Chaînedemontage création2017

Page 1

Compagnie A Corps d'Elles

Chaîne de montage Création 2017

Texte Suzanne Lebeau Mise en scène et chorégraphie Céline Grisoni Avec Maud Chapoutier comédienne-danseuse marine loriot Chant et clavier fanny l’heritier chant et guitare scénographie marianne barrieu


dossier de création du spectacle Qui se souvient des disparues de Juàrez? Qui se souvient des femmes de Juàrez? Ces petites ouvrières sur les chaînes de montage.


Merci de partager cette histoire que je ne réussissais pas à garder pour moi seule. Elle étouffe. Suzanne Lebeau


le texte Le texte Chaîne de montage de Suzanne Lebeau (éditions théâtrales), monologue pour une femme seule et en colère, se déroule comme une enquête «les faits... les faits s’accumulent sans ordre sans sens. Sans bon sens. Entre les faits. des questions sans réponses.» Brut, fragmentaire, poétique, le texte déroule les fils des évènements, les chiffres. Tisse des liens avec les modes de productions néo-libérales, le contexte social, économique, politique. «Petites morts pour femmes de petite vies». Qui sont les coupables ? Que révèlent de notre époque ces histoires de femmes face à des pouvoirs d’hommmes, face aux pouvoirs économiques ? Peux t-on garder les yeux fermés plus longtemps?

« En 1993, on retrouve le corps à moitié enterré d’une jeune fille violée et assasinée à Juarèz, au Mexique. Elle est la première d’une liste effroyable de centaines d’autres ouvrières mystérieusement tuées durant 20 ans. L’affaire n’a jamais été élucidée. sans doute parce que les cibles sont des femmes, des prolétaires sans visage et sans voix. Elles sont les maillons interchangeables de cette chaîne de montage d’usines produisant vêtements et objets pour alimenter la surconsommation des Américains du nord.»


note d’intention Le texte de Suzanne Lebeau s’est emparé de moi, comme une évidence. Feuilleté au hasard d’un détour par la librairie Passages à Lyon. Lu quelques pages entre deux étagères. Su que j’en ferai une pièce. Eu l’intime sensation que ce texte portait en lui les germes du travail artistique que je voulais creuser, expérimenter, dévoiler, affiner et dont j’avais commencé à semer les graines dans d’autres pièces. Par la danse, j’aborde les textes, les mots comme une matière, une chair, pulpeuse, pleine de potentialités. Une matière puissante pour l’imaginaire du corps en mouvement. Je travaille le corps, aux frontières de la danse et du texte, entremêlant et me laissant surprendre par les lisières entre le mouvement et l’écriture. J’explore une danse qui vacille entre ruptures et suspensions poétiques, une danse qui s’écrit entre brutalité et fluidité, dans une tension permanente entre les deux. Je mets en scène le(s) corps comme un espace de résistance, un outil critique, un champ de bataille. Céline Grisoni

Je pense souvent à ces mots de Laurence Louppe : « Un corps critique, c’est l’artiste qui se sert de son corps pour élaborer une pensée sur le monde. C’est la remise en cause, à partir du mouvement de toute procédure (dût-elle inclure du non-mouvement). C’est un corps qui peut même jouer sur l’absence du corps (...). C’est un corps qui questionne les modes de productions spectaculaires, à partir de l’expérience du corps lui-même » (in Poétique de la danse contemporaine la suite). Le texte de Suzanne Lebeau pose très brutalement mais très poétiquement la question du corps. Du corps des femmes. De ces femmes assassinées, disparues, oubliées. Du corps des femmes dans un monde d’hommes. Dans une société capitaliste, néo-libérale, patriarcale. Essayer de comprendre. De mettre à jour ce que le système fait de nos corps, de nos vies, de nos chair, de nos rêves. Comprendre l’inacceptable. Résister à l’irrésistible (D. Bensaïd). Se souvenir de Frida Kahlo. Avec sincérité, urgence, nécessité.


