ZUT Journal Haguenau et alentours N°20

Page 1


U

JOURNAL

SAVERNE | HAGUENAU | WISSEMBOURG | VAL-DE-MODER | BEINHEIM | INGWILLER...

06

ENTRETIEN Saverne, la bonne surprise

13 CULTURE La vie de château

28 VU PAR Pays de Hanau, Pays Rhénan

30 SÉLECTIONS

Mode, sport, archi, maison, immo

50 À TABLE Des produits, des adresses

CHAUSSURES HOMME ET FEMME FABRIQUÉES EN ALSACE

35B RUE DE LA GARE, 67790 STEINBOURG

Les prochaines parutions Zut

Hors-série Artisanat n° 7 juin 2025

48 À Table

Les Adresses

Les secrets de la licorne

06 Dossier Saverne

– Le tourisme

– Le port

– La culture

– Les entreprises

– Les gourmandises

– Les restaurants

– Les commerces

28 Le Pays de Hanau

vu par Philippe Schlotterbeck

29 Le Pays Rhénan vu par Sophie Unfricht

30 La sélection Zut

Mode

Via Theatro Sport

Culture Vélo

Archi

Chœur d’intérieur

Maison

Mobalpa Appartement W

Boutique W

Tschoeppé Création

Tantu

Immo

Armonial

Lingenheld

Directeur de la publication & de la rédaction

Bruno Chibane Cheffe d’édition Léonor Anstett

Relecture Nicolas Querci

Direction artistique Séverine Voegeli

Graphisme Lena Tournier

Commercialisation et développement

Léonor Anstett, Bruno Chibane, Anne Walter

Administration & gestion

Carole Obszynski et Bithia Proriol

Au Bureau

Volfoni

L’Escale des gourmets

Rencontre

Pâtisserie Rebert

CONTRIBUTEURS

Rédacteurs•rices Léonor Anstett, Emmanuel Dosda, Tatiana Geiselmann, Fanny Laemmel, Corinne Maix, JiBé Mathieu, Emma Schneider, Paulo Viana Photographes Estelle Hoffert, Grégory Massat, Paulo Viana

Plan à la main, nous nous sommes lancés dans une effrénée course aux licornes (il y en a une quarantaine, paraît-il) dans les rues de Saverne, surmontée par le Château du Haut-Barr. Surnommé l’Œil de l’Alsace, il observe sereinement la cité et semble enchanté par son dynamisme bouillonnant. En ce numéro de Zut Alsace du Nord, nous consacrons un large dossier à cette ville mise sous le signe de l’humanisme porté par Louise Weiss dont l’esprit militant souffle dans les rues et flotte sur le canal de la Marne au Rhin.

Au centre, une vaillante licorne nous accueille, paisiblement postée sur la fontaine à proximité de l’imposant et épiscopal Château des Rohan. La créature mythologique veille sur une ville, fortifiée, jugée « imprenable ». Attentionnée, elle a trempé sa corne dans l’eau du Badbrünne pour purifier un territoire hospitalier que nous vous invitons à découvrir en ces pages.

Bonne lecture ! EMMANUEL DOSDA

COUVERTURE

Furtif, le spectacle son et lumière de Julien Voarick, réitéré en août, au cloître des Récollets.

© Paulo Viana

Fontaine de la Licorne, place du Général de Gaulle à Saverne.
© Frantisek Zwardon

C’est pas Versailles, ici ?

Saverne, sa vie culturelle, gastronomique, brassicole, économique et touristique. Ses espaces verts (jardins, roseraie…), son port de plaisance, ses monuments patrimoniaux. Son Château des Rohan (qui abrite un musée, un relais culturel, une auberge de jeunesse et une école), désigné parfois comme « petit Versailles alsacien ». Nous consacrons un grand dossier à cette cité, sa pensée œcuménique et bienveillante.

Saverne, la bonne surprise de l’Alsace

Flâner dans ses rues commerçantes, admirer les colombages sculptés de la Maison Katz, prendre le soleil en terrasse face au château des Rohan, faire un tour dans les jardins de la ville… Autant de raisons de redécouvrir une ville alsacienne au charme inattendu. Céline Gerber, directrice de l’office de tourisme du Pays de Saverne, nous dévoile ses pépites.

Vous avez rejoint l’office de tourisme il y a plus de vingt ans, après des études en Alsace et une expérience dans le bassin méditerranéen. Qu’est-ce qui vous a attirée à Saverne, et qu’est-ce qui séduit aujourd’hui vos visiteurs ? J’avais envie de retrouver ma région, et Saverne a tout pour plaire ! Elle est facile d’accès en voiture, en train, en TGV (Paris est à deux heures !), à vélo ou même en bateau ; c’est une porte d’entrée idéale en Alsace. Beaucoup de visiteurs y font une halte et tombent sous le charme. Nous avons d’ailleurs adopté ce slogan : « Saverne, la bonne surprise de l’Alsace. » Quels que soient ses centres d’intérêt : patrimoine, nature, gastronomie, culture… chacun peut y trouver son coup de cœur. Saverne séduit aussi des visiteurs venus de Belgique, d’Allemagne et d’horizons encore plus lointains qui naviguent sur le canal de la Marne au Rhin et font escale au Port de Plaisance. Ils apprécient l’ambiance chaleureuse, l’authenticité et une ville à taille humaine. Mais Saverne séduit aussi les locaux qui viennent chaque week-end de Strasbourg, de Haguenau ou de Lorraine, pour profiter de nos nombreux événements, de balades nature ou d’une pause gourmande.

L’office de tourisme est installé dans ce très beau cloître des Récollets, et le château des Rohan est au cœur de la ville. Que propose Saverne aux amateurs d’histoire ?

Notre nouveau siège, dans le cloître des Récollets, est un joyau du xiv e siècle ; un écrin parfait pour promouvoir notre patrimoine castral. Le château des Rohan, surnommé le « Petit Versailles alsacien », est l’un des plus grands châteaux de France avec sa façade en grès rose de 140 mètres. Son musée se visite, mais pour ceux qui aiment l’insolite, on peut aussi y dormir, puisqu’il abrite une auberge de jeunesse et son toit offre une vue à 360 degrés sur la ville, sur les Vosges et sur le Port. Pour une ambiance plus médiévale, direction le château du Haut-Barr à seulement quatre kilomètres. Construit au xii e siècle, perché sur son éperon rocheux, il est surnommé « L’Œil de l’Alsace » car par beau temps, on y aperçoit la flèche de la cathédrale de Strasbourg !

Nous avons repéré votre service de location de vélos électriques. Quels itinéraires cyclables conseillez-vous pour découvrir le Pays de Saverne ?

Saverne est le paradis du slow tourisme ! Que l’on soit randonneur, cyclotouriste ou amateur de VTT, il y a de quoi pédaler et marcher sur des kilomètres. Pour les sportifs : la traversée du massif des Vosges – 141 kilomètres de Wissembourg à Saverne, puis 125 kilomètres jusqu’à Châtenois – est une belle aventure. Pour les familles : la promenade de la Schlettenbach, une boucle adaptée connue pour sa célèbre chasse aux œufs, chaque année à Pâques, ravit les adeptes de grand air. Le circuit des Éclusiers, le long du canal de la Marne au Rhin, est une balade accessible et agréable : en treize kilomètres, on rejoint le plan incliné de Saint-Louis Arzviller, un ascenseur à bateaux unique en Europe ! Les plus sportifs, randonneurs et trailers, ont de quoi se faire plaisir avec 260 kilomètres de sentiers balisés. Saverne accueille des événements sportifs tout au long de l’année pour permettre aux adeptes de challenge de découvrir le patrimoine naturel. Ce n’est pas un hasard si le Club vosgien est né ici !

J’ai découvert la Roseraie de Saverne un jour avant de prendre un train, c’est magnifique !

Elle vaut à Saverne le titre de Cité des Roses avec sa collection de 5 000 rosiers qui se visite de mai à septembre, en période de floraison. C’est la deuxième plus ancienne roseraie de France. Mais les amoureux de nature ont encore plus à découvrir : le jardin monastique des Récollets, où l’on apprend les secrets des plantes médicinales avec Jean-Rémy Schleifer. Le jardin public interreligieux, symbole de paix et de la tradition humaniste de la ville. Le jardin botanique, perché dans les lacets du col de Saverne, célèbre pour ses orchidées sauvages et ses fougères rares. La grotte Saint-Vit, avec son jardin alpestre et son impressionnant panorama sur les alentours, du château du Haut-Barr à la cheminée de la brasserie Licorne. D’ailleurs ce témoin de l’histoire brassicole de la ville organise fin août l’une des plus grandes fêtes de la bière de France, dans le parc du château des Rohan. Avec le retour des beaux jours, j’invite les Bas-Rhinois à redécouvrir Saverne, pour apprécier à quel point cette destination est pleine de surprises.

TOURISME-SAVERNE.FR

Céline Gerber au cloître des Récollets. © Office de Tourisme & du Commerce du Pays de Saverne

Coups de cœur autour de Saverne

La Vallée des éclusiers et sa pause au Papar Hasard À l’Ouest de Saverne, une ancienne échelle de 17 écluses permettait au canal de la Marne au Rhin de franchir les Vosges. Fermé à la navigation depuis 1969 et la mise en service du Plan Incliné de Saint-Louis - Arzviller, le lieu est devenu propice aux balades. Le site de Terres d’Oh ! est une mine d’informations pour faire le plein d’idées entre rives et canaux, ici et un peu plus loin du côté lorrain. Escapades fluviales, expériences en bord d’eau, activités nautiques, loueurs de bateaux, de vélos et bonnes adresses invitent à savourer pleinement l’ambiance de ce petit territoire teinté de vert et de bleu.

Mais revenons le long de la voie verte. Entre falaises de grès rose, colverts, hérons et roseaux sauvages, le chemin de halage est devenu piste cyclable, où se croisent les vélos et les promeneurs. Les gourmands éclairés font une halte au Papar Hasard, un bistrot de campagne-crêperie bretonne, niché à l’écluse 2 avant Artzwiller. Valérie, Bretonne de Lorient, a eu un coup de cœur pour ce lieu en 2016 et l’a fait revivre en y mêlant restauration, art et culture. « J’ai été accueillie à bras ouverts par les gens du coin et les touristes de passage. Beaucoup sont étonnés de découvrir cet endroit au bord de l’eau, sur la piste cyclable de la magnifique vallée des Éclusiers », s’enthousiasme la pétillante Valérie.

Tout ou presque est fait maison. Valérie s’amuse avec les mélanges et les goûts. Dans l’assiette, ses généreuses galettes ne manquent pas d’originalité, comme la Falagan garnie de falafels maison et de chou rouge ou la Normande, où se mêlent camembert, pommes, gelée de cidre et fruits secs. En saison, la jolie terrasse invite à tomber ses chaussures pour savourer le moment, les pieds dans l’herbe fraîche. Un peu plus loin, l’écluse n°4 accueille un gîte labellisé Gîtes de France, Accueil vélo et Gîte de pêche avec accès direct à l’étang du port Sainte-Marie. Comme une invitation à revenir plus souvent par ici.

S’y rendre depuis Saverne

En voiture

Suivre la direction Lutzelbourg / Plan incliné de Saint-Louis Arzviller / Dabo via la route départementale D132 puis la D98 en direction de Arzviller. Une panneautique vous guidera vers le parking aménagé de la Vallée des éclusiers. À vélo

Suivre le chemin de halage le long du canal de la Marne au Rhin. L’itinéraire est sécurisé et accessible à tous sur une distance de 16,5 km aller.

PLUS D’INFORMATIONS SUR TERRES - D - OH.COM/FR PAYSDEPHALSBOURG.COM PAPARHASARD.COM

Randonner autour du Haut-Barr

Cette balade de 8,6 kilomètres aller-retour permet de rejoindre le château du HautBarr à partir de l’écluse 16 bis, au centre-ville de Saverne, en suivant le GR 53. À l’arrivée, on peut vagabonder dans les ruines, traverser le fameux pont du Diable et même s’offrir une pause au restaurant Là-Haut, qui propose des plats typiques et une belle terrasse avec vue. Les plus aventuriers peuvent continuer vers la tour de l’ancien télégraphe Chappe, vers l’Arbre centenaire ou même jusqu’aux

châteaux des Grand et Petit Geroldseck.

TOUS AU CHÂTEAU LE 1ER MAI

«MÉLODIES & MURAILLES» - BALADES MUSICALES ET MÉDIÉVALES

RÉSERVATION : 03 88 91 80 47

Gravir le mont Saint-Michel

L’Alsace a aussi son mont Saint-Michel, sur les hauteurs de Saint-Jean-Saverne ! Un lieu chargé d’histoire qui a vu passer les Celtes, les Romains, des pèlerins… mais aussi des fées et des sorcières, si on en croit les nombreuses légendes. Aujourd’hui, le site attire surtout les familles à la recherche de verdure et les randonneurs qui peuvent trouver sur place sept circuits de randonnée balisés par le Club vosgien et un accueillant refuge, où déballer son pique-nique ou prendre un rafra îchissement bien mérité. La forêt alentour est superbe, émaillée de rochers, de ruines de châteaux et de beaux points de vue.

La vallée des éclusiers et le Papar Hasard
Le château du Haut-Barr. © Paulo Viana
Le Mont Saint-Michel

Capitaine d’eau

douce

Il relie Paris à Strasbourg, la Seine au Rhin…

Le canal de la Marne au Rhin trouve à Saverne sa halte la plus “wow”, avec accostage au pied de l’impressionnant Château des Rohan. Les plaisanciers et le tout-Saverne ont trouvé ici un port d’attache, un lieu de balade, un spot où il se passe toujours quelque chose. Xavier Schramm, son capitaine, en parle avec passion ; d’ailleurs, il en a fait un livre.

Nous avons rencontré un capitaine sans casquette, sans bateau, mais viscéralement attaché à ce petit port de plaisance, où il a posé ses valises il y a une dizaine d’années. Il a la poignée de main chaleureuse, l’œil qui pétille et la tchatche enthousiaste pour nous présenter « cette île », qu’il a contribué à dynamiser et à rendre incontournable dans les loisirs des Savernois. Il se présente comme géographe, il est né au Maroc, a vécu au Mexique… Nous sommes curieux de découvrir le parcours de ce capitaine d’eau douce.

« Je suis né à Casablanca, au bord de la mer, dans une grande famille de voyageurs, qui m’a fait vivre une enfance de rêve. » Deux ans en France, cinq au Mexique, ainsi que la découverte de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud lui ont sans doute donné le goût de l’aventure et des rencontres. « J’ai fait mes études d’histoire-géographie à Nancy, puis j’ai obtenu un diplôme en lien avec l’insertion. J’ai coutume de dire que j’ai fait du cabotage » s’amuse-t-il

Son parcours de géographe le rapproche un peu du canal et des voies navigables, puisqu’il travaille plusieurs années pour les communes qui portent le projet de la passe à poissons de Gambsheim. Un projet qui mêle déjà tourisme et développement économique Il devient ensuite agent de développement local pour le Pays de Saverne, cofonde le club de rugby local avec Stéphane Leyenberger, l’actuel maire. Mais en 2010, l’envie de repartir est trop forte, il largue les amarres pour aller vivre au Mexique. Quatre ans plus tard, il revient marié à une Mexicaine et se pose à nouveau à Saverne. « La ville venait de reprendre la gestion directe du port de plaisance. C’était un objet urbain insolite, qui ne dialoguait pas vraiment avec la ville. J’ai commencé à imaginer des projets de développement sur l’un des plus beaux itinéraires de navigation de plaisance en France »

Un lieu de plaisance

Aujourd’hui, le port de Saverne accueille quelque 15 000 plaisanciers par an, à bord de petites embarcations ou de bateaux de croisière, pour une halte au pied du Château des Rohan. Avec son cadre exceptionnel, ses aménagements et son équipe aux petits soins, l’escale est devenue incontournable. Les touristes trouvent ici des douches, une laverie, des vélos à louer pour explorer le Pays de Saverne, une ville commerçante animée pour faire leurs courses, deux restaurants à quai et même le kiosque à glaces de la chocolaterie Bockel aux beaux jours. El Ceviche, le restaurant flottant, propose des produits de la mer, un bar à hu îtres, des plateaux de fruits de mer… et la Terrasse White – un bar de plein air ouvert aux beaux jours –, quelques spécialités alsaciennes à savourer au bord de l’eau, des bières locales de la brasserie Licorne et surtout un air de vacances.

Un air de vacances

Pour les Savernois aussi, le spot est devenu indispensable. « C’est comme un jardin public, où il fait bon déambuler, se ressourcer, pique-niquer, se donner rendez-vous ou faire un mini-golf. C’est un jardin sans grille et sans horaires, au bord de l’eau, avec une vue superbe et une offre de loisirs qui commence à être connue » se réjouit son capitaine. Durant les mois d’été, les Soirées du Jeudi, avec concerts gratuits au bord de l’eau, attirent de plus en plus de groupes locaux et de public. Les « apéros barge », organisés par les équipes de la Cloche à Fromage et du Port de Plaisance invitent à une balade gourmande à bord d’une petite embarcation à moteur électrique qui navigue dans le bief entre les deux écluses. Une idée originale pour découvrir la ville autrement. Certains y organisent même des afterworks ! Et le jeudi matin, la barge joue les taxis gratuits pour quelques habitués qui se rendent au marché sur l’autre berge… Un mode de transport aussi pittoresque qu’insolite.

