le mag des 55+ juin 2020

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Parnassa selon Breslev !

Par le rav Arouch | Breslev.co.il

Richesse et clef de la Parnassa L

a parnassa de chacun dépend de son niveau de confiance [Bitah’on] en D’, le saint créateur. Et la confiance se mérite grâce à la Emouna. C’est pourquoi, une personne qui a des difficultés dans sa parnassa, doit concentrer toutes ses forces à acquérir la Emouna et le Bitah’on. Selon la Emouna [la foi en D.] chacun doit savoir que D. nourrit toutes ses créatures "des œufs de poux aux cornes des buffles" buffles", et à plus forte raison, les hommes. Nos sages nous disent : "Celui qui donne la vie donne la nourriture avec". C’est à dire, que celui qui est convaincu que D. lui donne la vie, doit aussi être convaincu que, tant que D. voudra le faire vivre, Il lui donnera de quoi vivre. Et si D. ne veut pas [H’as vechalom] qu’il vive, Il n’a pas besoin de lui prendre sa nourriture Il peut, de toute façon, tout simplement lui prendre son âme et donc sa vie. C’est pourquoi, la personne qui a une Emouna complète, selon laquelle D. le surveille et s’occupe de lui et de sa parnassa, a aussi une confiance complète [Bitah’on Chalem] en D. Et il est sûr et certain qu’une telle personne n’a et n’aura aucun souci avec sa parnassa, car il sait, que ce n’est pas sa tâche de se soucier de sa parnassa. Mais c’est la tâche du Créateur, et il n’est pas nécessaire de souligner que D. remplit bien évidemment sa tâche à la perfection. Le signe incontestable de l’homme qui a confiance en D., est qu’il ne pense jamais à l’argent et il est sûr qu’il ne s’en soucie pas. Et s’il advient un manque quelconque dans sa parnassa, il sait très bien que ce manque est la volonté de D., et donc il n’accuse personne à ce sujet - et certainement pas lui-même

Ouvrir les yeux

Il existe dans notre génération un phénomène très malheureux, dont de nombreuses personnes souffrent, c’est la plaie des

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dettes. Beaucoup de personnes, submergées par de grosses dettes, disent : " On ne peut rien y faire, cela fait partie de la vie ". Comme si ce dur décret était une chose inévitable. Et ainsi, dans notre génération le sujet des dettes, est très répandu, et ce phénomène continue à se répandre. Il ne reste qu’une poignée de personnes qui arrive à diriger leurs vies sans dettes. Si seulement cela ne concernait que des gens pauvres, des familles en détresse, dont le salaire [parnassa] ne leur suffit pas pour vivre, il aurait été possible de comprendre peut-être ce fait malheureux, du besoin qu’elles ont de s’endetter. Ou encore, si seulement cela ne concernait que des gens paresseux, oisifs, qui ne prennent pas la responsabilité de leurs vies, et qui empruntent encore et encore sans faire de comptes, cela serait compréhensible. Mais, à notre grand étonnement, nous sommes face à un phénomène bizarre, qui touche, en fait, même des gens sérieux, responsables et qui ont même souvent de grandes rentrées d’argent ou un très bon salaire et qui sont submergés de dettes énormes. Il s’avère que cette punition de l’endettement ne fait pas de différence entre les paresseux et les assidus, ou entre ceux qui ont un bon salaire et ceux qui ont un petit salaire. Car il faut savoir que l’endettement est une punition, une punition de l’Eternel sur une faute. Une personne qui vit dans l’ombre des dettes – sa vie n’en est pas une, parce que cela atteint sa joie de vivre, son Chalom Bayit, l’éducation de ses enfants, sa santé. Sa vie est dure à supporter et pleine de stress, de tristesse, et d’énormes dommages matériels et spirituels sont sa part. A notre grande peine, un grand nombre de personnes fidèles à la Emouna, se sont endettées et leur vie n’en est plus une, elles empruntent d’untel pour rendre à un autre, et ainsi de plus en plus elles entrent dans un cercle vicieux qui leur font amasser des dettes énormes auprès des banques, ou des associations


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