Morges Reflets

GRAND ANGLE 6-9
4
Initiation des enfants à l’architecture
11
Un prix pour les photos du Buskers
15 Entretenir un jardin malgré la sécheresse
GRAND ANGLE 6-9
4
Initiation des enfants à l’architecture
11
Un prix pour les photos du Buskers
15 Entretenir un jardin malgré la sécheresse
La gestion des déchets ménagers représente un défi croissant pour Morges, exigeant une adaptation continue. Notre ville dispose d’infrastructures efficaces, mais le volume des déchets produits reste trop élevé. Face à cela, il devient urgent d’agir à la source. En 2023, la Municipalité a lancé le programme « Morges, ville zéro déchet », en collaboration avec ZeroWaste Switzerland. L’objectif : réduire de 10 % en trois ans l e volume
de déchets ménagers par habitant, en promouvant quatre gestes clés : réduire, réutiliser, recycler et composter. Cette démarche positive et accessible engage chacune et chacun vers des pratiques plus responsables.
M ieux trier, produire mieux, améliorer la traçabilité, favoriser des solutions locales et circulaires : tels sont les axes d’action à renforcer. Le rôle des citoyennes et citoyens est central, car chaque geste compte. La gestion des déchets est un projet de société qui engage nos habitudes de consommation et notre vision de l’avenir. La Municipalité entend y répondre avec pragmatisme, transparence et ambition, pour faire de Morges une ville exemplaire en matière de réduction des déchets et de durabilité.
M ais les enjeux ne se limitent pas aux déchets ménagers. D’autres flux, moins visibles mais tout aussi préoccupants, doivent être mieux pris en compte. Évoquons par exemple les plastiques d iffusés de manière invisible dans la nature, ou encore les microparticules issues notamment de l’usure des pneus. Ces résidus contribuent à la pollution de l’air, des sols et de l’eau et nous invitent à élargir notre regard a u-delà de nos gestes individuels quotidiens. En effet, ce constat dépasse largement les frontières communales et s’inscrit dans une problématique mondiale, qui nécessite des réponses ambitieuses, coordonnées et principalement déployées à l’échelle de notre planète.
Jean-Jacques Aubert municipal Infrastructures et environnement urbain
C’est le nombre de nationalités représentées parmi la population morgienne au 31 décembre 2024
La sculpture « Queen of the Lake » orne désormais le préau du Collège de Chanel. Elle a été réalisée en 2015 par l’artiste cubain Rafael Oviedo, dans le cadre du Symposium international de sculpture. À l’initiative de la Ville de Morges et en partenariat avec le Symposium, les élèves du Collège de Chanel avaient choisi cette œuvre parmi une sélection de quatre sculptures d’artistes internationaux. Lors de l’inauguration de l’école, en novembre 2024, l’artiste L’Original a coloré la sculpture au cours d’un atelier avec les élèves. Une manière ludique de favoriser la création et de former les jeunes à la culture.
Ludivine Guex cheffe de l’Office de la culture
Chaque minute qui suit le début d’un arrêt cardio-respiratoire réduit les chances de survie d’environ 10 %, d’où l’importance d’agir vite (appel au 144, massage, défibrillation).
À Morges, sur la trentaine de défibrillateurs en libre-service recensés par le réseau First Responders, une vingtaine sont gérés par la Ville.
Or, la plupart d’entre eux ne sont accessibles qu’aux heures d’ouverture des infrastructures. Depuis 2024, l’Office des bâtiments agit pour les rendre disponibles 24h/24, en les déplaçant ou en installant de nouveaux appareils à l’extérieur, protégés dans des boîtiers, comme à la déchèterie, à la place de la Navigation ou encore à Beausobre.
Claire Martinet assistante de direction à la Direction bâtiments, sports et domaines
Dans le cadre des aménagements d’accès au lac r éalisés à Morges, un nouvel équipement a été installé cet hiver sur le site du P etit-Bois pour faciliter l’accès à l’eau des personnes en situation de handicap, en concertation avec les associations. Un lift hydraulique équipé d’une chaise aide à entrer dans l’eau de façon autonome, simple et sécurisée. On accède à l’eau en s’installant sur le dispositif à partir d’une petite plateforme. En actionnant une poignée, on fait descendre le siège dans l’eau. Le même dispositif p ermet de remonter après la baignade. L’équipement est en libre accès, exclusivement réservé aux personnes à mobilité réduite.
