

Les invitées
Passage de témoin
Entre Janine
Je fais partie de la rédaction de ce magazine depuis 13 ans déjà. Les trois premiers de ma centaine d’articles sont parus dans le numéro 5 de janvier 2012. Marco Genoud, alors conseiller communal responsable du journal, m’avait proposé d’accompagner Nicole Salamin, Simone Salamin et Adriana Tenda Claude dans ce groupe de travail. J’ai tout de suite été emballée parce que j’aime écrire. Je n’ai pas été déçue. L’équipe a, dès le départ, bien fonctionné. De plus, cette activité m’a permis de rencontrer un grand nombre de personnes, de faire connaître à l’ensemble de la population des gens, des histoires, des projets ou des expériences intéressants. J’ai appris beaucoup de choses et je suis heureuse d’avoir pu transmettre ces connaissances à d’autres.
La grande diversité des articles du magazine est le témoin des facettes multiples et variées qui donnent à cette vallée ses propres couleurs et en assurent l’originalité.
Depuis quelques mois je sentais qu’il était l’heure de tirer ma révérence. J’avais envie de passer le flambeau à quelqu’un de jeune, dynamique et enthousiasmé à l’idée d’écrire. Un nom s’est rapidement imposé à mon esprit : Lucie Savioz. Cette jeune femme, que je côtoyais régulièrement dans le cadre de son job d’étudiante au magasin à Vissoie, m’avait dit étudier le français à l’université. J’en ai déduit qu’elle devait aimer écrire. Au printemps dernier je lui ai proposé de me remplacer. Lucie a rapidement accepté ; elle a d’ailleurs déjà signé son premier article dans le magazine de septembre. Aujourd’hui je lui cède officiellement la place, avec joie et confiance.

Je suis convaincue qu’elle saura amener dans ce journal un regard neuf, un style contemporain et l’entrain de la jeunesse. Je lui souhaite autant de plaisir que j’en ai eu à coucher sur le papier la vie d’Anniviers.
Quant à moi, à la veille de la soixantaine, j’aspire à un certain renouveau. D’autres expériences m’attendent, qui feront elles aussi, je l’espère, mon bonheur.
Et Lucie
Si se présenter n’est jamais un exercice facile, c’est avec plaisir que je m’y prête pour mon entrée au sein de la rédaction du magazine Les 4 Saisons d’Anniviers. Je ferai de mon mieux pour exposer qui je suis, comment cette opportunité s’est offerte à moi et pourquoi je l’ai acceptée.
Pour me présenter brièvement, je suis étudiante en droit, une matière très intéressante que je prends un grand plaisir à étudier sur les bancs de l’Université de
Fribourg. Je suis également musicienne au sein de la fanfare de Vissoie, membre du comité des jeunes de cette même société et de la classe 2003 d’Anniviers.
Pour satisfaire la fameuse question « c’est la fille à qui ? » et parce que chez nous, on aime bien se définir ainsi, je précise que je suis la fille d’Etienne Savioz et Andréanne Nanchen Savioz, petite-fille de Maurice et Claudia Savioz. Quant à mon village, il s’agit de la Combaz, que je retrouve durant mes week-ends et mes vacances car, à l’image de tout Valaisan aux études, je ne peux pas rester longtemps loin des montagnes…
Après un bref passage en lettres à l’Université de Lausanne, je me suis finalement tournée vers le droit, dont les études me correspondent mieux. Je n’en garde pas moins un certain plaisir à rédiger. Depuis petite, j’aime raconter des histoires, que ce soit à mon frère, à ma sœur, en marchant,
Janine et Lucie
en voiture… Mon entrée au magazine Les 4 Saisons est ma première expérience au sein d’un journal, ce qui me permet de concrétiser ma passion pour l’écriture.
J’ai été très touchée que Janine Barmaz pense à moi pour reprendre sa place au sein de l’équipe de rédaction. L’accepter était pour moi une évidence, car cela me permet de maintenir à côté de mes
études une activité créative que j’apprécie énormément. Ainsi, j’espère pouvoir apporter ma touche personnelle à travers mes articles, tout en restant à l’écoute des Anniviards et des actualités de la vallée.
J’aimerais remercier Janine Barmaz qui, à travers d’innombrables numéros, a marqué le journal par ses mots toujours justes et réfléchis. J’ai l’honneur de reprendre son


Les Concerts de Chandolin
poste de rédactrice et j’espère en être à la hauteur. Son travail remarquable n’aura de cesse de m’inspirer, et je me réjouis d’ores et déjà des prochains articles à écrire, à travers lesquels je découvrirai toujours un peu plus le val d’Anniviers.
Lucie Savioz

REPAS SUSPENDU
EN CABINE
RÉSERVEZ DÈS MAINTENANT



L’ «Association des Concerts de Chandolin » fête en 2025 le 10ème anniversaire de sa fondation. Depuis 2015 ce sont 30 concerts, suivis par un public fidèle et enthousiaste, qui ont été donnés dans l’acoustique remarquable de l’église de Chandolin. Pour la beauté du lieu et la qualité d’écoute, des musiciens viennent de loin (Allemagne, France, Espagne, Italie et Suisse bien sûr !) pour jouer ou chanter à Chandolin, malgré des cachets fort modestes.
En 2025 nous aurons exceptionnellement 5 concerts, les 2 janvier, 21 et 23 février, 1er juin et 2 août.



Concours
à la découverte d’Anniviers

Où se trouve cette chapelle ?
A) La Combaz
B) Mottec
C) Cuimey
Envoyez votre réponse par mail à impa@impa.ch ou votre carte postale (n’oubliez pas de mentionner votre adresse postale complète) avec la mention « Concours-photo de décembre » à l’adresse : Imprimerie d’Anniviers, Les 4 Saisons d’Anniviers, route des Landoux 35, 3961 Vissoie
Délai de réponse: 10 février 2025 à gagner un bon de 50.- au Café-Restaurant du Lac de Moiry
La gagnante de l’édition no 56 est: Marie-Rose Massy de Sierre
La réponse était: A - St-Luc







Les premiers secours en Anniviers
Partie 3 : la colonne de secours
Avez-vous déjà croisé dans la montagne, alors que vous vous promeniez tranquillement sur les sentiers d’altitude, une colonne d’humains aux visages concentrés qui grimpaient la pente à toute vitesse, sans effort apparent, l’air déterminé, volant vers un but mystérieux ?
Ce jour-là, vous avez peut-être été dépassé par la colonne de secours d’Anniviers, comme ce fut mon cas il y a quelques années. Ce bref moment m’avait laissé un souvenir indélébile. À cette époque, je ne connaissais même pas l’existence de la colonne de secours et il émanait de ce groupe de marcheurs une aura indéfinissable. Ils semblaient obéir à un appel irrésistible et impérieux. L’injonction muette qui les avait mis en mouvement appartenait à un autre monde, celui des cimes à la beauté cruelle et lourde de menaces. La colonne de secours fascine, mais finalement qu’estce que c’est ? Le secours régional se divise en deux parties : la colonne de secours et les First, les premiers répondants, des habitants locaux formés aux premiers secours et prêts à intervenir lors d’un appel urgent au 144. Nous avons déjà parlé des First dans un texte intitulé Les premiers secours en Anniviers (partie 2) ; si vous avez raté l’article, vous pouvez le retrouver dans l’édition d’automne du journal Les 4 Saisons, numéro 56 (j’en profite pour vous dire qu’il est possible de consulter les anciens numéros de votre trimestriel préféré sur le site https://www.anniviers. org). Dès 1860, l’essor de l’alpinisme dans les Alpes apporta son lot d’accidents et de drames, obligeant de plus en plus souvent des sauveteurs à affronter les dangers de la haute montagne pour porter secours aux

« conquérants de l’inutile ». Mais « le grand public – pas seulement en Suisse –peu enthousiaste, était contre le fait que les pouvoirs publics portent secours aux alpinistes en détresse1 ». C’est donc le club alpin suisse qui organisa en 1901 une unité de sauvetage interne au club, forma des sauveteurs, travailla à la prévention des accidents et défendit les valeurs de l’entraide en montagne. Mais par la suite, comme de plus en plus d’alpinistes qui n’étaient pas membres du club alpin faisaient tout de même appel à son service de secours, le club décida de créer, un siècle plus tard, en 2005, et en collaboration avec la Rega, la Fondation du secours alpin suisse. En Valais aujourd’hui, le sauvetage est assuré par une organisation propre au canton, l’OCVS ou Organisation Cantonale Valaisanne des Secours.
Ne pas risquer une vie pour en sauver une autre
La colonne de secours était donc à l’origine ce poste de sauvetage organisé par le club alpin. Mais pourquoi appeler cela une colonne ? Comme l’explique Emmanuel
Zufferey, chef opérationnel du secours régional, « tout simplement parce qu’en montagne, on marche en colonne, car il n’y a souvent qu’un seul sentier, sur lequel le premier fait la trace tandis que les autres suivent derrière2 ». Quelques dizaines d’années plus tard, l’apparition des stations de ski, l’engouement pour la pratique des sports de neige fraiche et la problématique du sauvetage lors d’avalanches donna une nouvelle importance à la colonne de secours et un coup d’accélération à son développement. Les équipes de patrouilleurs et les guides des stations de ski faisaient autrefois tous partie de la colonne de secours locale et « c’était eux qu’on mobilisait quand il fallait envoyer quelqu’un au Grand Mountet pour descendre un mort ou un blessé2 ». Emmanuel se rappelle qu’autrefois la colonne de secours était aussi une colonne de numéros de téléphone. En cas d’accident, il fallait appeler chaque personne l’une après l’autre pour parvenir à réunir fastidieusement toute la colonne, avant de pouvoir partir au secours d’un alpiniste en détresse, car « pour porter un blessé du Grand Mountet jusqu’à Zinal,
Montée d’un talus


il faut être une quinzaine à se relayer2 ». Mais, s’il est nécessaire d’être nombreux lors d’un secours, la règle reste de ne pas risquer une vie pour en sauver une autre, surtout depuis l’accident à Zinal, le 3 février 2001, lors duquel deux sauveteurs d’Air-Glaciers de la Maison du Sauvetage sont morts pour aller chercher une femme qui escaladait une cascade de glace au fond d’un couloir à avalanche connu, un jour où tout était fermé et où il neigeait beaucoup. Il peut arriver qu’un sauveteur n’intervienne pas lors d’un accident, parce que c’est trop dangereux. Souvent, ceux qui pratiquent la montagne ne sont pas conscients de cette réalité et ils agissent sans prendre en compte les difficultés supplémentaires d’un éventuel sauvetage. Ainsi, imaginons un freerider qui enjamberait un filet de bord de piste un jour de tempête et qui abimerait son genou en descendant une zone de freeride habituelle : s’il se trouve dans un périmètre où le danger d’avalanche est trop élevé, les patrouilleurs de la station ne vont probablement pas intervenir, afin de ne pas mettre leur propre vie en danger. L’infortuné, trop téméraire freerider devra attendre la fin de la tempête pour qu’un hélicoptère puisse être envoyé ou un minage effectué pour garantir les accès : il risquerait de mourir gelé. « Certains sont motivés par l’adrénaline et le danger : ils aiment jouer à la roulette russe, mais ce serait triste de mourir d’une entorse au genou à proximité d’un domaine skiable. Ce n’est pas la même prise de risque en montagne quand il fait beau et que les hélicoptères peuvent voler, que quand ils sont dans l’impossibilité d’arriver sur les lieux à cause du mauvais temps2. » Eté comme hiver
Les colonnes de secours sont appelées été comme hiver, mais leurs interventions restent rares. En cas d’accident de montagne, ce sont si possible les professionnels de la Maison du Sauvetage qui interviennent : les colonnes de secours ne sont mobilisées que si un grand nombre de sauveteurs s’avère nécessaire, dans le cas d’un événement de grande ampleur ou si les hélicoptères ne peuvent pas voler, comme quand il neige, qu’il y a du vent ou du brouillard. Leur rôle historique a évolué, comme l’explique Emmanuel Zufferey : « Quand la commune d’Anniviers a été formée, le nouveau chargé de sécurité a créé une équipe d’une vingtaine de sauveteurs issus des différents villages de la vallée : c’est la version moderne de la colonne de secours. Chapeautée par l’OCVS, organisée par la commune et encadrée par trois guides spécialisés et un chef opérationnel, elle peut intervenir sur tout le territoire communal par tous les temps. Seize montagnards aguerris et trois guides capables d’évoluer sur tous les terrains (montagnes ou forêts) sont mobilisables par l’application RescueVal. Ils se tiennent prêts à remplacer ou suppléer le dispositif professionnel. Ces miliciens maîtrisent les techniques de corde et d’évolution verticale, de cartographie et de communication. Leurs missions vont de la recherche de personnes à l’évacuation, en passant par la prise en charge sanitaire des blessés. Formés à la collaboration avec les moyens professionnels (ambulances, compagnies d’hélicoptères, services de police ou patrouilleurs des stations), ils se veulent polyvalents et capables de s’adapter à toutes les situations. Nous les recrutons dans différents milieux, à commencer par les alpi-
nistes, mais également chez les chasseurs et les parapentistes ; quelques adeptes du motocross peuvent rendre de fiers services quand il faut se déplacer rapidement en montagne. À la base, nous demandons une bonne connaissance de la région et une condition physique sans faille. Les miliciens se retrouvent pour deux exercices annuels : fin novembre pour répéter les techniques d’hiver, et fin mai pour mettre les compétences estivales à jour. Les cadres et spécialistes suivent des formations plus régulières. Malgré ces astreintes, la colonne de secours est rarement engagée, car les professionnels basés à Sion accomplissent la plupart des missions. L’un des défis actuels des régions est de maintenir une équipe opérationnelle et mobilisable malgré le manque de pratique. Comme pour les First Responders, 20 % de l’effectif est basé à Vercorin et sur la commune de Chalais, soit un guide spécialisé et quatre sauveteurs. Un dépôt lourd de matériel est situé dans les locaux des pompiers au CTM à Vissoie. Bien que plus restreint, le dépôt de Vercorin permet une action efficace jusqu’à l’arrivée des renforts de Vissoie2. »
Pauline Archambault © photos annitrek.com/secours
1 secoursalpin.ch
2 propos d’Emmanuel Zufferey, chef opérationnel du secours régional ; propos recueillis par Pauline Archambault en juin 2024, Ayer.
Exercice à la via ferrata de Moiry
Traversée de la Navizence avec une civière



