la première rue
> programme 2013
CitĂŠ Radieuse Le Corbusier < Briey
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> ASSOCIATION LA PREMIÈRE RUE
Depuis 20 ans l’association la première rue cultive son gout de l’ouverture disciplinaire. Son but est simple : confronter les langages, les regards, les disciplines et un lieu. Chaque année est l’occasion d’innover tout en restant dans le sillon qu’ont su creuser les fondateurs. L’année 2013 ne dérogera pas à cette règle immuable. Notre projet est placé sous le signe des partenariats et des collaborations avec notamment l’EREA Hubert Martin, le FRAC Lorraine ou encore l’ENS architecture de Nancy. Le programme préparé permettra donc d’explorer le potentiel créatif et de comprendre la modernité sans pareille de ce lieu créé par Le Corbusier. Art contemporain, photographie, architecture, urbanisme, musique, expositions, rencontres autant de disciplines et de formats qui démontrent notre souci de diversifier et de croiser les regards.
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> VISITES GUIDÉES ET ACCUEIL : LA PREMIÈRE RUE La Première Rue peut vous accueillir en accès libre ou bien vous accompagner lors d’une visite guidée. Accès libre : Du lundi au jeudi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30, le vendredi jusqu’à 12h30. Les premiers dimanche du mois de Mars à Octobre de 14h à 17h30. Visite guidée : Pour les groupes à partir de 10 personnes, possibilité de visites guidées également les week end et jours fériés, sur réservation préalable. Merci de bien vouloir nous contacter au moins 15 jours avant la date souhaitée. Durée de la visite guidée : prévoir entre 1h30 et 2h. Tarif des visites guidées : - 2 euros par personne en visite individuelle, - tarifs préférentiels pour les groupes, se renseigner auprès de l’association. En Août, ouverture uniquement les après-midi de 14h à 17h30 du lundi au vendredi. Tél. / Fax : 03 82 20 28 55 lapremiererue@gmail.com www.lapremiererue.fr Luxembourg
Briey Paris / Verdun
Sarrebruck
A4
A320
Metz Sortie autoroute n°33 Jarny Sortie autoroute n°34 Ste Marie-aux-Chênes
Strasbourg
Nancy Dijon / Lyon
4
A4
A31
La visite, à dominante didactique est proposée sur réservation et s’adapte à tous les publics (groupes touristiques et scolaires, étudiants, particuliers...). Lors du parcours l’Association vous propose une découverte de l’Unité d’Habitation conçue par l’Architecte le Corbusier à travers son histoire, sa façade, le couloir polychrome, appelé "rue" et l’appartement témoin conservé dans son état d’origine. Une immersion étonnante entre utopie et réalisme donnera à voir et à comprendre les clés essentielles à l'intreprétation de cette architecture moderniste.
> VISITES GUIDÉES ET ACCUEIL : LA PREMIÈRE RUE
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> PATRIMOINE CORBUSÉEN : LES UNITÉS D’HABITATION Le Corbusier (1887-1965) est, parmi les architectes du XXe siècle, le plus connu. Sa notoriété dépasse le cercle des spécialistes pour atteindre le grand public. Cette situation, rare pour un architecte, n’est pas uniquement française. Elle se vérifie au plan international. De la maison particulière (villa Savoye) à la grande cité moderne (Chandigarh), Le Corbusier a élaboré de très nombreux projets. Ses œuvres sont unanimement respectées comme des contributions décisives à l’architecture du XXe siècle. Les historiens de l’architecture ont vu dans "l’Unité d’Habitation" l’une des "hypothèses les plus intéressantes" de la période moderne. Elle est l’aboutissement d’un long travail théorique. Ses prémices remontent à 1922. Le Corbusier voulait créer alors des "cités