Portfolio - Alexis Mohamadi [FR]

Page 1


ARCHITECTURE

Portfolio

Sélection de projets universitaires, de travaux professionnels et d’explorations personnelles.

Alexis Mohamadi

Jeune architecte DE, issu de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de ClermontFerrand. Créatif, enthousiaste, passionné et motivé pour m’engager dans la conception et la réalisation de projet à l’impact social, culturel, poétique et écologique positif sur ce qui compose nos réalités.

PARCOURS

PROFESSIONNEL

2023 Stage de formation pratique - 8 semaines

Ballast Architectes, Strasbourg, Grand-Est

2022 Stage de première pratique - 5 semaines

Outsign Architecture, Paris, Île-de-France

2019 Stage en agence d’architecture - 8 semaines

Ameller Dubois & Associés, Paris, Île-de-France

2018 Stage ouvrier sur chantier - 4 semaines

Jean Lefebvre Île-de-France, Cannes-Écluse, Île-de-France

ÉTUDES & DIPLÔMES

2024 Master d’architecture - DEA (diplôme d’État d’architecte) Mention Très Bien ; Domaine d’Étude REx (Réalités et Expérience)

ENSA Clermont-Ferrand

2022 Licence d’architecture - DEEA (diplôme d’études en architecture)

ENSA Clermont-Ferrand

2019 DUT Génie Civil - Construction Durable

IUT Le Havre

2017 Baccalauréat série Scientifique - Option SVT, spécialité Mathématiques

Lycée Polyvalent André Malraux, Montereau-Fault-Yonne

ENGAGEMENT ÉTUDIANT

2022-24 Membre du groupe « Agir pour l’Égalité »

Initiative de l’ENSACF en faveur de l’égalité pour toutes et tous.

2022-23 Moniteur de stage « Égalité des chances » - 1 semaine, par la Fondation Culture & Diversité Action en faveur de l’accès aux grandes Écoles de la Culture pour les élèves issus de milieux modestes

2021-23

Secrétaire et vendeur bénévole

La COOP, coopérative des étudiants de l’ENSACF.

2020-21 Chargé de communication

Germinarium de Sabourin, association écologique de l’ENSACF.

Architecte DE Paris, France

06 66 47 10 48 alexis-mohamadi@orange.fr IG : @alexismohamadi

LOGICIELS ●

Vectorworks

LANGUES

Français - langue natale

Anglais - niveau B1 (CLES)

Allemand - niveau A2

AUTRES

Permis B

Dessin à la main

Photographie

Badminton

Guitare

Voyages

Lecture

Révéler les potentialités du vide

STUDIO DE PROJET - PROJET DE

FIN D’ÉTUDES

ATELIER DE E. DAVID, C. DELMOND, G. LAFOND ET S. FIGUERAS AGUIRRE.

MASTER 2, SEMESTRE 10.

RENOUER, ORDONNER, AMPLIFIER, FAIRE-VALOIR, RASSEMBLER.

« Vous qui construisez des jardins, ne faites pas des parcs ; faites des marges. Ne faites pas des terrains de loisirs et de jeux, faites des lieux de jouissance ; faites des clôtures qui soient des commencements. Ne faites pas des objets imaginaires ; faites des fictions. Ne faites pas des représentations ; faites des vides, des écarts ; faites du neutre. » Louis Marin, Lecturestraversières, Paris, Albin Michel, 1992, p. 87

Aujourd’hui, on trouve dans nos villes, un rapport aux espaces et aux sols qui varie d’un quartier à un autre. Parfois, il y a peu d’espace libre au sol, parfois, il est disponible en grande quantité. Ce sol laissé libre peut être appelé un vide. Ces vides ne sont pas des espaces où il n’y a rien. Ils sont tout à fait essentiels et génèrent de véritables usages. Ces sols libres et généreux font partie de nos biens communs et sont fondamentaux. Il convient donc d’en prendre soin. Tout comme le logement est un bien vital, le vide est une ressource inaliénable tant il participe à l’équilibre socio-urbain. Dès lors, il est crucial de reconnaître leur valeur et de les considérer comme des éléments clés du développement architectural et urbain de la ville. Ce Projet de Fin d’Études, se propose ici de se saisir de la question du vide en tant que ressource pour faire projet.

