Le secret médical, Bien-tôt, Bien-trop partagé

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Le secret médical, Bien-tôt, Bien-trop partagé … Conférence de presse / débat public

Mme Michèle RIVASI, députée européenne accueille Mme danielle Braud, ex procureure de la République adjointe de St Denis de LA REUNION Dr philippe de Chazournes, président de Med’Ocean Et la présence d’invités surprises (sous réserve)

Le Lundi 05 septembre 2016, de 11h00 à 13h00 à la Représentation du Parlement Européen, 288 bd saint Germain, Paris Le secret médical, quel secret médical ? C'est ICI (cf. décret du 27/07)

« Les 36 H chrono » ou La Santé de demain ? ICI !

05/09/2016

Serons nous mieux soignés quand tout le monde saura TOUT sur CHACUN ? C'est LA

Les TSN par l’exemple : OIIS (ex-Plexus) ou Le busness de la Santé ... qui ne dit pas son nom OIIS ?

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Le secret médical, quel secret médical ? C'est ICI (cf. décret du 27/07)

Serons nous mieux soignés quand tout le monde saura TOUT sur CHACUN ? C'est LA

La Loi, les TSN … et la convention !

Les TSN par l’exemple : OIIS (ex-Plexus) ou Le business de la Santé ... qui ne dit pas son nom OIIS ?

« Les 36 H chrono » ou La Santé de demain ? ICI ! 05/09/2016 Représentation à Paris du Parlement Européen

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Représentation à Paris du Parlement Européen

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QUE DIT LA CONVENTION 2016 ?

QUE DIT LA LOI 2016 ? QUE DISENT LES TSN 2016 ?

…QUE NE DISENT ILS PAS TOUS ? … 05/09/2016

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LES TSN PAR L’EXEMPLE

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Représentation

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GCS TESIS

Projet PLEXUS Océan Indien

MEMOIRE

TECHNIQUE

CAPGEMINI & IDO-IN

Référence: SP/TS/15.043 Version : 1.0 Date : 28 Janvier 2015

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PLEXUS - Offre Initiale - Mémoire Technique cohérence. Ainsi, PLEXUS affiche l’ambition de connecter l’intégralité des professionnels de santé afin de faciliter la coordination de la prise en charge et optimiser la gestion du parcours de soin du patient. Facteur clé de succès : - Un co-design de la solution avec les professionnels, un pilotage de l’usage et de la plus value médicale/ administrative des services : la solution devra s’intégrer au maximum dans les pratiques et mettre en évidence la plus-value d’une telle gestion consolidée et coordonnée, afin de mobiliser un nombre de professionnels toujours croissant. Le rôle de pivot joué par PLEXUS peut également permettre de tirer profit de cet écosystème d’acteurs, en plus de chercher à le servir : il s’agit de capitaliser sur les initiatives déj{ existantes allant dans le sens d’une meilleure prévention et prise en charge dans la région. A titre d’exemple : A La Réunion, le réseau RéuCARE, qui cherche à prévenir les maladies rénales et cardiovasculaires, propose aux professionnels de santé un cadre, une organisation et des outils pour harmoniser et améliorer leurs pratiques. Ce réseau est déj{ interconnecté avec d’autres réseaux tels que le Réseau Périnatal de La Réunion (REPERE), le Réseau régional d’addictologie (SALOME), le Réseau Pédiatrique 974 ou encore la Maison pour l’Autonomie et l’Intégration des Malades d’Alzheimer. Par ailleurs, de nombreuses expérimentations de télémédecine ont été lancées sur le territoire, telles que la plate-forme de suivi de diabète et la plate-forme de télésurveillance ICC portées par le Centre Hospitalier Gabriel Martin, ou encore le projet de Télésurveillance cardiologie porté par le CHU. Ces démarches seront également à intégrer au sein du dispositif PLEXUS. PLEXUS pourra donc capitaliser sur cette dynamique et sur cette mobilisation des acteurs pour pousser l’ambition à un nouveau niveau. La cartographie présentée ci-après identifie l’ensemble des acteurs de santé du territoire pilote sur lesquels s’appuyer : Structuresdesoin • CHU de La Réunion (St-Denis) • Hôpital d’enfant (St-Denis) • Antenne ARAR (St-Denis) • ASDR - service HAD (Ste-Clotilde) • Cliniques MCO (St-Vincent, Ste-Clotilde)

Territoire pilote : bassin nord du territoire de santé Nord-Est

Centresdedialyse • 3 Centres de dialyse ASDR (St-Denis, Ste-Marie, Ste-Clotilde)

Structuresmédico-sociales A St-Denis: • SSAD de la Croix Rouge • Pouponnière de La providence - Association Levavasseur • F.A.M. Alice Verdin - Association Levavasseur • SAMSAH (Déficients visuels) - IRSAM • C.A.S.E (Déficients visuels) - IRSAM • Centre Barre d’jour Les Pailles en Queue (Déficients intellectuels) - IRSAM ASte-Clotilde : • SESSAD - Association Levavasseur • IME - Association Levavasseur • E.S.A.T « Les Tidalons » - Association Levavasseur • Les jacarandas (Déficients visuels et auditifs) - IRSAM • CRCSI (Déficients auditifs) - IRSAM A Ste-Marie: • IME - Association Levavasseur • La Ressource (DVA) -IRSAM • Barre d’jour { Sainte Marie (DI) - IRSAM • ITEP (Déficients visuels et auditifs) - IRSAM A Ste-Suzanne: • CMPP (troubles des apprentissages) - IRSAM

Acteursambulatoires Réseaux : • Réseau RéuCare (St-Denis) • Réseau Pédiatrique 974 (St-Denis) • REPERE(Ste-Clotilde) Autres : • 331 médecins • 364 infirmiers • 110pharmaciens

Cartographie des acteurs de santé sur le territoire pilote (Bassin Nord du territoire de santé Nord-Est)

Facteur clé de succès :

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1. PRESENTATION GENERALE DU CONSORTIUM

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Des partenaires aux champs de compétences complémentaires…

Agenceinteractive spécialisée santé

Opérateur international de services de communication etde solutions e-santé

Agence digitale

Mandataire solidaire Leader mondial en matière de Editeur innovant de conseil, services technologiques l’interopérabilitédes et infogérance SI de la e-santé

Co-traitants

Entreprise de service numérique

Sous-traitants Editeur de LPS Editeur de SIH

Autres partenaires pressentis

INTÉGRATION AVEC L’ÉCOSYSTÈME

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Industrie Pharmaceutique Cegedim Kadrige, RNP, GERS, Medexact Cegedim Kadrige, GERS, RNP, et Medexact

accompagnent les laboratoires pharmaceutiques dans leurs différentes opérations de promotion médicale en proposant des solutions innovantes d'optimisation des points de ventes, de promotion digitale, de statistiques de vente, d’information, de formation et de management à distance.

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" Cegedim est le leader européen de la collecte, du

traitement et de la diffusion de données et de services liés à l'information médicale. Le CA par marché se répartit comme suit : - Assurances et services (55,1%) : informatisation des assureurs et des mutuelles, gestion du tiers-payant et des flux de santé, gestion externalisée des ressources humaines, prestations de services informatiques et Internet, etc. En outre, le groupe développe des activités de réalisation des statistiques de vente des produits pharmaceutiques, gestion des échantillons médicaux et du matériel promotionnel, etc. (GERS) ; - Professionnels de la santé (44,9%) : logiciels pour médecins et pharmaciens, bases de données pharmaceutiques, informations scientifiques, médicales et promotionnelles, etc. La répartition géographique du CA est la suivante : France (79,1%), Europe-Moyen Orient-Afrique (17,8%) et Amériques (3,1%). Effectif : 3 655" Source:http://www.boursorama.com/bourse/profil/profil.pht ml?symbole=1rPCGM 05/09/2016

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4. CONDUITE DE PROJET, CONDUITE DU CHANGEMENT ET STRATEGIE DE DEPLOIEMENT

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PLEXUS - Offre Initiale - Mémoire Technique forme complètement différente ferait perdre de 12 à 18 Mois dans le planning général, ce qui retarderait d’autant le déploiement des services métiers, outre le poids financier de réinvestir dans de nombreux composants complexes (Gestion d’identité, système d’échange et d’interopérabilité, Annuaire, etc..) , ce scénario comporte de nombreux risques additionnels tels que et le risque de devoir maintenir en parallèle 2 socles et la perspective d’une migration de données complexe lorsque la plate-forme relais devra être mise en mode primaire. Actions de maitrise des risques : capitalisation sur le socle de service IDO-in déjà déployé en Océan Indien Risque 7 : Une montée en charge trop lente du recrutement des utilisateurs de la plate-forme et de ses services, patients et professionnels) Actions de maîtrise du risque : l’accélération de contenus { forte valeur ainsi que la segmentation des cohortes et le développement d’actions de communication ciblées auprès de ces dernières (ex. ciblage des patients inactifs pour des actions de prévention). Cela rendra le recrutement plus efficient.