Ceux qui se sentent l’âme d’un capitaine peuvent louer sur place, le temps d’un week-end, un bateau sans permis auprès de la société Nicols ou un vintage boat électrique tout droit sorti des années 60 pour une fugue d’une heure ou deux. Pour un avant-goût de vie fluviale, il est également possible de passer la nuit dans l’un des g îtes de l’Escale Royale pour se réveiller avec les cygnes et prendre son petit-déjeuner face au château.

En quelques années, le port est devenu le prolongement de la ville, tout en conservant sa singularité. « La promenade urbaine aménagée le long du quai du Canal a achevé de relier le centre-ville à son port » constate Raphaël Bauer, directeur de cabinet à Saverne. Il faut dire que Xavier Schramm, aux commandes de ce lieu hybride, n’est jamais à court d’idées pour le rendre toujours plus attractif. Foodtrucks, barbecue boats, nouveaux bateaux g îtes et hébergements insolites sous dôme pourraient bien faire partie des nouveautés à découvrir dès cet été.

PORT DE SAVERNE 10, RUE DE L’ORANGERIE À SAVERNE

FACEBOOK PORT DE PLAISANCE – VILLE DE SAVERNE

LE LIVRE DE XAVIER SCHRAMM : MON PORT EST UNE ÎLE –ELYA ÉDITIONS

Xavier Schramm, capitaine du port de plaisance

Nouvelle version !

+ de 70 circuits détaillés, des cartes interactives, des photos, des suggestions... Avec randovosgesdunord.fr, préparez vos sorties dans le parc naturel régional des Vosges du Nord et découvrez nos partenaires «Valeurs Parc naturel» œuvrant pour une économie locale, respectueuse de la nature.

DU NORD

DANS LES ENVIRONS DE LANGENSOULTZBACH
Photo Yvon MeyerPNRVN

DOSSIER SAVERNE

La vie de château

Visite princière du château des Rohan où cohabitent d’innombrables œuvres d’art toutes périodes confondues et 500 places en gradin dans une magnifique salle de spectacle qui souffle ses trente bougies. Suivez la direction indiquée par l’unicorne.

Indomptable, puissante et bondissante, présente sur le sceau secret militaire de la Ville dès le xive siècle, la licorne est l’emblème de la cité », informe Emmanuelle Thomann, directrice du musée, au pied de l’animal posté sur la fontaine, à proximité du château des Rohan. « Seule une jeune femme vierge peut s’en approcher », prévientelle. C’est minimiser notre vaillance ! Sculptée par André Friederich en 1837, elle est remplacée en 1970 par une copie de Claude Metzmeyer. Mais l’originale réside dans les collections muséales de la ville. Sans questionner notre chasteté, nous osons l’observation de la bête qui ne ressemble en rien à ses copines rose fluo/arc-en-ciel en peluche vues à l’office de tourisme. La légendaire créature, « intercesseuse entre le divin et l’humain », face à nous n’est en rien kawaii, elle est… virile, cornue, bien sûr, mais bien membrée.

De la préhistoire à Louise Weiss

La sculpture de cet être magique se trouve au musée qui a vu le jour en 1858, « grâce à la détermination d’érudits locaux » désirant conserver et exposer « des objets témoignant de la grandeur et de l’ancienneté de Saverne ». La licorne reste aux aguets, dans les caves voûtées du sous-sol, en la section archéologique, parmi les stèles funéraires et votives gallo-romaines. Nous saluons respectueusement les autoritaires Hercule et Mercure avant de monter vers la section Art et Histoire, riche de pièces cultuelles issues des synagogues de Saverne, dont un magnifique « pahohet », rideau d’armoire sainte. Une salle est dédiée au patrimoine religieux et aux châteaux forts du territoire, tandis qu’une seconde permet de se plonger dans les épisodes historiques vécus par le château. D’abord résidence des évêques jusqu’en 1789, il devient dépendance de l’Institution de la Légion d’honneur sous Napoléon III ou hébergement pour les veuves de militaires.

Une femme nouvelle

En 1996, la section Louise Weiss (1893-1983) est inaugurée, rendant hommage à la carrière de cette journaliste qui a fait de Saverne sa légataire en 1983, sous le mandat d’Adrien Zeller. Sa vie, ses faits d’arme, ses passions… sont ici contés. « La Française doit voter ! » affirmera-t-elle, pancarte brandie à bout de bras, après avoir fondé l’association La Femme nouvelle en 1934. Féministe hyper engagée, c’est également une Européenne convaincue qui met sa plume au service de titres de presse comme L’Europe nouvelle dont elle assure la rédaction en chef (1920-1934). Très tôt, elle s’émancipe d’un modèle plutôt conservateur, le trio famille/foyer/fourneaux. « Louise Weiss n’était pas du genre à parler cuisine, broderie et poudre de riz », s’amuse la directrice du musée. À l’époque, il en fallait,

du cran, pour faire face aux remarques sénatoriales du type : « Si on donne le droit de vote aux femmes, qui s’occupera de repriser nos chaussettes ? »

Des betteraves et des hommes

Cette femme était portée par bien des convictions, notamment celle de l’union des pays d’Europe. « Elle défendait l’idée de la réconciliation franco-allemande, pas celle de la revanche que certains alimentaient alors. » Grande humaniste, la future députée voyage partout sur le continent, mais aussi en Asie, en Afrique ou au Proche-Orient. Elle y tisse des liens et y tourne des images filmées, dans une démarche résolument avant-gardiste. Des archives mondiales, à découvrir au château. Au fil des espaces muséaux traversés, on découvre aussi une Louise Weiss « qui tient salon » , mondaine proche d’intellectuels, diplomates et artistes dans le vent (comme les peintres de l’École de Paris…), une collectionneuse d’œuvres d’art dont cette charmante rousse au collier vert de 1928, signée Kees van Dongen. Avant de quitter la jolie « Joconde de Saverne », le musée et Emmanuelle Thomann, sa directrice, nous lisons ces quelques lignes qui ont participé à inscrire Louise Weiss dans les annales. De passer à postérité, lorsqu’en 1979, au Parlement, elle déclare : « Les institutions communautaires ont fait des betteraves, du beurre, des fromages, des vins, des veaux, voire des cochons européens ; elles n’ont pas fait d’hommes européens. Sauvegardons le bien le plus précieux à savoir notre culture et notre fraternité en cette culture. »

Un espace culturel princier

On change d’aile du château pour nous rendre dans le bureau de Denis Woelffel qui a une double casquette de directeur, à la fois chargé de la programmation

Table de la salle à manger en bois de Zingana de Louise Weiss (1928).
Sur les 12 chaises gondoles, il y a eu Paul Valéry, Édouard Herriot, Raoul Dufy… – Photo DR
Emmanuelle Thomann, directrice des musées et du patrimoine historique de Saverne.
© Paulo Viana

Rêver d’Italie

Dans la galerie du musée, dédiée aux expositions temporaires, nous découvrons actuellement le travail d’Alfredo Müller, artiste des « des Italies ensoleillées » qui peint et grave « comme il rêve », pour reprendre les mots du journaliste Maurice Laumann en 1899. D’origine toscane, ce créateur à « dimension européenne »

(selon Emmanuelle Thomann, directrice du musée), amoureux de la commedia dell’arte, a réalisé de colorés Arlequins impressionnistes comme des portraits à forte charge symboliste.

EXPOSITION RÊVER D’ITALIE, JUSQU’AU 5 NOVEMBRE 2025 AU MUSÉE DU CHÂTEAU DES ROHAN

de l’Espace Rohan et des Affaires culturelles de la Ville. C’est dire la confiance que lui porte Stéphane Leyenberger, maire de Saverne, qui mise sur « l’innovation, l’invention » et la culture pour faire rayonner la cité. Une nouvelle fois, Denis Woelffel fait référence à Louise Weiss : sur la place, une statue la représentant est entourée de bancs où sont gravés des citations qui donnent les trois axes de la politique culturelle de la Ville : l’Europe, la paix et le féminisme. « La soumission aux idées, oui, la soumission aux êtres, non » « La tâche des hommes futurs, la tienne, sera de dénouer pacifiquement les conflits. » « Maintenant tout le monde se connaît et chacun sait qu’il doit vivre avec l’autre »

S’emparer de ses propres récits

Ainsi, la bouillonnante vie culturelle et le secteur associatif de la cité ont ces trois balises dans le viseur. Les valeurs portées par Louise Weiss irriguent les musées,

la salle de spectacle, les festivals, le cinéma labellisé « art et essai », la bibliothèque, l’école de musique Crescendo et ses 650 élèves… Les 12 000 habitants (d’un territoire comptant 100 000 personnes) sont invités « à s’emparer de leurs propres récits », selon Denis Woelffel qui se réjouit du dynamisme d’une ville qui compte trois librairies et trois lycées.

Les moments phares de Saverne sont les festivals Les Alpagas bleus qui fête sa troisième édition et l’historique Mon mouton est un lion qui souffle cette année sa 25e bougie (voir encadrés). Autre anniversaire, et pas des moindres, celui de l’Espace Rohan et ses trente ans d’existence ! Face à l’exigence de tous ces défis, Denis a dû mettre entre parenthèses ses activités au sein de sa compagnie, Sémaphore, mais son expérience lui permet de « parler la même langue » que les personnes qui jalonnent la saison culturelle, comme les artistes en résidence, Laurent Crovella et

ses Méridiens qui proposent de nombreux ateliers de théâtre, ou Ezio Schiavulli de la compagnie Ez3 qui mène des projets chorégraphiques auprès d’établissements scolaires des environs. La particularité d’Ez3 ?

La technique pédagogique du Physical Movement « qui exploite toutes les possibilités de mouvements au sol sans aucune force physique ». Une philosophie que partagent sans aucun doute nos amies licornes.

L’ESPACE ROHAN ET LE MUSÉE DU CHÂTEAU DES ROHAN, PLACE DU GÉNÉRAL- DE- GAULLE ESPACE- ROHAN.ORG SAVERNE.FR

La salle de l’Espace Rohan, dans l’aile gauche du Château des Rohan.
Denis Woelffel, chargé de la programmation de l’Espace Rohan et des Affaires culturelles de la ville. © Paulo Viana
Alfredo Müller (1869-1940) Campo della fontana greca, Sicile, 1913

Mon mouton est un lion

25 e édition pour ce festival, « inséré dans le patrimoine savernien », qui cherche à émerveiller petits et grands dans une ambiance chaleureuse de partage. Denis Woelffel, directeur des Affaires culturelles de la Ville, lui voit même des qualités thérapeutiques : « Il s’agit d’une prise de soin artistique », avec des représentations circassiennes, des propositions chorégraphiques, des spectacles de marionnettes ou de théâtre… autant d’occasions « de faire vibrer le public ». Au programme, le show musical L’Atlas des Croque-Morts du tandem Firmin & Hector, ou encore le spectacle mêlant « clowneries, jonglerie et magie » La Mécanique de l’absurde de la compagnie Mister Fred. L’ambition du Mouton : « Se couper des écrans et des angoisses du monde et vivre des émotions collectives. »

FESTIVAL MON MOUTON EST UN LION, -> DU 27 MAI AU 11 JUIN À SAVERNE

WEEK- END FESTIF DANS LE PARC DU CHÂTEAU DES ROHAN, LES 7 ET 8 JUIN

MOUTON - LION.ORG

Les Alpagas Bleus

Troisième édition « haute en couleur » du festival Les Alpagas bleus. Pas de (Serge) Lama, mais des têtes d’affiche telles qu’Hoshi et son grand cœur parapluie, la fanfare techno MEUTE et ses cuivres vrombissants, Theodort et ses lyrics en dialecte béninois ou encore Eddy de Pretto et les « belles valeurs qu’il véhicule », selon Denis Woelffel qui souhaite que Les Alpagas soient « un beau et grand moment de fête ! ».

FESTIVAL LES ALPAGAS BLEUS, DU 17 AU 19 JUILLET, PARC DU CHÂTEAU DES ROHAN

NOUVEAUTÉ : FESTIVAL OFF, PLACE DU CHÂTEAU DES ROHAN (ACCESSIBLE GRATUITEMENT )

FESTIVAL-

Séjournez au cœur de l’Alsace et profitez d’un accord parfait entre une cuisine de terroir, des produits frais et locaux ainsi qu’une magnifique carte des vins.

Hôtel de charme de 12 chambres & suites en lisière de forêt.

L’Atlas des Croque-Morts de Firmin & Hector
© Paulo Viana

Trop beau pour y cloître

Il suffit de traverser la place pour nous rendre au séduisant cloître des Récollets. En cette perle gothique du xiv e siècle, la ville accueille six artistes en résidence. Un tour s’impose pour découvrir la démarche, parfois farfelue, toujours inventive, des artistes qui y travaillent.

Ce cloître est censé être l’un des plus beaux d’Alsace, mais nul besoin de concourir à un quelconque prix patrimonial : son charme subjugue. Couvent, école, lieu commercial ou d’accueil de troupes de passage, il est devenu lieu de résidence pour six artistes aux talents bigarrés. Les créatrices et créateurs ont un mandat de deux ans, renouvelable, à loyer riquiqui. Grâce à sa vision transversale, Denis Woelffel, directeur des Affaires culturelles, converse régulièrement avec les résidentes et résidents qui travaillent d’ailleurs actuellement et collégialement sur un projet plastique d’alpaga bleu XXL à l’occasion du festival éponyme (du 17 au 19 juillet, lire page précédente). Compte tenu des énergumènes, on s’attend au meilleur…

LES ARTISTES DU CLOÎTRE DES RÉCOLLETS PARTICIPENT AUX ATELIERS OUVERTS 17-18 & 24 -25 MAI (14H À 19H) ATELIERS - OUVERTS.NET

Furtif, le spectacle son et lumière de Julien Voarick réitéré du 9 août au 7 septembre.

Émilie Picard : avec le temps

Nous toquons chez Émilie qui nous reçoit les mains peinturlurées. Ancienne du Bastion XIV et des Ateliers bois de le Ville de Strasbourg, elle apprécie particulièrement son nouveau cadre de travail, pour sa luminosité, la dimension de son espace et l’esprit (saint) qui souffle ici, faisant écho à sa pratique picturale. Sous les arcs du cloître, en effet, les peintures murales religieuses – avec chimères, squelettes et sirènes – semblent dialoguer avec ses propres toiles. « Souvent, je reprends des motifs, des citations de fresques ab îmées par le temps. Lorsque j’ai découvert ce lieu, je me suis dit qu’il me tendait les bras ! » Ses très grands formats interrogent le fragment, ce qui se délite, « la conjuration du vide », dit Émilie, se référant « aux restaurations spéculatives en art », « à la manière dont les images se font et se défont » Elle introduit volontairement des « lacunes », des lignes blanches (laissées en réserve sur la toile) qui sont autant de craquelures. Au premier regard, on pense observer de doux paysages floraux pastel, même si : ses modèles sont des bouquets de fleurs artificielles qu’on trouve dans des cimetières, ses couleurs sont « sales » , voire « agressives », et son travail tout en trompe-l’œil traite de destruction, d’obsolescence, de désintégration.

@EMILIE__PICARD

Julien Voarick : bien dans son assiette

Alors que ses collègues profitent pleinement de la lumière offerte par les ateliers du cloître, Julien a obstrué les fenêtres. Il travaille essentiellement sur des dispositifs multimédias dans un espace (avec coquette kitchenette) qu’il a entièrement aménagé et fabriqué « de toutes pièces, avec des matériaux de récupération, planches déclouées ou portes orphelines ». Ce maître ébéniste, cuisinier, taxidermiste, menuisier du futur et programmateur/codeur émérite, travaille actuellement sur une nouvelle édition de ses d î ners Opus (du 5 décembre au 23 décembre, lieu prochainement divulgué). Il s’agit de repas immersifs avec projection d’univers vidéo, plats en plusieurs actes et mapping sur table. Ambiance cosmique lorsque les météorites de chèvre sont servies et atmosphère exotique au moment des sablés mangue-passion. Il ne faudra pas s’étonner de trouver des gambas à ailes de papillons voleter dans son assiette… Cet hyperactif revendiqué qui a organisé un son et lumière dans le cloître l’été dernier (et réitéré cette année !), finalise sa « curieuse exposition » MECANIMA qui mêle rêveries mécaniques, poésie théâtrale et furtives illusions.

MECANIMA, DU 17 MAI AU 1ER JUIN AU CLOÎTRE DES RÉCOLLETS FURTIF, SON ET LUMIÈRE, DU 9 AOÛT AU 7 SEPTEMBRE AU CLOÎTRE DES RÉCOLLETS o431.FR

Pierre Mallo : le vrai du faux

Ex-tourneur-fraiseur, à la fin des années 80, Pierre travaille dans le décor de théâtre : Opéra national du Rhin, TnS… Il se souvient notamment de la réalisation d’un immense Canaletto de 17 mètres. Un défi pas si difficile pour celui qui s’est formé aux Beaux-Arts de Mulhouse : « J’avais le bagage pour une belle carrière de restaurateur d’œuvres », dit celui qui œuvra durant une trentaine d’années dans la réalisation de trompe-l’œil : le célèbre ciel nuageux du plafond de la Bourse à Strasbourg, des têtes de lit d’hôtels, des piscines ou une (fausse) bibliothèque idéale, d’Homère à Bob Dylan. Facétieux, il s’amuse parfois à glisser des clins d’œil dans ses réalisations… Actuellement, Pierre travaille avec des jeunes d’un centre éducatif fermé sur une fresque… dans une des salles du tribunal de Saverne. « Ces projets de vivre ensemble me permettent de sortir de ma zone de confort » affirme Pierre qui ne cesse d’observer « tout ce qui nous entoure » : la nature (humaine) en premier lieu

PIERRE- MALLO -SAVERNE.COM

Les coups de cœur de ce printemps

et Laura, libraires

LIBRAIRIE BULLEZ JEUNESSE (LIBRAIRIE SPÉCIALISÉE JEUNESSE, BD ET MANGA ADOS ET ADULTES)

6, RUE POINCARÉ À SAVERNE 03 88 70 41 35 @BULLEZ_JEUNESSE

SHIN ZERO TOME

1

Mathieu Bablet et Guillaume Singelin, éditions

Rue de Sèvres, coll. « Label 619 »

Il y a vingt ans, le dernier Kaiju, monstre géant venu des mers, a été vaincu par les Sentai, un groupe de justiciers colorés. Aujourd’hui, les Sentai ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, relégués à des petits boulots mal payés. Warren, Nikki, Héloïse, Satoshi et Sofia essayent de trouver leur place dans ce monde désabusé, où les héros ont disparu.

