Le Quotidien du 28.07.2023

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MÉDIA MEDIA

17°C / 62,6°F 21°C / 69,8°F 19°C / 66,2°F © DR CHF 20'000.- et plus and more Charles et Marie-Claude Firmenich Fresh Leaf Charitable Foundation International Music and Art Foundation David et Nadia Sela Anonyme (2)

Animée par John Helyar

Verbier Festival Chamber Orchestra Gábor Takács-Nagy

MÉCÈNES PATRONS COLLABORATEURS CONTRIBUTORS PARTENAIRES PARTNERS Le Canton du Valais encourage la culture Der Kanton Wallis fördert Kultur

CHF 50'000.- et plus and more The Edwin Caplin Foundation and Mr Chretien Risley, Trustee Fondation Ystale Françoise Demole Bruce et Suzie Kovner Schloss Elmau Eduard Wulfson Anonyme

SOUTIENS PUBLICS PUBLIC FUNDERS DÉCOUVERTE DISCOVERY ASSOCIÉ ASSOCIATE COMMUNITY PARTNER

CHF 100’000.- et plus and more Jacques de Saussure Ferring Otar Margania François et Caroline Reyl Julien et Chrystèle Schoenlaub SES-imagotag / Thierry Gadou Walter B. Kielholz Foundation Donateur anonyme conseillé par Carigest SA Anonyme Anonyme

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FONDATION COROMANDEL

MÉDIA MEDIA

CO-SPONSOR CO-SPONSOR

(suite en page interne) Quel rapport entretenez-vous à l’opéra ? Roger Krütli : quand j’avais dix-huit ans, j’écoutais de l’opéra tout le temps, sans doute fasciné par ces histoires et cette puissance qui vont droit au cœur et à l’âme. Après un Don Giovanni et un Bal masqué remarqués l’an dernier, le scénographe visuel Roger Krütli et son directeur technique Martin Kuhn étaient de retour hier soir aux Combins, à l’invitation de Madame Aline Foriel-Destezet, pour la mise en images de Wozzeck.

Roger Krütli et Martin Kuhn

CHF 200’000.- et plus and more The Wyss Foundation Yves Paternot Legacy Fund Anonyme

THE SYMPHONIES A BEETHOVEN JOURNEY Gábor Takács-Nagy © Evgenii Eviukhov

QUESTIONS/RÉPONSES OUVERT AU PUBLIC ET SÉANCE DE DÉDICACE

15:00 Experimental Chalet RENCONTRE AVEC GÁBOR TAKÁCS-NAGY

GRANDS MÉCÈNES MAJOR DONORS

PRINCIPAL PRINCIPAL

28 .07.23 1

28.07 ACADEMY 09:15 – 13:00 | masterclasses R. Goode | Hameau | piano K. Baráti | Chalet d’Orny | violon

JOHANNES BRAHMS (1833-1897) Trio pour piano et cordes N° 2 en ut majeur op. 87 - Allegro - Andante con moto - Scherzo, Presto - Finale, Allegro giocoso

17:30 – 18:10 | MAINSTAGE PRE-CONCERT Conférence avec Michèle Larivière fr Café Schubert Talk with Hannah Chan-Hartley en Cordelette 18:30 – 20:15 | Combins | concert lyrique

Concert diffusé par

Renée Fleming soprano Evgeny Kissin piano

09:30 – 12:30 | masterclasses I. Charisius | Chalet d’Adrien | alto N. Altstaedt | Téléverbier | violoncelle UNLTD 10:30 – 11:30 | KIDS

14:00 – 15:00 | workshop A. Milligan | Téléverbier | stage presence 14:30 – 17:00 | masterclass

Ciné-Spectacle Storytellers : Les musiciens de Brême Cinéma VFJO 10:00 – 13:00 | Collège de Bagnes, Le Châble répétition VERBIER FESTIVAL JUNIOR ORCHESTRA MAINSTAGE 11:00 – 12:45 | Église | musique de chambre Braimah Kanneh-Mason violon Sheku Kanneh-Mason violoncelle Isata Kanneh-Mason piano FELIX MENDELSSOHN (1809-1847) Romances sans paroles op. 67 N° 2 Romances sans paroles op. 19 N° 1 (arr. pour violon et piano J. Heifetz) Six chansons pour voix et piano op. 34 N° 2 (arr. pour violon et piano J. Achron) Romances sans paroles op. 62 N° 1 (arr. pour violoncelle et piano F. Kreisler) Romances sans paroles pour violoncelle et piano op. 109

PRINCIPAUX MÉCÈNES PRINCIPAL PATRONS

LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827) Trio pour piano et cordes N° 2 en sol majeur op. 1 N° 2 - Adagio - Largo con espressione - Scherzo, Allegro - Finale, Presto