Risque 8 : Une résistance au changement des pratiques par certaines catégories d’utilisateurs professionnels (notamment en matière de pilotage et de coordination) La section 6 de notre mémoire détaille le plan d’action proposé pour anticiper les freins et proposer des solutions adaptées pour pallier ces risques. Il s’agit notamment de : o Recruter les professionnels de santé par cercles concentriques, en tirant profit d’un effet « boule de neige » (logique de conviction entre pairs, de cooptation et de valorisation d’appartenance { un réseau, formel ou informel) ; o Recruter les patients par des canaux adaptés à leur niveau de prise en charge (actions de prévention et d’information auprès de la population générale, bouquet de services enrichi proposé à la population suivie) ; o Accompagner chaque nouveau service ou produit d’un kit de déploiement comprenant des manuels utilisateurs simples et visuels, afin d’accompagner son appropriation ; o Mettre en place des espaces d’échanges permettant aux utilisateurs de poser leurs questions et d’obtenir des éclairages en temps réel, afin d’éviter tout « décrochage » ; o Veiller { l’ajustement continu de la plate-forme, afin de souligner la prise en compte des retours utilisateurs et les impliquer d’autant plus. Actions de maîtrise du risque : les modes de travail collaboratifs (co-design, recherche et prise en compte de retours utilisateurs, …) seront mis en avant { chaque étape du projet, afin de lever les freins et d’impliquer les acteurs comme porteurs de la démarche. Risque 9 : Un risque d’image en cas d’impact décevant par rapport aux ambitions du projet Le projet PLEXUS, ses contenus et ses services seront scrutés par la communauté scientifique et médicale, y compris au-del{ des limites de l’Ile de la réunion, exposant le projet { un risque d’image en cas de contenus inadaptés ou de critiques quant à son impact réel ou encore sur la définition de son modèle économique relais. Actions de maîtrise du risque : l’intégration de sachants et d’experts médicaux et médico-économiques dans le processus de création et de validation de contenus devrait aider à pallier ce risque. Risque 10 : Les impacts des contraintes du cadre réglementaire Le cadre réglementaire actuel est complexe et prégnant. Il peut entraver le développement de certains usages et bloquer la création de modèles économiques pérennes . Certains aspects de ce cadre peuvent s’avérer incompatible et bloquer la création de certains services ou l’ouverture { certaines données.

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Représentation à Paris du PLEXUS - Mémoire technique - Offre initiale Parlement Européen

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4.3 Des méthodes éprouvées ancrer les usages Faire connaitre & Fidéliser: S’inscrire dans une pour communication ciubsalégees

Intervention régulière dans les médias traditionnels locaux (radio, TV, affichage…) Exemple : interview des ambassadeurs PLEXUS, reportage « vis ma vie » de l’impact de PLEXUS pour un diabétique…

Etc.

Présence sur les évènements sportifs et culturels Exemple : stand PLEXUS avec démonstration des fonctionnalités de l’application, serious gaming…

Etc.

Intégration dans les « communications de santé » Exemple : participation aux séminaires / formations médicales, caravane de la santé, présence sur les sites web, articles dans les revues médicales spécialisées…

Information auprès des associations de patients Exemple : petit déjeuner d’information, participation aux évènements, affichage dans les locaux, mise à disposition de prospectus, serious gaming…

Etc.

Communication directe Exemple : invitation à des évènements dédiés (utilisation de la pépinière), courrier, newsletter, affichage salle d’attente …

Une communication variant les supports pour toucher un maximum d’utilisateurs Une communication accessible à tous types de handicap (surdité, illettrisme…)

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4.3 Des méthodes éprouvées pour ancrer les usages Recruter: stratégie par cercles concentriques pour les professionnels 1.S’appuyer sur des professionnels convaincus, relais de l’intérêt de l’usage des services auprès de leurs équipes et réseaux de partenaires

2. Réunir tous les métiers, collaborant au quotidien, en priorité pour les patients « Plexus »

Personnel des structures médicosociales et sociales

3 Cercles de confiance

Laboratoires et imagerie

Personnel soignant et paramédical

2

Patient

Relais

1

Personnels des structures de soins (ES,HAD)

Médecins généralistes et spécialistes

Ambassadeurs

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usages

Pharmaciens

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ReprĂŠsentation

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ReprĂŠsentation

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ReprĂŠsentation

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Une conduite du changement spécifique par pathologie et qui soutien les numériques, employeurs

usages

forces du territoire : associations de patients, réseaux de soins, initiatives

Exemples d’actions des « corps intermédiaires » visant la prévention ou le repérage/dépistage ou le suivi/observance

Cibler les enfants

Acteurs Enseignants, Animateurs

Exemples apport Plexus Change

primaire

•Sensibilisation nutrition

collège

•Sensibilisation nutrition, activité physique, risques

Enseignants, Animateurs

•Apporter des outils aux animateurs •Kits de constructions de jeux

•Appropriation par les adolescent des « bonnes pratiques » et en faire des « ambassadeurs » à la maison

Enseignants, Animateurs

•Arrivée des PC/Lycéens => Co construire des serious games

Lycée

Populations défavorisées

•Repérage et dépistage (petits déjeuners, quizz, …) •Evaluation contextes/environnements pour favoriser le lien social •Sensibilisation au sport •« quoi faire pour aller voir un médecin »

Équipes mobiles, Ass. Patients Animateur sport

•Apporter des outils aux animateurs

•Soutien prises de RDV • chaînage inclusion du patient •Kits de sensibilisation pour prioriser la santé •Relances tel/SMS pour les tests HB1AC •Outils d’animation quizz, •,info. Infra. de sport mis à disposition

Cibler les adultes « gros » employeurs

Réseaux MG

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•Sensibilisation nutrition, activité physique •Repérage/dépistage proposition d’inclusion

Médecins du travail

•Apporter des outils aux médecins du travail (ex serious game) •Repérage des décrocheurs

•Sensibilisation nutrition, activité physique •Repérage/dépistage proposition d’inclusion •Suivi observance

Réunions de pairs

•Apporter des outils aux médecins du travail (serious game, Réseaux Sociaux) •Stratégie et modalités de visites médicales par les associations de patients

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4.3 Des méthodes éprouvées pour ancrer les usages Recruter: trajectoire de recrutement à organiser en fonction des dynamiques locales et du 1er cercle d’ambassadeurs (1/2) usages

Des logiques de collaboration entre de multiples acteurs à qualifier… 17 associations / réseaux INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE

DIABÈTE

AVC

PÉRINATALITÉ, BPCO, CANCER ET AUTRES PATHOLOGIES

Légende Réseaux Centres de dialyse

INSUFFISANCE CARDIAQUE CHRONIQUE

ES dans le bassin pilote Structures médico-sociales

805 professionnels de santé libéraux

UN MILLIERS DE PROFESSIONNELS DE SANTÉ LIBÉRAUX SUR LE TERRITOIRE PILOTE - 1209 médecins libérauxà la Réunion et 20 à Mayotte - Sur le territoire pilote, un millier de professionnels de santé libéraux (331 médecins, 364 infirmiers, 110 pharmaciens)

4 établissements desanté

12 ETABLISSEMENTS DE SANTÉ DONT 4 SUR LE TERRITOIRE PILOTE

9 acteurs transverses 9 ACTEURSTRANSVERSES

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Structures de soins / SSIAD


Un recrutement qui passe par l’identification des communautés de

praticiens et la compréhension de leurs usages et attentes

Deux modalités

de recrutement des PS S’appuyer sur le « bouche à oreille »

usages

Plate-forme de services PLEXUS

 Identifier les professionnels de santé via la connaissance terrain de l’ARS  Présenter le projet auprès des instances formelles ou informelles  S’appuyer sur la presse spécialisée dans le domaine de la santé  S’appuyer sur les réseaux dont relais des délégués médicaux  Présenter l’offre Plexus lors d’un événement tel que le « GRAND RAID »

Centre de contact multicanal

S’appuyer sur les services de la plateforme

1 Des appels sortant du centre de contact Application mobile « Monportail »

Appel E-mail

1

Monportail

2

vers la « contact list » proposée par la MOA permettant de présenter le projet, ses enjeux et ce qui est attendu par les PS 2 Une occupation des espaces numériques (forums, sites, médias, etc.) fréquentée par les « Key opinion leaders » de santé avec des liens et une option « click to call » pour prendre contact avec un membre de la plateforme Plexus qui présentera le projet

Démarche proposée Entretien et observation terrain

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Anthropologie des usages basée sur la construction de personas représentatifs des différentsPS

Elaboration d’une stratégie de recrutement adaptée à chaque profil type

Identification des Key Opinion Leaders, relais de communication pour le projet Plexus, cartographie du web social sur laquelle s’appuyer pour la promotion des services

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Les actions à engager auprès des différentes cibles de PLEXUS à l’appui de l’action et des initiatives des acteurs de l’écosystème