Stanley Mathey responsable de l’Office des parcs et promenades
Rénové et agrandi, le Collège de Chanel a ouvert ses portes à la rentrée 2024.
La Ville a collaboré avec l’association Ville en tête pour proposer une série d’ateliers pédagogiques intitulés « Trésors du collège ».
L’association Ville en tête, qu i réunit des experts de l’architecture et de l’urbanisme, a mis sur pied des ateliers adressés aux élèves du cycle primaire, inscrits dans les objectifs du Plan d’études romand. Durant un e heure trente, chaque atelier mêle découverte en classe, expérience et exploration sur le terrain, à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment scolaire. Au Collège de Chanel, les élèves de la 1P à la 4P ont bénéficié d’un atelier « Trésors du collège » le 4 avril dernier. Le tour des élèves plus âgés viendra à l’automne 2025.
Chaque atelier débute en classe par une introduction au monde de la construction, avec un zoom sur le bâtiment fréquenté par les élèves grâce à la lecture des plans. Les enfants partent ensuite à la découverte de leur école et réalisent des expériences sensorielles (taper dans les mains, toucher les matériaux) accompagnées d’explications, pour comprendre les enjeux liés aux bruits, à la luminosité ou à l’aspect énergétique d’une construction. À l’extérieur, ils participent à des jeux d’identification de lieux (préau abrité, entrées, etc.) pour comprendre leurs utilités. Ils mènent également des expériences pour comprendre comment les différents revêtements gèrent l’eau de pluie, en lien avec les enjeux environnementaux. L’atelier se termine en classe avec un échange sur leurs découvertes.
©Maud Guye-Vuillème
Ces ateliers ludiques et participatifs visent à donner aux enfants des clés de lecture de leur environnement bâti et à les éveiller aux enjeux environnementaux des nouvelles constructions.
Oriane Viot
chargée de projet au Service de l’urbanisme
Le garde-port Gérard Humbert-Droz s’apprête à passer la main à son successeur, Joël Happe. Il aura passé trois décennies au contact des navigatrices et navigateurs.
Gérard Humbert-Droz est un homme heureux. En effet, il connaît le secret du bonheur, qu’il résume en six mots : « faire de sa passion son métier ». Durant près de 35 ans, le garde-port morgien aura a insi réussi à concilier son amour de la navigation et son métier. La retraite sonne cet automne.
Le quotidien d’un garde-port ? Entretenir trois ports et sites hébergeant 1000 bateaux à moteur, à voiles et à rames. À cela s’ajoute l’accueil de 1500 navigateurs de passage qui affluent durant la haute saison. Son rôle est également central lors de manifestations, par exemple la Fête des Voiles latines ou les régates organisées par le Club nautique morgien.
Souvent en vadrouille au bord du lac ou sous l’eau, Gérard Humbert-Droz a sa base à la Capitainerie, au port du Petit-Bois, refaite à neuf en 2019. C’est là que se trouve le matériel de plongée utilisé pour les travaux d’entretien des chaînes d’amarrage. Avant l’installation de pontons flottants, 14 kilomètres de chaînes devaient être inspectées et réparées chaque année ! Aujourd’hui, cette tâche s’est bien réduite.
Gérard Humbert-Droz est le témoin de l’évolution du milieu aquatique. Les moules quagga ont pris possession des fonds et berges. Elles se fixent sur les éléments immergés et vont jusqu’à se loger dans les moteurs des bateaux. La résolution de problèmes n’est néanmoins pas sa seule occupation. Le garde-port prend aussi le temps de s’émerveiller du quotidien sur le lac. « J’aime observer les nichées de cygnes, qu’il faut parfois protéger des chiens curieux du voisinage », confie-t-il par exemple.
Menuisier de profession, ce passionné de construction de maquettes de bateaux, tel que le Pen Duick d’Éric Tabarly, passera la barre à Joël Happe cet automne. Merci et bon vent, capitaine !
Laure Hauswirth cheffe du Service des ressources humaines
L’Office de la propreté urbaine traite près de 8400 tonnes de déchets ménagers par an. Reflets a rencontré son responsable, Éric Hostettler.
Quelle est la mission de l’Office de la propreté urbaine en matière de gestion des déchets ?
