N° 59 - Juin 2025

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Les invitées

Voici de précieux témoignages « d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître » à moins de parler avec leurs grands-parents. De nombreuses enseignantes surtout ont été envoyées dans les écoles à degrés multiples de villages de montagne, avant la fin de leur formation professionnelle. En effet, pour pallier au manque criant de régent.e.s des années 1950 – 1960, on désignait ces normalien.ne.s pour entrer directement dans la pratique du métier et se confronter à la réalité du terrain sans contestation possible. En Anniviers, plusieurs enseignantes se souviennent de leur entrée en fonction précoce, de la confrontation directe avec les élèves, avec la population et avec la réalité d’un lieu qui les a marquées à vie.

Cécile Zufferey Giroud : « Ma découverte du val d’Anniviers a débuté en 1957, lorsque j’entamais ma dernière année d’Ecole Normale. Tout aurait dû suivre gentiment son cours, mais voilà, dans ces années-là, il manquait d’enseignants. Evidemment, ça n’était pas les villes ni les grandes communes de plaine qui en souffraient, mais bien les petits villages de montagne. Pour pallier à cette pénurie, l’Etat a résolu le problème en puisant dans les effectifs des étudiants de fin d’Ecole Normale. Les affectations ont été imposées, ce n’est donc pas par choix que je suis arrivée à Mayoux. Quand les noms des villages sans enseignants ont été connus, Mayoux figurait sur la liste. Mais où donc se nichait ce village ? En dépliant la carte du Valais, Maire-Rose Genoud de Vissoie

nous a renseignées, précisant même que c’était dans sa paroisse.

J’avais un fort pressentiment d’être envoyée dans ce village. Je répétais, en jouant sur la rime: Cécile Giroud, ça va à Mayoux. Cela valut un bel éclat de rire quand le chef de service de l’Etat et la directrice de l’Ecole sont venus nous attribuer les postes : Cécile Giroud, on vous envoie à Mayoux . Les rires de mes camarades ont fusé !

C’est ainsi que 4 jeunes filles, âgées de 18 ans cette année-là, ont commencé leur carrière d’enseignantes à St-Luc, Ayer, Vissoie et Mayoux, toutes dans une école comprenant tous les degrés, pour ma part, j’étais en charge d’une classe mixte de 21 élèves. »

Monique Salamin Biderbost : « On m’a sortie de l’Ecole Normale, un samedi de 1964, dans l’esprit « tu prends tes cliques et tes claques et tu vas au turbin » pour m’attribuer l’école mixte du village de Chandolin, composée d’une douzaine d’enfants de 5 à 12 ans. J’ai été reçue comme une reine là-haut et beaucoup aimé ce stage comme on dirait aujourd’hui. L’année scolaire a été animée par des sorties, dont une escapade à la foire de Ste Catherine à Sierre qui était inscrite en lettres d’or dans les mœurs de l’époque. La Fête des Rois, imaginée par Marcel Bonvin et à laquelle ma classe a participé activement cette année-là, a représenté un moment fort. J’ai demandé

à deux copains de mon village d’origine, St-Luc, Michel et Jacquy Zufferey et à mon frère Jean-Claude de tenir le rôle des rois et les enfants de ma classe ont tous rempli leur mission avec enthousiasme.

Mais il m’a fallu aussi jouer la gardienne d’élèves sollicités douteusement par le curé d’origine française : il avait été placé là, venant d’une paroisse où des problèmes étaient déjà survenus par sa faute. Constatant un comportement peu clair de sa part, ma contestation auprès des autorités a été entendue et il a été déplacé sans plus aucune paroisse à gérer. J’ai même pu effacer les mauvaises notes de religion attribuées par cet homme à certains élèves et en donner de bonnes. Tout le village était derrière moi, l’ambiance était formidable ! »

Isabelle Vicquéry Massy : « J’ai été envoyée en 1967 à Vissoie, de suite après le début de ma 5ème année d’Ecole Normale. Pendant environ 2 semaines, on nous a préparées à la réalité du terrain et hop, départ pour l’école du village. J’avais 28

Cécile Zufferey Giroud en mai 1960 devant la chapelle de Mayoux

enfants dans ma classe, les 2ème et 3ème primaires mixtes et la 4ème primaire des filles. Un sacré baptême ! Mais le soutien des parents était important car les enseignants se contestaient peu à ce momentlà. Léontine, la personne en charge du chauffage de la classe, plaçait les premières bûches dans le fourneau en pierre ollaire vers 6h du matin. Moi je débarquais sur place vers 6h30 pour préparer mes cours, j’étais frigorifiée car le pierre ollaire met un peu de temps à chauffer… Ma maman m’a ensuite acheté un petit radiateur électrique qui a bien soulagé cet inconfort. J’ai enseigné 4 ans à Vissoie, les élèves de Chandolin et St-Luc nous ont ensuite rejoints, suivis de ceux de St-Jean, Mayoux et Pinsec. Pour

ma part, j’ai aimé ces expériences et j’en garde un souvenir ému. » Dès 1973, le centre scolaire d’Anniviers a réuni tous les enfants de la vallée qui ont pu suivre progressivement leur scolarité à Vissoie. Des classes enfantines ont pu être maintenues pendant quelques années à Zinal, Grimentz et St-Luc. Pour certains habitants, il a été difficile d’accepter la fermeture des écoles de village, on pensait qu’un village sans écoliers, sans cris d’enfants aux récréations, allait mourir.

Marie-Paule Zufferey Ravaz : « J’ai fait partie de ces Normaliennes, encore en formation, envoyées dans les villages qui n’avaient pas trouvé d’enseignant-e-s. Il s’agissait souvent de classe unique, à plusieurs, voire à tous les degrés. Celle de Saint-Luc comptait, en 1967, 12 élèves allant de la première à la dernière année de scolarité. Nous n’avions aucune expérience et nous étions souvent livrées à nous-mêmes, sans collègues avec qui nous

aurions pu échanger sur nos pratiques débutantes.

Un souvenir ?

C’est un jour de décembre. En prévision de Noël, un grand sapin a été dressé la veille sur la « place de la Marmotte » qui sert aussi de cour de récréation. Ce jour-là, les enfants découvrent un jeu amusant : jouer avec l’arbre qui commence à chanceler dangereusement. J’avertis une fois, deux fois. Mais comme certains persistent, je décide de « raccourcir la récré ». Lorsque nous arrivons en classe, le plus âgé des élèves vient se poster devant moi, bras croisés, et en me regardant bien droit dans les yeux me lance : « Et si on n’était pas rentrés, vous auriez fait quoi ? » Premier défi envers l’autorité. Il avait 15 ans. J’en avais 19. Je ne me souviens plus de ce que j’ai répondu, mais lorsque je repense à ce moment, j’en souris encore. Avec tendresse. »

Propos recueillis par Simone Salamin

Pour en savoir plus sur l’école en Anniviers, voir le livre 40 ans de centralisation scolaire en Anniviers – presque une révolution ! sous la responsabilité de Geneviève Constantin Zufferey et Bernard Crettaz. Editions À la Carte – Passeurs de temps

Isabelle Vicquéry Massy à Vissoie en 1970-1971

Concours

à la découverte d’Anniviers

En quelle année a eu lieu la première

Fête cantonale des guides à

Zinal ?

A) 1964 B) 1965 C) 1966

Envoyez votre réponse par mail à impa@impa.ch ou votre carte postale (n’oubliez pas de mentionner votre adresse postale complète) avec la mention « Concours-photo de juin » à l’adresse : Imprimerie d’Anniviers, Les 4 Saisons d’Anniviers, route des Landoux 35, 3961 Vissoie

Délai de réponse: 10 août 2025, à gagner un bon de 50.- chez Cyclo Sport à Chalais

La gagnante de l’édition no 58 est : Mme Angela Paredes de Sierre

La réponse était : B - Chambre du pain de Saint-Luc

De l’enfance

au monde du travail

Une scène étrange s’est déroulée le 3 octobre dernier au centre scolaire de Vissoie. Comme dans un théâtre, écoliers et recruteurs ont joué à faire semblant… de passer un entretien d’embauche. Une pièce où les élèves jouaient leur propre rôle, comme une répétition générale du saut dans le monde du travail.

Emma Zufferey, 14 ans, sort tout juste de cette simulation. Elle rêve d’aller à l’école de culture générale pour devenir assistante socio-éducative. « On a d’abord discuté un peu de comment allait se passer l’entretien, puis je suis sortie de la salle, j’ai toqué à la porte, et là a commencé le véritable entretien fictif d’embauche. Un bénévole jouait le rôle du recruteur et il m’a posé toutes sortes de questions. Je n’ai pas été surprise, car mes enseignants et mes parents m’y avaient préparée. Je n’avais pas prévu de réponses à l’avance, à part quelques mots, comme mes qualités et mes défauts, ou pourquoi je voulais ce travail et pas un autre… La question à laquelle j’ai eu le plus de mal à répondre, c’était de donner trois de mes défauts. Je n’en avais préparé qu’un ! C’est aussi un peu difficile de gérer son stress. Il faut essayer de rester calme et de se dire que le recruteur est une personne comme une autre qui est là pour nous aider et nous conseiller, pour nous soutenir et pas pour nous gronder. Cet exercice va m’aider lorsque je devrai me présenter à un vrai entretien – je n’en ai encore jamais fait. Le recruteur avait devant lui mon CV, ma lettre de motivation et mes résultats scolaires. Il prenait des notes sur ce qui n’allait pas dans mon dossier de candidature, et aussi sur ma façon de me tenir pendant l’entretien, ma posture, mes habits,

ou si j’avais l’air motivée. Puis il m’a fait un retour sur tout ça. Par exemple, il m’a conseillé de ne pas trop bouger mes mains, de les poser sur la table pour donner l’impression d’être calme et sereine. »

Les entretiens d’embauche fictifs jettent un pont entre l’école et le monde professionnel, comme un élément de transition entre l’enfance et l’âge adulte. Un bénévole joue le rôle du patron de l’entreprise pour laquelle le jeune postule grâce au dossier de candidature qu’il a apporté. Même si les bénévoles sont de vrais recruteurs, ils ne sont là que pour permettre aux élèves de s’exercer. La simulation dure 20 minutes. Ensuite, le faux employeur donne à l’écolier des conseils pour s’améliorer en vue d’un futur entretien. Il annote et évalue son dossier de postulation et lui donne un feedback à ce propos. L’adolescent est ainsi confronté à la réalité du monde du recrutement. Par exemple, s’il affirme disposer d’une qualité, le recruteur voudra savoir dans quelles circonstances il a concrètement fait la preuve de cette qualité. Ou s’il prétend pouvoir tenir une conversation en anglais, le bénévole lui demandera peut-être de se présenter en anglais. Le faux employeur va encourager le jeune à mettre en valeur ses compétences et à prendre conscience de ses défauts pour les tourner en qualités. Il va lui montrer comment s’appuyer sur ses forces et ses expériences pour se valoriser. Par des questions telles que « que ferez-vous si je ne vous choisis pas ? », il va lui faire prendre conscience de l’importance d’avoir toujours un plan B. En lui demandant « pourquoi voulez-vous venir travailler chez nous ? », il

va vérifier que le jeune s’est renseigné au préalable sur l’entreprise. Il pourra aussi interroger le postulant pour savoir s’il connait le métier : « Quelles compétences sont importantes pour ce poste ? »

Damien Spitz voudrait faire un apprentissage de bûcheron au triage forestier d’Anniviers, pour devenir plus tard ingénieur forestier. Cet après-midi-là, il s’est confronté au bénévole qui jouait le rôle du recruteur, comme s’il s’agissait du vrai entretien d’embauche, dans des conditions réelles. « C’est bien, ça nous prépare à la vie professionnelle, et c’est un plus d’avoir fait ça à l’école. Si on a vraiment peur, on peut s’imaginer à l’avance les questions qu’on pourrait nous poser, et préparer les réponses. Mais il faut juste être honnête et poli, paraître détendu, et faire bonne impression. Il ne faut pas chercher trop loin ou mettre la barre trop haut. La seule quesEmma Zufferey éducation

tion qui a été vraiment difficile pour moi était « pourquoi je devrais vous engager vous plutôt que quelqu’un d’autre ? » C’est compliqué, je trouve, de devoir se vendre. Pour répondre, j’ai énuméré mes qualités et mes compétences. Mais je ne voulais pas paraitre vantard, alors je ne savais pas trop comment faire. L’entretien fictif était un peu stressant, parce que même si c’est vrai que je vais bientôt entrer dans la vie professionnelle, c’est quand même un peu bizarre. Je n’ai que 14 ans ! ça passe vite… »