Recrutement des Professionnels de santé Sensibilisation et formation à PLEXUS des généralistes lors de « réunions de staff » des groupes de pairs Réunions d’information sur PLEXUS par filière ville-hôpital, rassemblant spécialistes et correspondants en ville Petits événements PLEXUS auprès de grappes pluri-professionnelles d’acteurs locaux pour susciter un déploiement viral

Formation et montée en compétence des Case Managers (profil IDE) en mode projet puis via l’Institut de management en Santé

Adressage de la population générale et de la population à risque Pré-installation de modules de prévention sur les PC remis aux lycéens par la Région Interventions d’associations de patients dans des écoles primaires (nutrition) et les collèges (diabète, addictions, grossesses précoces) pour délivrer des messages d’éducation à la santé et de prévention Petits déjeuners d’information et de dépistage du diabète organisés par la Mutualité auprès des bailleurs sociaux Campagnes de dépistage organisées avec le concours de la médecine du travail


RECRUTER : patients

Des stratégies de recrutement adaptées à chaque typologie de usages

INFORMER ET SENSIBILISER LE GRAND PUBLIC

Une plateforme accessible à tous pour un usage anonyme • Publicité / information sur Plexus • Orientation dans l’offre de soins • Réponse aux questions • Campagnes de repérage

+ Un questionnaire nominatif pour recruter • Questions pour repérer des besoins de prise en chargeet services complémentaires

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ACCOMPAGNER LE PASSAGE À L’ACTE DES

SUSCITER L’INTÉRÊT DES POPULATIONS À RISQUE

PATIENTS SIGNALÉS OU SUIVIS

Incitation à recourir à des services ciblés de prévention et éducation

Prescription de services aux patients complexes • Prescription par le médecin traitant estimant un besoin de PPS et coordination de parcours • Prise de contact par un professionnel de santé alerté par la plateforme d’appui pour prescrire unPPS • Accompagnement dans le cadre des services de case management • Relances et alertes en cas de non inscription et non respect du PPS

• Communication one to many : campagne de prévention ciblées via les associations de patients, réseaux numériques... • Communication one to one : proposition par les équipes mobiles ou le médecin traitant • Contenus ciblés : serious game… Inscription proactiveou proposée suite au questionnaire • Inscription par la personne à risque via le portail patient • Contact par la plate-forme d’appui : directou via le médecin traitant • Intervention de l’équipe mobile deprévention

Inscription proactive suite au questionnaire (avant même le contact PS)

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FIDELISER : Une stratégie d’animation des professionnels et des patients « permanente » et « omnicanale »

Au démarrage du projet

Mobilisation « canaux physiques »

• Réunion de lancement avec les « ambassadeurs du projet »

Pendant le projet

• Animation via « un club utilisateurs de patients et professionnels » participants aux ateliers de co design et de marketing des services

usages

Au lancement des services

• Démonstrations pouvant être portées par les ambassadeurs et leurs relais • Lancement de la stratégie de communication et de marketing opérationnels

Dans la durée

• Une stratégie de communication et de marketing opérationnels adaptées aux cibles patients et professionnels

un recours aux canaux physiques et médias traditionnels pour multiplier les moments d’exposition et toucher toutes le cibles

Mobilisation « digitale »

• Mise en place d’un réseau social « projet » permettant de mettre en visibilité toutes les avancées du projet et pallier aux problème de « synchronisation » d’agendas professionnels et patients

• Une présence sur les réseaux sociaux

• Une animation des communautés patients et professionnels « Plexus »

Des outils numériques pour mobiliser largement et entretenir un sentiment d’appartenance à une communauté

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6. MODELE ECONOMIQUE

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PLEXUS - Mémoire technique Capgemini / IDO-in

8. PERTINENCE ET PERENNITE MODELE ECONOMIQUE

DU

8.1 Notre vision des enjeux liés au modèle économique pérenne de la plate-forme Si les fonds TSN et ARS Océan Indien financent en majeure partie la construction de la plate-forme SI PLEXUS ainsi que l’ouverture des ses premiers services tels que décrits dans le programme fonctionnel sur la période 2015-2017, la question du modèle de financement relais, avant réalisation des économies en matière de dépenses de santé se pose dès 2018.

En effet,

la pérennisation de la plate-forme implique que les coûts d’exploitation soient couverts sans recours { des fonds ARS Océan Indien. Le financement doit provenir, { terme, de la génération d’économies en matière de dépenses de soins et de la facturation directe des services de PLEXUS. D’ici l’atteinte du « point mort » (date à laquelle la plate-forme s’autofinance), les parties prenantes de PLEXUS doivent 2015 2016 2017 2018 2019 … … convenir d’un système de financement provisoire. Financement de Plexus reposant sur les fonds TSN, ARS etautres

Financement autonome dePlexus

Financement transitoire à déterminer

Pointmort

(sur la base des économies générées et de lafacturations des

services)

8.1.1 Un modèle économique à inventer sur la période 2018-2019 Nous avons commencé { poser les grandes équations { résoudre dans le cadre de la construction d’un Business Case pérenne pour tout le dispositif PLEXUS

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Représentation à Paris du PLEXUS Mémoire Technique Capgemini / IDO-in Parlement Européen

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PLEXUS - Mémoire technique Capgemini / IDO-in Hypothèse 1 : Nombre de patients-utilisateurs potentiels de la plateforme

Hypothèse 3 : Estimation du prix pouvantêtre

Hypothèse 2 : taux d’adhésion au dispositif PLEXUS

68 000 (dont 60 000 pour le diabète et 8 000 pour les 3 autres pathologies*)

Financement potentiel

facturé / utilisateur / an

total de type 1

(tous financeurs privés et publics) 20 €

816 000 €

40 €

1 632 000 €

60%

* Périmètre Ile de La Réunion ; ordres de grandeur issus du Programme fonctionnel initial PLEXUS Océan Indien

Le dispositif PLEXUS a vocation { contribuer { l’amélioration de l’état de santé de la population et { réduire les dépenses de soins. Le Programme Fonctionnel Initial évalue le potentiel d’économies annuelles générées { terme par PLEXUS { 12,9 millions d’euros (estimation du Programme Fonctionnel Initial de PLEXUS Océan Indien { partir de retours d’expérience). Par conséquent, les économies réalisées constituent un gisement de financement viable, à terme, pour laplate-forme. Néanmoins, des économies significatives ne pourront être mesurées et donc servir au refinancement qu’{ moyen-long terme, le temps que la plate-forme atteigne son plein régime en matière de création de valeur pour les patients et les professionnels. En tant qu’industriels, nous ne pouvons palier ce décalage dans le temps entre investissement et recettes.

Le schéma ci-dessous vise { mettre en regard notre compréhension de l’équation globale { résoudre entre les couts de mise en œuvre du projet et la structure de financment { envisager pour couvrir ces couts. Pointmort

2015

2016

2017 Promotion services

Coûts globaux

BUILD RUN

Investissement Groupement

Financement

FONDS TSNet autres(ARS, CNOP,etc.)

FONDS TSNet autres(ARS, CNOP,etc.)

Financement de Plexus reposant sur les fonds TSN, ARS etautres

2018

2019

Promotion services Développement et évolutions services

Développement et évolutions services

Développement et évolutions services

RUN

RUN

RUN

Abonnement paiement { l’usage

Abonnement paiement {l’usage

Abonnement paiement {l’usage

Financementà déterminer

Reversement économies Financementà déterminer

Reversement économies

Investissement Groupement

Financementà déterminer

Financement autonome dePlexus

Financement transitoire à déterminer

(surlabasedes économies générées et de lafacturations des services)

8.2 Pérennité du dispositif PLEXUS Aussi, nous préconisons un modèle d’engagement basé sur :

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Représentation à Paris du PLEXUS Mémoire Technique Capgemini / IDO-in Parlement Européen

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PLEXUS - Mémoire technique Capgemini IDO-in

Partenaires

Les intérêts de TSN pour lespartenaires • Vision 360 des projets, tendances, usages pour faire évoluer la réglementation • Renforcement de la sécurité des prises encharge

Tutelles

Financeurs

• • • •

Collectivités

• Meilleure identification et prédictibilité des couts associés aux populations sur les territoires • Satisfaction des usagers quant au services proposés par les structures financées • Maintien à domicile des patients

Laboratoires

• • • • •

Autres

Pharma.

