Voir-Dire, vol. 8, numéro 4

Page 1

Volume 8

| numéro 4 | hiver 2010

Le ciel revisité

p. 4

Les prix Fierté attribués au LSJML

p. 8 et 10

Spécial Chronique Profil On rencontre les Nouveaux p. 14 à 16

Joyeuses Fêtes à tous ! Que la lumière de Noël brille dans nos coeurs... Chronique Profil... p. 17

2 employées se dévoilent ! p. 12 et 13

Club de Lecture p. 11


Éditorial Le

VOLUME 8, NUMÉRO 3 AUTOMNE 2010

Voir-Dire nouveau est arrivé!

C’est à nouveau le Temps des Fêtes… avec tout ce que cela apporte de dîners de section, de rencontres avec les amis, de veillées, de soupers de famille, d’échanges de cadeaux, d’enfants riant et courant partout, de grands-parents heureux avec la larme à l’œil. Une période festive et enrichissante (pour les personnes, pas pour les portefeuilles…). C’est aussi un moment privilégié pour prendre un peu de recul et voir ce qu’on a accompli.

Au nom de tous les membres de la très enthousiaste équipe du Voir-Dire, je souhaite à toutes et à tous nos collègues du LSJML un très joyeux Temps des Fêtes!

Photo de la couverture par : Thierry Marcoux

Rédacteur en chef Denis Cimon - denis.cimon@msp.gouv.qc.ca

Denis Cimon

Direction artistique/Graphisme Thierry Marcoux - thierry.marcoux@msp.gouv.qc.ca

P.-S. Je tiens à remercier chaleureusement Vahé Sarafian pour tout le temps et l’énergie qu’il a consacré au Voir-Dire. Malheureusement, il quitte l’équipe de rédaction, mais, heureusement, il promet de continuer à rédiger des articles, toujours appréciés..

Mise en page Nabil Laham - nabil.laham@msp.gouv.qc.ca Équipe de rédaction Dominic Granger - dominic.granger@msp.gouv.qc.ca Isabelle Loranger - isabelle.loranger@msp.gouv.qc.ca Vahé Sarafian - vahe.sarafian@msp.gouv.qc.ca

Il s’en est passé des choses au LSJML en 2010 : accréditation ISO 17025, de nouveaux équipements un peu partout, plusieurs nouveaux visages qui se sont joints à la famille, deux de nos équipes professionnelles qui ont gagné le Prix Fierté offert par le SPGQ, plusieurs présentations dans des congrès, etc.

|

2 Voir-Dire

Direction Photo Thierry Marcoux - thierry.marcoux@msp.gouv.qc.ca

Collaboration rédaction / photographies Claire Bergeron; Caméla Blanchette-Ruest; Annie Ciarlo; Chantal Côté; Laure Delpech; Gilbert Gravel; Martine Lapointe; Karine Marcoux-Legault; Sureka Pathmanathan; Steve Tanguay

Le Voir-Dire est publié quatre fois par année (printemps. été, automne, hiver) par le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale et distribué aux employés, aux retraités et aux différents contributeurs du LSJML.

Thierry Marcoux

Le Voir-Dire croit qu’il est très important de souligner ces bons coups scientifiques et personnels. En plus du virage numérique (amorcé avec le numéro d’automne), nous visons aussi un autre virage, vers un contenu orienté davantage sur les réussites de nos gens, au laboratoire comme à l’extérieur. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de social au LSJML, au contraire! Mais c’est plutôt sur notre Intranet qu’on pourra voir les photos des événements (par exemple le dépouillement d’arbre de Noël) : puisque ce site n’est accessible qu’à nous, cela permet de protéger notre intimité. Le Voir-Dire, lui, pourra de son côté devenir un outil plus performant de promotion du laboratoire.

Révision linguistique et correction Denis Cimon - denis.cimon@msp.gouv.qc.ca Isabelle Loranger - isabelle.loranger@msp.gouv.qc.ca

Toute correspondance peut-être adressée au: Voir-Dire, Équipe de rédaction,1701 rue Parthenais, 12ième étage, Montréal, Québec, CANADA H2K 3S7. Téléphone: (514) 873-3301 poste 61470. Adresse courriel: voirdire-lsjml@msp.gouv.qc.ca Tous droits réservés pour tous les pays. Toute traduction, adaptation ou reproduction de tout ou en partie par quelque procédé que ce soit est interdite sans l’autorisation de la Rédaction du Voir-Dire du LSJML. © octobre 2010, Voir-Dire, LSJML


Thierry Marcoux

Mots du DG

Les

Fêtes

arrivent ...

Et le Père Noël a encore été généreux avec le Laboratoire cette année. En effet, alors que nous ne l’attendions presque plus et bien que la denrée soit très rare, un presque pathologiste devrait bientôt venir grossir la liste de paie de la médecine légale. Suite à un concours récent, le 7 décembre dernier, trois candidat(e)s se sont manifesté(e)s. Une candidature a surgi du lot et des discussions sont entreprises au moment d’écrire ces lignes, pour transformer un espoir en réalité tangible. Le bébé se présente bien, nous espérons une fin heureuse. Autre nouveauté : un cursus en criminalistique à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Notre Laboratoire de même que l’École nationale de police du Québec (ENPQ) participent activement à l’avènement de ce projet depuis quelques années déjà. Le 16 novembre dernier avait lieu, à l’UQTR, en avant-midi, une conférence du professeur Pierre Margot, vice-doyen de la Faculté de droit et des sciences criminelles et directeur de l’École des sciences criminelles de l’Université de Lausanne (UNIL), intitulée « Science forensique : l’avenir d’une discipline académique ». Par la suite, en après-midi, se tenait la première rencontre formelle du « Comité d’élaboration du cursus en criminalistique », composé de membres de la direction et du personnel de l’UQTR, de responsables de l’ENPQ, du LSJML, de même que l’École des sciences criminelles de l’Université de Lausanne. Ce comité a la responsabilité de recommander aux instances de l’UQTR les projets de programme en criminalistique et le dossier de projet. Le projet va bon train et la première cohorte pourrait voir le jour à l’automne 2012, s’il n’y a pas de sable dans l’engrenage.

