En douceur, vers plus de mobilité

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SPEED DATING Bernard Delvaux, CEO de la Sonaca p. 2

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OSEZ LE TALENT DOSSIER EN DOUCEUR, VERS PLUS DE MOBILITÉ

Des assistant(e)s de direction toujours plus « multitâches »

Connaissances techniques, vision stratégique, capacités analytiques et multitâches, entre autres, sont devenues des compétences incontournables pour tout(e) assistant(e) de direction qui se respecte. Ce constat est confirmé par une enquête réalisée par ManpowerGroup auprès de 560 managers américains, dont 98 % estiment que le profil de leur(e) assistant(e) a fortement évolué au cours des dernières années. Résultat : 85 % d’entre eux estiment qu’il est désormais difficile de trouver pareil profil. Ces conclusions sont valables aussi chez nous, estime Vincent Bertieaux, directeur de Manpower BeLux. Les assistantes de direction figurent depuis plusieurs années dans notre top 10 des postes les plus difficiles à pourvoir. Le contenu de la fonction devient toujours plus complexe et les exigences augmentent. De plus, les structures se simplifient et les managers ont besoin d’un support plus pointu. À leur tour, les assistantes recherchent également des défis et des projets motivants qui leur permettent d’élargir leurs compétences. Elles voient leur job comme un tremplin vers d’autres fonctions.

Le danger du « multitâche » au volant est prouvé scientifiquement

Diminution de 30 % des informations enregistrées par le cerveau ; allongement du temps de réaction équivalent à 100 m à 130 km/h ; maîtrise plus aléatoire des dépassements et des trajectoires : tels sont quelques-uns des effets désastreux des conversations téléphoniques au volant selon une étude scientifique menée par le Centre d’investigations neurocognitives et neurophysiologiques de l’Université de Strasbourg. Menée pour partie auprès de 3 500 conducteurs en conditions réelles et pour partie sur simulateur en laboratoire, pour le compte de la Fondation Vinci Autoroutes, cette étude se passe de tout commentaire : au volant, que vous soyez équipé d’un kit mains libres ou pas, que vos préoccupations soient de nature professionnelle ou pas, ne téléphonez pas...

SERVICES PUBLICS

« Chaque matin, j’enfourche mon vélo pour aller au boulot ! »

© LAMPIRIS

ACTU

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Totalement anecdotique il y a quelques années, la pratique du vélo pour se rendre au travail commence à trouver, progressivement, ses adaptes. Pas nombreux, certes, mais parfois fortement encouragés par leur employeur, comme la Ville de Namur ou celle de Verviers.

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lle n’est pas belle la vie ? Cela fait quelques années déjà que j’ai fait le choix de me rendre au boulot à vélo, raconte Pascale Derhet, qui travaille au service mobilité de la Ville de Namur. Au début, j’étais un peu seule, mais force est de constater que la pratique tend à se répandre, certes petit à petit, parmi mes collègues. Une cinquantaine d’agents de la Ville ont fait désormais du vélo leur moyen de transport quotidien. Ce qu’ils y gagnent ? Personnellement, un très grand confort de vie, poursuit Pascale Derhet. Finis les embouteillages et les problèmes de parking, évidemment. Surtout, dès que j’enfourche mon vélo, je me sens libre, en balade. Un vrai moment de détente d’une demi-heure qui me permet de prendre l’air, dans un environnement superbe qui plus est puisque j’emprunte un Ravel et un chemin de hallage, le

long de la Meuse. Les côtes, la météo ? Dès lors qu’on est bien équipé, la météo n’est pas vraiment un problème, répond cette cycliste qui parcourt 25 km aller-retour chaque jour. J’évite seulement de rouler en hiver, moins en raison des conditions climatiques que de la pénombre le matin et le soir. Quant aux côtes, il est vrai que je dois affronter un raidillon de 3 km, à 12 %, avant d’arriver chez moi. Mais depuis que j’ai acheté un vélo à assistance électrique, cette difficulté a été fortement aplanie. Au final, j’effectue un peu plus de 3 000 km par an à vélo...

Découvrir... avant d’adopter

Moins exceptionnel qu’il y a quelques années, ce choix de la mobilité douce n’en reste pas moins suffisamment rare que pour être souligné. Et encouragé. Non seulement à Namur mais aussi à Verviers, par exemple, qui vient de se voir attribuer, dans le cadre de la Semaine de la mobilité, un trophée décerné par le Service public de Wallonie, en collaboration avec l’Union wallonne des entreprises (le lauréat, côté entreprises privées, est Lampiris). Objectif : récompenser et mettre en lumière des organisations engagées ou désirant s’engager dans la gestion durable de la mobilité de leur personnel.

Nous avons lancé une action durant la Semaine de la mobilité afin de sensibiliser les agents communaux à l’usage de véhicules alternatifs à la seule voiture, commente Grégory Mercier, conseiller en mobilité à la Ville de Verviers. Quatrevingt-six collègues se sont engagés à venir à pied, à vélo, en bus, en train ou par le biais du covoiturage. Ils ont reçu en récompense un petit-déjeuner chaque matin et des petits cadeaux en fonction du mode de transport choisi : parapluie, carte de trajets, chèque-cadeau, entre autres. L’idée consistait donc à procéder de manière ludique afin d’inciter les gens à découvrir d’autres modes de mobilité. Et, pourquoi pas, à les adopter... Au-delà de cette action ponctuelle, la Ville a pris diverses mesures structurelles afin d’aider ses employés à modifier leur comportement. Cela va du « remboursement » des kilomètres parcourus à vélo à la prise en charge d’une partie du coût d’un abonnement à un transport en commun, en passant par la mise à disposition, sur les différents sites de l’administration, de quelques vélos électriques. Un progrès majeur, souligne Grégory Mercier. La ville étant encaissée, l’assistance électrique constitue vraiment un plus. Celles et ceux qui les utilisent se rendent

compte à quel point il est plus aisé de se déplacer et de se garer. Nous étudions d’autres mesures à plus long terme, plus volontaristes, qui s’inscriront dans le cadre de la construction de notre future cité administrative et, plus globalement encore, de notre politique de revitalisation urbaine. Aux yeux de Benoît Minet, responsable de la Cellule mobilité à l’Union wallonne des entreprises, le rôle des pouvoirs publics en matière de promotion des modes alternatifs de mobilité doit être souligné. Leur impact est important à deux niveaux, estime-t-il. D’une part, vis-à-vis de leur personnel : ils agissent alors au même titre que tout employeur soucieux du bien-être de ses collaborateurs et, accessoirement, attentif à sa propre image vis-à-vis de l’extérieur. Les pouvoirs publics ont aussi, d’autre part, valeur d’exemple : les mesures qu’ils prennent pour leur personnel peuvent être dupliquées, voire amplifiées, pour la population. Une ville comme Namur, par exemple, déploie une politique souvent innovante : c’est là qu’a démarré le système Cambio de voitures partagées. Qui s’est, depuis lors, largement répandu dans le pays. :: Benoît July

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27 SEPTEMBRE 2014

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