Coup de pouce

Quel judicieux coup de pouce pour la jeunesse dans une période de la vie où l’enfance disparaît brutalement et où l’âge adulte reste une terre étrangère pleine d’obstacles et de brume. Ce petit tremplin, les élèves qui sont en 11ème, donc en dernière année du cycle d’orientation, le doivent à Pro Juventute. Cette fondation a pour but de soutenir les jeunes, leurs enseignants et leurs parents, afin que « chaque enfant en Suisse puisse vivre une enfance épanouie et grandir de manière librement choisie et responsable », avec comme objectif de « lui proposer les outils pour être autonome et responsable1. » L’organisation nationale a mis sur pied le programme Entretiens fictifs car elle s’est rendue compte qu’il était difficile pour les jeunes de trouver des stages ou des places d’apprentissage. Comme l’explique Célia Brocard, responsable de projet pour Pro Juventute, « la difficulté principale des jeunes est de faire un choix : ce n’est pas évident d’avoir un projet professionnel à cet âge-là, et c’est parfois une source de stress2. » De plus, il n’est pas aisé d’écrire un CV ou une lettre de motivation lorsque c’est la première fois, qu’on a 13 ou

14 ans, avec un pied encore dans le monde de l’enfance, qu’on ne sait rien des attentes des employeurs, et qu’on n’est pas toujours assez soutenu à la maison. Cela induit beaucoup d’anxiété. Mais comment les aider ? Ce qui génère le plus de stress, c’est souvent de se présenter à un entretien d’embauche sans y avoir été correctement préparé. Alors pourquoi ne pas mettre en place des entretiens d’embauche fictifs, avec des professionnels qui ont l’habitude de recruter, en installant un contexte le plus réel possible, pour donner aux adolescents une opportunité de s’exercer avant le vrai entretien ? L’objectif principal est d’aider les jeunes à décrocher des places d’apprentissage. Célia Brocard insiste : « C’est vraiment une chance pour un jeune d’avoir, pendant 45 minutes, un adulte issu du monde du recrutement qui se consacre à lui, dans un suivi individualisé, pour lui donner des conseils concrets et des retours sur sa candidature. » En 2024, Pro Juventute a ainsi organisé 104 journées d’entretiens d’embauche fictifs dans les écoles de Suisse romande, avec 2613 élèves coachés et 466 engagements de coachs bénévoles. Eh oui, sans les bénévoles, ces journées ne seraient pas possibles. Il faut bien quelqu’un qui joue le rôle du recruteur en face de l’élève. Ce ne peut pas être un enseignant, un parent ou un ami : la situation ne serait pas assez réelle. Il faut donc des inconnus, et des personnes qui sont, ou ont été, eux-mêmes recruteurs, patrons, issus du milieu des ressources humaines ou de l’insertion professionnelle. Chaque année, Pro Juventute recherche activement de nouveaux bénévoles qui sont prêts à consacrer une journée à faire passer des entretiens fictifs à l’école (plus une demi-journée de préparation), ou une matinée pour le module Téléphoner à une entreprise. C’est une aide ponctuelle, pas forcément un engagement à long terme : « Ce n’est pas ouvert à tout le monde car il faut posséder des compétences spécifiques : il faut soit avoir l’habitude de recruter du personnel (même

si ce n’est pas dans une entreprise formatrice d’apprentis), soit avoir une expérience dans la formation et le suivi des apprentis. Un certain nombre de nos bénévoles sont de jeunes retraités qui ont plus de temps. Cette année, nous avons eu besoin de cinq bénévoles pour les élèves du CO d’Anniviers2. » Il n’est pas nécessaire de travailler aux ressources humaines : un patron d’entreprise est tout à fait compétent. Et, comme le souligne Laurence Stolf-Massy, responsable des ressources humaines pour les remontées mécaniques de GrimentzZinal, qui participe depuis plusieurs années au programme Entretiens fictifs, « si je viens faire ça, c’est aussi pour faciliter mon travail lors du recrutement des futurs apprentis pour les remontées mécaniques ; ça fait vraiment une différence quand on est recruteur d’avoir en face de soi un jeune qui a été préparé, plutôt qu’un jeune qui ne dit pas un mot. » Alors si vous disposez d’une journée et demie pour soutenir les jeunes dans leurs démarches professionnelles, et que vous correspondez au profil, n’hésitez pas à contacter Pro Juventute (entretiensfictifs@projuventute.ch ou 021 622 08 13). La prochaine journée d’entretiens fictifs aura lieu le mardi 28 octobre 2025 au centre scolaire à Vissoie.

Une transition soutenue par l’école

Célia Brocard remarque que « la nouvelle génération a des exigences différentes par rapport au travail, comme de trouver un emploi flexible ou à temps partiel, d’avoir du plaisir dans sa profession ou de pouvoir faire du télétravail. L’orientation professionnelle a toujours eu lieu tôt, vers douze ans. Ce n’est pas nouveau. Ce qui a changé, c’est que le travail n’est plus au centre comme avant. Ce n’est pas toujours facile pour certaines entreprises dont les exigences vis-à-vis des apprentis ne correspondent plus aux besoins des jeunes. Un jeune sur cinq arrête son apprentissage au cours des trois premiers mois. Ils doivent faire un choix tôt, et réalisent parfois trop tard que ce n’est pas ce dont ils avaient envie. C’est difficile de se rendre compte de la réalité d’un métier après juste une semaine de stage. Mais ce qu’on voit avec le retour des bénévoles lors des entretiens fictifs, c’est que les élèves d’Anniviers ou du val d’Hérens savent beaucoup plus ce qu’ils veulent que les élèves de Sierre ou de

Damien Spitz

Sion. C’est une différence entre la montagne et la ville par rapport à la culture du travail2. » Si les jeunes d’Anniviers surmontent plus facilement l’obstacle du choix professionnel, c’est certainement aussi grâce à l’incroyable travail d’accompagnement réalisé par le centre scolaire et les titulaires. Depuis cinq ans, tous les élèves de 11ème participent au programme Entretiens fictifs, car, comme le relève Frédéric Zuber, directeur du centre scolaire, « qu’ils aient l’idée de partir dans la voie académique ou pas, un jour ou l’autre ils devront passer par la case entretien d’embauche. Au début, on était seulement trois ou quatre cycles d’orientation valaisans à avoir profité de l’offre de Pro Juventute pour proposer ça, mais maintenant tous les CO le font. » L’exercice de l’entretien d’embauche serait impossible sans un dossier de candidature, et là encore l’école intervient en soutien. Patricia Chardon Kaufmann, enseignante titulaire en charge du cours d’éducation des choix des 11ème, le sait bien : « Certains élèves préparent déjà leur CV et leur lettre de motivation pendant l’été, et ils bénéficient d’un bon suivi à la maison, parce que leurs parents se disent qu’il va falloir leur trouver une place d’apprentissage et envoyer des dossiers de candidature. D’autres élèves arrivent à la rentrée avec rien, et dans ce cas tout doit être fait en classe. Mais le délai est très court, on ne peut pas tout faire. L’orientation professionnelle reste la responsabilité des parents. » L’idée forte de Pro Juventute est de faire le lien entre le monde professionnel et l’école, entre autres en permettant aux titulaires de classe de rencontrer des personnes qui recrutent des apprentis dans leur quotidien. Cela apporte à ces enseignants une formation supplémentaire et leur permet de mieux cerner les attentes réelles des recruteurs. Cela les aide aussi à donner des conseils appropriés lorsqu’ils soutiennent les élèves dans la réalisation de leurs dossiers de candidature. Les écoliers de 10ème du CO d’Anniviers ont aussi participé à un autre module mis en place

par Pro Juventute, nommé Téléphoner à une entreprise. Les adolescents ont souvent de la peine à passer un coup de fil aux entreprises lorsqu’ils recherchent un stage ou une place d’apprentissage, alors « on leur fait vivre cette expérience, mais dans un cadre sécurisé et bienveillant, pour qu’ils puissent ensuite téléphoner à de vraies entreprises. Ils sont confrontés à une expérience au plus proche de la réalité et rencontrent un adulte externe à l’école2 ». Des bénévoles jouent alors le rôle des patrons et leur répondent au téléphone, pour les habituer à cette situation. Tout au long des trois années du cycle d’orientation, les écoliers sont soutenus par leurs titulaires de classe dans le cadre d’un cours hebdomadaire ; ils y apprennent à mieux connaître leur propre personnalité, découvrent les différents métiers, essayent de trouver leur voie, puis réalisent leurs dossiers de candidature en fonction du métier choisi. Pour que cette préparation soit ancrée dans la réalité du monde du travail, les élèves suivent un atelier sur la présentation à adopter lors d’un entretien d’embauche, en plus des entretiens fictifs et du module Téléphoner à une entreprise En parallèle, les adolescents commencent par se renseigner sur les professions : une journée est ainsi consacrée à la visite du salon des métiers à Martigny. Les années où le salon n’a pas lieu, le centre scolaire met en place une journée des métiers pour les 9ème : des employeurs viennent, accompagnés en principe par un ou une apprentie, pour présenter leur profession et leur domaine d’activité. Pour les 10ème est organisé un rallye entreprises pendant lequel les écoliers se rendent dans des entreprises pour assister à une présentation des différentes professions. Afin de les aider à choisir parmi les métiers qui les intéressent, les jeunes suivent en plus le programme Passeport info qui les met en contact avec les professions souhaitées. Chaque élève réalise des stages d’immersion dans les métiers choisis ; ces stages sont tout d’abord d’observation, puis de sélection pour ceux qui cherchent une place d’apprentissage.

Et parce que choisir un travail, c’est aussi trouver une formation, l’école organise une soirée de présentation des trois filières qui suivent l’école obligatoire : le collège, la formation duale et les écoles de culture générale, de commerce ou pré-professionnelle. Durant tout le processus, les adolescents sont soutenus par une conseillère en orientation qui reçoit même les parents si besoin. Tout est fait pour que les jeunes d’Anniviers puissent trouver leur chemin professionnel dans les meilleures conditions et dans la sérénité. Patricia Chardon Kaufmann souligne ainsi que « jamais un élève d’Anniviers n’est resté sur le carreau. La conseillère en orientation suit les jeunes de 11ème pour être sûre qu’ils soient inscrits quelque part et qu’ils aient quelque chose, même si ce n’est pas toujours exactement la chose qu’ils auraient voulue le plus. S’ils réussissent l’année mais qu’ils n’ont pas pu trouver de place d’apprentissage ou s’inscrire dans une école, ils peuvent aussi aller à l’école pré-professionnelle. » Toutefois, comme le souligne Célia Brocard, « soutenir les jeunes pour qu’ils trouvent un métier, c’est le rôle des parents avant d’être celui de l’école, même si tous les parents n’ont pas la disponibilité ou le réseau nécessaire pour accompagner leur enfant dans ses démarches d’orientation professionnelle. Mais certains parents font l’erreur de croire que c’est à l’école de trouver une place d’apprentissage pour leur enfant2. » Les parents restent irremplaçables. Leur soutien permet aux adolescents de trouver en eux-mêmes la confiance nécessaire pour se lancer avec enthousiasme hors du cocon de l’enfance.

Pauline Archambault

1 Document de présentation du programme Entretiens fictifs par Pro Juventute

2 Interview de Célia Brocard, responsable de projet pour Pro Juventute, réalisée par Pauline Archambault en octobre 2024

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OUAF OUAF

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JE CROIS QUE NOUS SOMMES SEULS CHER AMI…

DU CALME VASCO !

C’EST BIEN, ASSIS !

N’AYEZ CRAINTE CHASSEUR, JE NE VOUS VEUX AUCUN MAL !

Le baiser au serpent LES COnTES d’AnNIvIERS

J’AI PAS L’IMPRESSION…

UN SERPENT DOUÉ DE PAROLE ? CE N’EST PAS COMMUN !

LAISSEZ-MOI VOUS RACONTER MON HISTOIRE !

QUI EST LÀ ?
QUOIQUE…

MA MÈRE ET MOI NE NOUS ENTENdIONS QUE

TRÈS PEU, LORS D’UN VIVE CHICANE ELLE ME DIT ALORS…

SOIS MAUDIT ! PUISSES-TU DEVENIR SERPENT !

J’AI ALORS ERRÉ DES ANnÉES DURANT. EN PLUS D’ÊTRE UN SERPENT, J’ÉTAIT DEVENU IMMORTEL. UNE ÂME DAMnÉE…

J’ATTENdS DEPUIS LORS SANS M’ÉLOIGnER DU SENTIER…

SON VœU FUT EXAUCÉ… JE SUIS ALORS VENU ME RÉFUGIER ICI, À BEAUREGARd

LORSQU’UN JOUR…

«TU PEUX ÊTRE DÉLIVRÉ DE CETTE MISÉRABLE CONdITION OÙ T’A JETÉ UNE MÈRE DÉNATURÉE. JE TE DONnE LA FAVEUR DE REPRENdRE TON CORPS HUMAIN TOUTES LES FOIS QU’UNE JEUNE FILLE PASSERA SUR LE SENTIER. ARRÊTE-LA, DIS-LUI LA MALÉDICTION QUI EST TOMBÉE SUR TOI ET SUPPLIE-LA DE T’EMBRASSER SUR TON VISAGE DE SERPENT. IL FAUT QUE TU REÇOIVES LE BAISER, SI TU TIENS À LA DÉLIVRANCE.»

À CHAQUE RENCONTRE ELLES SONT PRISES DE PITIÉ MAIS FUIENT DÈS QUE JE REPRENdS MA FORME REPTILIENnE…

IL N’Y EUT JAMAIS D’ASSEZ PITOYABLE, NI D’ASSEZ COURAGEUSE POUR METTRE FIN À MON MALHEUR…

ET TA MÈRE ? QU’ESTELLE DEVENUE ?