jardins verticales", capables de répondre simultanément à l’aspiration à la maison individuelle (au contact de la nature) et aux avantages de l’immeuble collectif (au contact des équipements). Cette idée, perfectionnée durant les années trente, déboucha, en 1939, sur un projet de grand immeuble, avec "rues intérieures", appartements en "duplex", toit terrasse équipé et commerces intégrés. Cette proposition ne trouva sa concrétisation qu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, à Marseille, grâce à une commande exceptionnelle du Ministère de la Reconstruction. Mené durant cinq années, le chantier de Marseille s’acheva en 1952, sur une architecture à la plastique superbe. Après Marseille, quatre unités nouvelles seront construites : à Rezé (Nantes), à Berlin, à Briey et à Firminy. À travers ces cinq réalisations (toutes différentes les unes des autres) Le Corbusier a donné forme à l’une des recherches les plus originales de l’architecture et de l’urbanisme du XXe siècle. Issues d’une approche complexe de la question du logement, ces cinq unités cristallisent les données économiques, sociales et culturelles de l’Europe d’après guerre. 6
Le Corbusier y a mis en œuvre tous les moyens expérimentaux - théoriques, plastiques et techniques - dont on pouvait disposer dans les années 50. Réponses abstraites aux problèmes de l’habitat collectif de la ville moderne, elles offrent aussi, par la diversité des rapports qu’elles ont noués avec leur site particulier, une richesse expérimentale remarquable. Elles constituent, de ce fait, un authentique patrimoine. Nous possédons, en Meurthe-etMoselle, un immeuble important : l’un des cinq exemplaires construits par Le Corbusier sur ce thème de "l’Unité d’Habitation".
> PATRIMOINE CORBUSÉEN : LES UNITÉS D’HABITATION
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> LA CITÉ RADIEUSE DE BRIEY : BRIEY-EN-FORÊT
Le réaménagement des abords de la Cité Radieuse en 1999 conçu par l’architecte suisse Bruno Reichlin et l’agence VW Architectes à la demande de la ville de Briey, de même, que la récente réfection de la façade (2007-2009), par le cabinet d’architectes Medrea, Ferauge & Iung Architectes, témoignent de ce souci de protection et de valorisation de cet élément phare du patrimoine architectural régional.
L’importance et la spécificité de l’Unité d’Habitation de Briey par rapport aux quatre autres existantes, vient du fait qu’elle est la seule réalisée entièrement dans les crédits réglementés OPHLM des années 60.
Cette reconnaissance est également marquée par l’inscription à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques de certains éléments du bâtiment: les façades, la toiture, le hall, la première rue et l’appartement témoin.
Cependant, André Wogenscki, l’architecte et ingénieur qui a dirigé le chantier de construction, a mis un point d’honneur à ce que les principes pratiques et esthétiques du concept de «Cité Radieuse» de Le Corbusier ne soient pas altérés par les moyens modérés mis en œuvre. Construite entre 1959 et 1961, l’Unité d’Habitation de Briey-en-Forêt a traversé de graves difficultés. Dès 1966, la Cité Radieuse va être confrontée au départ des familles américaines (basées à Etain dans le cadre du traité de l’O.T.A.N), puis à la crise de la sidérurgie. A ceci s’ajouteront les problèmes financiers de gestion de l’immeuble, ce qui entraînera sa désaffection progressive, sa fermeture en 1983 et, pour finir, un projet de démolition.
Situation géographique : Briey se trouve à une trentaine de kilomètres de Metz, une centaine de kilomètres de Nancy et à une cinquantaine de kilomètres du Luxembourg.