Encore une pépite du Label 619 ! Qui plaira aussi bien aux amateurs de manga que de BD ! Le métier de Sentai « uberisé », relevant plus de l’emploi fictif que du super-héros. Si dans la forme, Shin Zero traite des Sentai, dans le fond, Mathieu Bablet nous parle de la sortie de l’adolescence et des débuts de l’âge adulte. Une œuvre portée par un dessin détaillé et saisissant de Guillaume Singelin. L’utilisation de la couleur uniquement pour les tenues des Sentais ne fait qu’embellir le tout !

ORIGINE

Nat Cardozo, éditions Rue du Monde

Les peuples indigènes et leurs cultures sont un trésor vivant pour l’humanité. Nous avons beaucoup à apprendre d’eux pour mieux traiter notre planète commune. En vingt-deux portraits sensibles, ce livre salue leurs combats pour survivre aujourd’hui et nous ouvre à d’autres manières de penser le monde. Un magnifique documentaire aux illustrations touchantes. Une belle et tendre leçon de dignité et d’humanité. Un livre à lire et à partager, pour ouvrir nos cœurs et nos esprits à la beauté et à la richesse de notre monde.

ISLANDER TOME 1

Caryl Ferey et Corentin Rouge, éditions Glénat

Dans un futur proche, le continent européen est victime de catastrophes multiples, des réfugiés de tous les pays s’amassent au port du Havre, lieu de transit vers un hypothétique salut… L’Islande est encore épargnée, mais pour combien de temps ? Liam, qui a déjà tout perdu, va tenter sa chance en subtilisant le pass d’une migrante, sans savoir que l’Islande aussi se déchire à leur sujet. Ballotté dans le chaos du monde, Liam découvrira qu’il a pris la place d’une femme impliquée dans un mystérieux projet, « Islander »

Une œuvre d’anticipation très prenante de bout en bout ! C’est saisissant, glaçant, la construction du récit est parfaitement maîtrisée par Caryl Ferey. Encore assez lointain de notre société actuelle pour nous divertir mais assez proche de notre réalité pour nous angoisser. Des enjeux importants qui nous invitent à réfléchir aux défis auxquels l’humanité sera confrontée. Le graphisme est époustouflant, les paysages islandais sont magnifiés par le trait de Corentin Rouge. Embarquez pour une dystopie exaltante !

BENEATH THE TREES WHERE NOBODY SEES

Patrick Horvath, éditions Ankama

Dans la paisible petite ville de Woodbrook, tout le monde se connaît. Mais connaît-on vraiment ses voisins ? Que font-ils quand ils pensent que personne ne les voit? C’est ce que va tenter de découvrir Samantha Strong, avant que le tueur qui sévit en ville ne mette en péril sa parfaite petite vie... Samantha, l’ourse en apparence bienveillante, cache une nature glaçante.

Une œuvre à l’esthétique enfantine, mais avec une intrigue sombre et mature, offrant une expérience de lecture unique et mémorable. Chaque page est une montée en tension. Comme un mélange improbable de la série télé Dexter et de la BD Blacksad, dans un gentil bled où les héros animaux ont l’allure d’adorables peluches.

Magali Erdmann et Laura Bernard

aménagement mobilier objet

conception & fabrication

bureau & atelier

11 rue A-J Konzett 57820 Lutzelbourg

vous avez un projet ? info@lafon-atelier.fr 06 95 76 39 02

retrouvez-nous sur www.lafon-atelier.fr lafon.atelier

PRÊT-A-PORTER FEMME (IKKS - LIU JO - ONE STEP - I.CODE - NATHALIE CHAIZE ...) & ACCESSOIRES MADE IN FRANCE

52 GRAND RUE - 67700 SAVERNE - WWW.8EMEJOUR.FR

Une cote d’amour exceptionnelle

Rebaptisée Brasserie Licorne en 2007, la brasserie de Saverne se démarque par son aptitude à avoir toujours un coup d’avance. Dans la prise en compte des enjeux climatiques comme dans les attentes des amateurs de bière de caractère.

L’histoire remonte à 1845, lorsque la famille Schweikhardt succède à la famille Ebener. À cette époque, la production atteint à peine 0,2% de la production actuelle. Longtemps confidentielle et connue des seuls Savernois, elle connaît une première période de croissance en 1973, sous l’égide de la famille Becker. Reprise une nouvelle fois en 1989 par des brasseurs allemands, les Karlsberg (avec un K), ces derniers lui laissent les coudées franches tout en

investissant dans la modernisation de l’outil de production qui atteindra 700000 hl dans les années 2000, vendue pour l’essentiel en marque distributeur. C’est en 2007 que son dirigeant, le Schilikois Dominique Baudendistel, « né au milieu de cinq brasseries », propose de se démarquer en créant une marque : « L’idée était surtout de créer une bière 100% alsacienne. » Un défi de taille. Car si le houblon est bien cultivé en Alsace, plus personne ne plantait d’orge brassicole. « Il a fallu convaincre les agriculteurs du bien-fondé de la démarche. »

De ce travail naîtra Licorne Elsass, la seule bière brassée en Alsace composée à 100% de produits locaux et arborant le logo : « Savourez l’Alsace, produit du terroir ». Dan s la foulée, la brasserie de Saverne adopte son nouveau nom et devient Brasserie Licorne, hommage à la ville et à l’animal mythique qui lui tient lieu d’emblème. « Notre Licorne Elsass a remporté la médaille d’Argent aux World Beer Awards, en 2022 et 2023, puis l’Or en 2024, ainsi que la médaille d’Argent au Concours Général Agricole de Paris en 2025 » se plait à rappeler son dirigeant.

Brasserie innovante Désormais détentrice d’une belle marque, Brasserie Licorne étend sa gamme de produits : Licorne Black, Licorne Elsass, Licorne Panaché, Licorne NEIPA… Jusqu’aux Slash, version rebelle et sauvage aussi appelée Wildcorne « Slash correspond aux nouvelles tendances de consommation. Des bières de caractère, plus fortes et aromatisées ». Ainsi de la Sla sh Mango : « Avec elle, nous avons gagné une médaille de Bronze au dernier Concours Général Agricole de Paris et d’Argent en 2024, aux World Beer Awards » se réjouit Dominique Baudendistel. « Nous sommes sur une dynamique forte, aussi bien pour les bières traditionnelles que plus modernes. » Une tendance que l’on retrouve aussi dans la bière sans alcool, à la demande en forte progression. « La brasserie a investi dans une ligne de désalcoolisation

permettant de préserver les molécules d’arôme » À l’arrivée, une jumelle 0,0% de la bien connue Licorne Black, au goût quasi identique.

Engagements forts

Audacieuse, Brasserie Licorne l’est aussi en mettant les enjeux climatiques au cœur de son processus de fabrication. Ainsi l’eau, ressource principale pour produire une bière, a vu ses besoins réduits de 25% en deux décennies. Et ce n’est pas terminé, puisque la brasserie et ses 189 employés, dont près d’un tiers ont plus de 20 ans d’ancienneté, se fixe pour objectif de descendre à -30% dans les années qui viennent. Ancrée dans son territoire, Brasserie Licorne soutient aussi nombre d’initiatives locales, culturelles ou sociales : elle place notamment au cœur de ses actions l’accompagnement de jeunes dans leur transition vers la vie professionnelle. Elle organise aussi chaque année la Fête de la bière, à Saverne, qui accueille près de 30 000 visiteurs dont certains viennent de très loin pour assister à cette belle fête.

Un avenir qui mousse

Prochaine étape : repenser la structure industrielle, un gros programme d’investissement. « Nous avons l’espace pour faire une belle brasserie 5.0. Notre objectif est d’avoir une brasserie référente en termes de qualité. On coche déjà toutes les cases. À présent, il nous faut travailler sur la notoriété en dehors de la région. Elle est encore faible, mais notre cote d’amour est excellente ! » assure Dominique Baudendistel conscient d’avoir toutes les cartes en main pour mener Brasserie Licorne au triple galop.

BRASSERIE LICORNE

60 RUE DE DETTWILLER À SAVERNE

03 88 02 19 99

BRASSERIELICORNE.COM

FÊTE DE LA BIÈRE DU JEUDI 28 AU DIMANCHE 31 AOÛT AU PARC DU CHÂTEAU DES ROHAN À SAVERNE.

Dominique Baudendistel, président de Brasserie Licorne
Bon pied, bon œil

Traversant les âges et les crises, le chausseur alsacien Heschung vient de fêter ses 90 ans d’existence. Spécialisée dans la fabrication de chaussures en cuir robustes et élégantes, la petite entreprise semble bien (re)partie pour faire perdurer son histoire familiale.

Ce qui a fait la renommée de la maison : le cousu Norvégien. Pourtant, ce n’est pas dans le froid scandinave mais dans celui du Nord-Alsace, à Steinbourg, à 10 minutes de route de Saverne, qu’est implantée l’entreprise Heschung depuis 1934. « La particularité du cousu Norvégien c’est que l’on assemble de manière artisanale le dessus et le dessous de la chaussure par une trépointe, avec une couture apparente », explique Pierre Heschung, le directeur général de la société. Dit autrement : une fine bande de cuir est insérée entre la semelle et le haut de la chaussure, et le tout est assemblé par une couture visible sur l’extérieur. « Cela permet d’assurer une parfaite étanchéité et solidité de la chaussure », indique le dirigeant, troisième génération d’Heschung à perpétuer ce savoir-faire historique.

De la montagne à la ville

Dans les années 1930 à 1970, c’est pour fabriquer des chaussures de montagne, puis des chaussures de ski que le grand-père suivi du père de Pierre Heschung se spécialisent dans cette technique, jusqu’à devenir fournisseur officiel de l’équipe de France de ski. Lors de son arrivée à la manufacture, au tournant des années 1980, le jeune Pierre Heschung prend un tout autre virage et réoriente la production vers une ligne plus urbaine, adaptant le cousu Norvégien à la chaussure de ville. Un pari réussi mais osé, à l’heure où le monde économique est à la délocalisation et à la baisse drastique des coûts de production.

En cuir et contre tous

Chez les Heschung, la politique est tout autre : dans les ateliers historiques du village de Steinbourg, chaque paire est fabriquée à la main, à partir de cuir de haute qualité, issu des tanneries Haas. « On utilise ces cuirs, pas uniquement parce qu’ils sont Alsaciens, mais surtout parce que ce sont les meilleurs », précise Pierre Heschung, soulignant que des marques comme Hermès ou Chanel s’approvisionnent auprès du même fournisseur. Un positionnement haut-de-gamme, qui explique que la plupart des ventes d’Heschung s’effectuent à Paris, dans une des sept boutiques que la marque possède dans la capitale (dont cinq ont ouvert fin 2024). Mais la famille reste aussi attachée à son ancrage local et vient de déménager son magasin d’usine à Steinbourg, près des ateliers, dont elle vient d’ailleurs de renforcer les outils de production.

Héritage familial

Ces récents investissements – en machinerie notamment – ont été permis par l’arrivée au capital d’un investisseur du nord de la France, venu pérenniser l’entreprise familiale. Car la manufacture Heschung a bien failli disparaître. « Nous fabriquons un produit de niche, confesse sans faux-semblant Pierre Heschung, un produit authentique, de grande qualité, mais qui a un coût. Et produire en France, ce n’est pas une sinécure ». Quoi de plus vertueux pourtant, que de fabriquer localement une chaussure au style intemporel, conçue pour durer ? « Aujourd’hui, on peut à nouveau envisager l’avenir sous de belles perspectives », sourit soulagé le patron, le regard notamment porté sur sa fille, Salomé, la dernière de ses trois enfants à avoir intégré l’entreprise. Après 8 ans passés chez Hermès, la trentenaire est arrivée à l’automne dernier pour seconder ses frères, signe qu’un nouveau chapitre est en train de s’écrire au sein de l’affaire familiale.

HESCHUNG

35 B, RUE DE LA GARE À STEINBOURG

03 88 71 99 96

HESCHUNG.COM

Romain, Salomé, Pierre et Julien Heschung

Deux métiers, une seule passion : le chocolat

La chocolaterie Jacques Bockel, aventure familiale débutée au milieu des années 80, est une success story à l’alsacienne née d’une passion : celle du goût pour l’authenticité.

On est des gens simples, tout le temps dans l’action » assurent d’une même voix Jacques Bockel, toujours très actif dans la chocolaterie de Monswiller, et son fils Jérémy qui a repris la direction générale de l’entreprise. Ce dernier n’hésite pas à associer à leur réussite sa sœur, Camille, responsable du magasin, ainsi que Véronique, première associée de son père, et Matthieu, fidèle collaborateur qui totalise une vingtaine d’années dans l’entreprise. « Quand mon père part dans la jungle à la rencontre de planteurs, il part serein parce que nous travaillons en famille, avec des personnes de confiance. C’est notre force ! » Jacques Bockel a l’habitude de dire que c’est le chocolat qui l’a choisi. En trois étapes : « On a commencé en 1985 sur les marchés et les foires. » Puis viendra l’achat de la première boutique au centre-ville de Saverne en 1992, et le début de la fabrication du chocolat « dans un petit atelier de 35 m2, à l’arrière de la maison familiale » Installé depuis 2016 à Monswiller (après que leur précédent laboratoire a été emporté par les flammes), la chocolaterie XXL réunit un labo de 600 m2, un vaste et beau magasin, une salle de cinéma et, depuis 2018, un atelier de torréfaction. « Mon dernier jouet avant la retraite » avait justifié Jacques Bockel lors de l’inauguration de ce vaste espace au design soigné. « Depuis, nous avons deux métiers : torré facteur et chocolatier. Vous trouverez ici des fèves que vous ne trouverez nulle part ailleurs » : Chuao, le Romanée-Conti du cacao, chocolat à la meule du Venezuela, cacao du Liberia, du Pérou ou du Congo… « Nous ne faisons que des tablettes, mais chacune aura sa spécificité. Et le goût pourra varier d’une année à l’autre. Le chocolat, c’est un produit vivant ! »

Toujours un coup d’avance

Pour le reste, la chocolaterie qui tourne avec une centaine de personnes en comptant les seize boutiques (dont huit en propre), ne chôme pas à l’approche de P âques « Les six semaines qui précèdent, comme les six avant Noël, sont nos deux périodes fortes de l’année. » Autrement dit : celles à ne pas rater ! Si à Noël, les clients sont férus de bonbons au chocolat, dont Jacques Bockel propose une quarantaine de recettes version ganache ou praliné, Pâ ques est la période phare des moulages. Coulés, puis décorés à la main à base de denrées alimentaires colorantes sans additif en E… « Mais des moulages, nous en vendons toute l’année… » complète le chocolatier autodidacte. Grâce à une imagination jamais prise en défaut : asperges d’Alsace en chocolat, créées pour leur première participation au Salon du Chocolat à Paris, Kamasutra – « le chocolat dans tous ses é bats » – qui leur a valu des articles de presse dans le monde entier, gros carreaux à la découpe, coffrets « métiers » , planche apéritive au saucisson en chocolat gianduja, ou plus récemment, barre Dubaï façon Jacques Bockel aux pistaches de Sicile… « On s’est toujours montré très innovants… » Autre preuve, s’il en fallait : le succès de Nut’Alsace, leur pâte à tartiner sans huile de palme aux noisettes du Piémont. « En 2013, nous en faisions 800 kilos, à présent, on dépasse les 70 tonnes ! » Au point que Jacques Bockel a décidé de décliner sa pâte en version locale, en s’associant avec un agriculteur alsacien planteur de noisetiers. Nut’Elsass : une production confidentielle, vendue jusqu’à épuisement du stock. Et pour garantir à leurs produits une fraîcheur à son apogée, la chocolaterie se fait fort de travailler en « juste à temps ». Même pour leurs trente parfums de glaces. « Côté goût, le résultat est sans appel ! » Ce ne sont pas les clients de leur kiosque à glaces, installé chaque été au port de Saverne, qui prétendront le contraire !