MORTE IL Y A BIEN LONGTEMPS…

ELLE T’A DONC PERMIS DE VIVRE UNE LONGUE VIE…

SI L’ON PEUT APPELER ÇA VIVRE.

JE TE LAISSE CHASSEUR, JE RETOURnE SUR LE SENTIER !

TU CONTINUES DONC À ESPÉRER…

BIEN SÛR !

La Madeleine

fête ses 75 ans

C’est en 1950 que seize personnes de Mission se réunissent pour fonder une société de fifres et tambours appelée

La Madeleine. Cette dernière est composée non seulement de musiciens, mais avant tout d’amis qui se retrouvent pour jouer ensemble de belles mélodies. Aujourd’hui, forte d’un peu plus d’une vingtaine de membres actifs, La Madeleine se veut intergénérationnelle, familiale et chaleureuse. Et mieux vaut vous préparer… car elle compte bien fêter comme il se doit sa septante-cinquième bougie, les 11 et 12 juillet prochains à Mission.

Présentations

Pour qu’une société vive aussi longtemps, il faut des membres de toutes les générations qui soient impliqués et heureux de se retrouver, à l’image de Solène Bonnard, Fabien Viaccoz, Nadine Theytaz et Michel-André Salamin. Tous les quatre ont accepté, à travers cet article, de décrire La Madeleine et le rapport qu’ils entretiennent avec elle.

Michel-André joue du tambour au sein de la société depuis 53 ans, en a également été le caissier pendant 5 ans et le président durant 17 années. C’est aujourd’hui Fabien, membre depuis 2004 et joueur de fifre, qui en est le président. Nadine a rejoint La Madeleine en 1997 au fifre et en a pris la direction en 2017. Elle est à la tête du comité d’organisation de la fête des 11 et 12 juillet. Solène, au fifre également, évolue depuis 2017 dans les rangs de la société.

Une belle histoire

Si La Madeleine fut fondée en 1950, ses

Dans les années 1967 - 1968

membres avaient déjà pour habitude d’animer ensemble diverses manifestations locales. Lorsqu’ils décidèrent d’officialiser la société, ils jouaient avec des instruments reçus, en tenue civile et sans drapeau. Au fil du temps, et notamment grâce à l’organisation de lotos, ils purent s’offrir des costumes, ainsi qu’un drapeau en 1953. Ils s’aperçurent également qu’il était plus pratique de jouer avec un instrument unique et firent donc l’acquisition de fifres et tambours semblables pour toute la société.

La Madeleine aujourd’hui

La société se produit chaque année lors de diverses occasions telles que la Fête-Dieu, la fête patronale de Mission, la fête nationale ou encore le Nouvel An. Elle s’associe souvent à d’autres ensembles de fifres et tambours pour animer les manifestations anniviardes. Son répertoire est composé d’une trentaine de morceaux que tous,

tradition oblige, apprennent par cœur. Par conséquent, il est important de trouver un juste équilibre entre le plaisir d’apprendre de nouvelles mélodies et le fait que ces dernières doivent pouvoir être mémorisées par l’ensemble des musiciens.

« Effort et gaité »

Voici la devise qui a porté La Madeleine depuis sa fondation. « Effort », parce que c’est en travaillant qu’une société progresse. « Gaité », car l’envie de travailler vient avant tout grâce au plaisir de jouer tous ensemble, au rythme des rires et d’une ambiance conviviale. Cette devise est également le reflet de la nature-même de La Madeleine, de sa capacité à réunir toutes les générations, depuis des dizaines d’années, autour de ses mélodies. Elle est ainsi la source d’une identité et d’un sentiment d’appartenance.

La formation des musiciens

La société étant très familiale, les jeunes suivent souvent les traces de leurs parents, eux-mêmes joueurs au sein de La Madeleine. Certains rejoignent ses rangs pour y retrouver des copains, d’autres simplement pour prendre part aux valeurs traditionnelles qu’elle symbolise.

La formation est centrale au sein d’une société, car elle assure la relève et la pérennité de cette dernière. La Madeleine le sait, et c’est pourquoi ce n’est pas moins de cinq fifres qui feront officiellement leur entrée lors de la Fête-Dieu 2025. Les nouveaux joueurs ont suivi des cours durant deux ou trois ans, donnés par Nadine Theytaz. Ils ont ensuite été progressivement intégrés durant l’hiver en participant aux répétitions. La tradition veut qu’ils effectuent une audition d’entrée, en groupe, devant l’ensemble de la société… un exercice stressant car il faut gérer la pression de jouer devant les plus expérimentés.

75 ans, ça se fête !

La Madeleine vous donne rendez-vous les 11 et 12 juillet 2025 à Mission pour fêter son anniversaire et l’inauguration de ses nouveaux costumes. Ces derniers seront une reproduction des anciens dans une ver-

sion plus agréable. Le feutre valaisan, épais et irritant, sera remplacé par un tissu plus léger, doublé à l’intérieur. De l’extérieur, l’ancien et le nouveau costume seront ainsi identiques, symbolisant l’habit de travail des gens de l’époque. Vous retrouverez également le chapeau plat, ainsi que les pompons auxquels La Madeleine accorde une importance particulière. En effet, les pompons avaient été intégrés au costume car ils étaient les éléments décoratifs les moins coûteux. Aujourd’hui, ils sont une partie de l’identité de cette société, à tel point que vous pourriez être surpris, le 12 juillet, par un défilé de pompons de toutes les couleurs… mais pour en savoir plus, il faudra vous rendre à Mission ce jour-là.

Lè Doblè

Un morceau a été composé spécialement pour cet anniversaire. Ecrit par Fabien Viaccoz, il est intitulé Lè Doblè ou « ruelles » en français, en hommage à ces petites allées dans lesquelles La Madeleine défile traditionnellement. Elles seules ont mémoire des mélodies qui ont résonné durant toutes ces années. Le nom du morceau, en patois, est un clin d’œil aux anciens de la société et en particulier aux deux membres fondateurs encore présents, Armand Genoud et Raymond Viaccoz.

Vous y serez ?

Il ne vous reste donc plus qu’à vous rendre à Mission les 11 et 12 juillet prochains, pour une soirée endiablée et une journée festive qui promettent d’être mémorables. Vous pourrez découvrir toutes les surprises que vous réserve La Madeleine et, entourés de diverses sociétés, partager un moment convivial et musical.

Programme

Vendredi 11 juillet

Repas de soutien avec le mentaliste

Christophe Ambre.

Concert « Anach Cuan ».

Fin de soirée avec DJ.

Samedi 12 juillet

Messe et fête traditionnelle de La Madeleine.

Arrivée des sociétés.

Concert « 1 Franc Suisse ».

Fin de soirée avec DJ Schlager Seduction.

La Madeleine en 2025

Camp de football

FC Anniviers avril 2025

Du 23 au 25 avril, le FC Anniviers a offert l’opportunité à ses équipes de juniors de participer à un camp de football mélangeant cours d’entraînement et moments ludiques. Pas moins de 42 enfants âgés de 7 à 15 ans, dont 8 filles, accompagnés de 7 encadrants ont pris la direction de Crans-Montana.

À peine arrivés, les jeunes ont rejoint le terrain de football pour une première séance d’entraînement, encadrés par la reconnue team « FootLab » ainsi que les entraîneurs du FC Anniviers. Après deux heures et demie d’effort et un bon goûter bien mérité, chacun a pu s’installer dans sa chambre à l’hôtel La Prairie.

Un petit luxe pour ces jeunes, répartis entre copains et copines dans des chambres confortables de 2, 3 ou 4 personnes. Après une bonne douche, ils ont pu profiter des nombreuses installations à disposition : billard, ping-pong, baby-foot, fléchettes… De quoi bien s’amuser avant le souper. La soirée s’est poursuivie avec un quiz convivial, puis chacun a regagné son lit.

À 22h, le calme régnait dans l’hôtel. Enfin… presque !

Jeudi matin, les réveils sonnent et la journée s’enchaîne au rythme des repas et des entraînements. En fin de d’après-midi, pendant que les juniors C se défoulent au paintball, les plus jeunes s’embarquent dans une aventure en réalité augmentée. Durant une heure, ils explorent un univers ludique et immersif, en plein air.

!

Vendredi matin, on prend les mêmes et on recommence. Même pas fatigués ! L’entraînement matinal se combine avec le rangement des chambres, certaines ayant apparemment subi une véritable explosion de vêtements... Retour ensuite dans notre belle vallée où vient alors temps de rendre tout ce petit monde à leurs parents, non sans avoir disputé un dernier match, évidemment ! Le camp se termine sur des visages rayonnants… peut-être un peu fatigués, mais surtout illuminés par de précieux souvenirs.

Remerciements

Merci aux enfants pour leur joie de vivre et leur passion, aux parents pour nous avoir confié leurs enfants et pour leur aide lors des trajets, aux coachs Fred, Nuno, Dominique et notre coach en herbe Benjamin, à Emilie qui aime généralement s’occuper plutôt des finances de notre club et qui a été d’une aide précieuse lors de ce camp, et finalement MERCI à Steve, responsable juniors qui tout au long de l’année se charge de cette belle jeunesse de footballeurs et footballeuses. J’ai quant à moi eu également énormément de plaisir à accompagner ces jeunes lors de ce camp, quel plaisir de partager cette passion du ballon rond. Les camps sont importants pour notre club, ils laissent des souvenirs gravés à jamais. Vive le sport, vive le football et longue vie au FC Anniviers.

Leslie Melly - Présidente

MERCI
Juniors D, encadrés par Dominique et Benjamin
Juniors C, encadrés par Leslie
Des jeunes toujours prêts à apprendre
Juniors E, encadrés par Frédéric et Nuno

PaROLES De MéLèZe

- DÉCOUVREZ NOTRE PATRIMOINE -

En se promenant dans le village de Vercorin, il est impossible de ne pas remarquer au moins quelques-unes des inscriptions qui ornent les façades de nombreux bâtiments. Certaines sont rédigées en latin ou en allemand, la plupart en français, une ou deux en patois. Toutes sont remarquables par leur beauté, leur originalité ou leur intérêt historique, généalogique et patrimonial. Chacune, à sa façon, raconte l’histoire du village, son riche passé, parfois séculaire, ainsi que la vie, les vœux et les craintes de ses habitants.

QR Code

En scannant ce QR-code sur votre téléphone portable vous accéderez à une page où ces inscriptions sont cataloguées et peuvent être facilement localisées :

Libre à vous, ensuite, de vous rendre sur place et de les découvrir : à proximité de chacun des bâtiments répertoriés, vous trouverez une médaille semblable à celle-ci. En la scannant sur votre téléphone portable, vous accéderez à de nombreuses informations sur ces inscriptions et leurs contextes, traduisibles en plusieurs langues. Tentez le coup !

Conçu par un photographe, médecin à la retraite (Michel Borzykowski), un enseignant retraité, passionné d’histoire et domicilié dans la commune (Nicolas Perruchoud), ainsi qu’un spécialiste des inscriptions antiques (Michel Aberson), ce dispositif a bénéficié, pour sa réalisation, du concours efficace de l’Association des Amis du Patrimoine de la Commune de Chalais, ainsi que de la Société de Développement de Vercorin.

Contact et informations : commissiondupatrimoine@chalais.ch www.vercorin.ch/parolesdemeleze

Ski Team Anniviers

GRIMENTZ & VISSOIE

Vente et réparation véhicules toutes marques

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Réparation machines d’entretien extérieur

Vente et réparation fraise à neige

Route de Sierre 65

Grimentz

Rte des Plampras 10 - 3961 Chandolin info@chandolinboutiquehotel.ch - +41 27 564 44 44 www.chandolinboutiquehotel.ch Hôtel 4* - Restaurant 14/20 - Terrasse - Spa

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Parkings

Plus de 100 places supplémentaires à Grimentz

L’offre de stationnement ne suffit plus pour accueillir les skieurs dans les stations anniviardes. À Grimentz, le chantier du nouveau parking du Chalet bleu, qui jouxte celui du Clos des Frés, a démarré ce printemps.

Depuis quelques années, le nombre de skieurs par journée est en augmentation sur les deux domaines skiables d’Anniviers, grâce notamment au succès du Magic Pass. L’afflux de visiteurs a une incidence sur l’occupation des parkings au pied des remontées mécaniques. C’est pourquoi la Commune travaille à l’adaptation de l’offre de stationnement dans les stations. En automne dernier, une partie du parking du Clos des Frès à Grimentz a été élargie afin de gagner 35 places supplémentaires. Ce printemps, la construction d’un nouveau parking a démarré dans le même secteur et sera prêt pour la prochaine saison hivernale. Ces travaux vont permettre d’offrir 103 places de parc à ciel ouvert au départ de la route de Moiry.

Projet d’extension à St-Luc

En parallèle, la Commune a lancé une étude pour agrandir le parking de la Forêt à St-Luc, dans le but de créer environ 75 places supplémentaires. Enfin, la station de Zinal possède encore un intéressant potentiel de stationnement le long de la route en direction des Plats de la Lée, dont l’évaluation est en cours.