Autre bonne nouvelle, la visioconférence. Devant le succès obtenu par cette forme moderne de témoignage devant les cours de justice, nous avons installé dans la salle de conférence de la médecine légale un deuxième système de visioconférence. Depuis septembre 2009, nous avons répertorié plus de 108 demandes de témoignage de votre part. Certaines concluantes, d’autres ayant moins de succès pour des raisons différentes (présence physique requise par le juge, visioconférence non disponible à la cour, huis clos, etc.). Cependant, l’expérience demeure très positive et ce type de témoignage s’accentuera dans le futur et les économies de temps et d’argent nous seront très profitables. En terminant, ce numéro de notre VoirDire étant le dernier avant les Fêtes, j’en profite pour souhaiter à tous et à toutes de passer une très bonne période des Fêtes avec vos familles et vos amis et j’espère vous retrouver en forme après cette période de réjouissances… Yves “Bob” Dufour

|

Voir-Dire 3


Science

Le ciel revisité Il y a tellement de choses à observer à l’œil nu, juste en levant la tête par une nuit sans nuages et sans lune …

De mois en mois

Les étoiles Les étoiles ne sont pas toutes des points brillants de couleur blanche; il y en a aussi des rouges, des orangées ou des bleues — généralement scintillantes et sans mouvement apparent par rapport aux autres objets fixes de la voûte céleste. Les étoiles les plus brillantes ont un nom, les autres doivent se contenter d’un numéro ou d’une lettre. Certaines sont doubles, d’autres regroupées en amas.

Les planètes À l’inverse, les planètes, bien qu’apparaissant comme des points, ne sont pas soumises au phénomène de scintillation. Dotées d’un mouvement

|

4 Voir-Dire

Les astronomes amateurs ou les curieux qui veulent savoir ce qu’il y aura à observer le prochain week-end au chalet ou en camping, ou encore les amateurs d’étoiles filantes, connaissent sûrement déjà la page Le ciel du mois, (http://www2.ville .montreal.qc .ca/ planetarium/information/cieldumois. html), présentée sur le site du Planétarium de Montréal. Cette page affiche les points d’intérêt du mois, notamment quelles planètes sont visibles à l’œil nu, à quel moment elles apparaissent dans la nuit et à partir de quelle date. D’autres informations intéressantes et données astronomiques y sont aussi mentionnées.

Logiciel gratuit : Stellarium Si vous désirez découvrir le ciel de façon plus détaillée, je vous conseille Stellarium (http://www.stellarium.org/fr/). Il s’agit d’un logiciel de planétarium gratuit qui peut fonctionner sous Linux, Windows ou Mac. Il affiche un ciel réaliste en 3D, comme si vous le regardiez à l’œil nu, aux jumelles ou avec un télescope.Vous n’avez qu’à entrer vos coordonnées (Montréal, Canada) et c’est parti! Voici les quatre étapes simples pour démarrer :

Tout d’abord, il faut le télécharger (http:// sourceforge.net/projets/stellarium/) Puis le configurer sur la barre de menu vertical, à gauche de l’écran : 1er icône (rose des vents) : choisissez Montréal, Canada et cochez « Utiliser par défaut » 3e icône (étoile et planète dans un phylactère) : Choisissez vos préférences. Par exemple : montrer les planètes, mettre la Lune à l’échelle, ajouter étiquettes pour les étoiles, les nébuleuses, les Planètes, les satellites… tout cela en cochant ou non les suggestions proposées. 5e icône (clé anglaise) : Sauvegardez vos paramètres Sur la barre de menu horizontal au bas de l’écran : avec les différentes icônes, vous aurez la possibilité d’afficher les constellations, les méridiens ou encore d’activer un filtre permettant de voir les objets les plus brillants (plus réaliste pour un ciel en ville), et surtout d’afficher un ciel précis pour n’importe quelles dates et heures, futures ou passées! N’oubliez pas de positionner les points cardinaux (en cliquant sur l’horizon) pour qu’ils correspondent avec l’orientation de votre fenêtre d’observation. Et le tour est joué! Dominic Granger

Source : WEB

propre autour du soleil, leur position change selon les jours.


En fonction de l’orientation de votre fenêtre d’observation, vous verrez parmi les autres étoiles les plus brillantes : Sirius, Arcturus, Altaïr et Procyon. Les planètes Jupiter et Vénus seront aussi visibles. Je pourrais même vous dire de quel quartier la Lune sera vêtue et quelles constellations elle traversera en cours de route, mais cela je vous laisse le plaisir de le découvrir par vous-même! Si vous aimez la nature, si vous appréciez le ciel nocturne, si vous avez des enfants curieux, vous aimerez Stellarium !

L’étoile de Bethléem

L’étoile de Bethléem est symbolisée encore aujourd’hui par une étoile lumineuse à la cime de nos sapins de Noël. Mais cette étoile, quelle est-elle? Les astrophysiciens estiment qu’il pourrait plutôt s’agir d’un événement astronomique particulier. Plusieurs hypothèses sont proposées parmi lesquelles: 1) une supernova (explosion d’une étoile) - ce qui expliquerait sa très grande brillance et sa durée de vie très courte; 2) la planète Vénus (qui, quelle que soit sa situation, n’est pas une manifestation astronomique particulièrement rare); 3) la comète de Halley; 4) une conjonction, ou regroupement, de planètes (de nombreuses variantes ont été proposées) ou une occultation* planétaire, peutêtre celle de Jupiter par la Lune. * Disparition temporaire d’un astre, caché par un autre au diamètre plus grand.

Dominic Granger

|

Voir-Dire 55 Voir-Dire


Science

En Résumé... Le ciel du réveillon de Noël Les constellations d’hiver dominent le ciel. Des jumelles ou un petit télescope vous révèleront les trésors d’Orion, le Chasseur. Parmi ces trésors, vous y verrez :

Bételgeuse Bételgeuse, à l’épaule droite d’Orion, est une supergéante rouge, 630 fois plus grande que le Soleil, 14 fois plus massive. Bételgeuse est l’une des étoiles les plus grosses que l’on connaisse et, malgré sa distance (environ 430 années-lumière), elle est la seule, avec le Soleil, dont le disque a été photographié par le télescope spatial Hubble. Elle est aussi la 9e étoile la plus brillante du ciel.

Nébuleuse M42 L’objet céleste le plus spectaculaire de la constellation est la nébuleuse d’Orion (M42). Visible à l’œil nu, il est possible de distinguer qu’il ne s’agit pas d’une étoile. Aux jumelles, on perçoit très clairement les beaux nuages de jeunes étoiles, de gaz lumineux et de poussières de cette nébuleuse.

