Connexion Fondation - No 27

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DANS CE NUMÉRO

« JE SUIS FIER D’ÊTRE CANADIEN. » LE DR MARC RUEL RESTE À OTTAWA - P. 4

UN 20E ANNIVERSAIRE QUI SAUVE DES VIES - P. 5

UNE PREMIÈRE CANADIENNE : LA CFCI - P. 8

LA VIE EXTRAORDINAIRE DE KANTA MARWAH - P. 18

EN VERSION AMÉLIORÉE : SAUTEZ DANS L’ACTIONMC POUR LA 6E ANNÉE! - P. 21

LES CONSEILS VITAUX D’UNE INFIRMIÈRE - P. 23

Fondation CONNEXION

Fondation CONNEXION

Le mois de juin a marqué ma cinquième année à la barre de la Fondation. Que le temps passe vite! Chaque jour, je suis émue par le travail que j’ai le privilège d’accomplir. Je n’avais pas nécessairement la tête de l’emploi; j’avais des compétences non conventionnelles et une perspective différente. Je suis vraiment reconnaissante de me sentir en phase avec l’Institut et sa quête d’excellence. Mon mari m’a dit qu’en 20 ans de carrière à la télévision, il n’avait souvenir que de quelques fois où j’étais rentrée à la maison vraiment enthousiaste à cause du boulot. Il blague maintenant qu’il ne se passe pas une semaine sans que je ne revienne du travail inspirée, enthousiaste et pleine d’histoires à raconter! Nos donateurs sont d’une générosité incroyable et ils ont soif d’apprendre, de voir loin. Vos histoires inspirent notre équipe, et votre gratitude pour le temps que vous avez reçu en cadeau nous incite à être vigilants et à vouloir exceller.

Notre plan de match ne change pas, tout comme notre fierté d’être l’un des grands centres de cardiologie du pays.

À l’ICUO, une vague de fierté canadienne nous a submergé lorsque le Dr Ruel, notre estimé chirurgien cardiaque, est revenu sur sa décision d’accepter un emploi à San Francisco afin de poursuivre son œuvre ici. Cette annonce a eu tôt fait de porter notre attention sur son programme de pointe en robotique à effraction minimale et sur l’intérêt des médecins du monde entier à poursuivre leur formation ici, dans la capitale nationale.

Toute la ville a démontré son attachement envers l’Institut, le joyau d’Ottawa. Grâce à la campagne « Février, c’est le Mois du cœur », l’Institut, sa marque et ses retombées sur la santé cardiaque sont de plus en plus connus dans le monde entier. C’était merveilleux de souligner le travail du programme STEMI pour son 20e anniversaire. Notre communauté a recueilli plus de 1,4 M$ et a participé massivement à des projets comme « Illuminons la capitale de rouge ». Nous avons été renversés par l’appui croissant dont bénéficie cette initiative et par sa capacité à créer des partenariats. Parcourir la ville de nuit nous a permis de redécouvrir de nombreux bâtiments tout illuminés de rouge pour le Mois du cœur.

Côté activités, la Classique de pickleball d’Ottawa et le Tournoi de golf commémoratif Wilbert Keon ne cessent de prendre de l’ampleur. La campagne Sautez dans l’action pour la santé cardiaque des femmes continue aussi d’attirer l’attention et de financer le Centre canadien de santé cardiaque pour les femmes en encourageant tout le pays à bouger 30 minutes par jour en septembre. Quant à l’équipe de la Fondation, elle s’attache à bonifier et à promouvoir sans relâche la centaine d’événements échelonnés sur toute l’année au profit de l’Institut.

Après une année remarquable de percées, de résilience et de retombées sur la communauté, nous sommes profondément reconnaissants de la générosité et du dévouement de ceux et celles qui nous permettent d’accomplir tout cela.

« Chaque initiative, chaque percée et chaque contribution collective nous rapproche de notre mission : faire progresser les soins, la recherche et la formation cardiovasculaires pour améliorer la vie des gens, au Canada comme ailleurs. »

de nous

sur ce chemin!

