventiste. Pour en découvrir davantage, visitez le site VividFaith.com.

Devenez une entité de recrutement dès aujourd’hui ! Pour en découvrir davantage, visitez le site AMsda.org/Provider.

Wanderson a reçu une médaille et un trophée pour sa participation au projet Une année en mission.

Le chien adventiste

Tous les villageois courent vers la piste d’atterrissage, en chantant et en dansant, lorsque le pilote de la mission, Gary Roberts*, atterrit à Suminka, un village reculé de la province indonésienne de Papouasie.

mieux. Il a pris un bain, et lors de la réunion, il a prêché. Après la prédication, les symptômes ont repris. Ce scénario s’est répété tout au long de la semaine : il avait de gros symptômes toute la journée ; à partir de 17 heures, il allait mieux, prenait un bain, se rendait à la réunion et prêchait. Tout de suite après, les symptômes réapparaissaient.

Lors des réunions, le pasteur Moïse a parlé du sabbat à ses auditeurs. Il leur a enseigné la loi sur les viandes pures et les viandes impures, comme le porc, par exemple. Le porc est un plat populaire dans les montagnes de la Papouasie.

Indonésie

Siège de Mission adventiste

Il a fallu 10 ans aux villageois pour abattre les arbres à la main afin d’aménager une piste d’atterrissage dans leur village de montagne. L’avion de la mission de Gary est le premier à y atterrir. Pour eux, quel événement !

Mais lorsque Gary sort de l’avion, la foule devient silencieuse. Les chants et les danses s’arrêtèrent.

Un homme demande : « Est-ce que c’est un avion adventiste ? »

Les villageois ont vu le logo des trois anges sur la queue de l’avion.

Gary est surpris. Il ne s’attendait pas à ce que les habitants de Suminka, un village auparavant accessible uniquement à pied, aient entendu parler de l’Église adventiste !

Les villageois lui expliquent alors que beaucoup d’entre eux observent le sabbat. Pourquoi ? À cause d’un chien adventiste, disent-ils.

Un chien adventiste du septième jour ?

L’histoire a commencé quelques années plus tôt dans un autre village, lorsque Moïse, un pasteur adventiste, et Darius, un pasteur laïc, ont fait le même rêve la même nuit. Le matin, l’un d’eux a dit : « J’ai fait un drôle de rêve cette nuit. » L’autre répond : « Moi aussi, mais je ne voulais pas te le dire ! » Tous deux ont vu un ange dans leur rêve, et cet ange leur a donné le même ordre : « Va à Suminka ! »

Les deux hommes se sont mis en route pour une randonnée de trois jours jusqu’à Suminka. Arrivés au village, ils ont annoncé qu’il y aurait une campagne d’évangélisation se déroulant tous les soirs pendant une semaine, depuis un porche situé à l’autre bout du village. Mais le jour de la première réunion, le pasteur Moïse est tombé malade. C’était la malaria ; ses symptômes étaient si sévères que les villageois ont cru qu’il n’allait pas s’en sortir vivant.

« S’il va mieux, nous écouterons ce qu’il a à dire lors de la réunion », ont-ils décidé.

Le pasteur Moïse a été malade toute la journée. Soudain, à 17 heures, il s’est senti

À la fin de la semaine, le pasteur Moïse a lancé un appel. Malheureusement, personne ne s’est avancé.

Après la campagne d’évangélisation, Moïse et son Darius sont rentrés chez eux, visiblement désappointés. Cette campagne est un échec ! Pourquoi avons-nous donc fait ce rêve ?

À Suminka, la vie a repris son cours normal –enfin, jusqu’au samedi matin. Dolby, le meilleur chien de chasse du village, s’est levé et s’est dirigé vers le sentier. Se disant qu’il avait flairé une piste – peut-être celle d’un cochon sauvage – son maître et les autres villageois ont décidé de le suivre. Le chien s’est dirigé vers le porche où le missionnaire avait prêché et s’est assis juste devant. Voilà qui était étrange !

Le samedi suivant, la même chose s’est produite : le chien s’est levé, s’est rendu au porche et s’est assis juste devant.

Ce n’est pas la seule chose étrange que ce chien a faite. Les villageois ont aussi remarqué qu’il ne mangeait plus de porc. Il refusait de chasser les cochons sauvages et autres animaux impurs !

« Vous voyez ça ? ont dit les villageois. Dolby est devenu un adventiste du septième jour ! S’il observe le sabbat, ça veut dire qu’on devrait faire la même chose ! »

C’est ainsi que de nombreux villageois se sont mis à observer le sabbat et ont cessé de manger des aliments impurs.