la mise en scène La mise en scène déploie le monologue de Suzanne Lebeau pour 3 femmes. Une comédienne et deux musiciennes-chanteuses donnent corps, voix et mouvements aux femmes de Juarez. Le texte s’entremêle à la danse, au chant et à la musique, déroulant des tableaux drôles, dérangeants, poétiques.

le travail chorégraphique Les trois femmes présentes sur scène sont en mouvement, de la simple présence, à la danse, en passant par une gestuelle chorégraphiée. Mettre en mouvement des chanteuses, une comédienne dévoile une certaine fragilité, une sincérité, amène un autre rapport au corps sur scène. La gestuelle vacille entre l’organique et l’électrique, le délicat et le dérangeant. Les mots résonnent dans les corps, avec douceur ou violence, rejoignant la fausse naïveté de l’univers musical.


le travail musical L’esthétique est empreinte du mélange de deux univers musicaux. Les musiciennes composent ensemble une atmosphère acide et envoutante, superposant les voix et les sons, explorant différents chemins harmoniques. De la chanson folk à la cumbia psychédélique, les voix, la guitare, le clavier, les boucles donnent de multiples identités sonores aux femmes de Juàrez.

le travail scénographique La scénographie questionne le lieu, le territoire, la cartographie. Elle dessine et met en scène Ciudad Juàrez et les Maquiladoras. La scénographie de Chaîne de montage organise l’espace à partir de cette cartographie, réelle et imaginaire. elle compose et propose un espace dans lequel les trois femmes vont évoluer, un espace modulable au gré des tableaux, de la gestuelle, des parcours.


céline grisoni

mise en scène et chorégraphie Comment as tu découvert l’histoire des femmes de Juàrez ? Pourquoi en faire un spectacle? J’ai découvert cette histoire par le texte de Suzanne Lebeau. la thématique et l’esthétique résonnait avec le travail artistique que je mène avec la compagnie A Corps d’Elles. Le nom de la compagnie vient d’ailleurs de cette idée de s’interroger sur la place des femmes dans notre société, de mettre en scène des sujets

Formée très jeune à la danse

féministes.

classique, elle intègre le départe-

Comment vis-tu ce texte en tant que femme ? Pour toi, cette histoire est-elle une manière d’aborder d’autres sujets féministes, ailleurs qu’au Mexique ?

ment d’Arts du Spectacle danse de l’Université de Nice après un Baccalauréat littéraire. Elle compléte

Je suis forcément touchée en tant que femme car le texte parle

sa formation par un Master en

de violences faites aux femmes. C’est le schéma extrême de ce

littérature française à l’Université

qui se passe quand tu imbriques la condition des femmes au sys-

de Lyon II. En 2008, elle rejoint la

tème économique, au capitalisme... C’est un système mondial, qui

Compagnie Chtinguelah en tant

prend des formes différentes selon les pays, selon les contextes

que danseuse-interprète.

politiques.

Elle crée son premier spectacle

En France la situation n’est pas la même qu’à Juàrez, mais les vio-

Pendant Ce temps là (solo danse

lences faites aux femmes sont une réalité. Être chorégraphe c’est

et texte), en résidence à la MJC de

une manière de prendre parole en tant que femme, de passer par

Vaulx-en-Velin et fonde la com-

le corps pour rendre visible ces réalités.

pagnie A Corps d’Elles à Lyon en novembre 2012, développant un travail artistique à la frontière de la danse et du texte. La rencontre artistique avec Morgan Arnault, batteur de Gran Kino, donne lieu à la création de Je suis l’époque à partir d’un texte de François Cusset.

Qu’est ce qui a déterminé ton choix de travailler ce sujet en mêlant danse, texte et musique ? Utiliser la musique, la danse, le texte permet de démultiplier la parole des femmes, de donner plusieurs identités et sensibilités aux femmes de Juàrez. Cependant ça ne part pas de la volonté de mélanger les disciplines directement mais d’abord du texte. Et le texte me fournit la matière à mettre sur le plateau, en l’occurence des femmes, des voix, des corps, des paroles, des gestes, du mouvement.