La ville est ponctuée de poches grouillantes - parfois - aux usages divers et abritant : commerces, habitations, industries, ou encore équipements publics. Elle se structure et se compose aussi de poches plus inertes, laissées pour compte, qui méritent et ne demandent qu’à être révélées elles aussi. Les espaces qui devraient permettre de formuler du commun sont trop souvent réduits aux surfaces commerciales. En architecture, le simulacre est telle, que la politique de l’ANRU - Agence nationale pour la rénovation urbaine - n’envisage désormais la ville qu’à travers une logique de démolition, et refuse ainsi de regarder les sites tels qu’ils sont, de voir leurs qualités, leurs potentialités, leurs puissances. En s’imposant et en dictant un schéma systématique, l’ANRU rompt avec l’intelligence des lieux. La résidentialisation qui produit de fait une série de clôtures, limite fortement l’emprise du domaine public, et stérilise d’une certaine façon nos sols.

Imaginons d’autres vocations aux vides que celles des chaussées, des trottoirs ou de la réserve foncière pour promoteurs. Pas de doute, le vide et les communs dans la ville sont pleins de potentiel qu’il s’agit ici de parcourir et d’amplifier.

PLAN GUIDE PROJETÉ | Le vide généré autour de l’objet-monument permet d’envisager de nouveaux usages.

PLAN, COUPE ET ÉLÉVATIONS | Une piscine-paysage à ciel ouvert et perméable à son environnement.

AXONOMÉTRIE | La piscine s’insert au cœur des Vergnes, un quartier populaire, cosmopolite et en pleine mutation.

ATMOSPHÈRE | La séquence d’entrée, une place publique - Les plongeoirs, un ultime lâcher-prise.

ATMOSPHÈRE | Les douches, une invitation à l’introspection - Les vestiaires, un espace solitaire mais partagé.

ATMOSPHÈRE | Les bassins, une expérience à ciel ouvert - La plage, une atmosphère apaisante.

ATMOSPHÈRE | Le mur habité, une curiosité éveillée - Le barista, un réconfort après l’effort.

Tour d’habitation désirable comme tentative d’altercité

STUDIO DE PROJET

ATELIER DE G. LAFOND ET D. MARCILLON.

MASTER 2, SEMESTRE 9.

Posture urbaine pensée en collaboration avec C. Léger.

HABITER, CULTIVER, PARTAGER, VIVRE, PRODUIRE, SE RETROUVER.

« Pour fabriquer un monde nouveau, il faut partir d’un monde qui existe. Aucun doute là-dessus. Pour en découvrir un, peut-être faut-il en avoir perdu un. Ou être perdue soi-même. » Ursula K. Le Guin, Faire des mondes.

Les Vergnes, situées au nord de Clermont-Ferrand, construit relativement récemment au début des années 70, est un quartier majoritairement résidentiel. Aujourd’hui malgré les difficultés sociales et la paupérisation qui se concentrent en son sein, le secteur présente un potentiel de renouvellement urbain significatif.

La proposition de projet s’inscrit dans le prolongement du plan guide dessiné par l’ANRU. Elle vient s’insérer dans le tissu des jardins familiaux déjà présent. En parallèle, face au manque d’habitat et à l’augmentation de la précarité du logement, le projet de tour désirable s’intéresse à la question du « mieux habiter ». Aussi, par sa typologie verticale, la proposition s’attache à offrir de nouvelles résidences sans provoquer un étalement urbain déraisonné et non nécessaire. En cela, il s’inscrit et propose des éléments de réponse aux enjeux de demain, notamment face à la loi ZAN - Zéro Artificialisation Nette - dont l’objectif est de minimiser l’impact au sol des édifices construit.