Quelle histoire ! Gary, le pilote de la mission, n’en revient pas. Débordant d’enthousiasme, il téléphone au pasteur Moïse. Ce dernier envoie alors Darius au village pour préparer les gens au baptême.

Aujourd’hui, près de la moitié des 200 adultes et enfants du village observent le sabbat, et 21 personnes ont été baptisées. Dolby ? Eh bien, il continue de bouder les aliments impurs. Les villageois disent que ce chien est en très bonne santé !

* Gary Roberts, missionnaire de longue date, s’est éteint en 2024.

Depuis 1921, la revue trimestrielle Mission met en valeur les besoins et les projets missionnaires particuliers. Disponible en plusieurs langues, cette revue se présente en deux formats : l’un pour les enfants, et l’autre pour les jeunes et les adultes. Découvrez des dizaines d’histoires inspirantes sur le site AMsda.org/Quarterlies !

Dolby, le meilleur chien de chasse du village de Suminka en Papouasie, en Indonésie Photo : Gary Roberts / Aviation internationale adventiste

L’argent de Dieu

Je ne sais pas à quelle heure le téléphone a sonné cette nuit-là, mais il était tard. Greg, mon mari, a écouté avec attention le pasteur adventiste du coin, lequel lui a expliqué que la police de l’immigration thaïlandaise avait fait une descente dans un immeuble abritant une centaine de demandeurs d’asile. Vingt d’entre eux s’étaient échappés et avaient désespérément besoin d’un refuge. Pouvez-vous nous aider ? a demandé le pasteur. Pour Greg et moi, le moment ne pouvait pas être plus mal choisi. Nous étions en train de préparer notre conférence missionnaire annuelle, et il nous restait encore beaucoup à faire pour être prêts pour les réunions commençant dès le matin. Que devions-nous faire ? Nous avions bien une maison d’accueil attenante à notre maison dans l’enceinte de la mission, mais elle était trop petite pour accueillir 20 personnes. Nous nous sommes excusés en raison de nos responsabilités et avons promis de prier Dieu de leur trouver de l’aide.

Pendant les trois jours qui ont suivi, nous nous sommes demandé ce qu’il était advenu de ces demandeurs d’asile. Puis nous avons appris qu’une

autre famille de demandeurs d’asile avait invité ces 20 personnes à partager leur appartement. Pour nous, ça a été le choc. Nous nous sommes sentis quelque peu réprimandés, car nous savions fort bien que cette famille vivait dans un petit appartement d’une seule pièce – et donc de moitié moins grand que notre maison d’accueil.

Craignant d’être arrêtée par la police de l’immigration, la famille gardait les rideaux et les portes fermés. Personne n’était autorisé à sortir de l’appartement. Comme ils avaient un besoin urgent de provisions, nous avons acheté et livré des produits alimentaires discrètement pendant les deux semaines suivantes, jusqu’à ce que les demandeurs d’asile aient trouvé un nouveau logement.

Nous avons ensuite appris que même si les invités étaient partis, les besoins de la famille d’accueil n’avaient pas changé. Malgré leur statut auprès du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), ils étaient considérés comme des immigrés illégaux. Du coup, il leur était impossible de travailler. N’ayant aucun revenu, ils avaient vendu tout ce qui avait de la valeur pour payer le loyer. Nous avons donc

Asie du Sud-Est

continué à les aider et avons fini par prendre en charge tous leurs besoins financiers, y compris les frais de scolarité de leurs enfants. Chaque fois que nous leur apportions une aide financière, nos amis s’exclamaient : « Vous faites tellement pour nous, et nous vous en sommes très reconnaissants. Mais nous ne pourrons jamais vous rembourser. »

Leurs paroles m’ont angoissée. Tout en étant quelque peu heureuse de les aider, je luttais au fond de moi. C’est une chose d’aider quelqu’un une fois ou deux. Dans des cas extrêmes, je pourrais même envisager d’aider pendant quelques mois. Mais dans le cas de ces demandeurs d’asile, la procédure prendrait de sept à huit ans !

Ma réaction m’a mise mal à l’aise. Je savais que même s’ils étaient des professionnels capables de subvenir à leurs besoins, ils ne le pouvaient pas. Je savais aussi qu’ils n’avaient pas d’autre option. Ils ne pouvaient pas rentrer chez eux, car ils seraient probablement mis à mort. Ils ne pouvaient pas se rendre dans un autre pays parce que leurs passeports avaient expiré et que leur ambassade refusait de les renouveler pour les demandeurs d’asile. Ils étaient littéralement coincés.

J’ai aussi eu du mal à accepter le changement que notre soutien provoquait dans notre relation avec eux. Dans leur culture axée sur la honte et l’honneur, notre aide signifiait que nous les endettions envers nous, transformant notre amitié entre pairs en une relation patron-client. Cela portait atteinte à leur dignité.