Renforcement des transports publics

La mobilité des skieurs ne se limitant pas au trafic individuel, Anniviers a également investi dans l’offre en transports publics. Depuis le 15 décembre, la cadence des cars postaux a augmenté, avec l’ajout de cinq allers-retours par jour sur l’entier du réseau de la vallée. Avec deux départs de plus le matin et trois l’après-midi depuis Sierre, les usagers sont servis chaque 30-40 minutes, contre 60-90 minutes auparavant.

Lenouveauparkingconstruitsurtroisniveauxseraprêtpourla prochainesaisonhivernale.

Touteslesplacespubliquesduvillageontétéanalyséesafindefixerlesnouvellesduréesde stationnement.Leszonesà12heuresontétéremplacéespardeszonesà8heures.

Nouvelles limites de stationnement à Vissoie

Les durées de stationnement dans les parkings des villages sont en cours de modification, afin de libérer des places de parc et éviter le phénomène des «véhicules ventouses». Vissoie est la première localité à connaître ce changement de régime depuis ce printemps. Les zones bleues sont réparties en quatre catégories pour afficher des durées limitées à 7 jours, 8 heures, 2 heures et 30 minutes. Pour permettre une meilleure rotation des véhicules, la limitation à 12 heures a été supprimée.

Plusd’unmètredeneigeesttombéen18heures, provoquantdenombreuseschutesd’arbresetde branches.Plusde80personnesontétémobiliséespour libérerlesroutesetréparerleréseauélectrique.

Intempéries

du 17 avril 2025

Une gestion de crise intense

A la veille des fêtes de Pâques, d’importantes précipitations et chutes d’arbres ont surpris le Valais et le val d’Anniviers. Il a fallu deux jours pour rétablir le réseau électrique et routier de la vallée dans des conditions compliquées. Le travail des forestiers-bûcherons et des collaborateurs de la voirie n’est pas terminé.

Le jeudi 17 avril à 5h30, l’accès au val d’Anniviers est fermé suite à de fortes précipitations neigeuses. De très nombreux arbres, ployant sous le poids de la neige, se sont brisés ou ont été déracinés. Plus de 80 personnes se sont mobilisées pour dégager les routes et réparer le réseau électrique. Employés de la voirie, cantonniers, pompiers, bûcherons, électriciens de réseaux et entreprises de déneigement privées ont œuvré dans des conditions particulièrement compliquées. Beaucoup d’entre eux étaient bloqués dans leur village et durant les premières heures, la coupure électrique, qui a touché l’ensemble de la vallée, a aussi affecté le réseau de téléphonie mobile. Le réseau radio des pompiers a permis aux responsables des différents secteurs de communiquer entre eux et de coordonner les opérations, sous la houlette de l’état-major communal.

Course d’obstacles sur les routes Il a fallu tronçonner et débarrasser les branches et troncs tombés sur la chaussée avant de pouvoir déneiger. Les équipes ont ainsi avancé, mètre après mètre, sur les principales routes cantonales et communales de la vallée, libérant progressivement les accès jusqu’au vendredi soir. Le réseau électrique a été rétabli secteur par secteur, nécessitant une centaine d’interventions.

La vallée était finalement accessible pour le week-end pascal, durant lequel 6000 personnes étaient attendues dans les stations. «Les autorités communales sont très reconnaissantes envers les nombreux acteurs engagés et envers la population anniviarde, qui a fait preuve de patience en respectant nos recommandations de renoncer aux déplacements durant ces deux jours d’intervention», déclare le président d’Anniviers David Melly.

Le travail d’une vingtaine de forestiers-bûcherons de la vallée s’est poursuivi bien au-delà de la crise, afin de stabiliser les talus et bordures qui longent les voies de communication, et de sécuriser les cours d’eau. Il était en effet indispensable d’éliminer les débris de bois accumulés le long des rivières et cours d’eaux latéraux pour éviter des débordements lors des prochaines précipitations. La libération des accès aux chantiers de la Navizence figurait également au sommet de la liste des priorités. A la veille de la saison estivale, il reste un travail colossal à accomplir pour la sécurisation des sentiers pédestres et le nettoyage des forêts.

Parole aux députés d’Anniviers

Trois Anniviards élus à la députation en mars dernier font leur entrée au Grand Conseil, dont deux pour la première fois. Ils évoquent leur motivation et les sujets qui leur tiennent à cœur.

Comment voyezvous votre travail à la députation ?

1 C’est un premier mandat politique pour moi, tout est donc nouveau, c’est impressionnant mais enthousiasmant ! Je vois le parlement comme un travail d’équipe. Il faudra dialoguer, argumenter et parfois faire des compromis.

2 Les domaines de la santé et du social. Les conditions de travail y sont souvent difficiles, la reconnaissance insuffisante et les coupes budgétaires s’enchaînent, alors que ces secteurs sont essentiels pour notre société.

3 Je souhaite représenter et défendre les jeunes des vallées latérales, notamment en ce qui concerne la mobilité et les activités culturelles. Je souhaite aussi encourager un tourisme durable et promouvoir les transports publics. Enfin, je veux porter la voix des Anniviardes et des Anniviards sur des enjeux actuels importants tels que la sécurité face aux dangers naturels et l’accessibilité à la vallée.

Quels sont les dossiers ou thèmes qui vous tiennent le plus à cœur ?

1 Je vois mon engagement au Grand Conseil comme une continuité de la dernière législature et suis prêt à trouver des solutions pour nos concitoyens. Durant mon premier mandat de député suppléant, j’ai eu l’occasion de pouvoir m’engager sur plusieurs fronts, comme celui de l’augmentation des allocations familiales ou celui du développement des énergies renouvelables indigènes, et j’ai même pu intégrer la commission Agriculture-Tourisme-Environnement.

2 Plusieurs dossiers me tiennent particulièrement à cœur : le développement touristique, le soutien à l’agriculture, l’amélioration et la sécurisation du réseau routier cantonal, la simplification des procédures administratives.

3 Je vais profiter de ma double casquette de député et de vice-président communal pour améliorer la coordination entre la Commune d’Anniviers et les services de l’État.

De quelle manière et sur quels sujets allez-vous porter la voix des Anniviards ?

1 Mettre ses compétences au service de la collectivité me semble essentiel pour faire vivre et perdurer les valeurs fondamentales de notre société. Défendre des idées, prendre position sur des enjeux actuels et promouvoir la représentation féminine en politique sont autant de motivations qui ont guidé ma décision de m’engager.

2 Je souhaite m’engager pour améliorer l’attractivité des métiers du tourisme, pour le soutien aux PME et pour la sécurisation des routes de montagne.

3 La sécurisation des routes de montagne est une priorité, pas seulement pour les gens qui vivent en altitude et qui doivent se déplacer tous les jours, mais également pour ceux qui s’y rendent le week-end pour se ressourcer. Il est donc essentiel de sensibiliser les personnes qui vivent en plaine à ce problème, car c’est un sujet qui concerne l’ensemble de la population valaisanne.

Fabienne
Conseil municipal

Gestion des déchets

Sontadmis:déchetsdejardin,foin,gazonetbranches.Sontinterdits:terreetbacsàfleurs,restesalimentairesainsiquetous les autres déchets.

Nouveau point de collecte unique pour les déchets verts de la vallée

Depuis la fin mai, Anniviers dispose d’un site spécial pour le dépôt et la valorisation des déchets verts, selon les normes environnementales en vigueur. Située à 3 minutes de Vissoie sur la place de Pattier-Prijes, la nouvelle déchetterie est équipée d’une balance électronique et nécessite une inscription préalable.

Anniviers a réorganisé sa gestion des déchets verts. Les trois points de collecte actuels situés à Pralong, Grimentz et Pattier Prijes aval ne correspondant plus aux nouvelles exigences du Service cantonal de l’environnement, ils ont été définitivement fermés. Pour éviter les risques de pollution des sols et de propagation d’espèces indésirables, les déchets verts doivent désormais être déposés sur une surface de stockage étanche équipé d’un système d’évacuation des eaux. La Commune d’Anniviers a donc décidé d’investir dans une place de récupération centralisée pour toute la vallée, conforme à ces normes environnementales. Miser sur un site unique permet aussi d’atteindre une masse de déchets à traiter suffisante pour pouvoir en assurer une gestion rationnelle et économique.

Facturation au poids

La nouvelle déchetterie «verte» d’Anniviers est équipée d’une balance électronique, qui permet de peser la quantité de déchets verts et d’établir une facturation selon le principe du pollueur-payeur, comme le demande la législation fédérale. La taxe au poids s’élève à 150 francs la tonne ou 15 centimes le kilo (3 francs minimum le passage). Elle s’ajoute à la taxe de base sur les déchets, qui a été légèrement augmentée. Rappelons que, légalement, le compte de la gestion des déchets doit être entièrement autofinancé.

Lesdéchetsvertssontpesésetfacturésauprixde15centimeslekilo (3francsminimumlepassage).

Infos pratiques

Place de Pattier-Prijes, située à l’amont de la route Vissoie/St-Luc (RC 42), à 3 minutes de Vissoie.

Ouverture du 1er mars au 30 novembre, du lundi au samedi de 7h à 19h, à l’exception des jours fériés.

Le point de collecte des déchets verts est accessible à toutes les personnes soumises aux taxes communales, les résidents locataires ainsi que les paysagistes et les administrateurs de PPE.

Chaque personne concernée (ménages R1 et R2, administration PPE et entreprise de paysagisme) a reçu un courrier contenant des instructions précises pour accéder à la nouvelle place. Avant votre premier passage, il est indispensable de vous inscrire sur le lien internet indiqué, afin d’obtenir votre QR-code d’accès (au plus tard 48 heures avant votre venue). Il suffit ensuite de se présenter avec son QR-code personnel pour que la barrière s’ouvre et que la pesée soit enregistrée à l’entrée et à la sortie.

CONTACT POUR INFORMATIONS : 027 476 15 00 ou à l’adresse info@anniviers.org.

Gestion des déchets

Recyclage par le Triage forestier

L’exploitation de la place de Pattier-Prijes est assurée par le Triage Forestier d’Anniviers, qui va pouvoir valoriser une partie de ces déchets verts (les branchages), en les broyant et en les transformant en plaquettes forestières. Ce partenariat évitera des frais de transport et de recyclage vers les différentes filières présentes en plaine.

TouslesbranchagesserontrécupérésparleTriageforestieretbroyés pourêtretransformésenplaquettesforestières,combustiblesadaptés aux chaudières à bois.

Horaires de tonte et de débroussaillage

Pendant la saison touristique, entre le 11 juillet et le 25 août, le règlement communal de police prévoit des restrictions pour l’exécution de travaux bruyants. Ainsi, l’entretien des extérieurs (débroussailleuse, tondeuse, tronçonneuse) est autorisé uniquement pendant certaines heures : de 8h à 12h et de 13h à 18h sauf le dimanche, dans les centres des villages et les zones à bâtir des stations. Hors des zones d’habitation, les horaires s’étendent de 7h30 à 12h et de 13h à 19h en semaine, de 8h à 12h et de 13h à 19h le samedi.

Tableau complet des restrictions de travaux en période touristique sur anniviers.org.

Ces sociétés qui font vivre nos villages Nouvelles réalisations à Vissoie

Société du village de Saint-Jean

Entre traditions et idées neuves

La société du village de Saint-Jean est née dans le courant du 19e siècle. Depuis toujours, elle a la responsabilité du four banal et de l’organisation de la fête patronale, qui fut instaurée en 1877. Elle s’est récemment rapprochée de la Paroisse et de la Bourgeoisie pour mener des projets communs.

Les activités régulières

Entretien du four banal

• Fabrication du pain deux fois par année

• Organisation de la fête patronale le dernier samedi d’août

Journée de travaux (fauchage et nettoyage de places et chemins)

Organisation des Fenêtres de l’Avent avec les villageois volontaires

Illumination du sapin de Noël au sommet du village

Vin chaud du 31 décembre

Une réalisation récente

Création de panneaux de signalisation en bois pour indiquer l’emplacement du four banal et raconter son histoire, dans le cadre des étapes des Parcours Historiques du val d’Anniviers.

Projets dans le pipeline

Une réflexion est en cours avec la paroisse pour animer la chapelle Saint Jean-Baptiste, actuellement inutilisée. L’idée est de la réhabiliter en salle de concerts, avec la construction de gradins. À plus long terme, une collaboration est envisagée avec la Bourgeoisie pour relier le moulin au four, afin de mettre en valeur le patrimoine local autour du pain.

Le défi à relever

Attirer de nouveaux membres, notamment auprès des résidents secondaires. Une opération de communication a été réalisée en 2024, à travers la distribution de flyers dans les boîtes aux lettres.

Lecomité:JulienCrettaz(président),VéroniqueAllegroet

MathieuArend.