Nous mettons à disposition des infrastructures de tri (porte-à-porte, écopoints, déchèterie) et collectons les déchets pour ensuite les orienter vers les filières de recyclage ou de revalorisation. À cela s’ajoutent l’information et la sensibilisation auprès de la population.
Comment s’organise la collecte des déchets ?
Neuf collaborateurs s’occupent chaque jour de la gestion des déchets, en tournus. Deux camions sont affectés au porteà-porte (sacs taxés, verre, papier/carton, organiques). Les écopoints sont vidangés par des camions-grues ou à l’aide d’une camionnette pour les petits conteneurs. Ces infrastructures de proximité permettent de trier jusqu’à neuf types de déchets différents. À cela s’ajoute la déchèterie, qui reçoit environ 50 000 visites par an.
Que deviennent les déchets collectés ?
Les ordures ménagères sont envoyées à l’usine Tridel, à Lausanne, pour être incinérées et revalorisées en énergies électrique et de chauffage. Les déchets organiques sont transportés à Lavigny e t transformés en biogaz et en compost. Il est important que ces filières respectent les principes du développement durable : écologique, économique et social.
Tout le monde a un rôle à jouer ?
Oui, car nous avons intérêt à sauvegarder notre environnement. Nous voulons tous vivre dans un cadre propre, protéger le climat et préserver les ressources naturelles. C’est pourquoi, avant de parler de tri ou de recyclage, il est important de réduire les déchets à la source et d’encourager une consommation plus responsable.
Éric Hostettler, chef du Service de l’environnement urbain
Boire de l’eau en bouteille en polyéthylène téréphtalate (PET) serait un geste écologique, car le contenant se recycle. « Cette affirmation mérite d’être corrigée », réagit Éric Hostettler. « Ce plastique a été inventé pour vendre de l’eau e n faisant appel à la conscience écoresponsable des consommateurs. Si la bouteille est recyclable, elle reste tout de même un déchet à produire, transporter et recycler, ce qui demande beaucoup d’énergie. » Conclusion : « Pour l’environnement, mieux vaut consommer l’eau du robinet. Elle est locale, contrôlée et tout aussi bonne. »
Plus d’infos : morges.ch/dechets
Nebahate Zuka collaboratrice administrative aux Services industriels
Pourquoi la Ville de Morges ne favorise-t-elle pas le tri des plastiques ménagers ? Parce que ce serait inutile, voire contre-productif. Reflets vous explique.
Àla déchèterie de Morges, des habitantes et habitants interpellent souvent le personnel sur l’absence de tri séparé des plastiques ménagers (hors PET). La raison tient au fait qu’il n’existe pas en Suisse de filière de recyclage des plastiques ménagers qui respecte pleinement les trois piliers du développement durable : écologique, économique et social.
Certaines initiatives privées, souvent portées par de grands distributeurs, ne répondent pas à ces exigences. Trop souvent, elles relèvent du greenwashing plus que d’une véritable économie circulaire. Les plastiques collectés sont en grande partie exportés vers des filières opaques ou simplement incinérés à l’étranger, sans garanties de traçabilité ni de conditions acceptables. Une telle gestion ne correspond ni aux objectifs environnementaux de la Ville, ni aux attentes de la population.
Trier ne veut pas dire recycler
Il convient aussi de rappeler qu’on confond souvent tri et recyclage. Le tri est une étape de séparation, mais ne garantit pas que le matériau sera effectivement recyclé. Parler de « recyclage du plastique » alors qu’il s’agit majoritairement de tri est donc trompeur et peut induire en erreur les consommatrices et consommateurs.
Revalorisation thermique de proximité
En attendant une véritable filière durable et transparente en Suisse, nos déchets plastiques sont incinérés dans l’usine Tridel à Lausanne, une solution de proximité qui permet de produire de l’énergie tout en assurant une gestion responsable et traçable de ses déchets.
Éric Hostettler chef du Service de l’environnement urbain
Station de recyclage à Metz (F). En Suisse, il n’existe pas de filière durable et transparente pour le recyclage du plastique.
La Grande Table : presque sans consigne !