J’ai donc commencé à prier Dieu de me montrer comment recevoir leur gratitude d’une manière qui leur rende leur amour-propre et rééquilibre notre amitié. En outre, je lui ai demandé de faire en sorte que je me sente en paix avec un engagement financier à long terme, si c’était ce qu’il nous demandait de faire.

La réponse de Dieu est venue à plusieurs reprises sous la forme d’une forte impression : « Dis-leur que l’argent m’appartient. » Étonnée par une telle directive, j’ai continué à chercher ses conseils. C’est alors qu’il m’a enseigné quelque chose d’important sur l’économat.

J’avais pensé à l’économat principalement en termes de retour d’une dîme de 10 pour cent à Dieu. Or, il a attiré mon attention sur la parabole des talents. En relisant attentivement l’histoire, j’ai remarqué que les serviteurs devaient rendre compte au propriétaire de 100 pour cent de l’argent qu’il leur donnait. Le propriétaire s’attendait à ce que ses intendants agissent en son nom en tant qu’agents, qu’ils investissent les talents comme il le ferait lui-même. Bref, il leur faisait confiance ! Chaque décision qu’ils prenaient devait refléter son caractère.

L’idée que tout l’argent de notre compte en banque appartient à Dieu et qu’il nous le confie pour que nous l’utilisions selon sa volonté et son caractère a été un changement de paradigme pour moi. Cela m’a enlevé toute la pression de devoir décider si une cause valait la peine ou non. Au lieu de cela, j’ai commencé à me demander : « Comment Dieu veut-il que j’utilise ses ressources pour répondre à cette situation ? » Cette nouvelle perspective m’a libérée, et m’a permis d’être plus généreuse.

Elle a aussi rééquilibré nos relations avec nos amis. La fois suivante, lorsqu’ils ont exprimé leurs remerciements, je leur ai dit ce que Dieu m’avait enseigné : « Mes amis, l’argent n’est pas à nous. Il appartient à Dieu. Il veut que nous vous aidions dans cette situation difficile. » Ces paroles ont rétabli notre relation d’égal à égal et mis Dieu à sa juste place : il est le Maître de notre famille et de la leur.

J’ai aussi fait l’expérience d’une autre bénédiction : chaque mois où nous avons aidé nos amis, nous avons découvert que nos chèques de paie couvraient aussi tous nos besoins.

Proverbes 19.17 dit : « Celui qui a pitié du pauvre prête à l’Éternel, qui lui rendra selon son œuvre. »

Je suis très reconnaissante de cette expérience. Les leçons que j’ai apprises continuent de me guider lorsque je rencontre des personnes dans le besoin. En tant qu’intendante des ressources de Dieu, ma responsabilité consiste à les utiliser comme il m’incite à le faire. Et chaque incitation est une occasion précieuse de révéler combien il est généreux et compatissant.

Pendant 16 ans, Amy Whitsett a vécu et travaillé dans le sud-est de l’Asie en tant que missionnaire. Elle est directrice du Service international des soins et de l’assistance aux missionnaires dans le cadre des Services et ressources humaines à l’international.

Vos offrandes missionnaires généreuses et systématiques, données lors de l’École du sabbat, aident à soutenir le ministère de centaines de missionnaires. Du fond du cœur, merci !

Pour découvrir d’autres histoires sur les missionnaires, consultez le site M360.tv/Missionary.

La revue et les vidéos Mission 360° présentent des histoires inspirantes sur les missionnaires, les pionniers de Mission globale, les centres urbains d’influence, et bien plus encore. Depuis les villages reculés de la jungle jusqu’aux mégapoles grouillantes du monde entier, ils vous emmèneront sur les lignes de front de la mission pour faire l’expérience des défis et des joies qui accompagnent nos efforts pour faire connaître l’amour de Jésus-Christ à nos semblables. Visitez les sites suivants : AMsda.org/360magazine et M360.tv

Votre église ne vous sauvera pas

ÀNew Delhi, en Inde, un groupe d’hommes en colère ordonne aux missionnaires adventistes de déguerpir.

Ces missionnaires veulent établir la première église adventiste dans ce quartier, mais il y a un litige quant au terrain.

Dans l’espoir de résoudre ce conflit, les dirigeants de l’Église envoie Suleman, un pionnier de Mission globale affecté à cette zone, laquelle n’a pas encore été atteinte.

Suleman est confronté à un défi considérable ! Il sait bien que le groupe qui revendique les droits de propriété n’abandonnera pas le terrain sans se battre. En tant que pionnier de Mission globale, il espère non seulement résoudre le conflit, mais aussi partager l’amour de Jésus et, éventuellement, établir un nouveau groupe de croyants.