Chocolaterie engagée

Cette année, la chocolaterie Jacques Bockel fête ses 40 ans . Pour l’occasion, à l’instar du célèbre film de Tim Burton, la maison a dissimulé 3 000 tickets d’or dans les produits de leurs magasins. Des tickets ouvrant droit à autant de lots. D’un bon de 5 € à un an de Nut’Alsace ! « Nous organisons des ateliers mais aussi des portes ouvertes toute l’année. Avant Noël et Pâques, nous dévoilons nos coulisses. Le but est d’échanger avec nos clients. »

Labellisée Alsace Excellence, la chocolaterie Jacques Bockel, qui forme une quinzaine d’apprentis, est engagée dans une véritable politique pour mettre l’humain et le respect de l’environnement au centre de ses activités : panneaux photovoltaïques, boîtes et sachets recyclables ou décomposables, numérisation des catalogues, mais aussi horaires aménagés… « La chocolaterie, c’est mon quatrième enfant » reconna ît Jacques Bockel. « J’essaye de la faire grandir, comme mes collaborateurs. Cette entreprise, c’est une partie de moi ! »

LA CHOCOLATERIE JACQUES BOCKEL

ZONE LE MARTELBERG, 16 RUE DES RUSTAUDS À MONSWILLER 03 88 91 29 49 WWW.CHOCOLATS.ALSACE

DOSSIER SAVERNE GOURMANDISES

Boulangerie Bruckmann

Il y a des histoires qui réchauffent le cœur autant qu’un bon croissant sorti du four. Celle de Carole et Julien Bruckmann en est une. C’est en mai dernier que ce couple de quadragénaires a choisi de franchir le pas pour vivre de sa passion et la partager, en ouvrant une boulangerie artisanale et bio, avec un salon de thé qui a déjà conquis de nombreux gourmands.

Après dix ans passés dans les assurances, Julien a ressenti le besoin de travailler ce produit qu’il aime depuis toujours : le pain. Il décide alors de préparer son CAP de boulanger pendant un an, travaillant chez lui dans des conditions parfois délicates avec un simple four domestique. Il effectue ensuite plusieurs stages chez des artisans, qui le renforcent dans son idée d’aller vers un produit de qualité, sain et bio, dont il veut garder la maîtrise. « Il était hors de question de travailler pour un autre, je voulais rester maî tre du produit. » C’est donc au début de l’année dernière que le projet a pris forme. Après une carrière consacrée aux ressources humaines, Carole, son épouse, décide de se joindre à l’aventure. Ce projet, ils le voulaient conforme à leurs valeurs et à leurs idées. Avec le

Pâtisserie Zimmermann

Dans une ville comme Saverne, où les bonnes adresses gourmandes ne manquent pas, il faut savoir se distinguer. C’est le pari réussi de Laurent et Nathalie Zimmermann, dont la pâtisserie s’est rapidement imposée comme un lieu de référence. Un salon de thé où la qualité et la convivialité s’associent à toute heure de la journée.

Laurent Zimmermann commence son parcours professionnel chez Muller - Oberling à Saverne, avant de poursuivre à Keskastel, Obermodern puis Strasbourg. Il choisit ensuite la voie de l’enseignement au CFA d’Eschau, où il dirige le pôle pâtisserie. Son expertise l’a également mené à être juré aux Olympiades des métiers et à intervenir à trois reprises à l’école de pâtisserie de Tokyo.

Une réussite construite à deux Après douze années d’enseignement passionné, Laurent décide de concrétiser un rêve qu’il nourrit depuis toujours : ouvrir sa propre pâtisserie. Une aventure entrepreneuriale dans laquelle il entraîne son épouse Nathalie, qui œuvre jusqu’alors loin

soutien de la ville de Saverne, ils investissent le local d’une ancienne imprimerie, qu’ils transforment entièrement. Dans leur boulangerie, Julien est à la production mais il n’hésite pas à venir au contact des clients pour échanger. Et si Carole est principalement à la vente, elle prend possession du fournil à la fermeture de la mi-journée, pendant que Julien se repose, pour faire cuire ses cakes et cookies.

Des produits travaillés avec passion Leurs produits sont basés sur des recettes simples et saines. Ils proposent uniquement des pains au levain naturel, et des pâtisseries boulangères , fabriquées avec des variétés de farines anciennes et locales, 100 % bio, fournies par des paysans meuniers. Des miches sainement travaillées à la main, que les clients apprécient, faciles à digérer et délicieuses. « Sur les sacs de farine, pas de listes d’ingrédients puisqu’il n’y a que du blé, et rien d’autre » dit Julien. Le pain au blé des ancêtres aux graines, le pain jaune à la farine de seigle, graines et curcuma, ou encore le carrot-cake sont devenus des incontournables pour les clients.

Un endroit chaleureux pour se retrouver Les cakes ou pâtisseries boulangères sont dégustés accompagnés de thé kombucha de production locale, dans le salon de thé. Un endroit que Carole a conçu avec des meubles chinés de seconde main et relookés par la brocante l’Atelier des Curieux, ou encore des verres fabriqués par l’artisan voisin S’Glàs à partir de bouteilles transformées (Pôle Konzett à Lutzelbourg). Un endroit chaleureux qui donne envie de prendre son temps, tout en se régalant.

BOULANGERIE BRUCKMANN

135, GRAND RUE À SAVERNE

07 44 96 87 84

FACEBOOK BOULANGERIEBRUCKMANN

@BOULANGERIE_BRUCKMANN

des fourneaux et des poches à douilles, en tant que spécialiste en communication digitale et gestion de projets à la chambre d’agriculture. Elle s’engage à ses côtés avec enthousiasme : « Convaincue par les qualités et la passion de Laurent, je me suis toujours investie à ses côtés dans cette aventure » se remémore-t-elle. C’est à Saverne qu’ils trouvent une pâtisserie à reprendre, et après d’importants travaux de rénovation pour modeler le lieu à leur image, leur pâtisserie ouvre ses portes en juin 2021.

Leur complémentarité est la clé de leur succès : Laurent à la création et à la production, et Nathalie à la vente et à la gestion. De la pâtisserie au snacking, de la restauration au service traiteur, ils n’utilisent pour leurs produits que des matières premières nobles et font la part belle aux produits frais locaux. Laurent a su mettre en place une gamme de pâtisseries composée de classiques revisités et de créations originales, des recettes gourmandes très appréciées des clients. Le chocolat, un produit que Laurent apprécie tout particulièrement, est aussi très présent : « C’est un produit exigeant qui demande beaucoup de rigueur » Un cuisinier confectionne également les plats du jour maison très appréciés des habitués.

La transmission du savoir-faire

Alliant à cette passion son expérience d’enseignant, Laurent met un point d’honneur à continuer de transmettre son savoir-faire à ses équipes, particulièrement à ses trois apprentis. « Je souhaite les préparer au mieux pour les amener à leur examen, et plus loin encore... les embaucher si possible » souligne-t-il.

Avec Nathalie, ils accordent une grande importance à la qualité des rapports humains qu’ils entretiennent avec leurs seize collaborateurs, en cultivant une ambiance propice à l’épanouissement de chacun. Une convivialité qui se ressent jusqu’à l ’accueil souriant et attentionné réservé aux clients, faisant de ce salon de thé un lieu où il fait bon venir et revenir.

PATISSERIE ZIMMERMANN

128 -130, GRAND RUE À SAVERNE

03 88 91 12 01

FACEBOOK PÂTISSERIE ZIMMERMANN

@PATISSERIE.ZIMMERMANN

Julien et Carole Bruckmann Nathalie et Laurent Zimmermann

DOSSIER SAVERNE

RESTAURANTS

La Marne

Sur les berges paisibles de l’écluse du centre-ville, le restaurant La Marne s’impose comme une adresse incontournable depuis près de 35 ans. Depuis deux ans, Mylène Tromp et Maurice Heitz ont repris cette maison emblématique. Troisièmes propriétaires du lieu, ils ont su en préserver l’âme tout en lui donnant un vent de modernité.

« Le plus beau défi, c’est de conserver cet esprit, cette qualité, tout en progressant, en accompagnant la nouvelle clientèle et en s’adaptant aux évolutions », explique Maurice Heitz. Pour Mylène, cette reprise ressemble presque à une transmission familiale, puisqu’elle travaille ici depuis plus de vingt ans. À 15 ans déjà, elle gardait les enfants des anciens propriétaires, Charlot et Karine Burger, qui accompagnent encore les nouveaux ma î tres des lieux de manière occasionnelle et bienveillante. Une fidélité rare qui rend ce passage de relais encore plus naturel.

Une cuisine de terroir et de tradition Ici, la tradition a toute sa place : la cuisine est alsacienne et française, généreuse et faite maison à 100 %. Tous les produits sont frais et cuisinés sur place. Chaque jour, ce sont plus de 15 kilos de spaetzle et

El Ceviche

Dans le port de Saverne, face au château des Rohan, est amarré El Ceviche, le bateau-restaurant de Philippe Clauss, un chef passionné. Il y propose une invitation au voyage dans un lieu atypique pour partager son amour de la cuisine de la mer.

Philippe a affûté son savoir-faire auprès de grandes maisons, parmi lesquelles l’Arnsbourg, le Crocodile et le Martinez à Cannes. Il a ensuite passé 12 ans en Bretagne, au bord de la mer. À son retour, après un passage au Cheval Blanc à Lembach, il a décidé de jeter l’ancre à Saverne, en 2021, avec un projet qui lui ressemble.

Une expérience unique sur l’eau « J’ai toujours aimé le poisson et je voulais amener un peu de Bretagne avec moi », confie Philippe. Son choix de s’installer sur un bateau complète parfaitement son projet : « Je voulais offrir une bulle d’évasion, plonger les gens dans un univers différent le temps d’un repas » précise-t-il. Pour s’installer, il n’envisageait pas d’autre lieu que le port de plaisance de Saverne : « J’ai grandi avec ce port, ce cadre unique, avec sa vue sur le château des Rohan », confie-t-il. Une vue encore plus belle depuis la terrasse dès l’arrivée des beaux-jours.

de galettes qui sont préparés par la brigade du chef Jean-Luc Heitz. L’approvisionnement se fait en circuit court, avec des produits locaux et des fournisseurs alsaciens autant que possible. La tarte flambée y est particulièrement prisée, tout comme le jarret, le munster pané, les spaetzle fondants ou les galettes dorées. Les desserts sont confectionnés chaque matin par la pâtissière recrutée il y a un an. En salle comme en cuisine, une quinzaine de salariés œuvrent avec passion « Avec des horaires à rallonge, on ne peut faire ce métier que si l’on est passionné. »

Une belle terrasse au bord du canal À l’intérieur, on découvre un décor sobre et chaleureux, et son plafond original entièrement constitué de portes. Aux beaux jours, la terrasse, récemment agrandie, offre un espace aéré avec un point de vue unique au bord de l’écluse. Ce superbe cadre, associé à la qualité de la cuisine, est très apprécié des touristes et visiteurs, certes, mais surtout d’une clientèle fidèle composée d’employés du coin et d’habitués. « Ils ont plaisir à venir, et cela nous touche beaucoup » Et ce n’est qu’un début : « Il y a dans les tiroirs quelques belles idées d’évolution, de carte et de service » , glissent Mylène et Maurice, enthousiastes. Mais toujours avec la même ligne directrice : respect du terroir, du savoir-faire et de l’accueil.

LA MARNE 5, RUE DU GRIFFON À SAVERNE 03 88 91 19 18

FACEBOOK RESTAURANT LA MARNE

@RESTAURANTLAMARNE

Une cuisine authentique et raffinée

En salle, Carine veille au bien-être des convives, alors que Mathieu est derrière les fourneaux. La fraîcheur et la qualité des poissons et fruits de mer est garantie par les arrivages quotidiens de Rungis, chaque jour est proposé un menu du marché. On y déguste un carpaccio de Saint-Jacques accompagné d’un tartare de tourteaux ou encore un ongle chevalier sublimé par des truffes, mais également des plats plus simples tels que les moules-frites ou le fish and chips, sans oublier les incontournables plateaux de fruits de mer, que l’on peut emporter, aussi. La touche finale ? Une sélection d’épicerie fine, tels que des huiles d’exception, des épices rares, conserves et autres spécialités de la mer. Un air de vacances à 10 minutes du centre-ville.

EL CEVICHE PORT DE PLAISANCE 10, RUE DE L’ORANGERIE À SAVERNE. 06 32 24 84 64 EL- CEVICHE.FR

Maurice Heitz et Mylène Tromp
Philippe Clauss, Carine et Mathieu

S’Zawermer Stuebel

Le S’Zawermer Stuebel est une véritable invitation à la convivialité et à la tradition. Elodie Bangratz et Hervé Delange y cultivent un art de vivre à la bonne franquette, où la bonne cuisine se mêle à une ambiance chaleureuse et familiale, dans un lieu chargé d’histoire.

Le restaurant a été repris par Hervé et Elodie il y a dix-sept ans déjà. L’endroit est discret, situé à quelques pas seulement de la place du château. Un escalier de pierre nous amène au caveau qui date de 1583 : une belle salle toute en voûtes en grès des Vosges, à l’âme authentique et chaleureuse, décorée d’objets anciens et traditionnels, souvent familiaux. « C’est comme si je recevais les gens dans mon salon » précise Elodie, intarissable sur l’histoire du lieu et sa décoration.

Un esprit de tradition revisitée

Au menu, on trouve des recettes généreuses, des petites cocottes ou marmites, un pâté en croûte chaud fondant, une carbonade de bœuf – saucisse –lard et pomme de terre cuit dans sa chope en terre et son couvercle de pâte ou un bon baekeoffe aux trois viandes… : des plats qui ont pris le temps de mijoter

De La Garenne à La Cave

On connaissait déjà l’hôtel-restaurant La Garenne, halte bucolique en lisière de forêt. On découvre à présent La Cave. Café-bistrot imaginé et orchestré par le même duo épicurien : Christian Matt et son chef de cuisine, Sébastien Schmitt.

À la Garenne, qu’on y vienne pour se reposer dans l’une des douze chambres au standing 4 étoiles ou pour profiter d’une belle carte inventive et d’une cave de compétition, le dépaysement est au rendezvous. Maison bourgeoise pleine de cachet, jolie cour pavée, déco réconfortante ayant l’authenticité des matières brutes, salon douillet ou vue panoramique, les plats de Sébastien Schmitt et de sa cheffe pâtissière, Claire-Lise Rau, étonnent de fra îcheur savoureuse. Choucroute au cumin et patates douces accompagnent ici le porc ibérique laqué à la bière brune, et l’on trouvera uniment nems de pot au feu, gambas marinée, poulpe ou foie gras poêlé… Pour un aperçu complet, l’idéal est de s’initier le jeudi, dès 18h, en profitant des soirées cocktails maison & bissele, « Les plats du chef en petites portions. » Pour accompagner ces plats, une carte de vins pléthorique et divinement

longtemps, à la façon de « nos grands-mères », des classiques de la cuisine traditionnelle revus par le chef Hervé. On accompagne ces mets délicats à base de produits régionaux et fermiers, de bières artisanales ou de crus soigneusement sélectionnés. Elodie propose également des cocktails maison élaborés à base de produits locaux. On apprécie beaucoup la bonne humeur et la convivialité du service, et les habitués se mêlent volontiers aux touristes venus découvrir ce lieu atypique. Une seconde salle, plus petite et intimiste, permet d’accéder à la terrasse aux beaux jours, à l›ombre des tilleuls, offrant une vue imprenable sur la tour historique de cette bâtisse construite au xvi e siècle, ajoutant une touche pittoresque à l’expérience culinaire. Le must ? Passer la nuit dans l’adorable deux pièces « Chez Élodie », juste au-dessus du restaurant !

S’ZAWERMER STUEBEL

4, RUE DES FRÈRES À SAVERNE 03 88 71 29 95

SZAWERMER.COM

sourcée : De vins d’auteurs impossibles à dénicher si vous ne tutoyez pas le vigneron. « C’est un acte de foi, reconnaît Christian Matt. Les connaisseurs viennent pour ça. »

Rendez-vous à la cave Rénovée il y a tout juste un an, La Cave, à Saverne, a gardé cette recette bien composée pour la conjuguer en mode bistrot. Un lieu de rendez-vous idoine pour déjeuner ou dîner chaud. « Mais on fera pour l’été des plats à grignoter non-stop » assure Christian Matt qui a veillé à conserver aux lieux une âme de bar de quartier. « Il y a toujours des personnes qui viennent le matin boire leur café, mais aussi une nouvelle clientèle… » Bande de filles venues prendre l’apéro, gens du quartier profitant du plat du jour et touristes appréciant l’atmosphère entre deux visites… « On propose des plats typiques alsaciens : tarte flambée, röstis de mille et une façons ou chien marrant (du cervelas dans une moricette) Le « Hot dog alsacien… » explique le chef. Et lorsque l’on connaît la maison d’en haut, on se dit que la cave de celle-ci, ne pouvait être qu’à l’avenant. Une dizaine de vins de vignerons au verre, 60 à 80 références en bouteille, avec en prime, une grosse carte de pinots noirs d’Alsace, plus de 30 références ! « On organise aussi des dégustation s avec la présence des vignerons » De quoi s’initier aux jus locaux en bonne compagnie. La maison propose même un coin caviste et épicerie, pour prolonger l’instant plaisir, une fois le seuil franchi.

Elodie Bangratz
Christian Matt et Sébastien Schmitt à La Cave

8ème jour

Électroménager

Adolff

Il existe des adresses qui se distinguent par leur authenticité et leur approche humaine. 8 ème Jour, boutique de prêt-à-porter féminin, fait partie de ces lieux rares où le shopping devient une expérience personnalisée, chaleureuse et inspirante.

Une histoire de passion et d’engagement L’aventure 8ème Jour commence le 1er mars 2006, rue de la Gare, sous l’impulsion de Marie-Laure Begin et de sa sœur Danièle, par le rachat d’une petite boutique de mode appréciée des deux sœurs . Ce petit espace devient rapidement une référence pour une clientèle en quête de vêtements élégants et accessibles. En 2013, Danièle quitte l’aventure et Noémie Maennlein rejoint l’équipe cinq ans plus tard, apportant son expertise et sa passion. C’est en novembre 2021 que la boutique prend un nouveau départ en s’installant dans un nouvel espace, plus grand et lumineux. Ici, l’accueil et le conseil sont des valeurs fondamentales. « Les clientes passent régulièrement pour discuter, s’imprégner des collections et découvrir les nouvelles tendances » confie Marie-Laure. L’espace est pensé comme un lieu d’échange, le duo participe à composer sa tenue, à sortir de sa zone de confort, à explorer de nouveaux styles. « Les clientes repartent en se sentant belles et bien dans leur corps ! » précise Noémie.