Quel avenir pour ma paroisse ?
L’Église occupe encore une place significative en Valais, particulièrement dans les régions montagnardes comme en Anniviers, où fêtes et traditions religieuses rythment la vie locale. Alors que l’Église et la société (conflits armés, inflation, crises, etc) traversent une période de turbulences, il est temps de s’interroger : quel avenir souhaitons-nous pour nos paroisses et notre Église ?
Cela fait près de dix ans que l’Église est conduite par le Pape François (élu en 2013), que notre diocèse est chapeauté par notre évêque Jean-Marie Lovey (nommé en 2014) et que nos paroisses en Anniviers sont sous la responsabilité de notre curé Boleslaw (en poste depuis 2015). Aujourd’hui, à l’aube de leurs éventuels départs, notre Église catholique se trouve à un tournant. Que souhaitonsnous pour son avenir ? Faut-il envisager des changements dans nos paroisses de montagne ? Sommes-nous vraiment porteurs de la joie de la foi, comme le demande le Pape François ?
Ces interrogations me taraudent depuis quelques années. Cette foi(s), j’ai décidé de prendre les devants pour tenter d’y répondre et de préparer l’avenir de l’Église en Anniviers. Avec l’Agence Imani qui se met au service des paroisses depuis le début d’année 2024 (voir encadré), j’ai proposé aux paroisses de la vallée de s’engager dans un travail approfondi, un véritable « travail d’écoute et d’échange ». Pourquoi ? Parce que, comme le dit l’adage, nous avons deux oreilles et une bouche, pour écouter deux fois plus que nous parlons.
L’idée est de donner la parole aux Anniviards pour offrir à l’Église l’opportunité et le courage de se remettre en question. Faudrait-il fusionner certaines paroisses ? Devraiton organiser plus de célébrations communes entre les villages ? Pourquoi certaines personnes ont-elles cessé de participer à la messe ? Et pourquoi d’autres, auparavant éloignées de la pratique religieuse, s’engagent-elles aujourd’hui ?

Bien sûr, nous ne pourrons pas tirer de conclusions définitives à l’issue de cette démarche. Cependant, des pistes concrètes seront proposées pour rassembler davantage les habitants de la vallée.
Les cinq paroisses ont accueilli ma démarche avec enthousiasme, au point qu’elles ont demandé à la commune de participer, considérant que ce travail d’écoute concerne l’ensemble de la population, y compris ceux qui ne fréquentent pas régulièrement l’Église. Depuis le mois d’octobre, des dizaines de questions ont été posées à celles et ceux qui souhaitent s’exprimer.
Grâce à une vingtaine d’entretiens individuels avec des personnes de tous horizons (issues du milieu sportif, culturel, politique, entrepreneurial ou ecclésial), une séance plénière ouverte à tous et un questionnaire global, un premier constat sur la santé des paroisses commence à émerger. Bien que le rapport final ne soit prévu que pour mi-décembre, le travail accompli à ce jour (mi-octobre) est déjà prometteur. De nombreuses personnes se sont dites ravies d’avoir été entendues et d’avoir contribué à bâtir l’Église de demain.
En conclusion, je tiens à rappeler les mots du Pape François lors de son élection : « Ayons la joie de la foi. » Alors, en avant !
Je tiens à remercier chaleureusement les paroisses ainsi que la commune d’Anniviers pour leur confiance et leur engagement en faveur de l’avenir de l’Église dans notre vallée.
Yves Crettaz
Après avoir travaillé au service marketing du Nouvelliste et obtenu mon diplôme de journaliste RP à Rhône FM, j’ai choisi de me lancer comme indépendant en communication début 2024. Je partage mon activité entre Crettaz Prod, une entreprise spécialisée dans la vidéo, la photographie et le drone pour les entreprises, et l’Agence Imani, une agence dédiée à la communication et à l’événementiel au service de l’Église. Mon objectif : mettre mes compétences au service d’initiatives porteuses de sens et en adéquation avec mes valeurs personnelles et spirituelles.
IMANI signifie «foi» en swahili, une langue africaine
Hé!

GRIMeNTZ-ZINAL - NOUVEAUTÉS POUR
CETTE SAISON INOUBLIABLE!
- Nouveau concept au restaurant "le Montagnard": réservez à l’avance pour une expérience culinaire authentique !
- Découvrez “La Barrique” : le nouveau restaurant au coeur du domaine avec service de raclettes.
- Lettrage géant : capturez vos meilleurs moments ! + d’info : valdanniviers.ch
ST-LUC/CHANDOLIN - DES ACTIVITÉS COOL
TOUT L’HIVER !
Lever de soleil à la Bella-Tola, descentes aux flambeaux, fondue astronomique, des activités insolites vous attendent tout l’hiver à St-Luc/Chandolin ! Réservez vous activités et achetez vos forfaits de ski au meilleur prix directement en ligne sur shop.stluc-chandolin.ch
Bonne saison d’hiver à tous ! + d’info : valdanniviers.ch
VeRCORIN - VOTRE HIVER
Du 20 décembre 2024 au 21 avril 2025
-35 kilomètres de pistes
-Un nouveau snowpark aux Planards
-Une nouvelle patinoire artificielle au Lavioz
-Un rando parc composé de 3 parcours
-Deux restaurants d’altitude et une buvette
-Color Party le 19 avril 2025 + d’info : www.vercorin.ch
valdanniviers.ch - vercorin.ch


ROZINNA!!






@_littlephantom_
Parutions littéraires
d’ici
« Comme on attend le printemps » d’Anthony Meyer
Il s’agit d’un récit, tendre et émouvant, relatant le quotidien d’un jeune garçon, David, qui a perdu sa maman très tôt et qui, depuis, a construit des processus imaginaires ou réels, parfois hasardeux, pour que la vie demeure belle quand même. De plus, ce jeune souffre de graves problèmes de santé qui donnent à ses camarades des occasions de commentaires pas toujours sympas… Mais l’histoire est aussi souriante et nous touche au cœur. Le langage est jeune et le récit débute par un épisode fort et peu banal, qui suscitera une demande spéciale de son enseignant. Un peu perdu, le jeune David trouvera en cet adulte enfin quelqu’un qui souhaite le comprendre grâce à cette sollicitation singulière. Anthony est originaire de Zinal, il a séjourné dans diverses régions du monde avec sa famille, comme le Maroc et les îles Fidji, entre autres. Il a finalement suivi la formation d’enseignant en Suisse puis est revenu en Anniviers. Notre jeune auteur s’est inspiré du vécu délicat de son cousin David, vécu qu’il a souhaité mettre en valeur et partager. www.valexperience.com
« Sur les traces de mon père » de Francine Crettaz Francine est partie à la recherche du parcours de son père, Jules Crettaz (1923-1961) de Mission. Elle-même est née à Zinal, a vécu à Mission. Sa maman, devenue veuve avec cinq enfants en bas âge, a décidé de quitter le village pour déménager à Sierre avec toute sa famille et, quelques années plus tard, à Lausanne. C’est donc sur la piste suivie par son père que Francine s’est penchée. Elle a tenté d’approcher et de comprendre le personnage avec lequel elle a eu si peu de temps à partager. Cette lecture nous laisse entrevoir les teintes d’une époque révolue, la nécessité de devenir polyvalent pour survivre au quotidien, les combats pour l’espoir de guérison, au moment de l’ébauche des traitements médicaux destinés aux maladies graves. On se laisse transporter au fil de quelques grands évènements survenus en Anniviers durant le siècle dernier. La démarche littéraire de Francine est originale, valorisée par des plongées dans les archives personnelles de Jules. Le point de vue décalé sur la vie montagnarde d’autrefois est personnel et fait preuve d’audace dans son interprétation. www.plaisirdelire.ch





« La saga de l’hôtel Weisshorn » par Jean-Louis Claude Quelle épopée que l’histoire de cet emblématique monument anniviard ! Jean-Louis s’est immergé dans les aléas de cette incroyable odyssée commencée en 1882. Il en a retracé les aventures des principaux personnages qui ont réussi l’exploit de tenir vivant cet hôtel, malgré les années difficiles traversées par les contextes politiques inquiétants du XXè siècle. L’hôtel Weisshorn symbolise l’histoire touristique de notre région. Entrer dans ce livre permet à tout un chacun d’imaginer se mettre à la place des fantômes qui ont marqué de leur empreinte les sols grinçants, ou qui ont fait craquer les matelas en buvant « un café au lait au lit », ou encore qui ont guidé les colonnes de riches vacanciers juchés sur le dos des mulets remontant les chemins caillouteux de la forêt. Et bravo à tous ceux qui n’ont pas eu peur de travailler dans un environnement difficile mais si attachant. Et l’aventure continue toujours. Lé Zéditions Anniviers - Vissoie design by














« Les droits de retour des concessions hydroélectriques en Anniviers - Le rendez-vous avec l’histoire» de Simon Epiney L’ancien député, conseiller national et conseiller aux Etats, puis premier président de la commune fusionnée d’Anniviers est un spécialiste dans le domaine des forces hydrauliques. Il nous propose, avec cet ouvrage, de relater l’histoire de l’aménagement hydraulique d’Anniviers, d’en expliquer les opportunités et les risques liés aux droits de retour en émettant son avis personnel. Interrogations et appréciation juridique sont explicitées et permettent de se forger sa propre opinion sur le futur de cette énergie. Editions à la Carte
Simone Salamin


Route de la Drague 14 - 1950 Sion
HÉRITIER & ASSOCIÉS TERRASSEMENT SA
Rte de Grimentz 70 CH - 3961 Vissoie heritier.associes@netplus.ch



réparations
Rue du Cougnon 28
St-Jean Anniviers

60 ans de curling à Grimentz
Un joli bout de vie déjà pour ce club né en janvier 1965 et dont le premier tournoi a été organisé à cette même date, à la douce allure des pierres qui ont glissé longtemps sur la patinoire naturelle du village. Malheureusement, le dérèglement climatique actuel ne permet plus d’assurer une glace de qualité durant tout l’hiver. Une bonne solution s’est profilée, avec la couverture de la patinoire de Vissoie. Le Curling Club a investi dans le projet et peut ainsi louer deux pistes de curling qui donnent la possibilité de jouer de début octobre à fin mars.
Un programme attrayant
Ainsi, les dimanches soir, tous les quinze jours (dates sur le site www.grimentz-curling.ch), les deux pistes seront dévolues à la pratique du curling de 18h30 à 20h. Ces joutes sont ouvertes aux membres du club, plus de cinquante personnes dont une dizaine d’actifs, ainsi qu’à toute personne intéressée, l’essai est gratuit. Des échanges de bons procédés ont également lieu avec le Curling Club de Sierre.
Le curling est un sport qui convient à toutes les générations. Il existe aussi des sticks pour pousser les pierres sans avoir besoin de se mettre à genoux, en cas de douleurs aux articulations. Il s’agit d’une activité conviviale qui exige précision, technique et stratégie, une pétanque d’hiver en quelque sorte.
Curling et patinage entretiennent des rapports de bon voisinage, tant mieux pour cette belle surface glacée d’Anniviers. Une semaine d’initiation à ces deux sports, des-
tinée aux élèves du Cycle d’Orientation du centre scolaire, est d’ores et déjà programmée dès le 9 décembre.
Les prochains rendez-vous
Comme chaque année, le tournoi du Curling Club Dolly poursuit son histoire et la soixantième édition se déroulera les 18 et 19 janvier prochains. Depuis ses débuts, le Curling Club a été forcé d’annuler quatre fois le tournoi annuel, c’est peu en soixante ans. De nombreux clubs valaisans et suisses participent à ces compétitions très appréciées pour leur joyeuse ambiance.