En outre, la tour désirable se positionne dans l’un des quatre scénarios proposés par le professeur en Histoire et Culture Architecturale Sébastien Marot qu’il nomme l’Infiltration. Ainsi, la proposition vise à offrir autant de surface d’habitation que de surface cultivable. En réunissant à la fois logements et jardins dans un même périmètre, la volonté est d’inventer une nouvelle forme d’habitabilité du quotidien, de mieux prendre soin de l’humain et de contrer l’étalement urbain et l’artificialisation des sols.

CARTE TERRITORIALE | Développer et favoriser un paysage de lien entre les différents acteurs locaux du territoire.

PLAN MASSE ET COUPE PAYSAGÈRE | Quartier des Vergnes au nord de la métropole de Clermont-Ferrand.

COUPE PERSPECTIVE ET PLAN | Une tour d’habitation désirable, pensée en forte relation avec l’espace commun.

ATMOSPHÈRE | Vie rythmé par les jardins, circulations généreuses, séjours baignés de lumière, et façades vivantes.

AXONOMÉTRIE | Minimiser son impact au sol pour laisser pleinement place aux jardins familiaux.

Halle d’expérimentation

STUDIO DE PROJET

ATELIER DE C. FABRE ET C. MARIEY.

MASTER 1, SEMESTRE 7.

Projet réalisé en collaboration avec L. Lavastroux, C. Léger, P. Klein et M. Roux.

EXPÉRIMENTER, ABRITER, TRAVAILLER, STOCKER, SE RENCONTRER.

Avec un budget de 55 700 € TTC, cette proposition de halle d’expérimentation travaille avec les matériaux terre et fermettes.

En limite sud du parc de l’ENSACF, cette proposition cherche à redéfinir une des limites de jardin libre d’usage. Cette halle se résume à un mur de terre qui referme le parc et lui offre une façade à même de devenir une vitrine d’exposition des expérimentations en cours à l’école. Parallèle à l’ancien sanatorium, elle reprend sa logique d’implantation. Elle développe une circulation oubliée dans le parc : le cheminement sud reliant l’allée des Tilleuls aux deux plateformes basse du jardin.

La halle est composée de deux plateformes d’expérimentations. Ponctuées par les blocs de terre, ces plateformes s’étendent à l’intérieur du mur créant ainsi des espaces plus restreints, pour travailler, stocker, exposer, présenter son travail... En outre, la toiture, une structure de fermette en porte-àfaux permet de dégager un large espace de travail.

Régulièrement évoqués dans la pédagogie de l’école, les savoir-faire autour du matériau terre sont ici mis en avant. Les quatre blocs de terre sont l’occasion pour les étudiants, les enseignants et le personnel administratif de participer au chantier.

Les assemblages et la mise en œuvre de cette halle sont pensés dans un temps long, intégrés dans une logique de réemploi. Le projet en cache donc plusieurs, appelés ou non à être révélés.

COLLAGE DE LA HALLE MONTÉE.

ÉLÉVATION NORD.

COUPE TRANSVERSALE.

COUPE AXONOMÉTRIQUE DÉTAIL | Rapport au sol et au ciel.

Temps 1, halle montée.

Temps 2, halle montée (fermettes uniquement).

Temps 3, halle demontée.

Temps 4, halle demontée (soubassements uniquement).

MAQUETTE DE LA HALLE | Évolution dans le temps long.

Projection scalaire

MATIÈRE À PENSER

ATELIER DE C. FABRE ET C. MARIEY.

MASTER 1, SEMESTRE 7.

RÉFLEXION, EXCURSION ET INCURSION.

