2 FOULÉES PRINTANIÈRES DE SAULTAIN
LUNDI 20 MARS 2017 LA VOIX DES SPORTS
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CYRIL CARE ET JASON DUFRESNE MAIN DANS LA MAIN Malgré la météo capricieuse, les Foulées printanières de Saultain ont encore connu un vif succès. Le semi-marathon a été marqué par un beau mano a mano entre les deux hommes.
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our leur 23e anniversaire, les Foulées printanières de Saultain ont de nouveau battu un record de participation avec 1800 inscrits. Dans la course reine du semi-marathon, couplée avec le championnat de France officiel FSGT (Fédération Sportive et Gymnique du Travail), il n’y eu guère de suspense. Après le premier kilomètre, un trio se détachait : Cyril Care (USVA), Jason Dufresne (NL) et le vétéran Christophe Barhi (ASR) se retrouvaient en tête. Pas pour longtemps cependant car peu avant la mi-course Care et Dufresne passaient la vitesse supérieure et creusaient inexorablement l’écart. Au 8e kilomètre, le classement, sauf accident, établi. À l’arrivée, pas de sprint : le duo terminait main dans la main, et pour une petite seconde le Valenciennois Cyril
« SI JE RETROUVE DE BONNES SENSATIONS, JE SERAI À VALENCIENNES LE 2 AVRIL. » ICHAM BRIKI
LES VAINQUEURS
Care était déclaré vainqueur. « Je sors d’une grosse semaine d’entraînement, 80 km à pied et 240 km à vélo, car je prépare la première manche du championnat de France de duathlon dimanche prochain à Paillencourt. Ça devrait bien se passer, je suis confiant. »
C’est reparti pour Briki Après une fin de saison de crosscountry poussive, l’Amandinois Icham Briki s’est refait une santé dans la campagne saultinoise sur les 10 km. « Après mon forfait aux championnats de France de cross à Saint-Galmier, je me suis reposé physiquement et mentalement. Saultain, c’était ma rentrée programmée de longue date. Je suis satisfait car outre la victoire, je n’ai pas souffert. Romain Carette m’a accompagné un kilomètre. Ensuite, au train, sans forcer j’ai creusé un écart conséquent pour ne plus être inquiété. Si ça se passe bien cette semaine à l’entraînement et si je retrouve de bonnes sensations, je serai présent aux Foulées de Valenciennes, sur 10 km, le 2 avril. » Coté féminin, la Parisienne Amélie Faure, elle aussi sans opposition majeure, et à peine marquée par le vent et le crachin, a franchi la ligne la première, avec près d’une minute d’avance sur Lynda Idri (Auby). . P. PAWLINSKI
De la table à la route Après avoir été un honnête pongiste dans sa jeunesse, Vincent Offroy a découvert les joies de la course sur route il y a deux ans. Reconverti sur le tard, il nous parle de sa nouvelle addiction. Pourquoi vous êtes-vous lancé dans la course à pied ? « Pour garder la forme et pas les formes (sourires). De plus, la course à pied est un sport sans contrainte, quelle que soit la météo, tu chausses les baskets où tu veux, quand tu veux, individuellement ou avec un partenaire. »
CYRIL CARE (À DROITE) ET JASON DUFRESNE CO-VAINQUEURS DU SEMI-MARATHON DANS LE MÊME TEMPS.
AMÉLIE FAURE, VAINQUEUR DES 10 KM
COULISSES
L’ANONYME
« On est partis tranquillement, et au fil des kilomètres on a géré. À mi-course, on savait que, sauf accident, on ne serait plus rejoints. Dommage qu’on s’est trouvés esseulés trop rapidement, on aurait pu faire un meilleur chrono. On n’a pas sprinté pour la victoire, on a terminé main dans la main, peu importe l’ordre. »
« Malgré des conditions climatiques difficiles, c’était assez dur mais avec tout ce public c’était sympathique. Je suis satisfaite de mon chrono. Cela reste une bonne course préparatoire pour les championnats du monde de la FSGT programmés en juin à Riga (Lettonie). »
Record battu : ils étaient près de 1800, dimanche matin, à avoir bravé le vent et la pluie dans la campagne saultinoise. PHOTOS DIDIER CRASNAULT
Sur quelle épreuve vous êtes-vous déjà aligné ? « En fait je n’ai véritablement découvert la course à pied que lors du cross de la fosse Cuvinot à Onnaing en 2015. La mayonnaise a pris d’emblée, ensuite je me suis aligné à Marchiennes, Landas, au Vignoble à Valenciennes et à Saultain l’an dernier où j’ai été conquis par l’ambiance. » Pourquoi avoir encore choisi Saultain cette année ? « Comme j’habite le village voisin je connais le parcours par cœur. Je voulais aussi améliorer mon chrono (1h41’), mais à cause du vent cette année je termine en 1 h 49’.
Malheureusement, Vincent Offroy n’a pas pu battre son record sur le semi.
Quelles sont vos prochaines courses ? « Je vais redescendre sur 10 km aux Foulées de Valenciennes le 2 avril, mais mon objectif prioritaire est de goûter aux joies des 20 km de Maroilles le 1er mai. » . P. P.
JOËLETTE
Quand la course à pied s’adapte au handicap. L’association valenciennoise « Le chat » avec à sa tête Isabelle Cardon a permis à la jeune Canelle (16 ans) de parcourir les 10 km des Foulées printanières. Les accompagnateurs étaient Philippe Dedeken, Emmanuel Heuneuse, René Bak, Antoine Dubus, Gabriel Crépin, Bertrand Colliez, Akim Mazari, Frédéric Boudjoudi et Diliveur Pasha.
CANI-COURSE
Les chiens accompagnés de leur maître pouvaient courir ou marcher sur 10 km. L’essai a été transformé, la cani-course devrait revenir en 2018.
PAVÉS
Malgré d’impitoyables sections de pavés sur les 5, 10 ou 21 km, le duo d’organisateurs, Joël Soigneux et Yazide Bensalem, n’a nullement l’intention à l’avenir de modifier les parcours. « C’est notre Paris-Roubaix pédestre à nous ! »
PARTICIPATION
Jean-Luc Tison, le directeur sportif de la CO Trith Athlétisme, pouvait arborer un large sourire de satisfaction. Cent cinq sociétaires de son club s’étaient déplacés à Saultain. La COTA a remporté le prix du club le plus représenté.