Une quinzaine de clubs sont actifs en Valais, six dans le Haut et neuf dans le Bas. Trois halles de curling existent dans notre canton, à Champéry, Crans-Montana et Brigue. Pour la première fois, trois juniors valaisans férus de ce sport vont commencer l’année en sport-étude, un joli signe de nouvel intérêt chez les jeunes.
Du 31 janvier au 2 février 2025 auront lieu les championnats suisses à Crans-Montana. Toutes ces rencontres accueillent avec joie le public prêt à chauffer l’ambiance… sans faire fondre la glace… Et si le Curling Club de Grimentz perpétuait sa vitalité avec l’accueil de nouveaux adhérents, il pourrait organiser les championnats valaisans en 2026 en Anniviers, pourquoi pas ?
Assurer la succession
C’est beau de rêver, cependant le comité doit se renouveler. Pascal Rouvinet a arrêté la présidence du club après neuf ans de service, Marie-Christine Marguerat est secrétaire et Yannick Poujol, caissière, a repris la présidence ad intérim. Si le club ne trouve personne pour s’engager au comité, il devrait se dissoudre ! Impossible d’imaginer une telle issue ! Le temps consacré à ce job bénévole représente environ cinq à six jours par an et deux à trois jours avant le tournoi. Toute personne intéressée à rejoindre ce joyeux comité est donc bienvenue. On y passe de beaux moments, hors des sentiers battus.
Yannick Poujol tient à remercier la commune d’Anniviers, les diverses entreprises, la banque Raiffeisen et toutes les personnes qui soutiennent le tournoi depuis si longtemps. Une longévité qui mérite d’être honorée.
Simone Salamin
www.curling-grimentz.ch contacts : yannickpoujol@gmail.com curling.grimentz@bluewin.ch
UNIPOP Anniviers
Invitation à la projection du film « CRETTAZ - Et comme
l’espérance est violente » suivie d’un débat
Le comité d’Unipop Anniviers a le grand plaisir de vous convier à une soirée exceptionnelle de projection du film de Nasser Bakhti : Crettaz - Et comme l’espérance est violente le vendredi 3 janvier 2025 à 18h00 à la salle polyvalente de Zinal.
Nous aurons l’honneur d’accueillir le réalisateur Nasser Bakhti, la productrice et monteuse Béatrice Bakhti ainsi qu’Elisabeth Crettaz-Stürzel.
Après la projection, nous vous invitons à participer à un débat enrichissant avec nos invités. Ce sera l’occasion d’échanger sur les enjeux abordés dans le documentaire et de discuter de la fin de vie dans notre société. Les échanges promettent d’être à la fois profonds et éclairants, nous encourageons tous les participants à partager leurs réflexions. L’occasion sera aussi donnée de discuter de la vie de Bernard Crettaz et des conditions de la réalisation de ce film.
Bernard Crettaz : explorateur des rites mortuaires et fondateur des « Cafés mortels »
Bernard Crettaz, figure notable en sociologie et ethnologie, est connu pour ses travaux sur les rites mortuaires et la culture de sa région d’origine, le val d’Anniviers.
Titulaire d’un doctorat de l’Université de Genève en 1970 où il y a enseigné par la suite, il a dirigé le Département Europe du Musée d’ethnographie de Genève. Il a également cofondé la société d’études thanatologiques de Suisse Romande où il a mené des recherches sur les pratiques culturelles, notamment en relation avec la mort.
Dès 2004, ses célèbres « Cafés mortels » ont permis d’ouvrir des conversations sur le thème de la mort dans un cadre convivial, et son livre sur ce sujet demeure une référence. Connu affectueusement sous le nom de « M. Mort de la Suisse romande », il a pris sa retraite en 2000. En 2002, il rentre vivre en Anniviers. Il décède en novembre 2022 à l’âge de 84 ans.
Ce documentaire lui rend un vibrant hommage, révélant ses réflexions sur la mort et son rapport intime avec celle-ci.
À propos du réalisateur
Nasser Bakhti, auteur, réalisateur et producteur, possède plus de trois décennies d’expérience cinématographique.
CRETTAZ

Né en Angleterre, il signe son premier film pour Channel 4, il y fonde ensuite avec sa femme Béatrice la société de production indépendante Troubadour Films Productions en 1991, désormais basée à Genève. Son œuvre explore l’âme humaine avec profondeur, capturant la richesse intérieure de ses sujets.
Ses films, salués par de nombreuses distinctions internationales, témoignent d’une attention particulière aux émotions humaines. Ses œuvres sont des quêtes de sens, un voyage au cœur de l’âme humaine, où les ambitions s’entrelacent avec les fragilités.
Son documentaire de 2019, Un ange passé trop vite, illustre avec finesse la complexité des sentiments des personnages endeuillés. C’est lors de la préparation de ce film que
M. et Mme Bakhti rencontrent B. Crettaz. Ils le sollicitent pour son expertise en matière de mort.
S’en suit une belle relation qui les conduira à la création du documentaire sur Bernard Crettaz.
La soirée sera conclue par un verre de l’amitié, favorisant ainsi de nouveaux échanges informels et enrichissants. Cet événement promet d’être non seulement une séance de cinéma, mais un moment de réflexion collective sur des sujets profonds et universels.
Nous vous attendons nombreux pour cette soirée incontournable !
Alexandra Défontaine
Sources : RTS et Troubadours Films
un film de Nasser Bakhti

Lè Zolouc
Ce nom vous dit quelque chose, mais vous ne savez plus exactement quoi ?
Vous avez de vagues souvenirs composés d’amis, de musique et de soleil ? Ne cherchez plus : cela signifie simplement que vous avez assisté à l’une des manifestations organisées par la jeunesse de StLuc, appelée lè Zolouc…
Les origines
Créée en 2010 par un groupe de jeunes de St-Luc, lè Zolouc s’est petit à petit affirmée comme une société fondamentale du village. Son nom, aux résonances douces et malicieuses, est tiré du patois lè Zovéno des Louc, signifiant « les jeunes de St-Luc ». Sur leur logo se trouve un taureau, à l’image de celui que l’on retrouve sur le drapeau du village. L’animal combatif démontre bien le tempérament de la jeunesse ; toujours prête à animer la station des étoiles, seule ou accompagnée d’autres sociétés.
À l’origine, lè Zolouc organisaient principalement la soirée du carnaval et du Nouvel An. Ils ont ensuite également mis en place les soirées « contes et légendes », durant lesquelles, à travers une mise en scène détaillée, ils faisaient rêver petits et grands. Aujourd’hui, forte d’environ 30 membres, la jeunesse continue d’assurer l’animation du Nouvel An ainsi que d’autres évènements à St-Luc, tels que la fête de l’été.
Les valeurs fondamentales des Zolouc
Ce qui forge l’identité de cette jeunesse, c’est le lien qu’elle entretient avec le village de St-Luc. Lè Zolouc y tirent leurs racines, et ils prennent ainsi à cœur de l’animer de

diverses manières. Poussés par la volonté de montrer que St-Luc est vivant et dynamique, ils réunissent des jeunes désireux de mettre en valeur leur village.
La clé pour y arriver est le travail d’équipe. Essentiel, ce dernier permet d’assurer toutes les diverses manifestations, grâce à des membres motivés à donner de leur temps pour cette société. Il s’agit là de la nature même des Zolouc : des amis qui, dès 16 ans, se retrouvent pour montrer que la jeune génération de St-Luc est active et énergique. La plupart des membres restent au sein de la jeunesse de nombreuses années, d’autres ne la quittent jamais, mais tous relèvent un partage intergénérationnel indispensable. En effet, n’ayant pas de plafond d’âge, chacun décide quand il veut quitter la société. Les moins âgés peuvent ainsi compter sur les personnes qui ont plus d’expérience et qui continuent à fournir une aide précieuse.
Il faut également noter que l’entraide au sein du village est indispensable, particulièrement grâce aux nombreux bénévoles de St-Luc qui viennent en renfort des Zolouc. Les familles et les amis sont toujours prêts à offrir leur aide, ce qui renforce la cohésion du village. De plus, la jeunesse est parfois appelée à soutenir d’autres sociétés lors de leurs manifestations, et en retour, ces sociétés lui prêtent main forte pour ses évènements.
Zoom sur la fête de l’été, ses origines et son organisation Vous avez forcément déjà entendu parler de St-Luc Beach, qui, chaque année, réapparaît dans le courant de la fin juillet, début août. Vous y avez sûrement assisté, que ce soit pour son jacuzzi, son toboggan ou encore ses soirées animées et sublimées par les douces chaleurs de l’été.
Le toboggan géant


Traditionnellement organisé par la société du village qui fête son anniversaire, cet évènement est assuré par la jeunesse lorsqu’il n’y a aucun jubilaire, ce qui permet de garder une continuité et d’instaurer cette manifestation comme un rendez-vous annuel.
Lè Zolouc ont organisé leur première fête de l’été en 2017, sur quatre jours. Ils ont été les premiers à la nommer St-Luc Beach, une appellation qui a ensuite été maintenue. Le format, quant à lui, a varié pour prendre la forme, en été 2024, de cinq soirées éparpillées sur neuf jours dont deux week-ends. Ce ne sont pas moins de 40 bénévoles qui se sont relayés sur la place du village cette année, composés de membres de la jeunesse mais également de villageois. De plus, lè Zolouc ont pu compter sur l’aide précieuse de diverses personnes et sociétés, à l’image de la bourgeoisie, ou encore de l’office du tourisme dans le cadre de la projection du film Le Chat Potté
Au-delà de l’aspect organisationnel, la fête de l’été permet de toucher différents publics, que ce soient les touristes ou les personnes du village. Ces dernières, bénévoles ou non, éprouvent toujours du plaisir à se retrouver et à échanger. La jeunesse arrive ainsi à réunir de nombreux acteurs autour de cette manifestation,
pour en faire une rencontre estivale incontournable.
La recette pour un St-Luc Beach de folie
Le fil rouge de la fête de l’été, celui qui revient chaque année, est évidemment la plage. La mer, son sable fin et ses plages à perte de vue ne semblent pas si loin de St-Luc le temps d’une semaine. Il s’agit là de la magie créée par lè Zolouc à partir de copeaux, de chaises longues, de cocktails et d’un jacuzzi. L’énorme toboggan à eau, gonflable, met des étoiles dans les yeux des enfants, et permet de mêler rafraîchissement et divertissement. À noter que cet élément est made in St-Luc : il a été pensé et fabriqué par les membres de la jeunesse.
Quant au thème, il est à chaque fois revisité. Dans l’idée de mettre en avant la station des étoiles, St-Luc Beach est devenu Moon Beach il y a quelques années. En 2024, la société s’est mise au défi de faire un tour du monde, se rendant chaque jour dans un nouveau pays, tel que le Brésil, l’Italie ou encore le Mexique.
Pour finir, l’objectif reste toujours le même : réunir et animer. L’atmosphère créée grâce aux divers éléments mentionnés permet de mettre en avant la station des
étoiles, en réunissant petits et grands. La recette secrète se trouve donc là, un jacuzzi, des chaises longues… mais surtout, des Zolouc impliqués et motivés qui portent cette jeunesse et représentent avec brio la relève de St-Luc.
Un grand merci…
… à Camille Kaufmann, Lisa Salamin et Anna Salamin qui ont accepté une discussion pleine d’anecdotes et de bons souvenirs autour des Zolouc. Toutes trois sont membres de cette jeunesse, Camille et Anna siégeaient dans le comité jusqu’à l’année passée, et Lisa est l’actuelle caissière.
À vos agendas !
La fête de l’été 2025 sera organisée par la SD de St-Luc, qui fêtera ses 90 ans. Pour retrouver lè Zolouc et leurs soirées endiablées, ils vous donnent rendez-vous pour le Nouvel An, qu’ils organisent à nouveau cette année dans la station des étoiles.
Lucie Savioz
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Le film
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Station d’épuration

Le traitement des eaux usées a été rétabli
Coupée de ses accès et de ses raccordements durant cinq mois suite aux crues de la Navizence, la station d’épuration (STEP) d’Anniviers fonctionne à nouveau normalement. Sa remise en service a nécessité d’importants travaux, notamment pour sécuriser le lit de la rivière et poser des conduites d’égout provisoires.
Au lendemain des deux vagues de crues qui ont fait déborder la Navizence au début de l’été, la STEP d’Anniviers s’est retrouvée totalement isolée et hors service. Les conduites qui amenaient les eaux usées depuis le fond de la vallée ont été arrachées et la route d’accès depuis Vissoie presque entièrement détruite. Face à l’ampleur des dégâts, la question de la reconstruction de la station à un autre endroit s’est posée. « Ce scénario aurait engendré des coûts disproportionnés et aucune garantie supplémentaire. D’autant plus que le bâtiment n’a pas été touché. Nous avons donc mis les bouchées doubles pour assurer une remise en service avant la saison hivernale », explique David Zufferey, conseiller communal en charge des dangers naturels.
Construction d’une piste d’accès
La première étape a consisté à créer une piste dans le lit de la rivière pour accéder à la STEP et permettre aux machines de sécuriser les talus. Il a fallu un mois et demi pour construire
ce tronçon de 1,7 kilomètres de long et de 5 mètres de large dans un environnement géologique compliqué. Quatre grands dumpers (engins de terrassement équipés d’une benne basculante) de 20m3 et cinq pelles mécaniques de 30 à 50 tonnes tournent quotidiennement pour creuser, remblayer et déplacer les matériaux. Depuis fin août, leur mission est de combler les niches arrachées et de monter des enrochements pour soutenir la route.
Nous avons mis les bouchées doublespourassurerune remise en service avant la saison hivernale.
DavidZufferey
Conseiller communal enchargedesdangersnaturels
Pose d’une canalisation provisoire
Parallèlement à ce chantier d’envergure, il a fallu nettoyer, contrôler et
relancer les différents appareils de la STEP. « Cela ne s’est pas fait en un jour. Nous avons notamment dû remettre en route la culture des bactéries qui assure le traitement biologique des eaux usées et des boues », commente Patrice Urdieux, responsable du service de l’environnement d’Anniviers.
Restait à restaurer le réseau d’égouts, dont certaines parties qui longeaient la rivière avaient été emportées. Afin de ramener les eaux usées vers la STEP le plus rapidement possible, la Commune a décidé d’opter pour une canalisation provisoire, composée d’environ 3 kilomètres de conduites entre Vissoie et la STEP. Cette solution assure la prise en charge des eaux usées en attendant que les raccordements définitifs puissent être enterrés sous la chaussée réparée. La société OIKEN a également rétabli sa ligne électrique sur un parcours provisoire. Il faudra encore deux ans de travaux pour reconstituer la route de la STEP et garantir sa sécurité.
Crèche-nurserie-UAPE
La Mijonèta, heureuse dans ses nouveaux murs
Depuis quelques mois, la crèche-nurserie-UAPE a déménagé dans une nouvelle construction à côté de la patinoire de Vissoie. Une réussite architecturale, qui comble la responsable Christelle Crettaz et son équipe.
Ambiance familiale conservée