Comment vis tu le fait de diriger des musiciennes et comédiennes en tant que danseuse et chorégraphe ?

En 2013, elle rejoint le Collectif d’artistes Gueules d’Amour Production. Tu ne te souviendras pas,

Le fait de mettre un corps de comédienne en mouvement est plus intéressant je trouve dans le travail que je mène. J’aime l’idée de travailler avec des musiciennes et une comédienne, c’est comme ça que je voulais que les voix des femmes de Juàrez soit portées, par la fragilité, la sensibilité et la sincerité des corps en présence , mêlés au texte, au chant et à la musique. De plus, la création est un échange, je donne les directions, mais

(création 2015) En 2014, elle écrit et met en scène Je Deux Mots, un spectacle jeune public, mêlant la danse à la poésie, avec le musicien Ryan Wilson et la comédienne-danseuse Alice Glandier.

je suis ni musicienne ni comédienne, on propose toutes nos idées.

Parallèlement, elle travaille avec

En ce qui concerne l’interprétation des artistes, les sens-tu plus portes paroles ou dans l’incarnation des femmes de Juàrez ?

en scène) sur des dispositifs

Pierre Kuentz (auteur et metteur d’ateliers de danse et d’écriture au sein du laboratoire de la Com-

Ces trois femmes qui portent une, des paroles, des voix. Maud est plus dans l’adresse au public, mais par moment on voit ces femmes de Juàrez. Le texte est un peu comme une enquête, c’est une manière de ne pas les laisser totalement disparaître. Le fait de mettre en scène une robe que Maud découvre dans le sable, qu’elle se l’approprie, et qu’elle repli bien correctement. C’est comme si elle finissait ce qui a mal été fait dans la réalité. C’est un témoignage, un hommage, une manière de les protéger. »

pagnie des Infortunes et se forme à l’animation d’ateliers d’écriture avec le CREFAD de Lyon. Elle est invitée en juillet 2015 en tant que chorégraphe/metteuse en scène par la Compagnie Humatopia sur la pièce Quartet d’Heiner Muller (création 2016). Depuis le début 2015, elle écrit des textes pour la chanteuse Olga Bost et travaille sur un dispositif de performance danse/peinture avec le peintre et dessinateur Jérôme Dupré Latour.


marine loriot

composition musicale et vocale Quel est pour vous la place et le rôle de la musique dans Chaîne de montage ? Fanny : « Le texte se raconte sur plusieurs plans différents et voix différentes. Le texte et les voix de ces femmes sont portées par trois voix féminines sur scène avec des médiums différents: le texte porté par Maud Chapoutier ; et la musique, surtout le chant, porté

Marine commence sa vie en hurlant et prend goût à expérimenter ce son qui sort d’elle même. Un son propre à chacun, un son reproductible, imitable, modifiable et instable. Elle se forme au conservatoire de Lyon en chant jazz depuis la rentrée 2013 et continue sa formation en piano jazz. La musique qu’elle compose est le produit de questionnements, d’hésitations, de réflexions sur son monde intérieur et surtout sur le monde contemporain. En 2014, elle début son projet solo et prend le nom d’Olga Bost: Elle interprète ses compositions en solo (chant/clavier/loop/) et monte actuellement un duo chant/clavier/ loop/batterie, le tout dans un style Jazz vocal - Folk – Pop/World – Composition.

par Marine et moi même. » Marine : « Céline voulait faire en sorte que ce ne soit pas seulement un monologue mais la voix de plusieurs femmes, montrer la pluralité de ce qu’on peut porter dans ce texte. la voix passe par aussi par la musique et le chant. » Fanny : « Dans le texte, il y a le jeu de la narratrice, Suzanne Lebeau, et se rajoute le jeu qu’on met en place dans la pièce, à travers lequel on fait parler, chanter, danser ces femmes».