Des marques choisies pour leurs valeurs éthiques Le magasin propose une sélection de prêt-à-porter moyen et haut de gamme tels que IKKS, Nathalie Chaize, ou encore la marque italienne Liu-Jo. Loin des tendances éphémères, 8ème Jour s’engage à proposer des pièces respectueuses de l’environnement avec des collections

À Saverne et dans les environs, le nom Adolff Électroménager sonne comme une référence. Une entreprise familiale dont l’histoire est marquée par la passion du service et du travail bien fait, et qui sait s’adapter aux défis d’aujourd’hui.

C’est dans les années 1950 que l’aventure débute, lorsque le grand-père rachète une entreprise locale. En 1974, la société prend son envol, proposant des solutions techniques autour du chauffage central, du sanitaire, de l’électricité, et bien sûr, de l’électroménager. En 1998, elle choisit de recentrer son activité autour de l’électroménager et étend son offre à l’audiovisuel dix ans plus tard, portée par la volonté d’innover tout en conservant ses racines, avec des ateliers toujours situés sur le même site.

Une équipe engagée

Avec une surface d’exposition de 250 m2 et une équipe de onze personnes, l’entreprise dirigée par Éric Adolff (épaulé par Katia Clauss, Danièle Mehl et Stéphane Eyermann) se distingue par son approche de la vente : livraison express ou retrait sur place, diagnostics de réparation avant achat et stocks importants pour pallier les urgences. Un lave-linge cassé dans une famille nombreuse ? La solution est trouvée en 24 heures. L’entreprise est labellisée QualiRépar, ce qui permet aux clients de bénéficier d’un bonus réparation. Enfin, soucieuse de son impact environnemental, la société recycle chaque année entre 60 et 70 tonnes de matériel et propose également des pièces détachées neuves ou d’occasion, prolongeant la durée de vie des appareils.

limitées à deux par an, utilisant souvent des matériaux recyclés. Le petit truc en plus ? Un large choix d’accessoires tels les chaussures, sacs, bijoux, foulards et écharpes dont certains proviennent de créateurs français comme Brokante et Letol. Et à chaque saison, des défilés de mode sont organisés pour les clientes, offrant un moment unique de partage et de convivialité. Un véritable cocon de mode et de bien-être.

8ÈME JOUR

52, GRAND’RUE À SAVERNE 03 88 91 20 65 8EMEJOUR.FR

La qualité de service au cœur du succès Autre fierté de la maison : le choix des produits, avec une sélection rigoureuse de fournisseurs, principalement européens. Parmi les marques proposées : Miele, Siemens, Bosch, Electrolux, Moulinex, WMF ou encore Samsung… Malgré une conjoncture économique difficile, l’entreprise continue de croire à la valeur du conseil et à la possibilité d’allier tradition, innovation et proximité. Une belle réussite familiale, ancrée dans son territoire, et tournée résolument vers l’avenir.

ÉLECTROMÉNAGER ADOLFF

14, RUE DE LA GARE À SAVERNE 03 88 91 12 36

ELECTROMENAGER-ADOLFF.COM

Éric Adolff et Danièle Mehl
Marie-Laure Begin et Noémie Maennlein

4, rue des frères à Saverne 03 88 71 29 95 szawermer.com

Boulangerie BRUCKMANN

NOS HORAIRES

Du lundi au vendredi

6:45 - 13:45 et 15:15 - 18:15

Samedi

6:45 - 14:00

Dimanche Jour de fermeture S’Zawermer Stuebel

Le Pays de Hanau vu par

Philippe Schlotterbeck

Gérant

des magasins Schlotterbeck, Cristel Lingerie et TILT

Où ? La colline de l’hôpital du Neuenberg

D’ici, on a une vue panoramique sur Ingwiller, les toits des maisons alsaciennes, les rues sinueuses au riche patrimoine architectural et les zones boisées tout autour. Un cadre apaisant !

Actu

— Avec le printemps, nos magasins multimarques accueillent à présent la couleur ainsi que de nouvelles matières !

schlotterbeck.fr

Bonnes adresses

Le marché du samedi matin à Ingwiller

On y fait des rencontres, on y découvre des producteurs, c’est un véritable moment de partage et d’échanges entre les Ingwillerois. On peut aussi se désaltérer et grignoter au « Bar du Coin », ouvert chaque samedi jusqu’à 13h, qui est animé par différentes associations locales !

Place de la Mairie

À l’Aigle

Ce restaurant est géré depuis cinq générations par la famille Schmitt. On y va pour les très bonnes tartes flambées les vendredis ou samedis soirs, pour l’ambiance et aussi pour leur pot au feu ou leur choucroute… 55, Rue Principale à Wimmenau restaurantalaigle.fr

À l’Arbre Vert

Ce restaurant se trouve à Melch, un petit hameau perdu que l’on rejoint par un chemin forestier. La famille Fischer nous accueille dans un véritable coin de paradis, c’est magique. On se régale avec leur truite au riesling, leur jarret de porc, ou leurs knepfles à la crème ! La Melch à Reipertswiller arbre-vert-melch.fr

Musée Lalique

C’est un lieu d’excellence, de valorisation du patrimoine régional. On est immergé dans un univers où chaque pièce raconte une histoire de créativité et d’innovation. Pour les passionnés d’art, de design, de luxe et de savoir-faire artisanal ! 40, Rue du Hochberg à Wingen-sur-Moder musee-lalique.com

Le château du Lichtenberg

De ce lieu unique, à 400 m d’altitude, on a une vue imprenable sur les Vosges du Nord et la plaine d’Alsace et il y a plein d’animations : expérience immersive, légendes médiévales, défis sportifs, nuit sous les étoiles, concerts… On voyage dans le temps ! chateaudelichtenberg.alsace

Le Pays Rhénan vu par

Sophie

Unfricht

Responsable territoriale Est FBN FRANCE et directrice Ad’hoc Marketing

Où ? La chapelle Saint-Vit

Je passe souvent devant cette petite chapelle, toute simple, située le long de la piste cyclable à Beinheim. Elle est très humaine et chaleureuse. J’aime m’y arrêter de temps en temps, je m’y sens bien tout simplement.

Actu

— Faciliter la transmission des entreprises familiales dans le cadre du réseau FBN (Family Business Network). — Consultante en marketing, communication, stratégies digitales, et management dans le cadre d’Ad’hoc.

fbn-france.fr adhoc-marketing.fr

Bonnes adresses

Bacchus J’apprécie cette cave à vins/épicerie fine pour les conseils avisés et la belle sélection de Chloé. J’y ai découvert notamment un très bon vin blanc du domaine Loew (Westhoffen), le sylvaner « Vérité » élaboré en biodynamie Mais j’y vais aussi pour les terrines et tartinades… Parfait pour l’apéro ou pour trouver des cadeaux sympas ! — 28, rue Principale à Beinheim bacchus-beinheim.com

Auberge à L’Agneau

C’est LA winstub de l’Alsace du Nord tenue par Jacqueline et Marc Stephan, la 4e génération à la tête de cette institution. On y va pour les belles suggestions de saison commes les asperges mais aussi pour leurs cuisses de grenouilles ou leurs excellentes viandes ! 11, rue Principale à Roppenheim auberge-agneau.com

Les Serres fleuries

Thierry Schmitt ne propose que des floraisons de saison, une grande variété de fleurs et de plantes dont une grande partie est produite sur place. Idéal pour préparer mon jardin en ce moment ! 10, rue des Alouettes à Niederrœdern les-serres-fleuriesniederroedern.com

Omega Yoga

De super cours et stages de yoga dispensés par Matthieu Bartholomé ! Que ce soit pour les formes douces (yin yang, hatha) ou dynamiques (ashtanga vinyasa), on peut profiter de cours collectifs ou privés. Matthieu propose même des interventions en entreprise ou des ateliers massage-relaxation. 11, rue de l’Alliance à Sessenheim omegayoga.fr

Le marché du samedi matin à Rœschwoog

Il y a une ambiance conviviale avec de sympathiques commerçants : Les Jardins d’Altaïr – Le Fruitier avec leurs légumes et fruits bio ; Claude, le poissonnier « Approtop » ; Gaby et sa rôtisserie « Au Poulet de ma GrandMère » ; Laetitia et « les Bocaux du Tisonnier » tellement bons et pratiques, cuisinés par son mari Julien ; Kim –Par Faim d’Asie, le traiteur asiatique ; Ô Mont Fromage, le fromager. Sur la petite place, rue Principale, à côté de la mairie.

Nouvel écrin, nouvel élan Mode

Via Theatro, Victor, Repèrages… Brigitte Koch, incontournable commerçante de la rue Clemenceau à Haguenau, prépare la relève. Avec énergie, mais en prenant son temps. Pour transmettre à sa fille Lucile et à sa principale collaboratrice, Maud, un univers dans lequel elle s’épanouit depuis quarante ans.

« M’arrêter d’un coup serait impossible » reconna î t Brigitte dans sa boutique Via Theatro. Imaginez : une vie professionnelle consacrée à la mode et à ses clientes. « Mon métier, je ne le vois pas comme une contrainte, l’obligation de faire une vente à tout prix, mais comme un échange. Lorsque je peux conseiller une tenue, une couleur, et que la cliente repart avec, je suis satisfaite et heureuse de l’avoir aidé à se faire plaisir ! J’ai toujours aimé mon travail et la richesse des échanges qu’il m’a permis d’avoir » Et pourtant, l’histoire a commencé il y a longtemps déjà . À Wissembourg. « Mes parents ont ouvert leur premier magasin en 1980. La Grange, spécialisé dans le jean et le sportswear » relate Lucile, la fille de Brigitte et Pierre. Quatre ans plus tard, l’entreprise s’agrandit et une nouvelle boutique La Grange voit le jour à Haguenau, puis une autre, au 8 rue Georges Clemenceau, baptisée Via Theatro parce que la rue donnait sur le théâtre. « Mes parents se complètent. Ma mère a le sens du produit, elle est solaire et sociable. Pierre, mon père, est le gestionnaire de la société. Peu connu des clients, il est aussi carré que maman est artiste ! »

Rester attractif

À Haguenau, les boutiques se succèdent et les affaires prospèrent en suivant la mode. « Mes parents ont réussi à traverser des années difficiles. Il y a vingt-cinq ans, les franchises ont peu à peu pris le pas sur tout le reste dans les grandes villes. Or, le cœur de métier de mes parents, c’est plutôt les boutiques multimarques en centre-ville. Malgré cela, ils ont réussi à pérenniser leur activité en adaptant leurs stratégies au marché. »

Aujourd’hui, le magasin emblématique de ce groupe familial, VIA THEATRO, vient de se refaire une beauté. Avec sa voûte en pierre et son mobilier en métal brut et bois de récupération peint dans des couleurs douces, la boutique se réinvente. « Nous voulions conserver l’identité des lieux, mais apporter les codes actuels de la décoration. »

Progresser ensemble

Lorsque la question de la transmission s’est posée, Lucile travaillait en Asie dans la finance. « J’ai toujours voulu créer mon entreprise, admet-elle. Il y a dix ans, je ne m’imaginais pas reprendre celle de mes parents. Mais l’idée d’évoluer dans le cadre familial m’a séduite et je suis revenue en 2018 en recommençant à zéro, pour apprendre les bases du métier. » En 2022, Lucile décide de créer sa propre entreprise en reprenant les trois boutiques de la rue Clemenceau :

Victor, Repèrages et Via Theatro. « Comme je ne voulais pas me lancer seule, j’ai proposé à Maud de s’associer à moi pour cette reprise. Nous avons sensiblement le même âge, la trentaine, et sommes assez complémentaires. » Une opportunité que Maud n’aurait ratée pour rien au monde. Entrée dans la maison en apprentissage à 16 ans, elle n’en est jamais repartie, passant par toutes les boutiques et gravissant les échelons. Tout en s’appuyant sur ce qui a fait l’identité et le succès des différents points de vente, les deux repreneuses entendent également imprimer leur marque. Ainsi, chez Via Theatro, la transmission se passe en douceur. « Maud et maman travaillent dans un échange permanent. Elles n’ont pas le même style, ni le même tempérament… Maud va progressivement apporter son identité tout en conservant ce que ma mère y a mis. » Et si les marques premium appréciées des clientes, à l’instar d’Armani, High, Luisa Cerano, Pôles ou Paul Smith sont toujours là sur les portants, d’autres viennent déjà enrichir la garde-robe dès ce printemps.

L’humain, point commun

« J’ai la chance de passer le témoin à Maud, que je connais depuis très longtemps, il est facile pour moi de travailler avec elle comme cela l’a été avec Cathy partie à la retraite en juillet dernier », reconnait Brigitte, qui est aussi une artiste plasticienne hyperactive, ayant toujours partagé son temps entre la boutique et son atelier. « J’ai toujours peint avec passion. À 15 ans déjà, j’achetais des toiles et de la peinture alors que mes copines se payaient du mascara ! » s’amuse-t-elle, plongée dans une des toiles qui ornent le magasin. « Voyez, ce n’est pas totalement abstrait, l’humain est toujours là. C’est même ce qui rapproche mes deux univers. J’ai besoin de ce contact pour nourrir ma créativité »

VIA THEATRO

8, RUE GEORGES CLEMENCEAU À HAGUENAU

VICTOR

7, RUE GEORGES CLEMENCEAU À HAGUENAU

REPÈRAGES

9, RUE GEORGES CLEMENCEAU À HAGUENAU

Maud et Brigitte chez Via Theatro

Le paradis cycliste

Après Dorlisheim, Colmar, et Cernay, l’enseigne Culture Vélo s’est implantée à Vendenheim en 2023, avec 700 m2 dédiés à la petite reine.

Dernière arrivée des quatre enseignes Culture Vélo présentes en Alsace, celle de Vendenheim expose le cycle sous toutes ses formes : vélo de route, gravel, VTT, urbain, électrique… du moyen au haut de gamme. Ici, on trouve le modèle adapté à sa pratique ainsi que les accessoires indispensables, un atelier de réparation et un espace d’étude posturale. Jérôme Grimm, le gérant, a choisi de rester généraliste tout en séduisant les sportifs en quête du vélo de route parfait. Son arsenal ? Des marques pointues comme Bianchi, Scott, Cube, Vélo de Ville, et un coup de projecteur sur les fabricants français Adrisport et Lapierre.

Le vélo de route sur le podium Avec l’arrivée des beaux jours, le magasin passe à la vitesse supérieure Il vend jusqu’à deux fois plus de vélos par mois qu’en hiver. « Le vélo de route est vraiment un de nos gros marchés », affirme le gérant. « Et dès qu’il y a le Tour de France, on peut être sûr que l a demande augmente. » Débarquent alors de nombreux débutants, prêts à enfourcher leur première monture. Les vrais mordus apprécieront l’espace d’étude posturale, exclusivement dédié aux cyclistes de route. Taille, torse, longueur des bras : chaque centimètre est étudié pour un réglage sur mesure. « C’est ouvert à notre clientèle mais aussi aux personnes qui ont déjà leur vélo et cherchent à améliorer leur confort », précise le gérant. Cerise sur le guidon : Culture Vélo est sponsor du club de l’Union cycliste de Vendenheim, confirmant sa passion pour le cyclisme sportif.

Tous en selle

Pour les urbains et autres « vélotafeurs », le magasin regorge de pépites. Un coup de cœur ? La marque allemande Vélo de Ville qui permet de personnaliser son vélo électrique jusqu’au moindre détail en choisissant la couleur, la forme du guidon, de la selle, et ses accessoires. Les enfants ne sont pas en reste : des draisiennes stylées de la marque Berg et des vélos du 14 au 26 pouces signés Scott, Bergamont et Cube les attendent. Côté équipements, on trouve des casques et cadenas Abus, des vêtements techniques Castelli « avec une finition de pro », des sacoches, des paniers... Le tout complété par un atelier d’entretien, sur rendez-vous uniquement. « J’ai choisi la franchise Culture Vélo pour sa force de réseau », explique Jérôme Grimm. « Ici, on peut accéder aux stocks des autres magasins en France » Un atout de taille pour satisfaire tous les appétits cyclistes !

CULTURE VÉLO

4, RUE DE L’ÉLECTRICITÉ À VENDENHEIM

03 67 10 98 33

FACEBOOK CULTURE VÉLO VENDENHEIM

Jérôme Grimm, gérant.

SI PROCHE SI PURE

Au coeur des Vosges du Nord

Au cœur du Parc Naturel des Vosges du Nord classé Réserve Mondiale de Biosphère par l’UNESCO

Exceptionnellement pure avec une minéralisation de 50mg/L

Convient à un régime pauvre en sel avec un taux de sodium très bas de 1,1mg/L

Recommandée par le Ministère de la Santé pour la préparation des biberons

Source 100% alsacienne et familiale

L’eau minérale idéale !

www.eauceltic.com

Rénovation en chœur

Depuis Chœur d’intérieur leur agence de Haguenau, Nathalie Waechter et Grégory Ott prennent en charge les projets de rénovation de leurs clients particuliers et professionnels, sans que rien ne les arrête. Aussi à l’aise dans la planification d’un chantier que dans la jungle des normes ou le choix d’un meuble qui apportera la touche finale d’une déco réussie.