Industriels

Assurances

Mutuelles -

Meilleure connaissance des patients pour prédictibilité des dépenses Meilleur suivi des parcours patients pour éviter les surcouts Évaluation des impacts médico-économiques des services et produits de santé Capacité de simulation (anticipation des coûts à venir)

Renforcement du bon usage et de l’observance des traitements Bénéfices tangibles en terme de fluidification des parcours de soin et de réduction des dépenses de santé Réalisation de la promesse produit en vie réelle (vs. Essai cliniques) Réduction des temps deR&D Amélioration de la pharmaco-vigilance

• • • • •

Accès direct aux patients (Passer duB2B au B2C) Fidélisation des clients(ARPU) Élargissement des gammes de services Accélération du « go to market » quand autorisation de mise sur le marché préalable Capacité à exploiter les data collectées (pour amélioration de ses services et / ou pour monétisation auprès d’autresacteurs) • Accès facilité à un écosystème de partenaires • Accès à de nouveaux marchés (équipements des établissements de santé) • Développement de nouveaux services « e santé » : NFC pour ES, cloud santé etc • • • •

Anticipation des situations à risque/ prédictibilité Meilleure connaissance des clients, pour personnalisation de l’offre de service et segmentation => Data clients Relais de croissance Réduction des coûts (de gestion des dossiers)

Modalités de travail et feuille de route Semaine 1

Semaine 2

Semaine 3

Semaine 4

Semaine 5

Semaine 6

Semaine 7

Semaine 8

Semaine 9

Reporting toutes les 2 semaines ComitédeSuivi

Comité de Suivi Ensemble de pistesn 1 *

Ensemble de pistes n 1 * (téléconférence)

Comité de Suivi Ensemble de pistesn 1 *

(téléconférence)

(téléconférence)

Reporting toutesles2semaines

reporting toutes les 2semaines

Comité deSuivi Ensembledepistesn2*

Comité deSuivi Ensembledepistesn2*

Comité de Suivi Ensemble de

(téléconférence)

(téléconférence)

(téléconférence)

pistesn2*

COMOPcibléEnsemblede pistes n 1*

Proposition d’ordre du Jour

Mardi : Comité projets CHU Préparation OdJ du COMOP Ensemble depistes n1

COMOPciblé

COMOPglobal

Ensemble de pistesn 2 *

Ensembles de pistes n 1 et 2 *

Lundi-mardi : Comité projets CHU Mardi : Comité projets CHU Préparation COMOP Ensemble de pistesn 2

Préparation COMOP Ensemble de pistes n 1 Vendredi : Proposition d’ordre du Jour

Vendredi sem. n-1 : Proposition d’ordre Lundi :Reporting du Jour des pistes * Ensemble de pistes n 2 : Accessibilité patientèle, Fonction hôtelière, Facturation - recouvrement, Chantier pilote Transports et Mobilité des agents *Ensemble de pistes n 1 : Développement

8.4.2 Activité 2 : Modélisation de la chaîne de valeur et définition Business Model

du

Objectifs -

-

Identifier et mesurer l’ensemble des ressources et des coûts mobilisés dans le cadre de la réalisation d’un parcours patient-utilisateur de PLEXUS Pour chaque segment de patient (cohortes et classes) et pour chaque brique de service, réaliser une étude comparative des coûts et ressources mobilisés dans le cadre d’une prise en charge « classique » et d’une prise en charge « PLEXUS » Recenser et explorer plus avant les différents modèles de financement potentiels Identifier les éventuels effets incitatifs et désincitatifs propres à chacune de ces organisations et modalités de financement associés

Activités 1.

Mesurer les ressources et les coûts par brique de service PLEXUS et par classe de patient Cadrage du périmètre et description des activités réalisées dans le cadre de la prise en charge d’un patient « classique » et PLEXUS (en fonction des briques de services PLEXUS) par classe de patient Collecte des données

05/09/2016 23 janvier 2015 | réf :XXXXXX

Représentation à Paris du Parlement Européen

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5 pré requis à notre investissement dans la durée

1

L’appui à la mise en place d’un « Comité des Sages », en charge de piloter la conception du modèle de financement relais et cible de PLEXUS et un appui à son animation dans la durée

2

Une sécurisation en amont des aspects réglementaires et juridiques du modèle économique par l’ARS et le GCS en lien avec l’écosystème de partenaires

3

Un engagement de l’ARS et du GCS dans les discussions autour des modalités de financement des services jusqu’à la validation du Business Model

4

Un intéressement du Groupement sur la base des services facturés aux usagers

5

La participation du Groupement aux instances décisionnelles du projet

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PLEXUS - Offre Initiale - Mémoire Technique o Ces remontées d’informations depuis le domicile du patient peuvent être automatisées via un objet connecté mais peuvent également être saisies manuellement par le patient selon les protocoles et les objets disponibles. La gestion des alertes : des alertes peuvent être paramétrées lorsque la donnée est en dessous ou au dessus de seuils prédéfinis préalablement avec l’équipe de coordination ou dans les protocoles métier. Des alertes peuvent également être émises en cas d’incident, lorsqu’aucune donnée n’est remontée, signe d’un dysfonctionnement de l’appareil connecté par exemple ; La mise à disposition des données dans l’infocentre pour des analyses (Veille sanitaire et épidémiologique, Consolidation de reporting) en respectant la réglementation sur les données de santé;

La gestion de l’appareillage Patient - Objet : pour des enjeux de sécurité, associer l’identifiant du device { l’identifiant patient ; Des modules de formation pour faciliter l’usage des objets connectés. La gestion du mode déconnecté des objets est un point à creuser dans la suite du dialogue.

4.7.2 Une stratégie de déploiement à préciser Le développement des usages des objets connectés s’inscrit dans une démarche plus globale de développement de la télésurveillance et dans ce sens doit s’inscrire dans une stratégie claire de prise en charge des pathologies.

PLEXUS mettra à disposition des patients et des professionnels un catalogue d’objets connectés : Balances; Glucomètres ; Tensiomètres ; Appareils de Dialyse Péritonéale Automatisée (DPA) ; Autres… Selon les protocoles de prise en charge par pathologie et en fonction de chaque cas individuel, un ou plusieurs objets connectés seront déployés.

Des contraintes apparaissent selon les types d’appareils et l’usage qui doit en être fait. Ainsi, il peut être demandé au patient de s’auto-équiper d’une balance connectée dans le cadre de la prévention de l’obésité, comme il pourrait être envisagé de proposer un « pack objets connectés » pour le suivi des patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique comprenant toute une offre de produits et services : balance, tensiomètre, cardiofréquence-mètre, tablette, assistance { l’utilisation des objets, maintenance... La stratégie de déploiement des objets connectés et d’usage est { approfondir et des métriques sont nécessairement à prendre en compte : Quels types objets ? pour combien de patients ? sur quel cadencement de déploiement (par vagues ? à la demande?) Quels en sont les usages ? o De l’utilisation d’un objet connecté « simple », telle qu’une balance connectée, pour laquelle le patient peut s’auto-équiper, à des solutions plus avancées : dialyse à domicile nécessitant

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Représentation à Paris du PLEXUS - Mémoire technique - Offre initiale Parlement Européen

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8. MODELE ORGANISATIONNEL ET FONCTIONNEMENT DU CASE MANAGEMENT

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Aides soignants

Acteurs de prestations à domicile

Mobilisation des équipes de soin

Autres acteurs de santé

Santé en ville

Hôpital

Soutien des relations ville-hôpital

Mise en relation

COORDINATION

Diffusion du PPS, suivi et mise à jour

PLATE-FORME D’APPUI ET DE COORDINATION DES

Validation du PPS

PRÉVENTION ET ÉDUCATION

Signalement des patients à risque

Médecin traitant

Information sur les risques & comportements à adopter

INFORMATION

Aide à la formalisation du parcours de soin personnalisé (PPS) Informations & Conseil & réponses aux orientation dans questions l'offre de soin

Population

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Médecin spécialiste

PARCOURS

Patient

Médecin traitant

Orientation des patients

Représentation à Paris du Parlement Européen

Campagnes de repérage

En coordination avec les équipes mobiles, pharmaciens, médecins traitants

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Population


Vision macro Processus

Portail Patient

Portail Professionnel

Repérage

Dépistage Signalement Positif

Négatif

Population générale

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Population à risque

Par l’outil du Case Management

Par le centre de contact

Orientation Signalement

Inclusion

Positif

Négatif

Population à risque

Cas simple Prise en charge sans PPS

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Cas complexe PPS


PLEXUS : Services Case Management Le « Case Management» pivot de la plateforme PLEXUS au service des Professionnels de santé:  Gestion des processus multi contexte intégré  Communicant avec l’ensemble des SI partenaires  Coordination, des soins et les services requis par les patientes et leur entourage

Bénéfice pour les patients:  Satisfaire les besoins spécifiques en matière de santé et support psychologique et social  Améliorer la qualité de leur prise en charge  Améliorer leur qualité de vie

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LA LOI DE SANTE

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Représentation à Paris du Parlement Européen

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CHAPITRE V CREER LES CONDITIONS D ’UN ACCES OUVERT AUX DONNEES DE SANTE Article 47 I. - Le livre IV de la première partie du code de la santé publique est complété par un titre VI ainsi rédigé : « TITRE VI « MISE A DISPOSITION DES DONNEES DE SANTE

«

« CHAPITREIER SYSTEME NATIONAL DES DONNEES DE SANTE

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Représentation

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« Art. L. 1461-3. -I. - Un accès aux données à caractère personnel du système national des données de santé ne peut être autorisé que pour permettre des traitements : « a) soit à des fins de recherche, d’étude ou d’évaluation contribuant à un objectif mentionné au III de l’article L. 1461-1 et répondant à un motif d’intérêt public ; « b) soit nécessaires à l’accomplissement des missions des autorités publiques compétentes dans les conditions définies au III du présent article, y compris à des fins de

recherche, d’étude ou d’évaluation.