Choisissez : Montréal, Canada et cochez “Utiliser par défaut” Choisissez vos préférences

Sauvegardez vos paramètres

Faites défiler le temps

Éteindre le logiciel Source : WEB

Amusez-vous avec ces différentes options de visualisation

|

6 Voir-Dire


Concours Photo

Concours photo Le Voir-Dire vous invite à participer à son troisième Concours Photo Ouvert à tous les membres du LSJML (à part l’équipe du Voir-Dire, bien sûr!) Sujet :

Les joies de l’hiver

Format :

Numérique – maximum de 3 photos par personne

Prix :

Sac pour caméra (gracieuseté de Royal Photo)

50$ (gracieuseté du Club social LSJML)

Carte rabais de 25$ (gracieuseté du Café Vienne)

Jury :

Équipe du Voir-Dire

Critères : Qualités techniques (cadrage, mise au point, éclairage, contraste, netteté, etc.)

Originalité du sujet

Qualités esthétiques (composition, harmonie des couleurs et des éléments, évidence du sujet, etc.)

Les photos gagnantes paraîtront dans le Voir-Dire de mars 2011 et elles seront aussi

affichées (avec les meilleures photos soumises) sur le site Intranet du Laboratoire.

Caroline Tanguy

Date limite : 4 mars 2011

Alors… à vos clics ... partez! Envoyer les photos à: voir-dire@msp.gouv.qc.ca

Année 2011 Saviez-vous que l’année 2011 est : •

Année internationale de la jeunesse : dialogue et compréhension mutuelle (2010-2011)

Année internationale des personnes d’ascendance africaine

Année internationale des forêts

Année internationale de la chimie

Dominic Granger

|

Voir-Dire 7


Reconnaissance Prix

Fierté-Chimie...

En 2010, le SPGQ organisait le concours OPÉRATION FIERTÉ, visant à promouvoir les emplois professionnels dans la fonction publique auprès de la population. Suite à l’initiative d’André Tremblay, nous (Francine, Serge, André et Steve) avons soumis notre candidature qui s’est méritée la première place, accompagnée d’un prix de 2500 $ applicable au remboursement d’une activité de formation. Après avoir exploré les possibilités de disposer de cette coquette cagnotte, nous sommes arrivés à un consensus. Pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable en participant à une activité de renforcement d’équipe «team building» en plein air. Nous avons invité les techniciennes Myriam, Stéphanie et Valentina. Toutes ont accepté d’emblée d’y participer. Déjà, on peut sentir que l’esprit d’équipe nous envahit. Les objectifs étaient de nous permettre d’avoir une meilleure cohésion de groupe, de nous connaître dans un contexte différent de notre lieu de travail, d’augmenter notre communication en tant que groupe mais avant tout d’avoir du fun. Notre choix s’est arrêté sur un organisme spécialisé dans le renforcement d’équipe «team building», Les productions Organijeu. Nous leur avons donné le mandat d’organiser une belle journée avec carte blanche pour le choix des activités. La journée s’est déroulée sur le site enchanteur du Domaine Gault à St-Hilaire, sous un soleil de plomb lors de la canicule de juillet dernier. Le tout a commencé par un déjeuner continental pendant que les organisateurs nous présentaient brièvement le déroulement de la journée. Chacune des activités proposées avait des objectifs particuliers, par exemple, la prise de décision collective et rapide, améliorer notre confiance dans les autres, la communication, etc.

D’abord, il a fallu trouver rapidement un cri de ralliement (qui soit dit en passant demeurera confidentiel) et créer un totem dans une activité de bricolage. Nous avons aussi créé une pièce de théâtre thématique. Nous avons participé à diverses activités extérieures (ski, pneu, toile d’araignée, escabeau, ananas, etc.) nécessitant une coordination parfaite des participants, de la confiance envers les autres et du leadership. Pour ajouter au plaisir, nous avons augmenté le niveau de difficulté en bandant les yeux de certains participants. Nous avons aussi effectué des activités intérieures telles que le roche-papier-ciseaux, une version intéressante de fais-moi un dessin, etc. Nous avons eu droit à un excellent repas du midi durant lequel nous avons échangé sur des sujets plus personnels afin de mieux nous connaître (qualités, défauts, intérêts généraux, etc.). À la fin de cette belle journée, nous avons fait un dernier tour de table pour discuter de notre expérience. Les animateurs nous ont fait remarquer que notre équipe est très fonctionnelle avec une belle cohésion et que nous avons démontré une belle implication. Je tiens à remercier Gilbert Desjardins de nous avoir libérés pour cette journée de formation. Et je tiens surtout à féliciter mon équipe de s’être mobilisée. Nous n’avons pas eu droit à de belles photos, car trop floues, mais nous avons eu droit à un certificat en gage de souvenir. Cette journée m’a permis de connaître les membres de mon équipe dans un contexte différent de celui du travail, d’atteindre certains objectifs (rapprochement, leadership, communication) mais surtout d’avoir du plaisir. Mission accomplie! Steve Tanguay Fier membre de l’équipe de chimie

|

8 Voir-Dire


LSJML en Congrès

Le symposium débute toujours par un conférencier invité, plus prestigieux. Cette année, il s’agissait d’Ann Rule, une auteure à succès sur les tueurs en série, qui en profitait pour faire le lancement de son nouveau livre. J’avais d’ailleurs déjà lu un de ces livres (La rivière rouge sang) que j’avais apprécié mais que je trouvais surtout descriptif (avis pour notre club de lecture). Parlons maintenant un peu science. Il s’agit d’un congrès qui ne couvre que l’identification humaine par ADN. J’ai donc pu apprécier les changements que la biologie

judiciaire a subis durant les dernières années et les avenues à venir. Quelques points chauds m’ont semblé plus importants lors de cette conférence. Premièrement, l’accélération des processus; il est intéressant de voir que nous sommes dans la course avec l’automatisation de nos procédures. Par contre, maintenant, les laboratoires travaillent à modifier le temps entre chaque étape technique. Je commence à croire qu’un jour nous approcherons des techniques utilisées dans CSI quand, dans une présentation, on parle de «In the lab and out in the bank in 2 hours». Un autre sujet important abordé fut l’utilisation des banques de données pour les recherches par lien familial. C’est déjà en branle au Royaume-Uni et certains états des États-Unis ont également commencé à faire ce genre de recherche. Cela soulève beaucoup de questions sur la façon de faire, les statistiques qui y sont reliées et, bien entendu, l’éthique mais des «cold case» très intéressants ont pu être résolus. Bien entendu, toute la brigade de Promega était présente, c’était donc le temps idéal pour trouver la bonne personne qui répondra enfin à des questions précises sur certains de leurs produits. Je présentais également une affiche sur le travail de validation, fait par Vahé, d’une nouvelle trousse de dosage maintenant utilisée en biologie. Ce fut donc un séjour très enrichissant (science et échanges) mais également reposant (quelques moments de lectures «scientifiques» au soleil). Martine Lapointe