Nombredemembres: 63

Contact:villagestjean@gmail.com

Placette conviviale avec vue

Le réaménagement du carrefour de Vissoie vient de franchir une nouvelle étape. L’espace autrefois occupé par l’imprimerie accueille aujourd’hui une petite place publique, qui domine la route et offre une belle vue sur l’église, la chapelle du château et le village. La ruelle d’accès aux habitations pour les riverains a été maintenue.

Ces travaux ont été réalisés à la demande du Canton et en coordination avec celui-ci, afin d’améliorer la visibilité dans le contour qui relie le centre de Vissoie à la route de St-Luc. La Commune en a profité pour assainir les différents réseaux souterrains d’eau et d’éclairage public. Un trottoir et un îlot végétalisé ont été aménagés dans le virage afin de mieux protéger les piétons.

L’espaceautrefoisoccupéparl’imprimerieestencoursd’aménagement pouraccueillirunepetiteplacepublique.

Création de logements

Le bâtiment qui abritait l’ancienne crèche de Vissoie a été entièrement rénové et transformé, afin de créer de nouveaux logements. Depuis le mois de mai, «La Machigeaz» propose cinq appartements entre 3,5 et 5,5 pièces, qui seront loués prioritairement à des familles désirant s’établir à l’année. Propriétaire des lieux, la Commune d’Anniviers a investi 825’000 francs dans ce projet. Cette démarche s’inscrit dans sa politique de promotion économique, qui vise à favoriser l’établissement de résidents permanents sur le sol anniviard, dans un contexte de pénurie de logements.

L’anciennecrèchecommunaleaététransforméeenrésidenceprincipale

Inauguration du local de Jeunesse

Anniviers le 27 juin 2025 dès 18h.

Jeunesse Anniviers

Lesjeunesbénévolesayantœuvréàlarénovationdel’anciennelaiterie.Derrière(degaucheàdroite):IlanMénard,HervéKessler,SilvioVianin, BaptisteEpiney,NathanMelly.Devant:NoahSavioz,DamienRevey,JulianeZufferey.

Absents:GuillaumeRevey,JonasRomailler,MathieuArend.

Ouverture d’un espace de rencontre à Vissoie

Après plus d’une année de travaux, les jeunes de la vallée ont enfin leur camp de base ! Situé au premier étage de l’ancienne laiterie de Vissoie, ce local géré par l’association Jeunesse Anniviers servira aussi de lieu d’accueil pour les éducateurs sociaux et les seniors.

Cela fait plusieurs années que le comité de Jeunesse Anniviers recherche un local pour ses réunions et activités. «C’est un grand rêve qui se réalise. Nous sommes très fiers et heureux d’avoir mené ce projet ensemble !», s’exclament en chœur les coprésidents Juliane Zufferey et Damien Revey, qui soulignent le travail décisif de l’ancien président Guillaume Revey dans la réussite de l’opération. La création d’une fan-zone durant l’Euro 2021 avait généré un important regain d’intérêt pour l’association et confirmé la volonté d’offrir un point de rencontre pour les 16-30 ans.

Sensibles aux arguments de l’association et à son engagement constant dans les manifestations de la vallée tout au long de l’année, les autorités communales ont décidé de lui mettre à disposition un étage de l’ancienne laiterie de Vissoie et de lui allouer un montant de près de 250 000 francs pour la rénovation. Les jeunes ont également mis la main à la poche et à la pâte. Ils ont cofinancé le projet et investi 400 heures de travail bénévole. «Sans l’aide et la motivation sans faille d’une dizaine de membres sur le chantier, rien de cela n’aurait été possible», relève Damien Revey avec gratitude.

Rassembler et motiver

Le local comprend un espace jeux et détente, une grande salle de style barcarnotzet, des toilettes et des espaces de rangement. «C’est une chance de pouvoir disposer d’un tel lieu. Il sera plus facile d’accueillir et de motiver les plus jeunes, afin d’agrandir le noyau de base actif de l’association», se réjouit Damien Revey, qui a géré le chantier de rénovation. «Ce lieu de rencontre va renforcer les liens entre les jeunes et faire participer davantage de monde à nos activités», ajoute Juliane Zufferey.

Rappelons que Jeunesse Anniviers organise une dizaine d’événements sur l’année, aussi bien pour ses membres que pour la population anniviarde. Son local sera surtout occupé le week-end. En semaine, les éducateurs sociaux l’utiliseront dans le cadre de leurs rendez-vous professionnels et des animations qu’ils organisent pour la Minijeunesse incluant les 14-16 ans. Les seniors vont également profiter de ces nouveaux murs pour les rencontres hebdomadaires de l’association Anniviers 60-plus.

Activités toute l’année

L’association Jeunesse Anniviers, fondée en 2004, compte 80 membres. Elle organise des activités pour les jeunes âgés entre 16 et 30 ans, et contribue à l’animation de la vie sociale dans la vallée.

Gestion de la discothèque Alambic à Zinal et fête de fin de saison en avril. Organisation du Carnaval de Zinal

Sortie à ski pour les membres

Distribution de fleurs aux aînés de la Commune, à l’occasion du Vendredi saint. Mobilisation d’une quarantaine de bénévoles et organisation d’une raclette pour les remercier.

Stand au marché artisanal de Vissoie

Tournoi de foot populaire le 23 août à Vissoie

Participation au rassemblement annuel des Jeunesses valaisannes

Stand aux Fééries de Noël à Grimentz Organisation de dons de sang

ANNIVIERS PRATIQUE

juin - août 2025

Remontées mécaniques

Grimentz-Zinal

Installations ouvertes tous les jours du 28 juin au 26 octobre, de 8h30 à 16h.

Prolongation le samedi soir pour le Téléphérique

Grimentz-Espace Weisshorn jusqu’à 20h, toutes les 30 minutes.

Télécabine Grimentz-Bendolla : en service seulement le week-end entre le 6 septembre et le 26 octobre.

St-Luc - Chandolin

Funiculaire en service jusqu’au 2 novembre, tous les jours de 8h à 17h, toutes les 30 minutes.

Télésiège du Tsapé en service du 21 juin au 22 septembre.

Fermé le mardi et le mercredi en basse saison (du 21 juin au 7 juillet et du 25 août au 22 septembre).

Déchetterie d’Anniviers

Déchetterie d’Anniviers - Ayer

Mardi de 14h à 18h.

Samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h.

Déchets verts, place de Pattier-Prijes

(entre Vissoie et St-Luc)

Du lundi au samedi, de 7h à 19h (sauf jours fériés), jusqu’au 30 novembre.

Guichets communaux

Piscines intérieures

Piscine et spa de Zinal

Du mardi au dimanche, de 10h à 20h, du 7 juin au 2 novembre.

Les Bains du Cervin à Saint-Luc

Tous les jours de 10h à 19h, jusqu’au 26 octobre.

Bibliothèque communale

Lundi et jeudi, de 14h30 à 18h15

Vendredi de 16h45 à 19h

Numéros d’urgence

Dépannage automobile TCS 0800 140 140

Centre médical d’Anniviers +41 27 475 47 07

Médecin de garde 0900 144 033

Dentiste de garde 0900 144 044

Pharmacie d’Anniviers +41 27 475 22 22

Pharmacie de garde 0900 558 143

Vétérinaire de garde 0900 502 502

- Mayoux 027 475 12 37 - boisval@bluewin.ch

- Vissoie 027 475 11 33 - construction.sa@bluewin.ch

- Grimentz 027 475 21 54 - creabois@netplus.ch

- Grimentz 027 475 15 78 - info@menuiserie-massy.ch

- St-Luc tél 027 475 23 39 - francoissalamin@bluewin.ch

- Ayer 079 434 79 73 - mellyc-n@netplus.ch

- Mayoux 027 475 18 33 - info@monnet-sa.ch

- Grimentz tél 027 475 20 70 - menuiserie-theytaz@bluewin.ch

- Ayer 079 277 07 68 - info@multibois.ch

Anni’Vert

une journée pas comme les autres

Synergeons est un collectif qui a lancé un réseau de projets et d’initiatives en Anniviers, dans le but de promouvoir le développement durable. On se souvient ainsi des mémorables soirées de projection de films et de débats à Vissoie, ou du jardin communautaire en permaculture. Son dernier-né est le festival Anni’Vert, qui va vous proposer cet été des activités « ludiques, artistiques, éducatives et inspirantes1 ».

Cet événement vous offrira une « journée immersive, mêlant surprises, découvertes et échanges, un moment de plaisir et de réflexion où petits et grands pourront s’amuser tout en prenant conscience de leur impact sur l’environnement et des solutions pour construire un avenir plus durable1 ». La première édition d’Anni’Vert avait eu lieu fin septembre 2023. Stéphanie Gautier Zufferey nous raconte l’histoire émouvante de la naissance de ce festival : « Avant son décès, Mali Wiget s’est approchée de moi pour s’informer sur le collectif Synergeons. Elle a souhaité que les dons qui seraient versés lors de son décès reviennent à une société locale. Grâce à ce don, Estelle Renier et moi-même avons pu créer ce premier microfestival. En 2024, j’ai recherché d’autres personnes pour poursuivre et si possible agrandir le festival. C’est là que Cindy Kämpf et Linda Langer m’ont rejointe pour cette aventure2. »

L’un des buts d’Anni’Vert est de « promouvoir des modes de vie durables et d’encourager des pratiques responsables1 ».

Notre monde est en effet confronté à des défis environnementaux dont l’urgence est

impossible à esquiver. À chacun de trouver un chemin pour que son mode de vie ne plonge pas les générations futures dans un monde invivable. Et parce que ceux qui aiment la nature ont tendance à mieux la respecter, surtout s’ils ont appris à la connaître dès leur plus jeune âge, Anni’Vert souhaite « promouvoir les richesses naturelles de la région auprès des familles1 » Le festival veut être une célébration de la nature et

« créer, rêver et fêter ce qu’elle nous offre1 » en mettant à disposition « une expérience immersive dans un environnement naturel1 ».

La journée sera émaillée d’animations et d’ateliers festifs et créatifs. En plus d’offrir des moments positifs et enrichissants, l’événement a pour but de « renforcer les liens familiaux et communautaires1 » en proposant des activités qui amusent toutes les générations et créent des liens et de la cohésion entre elles. Le festival permettra aussi d’animer le village de St-Jean qui a perdu son événement du premier août.

Ceux qui ont participé à la première édition 2023 ont pu vivre des expériences marquantes et variées. Ainsi, Manu Zufferey avait conté des légendes du val d’Anniviers au cœur de la forêt, dans le canapé forestier de St-Jean d’en Haut. Comme l’explique Stéphanie, ce lieu « avait déjà vu le jour sous l’impulsion de Cindy Kämpf avant le festival. Plus tard dans la journée, Johanne Haari avait animé l’atelier Le rêve chuchoté, pour lequel chaque participant avait apporté un objet recyclable. Divers jeux avaient permis de prendre conscience que ces objets pouvaient encore être utilisés. Un totem avait même été construit avec ces recyclés, puis, suite à une mise en scène chantée et dansée, chaque parent avait chuchoté un rêve à l’oreille de son enfant concernant son avenir2. » La journée s’était poursuivie avec une projection

de film et un buffet de produits locaux et de saison concocté par Estelle Renier et Camille Zufferey, et cela sans déchets ! Ceux qui avaient apporté la preuve de leur venue avec une mobilité douce (à pied, à vélo ou en car postal) avaient même été récompensés. Fort de ce succès, le comité a décidé de renouveler l’expérience en 2025 et d’établir un microfestival annuel.

Le dimanche 3 août à Prarion (StJean) dès 10h, on pourra ainsi assister à un spectacle familial avec la troupe Makadam. Une petite restauration sera proposée. On pourra aussi s’immerger dans plusieurs activités ludiques, artistiques ou éducatives, et même participer à un atelier nature animé par Sylvie Peter. Ou encore se plonger dans le somptueux film d’animation Sauvages, de Claude

Barras, une fable écologique et poétique sur le combat d’un peuple autochtone contre la déforestation, qui sera projeté à Vissoie.

Le festival a besoin de « ressources financières, humaines et logistiques importantes1 », c’est pourquoi il recherche et espère des partenaires et des sponsors. Ceux-ci peuvent contacter synergeons@ bluewin.ch ou Stéphanie Gautier Zufferey au 078 835 56 83.

Pauline Archambault

1 Extrait du document de présentation d’Anni’Vert

2 Propos de Stéphanie Gautier Zufferey, avril 2025

Immobilia-Grimentz +41 27 476 17 60 I www.i-g.ch I info@i-g.ch

Grimentz-Location +41 27 475 31 31 www.grimentz-location.ch I info@grimentz-location.ch Afim +41 27 475 45 00 I kathy.berset@afim.ch

Immobilier Vacances +41 58 201 72 80 www.immobilier-vacances.ch I info@immobilier-vacances.ch

Etoile de St-Luc +41 27 475 57 57 I www.etoile-immo.ch I info@etoile-immo.ch

Bureau dʼAffaires +41 27 455 82 82 Touristiques www.batimmobilier.ch I info@batimmobilier.ch

Zinal-Chalets +41 27 475 14 82 www.zinalchalets.ch I info@zinalchalets.ch

Contes au canapé forestier

Fête des guides de montagne

Bienvenue à Zinal !