Sauvée à la fin des années 1980 grâce aux efforts de la municipalité de Briey et de l’État, elle est aujourd’hui entièrement habitée sous la forme d’une copropriété et a retrouvé tout son sens et son éclat. Cité Radieuse Le Corbusier
Longwy N43
D146
Hayange Thionville Longwy Luxembourg
Mance
La Malmaison Le Cube
D906
D346
Centre Hospitalier
Briey
Av .A
lbe
rt
1 er
Plan d'Eau de la Sangsue N43
Longuyon
D346
D906
D137
N103 N43 D952a
Moutiers Homécourt Sainte-Marie-aux-Chênes Autoroute A4
N103
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Conflans -Jarny Autoroute A4
Moutiers Auboué Sainte-Marie-aux-Chênes Autoroute A4
> LA CITÉ RADIEUSE DE BRIEY : BRIEY-EN-FORÊT
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> JE SUIS MALADE D’OMBRES : LA COMPAGNIE "LA BRIZNA" 2012
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> LES ÉVÉNEMENTS : À LA GALERIE BLANCHE
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> 12 Bibliothèques pour le XXIème siècle :
Nicolas Depoutot Architecte Commissaire de l’exposition
Une exposition d’architectures
conception graphique : Studio 923A
Avec l'école et la mairie, la bibliothèque-médiathèque est un équipement archétypique de la vie citoyenne et de la cohésion sociale. C’est aussi un programme en constante évolution, les conditions d’accueil et l’"offre culturelle" s’y renouvellent sans cesse pour rester en phase avec des pratiques et des usages toujours en mutation. De nouvelles ressources électroniques accessibles en ligne y sont proposées au public, en articulation avec des supports d’informations plus traditionnels, dans le prolongement de l’histoire multiséculaire du livre et des médias.
Photographe: ©Eugeni Pons
C’est cet espace de confrontation avec (et entre) les multiples formes de savoirs et d’art que recouvrent désormais indifféremment les termes de bibliothèque et de médiathèque... Parallèlement, les professionnels montrent une attention particulière à une réflexion venue d’Angleterre et des Pays Bas, qui essaime autour du concept de 3e lieu, emprunté à la sociologie urbaine pour désigner ces lieux de sociabilité qui se démarquent à la fois des lieux professionnels et du foyer. Cette exposition "multi-monographique" se propose de présenter des réalisations françaises particulièrement démonstratives, en mettant en avant leur insertion urbaine et la qualité de leurs espaces au service de véritables valeurs d’usage et dédiés à l’échange et à la transmission des savoirs. Avec sa dimension essentiellement iconographique, il s’agit d’un arrêt sur images. C’est en même temps une vue cavalière sur la diversité qu’offre l’architecture des nouvelles bibliothèques en France, à l’heure d’internet mais aussi vingt-cinq ans après le lancement d’une politique volontariste de constructions destinée à réduire le retard français en matière d’accès à la culture en général et au livre en particulier. 12
Photographe: ©Stephane Chalmeau
Photographe: ©Gaston Bergeret
> 12 Bibliothèques pour le XXIème siècle : Une exposition d’architectures 15 févier - 5 avril 2013 vernissage le vendredi 15 février à 18:30
Photographe: ©Lisa Ricciotti
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> ÉLISE FLICK / POÉTIQUE DE L’IMPUR : (ou comment je me suis perdue à Pékin)
"En trois jours de beau temps, un voile de pollution s’est peu à peu déposé sur Pékin. Les sommets des tours ont lentement disparu sous ce gris dense et souverain. Celui-ci s’est appliqué à recouvrir la ville, descendant jusque sur nos têtes, et la cité est devenue un monochrome où tout est indistinct, flou, vague. Dans l’air flotte cette épaisseur blanchâtre que l’on ne peut toucher, les hommes prennent des airs fantomatiques, devenant des silhouettes qui errent à tâtons au travers de cette mer gazeuse. Je nage. Le brouillard fait vibrer les phares des voitures et disperse des cercles épais autour des lampadaires. Il nous prend à la gorge, de son air âcre et douçâtre qui agrippe les narines et que nous respirons inexorablement. Le nuage grossit sans cesse, nourri par le flot éternel des voitures et usines qui crachent leur poison invisible. Tous ici, nous sommes prisonniers de cette bulle de pétrole qui nous fait vivre et nous étouffe. Pékin