Photo : Martine Lapointe

Nous sommes le 15 octobre 2010 et je reviens tout juste d’une visite éclair à San Antonio, au Texas, où avait lieu le 21e symposium sur l’identification humaine de la compagnie Promega. Ce congrès s’agrandit d’une année à l’autre et nous étions au-delà de 750 participants de 32 pays différents. N’étant présente que pour les trois jours du congrès, je n’ai pas eu la chance de visiter la ville de San Antonio qui, m’a-t-on dit, est très jolie. J’ai quand même vu passer quelques «cowboys» à l’aéroport et à l’hôtel. Le congrès se tenait, comme toujours, dans un magnifique «resort» situé à l’extérieur de la ville, au milieu de quartiers résidentiels qui, comme m’a dit le chauffeur de taxi : «it is in the middle of nowhere». J’ai quand même profité de ce bel environnement et j’ai prolongé un peu mon été car la température était splendide (30oC et du soleil tous les jours).

|

Voir-Dire 9


Reconnaissance

Prix

Fierté-Biologie...

Le concours À l’annonce du Concours Fierté, j’ai fait un appel à tous, par courriel, demandant s’il y avait des intéressés pour former une équipe. Quatre collègues se sont manifestés : Josée Houde, Josée Noël, Léo Lavergne et Magali Loyer. De mon côté, je trouvais que l’occasion était unique de présenter notre corps de métier à la population, de faire connaître qui sont «ces professionnels du gouvernement qui demandent toujours plus…».Vous comprendrez, j’espère, que je fais ici de l’ironie. Ma motivation se trouvait bel et bien dans la fierté qui nous anime à tous les jours. Nous nous sommes donc mis à l’œuvre, chacun sa section, puis à relire et enrichir les sections des autres. Pour être honnête, ce ne fut pas très long. C’était un résumé de ce qui est fait tous les jours, un travail que nous connaissons évidemment très bien. De surcroît, les sciences judiciaires, il faut être honnête, ont la cote populaire; il était assez simple de capter l’attention. Nous avons donc soumis notre fiche de présentation et avons remporté la troisième place, soit mille dollars de formation.

Le congrès

Dû aux coupures dans les budgets de formation, le nombre de participants devait être de beaucoup réduit cette année; avec ce prix, nous pouvions continuer à bien représenter le LSJML là-bas. Ce congrès compte environ 150 participants, soit principalement les scientifiques du CFS, de la GRC et quelques invités spéciaux. L’occasion est donc bonne pour échanger avec nos collègues pancanadiens du domaine judiciaire en biologie. Nous avons assisté à des conférences variées, passant du rôle de juge, aux nouvelles techniques permettant une réduction du temps d’obtention des résultats en passant par les possibilités de recherche familiale au niveau génétique et autres avancées au niveau technologique. Magali Loyer a présenté (avec brio!) une étude qui avait été effectuée par Annie Caltagirone : «Test d’ABAcard P30 dans des couches jetables portées par des filles». Une présentation qui fut bien appréciée. Vite passé, le congrès s’est déroulé cette année sur une seule journée. Seul bémol dans tout cela, la salle ne permettait pas de dîner avec l’ensemble des congressistes. Chacun partait donc manger de son côté, ce qui à mon sens, limitait les possibilités d’échanges. Avec cet aller-retour éclair, nous sommes revenus avec encore un peu plus de 300$ de formation en poche… Nous trouverons bien le moyen de le dépenser à bon escient d’ici au printemps. Karine Marcoux-Legault

|

10 Voir-Dire

Photo : Thierry Marcoux

Après réflexion, nous avons décidé que trois d’entre nous (Magali, Josée H. et moi-même) participeraient au congrès du Petit Proméga, soit le « 7th Annual DNA Technology Educational Seminar Agenda », organisé en collaboration avec Proméga et le Centre des sciences judiciaires de Toronto (CFS)


Club de lecture

Nouveautés...

Vous pourrez très bientôt aller consulter l’intranet du Laboratoire pour y trouver la liste de suggestions de lecture des gens présents à nos rencontres mensuelles, ainsi que leurs commentaires. Voici un court exemple de ce que vous pourrez trouver. Suggestions de lecture du 1er octobre 2010

Le seul défaut de la neige

Les chevaliers d’Émeraude

L’enfant perdu

François Barcelo

Anne Robillard

John Hart

Genre : Nouvelle.

Genre : Science fiction et fantastique (12 tomes)

Genre : Roman policier

Commentaires : Une petite nouvelle qui se lit pratiquement en une soirée. En refermant ce livre, on garde un petit sourire amusé sur les lèvres… Rafraichissant! (Diane Séguin) Léger et amusant (Isabelle Loranger)

Résumé : Après des siècles de paix, les armées de l’Empereur Noir Amecareth envahissent les royaumes du continent d’Enkidiev. Les Chevaliers d’Émeraude doivent alors protéger Kira, la princesse magique liée à la prophétie et qui peut sauver le monde. Commentaires : Très facile à lire. Idéal pour ceux qui n’aiment pas les textes trop riches et durs à comprendre. Je dirai même encouragent pour les jeunes qui n’aiment pas du tout lire. (Damian Angeles)

Résumé : Alyssa, 12 ans, a disparu depuis un an. Johnny son frère jumeau, croit encore pouvoir la retrouver et continue à fouiller la ville, s’introduisant même chez des hommes soupçonnés de comportements déviants, discrètement surveillé par sa mère et le policier en charge de l’affaire, Clyde Hunt. C’est alors qu’une deuxième adolescente disparaît... Commentaires : Lecture suggéré par Sylvie Bourbonnais. Source : WEB

Résumé : Assassiner en plein hiver, c’est loin d’être l’idéal. puisqu’on laisse des traces. C’est ce que va découvrir le jeune Yannick, déneigeur et unique employé (en plus du maire et de la secrétaire) de la modeste municipalité de SaintChristophe-de-Bougainville, située au bord de la 132.