« La Mijonèta, « petite maison » en patois, a gardé son ambiance familiale. C’était très important pour nous de conserver un intérieur boisé, car c’est avant tout un lieu de vie. Nous avons eu la chance de pouvoir collaborer avec l’architecte. La construction a été imaginée à partir de nos demandes et de nos besoins. Notre projet pédagogique est en grande partie axé sur les activités extérieures et nous avons ici les conditions idéales pour le réaliser pleinement. »
ChristelleCrettaz, responsabledelastructured’accueilLaMijonèta
Trajet sécurisé jusqu’à l’école

« Je craignais qu’on perde le côté chaleureux de l’ancienne Mijoneta. Mais en fait, on l’a gardé… en mieux ! Les pièces séparées nous rappellent les appartements de l’ancienne structure. Sauf qu’ici, nous pouvons relier les espaces entre eux et c’est beaucoup plus lumineux. J’apprécie particulièrement la grande terrasse, nous allons pouvoir manger dehors durant la belle saison. Les déplacements quotidiens pour les enfants de l’UAPE sont encore plus sûrs : le trajet jusqu’à l’école est simple et direct, sans route à traverser. »
DorothéeThéodoloz, secteur de l’UAPE
Espace extérieur directement accessible Une vraie identité

« On a gagné de l’espace en nous conformant aux normes actuelles. Une pièce est désormais dédiée aux repas, chaque enfant est nourri à son rythme sans qu’il soit dérangé. Les séparations vitrées entre les différents espaces nous permettent de rester en contact avec les collègues et de garder un œil sur ce qui se passe. Avant, nous avions seulement un balcon à l’étage. Maintenant, il y a un accès de plain-pied sur l’extérieur, un domaine d’exploration fantastique pour les petits qui commencent à marcher à quatre pattes. »
ManonPasseraetEmmanuelleSavioz, secteur nurserie

« Dans l’ancienne Mijonèta, nous devions nous adapter à des lieux qui n’étaient pas conçus pour une crèche. Ici, c’est l’inverse, l’architecture s’est adaptée à nos besoins pour un accueil de qualité. Nous avons enfin une identité propre. Chaque espace est adapté au groupe d’enfants qui s’y trouve. Les aménagements extérieurs sont sécurisés et les espèces qui y poussent sont comestibles. De plus, les infrastructures à proximité (piscine, patinoire, terrain de foot, parc public) font de cet endroit un vaste terrain de jeu. »
BenoîtZufferey, secteur crèche
La Mijonèta en chiffres
180 enfants accueillis
121 familles concernées
20 personnes engagées (éducatrices de la petite enfance, assistants sociaux-éducatifs et auxiliaires de crèche) et 4 apprentis en formation
32 jeunes formés depuis 2010 (formation ES et apprentissage)

Paiements communaux via eBill
Depuis le 4 novembre dernier, les résidents anniviards peuvent payer leurs factures communales par eBill. La Commune d’Anniviers a mis en place le dispositif informatique nécessaire pour utiliser cette plateforme d’échange électronique, ceci afin d’optimiser la transmission des factures et de réduire les envois par courrier.
Pour en profiter, il faut avoir au préalable conclu un contrat e-banking et activé la fonctionnalité eBill. L’accès à la plateforme se fait directement depuis le portail internet de votre banque. Il suffit ensuite de rechercher la Commune d’Anniviers dans la liste des émetteurs de factures et de s’inscrire. Attention, votre numéro de client vous sera demandé, il faudra le rechercher dans une ancienne facture. Une fois les vérifications d’usage effectuées par le département des finances, le lien sera établi avec la plateforme eBill et les factures (impôts, taxes communales, etc.) vous seront transmises par ce canal.
Patinoire de Vissoie
Informations et règlement d’utilisation
La patinoire en mode estival, qui peut accueillir jusqu’à 2700 personnes, est inscrite dans la liste communale des salles. Pour la louer, il suffit de remplir le formulaire de demande en ligne, trois mois à l’avance.
LOCATION
Production d’énergie « maison »
Les panneaux solaires qui couvrent le toit de la patinoire sur 2400m2 permettent une production annuelle estimée à 440’000 kWh. Dans l’absolu, ce chiffre est deux fois supérieur à la consommation effective des infrastructures qui en profitent. En effet, le fonctionnement de la patinoire, de la piscine et de la crèche nécessite 220’000 kWh. Cependant, si l’on prend en compte la simultanéité de la production et des besoins en électricité, un tiers de l’énergie utilisée proviendra directement de l’installation photovoltaïque de la patinoire. Ce ratio va s’améliorer d’ici cinq ans, lorsque la chaudière à mazout de la patinoire sera remplacée par une pompe à chaleur. Cette dernière se servira de l’énergie solaire produite en été pour chauffer la piscine.

LesjoueursdesHCFribourgGotteronetBernesesontaffrontésàVissoie,lorsdel’inauguration delanouvellepatinoirecouvertele31aoûtdernier.
Le toit de tous les possibles
Inaugurée à la fin août, la toiture qui recouvre la patinoire de Vissoie offre des conditions optimales de patinage et un abri confortable pour des fêtes en été. Grâce à ses panneaux solaires, elle produit une bonne partie de l’énergie dont elle a besoin.
L’infrastructure boisée et son installation photovoltaïque donnent une nouvelle envergure à la patinoire. Pour tester ses capacités énergétiques et la qualité de la glace hors saison, elle a été mise à l’épreuve à l’occasion de son inauguration le 31 août dernier pour le match Fribourg Gotteron-Berne. « Nous avons maintenu la glace pour la suite de la saison, même si elle n’était praticable que le soir à cause de la chaleur », explique Guillaume Massy, responsable des infrastructures sportives à la Commune d’Anniviers. Après ce lancement exceptionnel, l’ouverture de la patinoire se limitera à la période début octobre - fin mars.
Hockey non-stop
Protégée du soleil et des précipitations, la surface de glace gagne en stabilité et en qualité, et nécessite moins d’entretien. Le HC Anniviers en est le premier bénéficiaire, avec une occupation quotidienne de 17h à 21h30. « Il n’y a plus aucune excuse pour rater un entraînement ! », sourit Guillaume Massy, qui est également membre du comité du club. C’est l’avantage principal du nouveau toit : la garantie de pouvoir jouer par tous les temps. En réalité, une mauvaise météo
ternit souvent la motivation des jeunes joueurs; la nouvelle infrastructure maintient l’enthousiasme, avec des effets positifs pour la relève. D’autres clubs, comme le HC Sierre pour son mouvement juniors et des équipes de ligues valaisannes ou corporatives de toute la Suisse, louent volontiers la patinoire couverte pour assurer un match ou un entraînement. Les deux pistes de curling ont également leurs adeptes dans la vallée et au-delà. Enfin, pour les familles de la région et les touristes, la patinoire gratuite reste un très bon complément aux journées de ski et une alternative 100% sûre en cas de mauvais temps.
Un grand couvert estival
L’occupation hivernale cartonne. Qu’en est-il de l’été ? « C’est trop tôt pour le dire, mais le potentiel est là. Il s’agit d’une solution de repli idéale pour des manifestations en plein air. De plus, ce grand couvert est moins coûteux que la location de tentes », note Guillaume Massy. La patinoire en mode estival, qui peut accueillir jusqu’à 2700 personnes, est inscrite dans la liste communale des salles. Pour la louer, il suffit de remplir le formulaire de demande en ligne, trois mois à l’avance.
Energie

Rehausséde8mètres,lebarragedeMoirypourra augmentersaproductionhivernalede15%.
Vers une production hydroélectrique plus performante
Deux projets sont planifiés pour améliorer le potentiel des infrastructures et la production d’énergie renouvelable des Forces Motrices de la Gougra.
Cesdeuxprojetsd’envergure contribuent à la transition énergétique.Ilspermettent d’augmenterl’autonomiedu paysdurantlapériode hivernaleetlimitentlerisque depénuried’énergie.
DavidMelly
présidentdelaCommuned’Anniviers
Nouvelle galerie Vissoie-Niouc
Aujourd’hui, l’eau captée à Vissoie alimente les turbines de Chippis via une galerie partiellement fermée jusqu’à Niouc. Cet ouvrage ancien est limité à environ 11 m3/s alors que les autres installations de l’aménagement sont dimensionnées pour recevoir 15 m3/s. Cette différence engendre des déversements et une partie de l’eau ne peut donc pas être turbinée.
Le projet consiste à construire une nouvelle galerie sous pression d’un plus grand diamètre sur les 8,5 kilomètres entre Vissoie et Niouc, afin d’absorber ces déversements. Grâce à cette galerie plus performante en termes de débit, de puissance et de réactivité, on pourra mieux répondre à la demande et ainsi exploiter pleinement le potentiel des installations de Chippis, réhabilitées dans les années 2010 pour accueillir ces volumes additionnels.
Parc solaire des Grands Plans : préavis positif de l’État
Le concessionnaire a initié les démarches d’autorisation il y a dix ans. La mise à l’enquête est en cours. Les travaux de cette construction devisés à 100 millions de francs devraient être entrepris entre 2027 et 2031.
Rehaussement du barrage de Moiry
Ce projet intégré dans le plan directeur cantonal fait partie des 15 projets soutenus par la Confédération pour accroître la production hydroélectrique hivernale. En ajoutant environ 8 mètres au barrage, hauteur compatible avec la sécurité et les normes sismiques, les volumes turbinés en hiver seront augmentés d’environ 15%. Ce rehaussement est combiné avec la construction d’une nouvelle pompe à l’usine de Mottec.
Des études sont en cours. Si ce projet estimé à 80 millions de francs se concrétise, l’Assemblée primaire sera sollicitée. Les travaux sont planifiés entre 2028 et 2032.
Le dossier du futur parc solaire des Grands Plans avance. Une demande de préavis a été formulée auprès de l’État, afin d’apporter d’éventuelles modifications utiles et ainsi faciliter l’obtention de l’autorisation de construire et la confirmation du subventionnement. La Commission cantonale des constructions y a répondu positivement en octobre dernier, preuve du traitement rigoureux de ce dossier par le comité de pilotage. Selon le planning actuel, le 10% du parc devrait être mis en fonction au 31 décembre 2025. L’énergie produite profitera aussi aux infrastructures à proximité, par exemple pour le pompage de l’eau du barrage et les remontées mécaniques.
Portrait

Chaquejour,pourles240enfantsdelacrècheetdu centrescolaire,SabrinaNacericonfectionnedesplats sains,àbasedeproduitsdelarégion.
Une cantinière d’exception
A la cantine scolaire d’Anniviers, la cheffe Sabrina Naceri jongle entre les principes diététiques et les palais exigeants des enfants. Elle s’est récemment vu décerner une Toque d’argent par le label «Cuisinons notre région». Son leitmotiv : faire plaisir!
« Sabrina, qu’est-ce qu’on mange lundi ?»
Les écoliers qui croisent leur cuisinière en balade le dimanche pensent immédiatement à leur estomac qui sera comblé le lendemain. Parce que pour eux, le temps de midi représente un moment de réconfort et de retrouvailles hors de la classe. Et parce que Sabrina Naceri les accueille toujours avec chaleur et humour.
Repas sains et faits maison
Les Anniviards sont accueillants.Laqualité devieestmagnifique, monfilspeutgrandir librementetprochede la nature.
La réalisation du repas servi aux enfants de la crèche et du centre scolaire est un défi quotidien que la cheffe relève dans la bonne humeur. Le menu qui sera mangé par 240 enfants en 45 minutes est préparé avec soin, le jour même au petit matin. « J’ai la chance de pouvoir compter sur une équipe en or », tient-elle à préciser, reconnaissante envers ses trois collègues Marion, Isabelle et Caroline. Les produits livrés proviennent de la région (légumes coupés, viande, pain, fromages, etc.) et tout est « fait maison », y compris les desserts. Labellisée Fourchette verte et Cuisinonsnotrerégion , la cantine scolaire d’Anniviers propose une alimentation équilibrée et de proximité. En plus de la diététique et de la provenance des produits, la cantinière doit veiller à l’équilibre budgétaire. « Il faut savoir faire simple et malin. Un gratin de cornettes me permet de nous offrir un émincé de bœuf le lendemain. » .
Moins de viande, plus de légumes attrayants
Sabrina ne manque pas d’imagination pour rendre les légumes attrayants ou invisibles. Sa pizza végétarienne est un succès. « Par exemple, dans la sauce des spaghetti carbonara, je remplace la
crème par du chou-fleur en purée. Ma bolognaise à base de brunoise de légumes passe aussi très bien ! » Le challenge est de diminuer la viande et d’introduire de nouvelles sources de protéines auprès d’une clientèle exigeante. « Je leur ai fait goûter le quinoa en le mélangeant avec du riz, ils ont trouvé ça bizarre au début mais ont fini par s’habituer. Une belle confiance s’est installée entre nous. » La qualité de la nourriture a aussi conquis le jury du label « Cuisinons notre région», qui a décerné à la cheffe une Toque d’argent en 2024.
Les frites aussi
Dans son métier, Sabrina Naceri est guidée par le plaisir de faire plaisir. « Je fais de mon mieux, même si je sais que c’est impossible de contenter tout le monde. Sauf pour les frites ! Elles ne sont jamais annoncées, c’est toujours une surprise et une fête. A l’heure de la récré, des enfants viennent en éclaireurs pour sentir le menu et faire passer l’info, c’est drôle. » Cette passionnée trouve l’inspiration dans des émissions culinaires et dans sa riche expérience professionnelle. Née en région parisienne, elle a exercé son métier en Nouvelle Calédonie et au Canada avant de débarquer à Loèche-lesBains puis de diriger la cuisine d’un EMS à Collombey-Muraz. Installée à Vissoie depuis trois ans, Sabrina s’y sent chez elle. « Les Anniviards sont accueillants. La qualité de vie est magnifique, mon fils peut grandir librement et proche de la nature.» Ses journées se terminent vers 16h. Et lorsqu’elle rentre chez elle, c’est pour se remettre aux fourneaux et nourrir sa famille. « Que voulez-vous, je suis faite pour ça… », dit-elle en riant.
Ces sociétés qui font vivre nos villages... Grimentz
Société de développement (SD)
Entre croissance et authenticité
La Société de développement de Grimentz/St-Jean joue un rôle essentiel dans l’animation locale. Avec son équipe entièrement bénévole, elle propose une grande variété d’activités tout au long de l’année et renforce les liens entre habitants, commerçants et touristes. Elle promeut les événements locaux tout en valorisant le patrimoine exceptionnel de Grimentz et St-Jean.
Les activités régulières
Organisation des événements touristiques locaux (Boconete, Carnaval, Pâques, St-Nicolas, Vin chaud du Père Noël, 1er août, 31 décembre)
Participation à l’organisation des Firongs Organisation à Grimentz du Grand Raid BCVS Organisation de Rando’clette
Gestion des activités touristiques (visite du village, fabrication du pain, visite des moulins, visite du barrage de Moiry, minigolf et tennis de Grimentz)
Gestion du site de Prarion
Exploitation du domaine de l’îlot Bosquet
Soutien au prix des fleurs
Assemblée des partenaires
Une réalisation récente
Le projet îlot Bosquet : un espace de camping naturel et récréatif aménagé pour encourager les activités en plein air et renforcer l’attractivité touristique de Grimentz et Saint-Jean.
Un projet dans le pipeline
Poursuivre le développement de l’îlot Bosquet tout en gardant l’âme et la beauté du lieu.
Le défi à relever
Concilier la croissance touristique avec la préservation de l’authenticité de Grimentz et St-Jean. Il s’agit de trouver un équilibre durable entre le développement global et le respect des besoins locaux.
Lecomité:LaetitiaSalamin,CarlaZufferey,CindyKämpf, RobinMercier,LénaelDuval,MaximeTheytaz,AurélienEpiney
Nombredemembres: 120
Contact:info@sdgrimentzstjean.ch