« Le responsable d’un tel traitement n’est autorisé à accéder aux données du système national des données de santé et à procéder à des appariements avec ces données que dans la seule mesure où de telles actions sont rendues strictement nécessaires par les finalités de la recherche, de l’étude ou de l’évaluation ou par les missions de l’autorité publique concernée.

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Représentation

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« II. - Les traitements à des fins de recherche, d’étude ou d’évaluation mentionnés au a du I sont autorisés selon la procédure définie au chapitre IX de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 susmentionnée. « Les recherches, études ou évaluations doivent être effectuées pour le compte d’un organisme à but non lucratif ou, dans le cas de recherches, d’études ou d’évaluations effectuées pour le compte d’entreprises et d’organismes à but lucratif, doivent l’être par des laboratoires de recherche ou bureaux d’études, publics ou privés, dont les responsables présentent à la Commission nationale de l’informatique et des libertés un engagement de conformité à un référentiel incluant les critères d’expertise et d’indépendance, arrêté par le ministre chargé de la santé, pris après avis de la même Commission.

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Représentation

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« CHAPITREII «IINSTITUT NATIONAL

DES DONNEES DE SANTE

« Art. L. 1462-1.- Un groupement d’intérêt public, dénommé : « Institut national des données de santé », est constitué entre l’État, des organismes assurant une représentation des malades et usagers du système de santé, des producteurs de données de santé et des utilisateurs publics et privés de données de santé, y compris des organismes de recherche en santé.

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Représentation

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VI. - L’article L. 1435-6 du code de la santé publique est remplacé par les dispositions suivantes : « Art. L. 1435-6. - L’agence régionale de santé a accès aux données nécessaires à l'exercice de ses missions contenues dans les systèmes d'information des établissements de santé et des établissements et services médico-sociaux ainsi que, dans les conditions prévues à l’articles L. 1461-2, aux données des organismes d'assurance maladie et de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie. Elle a également accès, dans les conditions définies au III de

l’article L. 1461-3, aux données du système national des données de santé.

« Les agents de l’agence régionale de santé n'ont accès aux données de santé

à caractère personnel que si elles sont strictement nécessaires à l'accomplissement de leurs missions. Ils sont tenus au secret professionnel. Lorsque ces données sont utilisées à des

fins d’études, elles ne comportent ni le nom ni le numéro d’inscription au répertoire national d’identification des personnes physiques et des précautions sont prises pour assurer la traçabilité des accès dans le respect des dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. »

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Représentation

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Plexus : le recueil des données patient Plate-forme PLEXUS

Patient

Gestion des données patient Professionnel de santé

Balance

Tensiomètre

Glucomètre

ECG

Mise en place d’objets connectés

Usage local et remontée des informations

Visualisation des informations patients (patient, PS)

 

Remontée des informations vers les différents SI Lien avec la télémédecine : Possibilité de télésurveillance et remontée d’alertes

Usage standard 

Fonctions locales de l’objet + fonctions sur le portail

Usage via un smartphone (limitation sur les modèles) 

Questionnaire paramétrable, synthèse paramétrable , liste de travail, .., Visualisation des CR(s)

Module de surveillance 

Gestion d’alertes, Courbes de surveillance

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Portail de télé surveillance : EXPERT

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Plexus : Messagerie Sécurisée Santé Espace de Confiance PLEXUS Internet

RASS

Mail non sécurisé

Synchronisation Web service RASS

Espace de confiance

Relais SMTP

Basée sur Idéo Securemail

Envoi et réception sécurisés des mails avec les autres proxys MSS Santé de l’espace de confiance,

Interrogation de la liste blanche nationale des domaines de l’espace de confiance,

Publication dans l’annuaire MSSanté national des boites MSSanté gérées par la plateforme, à partir des données d’IdéoDirectory

Synchronisation en local de l’intégralité de l’annuaire MSSanté national

Zimlet annuaire

Zimlet Identité

Zimlet XDS-B

Accessible depuis le portail ville/hôpital intégrée au domaine de confiance PLEXUS

Traçabilité au sens d’ATNA

Annuaire

Proxy MSS Mail sécurisé MSS santé

Fonctionnement Autonome

Utilisation du Proxy MSS de PLEXUS

Domaine de Compte de messagerie Gérer par messagerie PLEXUS PLEXUS

Proxy MSS

AES

ETS 3

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4

ETS 2

3

ETS 1

2

1

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Anonymisation et pseudonymisation de données

Principes et besoins  La pseudonymisation permet d’attribuer un identifiant (pseudonyme) à un ensemble de données liées.  A la différence de l’anonymisation, la pseudonymisation est un processus réversible (via un tiers), c'est-à-dire qu’à partir du pseudonyme on peut, via un tiers de confiance, récupérer les données originelles.  Le processus de pseudonymisation des patients consiste à produire un pseudonyme (identifiant technique non signifiant) à partir des informations patient.  Le pseudonyme est utilisé pour véhiculer des informations médicales (sans information nominative patient) et pouvoir les regrouper par patient sans connaître l’identité réelle et à l’issue des analyses pouvoir retrouver les patients concernés (ex : études épidémiologiques)

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Solution proposée

 Pseudonymisation des données patients à la source  Mise en œuvre du module de pseudonymisation d’IdéoIdentity Génération d’un identifiant unique non signifiant Fonctionnalités accessibles :  par services web  par module de batch pour les demandes de pseudonymisation de masse

 Module appelé depuis l’ETL Pentaho Data Integation

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La MSS de l'ASIP Santé et APICRYPT L'ASIP a créé un "espace de confiance" hébergeant les courriers en clair, dans lequel peuvent venir se greffer les messageries dites compatibles. En ce qui concerne l’interopérabilité avec l’espace de confiance MSS, un travail en commun avec l’ASIP a eu lieu depuis début 2014. Il nous faut dans un premier temps obtenir l’agrément d’hébergeur de données de santé pour intégrer cet espace de confiance, car l’interopérabilité avec la MSSanté nécessite le décryptage des messages APICRYPT ce qui ne peut se faire que dans le cadre de cet agrément (dossier déposé en février 2015). Nous attendons la réponse positive à l’obtention de ce statut. Nous sommes dépendants du délai d’instruction du dossier HADS qui accumule déjà un retard de 7 mois par rapport aux délais habituels. L’interopérabilité qui concernera les utilisateurs qui auront migré vers APICRYPT 2 et que nous espérions pour la fin du 1er trimestre 2016, sera reportée bien que nous 48 soyons déjà en train de déployer les outils nécessaires. © APICEM S.A.R.L - Février 2016 - Dr Jean-Yves SCHLIENGER APICEM Champagne Ardennes © APICEM S.A.R.L - Mai 2016 - Dr JeanYves SCHLIENGER

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Représentation

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© APICEM S.A.R.L - Mai 2016 - Dr JeanYves SCHLIENGER

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Représentation

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Comment ça marche? Le principe du cryptage APICRYPT Le cryptage de type "One Time Pad" se fait par utilisation d’une portion de clef qui sera ensuite "brulée". La sécurité du système n'est donc pas basée sur la limite de puissance de calcul des machines à une date donnée. Le cryptage est de fait incraquable dans le temps. One time pad Pour renforcer la sécurité les clefs sont changées tous les ans. Les nouvelles clefs sont envoyées aux utilisateurs uniquement sur support physique (CD-ROM ou clef USB) à date anniversaire de leur première inscription.

Afin de garantir la sécurité des données médicales les serveurs Apicrypt (adresses prenom.nom@medicalXX.apicrypt.org) n'acceptent que les mails apicryptés, un utilisateur qui enverrait un mail non crypté vers une adresse Apicrypt aurait son mail retourné en erreur. 50 © APICEM S.A.R.L - Mai 2016 - Dr Jean-Yves SCHLIENGER

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Représentation

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Comment ça marche?

Serveur APICRYPT Les données sont cryptées en permanence pendant le transfert

Cryptage Décryptage Envoi du message Docteur A

© APICEM S.A.R.L - Mai 2016 - Dr Jean-Yves SCHLIENGER

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51 Réception du message

Représentation

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LA MESSAGERIE MEDICALE SECURISÉE PAR EXCELLENCE… • La mise en réseau des professionnels de santé • 134 Spécialités médicales et paramédicales • S’intègre dans les logiciels métiers existants • Garantie sans virus, sans publicité́, sans spam. • Un support technique disponible et gratuit • Une application tablettes et Smartphones 52

© APICEM S.A.R.L - Mai 2016 - Dr Jean-Yves SCHLIENGER

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Représentation

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Evolution du nombre d’utilisateurs en France depuis 2005 60 000 55 000 50 000 45 000 40 000 35 000

30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0

2005

2006

2007

Nombre de libéraux

2008

2009

2010

Nombre de laboratoires

2011

2012

2013

2014

2015

Utilisateurs hospitaliers distincts sur 3 mois

60 000 utilisateurs fin décembre 2015 Chiffres APICRYPT Décembre 2015

© APICEM S.A.R.L - Mai 2016 - Dr Jean-Yves SCHLIENGER

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Représentation

53


Répartition des utilisateurs par spécialité hors généralistes

54 © APICEM S.A.R.L - Mai 2016 - Dr Jean-Yves SCHLIENGER

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Représentation

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Les Tarifs annuels •

Clef individuelle : Abonnement : 30 €. Frais de Fonctionnement : 42 €. TOTAL : 72 €.