Matériau aussi commun qu’universel, le verre, n’a eu de cesse ces dernières années, d’être de plus en plus mis en avant dans l’écriture architecturale des édifices. Bien qu’on puisse distinguer des tendances régionales, on semble assister, sans doute, à un mouvement de fonds qui participe à une certaine uniformisation des architectures à l’échelle planétaire. Avec l’avènement du style international d’abord puis du postmodernisme, nous semblons être témoins d’une espèce de triomphe de la transparence, d’une sorte d’explosion de la lumière.

Pour autant, une ombre tend désormais à faire vaciller ce frénétique déploiement. Entre fragilité et inaltérabilité, minimalisme esthétique et complexité de mise en œuvre, ouverture au paysage et protection à l’extérieur, le verre accumule les dualités paradoxales. De la même façon, n’y a-t-il pas un hiatus, face aux nouvelles conditions climatiques actuelles, et à la raréfaction de la matière ? Ne serait-il pas temps de redéfinir en profondeur et de réinterroger sérieusement la pertinence de l’utilisation du verre comme matériau de masse ? Seuls les plus privilégiés pourront-ils continuer à bénéficier d’ouverture généreuse tout en conservant un large confort thermique ?

Finalement, le verre nous renvoie aux choix que nous faisons en tant que société. Quand choisit-on d’utiliser le verre ? Pour qui ?

Pour quoi ? Comment ? Avec quelle qualité ?

Éclatant, brillant, étincelant, éblouissant - parfois -, incarnant une certaine forme de prospérité, voire d’abondance, le verre devra sans doute opérer des mutations s’il souhaite continuer à livrer pleinement ses valeurs et caractéristiques au monde sans quoi, il risque de devenir anachronique.

Le grand grignotement.

L’entrée en matière.
Sortir du cadre.

Le grand grignotement, impacts de la matière.

Carrière de sable en activité, bouleversement des paysages.

Destruction d’habitat naturel, fragmentation des écosystèmes et fragilisation de la biodiversité.

Utilisation de sable marin peu ou mal traités, induisant des matériaux de mauvaise qualité et la dégradation rapide des infrastructures.

Pollution atmosphérique.

25 % de la quantité mondial du sable est piégée derrière les 845 000 barrages hydrauliques du monde.

Ancienne carrière de sable reconvertie la plupart du temps en mare, étang ou décharge.

L’entrée en matière, transformation de la matière.

Stockage du sable silicieux.

Pesage de la matière première.

Mélange de la silice avec le calcin (jusqu’à 50 % du mélange). Première cuisson à 1 550 °C où à lieu la fusion.

Moulage et traitement de surface.

Seconde cuisson à 1 100 °C.

Extraction et dragage excessif du sable des fonds marins contribuant à l’augmentation de la turdibité dans l’eau, à la mise en danger des coraux, des phytoplanctons et des organismes marins et à la destruction des fonds marins (les zones benthiques).

Usine de traitement et de dessalement du sable marin.

Baisse du niveau des nappes phréatiques.

Intrusion de l’eau de mer dans les nappes souterraines, contaminant celles-ci de sel.

Ancienne carrière de sable reconvertie en centrale photovoltaïque.

Érosion non contrôlée du littoral, risques accrus d’inondation, et de submersion marine.

Recul des plages (entre 75 et 90 % des plages du monde sont en danger, conduisant de fait, de plus en plus à l’extraction du sable de rivière), induisant une moindre protection des côtes contre les tempêtes et tsunamis.

Étenderie, refroidissement progressif, découpage, contrôle, emballage puis acheminement du verre.

Réseaux énergétiques alimentant les fours (gaz au fuel ou électricité).

Collecte des verre recyclés (calcin).

Sortir du cadre, mise en œuvre de la matière.

Rapport au paysage proche et lointain.

Apport de lumière naturelle, réduisant le chauffage et l’éclairage des logements.

Ouverture et vue sur l’extérieur.