La 62e fête cantonale des guides de montagne a pour thème Les jeunes en montagne ! Nos sports de montagne sont souvent pratiqués en club avant de devenir une passion et puis, peut-être, un métier.

Le samedi 7 juin, nous invitons tous les jeunes valaisans pratiquant des sports de montagne à venir participer à une compétition ludique, ainsi qu’à d’autres activités à Zinal.

Le dimanche 8 juin, Vive la tradition !, une messe suivie d’un cortège nous donnera l’occasion de perpétuer un rituel cher à tous les guides de montagne valaisans.

Vous trouvez le programme détaillé ici.

Nous nous réjouissons d’accueillir toute la communauté montagnarde dans le Val d’Anniviers.

Le comité d’organisation

DURANT LES DEUX JOURS, DES STANDS VOUS ACCUEILLERONT AVEC DE QUOI BOIRE ET SE RESTAURER AUX COULEURS DU VAL D’ANNIVIERS.

SAMEDI

AU CENTRE DU VILLAGE DE ZINAL

14 h – 18 h MARCHÉ DE SECONDE MAIN ET TOMBOLA

Dès 14h INSCRIPTIONS À LA COMPÉTITION

COMPÉTITION PAR ÉQUIPE DE 2 ENFANTS DE 10 À 20 ANS PARCOURS ENCORDÉ COMME UNE COURSE D’ORIENTATION 10 POSTES : TYROLIENNE, ESCALADE, BLOC, AGILITÉ… INSCRIPTION GRATUITE

15H – 18H COMPÉTITION POUR LES ENFANTS

VISIBLE DANS TOUT LE VILLAGE DE ZINAL

17H30 VERNISSAGE DE L'EXPOSITION DE THOMAS CRAUWELS

18H30 REMISE DES PRIX ET RÉSULTATS DE LA TOMBOLA

19H30 DISCUSSION AVEC LES INVITÉS  SUR LE THÈME LES JEUNES EN MONTAGNE JÉRÉMIE HEITZ, SAMUEL ANTHAMATTEN, MATHIAS GRIBI OUVERT À TOUS

20H30 CONCERT LES RÉFUGIÉS DE LOGNAN GROUPE DE REGGAE DE LA VALLÉE DE CHAMONIX

DÈS 22H DJ OXO LE SON

MESSE, BÉNÉDICTION DES CORDES ET PIOLETS PLATS DE LA LÉE

CORTÈGE DES GUIDES EN MUSIQUE PLATS DE LA LÉE – VIEUX VILLAGE DE ZINAL

APÉRITIF OFFICIEL ZINAL

REPAS OFFICIEL AVEC REMISE DES MÉRITES AUX JUBILAIRES ET CLIENTS D’HONNEUR INSCRIPTION EN LIGNE SALLE COMMUNALE DE ZINAL

TOUTES LES INFORMATIONS DÉTAILLÉES SUR

UNIPOP NEWS

Dans un article précédent, le comité s’était adressé aux lecteurs du journal Les 4 Saisons pour partager ses réflexions autour de la fréquentation en baisse des activités proposées par l’Unipop.

Ce constat a été le point de départ d’une belle dynamique de renouvellement. Le comité actuel a eu le plaisir de rencontrer les anciennes présidentes de l’Unipop pour échanger idées, expériences et perspectives. Ce moment riche en échanges a permis de faire le point et de tracer de nouvelles pistes enthousiasmantes pour l’avenir.

De cette rencontre a émergé une volonté claire : proposer des activités pensées avec et pour les Anniviards, dans l’objectif de créer du lien et de favoriser les rencontres. Une analyse bienveillante du programme actuel a mis en lumière l’importance de renforcer les propositions qui rassemblent la population locale.

Dans le numéro de printemps, un sondage vous a été proposé via un QR code. Merci à toutes celles et ceux qui y ont répondu ! Vos retours confirment l’attachement profond de la Vallée à son Unipop, tout en soulignant le besoin d’évolution. Des ajustements seront apportés, tant au niveau du programme qu’à celui des outils d’inscription. Il est évident que le site internet, un peu daté, ne répond plus aux attentes actuelles. Cependant le site est géré par l’Unipop du Valais. Une refonte pour le rendre plus convivial et fonctionnel est donc à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale.

Côté communication, l’Unipop souhaite aussi renforcer sa présence sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, les anciennes présidentes ont généreusement proposé leur aide pour relayer les informations auprès de leurs réseaux, ce dont nous les remercions chaleureusement.

Nous sommes également en quête de nouvelles personnes motivées à rejoindre le comité. Plusieurs recrues enthousiastes se sont déjà manifestées, et nous espérons former une équipe de sept membres représentant la diversité des villages et des parcours de notre belle vallée.

Enfin, 2025 marque une étape symbolique : les 30 ans de l’Unipop Anniviers. Nous avons hâte de partager ce moment avec vous et ne manquerons pas de vous tenir informés.

Le programme des activités 2025-2026 paraîtra, comme à l’accoutumée, entre fin août et début septembre. Nous espérons de tout cœur qu’il répondra à vos envies et suscitera un bel élan de participation.

Le comité

éducation

Top Chef au cycle d’orientation

Un amour pour la cuisine, quelques bases techniques et surtout de bonnes idées bien gourmandes… voilà la clé pour aller loin dans le concours

Top Chef au cycle d’orientation, auquel les 11 CO peuvent participer. Trois élèves ont été qualifiés pour se rendre aux compétitions régionales : Lara Costa, Emma Zufferey et Thomas Zufferey. À l’aide de leur enseignante d’économie familiale, Margaret Bourquin, ainsi que de la cheffe de la cantine du centre scolaire, Sabrina Naceri et du chef du restaurant Alpina, Massimo Bertola, ils ont pu relever le challenge de ce concours culinaire.

Une première qualification à Vissoie

Top Chef au CO se déroule en trois étapes. La première se passe au sein des centres scolaires. En l’occurrence, ce ne sont pas moins de dix élèves anniviards qui s’étaient inscrits aux qualifications qui avaient pour thème « crêpes revisitées ». Sous l’œil attentif des trois jurys, Lucienne Epiney, Massimo Bertola et Sabrina Naceri, ils ont dû faire preuve de maîtrise et de créativité durant une heure et demie. Les crêpes de Lara, Thomas et Emma ont su séduire le jury et leur ont permis de continuer l’aventure.

Le concours régional

Pour les trois qualifiés, l’étape suivante était la préparation au concours régional sur le thème « poulet, riz, épices et légumes ». Ils avaient deux heures, à Conthey, pour effectuer leur recette travaillée durant de longues heures à la maison. Thomas, avec

ses ballotines de poulet style cordon bleu, ses bouchons de butternut et son riz au porto, a su convaincre les jurys et s’est qualifié pour la finale à Vouvry.

Un travail minutieux

Les élèves devaient travailler un plat chez eux, l’essayer, se tromper, recommencer, … Emma, Lara et Thomas avouent que l’aventure a demandé bien plus d’implication que ce à quoi ils s’attendaient. Pourtant, aucun d’eux ne regrette de s’être inscrit au concours, car cette expérience leur a énormément appris et ils ont développé un grand respect pour les gens du métier. Emma affirme : « Maintenant, quand je me rends au restaurant, je me demande combien de temps les cuisiniers ont mis pour créer le plat et comment ils ont eu l’idée de la recette. »

Le soutien des plus expérimentés Si les élèves devaient tout d’abord chercher par eux-mêmes les idées de recette, ils étaient ensuite conseillés et encouragés par des professionnels. Lara a pu compter sur le soutien de son papa, directeur et chef de cuisine de l’établissement Flocons de Neige à Grimentz. Emma avoue qu’elle aimait bien fouiller de son côté et Thomas se dirigeait surtout vers la cheffe cuisinière du centre scolaire, Sabrina Naceri, qui était toujours à l’écoute et disposée à lui prodiguer des conseils. Tous les trois ont également eu la chance de se rendre dans les cuisines du restaurant Alpina à Grimentz, où le chef Massimo Bertola les a aiguillés dans la recherche d’idées pour leur plat ainsi que dans l’affinage et la concrétisation de celui-ci.

Thomas, Emma et Lara dans les cuisines du restaurant Alpina dans le cadre de la préparation au concours régional

Un lien fort entre élèves et professionnels

Margaret Bourquin, enseignante d’économie familiale, a été la coordinatrice lors de toutes les étapes du concours. Elle se réjouit du lien qui a été créé entre Sabrina, Massimo, Thomas, Emma et Lara. Les chefs ont donné de leur temps libre pour partager leurs connaissances avec les élèves, tout en installant une ambiance propice au travail. Margaret Bourquin affirme qu’elle ne s’attendait pas à tant de soutien : « Sabrina et Massimo ont été au-delà de ce que je leur demandais. »

La finale

Le 14 mai dernier, Thomas a participé à la finale de Top Chef au CO dont le thème était « le mariage de la fraise et du chocolat ». La difficulté était de trouver un équilibre entre ces deux éléments, d’autant plus que les deux heures à disposition laissaient peu de temps pour la pâtisserie. Thomas a pu compter sur l’aide de Sabrina Naceri, chez qui il allait souvent chercher des conseils, et de Massimo Bertola, dans les cuisines duquel il a pu se rendre une nouvelle fois.

Le plaisir de cuisiner

Emma, Lara et Thomas ne se projettent pas dans un métier lié à la cuisine, mais ils ont beaucoup apprécié l’expérience de Top Chef au CO. Au-delà de tout ce qu’ils ont appris, ils ont également eu l’occasion de sortir de leur zone de confort, que ce

À Conthey lors du concours régional avec la professeure d’économie familiale,

soit en cuisinant pour la première fois des recettes compliquées ou encore en apprenant à gérer le stress d’un concours. Tous les trois s’accordent à dire que plus les semaines passaient, plus la pression montait à l’approche de la compétition. Toutefois, ils relèvent que le stress disparaissait lorsqu’ils se mettaient au travail et ne pensaient qu’au plat qu’ils allaient préparer. Le plaisir de cuisiner prenait alors le dessus et c’est ainsi qu’ils ont représenté avec brio le centre scolaire d’Anniviers au sein de Top Chef au CO.

Recettes

Une envie de dessert ?

Thomas a travaillé le mariage de la fraise et du chocolat dans le cadre de sa préparation à la finale. Il vous partage sa recette d’un dessert gourmand en lien avec ce thème : un bavarois aux fraises avec sa pâte brisée au chocolat. Bonne dégustation !

Pâte brisée au chocolat

125g de beurre, 200g de farine, 1 œuf, 50g de cacao, 150g de sucre, 60g de chocolat.

1. Battre l’œuf dans un saladier, ajouter le sucre et fouetter jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

2. Faire fondre le chocolat au bain-marie, ajouter.

3. Préparer la farine et le cacao dans un autre saladier.

4. Ajouter petit à petit le mélange obtenu lors de l’étape 1 dans le mélange de l’étape 3.

5. Ajouter le beurre et sabler.

6. Quand le beurre n’est plus visible, étaler sur le plan de travail, mettre sur une plaque de cuisson et cuire à 180° pendant 15 min.

Bavarois aux fraises

500g de fraises, 1 citron, 6 feuilles de gélatine, 40 cl de crème entière, 220g de sucre

1. Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l’eau froide pendant environ 15 min.

2. Laver et équeuter les fraises, presser le citron pour obtenir un jus.

3. Mixer les fraises avec le jus de citron et enfin verser ce coulis dans une casserole. Faire chauffer.

4. Faire fondre les feuilles de gélatine dans le coulis chaud. Remuer jusqu’à dissolution. Laisser refroidir.

5. Monter la crème en chantilly et mélanger au coulis froid.

6. Dans un moule rond, découper la pâte et remplir avec le bavarois.

7. Mettre au frigo pendant environ 5 heures.

Lucie Savioz
Margaret Bourquin

Le bonjour d’Ernest

Je vois que les Anniviards se souviennent de mon amour pour leur vallée, et surtout les Lucquérands, car c’est dans ce village appelé Luc autrefois que j’ai passé de nombreux et heureux séjours. En effet, c’est lors d’une de mes escapades que l’idée de construire un phare au sommet de la Bella-Tola a jailli dans mon cerveau. Je me faisais balader sur les alpages et croisais des visiteurs (les étrangers du dehors comme on disait alors) qui revenaient dépités de l’ascension prévue pour admirer le si réputé lever de soleil làhaut. Certains s’étaient perdus à la montée déjà : évidemment, arriver au bon moment pour le lever de l’astre du jour impliquait de quitter le lit douillet de l’hôtel Bella-Tola au milieu de la nuit. Mais avec le maigre éclairage transportable de l’époque, pas facile de trouver son chemin, entre forêt touffue et alpages emplis de bruits de faune qu’on devinait là tout proche et pourtant invisible. Je soupçonne chamois, chevreuils, coqs de Bruyère, marmottes et autres chevêchettes d’avoir bien ri en observant ces cohortes de marcheurs hésitants… Quant à moi, je préférais me faire transporter en chaise à porteuses, les femmes accomplissaient leur mission sérieusement et se satisfaisaient de la solde proposée. Mysogine, moi ? Vous plaisantez je suppose… je dirais plutôt séducteur.