Clef de groupe : 30 € par médecin + Frais de Fonctionnement : 42 €.

EHPAD de 1 à 50 lits : Abonnement : 52 €. Frais de Fonctionnement : 42 €. TOTAL : 94 €.

EHPAD de 51 à 100 lits : Abonnement : 104 €. Frais de Fonctionnement : 42 €. TOTAL : 146 €.

EHPAD de 101 à 150 lits : Abonnement : 156 €. Frais de Fonctionnement : 42 €. TOTAL : 198 €.

EHPAD de 151 à 200 lits : Abonnement : 208 €. Frais de Fonctionnement : 42 €. TOTAL : 250 €.

EHPAD de 201 à 250 lits : Abonnement : 260 €. Frais de Fonctionnement : 42 €. TOTAL : 302 €.

EHPAD de 251 à 300 lits : Abonnement : 312 €. Frais de Fonctionnement : 42 €. TOTAL : 354 €.

EHPAD de 301 à 351 lits : Abonnement : 364 €. Frais de Fonctionnement : 42 €. TOTAL : 406 €.

Etablissement de soins : Nombre de place x 0,78 (arrondi à l'euro) + Frais de Fonctionnement : 42 €.

55 © APICEM S.A.R.L - Mai 2016 - Dr Jean-Yves SCHLIENGER

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Représentation

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La signature Apicrypt La signature Apicrypt

La signature Apicrypt pourra être apposée sur tous les documents émanant des outils Apicrypt avec l'arrivée d'Apicrypt 2 courant 2016.

56 © APICEM S.A.R.L - Mai 2016 - Dr Jean-Yves SCHLIENGER

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Représentation

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LA CONVENTION … ET SES ACTES COMPLEXES !

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Représentation

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Article 28.3 Les consultations complexes Ces consultations correspondent à la prise en charge, dans le cadre de parcours de soins, de patients présentant une pathologie complexe ou instable ou à des situations cliniques comprenant un fort enjeu de santé publique (dépistage, prévention…). Afin de mieux répondre à cette complexité et/ou à ces enjeux, les

proposent l’inscription dans la liste des actes et prestations définie à l’article L. 162-1-7 du code de nouvelles consultations ou la revalorisation de consultations déjà existantes couvrant les situations suivantes. partenaires conventionnels

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Représentation

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Les majorations MGP, EPH, CPM, MMM, IGR, MAV, POG, MMF, PTG, MPT, CSC, MAF, MPF, MTA, MPS, MCA, MCT,PPN, PPR, MCT, TCA, PEG, CSM,PIV,CSO,CCP..... 05/09/2016

Représentation

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 la première consultation de contraception et de prévention des maladies sexuellement transmissibles pour les jeunes filles de 15 à 18 ans, dénommée CCP (Consultation de Contraception et Prévention), réalisée à tarif opposable par le médecin généraliste, le er gynécologue ou le pédiatre qui serait valorisée à hauteur de 46 euros, au 1 novembre 2017 ; cette consultation serait prise en charge à 100 % ;  une consultation de suivi et coordination de la prise en charge des enfants de 3 à 12 ans en risque avéré d’obésité, dénommée CSO (Consultation Suivi de l’Obésité), réalisée à tarif opposable par le médecin traitant de l’enfant qui serait valorisée à hauteur de 46 euros, au 1er novembre 2017 ; cette consultation peut être facturée au maximum deux fois par an ;

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Représentation

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 première consultation spécifique de prise en charge d’un trouble grave du comportement alimentaire (anorexie mentale, obésité morbide) réalisée par un endocrinologue ou, pour l’anorexie mentale, par un pédiatre, qui serait valorisée par l’application d’une majoration de 16 euros dénommée TCA (Trouble du Comportement Alimentaire), dont la cotation serait réservée aux médecins de secteur à honoraires opposables et de secteur à honoraires différents adhérant aux dispositifs de pratique tarifaire maîtrisée tels que définis aux articles 40 et suivants ;

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Représentation

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 consultation spécifique de prise en charge d’un patient atteint de sclérose en plaques, de maladie de Parkinson ou d’épilepsie instable, en cas d’épisode aigüe ou de complication, par un neurologue qui serait valorisée par l’application d’une majoration de 16 euros dénommée PPN (Prise en charge Pathologies Neurologiques), dont la cotation serait réservée aux médecins de secteur à honoraires opposables et de secteur à honoraires différents adhérant aux dispositifs de pratique tarifaire maîtrisée tels que définis aux articles 40 et suivants ; cette consultation serait facturable une fois par an ou en cas d’aggravation ou d’épisode aigüe.

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Représentation

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 consultation spécifique d’un patient pour la prise en charge par un pneumologue d’un asthme déstabilisé qui serait valorisée par l’application d’une majoration de 16 euros dénommée MCA (Majoration Consultation Asthme déstabilisé), dont la cotation serait réservée aux médecins de secteur à honoraires opposables et de secteur à honoraires différents adhérant aux dispositifs de pratique tarifaire maîtrisée tels que définis aux articles 40 et suivants ; cette consultation serait facturable une fois par an ou en cas de décompensation.

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 Consultation annuelle pour le suivi de second recours réalisé à tarif opposable pour les enfants de moins de 7 ans, nés prématurés de 32 semaines d’aménorrhées (SA) plus 6 jours à 36 SA plus 6 jours, par un pédiatre, qui serait valorisée par l’application d’une majoration de 16 euros dénommée MSP (Majoration Suivi Prématurés) dont la cotation serait réservée aux médecins de secteur à honoraires opposables et de secteur à honoraires différents adhérant aux dispositifs de pratique tarifaire maîtrisée tels que définis aux articles 40 et suivants;

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 Consultation en présence de la famille, d'un tiers social ou médico-social, par le psychiatre et pédopsychiatre pour un enfant présentant une pathologie psychiatrique grave, qui serait revalorisée par le biais de la MPF portée à 20 euros  Consultation annuelle de synthèse familiale pour le psychiatre et pédopsychiatre pour un enfant présentant une pathologie psychiatrique grave relevant d'une ALD, qui serait revalorisée par le biais de la MAF portée à 20 euros,

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 Consultation spécifique de prise en charge d’un enfant atteint d’une pathologie oculaire grave (glaucome congénital, cataracte congénitale, dystrophie rétinienne, nystagmus avec malvoyance, strabisme complexe, rétinopathie des prématurés) ou d’une pathologie générale avec déficience grave (déficience neurosensorielle sévère, autisme, retard mental, grand-prématuré), par un ophtalmologue qui serait valorisée par l’application d’une majoration de 16 euros, dénommée POG (Pathologie Oculaire Grave), dont la cotation serait réservée aux médecins de secteur à honoraires opposables et de secteur à honoraires différents adhérant aux dispositifs de pratique tarifaire maîtrisée tels que définis aux articles 40 et suivants ;

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 consultation initiale d’information du patient et de mise en place d’une stratégie thérapeutique pour les patients atteints de cancer ou de pathologie neurologique grave ou neurodégénérative, réalisée par le médecin, qui serait valorisée par l’application d’une majoration de 30 euros, dénommée MIS (Majoration pour information Initiale et mise en place de la stratégie thérapeutique), dont la cotation serait réservée aux médecins de secteur à honoraires opposables et de secteur à honoraires différents adhérant aux dispositifs de pratique tarifaire maîtrisée tels que définis aux articles 40 et suivants,

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 consultation initiale d’information et organisation de la prise en charge en cas d’infection par le VIH, qui serait valorisée par l’application d’une majoration de 30 euros, dénommée PIV (Prise en charge Infection VIH ), dont la cotation serait réservée aux médecins de secteur à honoraires opposables et de secteur à honoraires différents adhérant aux dispositifs de pratique tarifaire maîtrisée tels que définis aux articles 40 et suivants,

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 consultation de suivi des enfants de moins de 7 ans, nés grands prématurés de moins de 32 SA plus 6 jours, ou atteints d’une pathologie congénitale grave, réalisée à tarif opposable par un pédiatre, qui serait valorisée à hauteur de 60 Euros, dénommée MGP (Majoration Grand Prématuré). Cette consultation très complexe pourra être facturée 2 fois par an.

