Diplômé de l’Université des Sciences Économiques et Sociales de Toulouse, de l’Institut d’Administration des Entreprises et d’un 3ème cycle à la Sorbonne, Younes BENKIRANE est marié et père de 2 enfants. Il exerce depuis 1990 le métier d’informaticien à Paris. Militant associatif et des droits humains, il a également exercé en tant que journaliste au sein du magazine marocain Kalima. Passions du journalisme et de l’écriture qui ne l’ont jamais quitté. Ceci est son 1er recueil.
Pourquoi un recueil 2 en 1 ? Mes muses sont nombreuses, et sans doute ne suis-je pas parvenu à me vouer à l’une au prix du délaissement des autres. J’ai donc sacrifié mes fidélités individuelles à ma fidélité collective. Célébrer mon pays est pour moi une nécessité de tous les jours. Rien n’est plus important à mes yeux que la justice et le respect de la dignité d’autrui. Or mon pays, mon peuple, en souffrent cruellement et, il faut le dire, ils y ont leur propre part : celle de n’avoir su sortir de l’obscurantisme et de la corruption, et de n’avoir su assurer l’éducation et la citoyenneté pour dégager l’horizon et entrer de plain-pied dans la modernité. Quant aux femmes, j’admire leur force plurielle et sublime : mères, épouses, amies, salariées au dehors, ménagères sans répit au-dedans, elles sont sur tous les fronts. Trimant et protestant guère, combatives bien qu’exploitées, dès le plus jeune âge, notamment comme petites bonnes. Parfois violées, fréquemment battues. Pourtant elles sont endurantes, aimantes, belles, rieuses, généreuses, en un mot : magiques. J’ai pour elles une admiration authentique. L’amour et la reconnaissance que je leurs porte sont indissociables de ceux que je porte à l’enfance et à l’humanité qui nous habitent, ainsi qu’au pays qui nous a fait fleurir. Mais un amour toutefois lavé de tout chauvinisme, nationalisme, inconditionnalité ou lyrisme béat. C’est pourquoi je les célèbre ici non sans reproche, et parfois en ironie. Avez-vous une méthode d’écriture, une discipline ? Malheureusement je suis à la fois laborieux et quelque peu nonchalant. La nécessité et le besoin d’écrire sont bien de tout instant mais j’ai besoin de la concomitance d’ingrédients additionnels : une âme sereine, ou à l’inverse indignée ; une vie sociale et intellectuelle active, en même temps que des instants de rêverie et de solitude, pour alimenter mon âme ; du répit face aux responsabilités familiales et au travail qui me sert de gagne-pain. Ma seule discipline est la musicalité de l’écrit. De sorte qu’écouter mes textes apporte un plus au fait de les lire seulement avec les yeux. D’autres projets d’écritures ? Un second recueil est en voie de publication ; et un roman sommeille encore dans les tiroirs de mes hésitations. La grosse tête ? Pardon ? La grosse tête ?
J’avoue avoir un grand défaut, celui de me prendre trop au sérieux quand je réfléchis ou écris. Mais jamais je n’ai eu ni n’aurai la grosse tête. Je sens que j’y perdrai mon âme, et je ne serai alors plus moi.
Impératif Conjuguer au présent Divorcer du passé Retrouver un futur Rêver au subjonctif Agir à l'impératif Composer un verbe Fleuri et pluriel Un presque-parfait En mode indicatif Y participer en tous temps Fut-ce en auxiliaire Et quitte à être du dernier groupe Toujours Aimer Sans conditionnel