Circulation de l’air, ventilation, et aération naturelle des logements (ouvrir ses fenêtres au moins 5 à 10 min par jour est essentiel). 1 2 3 4

Paysage productif

STUDIO DE PROJET

ATELIER DE L. BELALA, O. GUYON, L. LEOTOING ET G. LAFOND.

LICENCE 3, SEMESTRE 6.

Projet réalisé pour le programme Petites Villes de demain, en collaboration avec T. Cuminetti, C. Léger et M. Michellod.

FAÇONNER, TRANSFORMER, ŒUVRER, PRODUIRE, SCULPTER.

« L’architecture est une pénétration vitale dans un contexte qui est toujours pluriel, mystérieux, cultivé et structuré. Sa mission créative est de rendre la situation visible, d’ordonner l’existant, d’accentuer ou d’amplifier le site. Elle consiste toujours dans la redécouverte du génie du lieu dont elle procède. » Oswald Mathias Ungers et Rheinhard Gieselmann, Zu einer neuen Architecktur, 1960.

Depuis de nombreuses années, l’économie du territoire cantalien se développe autour de la neige. Mais les températures augmentent et l’or blanc tend à disparaître. Quelles sont les réponses face à une économie territoriale déstabilisée ?

Le département est fortement marqué par sa richesse patrimoniale diverse. Les forêts épousent les reliefs et la pierre de roche volcanique dessine les façades cantaliennes. Pourquoi ne pas en faire une force économique ?

Dans cette démarche, la proposition de projet souhaite favoriser les filières bois et pierre pour répondre à l’économie territoriale de demain. Le paysage devient productif. De nombreux corps de métiers seraient alors à promouvoir.

Le projet, telle une figure productive s’étend à l’échelle territoriale avec des fruitières de gestion forestière sur l’ensemble de la région AURA. La proposition a pour ambition de se développer à l’échelle de la commune de Murat avec sa zone artisanale du Martinet.

L’idée globale est ainsi aussi de tenter de juguler l’expansion urbaine de la zone artisanale. Cette dernière prenant en effet de l’ampleur depuis les années 2010, imperméabilisant alors les sols près d’une zone inondable.

Territoires ruraux en projet

ANALYSE ARCHITECTURALE

SOUS LA DIRECTION DE G. LAFOND.

LICENCE 3, SEMESTRE 6.

Réalisé en collaboration avec C. Léger.

WERKRAUMHAUS, PETER ZUMTHOR, ANDELSBUCH, AUTRICHE, 2013.

Cet exercice avait pour objectif d’observer, d’identifier, de qualifier, et de comprendre le rôle des différents éléments qui composent un objet architectural. La volonté majeure était alors de permettre un approfondissement aux méthodes d’analyse de la forme et de l’espace. De la même façon que les apprentissages de la lecture et de l’écriture sont intimement liés, savoir percevoir et analyser des architectures sont des notions indispensables pour savoir en concevoir.

La Werkraumhaus de Peter Zumthor (Prix Pritzker 2005) a servi de support pour cet exercice. Construite en Autriche, dans la vallée d’Andelsbuch, elle s’implante le long d’une route et d’une piste cyclable au centre du bourg. L’édifice accueille 85 entreprises artisanales, mais aussi des expositions et des manifestations publiques.

Le projet de 1500 mètres carrés se compose d’une longue toiture en lamellé-collé posée sur trois blocs en béton reprenant les efforts latéraux. Ces blocs ne sont pas porteurs, toutefois ils invisibilisent la structure filaire constituée de colonnes de bois. Ces colonnes en épicéa massif sont au nombre de 14. Les façades de triple vitrage ne reprenant aucune charge, les colonnes assurent le maintien de l’édifice. Enfin, la Werkraumhaus s’insert dans un relief montagneux, marqué par une vallée cultivée, des surfaces boisées conséquentes, des réservoirs d’eau ainsi que le Bregenzer Ach, un affluent du Rhin.