N’oubliez pas que vous pouvez assister à nos rencontres. La date de la prochaine rencontre est indiquée dans l’intranet, à la section « Vie sociale », sous l’onglet « Club de lecture ». Elles ont toujours lieu à la salle de formation du 12e étage, entre 12h et 13h.Vous devez apporter votre lunch. Bonne lecture! Isabelle Loranger

|

Voir-Dire 11


w

International Le

Sri Lanka

Mon pays d’origine Sri Lanka est une petite île qui se trouve dans l’Océan Indien, au Sud de l’Asie. Sa population s’élève à plus de 20 millions de personnes. Il y a deux langues officielles : le tamoul et le cingalais. Plus de 70% des gens parlent le cingalais et ils sont de religion bouddhiste; les autres parlent le tamoul et sont de religion hindouiste. Il y a aussi un petit pourcentage de musulmans et de chrétiens. Jaffna, où je suis née, est une ville tamoule de la province nord du Sri Lanka. L’oppression étant la cause, dans les années 70 et 80, la guerre civile éclatait entre la minorité tamoule et la majorité cingalaise (gouvernement). À l’âge de 6 ans, j’ai quitté le Sri Lanka pour aller vivre en Inde à cause de cette guerre civile qui a fait plusieurs milliers de morts. J’y suis demeurée 8 ans. J’ai fait mes études primaires et le début de mes études secondaires dans une école anglaise au Sud de l’Inde dans une région appelée Tamilnadu. Mon arrivée au Canada En 1994, mon père a décidé de nous parrainer au Canada. Et voilà, je suis venue avec ma famille au Québec. En écrivant ce texte, je me demande comment je me sentais quand je suis arrivée au Québec la première fois. Je dois vous dire que je n’étais pas excitée mais je n’avais pas peur non plus. J’étais juste contente parce qu’on allait être ensemble avec mon père. Pour moi, c’était une autre place où vivre. Outre la différence de culture et de température, la différence de style de vie entre ces 2 pays est immense. Je dirais que l’intégration avec cette nouvelle culture n’était pas très difficile pour moi. Tout ce que j’avais dans ma tête c’était d’aller à l’école et d’étudier… La famille et l’école. C’est vrai que j’étais quelqu’un de timide et sage mais j’étais pas mal une bonne étudiante (le secret : tout ce que je faisais était d’étudier … ha! ha !).

avec

Sureka...

à l’Université Concordia. J’ai complété ma première année mais je n’ai pas pu continuer mes études ensuite. Je me suis mariée et suis devenue enceinte. Mon petit rêve de jeunesse était de finir mon bac en techniques administratives un jour. Il l’est toujours : un rêve de petites choses. Mes côtés professionnels Je n’ai pas grand chose à dire mais ce sont des expériences inoubliables. Mon premier emploi était comme agente de bureau pour le Ministère de l’immigration et des citoyens du Québec. Premier emploi, premier patron et premiers collègues. Que de beaux souvenirs. Puis, j’ai travaillé quelques mois pour le Ministère de la famille et de l’enfance, toujours comme agente de bureau.Travailler pour la justice étant un de mes désirs, voilà maintenant, je suis au Laboratoire de sciences judiciaires et médecine légale. Je suis très contente et fière de faire partie de cette belle équipe expérimentée, professionnelle et dynamique qui travaille pour la justice. Je crois en « Peu importe le travail que tu fais, si tu le fais avec satisfaction, tu sentiras que tu as accompli quelque chose. » La vie Chaque journée d’une personne est une expérience. Je suis dans le processus d’apprendre.

Mes études

|

12 Voir-Dire

Sureka Pathmanathan

Photos : Thierry Marcoux

J’ai fait mes études secondaires à l’école ÉmileLegault et à l’école St-Germain, toutes deux situées à Montréal. Puis j’ai obtenu mon diplôme d’études collégiales en techniques administratives au Collège Vanier, à Ville St Laurent. J’ai ensuite été acceptée au baccalauréat en techniques administratives


Vous ne le saviez pas

Muaythai...

Encore une autre journée qui s’achève! Arrivée au labo très tôt; toujours une tonne de dossiers à faire et d’armes à expertiser; départ à la course vers l’UQAM où des travaux de droit m’attendent; retour au Labo pour un dernier petit dossier… Enfin, la journée se termine, JE SUIS BRÛLÉE!!! Je pourrais filer directement chez moi, me prélasser sur mon divan avec un bon livre. Mais non! Je m’appelle Camélia Blanchette Ruest, j’ai 23 ans et je suis une passionnée de muaythai. Pour ceux qui ne connaissent pas, le muaythai, aussi appelé «boxe thaï», est un art martial et un sport de combat créé pour les militaires thaïlandais au XVIe siècle, à partir d’un mélange de muay boran et de krabi krabong. De nos jours, le muaythai, qui est LE sport national thaïlandais, est pratiqué dans le monde entier et est de plus en plus connu au Québec. La pratique du muaythai a longtemps été réservée aux hommes mais, tranquillement, des femmes comme mon idole, ma championne, l’américaine Gina Carano, ont su faire leur place dans les rings jusqu’en Thaïlande. Le muaythai a la réputation d’être la plus violente des disciplines de boxe pieds-poings, mais c’est surtout un sport très complet. En plus de travailler le cardio de manière intensive, il allie les huit armes du corps (deux poings, deux pieds, deux genoux et deux coudes) pour faire de notre corps une machine prête à combattre! C’est un sport où l’on ne se ménage pas! C’est un sport exigeant qui nécessite beaucoup d’endurance, de la concentration, du courage, de la souplesse et peut être même une bonne dose de masochisme… Mes tibias et mes coudes en sont la preuve. Mais, comme mon maître le répète sans cesse : « la souffrance c’est dans la tête! Allez, plus fort! plus sec! plus vite!». Par le biais de cet article, je désire simplement partager avec vous ma passion, parce que pour moi, le muaythai c’est l’art de me dépasser, de repousser mes limites, de relever des nouveaux défis, de me mettre à l’épreuve… Lorsque j’arrive au gym, je ne suis plus

une étudiante ou une employée du labo ; je suis Camélia la «Reine-tigre», Camélia la guerrière! Je me sens vivante et puissante. Quand j’entre dans le ring pour affronter un autre combattant (je suis la seule fille de mon groupe), il n’y a rien d’autre dans ma tête que de la fierté et du courage; j’ai la tête haute, le regard agressif et, bien trop souvent, un grand sourire. À ce moment, je sais que je ferai tout pour m’imposer face à mon adversaire et que jamais je n’abandonnerai. Habituellement, les trois rounds se terminent avec des ecchymoses, des crampes, beaucoup de sueur et une savoureuse dose d’adrénaline qui donne juste envie de remonter pour un dernier round! Sans parler de la complicité qu’on développe avec nos adversaires, car la boxe c’est aussi une question de respect… Depuis bientôt trois ans, c’est un véritable besoin pour moi d’aller boxer au moins trois fois par semaine pour des périodes d’environ 2h-2h30, comprenant un minimum de 30 minutes de cardio, de la musculation (surtout des abdos) et des étirements. En période de préparation de combat, c’est beaucoup plus intense : on ne s’accorde qu’une seule journée de congé et on y ajoute du jogging à tous les jours, en plus de surveiller notre alimentation…. On y met tellement d’efforts, alors qu’on perde ou qu’on gagne, c’est un incroyable sentiment de dépassement de soi et d’accomplissement. Parfois, on me dit de ralentir, de me ménager… Mais ma passion ne s’éteint pas! À preuve, je commence à préparer mon deuxième combat pour le mois de février! Camélia Blanchette Ruest