L’histoire est belle comme un scénario hollywoodien : ils se sont rencontrés sur un chantier. Lui, le chef d’entreprise en génie climatique, elle, l’assistante de l’architecte en charge du projet… « On s’était dit rendez-vous dans… pas longtemps ! » auraient-ils pu se murmurer. « Nathalie savait que son employeur allait prendre sa retraite. Moi j’enrageais de passer à côté de certains chantiers… » C’est ainsi que Nathalie Waechter et Gregory Ott décident d’unir leurs forces en créant Chœur d’intérieur, en août 2022.

Mais n’allez surtout pas cantonner le duo dans leurs beaux bureaux au seul rôle de décorateurs, du genre à vous conseiller sur l’achat d’un canapé. « Une part essentielle de notre travail relève du suivi de chantier, de A à Z. » Autrement dit, des premiers murs à abattre jusqu’au choix de celui où sera suspendu le dernier tableau !

Délais respectés

« Nous sommes assurés en maîtrise d’œuvre, tous corps d’état » explique Grégory. Ce qui fait de Chœur d’intérieur une entreprise singulière, tant cette assurance est rare une fois sorti du sérail des cabinets d’architectes. De sorte que le duo haguenovien forme une niche à lui seul : « Les architectes préfèrent le neuf à la rénovation et les décorateurs ne touchent pas à la structure » Chez Chœur d’intérieur, le gros des chantiers concerne précisément la rénovation, quitte à déplacer des murs qui s’apparentent à des montagnes. Nathalie Waechter le reconnaît sans hésitation : elle, c’est justement les plans qu’elle préfère. « Le suivi d’un chantier est à mes yeux la partie la plus intéressante. Des plans jusqu’à la réception des travaux. Cela

représente une garantie pour les clients qui me confient les clés d’un logement. Je fais toujours en sorte que les délais des entreprises soient respectés. Quand tout est défini en amont , ça roule merveilleusement bien ! » Et les clients respirent.

Si d’un point de vue géographique, l’équipe de Chœur d’intérieur rayonne jusque dans les Vosges, leur cœur de métier va du studio à rénover, voire de l’aménagement d’une seule pièce, comme une cuisine ou une salle de bain, à la rénovation complète d’une maison, avec ajout de lucarne et démolition de murs porteurs. « 70 % de notre clientèle est composée de particuliers qui font appel à nous pour la rénovation de leur maison ou d’un appartement. Mais il nous arrive aussi d’intervenir en amont de constructions neuves »

Les démarches, c’est leur affaire

Le reste de leur activité est tourné vers les professionnels pour lesquels Chœur d’intérieur peut procéder à l’aménagement de bureaux, de restaurants voire de gîtes en vue d’une location, avec le respect de toutes les normes concernant les établissements recevant du public (ERP). « On accompagne de la même manière les clients qui font un diagnostic de performance énergétique (DPE). Nous organisons le chantier autour de ces prescriptions pour augmenter la note en vue d’une location. » Mais leur intervention peut aussi prendre la forme d’une simple déclaration de travaux déposée en mairie pour la rénovation d’un portail ou la pose d’un velux. « Nous nous chargeons de tout ce qui est démarches administratives. Notamment dans les zones qui relèvent des architectes des Bâtiments de France... »

Regard inspiré

Au-delà de ce savoir-faire technique, l’autre richesse de Chœur d’intérieur réside clairement dans le vivier d’entreprises avec lesquelles Nathalie et Grégory ont su tisser des liens de confiance. « J’en connais certaines depuis vingt ans » détaille Nathalie. Du gros œuvre au peintre, en passant par l’électricien, le chauffagiste, le poseur de fenêtres, ou le carreleur… « Sur un chantier, il y a fréquemment une dizaine d’entreprises qui interviennent dans un ordre bien précis… Garantir que les travaux seront effectués en temps et en heure, avec un budget respecté fait aussi partie de nos attributions. » L’un n’empêchant pas l’autre, Nathalie Waechter distille ensuite avec plaisir ses idées fortes en matière de décoration. Si le client est demandeur. « Lorsque je conçois un projet, je le vois déjà fini. Parfois, il m’arrive de ressentir les lieux. » Ce qui peut se traduire par le choix des couleurs, mais aussi du carrelage voire du mobilier jusqu’au tissu des coussins. « Tout dépendra de la demande » Un talent que confirme son associé d’un hochement de tête. « Pour nos bureaux, elle a su tout de suite quel mur il fallait peindre en plus foncé. J’en aurais été incapable. Mais regardez le résultat ! Aucun doute, c’était bien celui-là ! »

CHŒUR D’INTÉRIEUR

2B, RUE DE LA ROMAINE À HAGUENAU

03 88 73 88 93

CHOEURDINTERIEUR.FR

LA SÉLECTION

Maison

Modeleurs d’espaces

Au-delà du nom de l’enseigne de cuisines et de rangements, née en Haute- Savoie au début du siècle dernier, le magasin Mobalpa de Schweighouse- sur- Moder se distingue avant tout par le professionnalisme de son équipe, selon son directeur Éric Schwartz, qui a ouvert la boutique en 2013.

« Nous ne sommes pas juste des faiseurs de devis. L’équipe est composée de personnes que les clients fidèles appellent par leur prénom ! » Menuisiers ou cuisinistes, et même architecte de formation, pour l’un d’entre eux, Julien, Maxime et Clément ont à cœur de répondre point par point aux besoins des personnes qui viennent à leur rencontre. Qu’elles soient en quête de solutions d’aménagement pour leur cuisine, bien sûr, cœur de métier de Mobalpa, mais plus largement de toutes formes de rangement, qu’il s’agisse d’une salle de bain, d’un dressing ou d’une penderie. « Nous sommes avant tout des aménageurs d’espaces » tient à rappeler Éric Schwartz, lui-même à l’œuvre dans ce domaine depuis bientôt trois décennies.

Fonctionnel et esthétique

Et si leur métier, fait d’écoute, vise à délivrer des propositions pérennes, c’est aussi parce que les Français changent en moyenne de cuisine tous les vingt-huit ans. Dans ces conditions, autant s’offrir le temps de la réflexion ! C’est aussi la raison pour laquelle l’équipe du magasin de Schweighouse tient à entrer dans chaque projet par une visite des lieux. « Nous prenons les mesures bien sûr, mais nous sommes aussi en phase avec le concret : découvrir le sol qui ne sera pas forcément remplacé , voir l’agencement de la pièce et comprendre la manière de vivre du client. Il nous faut penser rangement et fonctionnalité, bien au-delà de l’esthétique. » Après quoi, l’équipe saura conseiller son interlocuteur : « Il existe toujours une solution, quelle que soit la taille de la cuisine ou votre budget » assure le directeur. Ce qui va changer et justifier la fourchette de prix, outre la dimension de la pièce et des installations, viendra surtout des matériaux employés pour les façades, le plan de travail, mais aussi la quantité d’électroménager embarquée dans ce navire destiné à être arpenté plusieurs fois par jour, tant il est vrai que la cuisine est bien souvent le lieu de vie central d’un intérieur, l’endroit où l’on passe le plus de temps éveillé que ce soit en famille ou entre amis !

Passion cuisine

« En ce moment, ce sont les caves à vin qui ont le vent en poupe. Même très petites, elles sont venues remplacer les gros frigos américains, encombrants et énergivores. » Autre élément clé pour assurer le confort d’une cuisine : la hotte. « Nous conseillons souvent la hotte aspirante de chez Bora. Ce sont les inventeurs de cette technologie qui garantit plus que tout une cuisine sans odeurs, même si vous êtes adepte du poisson grillé ! » L’équipe prend aussi le temps d’expliquer en amont d’un projet les propriétés des matériaux employés, leur force et leur faiblesse. Entre la résine ou la pierre naturelle, l’inox, la céramique, voire le quartz ou le corian, pas toujours facile de s’y retrouver ! « Si vous êtes sensible au bruit des casseroles sur le plan de travail, mieux vaut éviter la pierre naturelle, par exemple, au profit d’une résine ou d’un stratifié. » Autre avantage et non des moindres de son ancienneté, le magasin dispose d’un réseau bien fourni de corps de métiers de confiance. « Nous pouvons orienter nos clients vers un carreleur ou un électricien, avec lesquels ils travailleront en direct… mais en toute confiance »

Bref, avec le magasin Mobalpa de Schweighouse, l’aménagement d’espace est une affaire d’équipe mûrement pesée. Et un plaisir au résultat, parfois, insoupçonné. « Un jour un client nous a juré qu’il n’aimait pas cuisiner. Après notre passage, il nous a confessé s’être découvert une passion pour la cuisine »

MOBALPA

19, RUE DE LA SABLIÈRE À SCHWEIGHOUSE-SUR- MODER 03 90 55 10 44

MOBALPA.FR/MAGASIN/MOBALPA- HAGUENAU

Réalisation de rideaux, voilages et stores intérieurs sur mesure

Peinture – Papier-peints – Tapis Conseils couleurs à domicile

lesDécouvrez papierspeintures, peints & papiers panoramiques

Fort de plus de 30 ans d’expérience dans la décoration et l’ameublement : que vous souhaitiez habiller vos fenêtres, uniquement repeindre une pièce ou redécorer complètement votre maison, DH Décoration vous propose un service complet pour votre intérieur.

Découvrez également notre nouvelle gamme de moustiquaires

Pour vos projets, prenez rendez-vous avec Marion CEDRIC DECKERT

Se protéger en toute saison : plus jamais d’insectes, de feuilles et de petits animaux dans la maison. 5,

Restaurant La Merise Ouvert du jeudi au dimanche 7 rue d’Eschbach - 67580 Laubach - France +33 (0)3 88 90 02 61 - reservation@lamerise.alsace www.lamerise.alsace

Design sur mesure

Cuisine design, dressing sur mesure, luminaires, l’Appartement W se charge de l’aménagement de votre intérieur avec style et une grande qualité d’écoute.

À légender

Ouvert depuis trois ans, ce magasin dédié à l’aménagement d’intérieur est disposé comme un appartement, avec son espace cuisine et son salon. Ici, on trouve de quoi aménager cuisines, placards et dressings. Éric Schwartz, vingt-huit ans d’activité dans le domaine, a voulu ouvrir cette enseigne à Wissembourg, une ville qu’il apprécie particulièrement, à taille humaine. Il aime saluer les passants qu’il reconna ît à travers la vitrine. « Nous avons un rayonnement très local, à quinze kilomètres maximum », explique-t-il. Son succès prouve que la demande existait bien à Wissembourg. « Le consommateur a envie d’acheter local, d’avoir une écoute, des conseils » ajoute le gérant. Son dernier projet : l’agencement complet d’une maison, avec la cuisine et un mur métallisé dont il n’est pas peu fier. « On essaye toujours d’avoir une alternative à la tendance pour que ça plaise dans vingt ans. »

Design italien

Le domaine d’excellence de la boutique, c’est la cuisine haut de gamme à l’italienne, notamment avec le mobilier du fabricant de cuisines Zecchinon. À quoi reconna î t-on la touche italienne ? « Le design, les finitions, la grande variabilité dans la gamme », détaille l’agenceur. « La ligne italienne est très épurée, les Italiens sont des pionniers dans le monde des cuisines. L’Allemagne stagne sur ses acquis d’il y a vingt ans » Un tour dans l’Appartement W permet de découvrir les matériaux tel ce plan de travail en céramique de toute beauté, à base de pierres reconstituées. Mais il ne conviendra pas forcément pour une cuisine ouverte dont les sons résonneraient dans le reste de la maison, prévient Éric Schwartz. « Une cuisine, c’est très personnel, ce n’est pas qu’esthétique. » Il a reçu beaucoup de clients frustrés de ne pas avoir eu l’écoute nécessaire ailleurs et espère les accompagner au mieux dans leurs projets. « On va chez le consommateur prendre des mesures, regarder comment il vit. Les détails sont importants »

L’expérience W

Côté chantier, l’Appartement W peut compter sur un poseur en interne, ce qui permet une grande réactivité. L’entreprise partage volontiers son réseau de professionnels du bâtiment avec les clients , que ce soit pour le carrelage ou l’électricité par exemple. Et côté prix ? « On est très accessibles, affirme l’aménageur. On peut réaliser une cuisine à partir de 5 000 € jusqu’à plusieurs milliers d’euros, cela dépendra des matériaux choisis » Prochainement, un showroom à l’étage présentera la panoplie de dressings, canapés, et salles de bain. Locaux et touristes reviennent plusieurs fois par an. On les comprend : de la déco, des luminaires et des ustensiles de cuisine très accessibles en font une boutique de choix pour rafra îchir son intérieur ou offrir un joli cadeau. Dans sa lancée, le magasin a ouvert fin 2023 une Boutique W à cinq minutes à pied de là. Sous ce nom se cache un fleuriste, et même bien plus, puisqu’on y retrouve également des luminaires et de la déco dans un espace joliment agencé. Une belle manière de poursuivre l’expérience W…

APPARTEMENT W

20, RUE DE LA RÉPUBLIQUE À WISSEMBOURG

03 67 31 08 05

APPARTEMENT-W.FR

Fleuriste et plus

Depuis un peu plus d’un an, la Boutique W à Wissembourg réinvente l’expérience florale en la mariant avec talent aux objets décoratifs et luminaires. Un concept rafraîchissant qui transforme chaque visite en une parenthèse cosy.

En entrant chez ce fleuriste, on s’y sent tout de suite à l’aise. Le lieu est coloré, cosy, avec des fauteuils, des objets de décoration… On a presque envie de s’installer pour boire un café. C’est l’esprit que Mélanie Schuler a voulu insuffler quand elle a rouvert un magasin de fleurs à l’emplacement du précédent. Le « W » de la boutique rappelle bien évidemment celui de « Wissembourg », mais c’est aussi un clin d’œil à l’Appartement W, à cinq minutes à pied, auquel elle est associée. Car l’originalité de cette enseigne est de proposer des bouquets et autres compositions florales pour des événements, des plantes d’intérieur et d’extérieur mais aussi de beaux objets. « On est avant tout fleuristes, mais on s’est aussi spécialisés dans la décoration et les luminaires », explique Michel-Nicolas BrissonnetHiff, salarié de la boutique. L’espace est partagé en différentes ambiances : style contemporain, vintage

coloré, décorations de saison… « On essaye d’être dans les tendances actuelles, on change régulièrement l’agencement de la boutique », précise-t-il.

Rétro ou nature chic

La tendance du moment ? « Assez rétro, années 70, colorée » mais aussi « nature chic » , tant du côté des fleurs que de la décoration. Mélanie est plus du style « maison de campagne chic » et Michel-Nicolas se dit « plus moderne ». Ici on trouve des cadeaux à tous les prix, de beaux vases comme des plantes à 10 €. Une cour joliment aménagée vient compléter la boutique depuis ce printemps. Primevères, hortensias, pivoines y attendent d’être replantées dans les bacs à fleurs et jardins. « Les plantes de saison sont locales la plupart du temps, et nous travaillons avec des horticulteurs alsaciens », indique Michel-Nicolas.

Mariage sur mesure

Baptême, communion, mariage, deuil… les événements de la vie représentent une grande partie de l’activité de la Boutique W. Elle a participé au dernier salon du mariage de Wissembourg à l’automne 2024, l’occasion d’exposer son savoir-faire et sa créativité. « Pour les mariages on peut s’adapter à un style anglais type Bridgerton (en référence à la série télévisée), là on arrive sur une tendance fuchsia, orange, très colorée » , s’anime Michel-Nicolas, passionné de fleurs depuis le collège « On aime bien faire un entretien avec les futurs mariés, prendre le temps autour d’un café, il faut prévoir une heure à une heure trente. On regarde s’ils ont déjà de s inspirations, des thèmes, des couleurs », complète Mélanie.

Vitrines et façades fleuries

À l’occasion des fêtes de fin d’année, la Boutique W a débuté une collaboration avec la fameuse pâtisserie Rebert. En lui confiant la décoration de sa vitrine, la pâtisserie a inspiré d’autres commerçants de la ville pour embellir leurs façades, à Noël mais aussi à d’autres moments. « Le bouche-à-oreille a bien fonctionné, sourit Mélanie . Les façades, c’est une offre que je souhaite développer cette année. » Autre activité que la gérante apprécie particulièrement : les ateliers qu’elle anime à la pâtisserie Rebert. Couronnes de l’Avent, décorations de Pâques… à chaque saison, un atelier sera proposé au public dans un cadre convivial. « Et c’est une belle occasion de mieux connaître mes clients, d’échanger avec eux », ponctue-t-elle. Les deux fleuristes, complémentaires, s’adaptent à tous types de commandes. Ils cultivent leur passion tous les jours de la semaine – une rareté précieuse qui fleurit même les jours fériés.

BOUTIQUE W 19, RUE NATIONALE À WISSEMBOURG

03 88 94 98 68

BOUTIQUE-W.FR

Confort outdoor

L’aventure de la maison Tschoeppé, qui s’inscrit aujourd’hui dans celle du groupe Synergie Développement, c’est d’abord l’histoire d’un passage de témoin entre générations, avec la satisfaction du client comme but ultime.

Conscient que le meilleur ambassadeur de la maison, c’est le client, Synergie Développement a opéré un retour aux sources en 2020 pour s’adresser à nouveau directement à lui. Tschoeppé Création est ainsi la petite dernière d’un groupe dont la première entreprise a vu le jour en 1956. C’est cette année-là qu’Henri Tschoeppé, ébéniste de son état, se lance dans la menuiserie de bâtiment, puis très vite de meubles. Présent dans de nombreux foyers alsaciens grâce à de petites séries, sa démarche préfigure déjà l’âme industrielle en devenir. Dans les années 1970 arriveront volets et portes PVC dont Tschoeppé assure l’installation en même temps que l’entreprise se lance dans la fabrication et la pose de portails et de clôtures en aluminium, longtemps son activité maîtresse. Au mitan des années 1980, Henri est rejoint par son fils, Jean-Jacques. « C’est toujours lorsqu’ils sont deux que les Tschoeppé font des étincelles ! » assure Florent Jacques, associé de Philippe Tschoeppé, petit-fils du fondateur.