Société du village (SV)
Rassembleuse et bonne vivante
La société du village de Grimentz s’est éteinte en 1960 avant de renaître de ses cendres au moment de la fusion des communes en 2008. Organisatrice de nombreux événements, c’est également elle qui facilite les collaborations au sein du vivier associatif très riche de Grimentz, qui compte 19 sociétés.
Les activités régulières
Apéro d’hiver avec fabrication du pain de seigle, en mars. Apéro de la Fête des Mères, en collaboration avec la Bourgeoisie.
Organisation de la Fête-Dieu, en collaboration avec d’autres sociétés locales.
Décoration et entretien des virages fleuris.
Organisation de la Journée des aînés en novembre, en collaboration avec la Bourgeoisie.
Organisation de la rencontre annuelle inter-sociétés.
Organisation des Fenêtres de l’Avent.
Les réalisations récentes
Réfection de la voûte et des joints du four banal.
Un projet dans le pipeline
Même si le calendrier des manifestations est bien rempli, il manque un grand événement festif dédié à toute la population grimentzarde. L’idée est de créer une Fête villageoise d’envergure, à l’image de la « Fête des irréductibles » organisée en 2020.
Les défis à relever
Maintenir et faire grandir l’effectif actuel, en intégrant davantage de jeunes.
Continuer à rassembler la population dans une société de plus en plus individualiste.
Lecomité: AlainEpiney(président),GaëtanParatte (secrétaire)etEdwigeTissières(caissière).
Nombredemembres: 196
Contact:societeduvillage@gmail.com


Loto à l’occasion de la Journée des aînés.
ANNIVIERS PRATIQUE
Remontées mécaniques

Grimentz-Zinal
Installations de Sorebois ouvertes dès le 7 décembre (sous réserve de conditions d’enneigement favorables).
Ouverture 7 jours sur 7 des deux domaines dès le 20 décembre.
St-Luc/Chandolin
Installations ouvertes les week-ends dès la mi-novembre si les conditions d’enneigement le permettent.
Ouverture 7 jours sur 7 dès le 20 décembre.
Patinoires

Patinoire couverte de Vissoie. Patinoires naturelles de St-Luc, Ayer, Grimentz, Zinal. Entrée libre et éclairage jusqu’à 21h.
Bibliothèque communale

Lundi et jeudi, de 14h à 18h15. Vendredi de 16h45 à 19h.
Guichets communaux
Piscines intérieures

Piscine et spa de Zinal : ouverture dès le 7 décembre. Du mardi au dimanche de 10h à 20h.
Les Bains du Cervin à Saint-Luc : ouverture dès le 20 décembre. Du lundi au dimanche, de 10h à 19h.
Autres bains et spas : Selon le site internet valdannivers.ch
Activités touristiques d’intérieur

Informations et horaires sur le site internet : valdanniviers.ch.
Déchetterie d’Anniviers - Ayer

Mardi de 14h à 17h. Samedi de 9h à12h et de 14h à 17h.
Infos sur anniviers.org
HORAIRES
HC Anniviers


Match de gala, 30 août 2024, HC Fribourg Gotteron-SC Berne
Vissoie en fête : 720 privilégiés sous le nouveau toit pour un match de gala historique.
Le 30 août 2024, la patinoire de Vissoie a connu une soirée inoubliable, marquée par l’inauguration de son nouveau toit et un match de gala exceptionnel qui restera gravé dans les annales du HC Anniviers.
Cet événement a rassemblé exactement 720 spectateurs dans les gradins – un chiffre symbolique, représentant la capacité maximale de l’infrastructure, désormais entièrement couverte.
À l’occasion de cette soirée de célébration, deux géants du hockey suisse, le SC Bern et Fribourg-Gottéron, ont fait le déplacement à Vissoie pour offrir aux habitants une rencontre amicale de haut vol. Et quelle rencontre ! Les Bernois, en grande forme, ont pris le dessus sur leurs adversaires fribourgeois avec un score de 2-0. Mais au-delà du résultat, c’est l’atmosphère unique de cette soirée qui a marqué les esprits.
L’organisation de ce match n’avait rien d’ordinaire
Pour saluer la fin des travaux qui ont permis d’ajouter ce toit tant attendu à la patinoire de Vissoie, les deux équipes se sont rendues sur place bénévolement. Ce geste, hautement apprécié par les locaux, témoigne de l’esprit de solidarité qui règne dans le monde du hockey suisse.
Un événement marquant pour la communauté
Le match a été plus qu’un simple affrontement sportif ; il a représenté un
moment de communion pour toute la région. Sous ce nouveau toit, la patinoire de Vissoie devient désormais un lieu où les rencontres peuvent se dérouler dans des conditions optimales. C’est une infrastructure moderne qui promet de transformer l’expérience sportive locale. Les 720 spectateurs présents ont vécu une soirée où sport et fête ne faisaient qu’un. Les sourires, les applaudissements et l’ambiance chaleureuse témoignaient de la fierté d’une communauté réunie pour célébrer une réalisation importante. Les jeunes joueurs locaux, présents en nombre, ont eu l’occasion de côtoyer leurs idoles et de s’imprégner de l’exemple que représentaient les joueurs professionnels sur la glace.
Mais le spectacle ne s’est pas limité à la patinoire L’après-midi, la Fanzone, installée à proximité, a attiré beaucoup de jeunes, venus profiter d’une journée ensoleillée et d’animations diverses. Les enfants ont pu participer à des jeux encadrés par les joueurs du HC Sierre, qui se sont prêtés avec enthousiasme aux séances de dédicaces et aux photos. Grâce à une météo parfaite, la Fanzone a fait carton plein, renforçant encore l’esprit festif et communautaire de cette journée.
Le mot du président du HC Anniviers: « Ce match symbolise non seulement l’achèvement d’un projet majeur pour notre club, mais aussi l’engagement de notre communauté envers le hockey. Voir ces deux grandes équipes jouer gratuitement ici, pour fêter avec nous la fin des travaux, est un honneur immense. Nous espérons que ce nouveau toit nous permettra d’organiser encore plus d’événements


de cette envergure, et de continuer à inspirer nos jeunes à travers ce sport que nous aimons tant. »
Un futur prometteur pour le hockey à Vissoie
Cette soirée a marqué une étape clé dans l’histoire du HC Anniviers et du hockey dans la région. Avec cette nouvelle patinoire couverte, le club peut désormais envisager l’avenir avec ambition, en organisant des événements d’envergure tout au long de l’année. Les 720 privilégiés présents ce soir-là, ainsi que les 1400 visiteurs au total, auront l’honneur de dire qu’ils ont assisté à un moment fondateur, un de ceux qui dessinent le futur d’une communauté sportive unie par la passion du hockey.
Carla
Zufferey



CARROSSERIE D’ANNIVIERS
Route de la Fusion 31 - 3961 VISSOIE Tél. 027 475 20 10 - 078 645 41 76 carrosseriedanniviers@bluewin.ch

www.salaisons-anniviers. www.boulangeriesalamin.ch

Boisval SA - Mayoux 027 475 12 37 - boisval@bluewin.ch
Construction SA - Vissoie 027 475 11 33 - construction.sa@bluewin.ch
Créabois - Grimentz 027 475 21 54 - creabois@netplus.ch
Massy SA - Grimentz 027 475 15 78 - info@menuiserie-massy.ch
Salamin François SA - St-Luc tél 027 475 23 39 - fax 027 475 30 55 francoissalamin@bluewin.ch
Melly Sarl - Ayer 079 434 79 73 - mellyc-n@netplus.ch
Monnet SA - Mayoux 027 475 18 33 - info@monnet-sa.ch
Revey Jacky Sàrl - Mayoux 027 475 23 74 - jackyrevey@netplus.ch
Theytaz Jean-Noël - Grimentz tél 027 475 20 70 - fax 027 475 29 70 menuiserie-theytaz@bluewin.ch
Multibois-Anniviers Sàrl - Mission 079 277 07 68 - info@multibois.ch

Le car postal
un convoi aventureux
- Dis, grand-papa, c’est là où on voit le grand panneau « Sierre-Zinal » au début de la route d’Anniviers que vous partiez à pied, avec le mulet, avant l’arrivée des véhicules à moteur ?
- Oui, c’est bien là qu’on attaquait la montée dans la vallée. Quand le chemin carrossable a été construit, dans les années 1850 – 1860, la première montée jusqu’à Niouc a rapidement fâché les habitants. Tu vois, la pente rendait difficile le gros travail du mulet qui consistait à tirer un char bien lourd. Les Anniviards d’alors ont fait une pétition pour réclamer une route avec une pente plus douce. Ainsi, dans les années 1880, les contours de Niouc ont été construits à la satisfaction générale.
- Mais, grand-papa, j’ai aussi entendu parler d’un projet de train, est-ce que c’est vrai ça ?
- Eh oui, là aussi, tu as raison. La proposition d’une ligne ferroviaire qui relierait Sierre à Zinal et, par un long tunnel sous les montagnes du fond du val, rejoindrait Zermatt, a fait son effet au début du siècle passé.
- Ouah ! ça aurait été trop bien ! Pourquoi ce train n’existe pas ?
- Le projet était finalisé, avec un trajet prévu en funiculaire de Vissoie à St-Luc inclus, les prix des billets étaient fixés. Malheureusement, en 1912, les prémices de la Première Guerre mondiale ont donné des sueurs froides aux investisseurs qui ont renoncé à cette aventure, par crainte des grands bouleversements pressentis.
- Eh bien ! la population a sûrement été déçue ?
- On n’en sait rien, les écrits locaux ne relatent pas les ressentis de la population d’alors. Ce qui est sûr, c’est que les mulets ont encore accompli leur mission durant de longues années.

