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DIFFMUSIC
MICHÈLE WARNIER Michèle Warnier baigne dans la musique depuis toute petite, son père jouant de la trompette et sa mère du saxophone. C’est donc tout naturellement qu’elle s’inscrit à l’éveil musical de l’Harmonie de Sanem. Pour la jeune fille, la flute est un véritable coup de cœur: «J’ai regardé l’orchestre jouer et j’ai su tout de suite que la flute al lait être mon instrument», raconte-t-elle le regard pétillant.
«J’ai su tout de suite que la flute allait être mon instrument.» À huit ans, Michèle entre au Conservatoire et suit les cours de Marc Muller. C’est lui qui petit à petit va l’introduire au monde de la Musique militaire grand-ducale. Se rendant compte du talent de son élève, il lui propose – alors qu’elle vient d’entrer au lycée – de prendre sa place au sein de la Musique militaire à la fin de ses études secondaires. Michèle est enthousiaste. Elle se met au piano à l’âge de 16 ans, car pour entrer dans la Musique militaire grand-ducale, il faut maitriser au moins deux instruments.
APRÈS LA MUSIQUE, LE SERVICE MILITAIRE Autre contrainte: après le lycée, il faut faire son service mi litaire, une période dont Michèle Warnier se souvient avec le sourire: «On va dire que c’était surprenant. J’avais passé toute mon enfance et mon adolescence à faire de la musique. Je ne m’étais jamais inscrite dans un club de sport. Et tout d’un coup, on vous fait passer des tests de sélection mili taire. Des tests physiques, mais aussi de mathématiques et de langues…» L’instruction militaire de base – qui dure quatre mois – constitue aussi un bon souvenir pour la jeune femme. Elle lui permet de découvrir un monde qu’elle ne connaissait pas: «Je venais de passer des semaines à étudier pour le bac. Et là, je me suis retrouvée à faire du sport; j’ai appris à me servir d’armes à feu; à passer la nuit dehors, se souvient Michèle. Et le tout, sans instrument de musique.»