Photos : Thierry Marcoux

Le

|

Voir-Dire 13


Profil usine datant de la Deuxième guerre mondiale, d’abord comme chimiste en développement de méthode puis comme coordonnateur du laboratoire balistique de certification.

Yann Dazé Médecin-pathologiste

Né à Saint-Eustache d’un père pompier et d’une mère secrétaire, Yann a grandi à Laval, Lorraine et Mascouche avant de déménager à Québec pour 10 ans, afin de poursuivre ses études de médecine et d’anatomo-pathologie. Parmi ses emplois d’été, on compte moniteur de camps de jour (6 étés, super agréables), pompiste de nuit/weekends, et aussi vendeur de balayeuse (une seule journée, plutôt désagréable…). Yann aime faire du sport et s’entraîner au gym : « … ce qui explique mon physique de Dieu grec (hum hum…) »; amateur de plusieurs activités culturelles, il se considère un grand fan de cinéma.

Parmi ses passe-temps, on compte le vélo, la plongée sous-marine, la raquette et le tir sportif. Il se dit aussi cinévore et amateur de bonne bouffe. Il a beaucoup voyagé : entre autres, au Vietnam «avec ma blonde et ma p’tite poupoune, Gabrielle, pour fêter ses 6 mois», au Pérou «pour retrouver ma blonde après qu’elle ait réalisé un séjour de trois mois de coopération internationale», en Suisse «pour voir papa et faire de la montagne», en France/Belgique/Italie «parce que c’est beau et qu’on y mange bien!». Questions en vrac Un magasin dans lequel il viderait son compte en banque : Knesek Gun Inc. « 30 minutes devraient suffire pour m’endetter pendant 25 ans »

Ce qu’il fait quand il est énervé : « Je soupire, je sacre et je m’agite! »

Questions en vrawc qu’on puisse peut-être un jour le comprendre, mais sans le comportement auto et hétéro destructeur de l’homme.

Un autre métier intéressant : testeur de hamac! Un métier pas vraiment intéressant : mineur au Chili. « J’ai pas peur du noir ou des endroits clos, mais plusieurs semaines avec d’autres hommes poilus, suants et puants, très peu pour moi. »

Un souvenir de vacances agréable : « Mes 5 jours à Disney World Resort, en Floride, à l’âge de 12 ans. Tout enfant devrait pouvoir y aller, c’est le centre de la magie à laquelle sont encore sensibles les enfants, et dont les adultes ne bénéficient plus. ».

Guillaume Arnet Spécialiste, Balistique

Fils unique, Guillaume est né à Montréal d’une heureuse union entre une fille des Îles de la Madeleine et un montagnard de la Suisse. Il est parti vivre en Belgique deux ans où il a découvert la bière (l’âge légal pour boire de la bière est 16 ans) puis est revenu faire son cégep à Montreal. Il a ensuite obtenu un baccalauréat en chimie à l’UQAM puis il a travaillé cinq ans pour SNCTEC (General Dynamics) dans une

|

14 Voir-Dire

Jean-François Daigneault Spécialiste, Balistique

Jean-François est né à Salaberryde-Valleyfield, deuxième d’une famille de trois enfants. Il a étudié à Valleyfield jusqu’au niveau collégial, puis a obtenu un baccalauréat en chimie à l’université de Sherbrooke. Habitant présentement à Delson, il est papa de deux garçons, de 2 et 4 ans. Jean-François a travaillé dans le domaine pharmaceutique, chez Pharmascience et Sabex/Sandoz, comme technicien de laboratoire et comme analyste validation, ce qui l’a amené au développement et la validation de méthodes analytiques (incluant la rédaction de protocoles et de rapports de validation), principalement pour les techniques de HPLC-UV et GC-FID. Dans ses loisirs, Jean-François aime pratiquer le vélo, le golf et la randonnée pédestre, d’où des activités comme l’ascension du Mont Washington et du Mont Algonquin. Il s’intéresse aussi beaucoup à l’univers du vin : il fait partie d’un club de dégustation (Les Francs Buveurs) qui se rencontre 5 à 6 fois par année.

Photos : Thierry Marcoux

Son animal préféré : le dauphin, suffisamment intelligent pour


Son animal préféré : «le huard, parce que son chant me fait penser aux vacances d’été au Parc de la Mauricie».

Marc-André Morel Technicien, Toxicologie

Un son qu’il déteste : la tondeuse du voisin à l’heure du souper.

Enfant unique, Marc-André est né à St-Jérôme. Il a étudié au Collège Ahuntsic, en technique de laboratoire – chimie analytique.

Un autre métier intéressant : journaliste automobile Un métier pas vraiment intéressant : dentiste Ce qui l’importune le plus : l’impolitesse

Pour meubler ses loisirs, il se consacre, du côté sportif, à la plongée sous-marine et au ski alpin. Du côté culturel, il se dit « … un mordu de

Élisabeth Lebel

musique, j’en écoute tout le temps. J’écoute surtout du Jazz et du Rock progressif. »; par exemple, l’album

Technicienne, Biologie/ADN

Élisabeth est née à St-Malachie, dans le comté de Bellechasse, d’un père ébéniste et d’une mère qui travaillait auprès des handicapés. Elle a deux grands frères, le premier est ébéniste en Beauce tandis que le deuxième travaille à Radio-Canada à Montréal. À l’âge de 10 ans, Élisabeth a déménagé avec sa famille à Nîmes (en France); elle y a habité trois ans, puis la famille est revenue au Québec, s’installer à Beauceville. Après des études en Sciences de la nature au cégep François-Xavier Garneau à Québec, elle a complété une Technique en laboratoire au cégep de Lévis-Lauzon.