nous épuise. Sans violence, subtilement, elle nous entraîne dans un inévitable tourbillon de gens, de routes, de couleurs, d’objets. Des voyages incessants et quotidiens sont chaque fois une plongée dans une mer humaine, un safari riche et effrayant, une chasse, une traque, une bataille pour survivre... Pourquoi sauter d’un train à l’autre, écrasés, étouffés sans cesse par les milliers de pieds sauvages et enragés ? Se battre. Voilà le mot d’ordre de la ville. Pour respirer, avancer, garder la tête hors de l’eau, être devant, avant les autres, plus haut, plus grand, plus fort. Pékin ne laisse aucune chance à ceux que la fatigue a saisis. Ils sont broyés et laissés sur le rebord...". Élise Flick
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Élise Flick Textes, photographies, vidéos. Joseph Abram Commissaire de l’exposition
> ÉLISE FLICK / POÉTIQUE DE L’IMPUR :
(ou comment je me suis perdue à Pékin) 12 avril – 7 juin 2013 vernissage le vendredi 12 avril à 18:30
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> Robert Joly, urbanistearchitecte : PRATIQUES PROTÉIFORMES
)
Cette exposition veut être un hommage à Robert Joly (1928-2012) décédé l’automne dernier à Paris. Formé à l’Institut d’Urbanisme de l’Université de Paris en 1947 puis aux Beaux-Arts de Paris, il est Troisième Grand Prix de Rome (1956). Son œuvre variée est façonnée par des influences multiples, parfois éloignées : urbanisme culturaliste et classique, modernité nordique, œuvres tardives de Le Corbusier, réalisations brutalistes anglaises, architecture vernaculaire… Il participe à des opérations d’urbanisme (la Défense, 1958 avec Robert Auzelle), à des plans de villes nouvelles postcoloniales (Nouakchott, 1959), aux grands concours de ZUP (1961, 1962). Puis, à partir de 1976, il dirige des secteurs sauvegardés dans cinq villes, liant urbanisme opérationnel et patrimoine. En même temps, il exerce en architecte libéral et livre des réalisations très différentes formellement, mais dont le point commun réside dans l’intégration au contexte. Non monumentaux, les bâtiments de Robert Joly jouent sur des valeurs de discrétion, d’élégance et de respect du site et des usagers. Qu’il construise un édifice industrialisé en plein cœur de Paris (Institut de l’Environnement, 1969), un collège de campagne (collège agricole de Tulle, 1969), ou une série de lycées industrialisés aux budgets limités, il propose des solutions uniques et adaptées. Son engagement dans la politique, l’enseignement (1966) et la recherche (1974) orientent aussi l’homme et ses réalisations. Architecte-conseil départemental depuis 1969, il investit le domaine de la ruralité dans ses aspects sociologiques, architecturaux et paysagers. Ses écrits témoignent de ses attaches à la théorisation de la ville et l’environnement (1985-1986), et de la collaboration avec son frère Pierre Joly sur un autre architecte engagé (Lurçat, 1995). Moderne sans dogmatisme, l’œuvre de Robert Joly est à l’image de son parcours : protéiforme. Alexandra Schlicklin 16
Alexandra Schlicklin Commissariat / scénographie de l’exposition
> Robert Joly, urbaniste-architecte : PRATIQUES PROTÉIFORMES
12 avril – 7 juin 2013 vernissage le vendredi 12 avril à 18:30
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> My beautiful house : Une alliance pédagogique pour un partenariat public et professionnel
Les élèves de 3e de l’Établissement Régional d’Enseignement Adapté Hubert Martin de Briey ont participé en juin 2012 au concours Batissiel organisé par la Fédération Française du Bâtiment et des Travaux publics, le Ministère de l’Education Nationale et l’Ecole Française du Béton. Lors de ce concours national ils ont eu l’occasion de développer un projet autour du mobilier urbain, projet dont la genèse fut contingente d’une réflexion et d’une mise en œuvre à partir d’un souhait de la ville de Briey qui déjà en 2011, avait émis l’idée de baliser les sentiers pédestres par des bornes qui répondraient à des qualités environnementales liées au processus de développement durable. Après avoir passé brillamment les épreuves académiques, ils arrivèrent seconds au concours national. L’ensemble des acteurs du projet motivé par ce succès décide