En juin 2024, la Grande Table a réuni près de 7000 personnes autour de mets venus des quatre coins du monde. Déjà adepte du réutilisable, l’événement a supprimé la consigne sur toute la vaisselle, sauf les gobelets de 3 dl. Résultat : pari réussi, avec une logistique simplifiée et une satisfaction partagée par tout le monde. En prime, les coûts sont restés comparables aux chiffres des précédentes années. Un bel exemple d’événement durable !
Depuis 2023, l’association ZeroWaste
Switzerland accompagne la Ville de Morges dans son programme « Morges, ville zéro déchet ». Caroline Michaud, coordinatrice ZeroWaste pour le canton de Vaud, partage les premiers résultats et les perspectives de cette démarche.
« Morges, ville zéro déchet », c’est quoi ?
Un projet de la Ville sur trois ans pour réduire de 10 % la quantité de déchets, recyclés et incinérés, par habitant. Notre credo : trier c’est bien, mais réduire c’est mieux ! Pour ce faire, nous proposons à l’administration, aux commerces et à la population des actions concrètes et des conseils simples à appliquer.
Pourquoi est-ce important de réduire les déchets ?
La Suisse produit plus de 700 kg de déchets par an et par habitant, ce qui lui vaut la 3 e place sur le podium européen. Un tiers vient d’emballages jetables : un énorme gaspillage de ressources pour quelques minutes d’usage.
Quel bilan tirez-vous de l’action ?
Morges a amorcé une baisse de 2,5 % par habitant depuis 2023. Ce n’est qu’un début, mais le potentiel est là. Le Défi de l’an dernier en est la preuve : 21 familles volontaires ont réduit de 44 % leurs déchets incinérables sur six mois en modifiant quelques habitudes et avec un peu d’accompagnement.
Il y a donc du potentiel à Morges ?
Oui, car des solutions concrètes sont déjà en place : un superbe marché et la possibilité d’apporter son propre contenant dans la majorité des commerces. Pas seulement les magasins de vrac, m ais aussi les comptoirs de la grande distribution ! Il est également facile de trouver des vêtements ou des vélos d’occasion. Enfin, la réparation est facilement accessible, avec plusieurs réparateurs, cordonniers et couturières, et même un repair café.
Giada Darini chargée de projet à l’Office de la durabilité
L’Office de la conciergerie assure la gestion des déchets dans les bâtiments publics. Reflets a passé quelques instants avec Julien Gonvers, concierge itinérant, en plein ramassage.
Casquette bleue « Ville de Morges » vissée sur la tête, Julien Gonvers charge le fourgon électrique. Ce matin, derrière le CUBE de Beausobre, il y a environ six grands sacs remplis de bouteilles en PET qui attendent d’être apportés à la déchèterie. Julien Gonvers récupère aussi l’aluminium et les déchets encombrants. « La quantité de déchets à évacuer est très irrégulière et dépend du nombre d’événements et de l’affluence », raconte l’employé de 28 ans. « Il y a des fois comme aujourd’hui où il y a assez peu de matière. À d’autres occasions, ma camionnette est remplie quasiment à ras bord. » Pour donner un chiffre, la Ville a récolté 40 tonnes de déchets ménagers en 2024 dans les bâtiments scolaires et à la patinoire.
Actif le matin
Julien Gonvers est gestionnaire de stocks et concierge itinérant. Contrairement à ses autres collègues concierges, il n’est pas rattaché à un bâtiment en particulier. Ce matin, il a fait dès 6h30 la tournée des écoles pour récolter des sacs de déchets : Chanel, Gracieuse, Jacques-Dubochet, Square central,
Petit-Dézaley et Burtignière. Pourquoi si tôt ? « Il faut que tout soit fait avant l’ouverture des écoles », répond Julien Gonvers dans un grand sourire. « Je ne suis pas lève-tôt et j’ai de la chance : mes collègues commencent leur journée encore avant moi. »
Gros volumes
Une fois le véhicule chargé, il part en direction de la déchèterie. Sur place, la benne à bouteilles en PET est déjà pleine. Pas étonnant : « Les bouteilles vides sont peu souvent compressées par les consommateurs. Elles prennent donc plus de volume et la benne est plus vite remplie », explique Julien Gonvers.
Le jeune homme se remet au volant. Une nouvelle mission d’enlèvement de déchets encombrants l’attend, ainsi qu’une livraison de produits et consommables à ses collègues. La fourgonnette blanche s’éloigne dans les rues de Morges.