Comment avez vous composé les musiques communes?

fanny l’héritier

Marine : « La chanson La llorona de Chavela Vargas nous a été proposée par Céline, elle nous a demandé de faire une adaptation musical de ce qu’on ressentais, tout en mêlant nos deux univers pour en créer un nouveau. Depuis le début de ce projet, pendant les résidences, on a travail sur un texte lourd, donc le choix de musique douce sert aussi à alléger la pièce. Cette musique reste dans la continuité de la compo de Fanny. C’est un univers enfantin... » Fanny : « Oui, on pourrait même dire un univers faussement naïf . Pour le texte en espagnol, on a pris un temps toutes les deux pour faire une adaptation musical, l’interpréter à notre manière. Le fil conducteur est la mélodie du chant, on a décliné la chanson, on a changé l’harmonie, on en a fait des variations.. On a proposé à Céline 5 ou 6 versions de cette chanson, avec différents chemins harmoniques. On superposait les voix, les sons ; Céline aime cette idée de couche, qu’on peut avoir quand Maud joue le texte et qu’on chante en même temps. » Marine : « Cette idée de répétition, est aussi la répétition des meurtres de ces femmes. La répétition dans la pièce sert à marquer la lourdeur de l’histoire, c’est dense; le moyen instrumental sert et ouvre cette lourdeur, il aère le discours. »

Issue d’une famille de musciens, elle commence très tôt le piano (6 ans) et le violoncelle (10 ans) classique au conservatoire. Elle débute la guitare et le chant en autodidacte et reprend des études au conservatoire de Lyon en chant jazz et en violoncelle baroque. Depuis, elle travaille sur deux projets musicaux. Le trio Odessey and Oracle explore les voies traçées à la fin des années 60 par des groupes psychédéliques anglais et américains parfois qualifié de «pop baroque». Bess of Bedlam, son projet solo, donne à ses chansons d’inspirations folk un goût particulier et très personnel, aux surprises harmoniques et mélodies parfois alambiquées.


alma

Fanny, comment as-tu composé la chanson d’Alma ?

Alma, le maquillage a coulé sur Alma Disloquée comme une poupée Alma, le soleil a volé ses yeux, Alma Défigurée comme un jouet Dans les ruelles du désert, son ombre se balance De sa mort, deux âmes soeur embrassèrent le même sort Alma, le maquillage a coulé sur Alma Disloquée comme une poupée Alma, les vautours ont mordu ses lèvres, Alma Dévorée comme un mets sucré Le souffle d’Alma résiste encore au silence du désert Sa voix murmure un secret aux oiseaux qui souhaitent savoir Alma, le sable a recouvert la peau d’Alma Décomposée, évaporée Alma, le maquillage a coulé sur Alma Disloquée comme une poupée I Texte et composition I I Fanny L’Héritier I

C’est le seul moment uniquement musical. Dans le spectacle on trouve en permanence ce mélange de texte, danse, musique. Pour la composition, je me suis inspirée de ce que j’avais déjà travaillé avec Marine. Céline avait envie d’une chanson dans le même esprit que Bess of Bedlam, mon projet solo. C’est un univers où je met un voile doux sur des sujets plus profonds, plus sinueux, plus torturés. Je me suis inspirée de l’histoire vraie d’Alma. Avec les mots, j’ai tendance à composer toujours dans la douceur des choses dures émotionnellement. J’aime beaucoup l’imagerie de « disloquée comme une poupée », qu’on trouve dans la chanson, j’ai cette image d’automate, de marionnette, de la femme objet. Et à la fois, le jouet, la poupée fait appel aux enfants donc à l’innocence.