À leur arrivée, Suleman et sa famille reçoivent des menaces très concrètes. « Ils m’ont dit : “Votre Église ne vous sauvera pas. Vous feriez mieux de quitter la propriété, sinon, nous allons régler votre compte !” »

Suleman demande à Dieu de lui donner la sagesse nécessaire pour faire face au conflit. En plus, il est confronté à des hommes furieux, lesquels menacent de le battre.

« Écoutez, je suis venu ici pour servir, leur dit-il. Votre conflit est avec mon administration, pas avec moi. Permettez-moi de rester. Si la propriété vous est finalement cédée, au moins quelqu’un s’en sera occupé pendant la résolution de cette affaire. »

Cette proposition est raisonnable, se disent-ils. Du coup, ils autorisent Suleman à rester, mais à une condition : il n’apportera aucun changement à la propriété.

Earley Simon est directeur des projets en communications pour le Siège de Mission adventiste.
Inde
Suleman et sa famille en Inde
Lorsque Suleman a commencé à travailler dans la communauté de New Delhi, il a reçu de graves menaces.

Au cours des semaines suivantes, Suleman et sa femme apprennent à connaître la communauté environnante. Ils rendent visite à leurs voisins et forgent des amitiés. Ces bonnes relations leur permettent de partager leur foi. Avec le temps, les gens s’ouvrent à l’Évangile et veulent apprendre à connaître Jésus.

Un jour, Suleman et sa femme rencontrent Sushma. Les deux femmes deviennent rapidement de bonnes amies ! Elles cuisinent ensemble et partagent leurs expériences de vie. La femme de Suleman demande à Sushma si elle souhaite en apprendre davantage sur la Bible. Sa réponse étant positive, Suleman et sa femme commencent des études bibliques avec elle.

Ainsi, Suleman et sa femme se mêlent aux gens et leur montrent l’amour du Christ ! C’est grâce à leur contact avec eux que finalement, cette propriété a été officiellement cédée à l’Église adventiste en Inde.

Environ 25 membres réguliers s’y réunissent chaque sabbat. Au fur et à mesure que cette congrégation grandit, Suleman continue de prier Dieu de lui accorder de la sagesse.

Merci de prier pour Suleman, lequel doit faire face à de nombreux défis alors qu’il répand l’Évangile. Priez aussi pour le travail missionnaire de première ligne chez les populations qui, parmi par les principales religions du monde et dans les zones urbaines, n’ont pas encore été atteintes. Et merci pour votre soutien à Mission globale !

Regardez cette histoire sur le site m360.tv/s1926 !

Mission Spotlight présente des vidéos qui mettent en valeur les projets de l’Offrande du 13e sabbat et font découvrir des missionnaires et des ouvriers de l’Église inspirants dans le monde entier. Venez voir à quoi ressemble la mission aux quatre coins de la planète sur le site AMsda.org/MS !

Vos prières et vos dons financiers aident les pionniers de Mission globale à atteindre ceux que nous n’avons pas encore atteints. Pour faire un don, veuillez cliquer sur ce code QR ou visiter le site suivant : GMsda.org/Give77.

Suleman et sa femme ont fait du porte-à-porte pour faire connaissance avec leurs voisins.
La femme de Suleman, à droite, s’est liée d’amitié avec Sushma et a pu lui parler de Jésus.
Suleman a établi une église, laquelle compte quelque 25 nouveaux croyants.
Avez-vous déjà pensé à investir dans Mission globale ? Cet investissement vous rapportera des dividendes aujourd’hui et pendant l’éternité !

Votre don planifié pour Mission globale aura un impact croissant sur la vie des habitants des villes et des villages que nous n’avons pas encore atteints et qui ont désespérément besoin d’entendre parler de Jésus.

Ainsi, que vous soyez en train de revoir votre plan de retraite enregistré, votre plan 401k, votre compte d’épargne Roth IRA, votre RMD, ou encore de sélectionner votre rente, de créer un trust, ou de rédiger votre testament, c’est maintenant le meilleur moment pour investir dans un acte d’amour par le biais d’un legs à Mission globale.

Alors que vous priez, pensez à faire un don planifié à Mission globale pour aider à établir de nouveaux groupes de croyants. Qui sait, peut-être qu’il s’agit là de l’engagement que Dieu vous appelle à prendre pour l’accomplissement du mandat évangélique ! Pour en découvrir davantage sur la façon d’avoir un impact durable, visitez le site GMsda. org/PG ou composez le 800.648.5824, et parlez à notre directeur des dons planifiés et des fiducies.

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Mission 360° Magazine - Édition Spéciale Pour L’Assemblée Administrative De La Conférence Générale by Adventist Mission - Issuu