Patrick Le Fort chargé de communication
Police Région Morges a développé une gestion durable des deux-roues laissés à l’abandon sur la voie publique sur le territoire morgien, en partenariat avec l’association Styyle.
Qui n’a pas déjà vu des vélos abandonnés depuis des lustres dans un lieu public, parfois à l’état d’épaves ? Ces vélos ventouses occupent des places de stationnement dans la ville, au détriment des usagers quotidiens. Il faut donc les retirer. Pour ce faire, Police Région Morges (PRM) collabore avec l’association Styyle.
De l’abandon à la remise en état
Une fois signalés, ces vélos sont étiquetés à l’aide d’un autocollant jaune « oublié », informant le propriétaire que le deuxroues est suspecté d’être abandonné. Si
le vélo reste immobilisé durant 14 jours, une étiquette rouge « à évacuer » est apposée. En effet, le règlement de police prévoit que les véhicules ne doivent pas stationner de façon ininterrompue plus de trois jours consécutifs sur les places de parc ou les voies publiques.
Plutôt que de finir à la d échèterie , ces vélos sont confiés à Styyle, une organisation active dans la réinsertion socioprofessionnelle. Des apprentis mécaniciens les réparent dans le cadre de leur formation, avant qu’ils soient revendus à petit prix dans des boutiques de seconde main comme Ateapic à Morges.
Un projet au service de tous Bon à savoir : les propriétaires peuvent vérifier si leur vélo a été récupéré par Styyle en remplissant un formulaire en ligne ou en consultant la liste des vélos sur leur site. Cette action a un double impact : elle libère l’espace public tout en évitant le gaspillage. Elle participe aussi à l’apprentissage et à l’insertion professionnelle à travers son partenariat. Une belle manière de conjuguer utilité publique, responsabilité sociale et économie circulaire.
Valentin Bolay chargé de projet au Bureau de la mobilité
Du 22 juillet au 16 août, trois photographes exposent à l’Espace 81 des clichés pris durant le festival BuskersÀMorges 2024. À la clé : un prix du public. L’édition 2025 du festival revient pour sa part du 13 au 16 août.
La 4 e édition du festival BuskersÀMorges dépose ses valises du 13 au 16 août 2025, pour faire voyager le public aux rythmes des musiques du monde. Durant quatre jours, de 17h à 23h, treize groupes et cent spectacles prennent place dans six lieux de la ville : Grand-Rue, a ncien Collège des Jardins, rue Centrale, place de l’Hôtel-de-Ville, bord du lac et jardins du Château de Morges. Le BuskersÀMorges offre une déambulation où artistes et public se rencontrent autour de l’art dans la rue : des instants uniques ouverts à tout le monde.
Expo photo
Cette année est marquée par une exposition présentant des clichés de trois photographes. L’an dernier, un concours a été organisé par le festival pour les photographes amateurs et professionnels, afin de capturer l’ambiance et l’émotion de la manifestation. Ces images seront exposées du 22 juillet au 16 août 2025 à l’Espace 81. La population est invitée à participer en votant pour sa ou son photographe préféré. La personne lauréate recevra le prix du public. Un prix du jury sera aussi décerné par des photographes professionnels. Les récompenses seront remises par l’Office de la culture, le samedi 16 août à 17h à la place de l’Hôtel-deVille, au cœur du festival, pour marquer sa clôture.
Plus d’infos : morges/espace 81 buskersamorges.com
Les Journées européennes du patrimoine ont lieu les 13 et 14 septembre 2025. À l’honneur cette année : le thème « Histoires d’architecture ».
La Ville de Morges s’est associée au Château de Morges et ses musées pour faire partie du programme des Journées européennes du patrimoine 2025 du canton de Vaud. La mise en valeur du patrimoine est un axe majeur de la politique culturelle de la Ville.
Le samedi, une visite guidée inédite fera remonter le temps jusqu’aux origines de la ville, en commençant par l’exploration des coulisses du château, datant de 1286. Le parcours mènera ensuite en 1515 dans l’Hôtel de Ville. Des lieux habituellement fermés au public seront ouverts. La visite se poursuivra par le Grenier bernois, édifié en 1692, pour terminer au temple, bâti vers 1769. Une façon de traverser des siècles d’architecture en passant par la rue Louis-de-Savoie, tout récemment réaménagée ! Une pièce de théâtre accompagnera l’événement pour faire découvrir le fondateur de la ville : Louis de Savoie. La création sur mesure est réalisée par l’école ACTE Théâtre. Dans les jardins du Château, artisanes et artisans du bâti dévoileront leur savoir-faire.