de relever un défi, réaliser in situ ce mobilier marqueur d’espace comme autant de sculptures contemporaines. Une démarche de partenariat a été entreprise pour mettre en synergie des compétences diverses, l’école ne disposant pas à elle seule des savoir-faire utiles à la réalisation globale de ce projet ambitieux. Cette exposition propose de retracer et de résumer le processus de réflexion et de construction des volumes, leur mise en œuvre, leur éventuelle installation à venir dans l’espace urbain et forestier par la présentation de maquettes à diverses échelles, de prototypes grandeur réelle et de planches descriptives donnant à voir la démarche pédagogique. La thématique de cette production a pour but de questionner et de faire dialoguer des élèves de tout âge en réunissant à la fois des classes de 3e initiatrices de ce travail, des classes de 1re et Terminale CAP chargées de la conception, des classes de Bac Pro et de BTS du Lycée
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Gaspard Monge d’Hayange auxquelles sont confiées les études techniques et des enfants de l’Ecole primaire et leur famille qui auront l’occasion d’exercer leur talent d’architecte en herbe en participant à l’atelier installé et animé dans un des espaces de la Galerie blanche. Gilles de Rango Professeur de Construction Commissaire de l’exposition Commissariat technique Olivier Tellier & Denis Tomasin, Chefs de Travaux et l’ensemble des personnels enseignants http://viewer.canalblog.com/
> MY BEAUTIFUL HOUSE :
Une alliance pédagogique pour un partenariat public et professionnel
14 juin - 14 septembre 2013 vernissage le vendredi 14 juin à 18:30
Remerciements particuliers aux partenaires : Fédération Française du Bâtiment Lorraine Entreprise SOPREVAL de Briey Agence VERDIER-TAPPIA Architectes-Urbanistes de Nancy La Mairie de Briey
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> CABANES EN JARDINS : Sur les coteaux de Malzéville
Des centaines de cabanes, toutes différentes, peuplent les jardins familiaux des coteaux de Malzéville. Aux cabanes entretenues, à proximité des chemins principaux, s'ajoutent des sentes presque effacées et d'innombrables cabanes en ruine, témoignage de la vitalité de ce territoire au milieu du XXe siècle. Souvent auto-construites, avec les moyens du bord et une inventivité incroyable, ces constructions gardent l’empreinte des bricoleurs qui leur ont donné naissance, qui les ont améliorées ou rafistolées. L'équilibre précaire côtoie les assemblages réalisés avec savoir-faire. Les couleurs choisies par les constructeurs, mais aussi les couleurs du hasard, déposées ou délavées par le passage du temps, se transforment continuellement au fil des saisons. Plus que des abris pour le rangement des outils, elles se font pergolas ou maisons de vacances. L’imagination de ces constructeurs, au-delà des cabanes, se porte sur les limites des parcelles, les bordures des jardins ou les portillons. Les dispositifs simples et ingénieux de récupération de l'eau, leurs gouttières suspendues, leurs tonneaux bleus, récurrents, et les carcasses de baignoires, marquent le paysage et l'architecture. Les portraits de ces cabanes, ruines conquises par une végétation spontanée ou constructions récentes, nous parlent des pratiques jardinières, passées ou présentes, de leurs utilisateurs, mais aussi de leur culture et de leur quotidien. Ces territoires sont à la fois des espaces de liberté où chacun peut expérimenter sans norme et sans réglementation, et des espaces de nécessité, au service de diverses cultures vivrières. Dans un même mouvement, arpenter ces coteaux est un voyage onirique, un retour à l'imaginaire de l'enfance, mais aussi un voyage prospectif, une interrogation sur l'avenir de ces territoires, futures ceintures maraîchères ou lotissements pavillonnaires. Emeline Curien
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Photographies : Patrick Gratien-Marin Conception : Emeline Curien Pierre Hebbelinck Commissaire de l’exposition
> CABANES EN JARDINS :
Sur les coteaux de Malzéville 11 octobre – 10 janvier 2014 vernissage le vendredi 11 octobre à 18:30
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> Gianni PETTENA : Paper / Midwestern Ocean