DE

PHOTOGRAPHIE
FLORIAN HOLZHERR ET RALPH FEINER.

Bruit blanc

STUDIO DE PROJET

ATELIER

DE A. DELZIANI, T. NOUAILLER, ET N. PICAPER.

LICENCE 3, SEMESTRE 5.

Posture urbaine pensée en collaboration avec I. Cael, S. Calarco C. Léger et I. Lacombe.

DONNER CORPS À L’INVISIBLE.

« La métropolisation, placée au centre est abordée autant comme un sujet, que comme une ressource mobilisable dans la pratique du projet. Ne se limitant pas à la seule dimension de l’édifice la conception se déplace, se complexifie, s’hybride. Du territoire à la matière, il s’agit de considérer l’architecture dans son acceptation large : architecture des villes, architecture des édifices, architecture des sols. » Introduction du Syllabus.

En réponse à l’enjeu et à la posture portés par le semestre 5, nous avons choisi de diriger notre travail vers un sens bien souvent négligé voire oublié : le son. Après arpentage et exploration du site de Cataroux, notre approche s’est plus particulièrement focalisée sur ce que l’on nomme le bruit blanc.

Il s’agit d’un bruit combinant des sons de toutes les fréquences. Ce bruit a pour seule caractéristique descriptible une certaine uniformité. Il est souvent émis par la pluie ou l’écoulement de l’eau par exemple. Par ailleurs, le bruit blanc a pour effet d’atténuer les autres sons aux alentours.

Le bassin versant de la Tiretaine et la place qu’occupe aujourd’hui la rivière dans la ville de Clermont-Ferrand étant des enjeux majeurs du semestre, l’intention première était alors de remettre à jour non seulement l’eau qui compose la rivière mais aussi et surtout le bruit blanc qui l’accompagne et ses bienfaits. En outre, la forme et la composition des logements dessinés sur le site ont pour particularité d’accueillir à certains endroits ou de se protéger dans d’autres lieux du bruit blanc et des ondes sonores.

MAQUETTE D’AMBIANCE DU PROJET BRUIT BLANC | Richesse domestique.

PROFIL D’INSERTION DES FLUX DE CIRCULATION REQUALIFIÉS, DE LA TIRETAINE RÉVÉLÉE ET DE L’OASIS VÉGÉTALE.

Starters - Le socle

STUDIO DE PROJET

LICENCE 2, SEMESTRE 4.

Projet réalisé pour le programme des Sentiers Métropolitains, inspiré par « l’Habitat Manifeste » de la House in Leiria dessiné par Manuel Aires Mateus.

RECONNECTER LES MORPHOLOGIES URBAINES PAR LE SOCLE.

« L’utopie c’est la réalité de demain. Ce n’est pas de la sciencefiction, ce n’est pas un monde qui existerait en dehors du monde auquel nous sommes confrontés. C’est la tâche de l’urbaniste de prévoir aujourd’hui cette réalité de demain. » Oswald Mathias Ungers, architecte et théoricien de l’architecture allemand.

Socle, de l’italien zoccolo (« sabot ») et du latin socculus, diminutif de soccus, socque, désigne initialement la base su laquelle repose une colonne. Il peut également s’agir d’assise unie ou moulurée, le plus souvent quadrangulaire sur laquelle repose un édifice, une colonne ou qui sert de support à une statue.

Plus généralement, il désigne une base, supposée solide sur laquelle repose un objet (buste, croix, vase,...) au sens propre, ou un concept (théorie,...) au sens figuré.

En architecture, la configuration socle-bloc désigne un type de bâtiment composé de deux volumes : un élément qui surmonte un socle plus étendu et moins haut. L’architecte Joseph Abram le définit comme « une plate-forme surmontée d’un plot ou d’une plaque, voire d’une tour ou d’une barre ».