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CHAPITRE V CREER LES CONDITIONS D ’UN ACCES OUVERT AUX DONNEES DE SANTE Article 47 I. - Le livre IV de la première partie du code de la santé publique est complété par un titre VI ainsi rédigé : « TITRE VI « MISE A DISPOSITION DES DONNEES DE SANTE

«

« CHAPITREIER SYSTEME NATIONAL DES DONNEES DE SANTE

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JORF n°0169 du 22 juillet 2016 Texte n°21 Décret n° 2016-994 du 20 juillet 2016 relatif aux conditions d’échange et de partage d’informations entre professionnels de santé et autres professionnels des champs social et médico-social et à l’accès aux informations de santé à caractère personnel NOR: AFSZ1606470D ELI:https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/7/20/AFSZ16 06470D/jo/texte Alias: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/7/20/2016994/jo/texte

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Article 1 Au chapitre préliminaire du titre Ier du livre Ier de la première partie du code de la santé publique (dispositions réglementaires), la section 1 est remplacée par les dispositions suivantes : « Section 1 « Conditions d’échange et de partage d’informations entre professionnels de santé et autres professionnels des champs social et médico-social « Art. R. 1110-1.-Les professionnels participant à la prise en charge d’une même personne peuvent, en application de l’article L. 1110-4, échanger ou partager des informations relatives à la personne prise en charge dans la double limite : 05/09/2016

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« 1° Des seules informations strictement nécessaires à la coordination ou à la continuité des soins, à la prévention, ou au suivi médico-social et social de ladite personne ; « 2° Du périmètre de leurs missions. « Art. R. 1110-2.-Les professionnels susceptibles d’échanger ou de partager des informations relatives à la même personne prise en charge appartiennent aux deux catégories suivantes : « 1° Les professionnels de santé mentionnés à la quatrième partie du présent code, quel que soit leur mode d’exercice ; « 2° Les professionnels relevant des sous-catégories suivantes : « a) Assistants de service social mentionnés à l’article L. 411-1 du code de l’action sociale et des familles ; « b) Ostéopathes, chiropracteurs, psychologues et psychothérapeutes non professionnels de santé par ailleurs, aides médico-psychologiques et accompagnants éducatifs et sociaux ; « c) Assistants maternels et assistants familiaux mentionnés au titre II du livre IV du code de l’action sociale et des familles ; 05/09/2016

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« d) Educateurs et aides familiaux, personnels pédagogiques occasionnels des accueils collectifs de mineurs, permanents des lieux de vie mentionnés au titre III du livre IV du même code ; « e) Particuliers accueillant des personnes âgées ou handicapées mentionnés au titre IV du livre IV du même code ; « f) Mandataires judiciaires à la protection des majeurs et délégués aux prestations familiales mentionnés au titre VII du livre IV du même code ; « g) Non-professionnels de santé salariés des établissements et services et lieux de vie et d’accueil mentionnés aux articles L. 312-1, L. 321-1 et L. 322-1 du même code, ou y exerçant à titre libéral en vertu d’une convention ; « h) Non-professionnels de santé mettant en œuvre la méthode prévue à l’article L. 113-3 du même code pour la prise en charge d’une personne âgée en perte d’autonomie ; « i) Non-professionnels de santé membres de l’équipe médico-sociale compétente pour l’instruction des demandes d’allocation personnalisée d’autonomie mentionnée aux articles L. 232-3 et L. 232-6 du même code, ou contribuant à cette instruction en vertu d’une Représentation convention. 05/09/2016

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« Art. R. 1110-3.-I.-Le professionnel relevant d’une des catégories de l’article R. 1110-2 souhaitant échanger des informations relatives à une personne prise en charge, au titre du II de l’article L. 1110-4, avec un professionnel relevant de l’autre catégorie, informe préalablement la personne concernée, d’une part, de la nature des informations devant faire l’objet de l’échange, d’autre part, soit de l’identité du destinataire et de la catégorie dont il relève, soit de sa qualité au sein d’une structure précisément définie. « II. Lorsqu’ils sont membres d’une même équipe de soins, les professionnels relevant d’une des catégories mentionnées à l’article R. 11102, partagent, avec ceux qui relèvent de l’autre catégorie, les informations relatives à une personne prise en charge dans les strictes limites de l’article R. 1110-1 et en informent préalablement la personne concernée. Ils tiennent compte, pour la mise en œuvre de ce partage, des recommandations élaborées par la Haute Autorité de santé avec le concours des ordres professionnels, en particulier pour ce qui concerne les catégories d’informations qui leur sont accessibles. « III. Lorsque la personne est hors d’état d’exprimer sa volonté, seule l’urgence ou l’impossibilité d’informer cette personne peut dispenser le professionnel ou la personne participant à sa prise en charge de l’obligation d’information préalable. La personne concernée est toutefois informée, dès que son état de santé le permet, de l’échange ou du partage des informations auquel il a été procédé. Il en est fait mention dans le dossier médical. »

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Représentation

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Grace et par l'article 47 de la loi Santé, L'Etat devient de fait, propriétaire des données individuelles de tous les patients qui acceptent (et ils accepteront…),de les livrer aux organismes privés… C'est la négation du secret médical et le reniement de notre serment d’Hypoccrate c’est en plus donner la possibilité d'utilisation de ces données à des fins économiques mais surtout politiques !

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Représentation à Paris du Parlement Européen


Le secret médical, quel secret médical ? C'est ICI (cf. décret du 27/07)

Serons nous mieux soignés quand tout le monde saura TOUT sur CHACUN ? C'est LA

La Loi, les TSN … et la convention !

Les TSN par l’exemple : OIIS (ex-Plexus) ou Le business de la Santé ... qui ne dit pas son nom OIIS ?

« Les 36 H chrono » ou La Santé de demain ? ICI ! 05/09/2016 Représentation à Paris du Parlement Européen

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L'EXPERIMENTATION EST LANCEE ! Le programme OIIS est entré dans sa phase expérimentale. Objectif ? S'assurer que les services

proposés

correspondent

aux

attentes des professionnels. Un premier atelier de lancement a eu lieu la semaine dernière. L'occasion d'une prise en main des outils par les acteurs qui auront deux mois pour les tester et communiquer sur les évolutions souhaitées. Cette phase précède le déploiement de tous les services à l'ensemble du territoire.

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Représentation

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Cher collaborateur,

Monsieur François Maury, Directeur Général de l’ARS Océan Indien, et Monsieur Laurent Bien, Directeur de l’EPSMR et du CHGM, et Administrateur du GCS TESIS ont le plaisir de vous convier aux Rencontres de la E-santé Océan Indien du mercredi 5 au vendredi 7 octobre prochains.

Au programme, plusieurs temps d’échanges sur les actualités e-santé, animés par des acteurs locaux et nationaux. Monsieur Thierry Courbis, directeur général de la société LeaderHealth (Suisse), nous fera l’honneur d’être l’invité Grand témoin de cet évènement.

Mercredi 5 octobre

8h30/17h Hôtel Domaine des Pierres, à Pierrefonds CONFÉRENCES ET ATELIERS Campagne 36h pour faire avancer la santé numérique Programme en ligne ici Evènement organisé par Care Insight

Jeudi 6 octobre

9h/17h Hôtel Domaine des Pierres, à Pierrefonds CONFÉRENCES

La coordination en santé

> Présentation OIIS APPUI, plateforme territoriale d’appui de l’Océan Indien > Retours d’expériences d’autres régions avec Santé Landes, ARESPA et Odyssée > Conclusion / débat animé par M. Thierry Courbis

Vendredi 7 octobre

18h Ruche e-santé, au Port COCKTAIL DE CLÔTURE Tour d’horizon OIIS > Témoignage M. Thierry Courbis > Discours M. François Maury et M. Laurent Bien > Kiosques de présentation des services OIIS > Rencontres avec les équipes OIIS

Téléchargez le programme complet

Voici les 36 heures chrono de l’OI sur la santé numérique ; 52 intervenants, 45 administratifs ou politiques, …7 médecins… 05/09/2016

Représentation à Paris du Parlement Européen

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8H00 ACCUEIL 8H30-8H45 KEY NOTE SPEAKER – la stratégie nationale e-santé 2020 8H45-9H45 AGORA - Le numérique, outil de refondation du système de santé 10H-11H LES #FASN LAB : CO-CONSTRUISONS LA SANTE DE DEMAIN

11H30-12H30 AGORA – French Tech, e-santé et innovations médicales dans l’Océan indien

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Représentation

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12H30-13H00 CHALLENGE START-UP 13H-14H PAUSE DEJEUNER 14H-15H AGORA – Les données de santé : exemples, partage et sécurité des données La propriété et la protection des données de santé sont au cœur du débat actuel sur le Big Data. La table ronde permettra de revenir sur le débat actuel : quel est le cadre juridique actuel ? La protection des données de santé estelle suffisante ? Quel est l’impact de la loi relative à la modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016 ? Modérateur : Solange Ménival (Cercle des Décideurs Numérique & Santé) Philippe Burnel, Délégué à la stratégie des systèmes d'information de santé - Ministère des Affaires sociales et de la Santé 05/09/2016

Représentation

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http://www.oiis-programme.re

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5 pré requis à notre investissement dans la durée

1

L’appui à la mise en place d’un « Comité des Sages », en charge de piloter la conception du modèle de financement relais et cible de PLEXUS et un appui à son animation dans la durée