Animals de Pink Floyd ou la chanson The Cinema Show de Genesis (mais il aime bien aussi Les Saisons de Vivaldi). Du côté lecture, il aime beaucoup les romans de science-fiction; il lisait d’ailleurs –au moment de la rédaction de ce petit texte - les livres de Bernard Werber. Il faut bien nourrir son homme : pour Marc-André, rien de mieux qu’une pizza et une bonne bière de micro-brasserie.

Sylvie Bourbonnais Technicienne en Administration

Née à Valleyfield, entourée de trois frères et d’une sœur, Sylvie a étudié en Secrétariat, puis en Relations industrielles à l’université de Montréal. Après une année chez CAE Électronique, elle a entamé une carrière au gouvernement qui dure depuis maintenant 29 ans : CSST, CVM, OLF, Revenu, Main-d’oeuvre et Sécurité du revenu, Immigration (17 ans!), SQ…

Dans ses temps libres, Élisabeth va régulièrement au cinéma, visite des musées, assiste à des concerts. Ce dernier intérêt n’est pas surprenant : elle a suivi des cours de violon pendant 12 ans et, pendant 4 ans et demi, elle a d’ailleurs joué dans un orchestre d’une école de musique à Québec. Questions en vrac Sa couleur préférée : le violet Son animal préféré : le chat Un métier pas vraiment intéressant : vendeuse Sa boisson préférée : l’eau Ce qui l’importune le plus : l’hypocrisie Une fleur qu’elle aime : l’oiseau de paradis

Ses loisirs sont variés : en plus de la lecture et des jeux d’ordinateur, Sylvie s’occupe de l’Association des Séguin d’Amérique, dont elle est membre par sa mère. Cette association implique des activités de fin de semaine, des soupers, des remises de prix de reconnaissance, et quelquefois des occasions de voyage au pays des ancêtres, la France. Questions en vrac Son repas préféré : les langoustes (à Cuba) ou les langoustines (à

Profils recueuillis par : Denis Cimon

Montréal).

|

Voir-Dire 15

Photos : Thierry Marcoux

Questions en vrac


Profil

Entrefilet

Un son qu’elle déteste : le bruit des mini-motos, «c’est pire que les maringouins».

Le livre qu’elle lit en ce moment : Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites, de Marc Levy.

Ce qu’elle fait quand elle est énervée : «je me ronge les ongles». Un autre métier qu’elle aimerait exercer : pilote d’avion. Une personne qu’elle voudrait rencontrer : le dalaï-lama. Ce qui l’importune le plus : les automobilistes «danger public». Un film : La vie est belle; «l’amour d’un père pour son garçon, impossible de ne pas craquer».

Tsvetomila Bakardhzieva Technicienne, Biologie/ADN

«Mila» est née à Razgrad, au nord-est de la Bulgarie. Après un baccalauréat en biologie/ ichtyologie et une maîtrise en biotechnologie de l’environnement, elle a suivi deux trimestres de cours d’appoint à l’université de Montréal et a occupé quelques postes « pas rapport » avant de se joindre au LSJML.

Le Comité de Noël pour les enfants 2010 aimerait remercier tous ceux et celles qui ont participé à la réalisation de cette magnifique journée!!! Nous faisons partie du Comité de Noël des enfants depuis plusieurs années déjà et ce fut un réel plaisir pour nous de s’investir dans l’organisation et de rencontrer vos petits trésors, tous aussi charmants les uns que les autres. Mais le temps est maintenant venu pour nous de faire place à la relève; en 2011, ce seront d’autres Mères Noël qui se feront plaisir en bâtissant la fête des enfants. Nous vous souhaitons un très Joyeux Noël, et une Bonne et Heureuse année. Claire et Chantal

Mila est une femme active. Elle pratique (ou a pratiqué) le hiking, l’escalade, l’équitation, le tennis, le tae-bo, le rafting, le patinage, la raquette; elle voudrait un jour essayer le parapente et la plongée sous-marine. Dans les moments plus calmes, elle aime la musique (opéra/classique/jazz) et la lecture. Sans oublier les voyages... Questions en vrac Son repas préféré: une recette bulgare, le kavarma po voevodski et gjuvetche : )

Un autre métier qu’elle aimerait exercer : chercheuse sur les baleines et les dauphins. «Je suis impressionnée par leur intelligence.» Une personne (vivante ou décédée) qu’elle voudrait rencontrer: le Mahatma Gandhi, «un homme très humble et avec un esprit très riche.»

Photo : Thierry Marcoux

Une fleur qu’elle aime : «Mon nom signifie jolie fleur, alors je les aime toutes, mais ma préférée est le lotus.» Un film qui l’a impressionné : Pride & Prejudice; «j’aime le caractère

d’Élizabeth Bennet - elle est rebelle et n’accepte pas se marier sans amour. En même temps, grâce à sa personnalité si charmante et son caractère si fort, elle réussit à changer Darcy, un aristocrate qui semblait très arrogant. C’est très romantique…»

|

16 Voir-Dire

Party d’huîtres Un gros merci à Gilbert Gravel et ses gracieuse aides (Sonia, Martine et Sara-Kim Rochette) pour une soirée particulièrement agréable et réussie.


Profil Amélie Savard-Coutu

Après des études dans son quartier, Amélie s’est déplacée au cégep du VieuxMontréal où, après quelques détours, elle a terminé un DEC en administration (finances). «Pendant mes études, je ne m’intéressais pas vraiment au magasinage, je n’avais pas besoin d’autre argent de poche que l’allocation que me donnait ma mère. Je n’ai donc jamais eu d’emploi d’été.» Mais elle a toujours travaillé à temps partiel : jeune, comme gardienne d’enfants; plus tard, dans un Super Club Videotron et pour une maison de sondages; dans la dernière année de son DEC (en 2003), elle a d’ailleurs fait un stage de 3-4 semaines au LSJML. Après une incursion, brève et peu satisfaisante, dans le monde universitaire, Amélie intègre le marché du travail en tant que vérificatrice fiscale pour Revenu Québec : elle épluche les comptes pour identifier les gens qui dépensent plus que les revenus qu’ils déclarent. Après trois ans de ce travail, elle commence à être fatiguée de fouiller dans la vie privée du monde (et on lui apprend qu’elle devra à l’avenir interroger les suspects chez eux…). Au même moment, sa mère lui annonce «je prends ma retraite du LSJML, il va y avoir un poste ouvert, applique!». Amélie complète donc une demande de mutation, passe avec succès une entrevue et entre au LSJML en novembre 2006, à l’Approvisionnement.