L’avantage fonctionnel de cette « dualité typologique » est la possibilité de répartir les espaces entre le socle, dont la souplesse permet d’accueillir des espaces exceptionnels en taille ou en destination, et le bloc, qui offre une sérialité, c’est-à-dire des espaces répétitifs.

rue du Ressort

résidence étudiante Canopée

starters Le Socle

chapellepetit noviciat avenue de la République

ÉLÉVATION DU STARTERS DANS SON CONTEXTE URBAIN.

ATMOSPHÈRE | Collage sous le socle.

ATMOSPHÈRE | Collage sur le socle.

L’arbre et l’assise

WORKSHOP

ATELIER DE M.H GAY-CHARPIN.

LICENCE 3, SEMESTRE 6.

Projet réalisé en collaboration avec A. Aslanian, Z. Aggad et C. Léger.

CONTINUUM CONCEPTION/FABRICATION.

L’objectif de « l’arbre et l’assise » était de pratiquer l’expérimentation à l’échelle 1 grâce à un rapport concret à la matière et aux usages. D’une certaine façon, il s’agissait de venir créer une sculpture d’usage.

Il s’agissait alors d’une part de mettre en œuvre dans les « règles de l’art » des matériaux et d’autre part de faire « œuvre » en répondant à une commande.

L’assise s’organise autour d’un arbre repère, protecteur. Ainsi, sans cet arbre « totem », l’assise basculerait à la renverse. Cet équilibre fragile permet d’habiter l’arbre, mais surtout la mise en exergue de la délicate stabilité entre nature et culture.

L’objet réalisé s’articule autour d’un processus itératif entre l’usage, l’ergonomie, la poésie, le concept, le savoir-faire et la mise en œuvre. L’assise supérieure, qui propose le maintient des jambes en position haute s’inspire notamment du travail de l’architecte et designer Charlotte Perriand. Finalement, notre production vient alors parachever l’arbre originel.

PHOTOGRAPHIE DE L’ARBRE ET L’ASSISE.

PHOTOGRAPHIE DE L’ARBRE ET L’ASSISE.

PHOTOGRAPHIE DE L’ARBRE ET L’ASSISE.

Adapter pour mieux habiter

EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE

AGENCE OUTSIGN ARCHITECTURE.

STAGE DE PREMIÈRE PRATIQUE, FÉVRIER 2022.

MAISON HAMEAU DE KERIVAUD 56 LOCMARIAQUER.

Ici, l’enjeu majeur était d’adapter une partie de l’habitation à un usage PMR en répondant à des normes précises. Pour autant, il s’agissait aussi de limiter autant que possible l’impact de cette adaptation en préservant le dessin et l’intention originelle de la maison, qui en font sa richesse. En effet, comme présenté ci-contre sur la première axonométrie, à l’origine, l’architecture du projet fut pensée en deux parties distinctes séparées par un mur remarquable : avec l’espace jour d’un côté et le garage de l’autre. Comme dessiné sur la seconde axonométrie, malheureusement, dans la proposition envisagée et après plusieurs tentatives et réflexions, cette logique a pu n’être qu’en partie conservée. Ainsi, seule la séparation jour/ garage persiste, le mur remarquable disparaissant en partie au profit de la création de la partie PMR.

Plusieurs hypothèses ont été testées, en privilégiant tantôt davantage l’usage pratique, tantôt davantage la forme architecturale. Force est de constater, qu’ici c’est plutôt l’usage pratique qui l’a emporté. Toutefois, il me semble tout de même qu’un bon compromis a pu être mis en place et que l’un ne prend pas le pas sur l’autre.

Enfin, ce projet a permis de mettre en lumière les problématiques liées à l’accès à tous des espaces de vie élémentaires du quotidien ainsi que celles liées aux différentes normes relatives aux questions PMR - indispensables mais de plus en plus exigeantes et qui peuvent parfois entrer en conflit avec la créativité et la lisibilité architecturale. Ce travail a aussi d’une certaine manière, mis en avant l’importance de penser dès le début de la conception d’un projet des logements flexibles et résilients, capables de s’adapter à tout moment à leurs habitants.