Le dimanche, une chasse aux trésors emmènera le public à travers l’histoire du Château de Morges, demeure de Louis de Savoie. La visite guidée « Morges : le nez en l’air » offrira quant à elle un regard sur les anecdotes et recoins cachés de notre ville patrimoniale.
Plus d’infos : decouvrir-le-patrimoine.ch
Ludivine Guex cheffe de l’Office de la culture
Ludivine Guex cheffe de l’Office de la culture
Après plus de trente ans au service de la Ville de Morges, le responsable de l’Unité géomatique, Roger Maurer, s’apprête à prendre sa retraite. L’occasion d’en savoir plus sur cette profession méconnue.
Dans les années 1980, le métier de géomaticien n’existe pas encore. Roger Maurer, natif de Zofingue (AG), fait alors un apprentissage de dessinateur en génie civil.
En 1990, engagé par la Ville de Morges, il effectue le grand saut en Suisse romande. À l’époque, une règle impose aux employés municipaux de résider dans la commune. « Je m’y suis volontiers installé, raconte Roger Maurer, car j’ai notamment été charmé par une coïncidence : le blason de ma ville natale ressemble à celui de Morges. » Un signe qu’il allait s’y sentir chez lui.
Ces quarante dernières années, Roger Maurer a été le témoin de bouleversements techniques. Au début, il dessinait des cartes à la main, sur des calques. L’arrivée de l’informatique et d’internet rend son travail plus fluide et plus riche. La géomatique prend forme.
Ce métier consiste à centraliser les données du territoire communal (réseaux, bâtiments, végétation, etc.) dans un système d’information géographique. Ces outils permettent, par
exemple, de mieux planifier les travaux d’infrastructure. Pour Roger Maurer, « c’est un travail de l’ombre, mais essentiel ».
Le futur retraité est particulièrement fier de CartoJuraLéman, un site public regroupant une foule d’informations utiles : événements, stationnement, transports, trajets scolaires… Un outil au service des habitants comme des communes partenaires du district.
« Tout mon cœur »
Sportif et choriste, Roger Maurer prend sa retraite en juillet. Fidèle à son tempérament organisé, il a préparé cette nouvelle étape avec soin. « C’est un passage unique, donc il y a encore quelques appréhensions », admet-il. « Mais je pars sereinement, car c’était un travail dans lequel j’ai mis tout mon cœur. »
Plus d’infos : G éoportail CartoJuraLéman cjl.ch
Cécilia Guillot chargée de projet en communication
La Bibliothèque municipale développe son offre en mettant deux postes informatiques à disposition du public.
Depuis le mois de janvier, les usagères et usagers de la bibliothèque ont accès à un nouveau service. Deux postes informatiques leur permettent de se connecter à internet et de réaliser de petits travaux de bureautique. La mise en place de cette nouvelle offre fait suite à de nombreuses demandes de personnes ayant besoin de relever leur boîte électronique, de réaliser un document ou de faire une recherche. À une époque où nombreux sont celles et ceux qui dépendent de leur smartphone, on est souvent bien démuni lorsque ce dernier tombe en panne ou lorsque l’imprimante fait des siennes... Enfin, certains n’ont tout simplement pas de matériel informatique, devenu quasi indispensable pour certaines démarches administratives. C’est pour répondre à toutes ces situations que ce service a été inauguré.
Utilisation gratuite
L’accès aux postes informatiques est gratuit et il n’est pas nécessaire d’être abonné à la bibliothèque pour e n bénéficier. Seules les impressions sont payantes, à raison de 10 centimes par feuille. Pour le moment, la durée d’utilisation des postes n’est pas limitée. Le personnel se réserve le droit de demander au public d’écourter la session en cas de forte affluence.
Sébastien Lê responsable de la Bibliothèque municipale
Distribué à toute la population morgienne en février dernier, le Passeport morgien numérique s’enrichit de nouvelles offres. Les réfractaires à l’informatique n’ont pas été oubliés.