Il faut quand même se détendre et s’amuser. Alors, l’été, Amélie sort au cinéparc avec ses chums de filles; « tout le monde emmène sa bouffe, on s’installe toutes en ligne et on placote, on reste-là jusqu’à la fermeture… » Un autre besoin essentiel : partir en camping sauvage, loin de tout; sa dernière excursion, le ZEC Lavigne à St-Zénon, avec un chum, une chaloupe et des chevreuils. Côté sports, Amélie aime le football mais, après 10 ans, elle s’est blessée au genou et n’a jamais pu reprendre. Elle fait du snowboard mais c’est seulement l’hiver… Jusqu’en 2009, Amélie n’avait fait qu’un seul voyage : une visite à Wildwood quand elle avait 7 ans, avec la famille de sa mère. Mais son frère a changé tout cela. Celuici travaille à son compte, dans le domaine de l’audiovisuel : il prépare et s’occupe de projections pour des événements spéciaux comme les Olympiques de Vancouver, Delirium (Cirque du Soleil), les spectacles de Cher, de Bryan Adams, etc. En 2009, son frère étant en Italie pour Delirium, Amélie s’est promenée à Milan et Turin pour tenir compagnie à sa belle-sœur… Ensuite, en 2010, à l’occasion du mariage de son frère, Amélie a passé une semaine sous le soleil des Bahamas, à jouer dans les glissades d’eau avec son filleul. Amélie a plein de projets, comme devenir ingénieure en bâtiments ou travailler au LSJML comme spécialiste en balistique ou incendies. Étant donné qu’elle se décrit elle-même comme une personne «curieuse et têtue»* c’est à suivre… Denis Cimon

Dans ses loisirs, Amélie adore lire et s’occuper de ses neveux mais, comme elle est récemment retournée au cégep, ses temps libres sont maintenant occupés par les ÉTUDES!!!

Thierry Marcoux

Depuis sa naissance, Amélie a la même adresse : le six-plex que possèdent ses parents, à Tétreaultville. Après celui de ses parents, elle habite maintenant un autre logement (celui au-dessus de grand-papa).

Technicienne en administration

1. Ton animal préféré? Les singes en général, ils me font toujours sourire. 2. Un autre métier que tu aimerais exercer ? Ingénieure sur un chantier de construction. 3. Une chanson ou musique qui te transporte ? Ma toune du moment, c’est You are never alone de Socalled. J’apprécie toutes les sortes de musique (un peu moins le rap et le heavy metal). J’écoute souvent de la musique pop, le matin, plutôt du gros rock (avant d’arriver au bureau) et le soir, de la musique plus douce (avant d’arriver à la maison). 4. Un film qui t’a impressionné et pourquoi ? Rafale blanche (White Squall, avec Jeff Bridges) que j’ai vu quand j’étais jeune, dans les années 90. C’est une histoire de bateau école qui m’a beaucoup émue. J’adore l’eau et j’aurais aimé vivre une expérience semblable (sans aller jusqu’à mourir, comme tout le monde dans le film…). 5. Ce qui l’importune le plus?

* Et si voulez avoir une idée à quel point elle peut l’être, demandez-lui de vous parler de son opération au genou…

La bêtise humaine, la méchanceté gratuite.

|

Voir-Dire 17


Allées et Venues ARRIVÉE DE NOUVEAUX EMPLOYÉ(ES) OCCASIONNEL(LES) NOM

D.E.F.

DIRECTION

Jessica Aubé-Lapointe

7 décembre

TOXICO

4 octobre

TOXICO

Technicienne de laboratoire

Marc-André Morel Technicien de laboratoire

DÉMISSION : Monique Boisseau

7 septembre

DOC

7 octobre

DOC

Spécialiste en sc. physiques

Bouchra Marouani

8 novembre

BIOLOGIE

8 novembre

BIOLOGIE

Agente de bureau

Sarah Bouabbache Agente de bureau

PROMOTION : Lise Lussier Technicienne en administration

D.E.F. : date d’entrée en fonction

Saviez-vous que ... La Guignolée Annie Ciarlo a donné naissance à la petite Florence le 20 octobre dernier; elle pesait 5 lbs 8 onces et mesurait 48,5 cm. Le 9 novembre, vers 10h00, Laure Delpech a « enfin » donné naissance à Ilann, un « petit » garçon de 9 lbs 8 onces et mesurant 55 cm!

Merci de votre générosité! Quelle belle opportunité pour moi de venir vous remercier pour votre généreuse contribution au recyclage des cannettes dans nos départements. Depuis juin 2009, nous avons recueilli 160,75 $ au bénéfice de l’œuvre charitable et humanitaire du Frère Mathurin (Frère Mariste). Ce religieux travaille avec la Conférence SaintVincent-de-Paul de Laval, dont la responsable est madame Réjeanne Larin, section dépannage: cas urgents, défavorisés de tous genres. Grand merci et je vous souhaite de Bonnes Fêtes. Ghislaine Gosselin

|

18 Voir-Dire

Le 2 décembre dernier avait lieu la Guignolée au profit de Jeunesse au Soleil. Cette année, Ghislaine et moi avons réussi à bonifier le traditionnel «Moitié-Moitié» puisque nous avons eu des commandites commerciales du mythique Restaurant Lafayette, le succulent Délices d’Amandine et de Métro Dépatie. De plus, des dons des Frères Maristes, des bouteilles de vin de nos directeurs et l’excellente bûche de Ghislaine ont permis d’amasser plus de 311 $ juste pour le laboratoire. Au total, le Ministère de la Sécurité publique Montréal-Laval remettra plus de 700 $ à Jeunesse au Soleil. Merci de votre générosité! Jeunesse au Soleil a été créée en 1954 pour donner un espace encadré aux adolescents afin d’évacuer leur énergie de façon positive. Ensuite, vers 1970, des escouades citoyennes pour faire la surveillance des quartiers ou pour contrer l’abus de drogues, d’alcool et le vol furent développées. Dans les années 80, ils ont étendu leurs services à la distribution de nourriture et de vêtements à l’année ainsi que l’établissement de programmes pour les personnes âgées et les gens en détresse. Maintenant, Jeunesse au Soleil travaille de concert avec les services d’urgence, les services de santé et de services sociaux pour répondre aux besoins des références de plus de 170 organismes. Donc des sinistrés, des gens dans le besoin, des victimes d’acte criminel pourront jouir des différents programmes grâce à votre contribution. Merci et à l’an prochain! Jolyne Tessier


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.