L’anatomie RH d’un pacemaker

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INFLUENCES

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Les entreprises 2013 qui font rêver les étudiants

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21.09.13

osez le talent dossier l’anatomie RH d’un pacemaker HEALTHCARE

90 % des travailleurs sont prêts à suivre des formations

Compétences numériques, connaissances accrues, « intelligence relationnelle »… Neuf travailleurs sur dix estiment que les attentes de leur employeur par rapport à leur travail sont plus fortes qu’il y a cinq ans. Résultat : un tiers des travailleurs belges craignent de ne pas pouvoir faire face à ces exigences de plus en plus élevées. Et trois travailleurs sur quatre sont convaincus que cette tendance se poursuivra dans le futur. Ils s’attendent à devoir développer des compétences numériques (86 %), leurs capacités sociales (73 %) et éducatives (76 %). C’est ce qui ressort de la troisième vague du Randstad Workmonitor, une étude menée dans une trentaine de pays, dont la Belgique. La solution serait de suivre des formations de remise à niveau. À ce propos, 90 % des travailleurs belges se disent prêts à tout faire pour répondre aux attentes des patrons.

En Belgique, 4 managers sur 10 pratiquent le télétravail

Job next gen : spécialiste application

©©photo DR

actu

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Avec le déploiement des technologies médicales, une nouvelle profession investit le territoire clinique : le « spécialiste application ».

©©shutterstock

Les technologies de pointe colonisent nos hôpitaux. Pour optimaliser le fonctionnement de ces IRM et autres salles d’angiographie, des application specialists sont délégués par le fabricant au chevet des médecins.

Le travail à distance gagne sans cesse en popularité, mais il ne fait pas encore l’unanimité. Selon une enquête de Regus, près de 43 % des cadres belges profitent du teleworking durant au moins la moitié de leur semaine de travail. Mais seuls 40 % des Belges sont convaincus que les collaborateurs peuvent être efficacement gérés à distance, uniquement lorsque les managers ont bénéficié de la formation appropriée. L’enquête Regus montre également qu’à peine un quart des entreprises belges – contre 37 % au plan international – utilisent un système de reporting pour contrôler l’efficacité des télétravailleurs. Les solutions de conférence vidéo, comme Skype, sont utilisées par près de 4 managers « mobiles » sur 10 (39 %) pour communiquer avec leurs équipes. À l’échelle mondiale, ce pourcentage atteint 43 %.

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orsqu’un hôpital achète une machine, je dis toujours qu’il loue aussi le mode d’emploi sur pattes, plaisante Isabelle Vertriest, Business Manager chez Siemens. Ce manuel interactif, c’est le « spécialiste application » : un professionnel délégué par le fournisseur afin d’accompagner les équipes médicales dans l’utilisation de dispositifs – salle d’angiographie, de radiologie, IRM, etc. – de plus en plus sophistiqués. Il y a vingt ans, la profession était rare : les explications de base étaient fournies par le service technique... un peu comme lorsqu’on vous livre un frigo. Aujourd’hui, la complexité des procédures justifie l’envoi sur place d’un personnel dédié, garant de l’utilisation optimale des machines. Grâce à lui, les équipes médicales doivent pouvoir tirer « le

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meilleur » de ces engins afin qu’ils ne subissent pas le même sort que nos cerveaux et ordinateurs : être exploités seulement au dixième de leurs capacités...

Des backgrounds très divers Les spécialistes application présentent des backgrounds très divers. Certains ont commencé leur carrière dans le milieu hospitalier : c’est le cas d’Isabelle Vertriest, qui travaillait dans un service de cardiologie en tant qu’infirmière, avant de rejoindre Siemens pour devenir spécialiste application en angiographie. Dans le milieu médical, on côtoie les spécialistes application. Lorsqu’on aime manipuler les machines, cela peut donner envie d’aller voir de l’autre côté, explique-t-elle. D’autres ont une formation de physicien ou encore d’ingénieur biotechnicien. Des profils particulièrement recherchés pour les postes de « spécialiste application IRM », une technique qui exige une expertise poussée. Le point commun des spécialistes application  ? Tous sont passionnés par les (nouvelles) technologies et évoluent en milieu hospitalier comme des poissons dans l’eau.

C’est la période d’accompagnement des équipes médicales par le spécialiste application lors de l’introduction d’un nouveau dispositif. De 4 à 5 jours pour une salle de radiographie... à 15 jours pour une salle d’angiographie.

Pour être spécialiste application, il faut pouvoir garder son calme en toutes circonstances. Il faut aussi se montrer flexible : vous intervenez dans des services qui continuent de tourner et où le patient passera toujours d’abord. Il faut aussi être à l’écoute des praticiens, savoir relayer leurs demandes. En effet, les spécialistes application peuvent également intervenir en amont, par exemple lors du développement de nouveaux logiciels en collaboration avec des équipes médicales. Notre rôle est principalement d’être présent lors de l’installation de nouvelles machines. Mais nous intervenons également lorsqu’un médecin veut lancer une nouvelle procédure avec une machine qu’il connaît déjà. D’un côté, vous avez donc un chirurgien qui sait ce qu’il veut faire... et de l’autre, un spécialiste application qui sait ce que la machine peut lui donner et comment elle peut le lui donner !

Synergie homme-machine À l’heure où l’imagerie est de plus en plus utilisée pendant les interventions chirurgicales lors de procédures dites « hybrides », la maîtrise technique des machines préside plus

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C’est la proportion annuelle de Belges à passer un examen IRM. Chaque année, près d’un Belge sur cinq subit également un examen tomographique (CT-scan). Source : SPF Santé publique

que jamais à la sécurité du patient et à la qualité des soins. Selon moi, c’est un métier dont on ne peut plus se passer aujourd’hui si l’on veut offrir un service de qualité, commente Isabelle Vertriest. Un métier qui a encore de beaux jours devant lui donc, avec la particularité d’être ouvert à de nombreux profils. Pour le personnel issu du milieu hospitalier, la plus-value salariale et les avantages extralégaux sont souvent significatifs. Les possibilités de travail à l’étranger sont elles aussi bien réelles puisque les géants du secteur ont une assise internationale. Vous avez des techniques très spécifiques pour lesquelles il n’y a pas toujours un spécialiste application national, précise Isabelle Vertriest. On fait alors venir quelqu’un de l’étranger. De même, nous pouvons aller former des médecins dans les pays voisins. Dès que vous avez une expertise spécifique, les perspectives ne manquent pas. :: Julie Luong Nos offres du secteur healthcare references.be/healthcare

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C’est le nombre d’appareils IRM en Belgique par million d’habitants, soit relativement peu par rapport à nos voisins européens. La Belgique compte en revanche 41,6 tomodensitomètres (CT-scan) par million d’habitants, ce qui le place au troisième rang des pays de l’OCDE, après le Japon et l’Australie. Source : Éco-Santé OCDE 2009

p. 13 Composé de plusieurs cliniques, maisons de repos, polycliniques et d’une crèche en province de Liège, le CHC constitue un réseau de soins où technologie de pointe et qualité du service assurent aux patients une médecine performante à visage humain.

Nous exerçons plus de 200 métiers différents et recherchons constamment de nouveaux talents pour des fonctions médicales, soignantes (infirmières brevetées, bachelières et spécialisées), paramédicales, administratives, techniques, logistiques, informatiques… Consultez régulièrement notre site emploi sur www.chc.be

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