interprétation

maud chapoutier

Qu’as tu ressenti à la première lecture du texte « Chaîne de montage » de Suzanne Lebeau ? Comment as-tu visualisé le travail de comédienne sur ce monologue ? J’ai trouvé le texte très beau même si ce qu’il raconte est terrible, je suis sensible à la poésie donc c’est une écriture qui m’a plu dans la forme, et dans le fond je découvrais l’histoire de cuidad Juàrez. De plus ce qui m’a donné envie c’est le travail de Céline, quand elle m’a proposé le projet je savais que ce qu’elle allait en faire me plairait. »

Maud débute sa formation sur une piste de cirque mais après une licence en art du spectacle à Lyon elle se tourne vers la danse et le

Sur la pluridisciplinarité de la pièce, comment vis tu le fait de travailler en collaboration avec des musiciennes, et d’être mise en scène par une chorégraphe ?

En 2007 elle obtient son Diplôme

Si Céline m’a demandé de travailler sur ce projet c’est qu’elle sa-

vatoire de Villeurbanne Outre son

vait que j’avais l’habitude de travailler avec des musiciens. De plus

activité théâtrale elle entame une

dans le groupe, on a toutes la même vision du texte mais par des

recherche sur la danse et le mou-

portes d’entrées différentes.D’être dirigée par une chorégraphe ça

vement. En 2010, elle intègre « Le

m’est déjà arrivé, mais ce qui m’a plu avec Céline c’est qu’elle m’a

Spang », collectif pluridisciplinaire

choisit parce qu’elle m’avait vu bouger sur scène.Ce qui m’inté-

de performances en soundpain-

ressait du coup c’est que j’allais devoir bouger, mais qu’elle ne

ting.

pourrait pas me diriger comme une danseuse. Ce que recherche

Parallèlement à son travail de

Céline c’est aussi une sorte de fragilité. J’aime travailler le corps,

comédienne, elle co-écrit plusieurs

et chaque partition chorégraphique est un challenge pour moi. »

théâtre. d’Etudes Théâtrales au Conser-

mises en scène. Actuellement elle travaille aussi en Belgique avec l’ensemble Sysmo ( Spectacle coopératif utilisant la composition chorégraphique en temps réel ) et elle dirige Matters, ensemble pluridisciplinaire de soundpainting Bruxellois.


marianne barrieu

scénographie Comment travailles tu la scéographie dans Chaîne de montage? Déjà je ne connaissais pas cette histoire des femmes de Juàrez, j’ai fait beaucoup de recherche, d’iconographie... En tant que scénographe on doit créer une image, une ambiance, qui peut se

Diplomée d’un DNAP à l’école

rapprocher du travail d’architecte.

nationale des Beaux-Arts de

Ce qui m’a intéressé au niveau du texte c’est l’idée d’enquête, de

Lyon en 2012, elle prépare

cartographie, de lieu, de territoire c’est quelque chose qui m’inté-

actuellement un Master en

resse das ma pratique artistique personnel.

Design&Espace à l’école supé-

Les cartons qu’on a mis en avant scène c’est cette idée de fron-

rieure d’art d’Annecy.

tière, d’objets standardisés fabriqués par les femmes dans les

Sa pratique se situe au carrefour

maquiladoras qui doivent être envoyé aux États-Unis ; c’est cette

de plusieurs disciplines telles

idée du mouvement, de quelque chose qui va repartir. Il y a beau-

que l’urbanisme, le paysage,

coup de gens qui vont à Juàrez pour passer la frontière et au final

l’architecture, la scénographie.

ils restent là.