AXONOMÉTRIES ET PLANS DE RDC | Existant/projet.

Le ventre de la terre

SENSIBILIS(ACTIONS)

WORKSHOP DE S. THUILIER

MASTER 1, SEMESTRE 7.

Projet réalisé en collaboration avec l’École élémentaire

Charles Perrault de Clermont-Ferrand.

EXPÉRIMENTER L’INCONNU POUR DÉPASSER SES PEURS.

« Passer un certain seuil de mystère et d’effroi, le rêveur entre dans la caverne et sent qu’il pourrait vivre là. » Gaston Bache-lard, extrait de La terre et les rêveries du Repos.

Après deux années passées entre confinement, couvre-feux, ou encore mesures restrictives, le projet Le ventre de la Terre propose de s’extraire le temps d’une semaine d’un quotidien parfois effréné. Ce programme s’inscrit dans une volonté de sensibiliser des enfants âgés d’une dizaine d’années, d’une classe de CM2, à l’univers architectural au travers du thème de l’ailleurs

Dans une époque du tout écran et où les excursions in situ deviennent plus rares, il semble important de ré-introduire un rapport concret avec le territoire local. Le site choisi, la grotte du Font-deGaume, représente bien un potentiel ailleurs - parmi tant d’autres !pour les enfants de l’École élémentaire Charles Perrault. Le but était ainsi d’arpenter les cavités, d’observer les peintures pariétales, de percevoir les lieux. L’objectif était également d’appréhender un milieu différent, un habitat primitif, de s’approprier un certain ailleurs

Puis, comme première initiation à l’architecture, il a été proposé aux élèves de réaliser plusieurs ateliers en lien avec l’ombre, la lumière, le reflet, la couleur ou encore le son, des éléments qui font partie intégrante du travail de l’architecte. Pour accompagner les élèves dans leurs créations, un panel de références architecturales leur a été exposé durant la semaine.

Enfin, leurs travaux ont donné lieu à une performance dans les grottes troglodytiques de Perrier puis à une exposition mise en œuvre sous forme de rendu photographique.

ATELIER DE SENSIBILISATION, GROTTE TROGLODYTE DE PERRIER | Photographies par Amaya Delgado.

Collection de photographies

EXPÉRIMENTATION

OBSERVER, CADRER, CAPTURER.

« Regarder le monde, photographier le monde et regarder des photographies du monde sont trois actions distinctes et il ne faut pas oublier qu’une photographie est toujours le cadrage d’un ensemble plus vaste, opérant par soustraction et par ponction dans le réel. » Jean-Charles Vergnes, extrait de Demeurer absent.

L’architecture offre à son visiteur - comme la photographie offre à son spectateur - un espace, un temps, un moment unique que le regard et le corps s’approprient, parcourent.

Dépasser la simple observation et parcourir une surface, un espace, une atmosphère, une ambiance en écoutant nos sens, nos sensations, notre sensibilité est une démarche qui nous est quotidienne mais pourtant souvent inconsciente.

Aussi, le travail de la photographie s’inscrit dans la documentation, l’archivage et la communication des caractéristiques esthétiques, formelles ou encore structurelles des édifices et structures architecturales.

Finalement, la pratique de l’architecture tout comme la pratique de la photographie nous permet de mieux envisager l’espace, de l’expérimenter davantage, de le vivre.

PHOTOGRAPHIES PERSONNELLES | Pôle d’interprétation de la Préhistoire, Les Eyzies.

alexis-mohamadi@orange.fr

instagram.com/alexismohamadi/ 06 66 47 10 48

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.
Portfolio - Alexis Mohamadi [FR] by Alexis Mohamadi - Issuu