L’invitée
La Jeunesse d’Anniviers La jeunesse d’Anniviers, anciennement société pour le développement de la jeunesse d’Anniviers (SDJA), a vu le jour en 2004 au cours d’une soirée réunissant une poignée de jeunes souhaitant apporter quelque chose pour les 16-30 ans dans la vallée. Parmi ces personnes figuraient, entre autres, Jonathan Epiney, Christophe Zufferey, Isabel Emery, Samuel Viaccoz, Loïc Viret et Yann Antille. Leur leitmotiv: le développement d’activités et d’infrastructures permettant de satisfaire à la demande de cette tranche d’âge. D’abord soucieux des fêtard·e·s tenté·e·s de ne pas faire un choix face à ce fameux dilemme cornélien « boire ou conduire », ils ont décidé de mettre sur pied le taxi pour fêtards (ou Lunabus). De plus, ils étaient présents dans diverses manifestations de la vallée pour apporter davantage de bénévoles. De là, il leur a paru judicieux de fabriquer un bar doté de plusieurs éléments pour faciliter l’organisation des soirées. Il est d’ailleurs toujours possible de le réserver pour vos manifestations. Depuis quelques temps, voyant le nombre de membres actifs stagner, il se discutait déjà de solutions pour amener plus de visibilité à cette belle et fraîchement nommée Jeunesse qui manquait de rayonnement dans la vallée. Si plusieurs solutions avaient été avancées, personne ne se doutait de l’événement qui allait la propulser au-devant de la scène. En effet, en 2020, contre toute attente, s’insinua dans nos vies un certain virus (dont-on-neprononcera-plus-le-nom) qui nous fit rester tous chez nous. C’est alors que le nouveau comité décida de se mettre à disposition des Anniviards pour leur faire les commissions. Tout était centralisé chez une personne qui recevait les téléphones et prenait des nouvelles de l’état de santé de ces personnes à risque.
Le nouveau comité (de gauche à droite) : Sébastien Zufferey (président), Noémie Constantin (responsable animation), Mauranne Etienne (caissière), Guillaume Revey (vice-président) et Lucie Arend (secrétaire).
La Commune a également régulièrement participé à cette action téléphonique. Une fois la liste dressée, la «centrale téléphonique» de la Jeunesse passait le message aux petites mains bénévoles qui se portaient volontaires pour faire puis amener les courses à domicile. Une journée typique se déroulait ainsi : on recensait les différents appels reçus jusqu’à midi. À partir de cette heure-là, les listes des emplettes étaient transmises aux membres. Chacun d’entre eux couvrait un secteur afin de limiter le nombre de kilomètres. Les com-
- 2 -
missions s’effectuaient ensuite à partir de 13 heures et ce, jusqu’à la fermeture des magasins. Au total, une trentaine de personnes issues de tous les villages de la vallée ont été servies par la jeunesse. Une dizaine de jeunes (ainsi qu’une poignée de non-membres de la Jeunesse que l’on remercie encore) ont ainsi rempli 141 fois les sacs de courses pour leurs propriétaires. Par ailleurs, sur toute la durée de l’opération, ce sont presque 1’700 km qui ont été parcourus par nos bénévoles. Toutefois, la Jeunesse se rendit compte que