- Oui, mais tu sais, quand on est montés ensemble en car postal l’autre jour, j’ai eu un peu peur des fois, par exemple dans les contours de Niouc, ou bien dans le creux des Pontis où on peut lire le texte gravé en 1613 sur la falaise, et aussi dans le tunnel et sur le pont des Pontis. On s’était assis sur le siège tout devant, tu te rappelles ? Ouh là là, je me disais « pourvu que le car ne passe pas en bas… » Mais le chauffeur, Sébastien, a klaxonné plusieurs fois avec la mélodie à trois tons, alors ça m’a rassuré.
- Si tu veux, je peux te raconter quelques histoires des premiers cars postaux qui ont circulé sur les routes difficiles d’Anniviers autrefois ?
- D’accord, tu m’expliqueras aussi les anecdotes contées par l’oncle Hilaire ?
- Tu les as déjà beaucoup entendues, mais si ça te fait plaisir, alors voici.
Dès 1849, le courrier était transporté par un messager de Sierre, qui le distribuait une fois par semaine dans toute la vallée. En été 1895 a été créé un service de trans-
port à selle de mulet de Sierre à Zinal, service justifié par le nombre d’hôtes répartis dans les hôtels Diablons – Durand – Besso et Trift, hôtes généralement Anglais et qui payaient en or… Puis du 15 juin au 15 septembre 1900, le service fut assuré avec un char entre Sierre et Vissoie, le reste de l’année à selle de mulet. Dès 1913, fut créé un service de voitures postales entre Sierre et Ayer, avec des courses doubles quotidiennes en été, au moyen d’un landau à quatre places. Différents entrepreneurs se sont succédé au cours des années. Depuis 1919 Julien Rudaz a assuré le service en été de Sierre à Ayer. L’administration fournissait une voiture de deux à trois places de Sierre à Vissoie, puis de là à Ayer, un char appartenant à l’entrepreneur pouvait prendre un passager. Les taxes payées par les rares voyageurs revenaient au postillon.
Ensuite, ce sont Samuel et Joachim Zufferey de Sierre et François Rielle de Sion qui ont assuré le suivi en fournissant un char à bagages. Pour le parcours de 21
Hilaire Epiney © collection privée

km, la montée prenait 5h15 et la descente 3h15 !
Henri Thétaz accomplissait ce travail avec un char et un cheval en été, entre Ayer et Zinal. Ambroise Rouvinez, dépositaire postal, assurait le service à char entre Vissoie et Grimentz. Quant au service à selle de mulet, c’est Fridolin Zufferey qui l’effectuait entre Vissoie et Chandolin.
Un bien beau centenaire
Le service automobile d’été entre Sierre et Ayer a eu lieu dès le 15 juin 1924, à raison d’une course par jour, sauf entre le 10 juillet et le 31 août où il y en avait deux. La voiture autorisée pouvait transporter sept personnes, elle a été remplacée par un véhicule à dix places en 1926. Il faudra attendre le 1er octobre 1929 pour voir le ser-
vice automobile fonctionner toute l’année jusqu’à Ayer.
Dès lors, ce service postal a été mis en soumission et c’est Hilaire Epiney d’Ayer qui a été choisi, vivement recommandé par M. Haldy, directeur de l’hôtel Bellevue à Sierre et des hôtels de Zinal.
La route étant impraticable en hiver, il desservait la ligne avec un char et un traîneau de deux à trois places. Il fallait surmonter de nombreux problèmes durant l’hiver : les chutes de neige coupaient souvent la route, les avalanches descendaient en nombre entre Vissoie et les Pontis. Souvent, il fallait ouvrir un chemin au pic et à la pelle pour les piétons et, parfois, plusieurs jours étaient nécessaires pour ouvrir aux luges et aux chars. Le courrier urgent était ache-

miné à pied ou à ski entre Sierre et Ayer.
Les dix premières années ont été les plus difficiles, ensuite le triangle aidait à enlever la neige.
Lorsque la route était impraticable, M. Haldy louait à Hilaire Epiney un cheval attelé. Dès que l’accès jusqu’à Niouc était possible avec l’automobile, Jérémie Zufferey du Café de Niouc lui prêtait son mulet pour le reste du parcours.
Il fallait compter avec une interruption de circulation automobile d’environ un mois par an suite aux intempéries hivernales.
L’amélioration constante du réseau routier a permis l’utilisation de voitures toujours plus grandes entre 1924 et 1955 : des sept places du début, on a fini à quarante-cinq places dès la fin des travaux de la Gougra.
Mais les véhicules plus grands ont occasionné des croisements parfois épiques… Certains étrangers avaient peur du vide, ils n’osaient pas aller au bord. Alors Hilaire ou l’un de ses chauffeurs devait descendre du car et prendre la place du conducteur de la voiture pour libérer la route, afin que le car postal puisse poursuivre normalement son parcours!
Anecdotes
En 1943, à la Grande Combe des Croisettes, là où l’éboulement a percé l’actuelle galerie cette année, Hilaire conduisant une Dodge sept places entendit un énorme craquement. De grands blocs défilaient devant lui et barraient le passage. Le véhicule fut pris au milieu de l’éboulement. Une pierre tomba sur le caisson de la voiture où une machine à coudre fut réduite en mille miettes. Un autre bloc abîma la carrosserie à 20 cm de la tête d’Hilaire ! La vitre arrière cassée coupa une partie des cheveux d’un ouvrier qui ne perdit pourtant pas une goutte de sang ! L’éboulement enfin terminé, l’une des trois femmes du convoi assura que c’était certainement la Sainte Vierge qui les avait sauvés. En effet, Hilaire enlevait toujours sa casquette en passant devant Notre Dame des Pontis et invitait les passagers à réciter une petite prière.
Une autre fois, Hilaire transportait deux ouvriers occupés à construire la route de
Travaux d’élargissement de la route à Fang en 1948 © collection Simone Salamin
L’ancienne gare routière de Sierre © collection Jean-Marc Caloz

Fang. Vu leur état, Hilaire leur proposa de poursuivre jusqu’à Vissoie où ils pourraient passer une bonne nuit et reprendre le premier car du matin qui arriverait sur place à 7h. « Ne t’inquiète pas, lui dit l’un d’eux, je n’ai rien bu, j’amènerai mon camarade à bon port ». A peine avaient-ils franchi les vingt premiers mètres à pied qu’un faux pas les entraîna dans une dégringolade spectaculaire. Descendu rapidement près d’eux, Hilaire entendit le moins en forme des deux lui dire « Ne t’inquiète pas, je n’ai presque rien, juste une jambe cassée et bras esquinté »…
Le service postal d’été entre Vissoie et StLuc a été assuré jusqu’à mi-chemin pendant la construction de la route en 193031-32, puis jusqu’à destination dès 1933. De même jusqu’à Grimentz en 1932. Et dès 1948-49 ces deux villages ont été desservis également en hiver.
Durant les travaux de la Gougra, le service postal a été assuré toute l’année deux fois par jour de Grimentz à Moiry, grâce à un important matériel mécanique qui assurait
l’ouverture de la route malgré les nombreuses avalanches.
Dès la fin de ces travaux, au moment où les stations se sont développées en hiver, la direction des postes a confié à Hilaire tous les services d’Anniviers toute l’année. Quand la Régie de Berne renforçait l’équipe des chauffeurs postaux en été, les voyageurs étaient moins nombreux qu’en hiver…. Pendant la Dernière Guerre mondiale, la direction des postes baissa ses tarifs parce que l’entreprise ne transportait plus que des indigènes. Le carburant devenant rare, les courses du dimanche se sont interrompues durant neuf mois en 1942 et sept mois en 1944.
La course Ayer-Zinal a débuté en 1951 avec une Willis, traction sur quatre roues, puis avec un petit car en empruntant le vieux chemin à char.
Et Hilaire de conclure, en relatant tous ses souvenirs, « je peux vous assurer que ma confiance en la Divine Providence reste
entière ».
- Mais, grand-papa, c’est une histoire vraie tout ça ? Ou bien tu inventes un peu pour m’impressionner ?
- Non, non, petit. Je n’ai pas assez d’imagination pour inventer tout ça. C’est bien réel, l’arrimage de notre belle vallée à la course du monde moderne s’est réalisé grâce à des habitants visionnaires et aventuriers. Bravo à eux ! Cent ans d’aventure postale et du fameux klaxon à trois tons, ça mérite un arrêt sur images, un temps de pause, un hommage à ceux qui ont osé.
Un émouvant merci à la famille d’Hilaire Epiney, mon oncle Hilaire, de partager avec nous les écrits qu’il a laissés. Ils permettent de retracer l’histoire d’un siècle d’aventure du convoi en car postal sur les routes d’Anniviers.
Simone Salamin
Les contours de Niouc dans les années 1940 © collection Jean-Marc Caloz
FC Anniviers
la bonne ambiance règne





Rendez-vous au PALACE
Lors de l’assemblée constitutive de l’Association des 60+ d’Anniviers, en février de cette année, diverses propositions d’activité ont été énoncées. C’est à cette occasion que Jeanluc Virgilio a lancé, avec fougue, l’idée d’un groupe de théâtre. À la fin de la rencontre il avait déjà relevé le nom de plusieurs personnes intéressées.
Les choses n’en sont pas restées là, puisque, dans deux mois, lui et ses camarades présenteront leur premier spectacle à Vissoie et à Sierre. La troupe, malicieusement nommée VINT’AGE ANNIVIERS, est en plein travail. Ambitieuse, elle ne se contente pas d’un spectacle, elle projette directement un repasspectacle. Il faut dire que la pièce choisie autorise les interruptions. En effet, Palace est une succession de saynètes loufoques, à l’humour décalé. Adaptée d’une série culte qui passait sur Canal+ à la fin des années 1980, elle a été présentée, en 2019, sur la scène du Théâtre de Paris. Pour le plaisir des gens d’ici, Jeanluc Virgilio l’a assaisonnée à la sauce anniviarde. Il raconte l’évolution de son projet en répondant à quelques questions.
Comment est née la troupe VINT’AGE ANNIVIERS ?
Elle est née de la création d’Anniviers 60+, elle répond à bien des recommandations des spécialistes s’occupant de la personne âgée. Mobilité et entraînement de la mémoire sont d’excellents motifs pour réunir des personnes seules d’ici et d’ailleurs, qui sont venues s’établir dans la région.
Quelle est l’origine du projet Palace ?
C’est une vieille idée que j’avais eue en 2008, lors de la fusion des communes, pour ras-
sembler des gens des anciennes communes. Nous avions débuté avec une quinzaine de personne. Malheureusement, ce projet n’a pas abouti faute de moyens financiers. La suite s’est révélée positive quand même, puisque l’année suivante redémarrait la troupe des Compagnons de la Navizence avec son spectacle, l’Iliade

Comment se passent les répétitions ?
En quoi consiste ce projet ?
C’est un repas-spectacle, dans lequel dix-sept acteurs, de plus de soixante ans, joueront. Il se déroulera à la salle communale de Vissoie, les 8 et 9 février. Puis nous jouerons le 15 février au restaurant Le Foyer à Sous-Géronde, Sierre. Cela commencera par quelques scènes, puis l’apéro sera servi. La suite du repas sera entrecoupée de scènes. Cela pour les repas du samedi soir. Le dimanche, c’est un quatre heures qui sera servi selon le même principe.
Quels sont vos besoins ?
D’abord des besoins financiers, puisque nous démarrons de zéro et que le budget est élevé. Nous sommes tous bénévoles, mais décors, costumes, éclairage et sonorisation coûtent cher. Nous avons débuté une recherche de sponsoring, avec un carnet de fête. Nous espérons atteindre un financement suffisant. Nous avons aussi besoin d’une douzaine de personnes pour le service des repas et d’une dizaine pour des aides diverses, comme l’accueil, la caisse ou la mise en place des salles à Vissoie et Sierre.
Elles ont commencé en mars-avril et ont repris il y a quelques semaines, après une longue pause annoncée. Nous en sommes à la mise en scène in situ et à la mémorisation du texte. Ce qui n’est pas une mince affaire pour nous qui avons de l’âge. L’ambiance est chaleureuse, l’enthousiasme débordant. Nous avons découvert des talents cachés parmi les dix-sept actrices et acteurs, qui pour beaucoup sont débutants.
Parlez-nous de la pièce
L’action se passe évidemment dans un palace luxueux. Les personnages farfelus vivent des situations cocasses. « Je l’aurai un jour, je l’aurai ! » est une phrase récurrente, devenue culte, de ce spectacle où les clients, très particuliers, sont souvent tournés en ridicule par le personnel qui ne se laisse pas faire.
Janine Barmaz
Les repas-spectacles auront lieu les samedis à 19h et le dimanche à 16h. Pour ceux se déroulant à Vissoie, les réservations se feront auprès d’Anniviers Tourisme. Les bénévoles peuvent s’annoncer auprès de Renée Abbé, au 078 684 23 42.
N’hésitez pas à vous engager pour ce projet dynamique !
En pleine répétition
Jeanluc Virgilio
Valentin Crettaz
l’Anniviard, entraineur de l’équipe nationale de ski
Partie 1
Valentin Crettaz est né le 19 janvier 1987 à St-Jean. Très vite, il va goûter aux joies du ski, une passion qui ne va plus le quitter.
Après avoir suivi les entraînements du Ski-Club Grimentz, puis du Ski-Team Anniviers et du Groupement du Valais Central en tant qu’athlète, le choix entre la vie de sportif professionnel et les études est arrivé. Au début des années 2000, les structures Sport-Etude, comme l’Ecole de Sport de Brigue (Collège ou Ecole de Commerce) n’existant pas encore, et conscient du niveau demandé pour les cadres de Swiss-Ski, Valentin s’est dirigé vers le collège des Creusets à Sion sans pour autant mettre le ski de côté. Au contraire, c’est à ce moment-là qu’a débuté sa carrière d’entraineur. A 16 ans, il a commencé à entraîner au Ski-Club Grimentz et a rapidement rejoint le groupe du SkiTeam Anniviers. Deux ans plus tard, il reprenait le poste de chef OJ du Ski-Team et devenait assistant au Centre Régional de Performance de Ski-Valais, tout cela en parallèle de ses études au collège et à l’université. C’est en 2013 que le travail d’entraineur devient son « vrai » métier. Il débute à Brig au Centre National de Performance (NLZ) où il gravit les échelons petit à petit jusqu’en 2021. C’est là que la porte de Swiss-Ski s’ouvre devant lui au Cadre C, une première année en tant que co-entraineur, puis comme chef de groupe durant les deux années suivantes. Ce printemps, à sa grande surprise, les responsables de la fédération suisse de ski lui ont proposé une place difficile à refuser : entraineur en Coupe du Monde. Et c’est ainsi que depuis le mois de mai, Valentin travaille avec les meilleurs athlètes du cirque blanc dans le