Plus de 15 000 exemplaires du Passeport morgien ont été distribués en février 2025 : chaque adulte domicilié à Morges en a reçu un exemplaire nominatif. Conçu pour soutenir les entreprises, commerces et associations locales, ce programme avait déjà enregistré près de 400 utilisations, un mois et demi après le lancement de sa version numérique. « Nous avons des retours et témoignages très positifs », témoigne Julie Dematraz, déléguée à la promotion économique de la Ville de Morges. « Les entreprises se réjouissent d’avoir pu acquérir de nouveaux clients. »
Depuis son lancement, le Passeport morgien numérique s’est enrichi de plus de 30 nouvelles offres. Des exemples d’avantages pour les détentrices et détenteurs, proposés par les entreprises et associations ? Une œnothèque offre une bouteille de vin, une fiduciaire un bon de 20 francs. L’association Morges Fleur du Léman donne même un tubercule de dahlia !
Toute solution numérique a des avantages, mais porte aussi le risque d’exclure celles et ceux qui ne sont pas à l’aise avec internet et l’informatique. La Ville de Morges en est consciente. C’est pourquoi elle met à disposition un catalogue papier des centaines d’offres disponibles avec le Passeport morgien. Il est mis à jour régulièrement et consultable à l’accueil de l’Hôtel de Ville.
Plus d’infos : morges.ch/passeportmorgien
Noémie Lepage ingénieure en géomatique
Lors du déclenchement du Plan canicule vaudois, des bénévoles appellent les personnes âgées pour s’assurer de leur bonne santé. Interview d’une bénévole morgienne.
Sandra Indermühle a intégré l’équipe de bénévoles morgiens en 2024. Elle saisit son téléphone lors des épisodes de canicule, en collaboration avec le centre médico-social (CMS).
Comment êtes-vous devenue bénévole ?
Simplement en parcourant les réseaux sociaux. J’ai découvert une annonce de recherche de bénévoles dans le cadre du Plan canicule. Je ne connaissais pas vraiment ce dispositif, mais j’ai trouvé l’idée touchante. J’ai été particulièrement sensible à la dimension humaine de la démarche.
En quoi consiste votre rôle ?
Lorsque le Plan canicule est activé, nous recevons un message du CMS, soit par
e-mail, soit par téléphone. On nous transmet alors une série de questions simples à poser aux personnes concernées, comme « Avez-vous bu suffisamment ? » ou « Ressentez-vous des maux de tête ? ». Mais l’essentiel, au-delà de ces questions pratiques, c’est surtout de prendre un moment pour discuter, créer un lien, s’assurer que la personne va bien, qu’elle ne se sent pas seule.
Avez-vous rencontré des difficultés dans votre mission ?
Le plus délicat, c’est le premier contact. La relation s’apparente à une forme de collaboration : il faut que la personne accepte de nous écouter, et comme on l’appelle tous les jours, il faut aussi s’assurer qu’elle répondra bien le lendemain. Avec le temps, une certaine complicité
s’installe. C’est assez amusant : certaines personnes veulent montrer qu’elles font tout bien comme il faut.
Qu’est-ce que cet engagement vous a apporté ?
J’ai été très marquée par la période du Covid. Elle m’a rendue sensible à l’isolement. Un petit geste peut avoir un grand impact. J’encourage vivement chacun à s’engager, c’est très enrichissant.
Devenez bénévole : 021 804 15 15
cohesion.sociale@morges.ch
L’eau est une ressource précieuse, y compris pour jardiner. Or, elle vient à manquer à certaines périodes. Reflets livre quelques conseils.
Les ressources d’eau potable ne sont pas infinies et le changement climatique affecte son utilisation. En période estivale, les restrictions sont devenues courantes à Morges. Alors, que faire pour son jardin ?
Des plantations plus résistantes
Depuis plusieurs années, la Ville de Morges adapte sa palette de plantations et encourage les propriétaires à faire de même. Certaines essences d’arbres et de plantes vivaces sont en effet moins gourmandes en eau et plus résistantes aux périodes de sécheresse.
Racines parfois paresseuses
D’autre part, les plantes peuvent être habituées à aller chercher de l’eau plus loin elles-mêmes. En effet, si le gazon est arrosé chaque jour, il ne fera des racines qu’en surface. En espaçant les arrosages ou en arrosant moins, le gazon devra « travailler » en produisant plus de racines… Il en va de même pour toutes les plantes.