2

Une sécurisation en amont des aspects réglementaires et juridiques du modèle économique par l’ARS et le GCS en lien avec l’écosystème de partenaires

3

Un engagement de l’ARS et du GCS dans les discussions autour des modalités de financement des services jusqu’à la validation du Business Model

4

Un intéressement du Groupement sur la base des services facturés aux usagers

5

La participation du Groupement aux instances décisionnelles du projet

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Composition du CERTIS

• Houssen AMODE, Président du Conseil Régional du Culte Musulman, • Michèle ANDRE, Conseillère du Comité Economique et Social à la Réunion, • Flore BETTINI, Médecin généraliste, Cabinet de médecine générale au Port, Secrétaire Générale de l’URML.OI (URPS Médecin), vice présidente de l’Ordre Departemental des Médecins. • Thomas LE TAILLANDIER DE GARBORY, Médecin généraliste et docteur en philosophie, • François MAURY, Directeur Général de l’ARS OI, • Jean-Raymond MONDON, Président du Comité Economique et Social à la Réunion, • Stéphane NICAISE, Responsable du Centre Saint Ignace, • Caroline OUDIN, Pharmacien hygiéniste, Groupe Hospitalier Est Réunion, • Michel WATIN, Professeur Emérite des Universités, Département « Sciences de l’Information et de la Communication », Université de La Réunion, • Michel DELEFLIE, PDG du groupe Clinifutur.

Conflit d’interêt CERTIS / ARS ? 05/09/2016

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« Art. R. 1110-3.-I.-Le professionnel relevant d’une des catégories de l’article R. 1110-2 souhaitant échanger des informations relatives à une personne prise en charge, au titre du II de l’article L. 1110-4, avec un professionnel relevant de l’autre catégorie, informe préalablement la personne concernée, d’une part, de la nature des informations devant faire l’objet de l’échange, d’autre part, soit de l’identité du destinataire et de la catégorie dont il relève, soit de sa qualité au sein d’une structure précisément définie. 05/09/2016

Représentation

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La promesse PLEXUS en réponse aux enjeux de santé publique pour les différents segments de la population

 Inclusion dans un PPS

Cas complexes

 Coordination d’une prise en charge complexe Court terme

 Dépistage

Patients aux symptômes avérés

 Appui à une prise en charge simple Court terme

 Prévention Population à risque

 Education à la santé Moyen terme

 Information sur les bons comportements Population générale Long terme

Niveau de priorité

 Orientation dans l’offre de soins


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Composition du CERTIS

• Houssen AMODE, Président du Conseil Régional du Culte Musulman, • Michèle ANDRE, Conseillère du Comité Economique et Social à la Réunion, • Flore BETTINI, Médecin généraliste, Cabinet de médecine générale au Port, Secrétaire Générale de l’URML.OI (URPS Médecin), vice présidente de l’Ordre Departemental des Médecins. • Thomas LE TAILLANDIER DE GARBORY, Médecin généraliste et docteur en philosophie, • François MAURY, Directeur Général de l’ARS OI, • Jean-Raymond MONDON, Président du Comité Economique et Social à la Réunion, • Stéphane NICAISE, Responsable du Centre Saint Ignace, • Caroline OUDIN, Pharmacien hygiéniste, Groupe Hospitalier Est Réunion, • Michel WATIN, Professeur Emérite des Universités, Département « Sciences de l’Information et de la Communication », Université de La Réunion, • Michel DELEFLIE, PDG du groupe Clinifutur.

Conflit d’interêt CERTIS / ARS ? 05/09/2016

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Le secret médical: le mot du patient. Demain dirais-je à un passant:

“J’ai oublié mon smartphone, pouvez vous me dire comment je vais? ”

Danièle Braud, magistrate 05/09/2016

Représentation à Paris du Parlement Européen

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« Risques sur le stockage, l'ouverture et le partage. Le document de onze pages évoque également les questionnements "légitimes" que suscite OIIS : craintes sur l'utilisation mercantile des données ; doutes sur l'efficacité du dispositif, son aboutissement et le retour sur investissement... Une fois évoqué tous ces éléments, le Certis se montre toutefois "favorable à la mise en place de services et d'outils numériques [...] en mesure de faciliter le parcours de santé du patient, au profit des personnes atteintes de pathologies chroniques lourdes". Mais cela suppose de suivre huit principes de base. Car si "aucun système informatique n'est susceptible d'offrir des garanties absolues contre l'usurpation, le piratage, etc., il se doit d'assurer, insiste le Certis, une obligation de sécurisation des données à hauteur de la sensibilité des informations traitées et en fonction des possibilités techniques disponibles". Le patient reste "le seul décisionnaire in fine », "le

médecin traitant doit rester au centre du réseau de partage de l'information", conseille le comité, notant qu'"il est dans l'intérêt du patient de favoriser le partage des données sécurisées afin d'optimiser sa prise en charge…Plus globalement, "le patient a le libre arbitre d'intégrer ou non le programme OIIS et la plateforme territoriale d'appui, note le comité éthique. Il est partie prenante de son

plan personnalisé de santé. Il

accepte de ce fait et dans son intérêt des modalités de prise en charge éventuellement différentes de ce qu'il pouvait connaitre auparavant » Avis du Certis / ARS Océan Indien du 29 août 2016 05/09/2016 (Comité Représentation Paris du sur les technologies 94 de l'information et la santé) éthique de LaàRéunion Parlement Européen


LE CODE DE LA SECURITE SOCIALE fixe principes fondamentaux de la médecine en France : « Dans l'intérêt des assurés sociaux et de la santé publique, le respect de la liberté d'exercice et de l'indépendance professionnelle et morale des médecins est assuré conformément aux principes déontologiques fondamentaux que sont le libre choix du médecin par le malade, la liberté de prescription du médecin, le secret professionnel, le paiement direct des honoraires par le malade, la liberté d'installation du médecin ». article L162-2 du Code de la Sécurité Sociale toujours en vigueur depuis 198505/09/2016

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« Art. R. 1110-3.-I.-Le professionnel relevant d’une des catégories de l’article R. 1110-2 souhaitant échanger des informations relatives à une personne prise en charge, au titre du II de l’article L. 1110-4, avec un professionnel relevant de l’autre catégorie, informe préalablement la personne concernée, d’une part, de la nature des informations devant faire l’objet de l’échange, d’autre part, soit de l’identité du destinataire et de la catégorie dont il relève, soit de sa qualité au sein d’une structure précisément définie. 05/09/2016

Représentation

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LE SECRET MEDICAL FACE AUX POLITIQUES DE SANTE NUMERIQUES:

Le mot du patient. Depuis plus de 2000 ans le médecin prête serment de ne rien dévoiler de la vie privée de ses patients même en dehors du traitement médical. La foi dans le

secret médical aide le patient à se confier, permettant ainsi au médecin de mieux appréhender sa pathologie et de mieux le soigner. Dans ce contexte, la loi réprime la violation du secret médical et définit strictement les cas où le personnel médical a l’autorisation ou l’obligation de s’en affranchir. La jurisprudence a établi que le secret médical était destiné à protéger l’intérêt du patient et que sa valeur était supérieure à d’autres principes : principe du contradictoire ou intérêt économique et que sa violation relevait de la responsabilité personnelle du médecin. Que devient le secret medical avec “la 3ème révolution de la politique de santé: la santé digitale”? Avec la création de fichiers de données de santé gigantesques, anonymisés certes et surveillés par la CNIL (qui peut toutefois dans certains cas autoriser leur désanonymisation), avec le partage des données de santé entre des

professionnels de santé et du domaine médico-social de plus en plus nombreux ( décret du 20 juillet 2016), avec les politiques de parcours de santé, avec la mise en place, à titre expérimental à LA RÉUNION de l’OIIS ( Océan Indien Innovation Santé) , reste-t-il un véritable espace au patient pour refuser la diffusion de ses données de santé en dehors de l’équipe soignante qu’il a choisie? 05/09/2016

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La politique de e-santé ou de santé digitale assure-t-elle au citoyen le respect des articles 1 et 8 de la Charte Des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne garantissant sa liberté, sa sûreté et la protection de ses données? Certains pensent que l’intérêt de leur santé mérite qu’on ne s’interroge pas trop sur les risques encourus de piratage ou d’utilisation des données à des fins plus commerciales qu’humanitaires, d’autres pensent qu’il est plus simple pour les médecins de ne plus risquer d’être condamné pour violation du secret médical? Mais les uns seront-ils mieux soignés et les autres ne seront-ils pas confrontés à un secret plus compliqué à définir?

Pourtant le secret médical résiste à l’accident d’avion provoqué par Andréas LUBITZ ... le CERTIS Comité d’Ethique ayant donné son 1er avis sur l’OIIS semble bien partagé sur le rôle du patient: doit-il avoir le dernier mot ou le premier mot? 05/09/2016

Représentation à Paris du Parlement Européen

Danielle98 BRAUD, magistrate


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