groupe « Vitesse » (Descente et Super-G) de notre équipe nationale.
Valentin, joli parcours professionnel, mais quelles formations as-tu dû suivre pour en arriver là ?
J’ai tout d’abord obtenu ma maturité gymnasiale, puis suivi des études de sport à Neuchâtel. En parallèle, j’ai débuté la formation de moniteur de ski par le biais de Jeunesse+Sport et SwissSnowSports que j’ai complétée avec le brevet fédéral de professeur de sports de neige. Ensuite, je me suis spécialisé dans le coaching en accomplissant les différentes formations proposées par Swiss-Ski : entraineur de la relève, entraineur régional et entraineur national, ainsi que le brevet fédéral d’entraineur de sport de performance. J’ai finalement obtenu le diplôme fédéral d’entraineur de sport d’élite en automne 2022. En gros, il m’a fallu 17 ans pour suivre toutes ses formations dont la plupart se déroulent en cours d’emploi.
Maintenant que tu entraines au plus haut niveau, quelle est la plus grande différence entre le moment où tu as débuté au Ski-Club et aujourd’hui en Coupe du Monde ?
Ce qui change énormément, c’est le professionnalisme, à tous les niveaux (technique, tactique, physique, mental, nutrition, prévention des blessures, ré-athlétisation, etc.). A l’époque, nous étions des jeunes, bénévoles, qui s’engageaient pour transmettre aux gamins ce que l’on avait reçu des vieux et pour gagner un peu d’argent de poche. Aujourd’hui, dans le sport en général, mais surtout dans le ski alpin, des entraineurs professionnels s’occupent déjà des athlètes à partir de 10 ans. Certes, la formation a énormément évolué et est une base nécessaire, mais le bénévolat n’est plus suffisant pour porter des jeunes au meilleur niveau. A tous les étages, nous allons toujours plus dans les détails et surtout dans l’individualisation de l’athlète. Qu’il ait 10 ou 35 ans, un sportif n’est plus considéré comme une « machine à gagner », mais
À l’analyse vidéo avec Alexis Monney
comme un humain qui doit pouvoir encore vivre après sa vie sportive sans avoir de souffrances (physique ou psychique) suite à une mauvaise gestion durant sa carrière.
Cependant, je continue à coacher des athlètes, à préparer des séances d’entraînement, à tracer des parcours, à filmer et faire des analyses vidéo ou GPS et à gérer le chronométrage durant les entraînements, clairement plus en détails, mais la base reste la même qu’au tout début. Une différence, dans un groupe de Coupe du Monde, c’est la grandeur du staff. Ce sont bien 5 entraineurs, 5 techniciens (service-man) et 1 physiothérapeute (tous à plein temps) ainsi qu’un médecin (à temps partiel) qui suivent nos 6 athlètes durant toute l’année.
Pendant l’hiver, avec l’arrivée des athlètes d’autres groupes de la Coupe du Monde ou ceux de la Coupe d’Europe, le staff s’agrandit encore. Sur une course comme
Wengen, le staff peut grimper jusqu’à 2530 personnes.
Les spécialistes du Géant rejoignent ton groupe durant l’hiver. Quelle est donc l’influence de Marco Odermatt sur ton équipe ?
Hyper positive. Marco est un excellent leader qui n’hésite pas à donner des conseils à ses collègues. Il est toujours à l’écoute et ne se met pas en avant. Il veut certes gagner, mais il tient les pouces à tous ses coéquipiers durant chaque course. Il amène une grande humilité partout où il passe.
Quels sont les objectifs pour ton groupe de vitesse ?
Les plus hauts ! On espère monter sur le plus grand nombre de podiums possible, ramener les globes de descente et super G et également gagner plusieurs titres aux mondiaux. Je pense qu’il s’agit des mêmes
objectifs que toutes les nations et tous les athlètes de Coupe du Monde ont cette année.
Tu n’as pas encore vécu de victoire en Coupe du monde avec tes athlètes, mais tu as certainement d’autres magnifiques souvenirs en tant qu’entraineur ?
Je pense que le souvenir qui restera toujours dans ma tête et dans mon cœur et qui me fait encore frissonner quand j’y repense, c’est le titre de Champion du Monde Junior en Descente d’Alexis Monney en 2020 ! A l’époque je l’entrainais encore au NLZ et Alexis avait réussi à se faire une place parmi les meilleurs en se qualifiant pour les Mondiaux à Narvik en Norvège. Je n’avais pas pu l’accompagner, car seul le staff de Swiss-Ski était sur place. J’ai donc dû me contenter de regarder la course sur mon téléphone dans une télécabine en Suisse… Les titres et les médailles aux mondiaux juniors m’ont toujours produit des émotions énormes. Que ce soit Monney, Von Allmen, Hiltbrand ou Haechler, ils débarquaient à chaque fois comme étant des outsiders, du coup les émotions et les souvenirs sont encore plus grands. Les voir sur le podium, d’avoir réussi un objectif, le travail récompensé, cela te motive encore plus pour continuer ce magnifique métier et cela te fait un peu oublier tous les moments que tu passes éloigné de ta famille et de tes amis.
Et quels sont les conseils que tu donnerais à des jeunes qui aimeraient faire une carrière d’entraineur ?
Tout d’abord, suivre sa passion du sport ! Il faut avoir l’envie de transmettre ce qui a été appris et développer ses compétences en coaching ; croire en ses rêves, même si les contraintes du rythme de vie ne sont pas toujours évidentes ; côtoyer des sportifs d’élite et les accompagner à atteindre leurs objectifs. Les émotions vécues dans le sport d’élite ne peuvent jamais trouver semblable dans la vie « normale ». Quel que soit le sport, il faut oser se lancer et faire de sa passion son métier, vous n’allez jamais le regretter.
pour le Ski Team, partie 1 Muriel Beaud Oggier
Hé! ENCHaNTÉ.
NOS NOUVeAUX TALeNTS SONT LÀ POUR VOUS.
Il n’y a pas que la saison qui change ! De nouveaux collaborateurs viennent enrichir l’équipe d’Anniviers Tourisme et lui insu er un vent de fraîcheur. Nous avons le plaisir de présenter ces membres passionnés de notre équipe.

VALéRY ROSSIeR
EMPLOYÉ D’ACCUEIL ET D’ANIMATION
«L’aspect qui me passionne le plus dans notre destination est sans aucun doute les nombreuses possibilités de randonnées dans la vallée. Elles sont toutes plus belles les unes que les autres et les paysages vous coupent le sou e à chaque fois. Je trouve absolument génial de pouvoir se balader durant toute l’année et de suivre de cette façon l’évolution de la nature et du paysage. Randonner jusqu’aux cabanes d’altitude, contempler les lacs de montagne, gravir les cols, observer la faune et la ore sont pour moi les meilleurs moyens d’apprécier la beauté naturelle de notre région.»

NINA ZUFFeReY
RESPONSABLE INFORMATION ET COMMUNICATION
«J’adore cette destination pour la beauté de son patrimoine ; à chaque coin de rue, il y a quelque chose à admirer. Ce qui me plaît aussi au Val d’Anniviers, c’est son vaste terrain de jeux naturel. Si tu aimes pratiquer des sports en plein air, il y a de quoi s’amuser !»

ESTeBAN CHeVALIeR
APPRENTI 1ÈRE ANNÉE
«Ce qui rend cette destination si attrayante, ce sont ses domaines skiables, dus à leur qualité et leur taille impressionnante, qui en font vraiment un incontournable. Un lieu que j’apprécie aussi particulièrement et que je recommande est le Grand Bisse de St-Luc, car sa rénovation soignée et sa vue magni que sur la couronne impériale ne laissent personne indi érent.»

RAPHAëL DIAZ
EMPLOYÉ D’ACCUEIL ET D’ANIMATION
«Je trouve absolument génial de pouvoir travailler dans un environnement aussi riche sur le plan historique. Les animations liées au patrimoine, comme la fabrication du pain de seigle, la visite guidée des di érents villages ou encore celle des bourgeoisies de la vallée, nous permettent de nous immerger dans la vie des Anniviards d’il y a plus de 100 ans.»

ADRIANA CLAUDe
EMPLOYÉE D’ACCUEIL ET D’ANIMATION
«C’est avec un grand plaisir qu’au moment de prendre ma retraite, je saisis la chance de poursuivre mon activité à temps partiel au sein d’Anniviers Tourisme et de sa Commission Patrimoine et Tourisme Anniviers. Cela me permettra de contribuer à des projets qui me tiennent à cœur, ayant trait à l’héritage historique de la vallée, en tissant des liens entre le passé et le présent, grâce à l’engagement et au vécu d’habitants passionnés, qui travaillent à la valorisation du patrimoine anniviard depuis longtemps.
La beauté unique d’Anniviers s’exprime dans ses paysages et ses villages, mais aussi dans la richesse de sa mémoire vivante et à la volonté de transmission d’une philosophie de vie dont les valeurs sont un l doré qui traverse les âges. Au plaisir de vous rencontrer à Zinal et ailleurs en Anniviers.»


2024-2025
ST-NICOLAS - 6 DéCeMBRe
En Anniviers
VILLAGe De NOëL - 7, 21-22 & 28-29 DéCeMBRe
À St-Luc
FéeRIeS - 14 & 15 DéCeMBRe
À Grimentz
FêTeS DeS ROIS - 5 JANVIeR
À Chandolin
FLY BéTRISeY ReINe CUP - 18 & 19 JANVIeR
À Zinal
NOCTURNe De CHANDOLIN - 1 FéVRIeR
À Chandolin
EXTRêMe CARVING SeSSION - 1 AU 3 FéVRIeR
À Zinal
CARNAVAL - 1 AU 4 MARS
En Anniviers
DéFI DU TOÛNO - 8 & 9 MARS
À St-Luc
GIANT X TOUR - 13 AU 15 MARS
À Grimentz
L’HIVeRNALe SIeRRe-ZINAL - 15 MARS
À St-Luc/Chandolin
COURSe De TéLéMARK LA TZIGIèRe - 15 MARS
À Grimentz
LA SIROTZée - 22 MARS
À Chandolin
DeRBY DeS BeCS - 5 AVRIL
À Grimentz
Le CIRQUe - 5 & 6 AVRIL
À St-Luc/Chandolin
WATeRSLIDe CONTeST - 12 AVRIL
À Grimentz
PÂQUeS - 18 AU 20 AVRIL
En Anniviers
SKI & WIN - 18 & 21 AVRIL
À Grimentz-Zinal
CAMILLe RAST TROPHY - 19 AVRIL
À Zinal
VALDANNIVIERS .CH/EVENEMENTS
LeS NOUVeAUTéS
BALADe DeS POèMeS
La Balade des poèmes vous emmène à la découverte de la vie anniviarde d’autrefois, racontée en patois à travers les poèmes d’Armin Pont, cordonnier et poète originaire de St-Luc. Neuf postes vous attendent dans le village et ses alentours, chacun d’eux vous donnant accès à plusieurs poèmes sélectionnés selon l’emplacement. Vous pourrez les découvrir à travers la voix de François Salamin qui les récite en patois lucquérand ainsi que les lires dans leurs versions originales et leurs traductions françaises. Ce projet a été réalisé avec le soutien de la Médiathèque Valais –Martigny : Collection Familles Bonvin et Pont. valdanniviers.ch/balade-des-poemes

P2PARK : UN NOUVeAU SeRVICe eN ANNIVIeRS
Vous souhaitez louer votre place de parc en Anniviers ? Bonne nouvelle ! Une nouvelle application s’installe dans la région, qui vous permet, que vous soyez résidents permanents ou secondaires, de louer vos places de parc selon vos disponibilités. p2park.ch/anniviers



Des Anniviardes à l’armée
L’armée peut passionner, dégoûter, être source de critiques ou encore représenter un tremplin vers le monde professionnel. Elle est parfois vectrice de clichés, mais elle n’en demeure pas moins une expérience qui se vit et dont on sort changé. Et si elle est une étape obligatoire pour les hommes, il devient de plus en plus courant que les femmes y participent également. Cet article est l’occasion de faire un clin d’œil à quelques femmes anniviardes qui ont effectué leur service militaire et ont accepté de partager leur expérience. Rencontre avec Lysiane Melly, Edwige Tissières, Ludivine Melly et Lou-Ann Ménard.
L’armée, un choix
Les raisons qui ont poussé nos quatre Anniviardes au sein des rangs de l’armée sont diverses. Pour commencer, toutes ont eu la volonté de se lancer un défi, d’accepter de faire face à l’inconnu pour s’enrichir d’une nouvelle expérience. Il s’agit de la raison principale pour Ludivine Melly, éducatrice sociale ayant effectué son service militaire en 2022 en tant que soldate d’hôpital : « J’aime les objectifs et essayer de sortir de ma zone de confort. »
Pour Lou-Ann Ménard, sous-officier vétérinaire en 2023-2024, poursuivre ses études directement après avoir obtenu sa maturité n’était pas une option : « Je voulais connaître le monde, voir autre chose que les bancs d’une classe. » De plus, elle relève un lien entre sa spécialisation à l’armée et les futures études de vétérinaire dans lesquelles elle se projetait. Cela lui a toutefois permis de comprendre qu’elle ne
trouverait pas là sa vocation, et l’a poussée à s’orienter vers des études de criminologie. L’armée peut donc être un passage important vers le monde professionnel, comme le mentionne Edwige Tissières, ayant effectué son service militaire en 2017 en tant que sous-officier de transmission dans les troupes de sauvetage : « Je savais que je voulais faire l’école de police, et l’armée est une première impression précieuse. »
Quant à Lysiane Melly, soldate en 1984 et pionnière anniviarde, elle mentionne les écoles de recrue qu’il y avait régulièrement en Anniviers. Durant son enfance, elle se rappelle avoir suivi les militaires venus à Vissoie afin de récolter biscuits et chocolats. Elle est devenue conductrice sanitaire, ce qui lui permettait de relier deux passions, la conduite et le fait d’aider son prochain. Elle ajoute : « Mon papa, décédé avant que je m’engage, était chauffeur militaire. L’armée m’a permis, en quelque sorte, de suivre ses traces. » Il faut également souligner qu’il y a 40 ans, le service militaire, à l’image de certains métiers, était réservé aux hommes. Lysiane a dû sortir des sentiers battus, poussée par un réel intérêt pour l’armée. Elle affirme n’avoir aucun regret : « Au contraire, j’y repense parfois car ce fut une expérience enrichissante dans plein de domaines, dont je garde des souvenirs merveilleux. »
La motivation, liée à ce choix Cette possibilité de s’engager ou non dans l’armée aboutit à une différence notable entre hommes et femmes : la motivation. Ludivine affirme : « Nous avions décidé d’être là, c’est pourquoi il était plus facile de suivre les règles. » D’un autre côté, cela est parfois un désavantage, et peut réson-