Dotée d’une culture du design et

L’idée de base était aussi de fabriquer une maquette de la ville

de l’art contemporain, elle utilise

pour avoir une vision d’ensemble de Juàrez, ces cartons repré-

différents médiums pour ana-

sentent donc plusieurs aspects de Juàrez. On y voit cette dualité

lyser de manière sensible des

économique dont parle Suzanne Lebeau dans le texte.

espaces situés, des situations,

L’idée de la maquette c’est aussi que c’est facilement manipulable.

des gestes, ou modes de vie

De plus, l’histoire de ces femmes et le texte que porte Maud est

contemporains.

lourd, il fallait jouer avec la musique pour adoucir et c’est le tra-

Elle propose des formes, des

vail de la scénographe de jouer sur les ambiances. Et l’ambiance

points de vue, des représenta-

s’ajoute à la finesse du discours. »

tions du monde d’aujourd’hui et de demain.



résidences

soutiens

Février 2016 I Studio Lucien (Lyon)

La création Chaîne de montage est

Avril 2016 I Studio Lucien (Lyon)

accueillie en résidence de création

Juillet 2016 I Studio Lucien (Lyon)

à l’espace Tonkin de Villeurbanne,

Septembre 2016 I Bergerie de Soffin (Authiou) et

la Bergerie de Soffin à Authiou, la

Passerelle 109 (Champoly)

Passerelle 109 à Champoly.

Novembre 2016 I Espace Tonkin (Villeurbanne)

Remerciements à la compagnie Propos pour la mise à disposition du Studio Lucien.

La compagnie a reçu le soutien de la MJC de Vaulxen-Velin, du fond de projet associatif de la ville de Vénissieux/État. Elle travaille régulièrement en résidence à la Friche artistique Lamartine, au studio

besoins

Lucien/Cie propos-Denis Plassard.

Nous avons besoin d’un espace de travail en résidence adapté à la danse et au travail avec les instruments (console, système de diffusion du son) pour continuer la création du spectacle, d’un atelier de fabrication pour le travail scénographique, d’un temps de résidence dans un lieu équipé pour la création lumière. Nous avons besoin de partenaires financiers, de coproducteurs, de soutiens, de mise en réseau et d’accompagnement technique, administratif.


la compagnie a corps d’elles La compagnie A Corps d’Elles a été créée à Lyon en 2012. Elle produit les spectacles de Céline Grisoni, accompagnée d’une équipe artistique intervenant régulièrement sur les créations et projets de la compagnie. Dans la continuité de son parcours en arts du spectacle et en littérature, Céline Grisoni propose un travail centré sur le corps, le corps comme espace de résistance, le corps comme outil critique et questionne les frontières entre la danse et le texte. Elle creuse, expérimente les entremêlements entre la danse et l’écriture. Ses créations mettent les mots et les textes en scène et en mouvement. Depuis sa création, la compagnie A Corps d’Elles a créé : PENDANT CE TEMPS LA (Solo danse et texte- 2013), JE SUIS L’EPOQUE (danse, texte, batterie- 2014), JE DEUX MOTS (danse, musique, poésie -2015), CHAÎNE DE MONTAGE (texte, danse, voix, musique- création 2017). Elle travaille sur une version petite enfance du spectacle JE DEUX MOTS, intitulé SUR LA MAR’ELLE (danse, musique, poésie- 2016) et sur une reprise tout terrain de PENDANT CE TEMPS LA intitulée LA DANSE CONTEMPORAINE, VOUS CONNAISSEZ ? En 2013, la compagnie est accueillie en résidence à la MJC de Vaulx-en-Velin, dans le cadre d’une aide à la création artistique. Parallèlement à son travail de création, la compagnie mène des ateliers de pratique artistique aurpsè d’enfants et de personnes handicapées (milieu scolaire, accueil de jour, foyer d’hébergement...) Implantée à Vénissieux de 2013 à 2016, l’association A Corps d’Elles s’est investit sur le territoire avec le projet MON CORPS EST. en travaillant avec des structures locales (maison de quartier, centres sociaux, groupes de femmes...). En 2016, elle s’installe à Villeurbanne pour de nouveaux projets !


Compagnie A Corps d'elles CCO jean-pierre lachaize 39 rue georges courteline 69100 villeurbanne acorpsdelles@gmail.com 06 12 52 09 38 association loi 1901 siret 789 971 462 00021 APE 9001Z licences 2-1076161 & 3-1076162

www.acorpsdelles.fr


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.