Bonjour donc, je m’appelle Griolet, Ernest Griolet. Arrivé en Anniviers sur

les conseils de mes amis du Club Alpin, je n’ai jamais regretté mes séjours là-haut, partagés entre Ayer, Zinal et surtout St-Luc, comme vous l’avez compris. Quand j’ai fait connaître mon idée de construction d’un phare sur la Bella-Tola, j’ai été agréablement surpris du bel impact produit par ce concept sur les habitants et les autorités locales, cantonales et même suisses. J’ai donc décidé de mettre sur pied une grande fête, le 29 juillet 1866 pour poser la première pierre du phare à plus de 3000 m. Né dans un milieu aisé, sans aucun souci pécunier, il m’a été facile de mener une vie douce et agréable en concrétisant mes désirs. Ce n’était pas la grande vie citadine qui me plaisait le plus, mais bien la fascination des hauteurs et plus particulièrement l’ampleur des ressentis une fois installé dans ce petit village, à observer et admirer cette population de travailleurs – marcheurs, toujours en remuage entre plaine et montagne. D’ailleurs, on m’a dit que le nom Anniviers signifie toute l’année par les chemins.

de panneaux didactiques le long du chemin qui mène à mon phare. Allez, j’ose dire MON phare car l’idée vient de moi non ?

Les 90 ans de la Société de Développement de St-Luc Immense est mon plaisir de voir que les nouvelles générations se remémorent cette belle idée du phare et la remettent en valeur ! Car, 125 ans après ma malheureuse tentative de pose de la première pierre, cette société a déjà rebâti le refuge et construit le phare sur le Rothorn de la Bella-Tola en 1991. Et cette année, pour fêter dignement son 90ème anniversaire, la SD a prévu la pose

Ah ! j’ai oublié de préciser qu’à l’époque, assailli par le mauvais temps et même par la neige tombant dru le jour de la fête, la première pierre n’a pas pu être posée tout là-haut, la centaine d’invités redescendus de la montagne en catastrophe, a été forcée de chercher refuge chez les habitants, dans la salle communale, dans les quelques chambres du tout premier hôtel BellaTola. Une mésaventure qui a laissé des traces dans beaucoup de mémoires et un peu de honte pour moi. Heureusement que le panneau placé à l’entrée du village indiquait : « Bienvenue chez nous les montagnards » ce qui a mis du baume au cœur de tous les invités. Ce message d’accueil est à

Le comité de la SD au Phare de Griolet

nouveau visible à St-Luc, puise-t-il résonner en chacun de vous.

Rendez-vous entre deux époques

Je me réjouis de découvrir la formidable fête organisée du 31 juillet au 3 août prochain pour remettre en valeur cet élan d’autrefois. Mon idée était peut-être folle, mais les fous d’aujourd’hui n’ont peur de rien et grâce à eux, on pourra suivre le Sentier didactique de Griolet pour fêter les 90 ans de la SD St-Luc. Ce sentier sera complété par un jeu interactif nommé « Ascension » qui propose de revivre cette journée de 1866 à travers des énigmes à résoudre. Vous aimez bivouaquer à 3000 m pour admirer le lever du soleil, manger une raclette au Refuge qui porte mon nom, prendre le petit-déjeuner à la cabane Bella-Tola, participer au concert d’Anach Cuan et d’un groupe celtique sur la place de la Marmotte, vivre une journée villa-

geoise digne de mon époque, avec un moment gastronomique rare et précieux pour déguster un cerf à la broche ? Alors allez-y, rendez visite aux courageux farfelus qui mettent en œuvre une fête belle et conviviale, audacieuse et engagée.

Un ange me souffle que, le moment venu, vous trouverez toutes les informations utiles sur les nouveaux supports qui ont cours en ce début de XXIème siècle. De là où je suis, j’ai accès à tout sans avoir besoin de recharger mes batteries… mais c’est une autre histoire. Allez ! Beau lever de soleil et bon anniversaire à la SD St-Luc !

Propos recueillis par Simone Salamin

Rte. de Grimentz 3

3961 Vissoie 027 475 12 01

LeS VILLAGeS aNNIVIaRDS

L'une des richesses du Val d'Anniviers réside dans ses nombreux villages aux diverses identités, qui forment une belle région. Découvrez quelques anecdotes surprenantes sur certains d'entre eux, que vous ne connaissiez peut-être pas !

ST-LUC

L'ÉTÉ aRRIVE

eN ANNIVIeRS

l’Hôtel des Diablons, les travaux du téléphérique connaissaient quelques retards. Pour transporter les clients de Zinal à Sorebois, une solution originale a été trouvée : l’avion !

Un été animé vous attend dans le Val d'Anniviers ! Venez découvrir les événements et animations incontournables tout en profitant pleinement de votre Anniviers Liberté.

Un Porter d'Air-Glacier assurait la navette entre les Plats de la Lée et Sorebois. Atterrir au pied des pistes en avion devait être une expérience aussi insolite qu’inoubliable !

et vivre une expérience sportive inoubliable.

Le PHARe DU GRIOLeT

GRIMeNTZ

St-Luc, surnommée la "station des planètes", possède un autre symbole unique : le phare du Griolet.

CHaMPIONNaTS DU MONDE

MOUNTaIN BIKE UCI

DISCIPLINe MARATHON

Qui s’attendrait à trouver un phare au sommet d’une montagne ? Et pourtant, il se dresse au sommet du Rothorn de la Bella Tola, à environs 2995 mètres d'altitude. En 1866, Ernest Griolet proposa de le construire pour guider les visiteurs qui montaient de nuit. Mais une tempête de neige en plein juillet interrompit le projet. Ce n’est qu’en 1991, 125 ans plus tard, que la Société de Développement de St-Luc réalisa ce rêve. La prochaine fois que vous skierez à St-Luc, gardez l’œil ouvert: vous apercevrez peut-être ce phare, perché sur la Bella Tola !

Le 6 septembre prochain, Grimentz deviendra l’épicentre du VTT en accueillant les Championnats du Monde UCI de Mountain Bike dans la discipline marathon. Les meilleurs athlètes internationaux s’élanceront depuis Verbier pour affronter le parcours du Grand Raid BCVs, avec une arrivée spectaculaire à Grimentz. Les Championnats du Monde s’étendront sur deux semaines, du 30 août au 14 septembre, et se dérouleront dans plusieurs destinations emblématiques du canton du Valais.

Ce même jour, le Grand Raid BCVs offrira aux participants un parcours inédit, puisqu'ils emprunteront le même tracé que les champions du monde.

SON eMBLèMe SAUVé

amoureux du grand écran. Que ce soit sur la place du Calvaire à Chandolin, à St-Luc sur la place de la Marmotte ou encore au barrage de Moiry, chaque lieu devient un théâtre sous les étoiles. Pour accompagner ces moments, une petite restauration sera disponible sur place.

Hôtel des Diablons (droite) et Hôtel Durand (gauche), début du XXe siècle

CHaNDOLIN

DeS VISITe

ZINaL

LA NAVeTTe AIR-GLACIeR

Ne manquez pas ce rendez-vous exceptionnel à Grimentz : venez vibrer au rythme de l’élite du VTT

Lors de l’ouverture du Club Méditerranée en 1966, aujourd’hui

C'est un fait connu : Chandolin est l'un des villages les plus hauts d'Europe habités à l'année. Mais saviez-vous que le Grand Hôtel de Chandolin a accueilli des personnalités telles que Ferdinand von Zeppelin, l'inventeur du ballon dirigeable, ou encore le peintre Édouard Ravel ? Ouvert en 1897, l'hôtel a vu son matériel transporté à dos de mulet depuis la plaine lors de sa construction. Les visiteurs s'y rendaient d'ailleurs ainsi jusqu'en 1924. Pourtant, ce n'est pas le transport qui repoussait les personnalités, bien au contraire. Chandolin, destination prisée, a inspiré de nombreux artistes au fil des années !

Plus d'informations :

VALAIS2025.CH

Tout le monde connaît le pittoresque village de Grimentz, considéré comme l’un des plus beaux de Suisse. Saviez-vous que certaines des bâtisses, au plus étroit de la rue, ont failli être expropriées pour élargir la route ? Il semblerait qu’en 1954, lors de la construction du barrage de Moiry, l’idée d’exproprier certaines maisons de la rue ait été envisagée pour permettre le passage des camions. Heureusement, une route de contournement fut finalement choisie, ce qui permit aussi de rendre la rue piétonne par la suite. (Massy, P.)

LES CINÉMaS OPEN aIR eN TOURNée

Du 14 juillet au 12 août, des projections gratuites en plein air s'installent dans des lieux exceptionnels, offrant une expérience unique à tous les

Les journées s'allongent températures grimpent offrant des conditions idéales s'aventurer en plein air ! Pourquoi écouter les échos des arbres sur illuminé de la Nuit des Mélèzes savourer une fondue face à un splendide après une randonnée un soleil radieux ? Et pourquoi laisser guider à travers les villages d'Anniviers, en écoutant les fascinantes partagées par nos printemps en Anniviers promet découvertes !

LA NUIT DeS MéLèZeS

Et pour marquer le début de cette tournée, rendez-vous le 14 juillet à Chandolin pour une projection spéciale, en collaboration avec la RTS, qui mettra à l’honneur des archives inédites du Val d’Anniviers. Une belle occasion de (re)découvrir l’histoire de notre région.

Chaque soir à Zinal, un sentier vous invite à vous promener des mélèzes. Laissez-vous par les légendes du chemin dè Läjès", où les mélèzes murmurent leurs conversations ancestrales. petite randonnée féérique, des lanternes tout au long du vous plonge dans une magique au cœur de la forêt.

Le sentier est illuminé tous jusqu'au 14 avril, de 17h30 randonnée aller-retour dure

Sources et Informations sur : VALDANNIVIERS.CH/PARCOURS-HISTORIQUES

NOUVEaU LOGO aNNIVIERS LIBERTÉ

Cet été, vous remarquerez un changement sur votre Pass Anniviers Liberté : un nouveau logo vient remplacer celui utilisé depuis la création de la carte d'hôte en 2012. Un petit vent de fraîcheur pour accompagner la carte au fil des années !

Pour plus d'informations sur l'Anniviers Liberté, rendez-vous sur : anniviers-liberte.ch

Vers l'itinéraire :

© Camptocamp, Phare du Griolet 2013
© Michel Savioz, Grand Hôtel, début XXe siècle
Place de la Claire Fontaine, vers 1925

HC Anniviers

Sous Toit

Comme indiqué dans le titre, nous avons vécu une saison sans aucune embuche concernant les reports de matchs ou entraînements annulés dus aux intempéries. En effet la vie est quand même beaucoup plus simple avec un toit sur la tête. Comme chaque fin de saison, nous tenons à remercier toutes les personnes qui gravitent à l’intérieur et à l’extérieur de notre club ainsi que les différents donateurs et sponsors.

Tout d’abord, voici un résumé du bilan sportif de cette saison :

La première équipe du HC Anniviers qui, pour la deuxième année consécutive, a perdu la finale des play-offs contre le HCV Martigny-Verbier en cinq matchs. L’équipe est montée en puissance en fin de saison régulière pour accrocher la deuxième place et ainsi éviter un quart de finale. Le mode de championnat permet aux deux premières équipes, de la saison régulière, d’accéder directement aux demifinales des play-offs. L’équipe a remporté sa demi-finale contre le HC Portes-du-Soleil en trois matchs. La finale a bien débuté pour notre équipe qui a remporté les deux premiers matchs. Nous avons, ensuite, perdu les matchs 3, 4 et 5. Cela s’est joué à pas grand-chose lors des matchs 4 et 5 puisqu’il y avait un but d’écart à la fin de ces deux derniers matchs. Il faut dire aussi que le HCV Martigny-Verbier possède une très belle équipe pas facile à manœuvrer. Nous essayerons donc d’aller chercher ce titre la saison prochaine. Je profite de l’occasion pour remercier le coach Pascal Rey et son assistant Guillaume Massy pour

leur travail tout au long de la saison ainsi que le nouveau coach, Laurent Tacchin, qui nous a rejoints pour la fin de saison.

Pour le mouvement junior, merci aux coachs Johann Massy, Mathieu Melly, accompagnés des parents Nathalie Grymonprez et Quentin Vuillemin qui se sont occupés de l’école de hockey. Nous avons eu la chance de compter sur la présence de 25 enfants, en moyenne, à chaque semaine d’entraînement.

L’équipe des U9, coachée par Mathieu Melly, Sébastien Kaempf et Alexandre Sobrero a connu une excellente saison. Le championnat se déroule sur plusieurs tournois dans le canton. L’équipe d’Anniviers a affronté les équipes suivantes : MCHC-PDS Moju , HC Valais Chablais Futur, HC Crans-Montana et HC Sierre. L’équipe a gagné un tournoi et n’a cessé de progresser durant toute la saison.