Le goût de la performance Jean-Jacques, lui, son carburant, c’est la performance. Ancien cycliste de haut niveau, sélectionné pour les JO de Montréal et plusieurs fois champion de France, il concentre ses efforts sur le développement du marché professionnel à l’échelon national, ce qui permettra à Tschoeppé d’accroître son chiffre d’affaires et ses effectifs. Jusqu’au nouveau cap dans les années 2000, avec l’arrivée de son propre fils, Philippe. L’entreprise quitte cette fois le village de Niederrœdern où le modeste atelier avait déjà connu de nombreuses extensions pour un nouveau site de production de plus de 4 500 m2 dont 200 m2 de showroom à Hœrdt. En résultera une augmentation très nette de ses capacités de production, tandis que le chiffre d’affaires passe dans la même période de 1,5 million d’euros à près de six, et que ses effectifs dépassent désormais les 90 collaborateurs.

Qui va piano va sano… et va lontano Pour écouler sa production dans toute la France, mais aussi en Allemagne et en Belgique, Tschoeppé crée en 2008 un réseau de distributeurs agréés baptisé réseau Relais Confiance. Seul à la barre depuis le départ à la retraite de son père en 2012, Philippe continue de faire progresser le groupe. « À Hœ rdt, nous disposions d’un showroom qui marchait bien. Philippe avait en tête de dupliquer ce modèle dans toute la France pour se rapprocher des particuliers, la clientèle première de son grandpère. Aujourd’hui, le meilleur moyen de dupliquer un modèle passe par la franchise » explique Florent Jacques, entré dans l’entreprise en 2020, armé précisément de ce domaine d’expertise. Première étape : tester le concept désormais appelé Tschoeppé Création, avant de le dupliquer. « Nous ne voulions rien précipiter. Durant les quatre premières années, nous avons donc ouvert des magasins en propre, à Obernai, Haguenau et Mulhouse en plus du magasin de Hœ rdt. » Récemment une première enseigne franchisée a ouvert ses portes à Nantes. « Nous nous sommes engagés à hauteur de 30 % pour que le franchisé ne prenne pas les risques seul. C’est aussi un message adressé à notre futur réseau : nous assumons nos responsabilités et restons à l’écoute. Cela correspond à nos valeurs, il faut qu’on soit à leurs côtés pour les accompagner dans leur réussite. »

Le confort extérieur

La spécialité de Tschoeppé Création se résume en deux mots : « Outdoor living » Autrement dit, tout ce qui peut assurer le confort d’une famille à l’extérieur de sa maison. Spécialiste des menuiseries extérieures tels que portails, clôtures, carports, garde-corps et brise-vues en aluminium usinés à Hœrdt, le savoirfaire de Tschoeppé Création s’est élargi aux pergolas, portes de garage et portes d’entrée. « Les confinements ont parfois été l’occasion pour les gens de se rendre compte qu’ils n’étaient pas si bien équipés que cela… » Pour les aider à trouver leur bonheur, les magasins Tschoeppé Création proposent de véritables univers immersifs pour accroître l’expérience au-delà de ce que permet un simple espace d’exposition. « Si la qualité du produit est un préalable, la demande va aujourd’hui très au-delà. Chez nous, le terme de commerçant prend tout son sens. Même dans la gestion du service après-vente. Nous faisons en sorte que nos clients soient heureux, c’est pour nous une priorité de chaque instant afin qu’ils deviennent des ambassadeurs de la marque. C’est aussi pour cela que l’entreprise est là depuis 70 ans. » TSCHOEPPÉ CRÉATION 4, RUE LAVOISIER À HŒRDT 03 90 64 26 24 TSCHOEPPE.FR

Florent Jacques asscoié de Philippe Tschoeppé, petit-fils du fondateur.

MUTA SANTÉ

VOTRE AGENCE :

1 avenue de l’Europe

67300 SCHILTIGHEIM

NOUS CONTACTER : LOCALE

Maison

Tant(u) de savoir-faire

Un besoin en isolation, une envie de rénovation ?

L’entreprise Tantu, basée à Val-de-Moder, réalise vos travaux dans la région depuis plus de quarante ans.

La force de frappe de Tantu, c’est le nombre de corps de métiers – et donc de prestations – dont elle dispose. De la pose d’une pompe à chaleur à la charpente et à la construction, en passant par l’isolation, l’entreprise est capable de concevoir et réaliser tous vos projets de travaux de A à Z. « Ça intéresse les clients de travailler avec un seul interlocuteur », explique Yasin Tantu, l’un des visages de cette aventure familiale. Avec son frère, Mustafa, ils ont repris, en 2003, la gestion de l’entreprise créée par leur père, Huseyin, en 1983. Au départ spécialisée dans le crépissage, la PME a fait du chemin et est passée de huit à quarante-six salariés en vingt ans. Une croissance qui illustre à elle seule une success story locale. « Nous avons entre sept et huit équipes qui touchent à autant de corps de métiers et pour le reste nous travaillons avec des partenaires », détaille l’entrepreneur. Leur terrain de jeu ? Un rayon de 30 à 50 kilomètres autour de Val-de-Moder, avec quelques incursions jusqu’à Sélestat ou Nancy. Tantu est désormais une référence régionale en construction, rénovation et extension.

Une entreprise familiale « J’aime beaucoup ce que je fais » affirme Yasin Tantu. L’actuel cogérant avait commencé dans la société de son père avec un apprentissage en 1999 en tant que gros œuvre dans la partie pierre de taille maçonnerie. Il a été embauché directement à l’issue de sa formation et a commencé « à toucher à tout ». « Je me suis formé dans plusieurs catégories : plâtrerie, toiture, façade… et j’ai enchaîné les chantiers. » Désormais, il pilote les chefs d’équipe, se charge du suivi de chantier avec les partenaires en menuiserie intérieure, chape, ou encore menuiserie extérieure. Des corps de métiers que l’entreprise n’a pas, pour le moment. Fier du chemin parcouru, il garde comme moteur l’envie d’innover et de suivre les tendances pour répondre aux attentes de ses clients.

Expert en rénovation globale

En 2023, l’entreprise fêtait ses 40 ans en grande pompe avec 300 invités, de nouveaux locaux et le lancement de nouvelles prestations. À cette période, les travaux de rénovation énergétique ont commencé à avoir le vent en poupe, la société s’est alors développée dans les pompes à chaleur et le photovoltaïque. « Nous nous sommes préparés pendant une bonne année avant de nous lancer en 2024. Nous avons embauché, fait des extensions du bâtiment pour accueillir ces équipes et les nouveaux matériaux », raconte Yasin Tantu. « Notre point fort c’est vraiment la réhabilitation complète. » En prime, Tantu accompagne ses clients dans le dédale des aides financières dédiées aux travaux énergétiques. Les équipes sont régulièrement formées, permettant à l’entreprise de bénéficier des labels et certifications nécessaires pour réaliser les travaux dans le respect des règles d’environnement, de sécurité et de financement. Pour parachever le tout : un showroom de 150 m2 à Val-de-Moder où l’on découvre les matériaux et dernières solutions d’isolation et de chauffage. C’est aussi l’occasion d’admirer la monumentale fresque réalisée par le peintre alsacien Edgar Mahler, qui habille magnifiquement cet espace !

Yasin Tantu, cogérant, devant le portrait de son père.

Bâtisseur de proximité

Jeune entreprise dans le domaine de la promotion immobilière, Armonial Immobilier est dirigée par Patricia Lickel-Liechty. Ancienne notaire, la jeune femme veut battre en brèche les préjugés attachés au métier de bâtisseur.

Cré é e en septembre 2016 à Haguenau, la société Armonial Immobilier est installée depuis cinq ans à Marlenheim. Armonial Immobilier a été constitué à la suite de la société Moder Immobilier créée par Maurice Lickel. « Nous sommes une entreprise familiale de cinq personnes. Mon époux, Beno î t, lui-même chef d’entreprise, est engagé dans l’affaire ainsi que mon père Maurice » Bref, une voie que l’on pourrait donc imaginer toute tracée, et pourtant… Si l’envie de créer l’a toujours titillée, Patricia a d’abord exercé durant quinze ans le métier de notaire jusqu’à ce que le désir de changer de voie, couplé à une opportunité de terrain dans le nord de l’Alsace, ne lui tende la perche escomptée. « Il s’agissait de réaliser un lotissement, ce que mon père n’avait jamais fait. Je me suis donc lancée ! »

Grange rénovée

Si l’agence s’adonne aussi à la viabilisation de terrains nus, sa spécialité reste la construction d’immeubles. « De taille moyenne » précise la dirigeante. « Nous restons sur des copropriétés de quinze à vingt logements comprenant un rez-de-chaussée et deux étages. » Armonial Immobilier livre ainsi entre vingt et quarante logements par an, note Patricia Lickel-Liechty. Dans un avenir proche, la dirigeante se verrait bien étendre son activité à la promotion de locaux commerciaux, à l’i mage de leurs coquets bureaux dont ils sont les bâtisseurs…

Autre corde à leur arc : la rénovation de bâtiments anciens. « Nous lançons un premier projet à Balbronn, au centre du village. Nous avons conservé une grange dont nous allons sortir trois beaux duplex avec des baies vitrées. Techniquement, c’est un vrai défi ! » Côté appartements, leur offre va du T2 au T4/T5 avec une forte proportion de T3, le plus demandé « J’adore l’idée de créer en collaboration avec des architectes et artisans locaux sans qui nous ne sommes rien et j’essaye toujours d’imaginer qui pourrait y vivre… » Patricia Lickel-Liechty l’assure : « Nous créons des lieux de vie. » Ce qu’atteste d’ailleurs leur slogan : « Le promoteur qui vous invite chez vous ! »

Quasi sur mesure

Le mot promoteur renvoie parfois à l’image d’un bétonneur, déplore Patricia . La réalité n’est pas aussi caricaturale : « C’est un métier d’accompagnement. Le but est de faire un appartement qui plaît. Au départ, nous proposons des plans et un prix de base comprenant la peinture, le carrelage, la salle de bains… Mais si les futurs acquéreurs préfèrent une tapisserie, des carreaux plus grands, une baignoire à la place de la douche… tout est modulable, moyennant des travaux modificatifs... » Et si tous les appartements sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, d’autres adaptations sont également envisageables : « Lorsque l’on sait que des personnes âgées vont y vivre, nous pouvons prévoir des portes plus larges, voire des cloisons montées sur chape afin qu’elles soient démontables. Cela permet d’avoir un salon-séjour plus grand, après un premier temps destiné, par exemple, à la location du logement. »

Tout au long du chantier, les clients sont tenus au courant de l’avancée des travaux via une newsletter qui leur est spécialement destinée, mais aussi grâce à des visites de chantier, précise la dirigeante qui tient à continuer de rencontrer, elle aussi, certains acquéreurs, afin de rester connectée aux envies… « Au fil des ans, j’ai vu les goûts évoluer. On me demande à nouveau des cuisines fermées alors que la cuisine ouverte était incontournable il y a quelques années encore. »

Autre signe de sa connaissance pointue du métier : Patricia Lickel-Liechty est aussi experte en valorisation immobilière. Ce qui signifie que son estimation des biens ne se fait pas au doigt mouillé mais est opposable en justice. « C’est très utile en cas de divorce, par exemple, mais aussi pour valoriser un bilan… »

Immeuble passif

Parmi ses regrets, celui d’avoir presque fait sortir de terre un immeuble totalement passif, avec à la clé, une facture de chauffage ridiculement basse : « Pour un 80 m2, le bureau d’étude annonçait moins de 100 € par an. Le surcoût à l’achat aurait été rentabilisé en six ans. Nous aurions été précurseurs sur le secteur. » Mais force est de constater que les acquéreurs n’étaient pas

prêts… « Pour l’heure, ils s’attachent encore davantage à l’esthétique qu’à la performance énergétique. » Pourtant, le savoir-faire est là. Demain, si la demande pour ce type de bien devait exploser, Armonial Immobilier saurait y répondre. « Nous réalisons déjà des immeubles en bloc pour certains bailleurs sociaux. Pour eux, nous sommes souvent au-delà des exigences en termes de réglementation énergétique. »

Promoteur à taille humaine. Preuve que les deux ne sont pas incompatibles. Et ce n’est certainement pas Ufo, l’adorable chien de Patricia Lickel-Liechty qui prétendra le contraire. Lui qui promène son jouet partout dans l’agence, manifestement heureux de venir chaque matin au bureau. La passion, quand elle vous tient !

ARMONIAL IMMOBILIER 5, RUE DES LANDGRAVES À MARLENHEIM 03 67 24 18 12

ARMONIAL- IMMOBILIER.FR

Ufo, le chien de Patricia. © Jibé Mathieu

LA SÉLECTION

Immo

100 ans d’attachement à son territoire

Cette année, Lingenheld fête son siècle ! Entreprise humaine et familiale, cultivant un lien fort avec sa région, le groupe est fier de son statut d’ETI à l’empreinte sociale et économique forte et pérenne.

Depuis des générations, la famille Lingenheld se transmet le flambeau de l’entrepreneuriat responsable au service de sa région. Modestement d’abord, puisqu’en 1925, Florent exerce le métier de charretier, charbonnier et débardeur à cheval. Son fils Joseph, se lancera après-guerre dans le commerce du bois et ce n’est qu’en 1976 que l’entreprise se réoriente vers les travaux publics en créant la société Lingenheld & fils. D’abord occupée par Georges Lingenheld, fils de Joseph, la direction de l’entreprise est aujourd’hui entre les mains de Franck Lingenheld, fils de Georges, désormais président du conseil de surveillance et dont la petite-fille, Auriane, vient à son tour de faire son entrée dans le groupe.

Au fil des générations et de sa montée en compétence, Lingenheld a contribué à façonner l’environnement dans l’est de la France et même au-delà, en valorisant le cadre de vie de ses habitants grâce à la mise en œuvre d’un éventail de compétences sans cesse élargies et complémentaires. Aujourd’hui composé de quatre pôles métiers venant se compléter et s’enrichir les uns les autres, le groupe Lingenheld emploie 650 collaborateurs aux compétences aiguisées (dont une cinquantaine d’apprentis) et réalise un chiffre d’affaires de 240 millions d’euros.

Des métiers en synergie

Depuis les travaux publics, principal pôle d’activité, jusqu’au pôle immobilier en passant par le pôle déconstruction et désamiantage, dont les activités ont été ajoutés en 2009 ou le pôle Environnement, arrivé en précurseur dès le début des années 1990 spécialisé, notamment, dans la revalorisation et le retraitement des déchets liés à la construction, le groupe Lingenheld opère sur tous les fronts. Des compétences qui fonctionnent en synergie, chaque pôle alimentant le suivant. Démolir, désamianter, dépolluer, obtenir les autorisations pour aménager, réaliser les travaux d’aménagement et construire en tant que promoteur, Lingenheld s’occupe de tout. Sur l’ensemble du Grand Est et jusqu’au Luxembourg.

Pérennité et transmission

De la rénovation de l’hémicycle du Conseil de l’Europe à la réalisation d’une piste cyclable à Metz ; du désamiantage de la Maison du Bâtiment, du siège du Crédit Agricole ou de la déconstruction de l’ancien Hôtel des Postes à Strasbourg ; de la reconversion de la brasserie Fischer à Schiltigheim à la construction d’un complexe hôtelier au Luxembourg ou à l’aménagement de la zone commerciale Shopping Promenade à Vendenheim, les chantiers de reconfiguration du paysage urbain s’enchaînent avec méthode.

En 2013, l’entreprise s’est vu décerner le prix national des ETI « Pérennité et transmission » « C’est un groupe qui a toujours été géré en bon père de famille et qui a les moyens financiers de ses ambitions » note Eric Ferrenbach, directeur du pôle immobilier, qui tient à rappeler que l’entreprise, née à Dabo, à la frontière de l’Alsace et de la Moselle, y a toujours son siège social. « Plus l’entreprise dure, plus l’histoire est belle » rappelle le groupe dont l’exemplarité des engagements, qu’il s soient sociétaux, économiques ou environnementaux, agit comme un moteur sur l’ensemble de ses équipes.

LINGENHELD - IMMOBILIER.FR 03 87 07 02 60

Eric Ferrenbach, directeur du pôle immobilier

Les

adresses À TABLE

Au Bureau

Installée à deux pas du bowling et du cinéma, l’enseigne Au Bureau à Haguenau réunit tous les codes du pub anglais et s’affirme, au-delà d’être un bar où déguster une pinte, comme un lieu de rassemblement. Dans une ambiance chaleureuse et un décor typiquement british où dominent le bois et le cuir, on hésite entre un large choix de plats, dont les emblématiques fish and chips ou Welsh Royal.