MÈCENES PATRONS

30 e ÉDITION 30TH EDITION

Entracte

SPONSORS

G. Le Magadure | Hameau | musique de chambre 14:30 – 17:30 | masterclass K. Gerstein | Chalet Orny | musique de chambre 15:00 – 16:00 | Église | concert lyrique ACADEMY PRESENTS IV Sarah Fleiss soprano Henry Griffin baryton Felix Gygli baryton Sam Harris ténor Sam Hird baryton Hyejun Kwon mezzo-soprano Henna Mun soprano Erin O’Rourke soprano William Socolof baryton-basse James Baillieu piano

FRANZ SCHUBERT (1797-1828) Suleika 1 D. 720 Die Vögel D. 691 Nur wer die Sehnsucht kennt — “Lied der Mignon” D. 877 N° 4 Rastlose Liebe D. 138 FRANZ LISZT (1811-1886) « Sposalizio » extrait de Années de pèlerinage II S. 161 (piano seul) Valse oubliée S. 215 N° 1 (piano seul) Freudvoll und leidvoll S. 280 N° 1 Über allen Gipfeln ist Ruh’ S. 306 Im Rhein, im schönen Strome S. 272 Entracte

Concert de Lieder et mélodies 14:00 – 16:30 | Collège de Bagnes, Le Châble répétition VERBIER FESTIVAL JUNIOR ORCHESTRA 16:00 – 17:30 | concert | Cinéma Joshua Brown violon Soyoung Cho alto Alejandro Viana violoncelle Claire Wells violon Jaren Ziegler alto HunJu Sohnn piano / coordinatrice, classe d’alto Jonathan Ware piano / coordinateur, classe de violon

SERGEI RACHMANINOFF (1873-1943) Lilacs op. 21 N° 5, transcr. pour piano de S. Rachmaninoff (piano seul) Lilacs op. 21 N° 5 A Dream op. 38 N° 5 Mélodie et Sérénade extrait de Morceaux de Fantaisie op. 3 (piano seul) N° 3 et N° 5

19:30 – 21:30 | Église | musique de chambre INTÉGRALE DES SONATES POUR PIANO ET VIOLON DE BEETHOVEN III Marc Bouchkov violon Mao Fujita piano LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827) Sonate pour piano et violon N° 5 en fa majeur op. 24 « Le Printemps » - Allegro - Adagio molto espressivo - Scherzo, Allegro molto - Rondo, Allegro ma non troppo Sonate pour piano et violon N° 10 en sol majeur op. 96 - Allegro moderato - Adagio espressivo - Scherzo, Allegro - Poco allegretto Entracte LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827) Sonate pour piano et violon N° 9 en la majeur op. 47 « Kreutzer » - Adagio sostenuto - Andante con Variazioni - Finale, Presto Concert diffusé par

22:00 – 23:00 | Église windows on the orchestra Musiciens des VERBIER FESTIVAL ORCHESTRA et VERBIER FESTIVAL CHAMBER ORCHESTRA

FRANZ LISZT (1811-1886) S’il est un charmant gazon S. 284 Oh, quand je dors S. 282 HENRI DUPARC (1848-1933) Extase Le Manoir de Rosemonde

22:00 – 23:30 | CONCERT CLUB Catherine d’Oex Taratata

Présenté par

Concert diffusé en différé par


Highlight

Roger Krütli et Martin Kuhn

Wozzeck comme expérience immersive

Yasaman Mashhouri et Maxine Troglauer Artistes complètes

Après avoir joué il y a quelques jours à la chapelle de La Tzoumaz et à l’Abbaye de Saint-Maurice, les deux musiciennes proposent le 29 juillet d’explorer leurs univers respectifs, bien au-delà de leurs seuls instruments. © DR

Martin Kuhn : pour ma part, j’ai plutôt grandi au théâtre où j’ai commencé à travailler à l’âge de quatorze ans. Ma passion se trouve du côté de l’interaction entre la scène et le public, de cette énergie circulant de l’une à l’autre. Opéra, théâtre, les outils sont différents mais le résultat de mon travail est, je l’espère en tout cas, identique. Quelles ont été vos sources d’inspiration pour cette mise en images de Wozzeck ? RK : tout d’abord la musique incroyable de Berg, bien sûr, et la manière dont il s’est approprié la pièce de Büchner. J’ai également été inspiré par l’époque des faits, même si nous avons voulu la rendre dans un style moderne, parfois brutal, néanmoins baigné d’humanité. Les peintures que j’ai imaginées, toutes réalisées à la main, intègrent la force de cette musique mais de façon subtile. MK : au-delà des peintures, il y a également des sculptures taillées en argile. En tant que directeur technique, mon rôle consiste à scanner en trois dimensions ces sculptures et à les intégrer dans un programme d’animation, une technique novatrice à l’opéra, pour un spectacle, au final, entièrement digital. Tout est en deux dimensions mais il y a beaucoup de mouvements, les poupées des personnages ont une existence propre