Lysiane Melly
Edwige Tissières
ner comme une interdiction de se plaindre, une remarque régulièrement faite aux femmes. La motivation est, de plus, étroitement liée à l’efficacité, ce qui pouvait se ressentir sur le terrain, comme le complète Lou-Ann : « Les garçons avaient tendance à ne rien faire car ils étaient obligés d’être là. Le problème, c’est que si on est moins efficaces, c’est tout le monde qui ramasse. »
Retour sur leur service militaire
Lysiane, Edwige, Ludivine et Lou-Ann s’accordent toutes à dire que l’armée est une école de vie à plusieurs facettes. Tout d’abord, il s’agit d’apprendre à obéir aux ordres, même les plus inutiles, et à suivre lorsque les chefs décident. « Il y a des moments plus longs, durant lesquels il faut prendre sur soi, c’est normal », affirme Edwige. Ce à quoi renchérit Lou-Ann : « Il faut savoir mettre son cerveau sur off pour ne pas subir les ordres illogiques. »
Au-delà de l’aspect militaire, il existe une face très humaine de l’armée : celle de la solidarité et de l’entraide. En effet, le travail d’équipe est mis en avant, à l’image des marches en haut desquelles tout le monde doit arriver ensemble, ce qui encourage les plus forts à aider les autres. Lysiane relève : « Une copine tessinoise n’arrivait plus à suivre, j’ai donc porté son sac en plus du mien afin qu’elle puisse terminer l’exercice. » Les amitiés qui naissent au sein de l’armée sont alors assez fortes pour durer de longues années, comme l’affirme
Ludivine : « Je me réjouis à chaque fois de retourner aux cours de répétitions, pour y retrouver mes camarades et développer mes compétences en premiers soins. »
Le service militaire féminin
Aujourd’hui, le fait de signer un contrat dans l’armée pour une femme revient à être considérée « comme un homme », tant par rapport aux taxes liées au fait d’arrêter prématurément son service qu’aux tâches effectuées dans le cadre de sa spécialisation militaire. Il n’en était rien en 1984, en témoigne
Lysiane : « Nous faisions partie du « service complémentaire féminin » et nous étions séparées des hommes lors de l’école de recrue. » Ce service a ensuite évolué pour se fondre complètement dans l’armée et ne plus avoir de distinction entre hommes et femmes.
Un pas vers l’égalité des sexes, qui toutefois a du mal à atteindre l’opinion commune. En effet, il arrive encore aux femmes d’avoir des réflexions désagréables sur leur engagement dans l’armée. Les grands-parents et les parents ont parfois un regard très critique, et certaines personnes paraissent étonnées. Parmi celles-ci, les commentaires qui reviennent le plus souvent peuvent être déplacés. Lou-Ann précise : « On m’a dit que c’était une perte de temps, que je profitais de l’argent des gens. » Lysiane, 40 ans plus tôt, faisait régulièrement face à des interlocuteurs dans l’incompréhension vis-à-vis de son engagement militaire. Elle ajoute : « D’autres personnes, à l’extérieur de la vallée, affirmaient que l’armée était composée essentiellement de femmes homosexuelles. » Un cliché qui est resté ancré à travers les époques, au vu des vives réactions autour de la table. Comme quoi, l’armée a bel et bien évolué dans sa structure, mais la vision populaire peut rester figée quarante ans auparavant.
Un conseil pour la jeune génération
À tous les jeunes qui s’intéressent ou seront bientôt confrontés à l’armée, le conseil principal de nos Anniviardes est celui de se renseigner. Il existe aujourd’hui de nombreuses applications sur lesquelles sont documentées les différentes spécialisations militaires. Il est important de prendre le temps de s’y intéresser, car l’armée est plus agréable lorsque l’on trouve du sens dans les tâches effectuées. De plus, il faut prendre en compte le fait que chacun vit son service militaire de manière différente, les premières semaines n’étant jamais faciles. Le jeu en vaut toutefois la chandelle, comme en témoignent nos Anniviardes, car aucune ne regrette son choix.
Un acte engagé ?
Pour Lysiane, Edwige, Ludivine et LouAnn, il n’a jamais été question de faire un quelconque acte féministe en effectuant leur service militaire. Que ce soit pour des raisons professionnelles ou l’envie de s’enrichir d’une nouvelle expérience, peu importe : elles ont simplement pris leur place au sein de l’armée, au même titre qu’un homme, pour réaliser les mêmes tâches. Quant à l’égalité parfaite dans l’organisa-


tion militaire, elle pourrait passer par une imposition d’école de recrue pour toutes et tous. Cela permettrait d’assurer un soutien indispensable aux autorités, à l’image de l’aide apportée par l’armée après les inondations subies lors de cet été 2024. Une égalité d’obligation qui, peut-être, mettrait en avant l’égalité des chances. Ainsi, qui sait, peut-être n’y aura-t-il même plus lieu de faire un article sur les Anniviardes à l’armée dans quelques années, tant cela semblera banal, et ne représentera plus un sujet en soi…
Lucie Savioz
Ludivine Melly
Lou-Ann Ménard








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LeS TRADITIONS à VERCORIN
- ENTRE CÉLÉBRATION ET TRANSMISSION -
Vercorin est un village où les traditions se perpétuent et chaque saison apporte son lot de célébrations chaleureuses et conviviales. L’hiver, en particulier, est une période où l’esprit de la communauté se renforce à travers des événements festifs qui unissent les habitants et les visiteurs.
Noël
Quand l’hiver s’installe à Vercorin, la magie de Noël prend vie ! Les 7 et 8 décembre, les familles sont invitées à explorer le traditionnel marché de Noël où 22 artisans locaux partagent leurs créations, idéales pour des cadeaux uniques. Le 24 décembre, l’église du village célèbre la messe à 17h, puis le Père Noël attend les enfants au Parc à Moutons pour une rencontre enchantée et un cadeau-surprise. Avec vin chaud, thé fumant et musique, l’atmosphère est chaleureuse.
Nouvel an
Pour marquer la nouvelle année, rejoignez l’espace du Lavioz le 31 décembre pour une soirée conviviale. Admirez la descente aux flambeaux de l’École Suisse de Ski, et pro tez de vin chaud, thé et agapes o erts à la buvette. La fête continue au 13 Lounge Bar pour débuter l’année dans une ambiance festive !
Les rois mages
Le 6 janvier, les Rois Mages feront une apparition spéciale sur les pistes de ski et au Lavioz. L’après-midi, de 15h30 à 17h, un atelier «Couronne des Rois» est proposé au Parc à Moutons, o ert par l’ASCAVE. Dès 17h, la traditionnelle galette des rois sera distribuée, et ceux qui trouveront la fève repartiront avec un joli cadeau !
La Chandeleur
Le 2 février, rendez-vous au Parc à Moutons pour célébrer la Chandeleur ! En n d’aprèsmidi, savourez de délicieuses crêpes accompagnées de vin et de thé chauds o erts, pour un moment gourmand au cœur de l’hiver.
Pâques
Le dimanche 20 avril, Vercorin invite les familles à fêter Pâques avec une chasse aux œufs dans le village, suivie d’un atelier de bricolage avec l’ASCAVE. L’après-midi se conclut par un goûter festif et un spectacle, promettant un moment de joie et de convivialité pour petits et grands.
Retrouvez nos événements et animations sur www.vercorin.ch/evenements.



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Dahab, un bijou sur la Mer Rouge
En arabe égyptien, Dahab signifie « Or ». En un sens, tout est dit. Le reste de cet article devient subitement superflu. Mais superflu ne veut pas nécessairement dire inutile. Laissez-moi vous parler de cette petite station balnéaire égyptienne qui, par je ne sais quel miracle, n’a pas encore succombé aux sirènes du surtourisme et du bétonnage. Quand on pense Mer Rouge, on pense tout de suite à Sharm El Sheick. L’endroit évoque aussi la plongée, les récifs de coraux et le désert. Mais on pense surtout tourisme de masse, all-inclusive et hôtels gigantesques dénaturant le front de mer.
À une heure de route au nord de Sharm, au milieu du désert du Sinaï, coincé entre une réserve naturelle et le monastère de Sainte Catherine, se trouve un endroit hors du temps où se croisent la simplicité du village bédouin, la douceur de vivre héritée des hippies qui y ont trouvé un refuge depuis les années 60 et le confort moderne d’une station balnéaire qui n’a rien à envier à sa grande sœur du sud. Et des paysages à couper le souffle. Littéralement.
Dahab, il n’y a pas si longtemps, était encore un village de bédouins au cœur du désert. En 2004, la population ne dépassait pas 1500 habitants. Quelques centaines d’étrangers y cohabitaient avec les bédouins. Jusqu’il y a une vingtaine d’années, Dahab était surtout un lieu de rassemblement pour les hippies et de jeunes routards qui y voyaient un lieu de liberté où la marijuana circulait abondamment.

Puis le tourisme a tout de même pris le pas sur la pêche et Dahab a vu pousser quelques hôtels haut de gamme. La population touristique a changé. Les hippies se sont fait de plus en plus rares. Mais il reste de cette époque une atmosphère particulière à Dahab. Après la révolution de 2011, nombreux sont les jeunes révolutionnaires, épris de liberté et déçus de voir ce qui avait été fait de leur lutte, qui ont trouvé refuge dans cet endroit protégé par le désert, loin du Caire et des grandes villes.
Dahab, ce sont des paysages si beaux que l’on a du mal à croire qu’ils sont réels. Les montagnes du désert, le bleu des eaux du golfe d’Aqaba, donnent à ce lieu une sensation de dépaysement absolu. Comme dans tout désert, la principale attraction reste sans doute le ciel étoilé, à admirer sans la moindre source de lumière. Une expérience inoubliable. Bien sûr les amoureux de plongée connaissent le lieu car, à quelques encablures de la ville, se
trouve le fameux Blue Hole. D’une profondeur de plus de 400 mètres, il s’agit d’un des spots de plongée les plus mythiques de la région. L’un des plus dangereux au monde aussi. Mais pas besoin de brevet de plongée pour admirer les récifs de coraux et leur faune aux couleurs flamboyantes. Les plus courageux feront du snorkeling, à savoir une exploration au masque et au tuba, proche de la surface. Pour les autres, une balade en bateau submersible est un bon moyen d’observer les poissons et les coraux sans se mouiller !
Pour ce qui est des lieux incontournables, ils sont trop nombreux pour les citer tous, mais Dahab est proche de la Montagne El Tor, de Sainte Catherine, de Sharm aussi si l’Europe vous manque ! Mais ce qu’il ne faut pas rater, entre deux excursions dans le désert, c’est un tour du côté de la réserve naturelle du Blue Lagoon. Le trajet en bateau est parfois un peu rude mais le paysage en vaut la chandelle ! Dahab possède aussi des plages merveilleuses,
Des couchers de soleil à couper le souffle


ne surtout pas rater le coucher de soleil depuis Laguna Beach. Le soir, le front de mer est très agréable et incite à la flânerie sur la corniche après un passage quasiment obligatoire par le souk.
Dahab c’est aussi et surtout le désert. Beau, majestueux, parfois hostile si l’on s’y enfonce trop, mais toujours unique. Pour découvrir Dahab, il faut prendre son temps. Quelques jours suffisent à

faire le tour des principaux spots mais rien n’empêche d’y rester plus longtemps, certains ne sont même jamais repartis ! À Dahab, l’offre hôtelière est aujourd’hui importante et pour tout type de budget. J’ai l’endroit parfait à vous recommander. Ni trop luxueux ni trop peu, propre et confortable, l’endroit possède une cour intérieure sous forme de tente bédouine et une piscine, petite mais agréable. Mais surtout, ce que possède cet endroit, c’est

son gérant. Mohammed vous accueille comme si vous faisiez partie de la famille et c’est dans cette simplicité que l’esprit de Dahab se retrouve. Cet endroit s’appelle le Delta Dahab. Si vous vous y arrêtez, passez le bonjour à Mohammed de ma part !
Chauvel DR Enviedebouger.com
st-luc@13etoilespamvalais.ch www.achelli.ch

Yanis
Un incontournable du souk de Dahab
route
Blue Lagoon
patrimoine
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par Michel Savioz de Vissoie

Les hôtels de Zinal
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© Jean-Pierre Genoud
À gauche, derrière, l’hôtel Durand, devant, l’hôtel de la Poste, à côté, l’hôtel National et l’hôtel du Besso.
Rte. de Grimentz 3 3961 Vissoie 027 475 12 01




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