L’esprit british

De larges fauteuils et banquettes en cuir, une moto ancienne trônant à l’entrée, des photos en noir et blanc qui recouvrent les murs d’un bleu profond et des lustres design mettant en valeur la hauteur sous plafond. Ici l’esprit est aux choses simples : une large sélection de bières à la pression, des cocktails maison et l’envie de créer du lien. On vient déjeuner en famille avant de se faire une toile au Megarex, profiter de l’happy hour après le travail, ou vibrer en chœur devant les grands événements sportifs, une chope à la main. Philippe Wernert, gérant du lieu et propriétaire du Megarex et du bowling, explique : « Nous voulions offrir à notre clientèle un lieu qui vienne compléter la zone de loisirs existante. J’ai été séduit par le concept du Bureau qui correspondait à mes valeurs, je n’aurais pas fait d’autre choix de franchise. »

Une cuisine responsable et de saison

Une viande d’origine française, du poisson issu de la pêche durable, le respect de la saisonnalité... Au Bureau a obtenu le label Enseigne Responsable et s’engage tout

au long de l’année à réduire son impact sur l’environnement à travers notamment l’utilisation de consommables 100 % recyclables et le tri des biodéchets. Au menu, les estomacs affamés en quête de plats réconfortants trouveront leur bonheur avec le Mac and Cheese ou le Welsh Royal, tandis que les carnassiers se tourneront volontiers vers l’entrecôte persillée, le magret de canard au piment d’Espelette ou les travers de porc sauce BBQ qu’on déguste avec les doigts. Une belle sélection de salades s’offre à celles et ceux qui désirent quelque chose de plus léger. Mais l’incontestable vedette du pub reste l’Original Burger avec son pain moelleux multigraines, sa sauce cheddar maison et sa viande juteuse parfaitement cuite sur le grill. Parmi les nouvelles recettes, on craque pour le Pulled Beef Burger et son effiloché de bœuf mariné à la sauce Irish Stout. Un délice ! Grands plaisirs coupables, le cheesecake, la brioche feuilletée, le tiramisu Carambar-pâte à tartiner-galette St Michel et les autres desserts sont gourmands à souhait et permettent de finir sur une note sucrée, sans trop alourdir l’addition.

Un lieu qui crée du lien

Mais l’esprit pub, ce sont aussi et surtout des plats à partager. Au menu, donc, des planchettes, des flambées et des assortiments de finger food que l’on accompagne d’une bonne mousse. D’ailleurs, les amateurs de bières trouveront un large choix de bière à la pression pour étancher leur soif. La carte des cocktails n’est pas en reste, avec à côté des grands classiques quelques compositions originales du barman… La diffusion live des grandes rencontres sportives permet de faire monter l’ambiance et de passer de grands moments entre amis. Dans le même esprit, des concerts et DJ sets sont aussi programmés pour les semaines à venir !

V7, RUE GEORGES - MÉLIÈS À HAGUENAU

Les adresses À TABLE

Volfoni

1, RUE GEORGES - MÉLIÈS À HAGUENAU

88 80 66 37 FACEBOOK VOLFONI HAGUENAU

Hommage à l’Italie des années 50, le restaurant Volfoni à Haguenau propose un aller simple pour la Botte.

Dans un cadre aux allures de trattoria, les aperitivos ensoleillés, les plats authentiques et les antipastis à partager invitent à la dolce vita.

Dès la porte franchie, le ton est donné dans ce restaurant qui donne envie de remonter le temps. Des banquettes rouges et vertes, de la faïence, des photos vintage qui tapissent les murs, d’innombrables vases et céramiques colorés, des bibelots à ne plus savoir où donner de la tête, et trônant au milieu du restaurant, un bel olivier. Dans ce décor qui renvoie à la trattoria des années 50, la pizzaïolo s’affaire sous nos yeux à la confection de délicieuses napolitaines. Notre cœur balance : pasta ou margherita ?

Vacances romaines

Respectueuse de la saisonnalité, la carte fait la part belle aux classiques de la cuisine italienne et aux recettes inventives cosignées par la cheffe d’origine romaine Luana Belmondo. Pour se mettre en appétit, on se délecte volontiers d’une burrata accompagnée de focaccia ou de croquettes de gorgonzola crémeux, avant d’enchaîner avec le plat principal. Les adeptes de pâtes al dente trouveront leur bonheur parmi les traditionnelles rigatonis alla carbonara, les lasagnes à la mortadelle et aux pistaches ou les mafaldines à la truffe. De l’escalope milanaise au risotto, en passant par le saumon alla toscana et une sélection de salades colorées,

la carte est suffisamment diversifiée pour que chacun y trouve son compte. On craque pour les pizzas et plus particulièrement l’Affumicata et sa pâte façon napolitaine, garnie de scamorza fumée et de stracciatella, de speck et de roquette qu’on associe volontiers à un vin de Toscane, du Piémont ou des Pouilles. QG de la cuisine italienne, le Volfoni est aussi une place de choix pour déguster un aperitivo, du cocktail classique au signature en passant par le jus détox. On s’imagine en Audrey Hepburn, foulard noué autour du cou à déguster une gelato sur la terrasse ensoleillée.

Antipastis et dolci

Pour respecter le savoir-faire italien, l’ensemble des fromages et charcuteries sont directement importés d’Italie. Il nous tarde que les beaux jours arrivent pour goûter à la planche Gigante en terrasse et entre amis, tout en sirotant un Bellini Spritz comme à Rome. On conclut avec bonheur par un tiramisu ou une tarte della Mamma, associant avec subtilité poires caramélisées, caramel, crème d’amande et crémeux mascarpone à la vanille. Le petit plus ? Les personnes présentant un ticket du cinéma Megarex datant du jour, bénéficient d’une réduction de 10 % sur leur repas.

Les adresses

L’Escale des gourmets

Dans son restaurant à Hochfelden, Natacha Schnell concocte une cuisine à l’instinct, avec la volonté de retrouver l’authenticité des plats mijotés comme du temps de nos grands-mères.

Lorsque Natacha Schnell était adolescente, le lieu accueillait un bar dans lequel elle s’arrêtait à bicyclette pour se rafraîchir avec une limonade. Aujourd’hui, les rôles sont inversés, ce sont les anciens propriétaires qui viennent déjeuner à sa table. Après une carrière de gestionnaire commerciale et dix-sept ans comme nounou, Natacha a choisi de se réinventer : « Je me suis toujours dit que lorsque mes enfants seraient autonomes, je ferais ce dont j’ai envie » raconte-t-elle. Un véritable défi pour cette cuisinière autodidacte pétillante, que rien ne prédisposait à enfiler le tablier. Son amour pour la bonne chère aura raison de son entêtement. Des anniversaires de famille aux événements au profit du Téléthon, Natacha se met derrière les fourneaux et y prend goût. Elle ouvre les portes de son propre restaurant en 2023, sa fille Noémie à ses côtés, avec le désir de redonner une âme au lieu.

La simplicité mise en valeur

Entièrement réaménagée, L’Escale des Gourmets offre un cadre sobre et élégant sublimé en soirée par la lueur des lanternes installées sur les rebords de fenêtres. La cuisine ouverte participe à l’effervescence du lieu. C’est une cuisine d’antan que Natacha recherche, privilégiant la simplicité et l’authenticité : « Maintenant que ma maman n’est plus là, je recherche le goût de tout ce qu’on a mangé. Quand je prépare des grumbeerekiechle et que certains clients me disent retrouver les saveurs de

celles de leur grand-père ou grand-mère, c’est le meilleur compliment qu’on puisse me faire » À Noémie d’ajouter : « Ils disent que c’est comme à la maison mais en mieux. »

Une cuisine au feeling

Au menu, les vendredis, samedis soir et dimanches midi, une carte sans fioritures déclinée en trois entrées, quatre plats dont un végétarien et trois desserts. Natacha mise sur le local, se fournissant notamment en fruits et en légumes à la ferme Schaeffer, en volaille chez Bruno Siebert, et en spécialités de canard au Gaveur du Kochersberg. Dès les hors-d’œuvre, difficile de faire un choix entre l’œuf cocotte fermier à la truffe et son chips de lard fumé, le ceviche de daurade aux agrumes ou le tataki de bœuf à la sauce clémentine. Le pluma de cochon rôti s’agrémente d’un jus miellé au thym et d’une polenta au chorizo doux, le dos de Skrei rôti, d’avocat braisé et d’une sauce crémée aux coraux d’oursins. Pour les jours de semaine, Natacha élabore systématiquement une suggestion et un plat du jour : « C’est au feeling, je fais le marché, je choisis des produits de saison et je teste les associations »

La convivialité de repas à thèmes À L’Escale des Gourmets, le dimanche soir est dédié à la tarte flambée que Natacha élabore dans les règles de l’art et agrémente selon les goûts de champignons frais, de gruyère ou de munster. Au fil des saisons, des repas thématiques sont organisés. Cet été, la famille Schnell prévoit une soirée en terrasse avec au programme des ribs et des burgers sur le grill dans une ambiance musicale assurée par leur voisin, leader du groupe numéro un de la country en France, Texas Sidestep. Émue, Natacha conclut : « J’aurais aimé que ma maman voie ça, quand on n’a pas les mots, il suffit parfois d’un bon plat pour tout dire. »

Noémie et Natacha Schnell

Restaurant La Marne

Des spécialités alsaciennes dans un cadre convivial à Saverne

03.88.91.19.18

5 Rue Griffon 67700 Saverne

Ouvert tous les jours sauf le jeudi soir & le dimanche

Rencontre

Pâtisserie Rebert

C’est une institution à Wissembourg et dans la région, et certains – nombreux – traversent le Rhin pour ses gourmandises. Reprise en 2024 par la famille Gauguet-Sekkat, cette adresse mythique perpétue son savoir-faire sous une nouvelle direction.

Derrière les vitrines étincelantes de la p âtisserie Rebert, des œuvres d’art sucrées attirent les regards et les gourmands des deux côtés du Rhin depuis plus d’un demi-siècle. L’institution a changé de propriétaires en 2024, mais les recettes qui font son succès restent inchangées, ainsi que l’équipe qui s ’affaire dans les ateliers et la boutique. Reconnue pour ses pâtisseries et ses chocolats, elle propose également des petits plats le midi et de délicieuses glaces. Son salon de thé ne désemplit pas. 70 % de la clientèle est allemande, des gens viennent même de Francfort pour déguster ses créations raffinées. Ici, on célèbre l’artisanat, l’authenticité, les produits sont « désucrés au maximum » sans perdre en saveur. « C’est une belle marque, affirme Zouhaire Sekkat, nouveau propriétaire de l’entreprise avec sa femme Isabelle Gauguet. Je dis qu’on est dans le luxe accessible, dans le sens où on peut se faire plaisir chez Rebert. »

Une aventure familiale Originaire de Wissembourg, Isabelle Gauguet était partie pendant quarante ans à l’étranger. Elle a passé les vingt dernières années au Canada où elle a travaillé pour des multinationales américaines dans des projets de service à la clientèle. « J’ai l’habitude de travailler dans un cadre multiculturel et de gérer de grosses équipes » précise celle qui manage désormais une trentaine de salariés. « Mon mari et moi arrivions à l’âge de la retraite, mais cela ne nous faisait pas rêver de ne rien faire » Elle a un temps pensé à ouvrir une maison d’hôte avant de rencontrer la famille Rebert qui cherchait un repreneur. Depuis le 1er août 2024, c’est donc une nouvelle aventure familiale qui a débuté au sein de l’historique pâtisserie. Isabelle Gauguet, son mari et leur fils Lucas Sekkat ont traversé l’Atlantique pour ce projet. Monsieur gère les finances, mais comme il le précise lui-même : « À côté il y a toujours quelque chose à faire dans une entreprise : mettre de l’huile dans les rouages, un peu de développement stratégique... » Et passer un jour en cuisine ? « Ce n’est pas l’envie qui manque mais ça ne s’improvise pas ! », sourit-il.

Affaire de transmission

Le lieu fait partie des souvenirs d’enfance d’Isabelle Gauguet. « Ma mère était une cliente presque quotidienne de la pâtisserie, à chaque événement familial on venait chercher les gâteaux ici », raconte la nouvelle dirigeante. « Pour mes parents ça a toujours été un rêve d’avoir une activité qui puisse procurer du bonheur au gens. Ce projet s’est présenté à eux au bon moment ! », commente Lucas Sekkat, pour qui cette opportunité est également tombée à pic. Le jeune homme travaillait

comme analyste financier avant de prendre un congé sabbatique, au moment où ses parents ont décidé de reprendre la pâtisserie. Il décide de les rejoindre et se lance dans un CAP pâtissier. Il se perfectionne actuellement aux côtés de Daniel Rebert qui lui transmet ses recettes et son savoir-faire. Prochaine étape : une formation en chocolaterie pour continuer jusqu’au brevet de ma î trise. La transmission occupe une place importante dans ce projet, et il était essentiel de garder l’équipe en place. « On ne peut pas réussir sans l’équipe . Sur les trente-trois employés, la plupart sont là depuis trente ans, ils ont une passion pour cette entreprise, s’enthousiasme la gérante. Notre première mission était de rassurer cette équipe »

Faire rayonner Wissembourg

Depuis son retour en Alsace en 2020, Isabelle Gauguet avait le souhait de rendre service à sa communauté. Le Covid lui a donné l’occasion de travailler bénévolement à la mise en place du centre de vaccination de la ville. Suite à cette expérience, elle s’est vu proposer un poste de chargée de mission « Petites villes de demain » « J’ai travaillé pendant deux ans avec la maire sur des initiatives de développement pour Wissembourg. Ce poste à la mairie m’a permis de comprendre comment fonctionne la vie locale, de rencontrer les personnes clés de la région » Autant d’atouts pour faire connaître la pâtisserie au-delà de son périmètre actuel. « Nous aimerions que des gens franchissent la forêt d’Haguenau pour venir jusqu’à Wissembourg ! », rêve-t-elle. Nul doute que la dynamique familiale permettra de faire rayonner les joyaux pâtissiers de la maison Rebert encore longtemps.

PÂTISSERIE REBERT 7, PLACE DU MARCHÉ-AUX- CHOUX À WISSEMBOURG 03 88 94 01 66 PATISSERIE- REBERT.FR

Isabelle Gauguet - Photo DR
Zouhaire et Lucas Sekkat

LE GAVEUR DU KOCHERSBERG

FERME NONNENMACHER

Eleveur & Gaveur - Foie Gras d’Alsace

Spécialités de Canard - Fabrication Maison

Vente à la ferme - Asperges d’Alsace

LES ASPERGES DE WOELLENHEIM

Nos asperges, réputées dans la région, sont cultivées, cueillies, transformées directement chez nous, à la ferme.

14 route de Hochfelden à Woellenheim 03 88 69 90 77 gaveur-kochersberg.fr

PARENTHESE DE BIEN-ETRE ET DE DETENTE DANS UN ECRIN DE VERDURE

CUISINE DU TERROIR & AUTHENTIQUE BANQUET

47 CHAMBRES 4 SUITES SALLES DE SEMINAIRE

UN ESPACE SPA & FITNESS

400 m² DEDIES AUX SOINS & A LA DETENTE SPA & WHIRLPOOL SAUNAS HAMMAM

UN CENTRE ESTHETIQUE AU CŒUR DE L’ESPACE GALEO

CENTRE ESTHETIQUE AVEC BALNEOTHERAPIE, SOINS ESTHETIQUES ET TOUTE UNE GAMME DE MODELAGES BIEN-ETRE.

UN ESPACE COCOONING

UN ESPACE ENTIEREMENT AMENAGE POUR LE REPOS DU CORPS ET DE L’ESPRIT, AVEC UNE ATMOSPHERE UNIQUE

HOTEL RESTAURANT MULLER

RESTAURANT & WELLNESS HOTEL SPA & WELLNESS HOTEL

16 AVENUE DE LA LIBERATION – 67110 NIEDERBRONN-LES-BAINS TEL : 03 88 63 38 38 – FAX : 03 88 63 38 39 www.hotelmuller.com – reservation@hotelmuller.com

Quoi de neuf chicmedias ?

01— ZUT Strasbourg, magazine trimestriel lifestyle 100% local #61

02— Images d’un amour, Éric Genetet, chicmedias éditions

03— Novo, magazine culturel trimestriel du Grand Est #76

04— Panpan sur le tutu, Geneviève Charras, chicmedias éditions

05— ZUT Hors-série, Un seul amour et pour toujours #5 Racing, Club de cœur

15 ans d’engagement !

Après avoir fait ses preuves avec les différentes éditions de ZUT, Chicmedias se lance dans une nouvelle aventure avec ZUTalk, un talk-show inédit. Un ZUT augmenté avec des acteurs et actrices de la vie locale, ponctué par des performances live. Le premier acte d’un projet éditorial qu’on espère partager avec vous.

Si vous pensez qu’il est important que des titres comme ZUT perdurent et continuent à innover, à raconter, à mettre en lumière et créer du lien… soutenez-nous !

Avec vous, grâce à vous, nous allons pouvoir prendre un nouveau départ !

Merci les amis !

soutenez-nous !

LA CHOCOLATERIE JACQUES BOCKEL FÊTE SES

*Unetablettede1Kgdechocolatnoir ou chocolat au

*Offrevalableuniquementenboutique du01/01/25au30/06/26,noncumulable etnonremboursable. Listedesboutiquesparticipantes disponiblesurchocolats.alsace

Offrevalabledu01/01/25au30/06/26, non remboursable.

tartiner Nut’Alsace®

Pour Pâques, découvrez plus grand choix de France de moulages entièrement décorés à la main par nos chocolatiers

Immobilier & Conseils

RUE DES ÉRABLES, HAGUENAU

LE VENEZIA

Du T2 au T4 avec 2 grands attiques UN DANS CHAQUE RÉSIDENCE

4 derniers appartements à saisir !

• PRESTATIONS HAUT DE GAMME

√ Triple vitrage avec volets électriques

√ Chauffage au sol

√ Carrelage grand format

√ Douche à l’italienne

• LES PLUS

Garages en sous-sol

Ascenseurs

Charges faibles

Aménagement sur-mesure

TRAVAUX EN COURS

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.