en quelque sorte. Je suis en charge de la réalisation technique de l’œuvre artistique peinte et sculptée de Roger et cette collaboration est véritablement devenue notre signature quand nous travaillons ensemble sur une mise en scène d’opéra. De quelle manière avez-vous collaboré avec l’auteur de la mise en espace Tim Carroll ? MK : la scénographie visuelle et la mise en espace étaient complémentaires : si, à un moment de l’histoire, Tim Carroll obtenait des choses plus modestes de la part des chanteurs à l’avant-scène, nous nous sommes permis des éléments davantage imposants sur l’écran, et vice-versa. Ce n’est pas du cinéma ni une galerie d’art, plutôt une expérience immersive. Le Festival célèbre cette année son 30e anniversaire, que pouvez-vous lui souhaiter ? RK : Qu’il continue ! Et nous ne pouvons que le remercier une nouvelle fois de nous avoir invités.

Propos recueillis par Anne Payot-Le Nabour

Vous faites partie de la résidence « Creative Project Development Project Program » de l’Academy dédiée au développement de projets créatifs. En quoi le vôtre consiste-t-il ? Maxine Troglauer : ce terme est très large mais en tant que tromboniste basse, j’ai toujours à cœur d’élargir le spectre des possibilités de mon instrument. Le concert se divise en deux parties — je serai dans la seconde et Yasaman la première — et j’ai choisi de jouer peu et parler beaucoup ! (rires) Je raconte l’histoire du chemin m’ayant menée jusqu’ici, sans bien sûr rentrer trop dans les détails de considérations biographiques. Nous avons chacune à nos côtés le Kandinsky Quartet et le programme inclura des pièces de ma composition, ainsi que du Carl Philipp Emanuel Bach ou encore du Thelonious Monk. Yasaman Mashhouri : je vais pour ma part jouer cinq flûtes différentes et mon idée est de combiner la musique à des projections d’images sur un écran. J’adore mêler les arts ! Il y aura du Vivaldi mais aussi une chanson perse transposée et une pièce de Moritz Eggert Außer Atem (À bout de souffle) qui porte bien son nom puisqu’elle implique que je joue deux flûtes à la fois ! Un format de concert innovant… MT : il ne s’agit bien sûr pas de faire la révolution car nous apprenons du passé mais aujourd’hui, il faut construire le futur. « Passé, présent et futur »,

comme s’intitule la dernière partie de mon histoire, ne doivent pas être séparés or cela semble être parfois le cas dans le milieu de la musique classique. Je pense au frac par exemple : au 19e siècle, il était porté par les instrumentistes et le public, par souci d’égalité. Or en 2023, les musiciens continuent à en porter, le public non ! Il faut vraiment se demander ce que nous voulons bâtir pour la prochaine génération. YM : …cette nouvelle génération qui, il faut bien le reconnaître, n’est pas très intéressée par la musique classique. Combiner cette dernière justement à d’autres arts constitue selon moi une chance qu’elle soit entendue. Cela fonctionnera ou pas, mais au moins, nous aurons essayé. Avec notre concert, nous invitions à un véritable voyage… MT : …et le Taratata, par sa configuration où les artistes sont parmi le public, sans différence de niveau entre la scène et la salle, s’y prête complètement.

Propos recueillis par Anne Payot-Le Nabour

Yasaman Mashhouri et Maxine Troglauer © DR

Marc Bouchkov

Une vision au bout d’une plume Dernier volet aujourd'hui des Sonates pour violon et piano de Beethoven par Marc Bouchkov et Mao Fujita. L’occasion, pour le violoniste, de revenir sur cette intégrale et sur l’univers beethovénien. Quelles sonates avez-vous choisi pour votre troisième et dernier concert ? Je l’ai souhaité comme un bouquet final ! Il est encadré par les deux sonates que le public connaît le mieux. Nous commençons ainsi par la sonate dite « Le Printemps » (N° 5), d’une effusion lyrique rare, et nous terminons par la célèbre sonate « A Kreutzer » (N° 9). Elle est très novatrice dans son début, qui insère un épisode Adagio incroyable dans le premier mouvement Presto. Son mouvement lent est un admirable thème et variations avant un Finale d’une extrême virtuosité. Entre ces deux sonates fameuses, nous jouerons la 10e, ma préférée. C'est l’ultime sonate de Beethoven et celle qui va le plus loin, non seulement musicalement, mais dans la maturité humaine qui s’y exprime. Moins héroïque de langage, plus introspective, elle est habitée par un fort sentiment pastoral. La nature est plus forte que l'humain, elle l'emporte dans un état de plénitude. Comment caractériser l’écriture de Beethoven pour le violon ? Beethoven connaissait bien cet instrument. Il avait été l’élève de Franz Ries et Ignaz Schuppanzigh, et son écriture pour le violon est magistrale. Rien n’est impossible techniquement, ce qui est assez incroyable, même si sa musique a pu sembler très difficile à ses contemporains.