Présentée au cœur de la Cité radieuse de Briey, la performance/installation de Gianni Pettena (collection Frac Lorraine) envahit l’appartement en duplex de Le Corbusier, créant un parcours labyrinthique dans l’espace parfaitement réglé de ce bastion de l’architecture moderniste. Au déterminisme de l’espace, la configuration mouvante et légère de Paper / Midwestern Ocean (1971-2013) vient opposer le libre parcours des individus. Gianni Pettena (né à Bolzano, IT, en 1940) est l’un des principaux représentants de l’Architecture radicale, un mouvement né dans les années 1960 qui explorait les relations entre art, architecture et société. Artiste, architecte, designer, professeur, historien et critique d’architecture, Pettena se définit avant tout comme un "an-architecte". Pour lui, l’architecture doit se libérer des contraintes de la construction pour rester une pensée créatrice capable d’interpréter les mutations de la société. Invité au College of Art and Design de Minneapolis (US) en 1971, Gianni Pettena détourna le format classique de la conférence en une leçon pratique sur l’espace – Paper –, pied de nez jubilatoire au contexte institutionnel. Confrontés à de longues bandes de papier tombant du plafond qui remplissaient toute la salle et interdisaient son accès, les invités durent se frayer un passage à l’aide des ciseaux qui leur étaient distribués, construisant ainsi collectivement une architecture temporaire à l’échelle de leur corps. En partenariat avec le 49 Nord 6 Est – Fonds régional d’art contemporain de Lorraine www.fraclorraine.org Entrée libre
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FRAC Lorraine Commissaire de l’exposition Gianni Pettena, Paper / Midwestern Ocean, 1971 IV Edition, Metz, Centre Pompidou, Erre. Variations Labyrinthiques, 2011-12 Collection 49 Nord 6 Est - Frac Lorraine Photos : Centre Pompidou-Metz / Rémi Villaggi © Gianni Pettena
> Gianni PETTENA :
Paper / Midwestern Ocean 11 octobre â&#x20AC;&#x201C; 10 janvier 2014 vernissage le vendredi 11 octobre Ă 18:30
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> petites jauge : par Loris Binot
2 concerts "petites jauge" par Loris Binot > Date : le 10 Mai 2013 Horaires : 18h30 – 19h30
Durée du spectacle : 60 mn
Loris BINOT Quintet La musique du Loris Binot Vtet est à l'image des musiciens qui le composent, gourmande et savoureuse. Tour à tour sucrée, salée ou douce amère, elle résulte du long parcours musical et des escapades de chacun. Savamment mitonnée en cuisine, elle n'en est pas moins présentée et servie à la bonne franquette. Plat, entrée et dessert au menu, à consommer sans modération. Durée du spectacle : 60 mn Loris Binot : Fender Rhodes, piano, électronique et compositions Antoine Arlot : Sax alto Christophe Castel : Sax ténor Michel Deltruc : Batterie et objets Joseph Ramacci : Trompettes et objets ............................................................................. > Date : le 15 Novembre 2013 Horaires : 18h30 – 19h30 Le trio EXPLORATEUR (nouvelle formation) "Pour explorer le champ des possibles, le bricolage est la méthode la plus efficace." Hubert Reeves Loris Binot est un compositeur qui considère le jazz comme un vaste champ d’expérimentation, quitte à produire une musique qui renvoie parfois loin en arrière…
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Béla BARTOK fait partie depuis très longtemps de ces inspirations. Avec Emilie Skrijelj et Michel Deltruc, ils décident de former le trio EXPLORATEUR pour parcourir les fameux MIKROKOSMOS de B.BARTOK.
Loris Binot : Fender Rhodes, traitement Michel Deltruc : Batterie Percussions Emilie Skrijelj : Accordéon
photographie : ©Pascal Volpez
> petites jauge : par Loris Binot
le 10 mai et le 15 novembre 2013 concerts de 18:30 Ă 19:30 dans la galerie blanche
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www.lapremiererue.fr
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© FONDATION LE CORBUSIER
Association La Première Rue 131, Unité d'Habitation Le Corbusier 1, Av. Dr Pierre Giry, 54150 Briey-en-Forêt, France Tél. / Fax : 03 82 20 28 55 lapremiererue@gmail.com www.lapremiererue.fr
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