Les méthodes d’arrosage nocturne ou à l’aide de goutte-à-goutte sont d’autres techniques reconnues permettant d’économiser de l’eau ou de l’apporter avec une meilleure efficience.
Plus d’infos : m orges.ch/secheresse
Stanley Mathey responsable de l’Office des parcs et promenades
1. Deux sarclages valent un arrosage : gratter la terre en surface permet de ralentir fortement l’évaporation directe par le sol et d’économiser un arrosage.
2. Pratiquer le double arrosage : au lieu de rester longtemps à la même place pour arroser, il est préférable d’arroser un peu la plante et de revenir quelques minutes plus tard pour apporter une nouvelle quantité d’eau. Ainsi, une plus grande quantité restera à proximité.
La Ville de Morges adresse ses félicitations et ses meilleurs vœux à la centenaire et aux nonagénaires de la commune, parmi lesquels :
Mme Maria Oppliger
100 ans le 12 avril
Mme Lucienne Valloton
90 ans le 16 mars
Mme Isabelle Zbinden
90 ans le 27 mars
M. Roger Magnin
90 ans le 21 avril
Mme Irmgard Dubuis
90 ans le 27 avril
M. Gino Sabatini
90 ans le 15 mai
Exposition « artPLASTIC »
Par Bruno Verdi et SAFE For Environment
Du 30 juin au 18 juillet
Espace 81
Semaine d’activités
jeunesse Vacances d’été
Sur inscription
Du 30 juin au 4 juillet
Plusieurs lieux
Caf’Conc’ Morges
Les vendredis soir jusqu’au 29 août
Square du Bluard
Morges Open Air
Du 10 juillet au 7 septembre
Château de Morges
Académie musicale de Morges
Concerts des étudiants 18 et 19 juillet
Plusieurs lieux
Exposition « Concours photo du BuskersÀMorges »
Du 22 juillet au 16 août
Remise de prix le 16 août à 17h
Espace 81
Fête nationale
1er août dès 16h30
Partie officielle : 19h30, place
Louis-Soutter (parc de l’Indépendance)
Cortège et suite des festivités sur le quai Igor-Strawinsky
Fête du Port et 140 ans du Sauvetage de Morges
8 et 9 août
Place de la Navigation
BuskersÀMorges
Du 13 au 16 août
Plusieurs lieux
Festival des sports à la piscine
16 août toute la journée
(report au 23 août en cas de météo
défavorable)
Piscine du Parc
Festival Colibris
17 août
Quais de Morges
Wake Up and Run
29 août à 5h
Plage de la Cure d’Air
Exposition « À l’eau »
Par l’illustratrice Isaline, dans le cadre du Livre sur les quais
Du 22 août au 11 septembre
Espace 81
Cyclomania, le défi cycliste national
Du 1er au 30 septembre
Le Livre sur les quais
Du 5 au 7 septembre
Quais de Morges
Journées européennes du patrimoine
13 et 14 septembre
Départ des visites : jardins du Château de Morges
Exposition « Loin des yeux, insectes et fonds marins »
Par Alexandre Borgeaud
Du 16 septembre au 10 octobre
Vernissage le 17 septembre à 18h
Espace 81
Grand Marché d’automne
27 septembre
Centre-ville
Activités jeunesse
Vacances d’octobre
Pour les 12 à 18 ans
Du 13 au 24 octobre 14h-18h
Espace Couvaloup
Activités jeunesse
Vacances d’octobre
Pour les 8 à 18 ans
Du 20 au 24 octobre 14h-17h
Salle de gym de la Gracieuse
Exposition « MÉTAMORPHOSES, voyages en mots intimes »
Par Ariane Bérard et Jeanne Gerster
Du 14 octobre au 9 novembre
Espace 81
Festival Salamandre
Du 24 au 26 octobre
Beausobre
Thé dansant pour seniors
28 octobre de 14h à 17h
Caves de Couvaloup
Night Run Morges
Le 1er novembre
Parc des Sports
Exposition « Plan Climat »
Par l’Office de la durabilité de la Ville de Morges
Du 12 novembre au 7 décembre
Espace 81
Agenda complet : morges.ch/agenda