Un jour Ignaz Schuppanzigh, grand défenseur des quatuors de Beethoven, s’est plaint d’un passage : « il faut que tu changes, ce n’est pas jouable ». Beethoven lui a répondu : « je n’écris pas pour le violon, j’écris ce que j’entends, il faut que tu te débrouilles ». Beethoven jouait du piano, du violon, de l’orgue. Je pense que quand il composait, même pour le piano ou en musique de chambre, il entendait de manière symphonique. Avec Mao, nous avons donc essayé de sortir nos instruments de leurs sonorités habituelles, de leur donner les timbres d'autres instruments d'orchestre. Par exemple, Mao peut à tel endroit faire sonner la main gauche comme une contrebasse. Ailleurs, je joue en pensant à la sonorité de la flûte. Nous avons cherché à varier les couleurs dans les attaques, les timbres et les phrasés. L’œuvre de Beethoven présente un énorme ambitus de couleurs. Il est considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands génies de la musique, mais de son vivant, il a dû se battre pour que son œuvre soit prise au sérieux. Il a lutté pour sa musique. Même après l’épisode de la crise d’Heiligenstadt, lorsqu’il prend conscience que sa surdité est sans retour. Or qu'est-ce qu'un musicien sans sens de l’ouïe ? Pourtant il continue. Beethoven incarne le courage du génie, incompris mais qui persévère, et qui laisse finalement une empreinte qui change le monde. Écrire ce que Beethoven a écrit suppose une profondeur et une sensibilité hors du commun. Il laisse une vision au bout d'une plume, des moments extraordinaires qui peuvent nous toucher à vie. C'est ce que nous avons cherché à exprimer. Propos recueillis par Laetitia Brancovan

musique dans les rues de Verbier SA 29.07 Dúo Artemisa

Rythmes latino-américains à la fraîcheur nomade 10:30 – 11:00 Rue de Médran

Cor’Ise d’Isérables Cors des Alpes

10:30 – 11:00 Place Centrale 11:15 – 11:45 Rue de la Poste

Jupîya

Musiques du Moyen-Orient 11:30 – 12:00 Rue de Médran

Lucian Caceres & Friends Jazz manouche/Chanson française 11:45 – 12:15 Place Centrale

Dúo Artemisa

Rythmes latino-américains à la fraîcheur nomade 12:00 – 12:30 Rue de la Poste 16:00 – 16:30 Place Centrale

Jupîya

Musiques du Moyen-Orient 16:15 – 16:45 Rue de Médran

Cor’Ise d’Isérables Cors des Alpes

16:30 – 17:00 Rue de la Poste

Lucian Caceres & Friends

The Whats

17:00 – 17:30 Place Centrale

16:00 – 16:30 Rue de Médran

Cor’Ise d’Isérables

Kalynovyï Tsvit

17:30 – 18:00 Rue de Médran

16:00 – 16:30 Place Centrale

DI 30.07 The Whats

Lucian Caceres & Friends

Jazz manouche/Chanson française

Cors des Alpes

Ensemble choral ukrainien

Jazz manouche/Chanson française

Chansons latinos, rétros et standards de Jazz 10:45 – 11:15 Place Centrale

16:30 – 17:00 Rue de la Poste

Jupîya

Lucian Caceres & Friends Jazz manouche/Chanson française 11:00 – 11:30 Rue de la Poste

Musiques du Moyen-Orients 17:00 – 17:30 Place Centrale

The Whats

Chansons latinos, rétros et standards de Jazz

Jupîya

17:15 – 17:45 Rue de la Poste

Musiques du Moyen-Orients 11:15 – 11:45 Rue de Médran

The Whats

Chansons latinos, rétros et standards de Jazz

Kevin Guerriero

Pop acoustique à la guitare

Chansons latinos, rétros et standards de Jazz

17:30 – 18:00 Rue de Médran

11:45 – 12:15 Rue de la Poste

Kevin Guerriero

Pop acoustique à la guitare 12:00 – 12:30 Place Centrale

Kalynovyï Tsvit

Ensemble choral ukrainien 13:15 – 13:45 Esplanade des Combins

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