L’équipe des U11, coachée par Thomas Melly et Stéphane Salamin a connu également une très bonne saison. Le championnat est composé des équipes suivantes : Sélection Valais Girls, HC Anniviers, MCHC-PDS Moju, HC Brigue, EHC Visp, HC Saastal, HC Rarogne, HC Crans Montana et HC Sierre. Le championnat se déroule également sur plusieurs tournois. Il n’y a pas de classement. Le HC Anniviers a remporté plusieurs matchs et nous pouvons constater que la marge de progression est encore grande.

L’équipe des U13, coachée par Bastian Rossi, Mathias Melly et Kevin Epiney, s’est également bien comportée durant les différents tournois de la saison. La saison s’est

déroulée sur quelques tournois ainsi qu’un championnat de neuf matchs. Les tournois étaient composés des équipes suivantes : HC Anniviers, HC Brig-Glis, EHC Rarogne, HC Sierre, HC Valais Chablais Futur et HC Villars. L’équipe a gagné trois matchs de championnat. Il n’y a pas eu de classement final. Les coachs sont satisfaits de cette saison et surtout ravis de la progression de cette équipe.

Un grand coup de chapeau à l’équipe des U15, coachée par Valentin Savioz et Christophe Perren qui a terminé à la deuxième place du championnat. Avec un bilan de onze victoires nous pouvons dire que cette équipe a connu un championnat tout à fait remarquable. Ce groupe est composé de juniors d’Anniviers et de Sierre. Le championnat compte neuf équipes pour un total de seize matchs. Cette équipe a pu compter sur l’excellente collaboration entre les coachs Valentin Savioz et Christophe Perren alias « Clix » ainsi que les parents des juniors du HC Sierre et du HC Anniviers.

L’équipe des U17 coachée par Alexandre Mermoud et Gaëtan Epiney a connu une saison un peu plus compliquée en terminant à l’avant-dernière place du championnat. Le groupe romand est composé de huit équipes. Il s’agit d’une nouvelle équipe créée entre les juniors d’Anniviers et de Sierre et cela prend toujours du temps pour trouver le bon équilibre entre les joueurs. Nul doute que la saison prochaine sera meilleure étant donné la marge de progression constatée durant cette saison.

J’aimerais ensuite adresser mes remerciements à :

Tous les parents des juniors et de la première équipe qui se donnent, sans compter, pour le club. Je remercie également la commune d’Anniviers, le centre scolaire d’Anniviers, les dirigeants du HC Sierre, les maîtres de glace, les chronométreurs, les arbitres du club, le personnel de la cantine, les entraîneurs et assistants, les joueurs et

leur(e)s accompagnant(e)s, les supporters, toutes les personnes qui auraient été malencontreusement oubliées, ainsi que mes collègues du comité, qui nous permettent d’avancer chaque saison et surtout :

Un énorme merci à vous chers sponsors, membres du club des 100 et de la crosse d’Or, ainsi qu’à tous les généreux donateurs pour votre inconditionnel soutien financier. Sans vous, notre club n’aurait pas

les moyens nécessaires pour faire évoluer cette jeunesse prometteuse ainsi que tout le club dans ses infrastructures et autres organisations tant sportives que culturelles.

Je vous donne rendez-vous la prochaine saison et vous souhaite un agréable été !

Le Président Frédéric Pellat

HÉRITIER & ASSOCIÉS TERRASSEMENT SA
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Harmonie dans les Sommets

FestiVal d’Anniviers 2025, 16ème édition

Cette année, le FestiVal d’Anniviers vous invite à découvrir des moments d’exception avec des artistes de renommée mondiale. Un programme inspiré par la beauté des montagnes.

Une expérience unique où la magie des sommets rencontre celle de la musique.

Tout un programme pour un festival au cœur des émotions

Mardi 29 juillet, 17h00

Concert au barrage de Moiry Programme surprise.

Mercredi 30 juillet, 17h30

Eglise de Grimentz

Concert de Amis, master class. Pour découvrir de nouveaux talents.

Vendredi 1er août, 18h00

Eglise de Grimentz

Concert d’ouverture du FestiVal. Prenez le risque de vous faire plaisir.

Samedi 2 août, 11h00

Eglise de Grimentz

Concert spécial dédié aux enfants. Faites-leur plaisir, ils vont adorer.

Samedi 2 août, 20h00

Eglise de Grimentz

Concert Hommage à J.-P. Salamin, regretté Président du FestiVal d’Anniviers.

Dimanche 3 août, 11h00

Eglise de Grimentz

Concert de clôture du FestiVal. Et il y aura de très belles surprises.

Pour plus d’info : festivaldanniviers.ch

Devenez amis et aidez-nous à soutenir les jeunes musiciens d’Anniviers : festivaldanniviers.ch/dons

Hommage à Jean-Pierre Salamin

Au-delà des mots et si inéluctable soit le cours naturel des événements, c’est un homme de cœur et sensible qui nous a quittés le 15 octobre 2024.

Cet homme de conviction fut assurément une figure marquante, non seulement de ce FestiVal mais également de son village. Grimentz a effectivement perdu une personnalité atypique dont l’indépendance d’esprit était remarquable.

En effet, intégrer dans les activités du village, en été, un festival de musique classique, n’était pas un pari gagné d’avance sans le soutien indéfectible de son comité et des bénévoles qui l’entouraient.

Ce qui lui tenait particulièrement à cœur, c’était de pouvoir collaborer avec les gens du

village et d’en faire de véritables partenaires. Il avait su tisser avec les entreprises locales et le FestiVal un lien de confiance fort. Humaniste, il aimait mettre en valeur les relations humaines entre les gens, la famille, le village et ses habitants. Il avait aussi un grand sens du respect des lieux, comme celui de l’Eglise de Grimentz. Il était parfaitement conscient de la place que cette belle Eglise de Grimentz occupe dans son village, lieu de prière et de recueillement, d’ouverture et d’accueil également pour les concerts du FestiVal.

Jean-Pierre nous a légué un merveilleux FestiVal et avec le comité nous mettrons tout en œuvre pour assurer sa pérennité.

Tous les concerts de cette année lui sont dédiés. Nous lui rendrons un vibrant hommage, dans l’Eglise qu’il aimait tant, le samedi 2 août prochain, par un concert exceptionnel au cours duquel l’orchestre du FestiVal, sous la direction de Jan Dobrzelewski, interprétera une version rarement exécutée du sublime Requiem de Mozart, pour orchestre à cordes, de Peter Lichtenthal.

Pour le comité de l’Association du FestiVal d’Anniviers

René Wüthrich Stéphane De May Président a.i. Directeur artistique

Stéphane De May, piano, et Lara Mohy, mezzo soprano
Léonard Wüthrich, clarinette, et l’Ensemble Orchestral d’Anniviers

enviedebouger.com

Sur les traces de l’Homme de Spy : voyage le long des Rives de la Meuse

Il est des paysages qui semblent porter en eux l’écho du temps. La vallée de la Meuse, entre Godinne et Namur, fait partie de ceux-là. Des falaises abruptes qui surplombent le fleuve aux villages lovés contre les courbes de l’eau, tout ici respire une histoire bien plus ancienne qu’il n’y paraît. Il suffit parfois de s’arrêter, d’observer, d’imaginer. Et si l’on tend un peu l’oreille, peut-être entendra-ton les pas de ceux qui ont foulé ces terres il y a des milliers d’années.

C’est justement l’un d’eux qui nous invite à cheminer aujourd’hui : l’Homme de Spy, ce cousin néandertalien découvert il y a plus d’un siècle dans une grotte cachée non loin du fleuve. Une figure fascinante qui sert de fil rouge à une exploration douce, entre nature, villages et musées, pour une rencontre entre passé et présent.

Un voyage dans le temps, au rythme de la Meuse

Tout commence au bord du fleuve. Suivre la Meuse, c’est accepter de ralentir. Son courant tranquille guide le regard, accompagne la marche ou la roue du vélo sur les sentiers du RAVeL. Parfois, un clocher ancien dépasse d’un écrin de verdure, une façade en pierre capte un rayon de soleil. On devine, au creux des vallées, des histoires humaines entremêlées à celles des paysages.

À Godinne, une halte s’impose presque d’elle-même. Ce petit bourg discret recèle une pépite méconnue : le musée archéologique de Godinne. Installé dans une ancienne bâtisse agricole du XVIIème siècle, il semble avoir absorbé les siècles entre ses

La traversée de la Meuse grâce à un ancien bas (treuil manuel)

murs épais. Ici, on ne traverse pas simplement une exposition, on entre dans un écrin de mémoire où objets, outils et récits révèlent peu à peu le quotidien des peuples qui ont habité la vallée bien avant nous.

En poursuivant la route, les falaises se font plus imposantes, les sous-bois plus mystérieux. Un sentier s’échappe du tracé principal, serpentant entre les roches et les racines. Ceux qui s’y aventurent découvrent un lieu chargé d’histoire : les grottes de Spy, où furent mises au jour en 1886 les sépultures de Néandertaliens. Difficile de ne pas ressentir une certaine émotion en imaginant ces êtres, il y a 40 000 ans, cherchant refuge sous ces mêmes voûtes calcaires. Le vent souffle à travers les arbres, la rivière murmure en contrebas… L’histoire semble tout à coup plus proche.

Un musée pas comme les autres

Mais le voyage ne s’arrête pas là. La Meuse trace son sillon vers Namur, capitale wallonne où passé et modernité cohabitent avec une élégance discrète. En son cœur, un tout nouveau musée invite à une autre manière d’explorer le passé.

Le musée archéologique de Namur n’est pas un musée comme les autres. Dès l’entrée, on comprend que la découverte sera immersive, sensorielle. Ici, l’archéologie se vit : une frise temporelle monumentale guide le regard à travers mille ans d’histoire, offrant un fil conducteur visuel et ludique. Plus loin, des tablettes interactives permettent d’explorer en 3D les objets découverts lors des fouilles, de manipuler virtuellement des vestiges anciens, de zoomer sur les détails d’une fibule ou d’un silex taillé.

Le lieu, pensé pour être vivant, invite à une approche plus intuitive du passé. Il ne s’agit plus seulement d’observer, mais d’expérimenter, de comprendre les gestes, les usages, l’évolution des savoir-faire. Un pont entre ceux qui ont vécu ici il y a des millénaires et nous, visiteurs d’aujourd’hui.

L’écho des siècles

En sortant du musée, il suffit de lever les yeux pour apercevoir la silhouette impo-

sante de la Citadelle de Namur, veillant sur la ville depuis des siècles. Une autre histoire, une autre époque, mais toujours ce même dialogue entre l’homme et son territoire.

Le parcours, au fond, n’a pas vraiment d’itinéraire figé. Il se tisse au fil des envies, des détours, des rencontres. Il suffit de se laisser porter, d’observer, de s’imprégner de ces paysages façonnés par le temps. Et

peut-être, en longeant une dernière fois la Meuse, aurez-vous le sentiment d’avoir, l’espace d’un instant, marché dans les pas de ceux qui nous ont précédés.

Yanis Chauvel DR Enviedebouger.com

ne manquez pas de visiter notre vinothèque

st-luc@13etoilespamvalais.ch www.achelli.ch

Quelques belles pièces dans le petit musée de Godinne Sur les traces de l’homme de Spy

notreHistoire.ch

Michel Savioz de Vissoie

Arrêt aux Croisettes

Sentier de Fang, 3961 Saint-Luc, Suisse © Inconnu

© Michel Savioz

Petit arrêt vers les Croisettes sous Vissoie.

Auteur, éventuellement K. Krebser ?

Dès le 28 juin

ALPINE TOP

Impressum

Les 4 Saisons d’Anniviers

Comité de rédaction :

Stéphanie Guex (Conseillère communale)

Leslie Melly (Présidente FC Anniviers)

Frédéric Pellat (Président HC Anniviers)

Martin Hannart (Président Montagne Club Anniviers)

Nicolas Droux (Président Ski Team Anniviers)

Rédaction : Pauline Archambault, Simone Salamin, Lucie Savioz et intervenants

Correctrice : Pauline Archambault

Paolo Marandola (Imprimerie d’Anniviers)

Impression : Imprimerie d’Anniviers, Vissoie-Anniviers

Mise en page: Imprimerie d’Anniviers

(sauf les pages communales, Anniviers tourisme et Vercorin tourisme)

Remerciements : Commune d’Anniviers et tous les annonceurs

Mode de parution : trimestrielle

Tirage : 2’300 exemplaires

Des journaux sont à disposition dans les différents offices du tourisme d’Anniviers, dans les bureaux communaux d’Anniviers ainsi que dans la caissette située sur le bâtiment de la poste à Vissoie, à côté de l’entrée d’Anniviers Tourisme.

Bienvenue aux non-résidents

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Tarif : CHF 50.-/an (4 éditions) en Suisse et CHF 100.-/an à l’étranger.

Adressez votre demande par e-mail à impa@impa.ch ou par courrier à Imprimerie d’Anniviers

Les 4 Saisons d’Anniviers

Route des Landoux 35

3961 Vissoie

EPINEY ARMAND & FILS SA VISSOIE

MELLY CONSTRUCTION SA ZINAL

MELLY RAPHY SA AYER

SAVIOZ ANDRE SA VISSOIE

SALAMIN CONSTRUCTION SA GRIMENTZ

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