Lianne Laing, présidente, Fondation de l’Institut de cardiologie d’Ottawa

PHOTO EN HAUT À DROITE : Pour en savoir plus sur le travail pionnier de la CFCI, voir la page 8.

PHOTO EN BAS À DROITE : La générosité de nos donateurs est à l’honneur aux pages 14 et 15.

Vous trouverez d’autres articles à l’adresse : ottawaheart.ca/fr/the-beat

Le Dr Marc Ruel : engagement et bienveillance à l’égard du Canada et des soins cardiaques

Le Dr Marc Ruel a souvent fait la une des journaux pour ses remarquables compétences chirurgicales. Dernièrement, c’est son attachement indéfectible envers les soins de santé au Canada, dans un contexte politique tendu, qui l’a mis en lumière.

Éminent chirurgien cardiaque, le Dr Ruel est reconnu dans le monde entier pour son aspiration à rendre la chirurgie plus sûre et efficace. À la fin de 2024, il a décidé de relever un nouveau défi, après plus de 10 ans à l’ICUO.

Il était sur le point d’occuper le prestigieux poste de chef de la division de chirurgie cardiothoracique pour adultes à l’Université de la Californie à San Francisco, une école de médecine publique réputée.

Écoutant son cœur, il a plutôt choisi de rester au Canada, poussé par son sens du patriotisme et son inquiétude face au climat politique actuel aux États-Unis.

« Je suis avant tout fier d’être Canadien et je ne peux pas, en toute conscience patriotique, faire fi de ce qui se passe », a-t-il déclaré à la chaîne CTV au début du printemps.

Le Dr Ruel joue un rôle capital dans l’élaboration de programmes de chirurgie à effraction minimale et la promotion du Canada à titre de destination de choix pour une spécialisation en chirurgie cardiaque.

Récemment, John et Angela Herzog, fidèles donateurs, lui ont remis sa 200e épinglette Cœur d’or. Cet honneur témoigne de son immense impact sur d’innombrables patients et sur la communauté.

Le choix du Dr Ruel de rester au Canada a fait beaucoup d’heureux. Grâce à son expertise et à sa passion, le médecin est prêt à inspirer la prochaine génération de chirurgiens cardiaques et à améliorer la vie des patients et les soins cardiaques pour des générations.

« Je suis fier de mon travail et toujours reconnaissant qu’un ancien patient communique avec moi pour me dire qu’il va bien et mène une vie plus saine. Le programme Cœur d’or tisse un lien entre les patients et leur équipe cardiaque en soulignant l’excellence des soins reçus. Les dons soutiennent les activités de formation, la recherche de pointe, l’innovation et les percées qui mèneront à des soins encore meilleurs. »

Dr Marc Ruel, chirurgien cardiaque

L’anniversaire très spécial d’un programme vital!

CHAQUE. MINUTE. COMPTE.

Les crises cardiaques sont l’une des principales causes de décès au Canada.

Mes collègues et moi avons conçu un programme pour traiter l’une des formes les plus communes de crise cardiaque, appelée infarctus du myocarde avec élévation du segment ST (STEMI).

Le succès d’une intervention STEMI repose sur sa rapidité – amener le patient au laboratoire de cathétérisme le plus vite possible pour rouvrir l’artère obstruée.

Dès les premiers signes de ce type de crise cardiaque, chaque seconde compte. Plus vite nous agissons, plus nos chances de sauver le patient et de prévenir des lésions irréversibles au muscle cardiaque (le myocarde) sont élevées.

L’année 2025 marque le vingtième anniversaire de notre programme STEMI. Plus de 10 000 personnes ont été traitées à ce jour, soit plus de 500 par année en moyenne. Nous avons démontré que ce modèle de traitement novateur et vital réduit de près de la moitié le nombre de décès.

De tels chiffres témoignent des efforts collectifs déployés et de l’impact du soutien de la communauté.

Le succès remarquable du programme STEMI s’explique par l’étroite coordination entre tous les éléments du système de soins de santé. Le parcours des patients comporte une série d’étapes qui se succèdent de manière fluide.

RECHERCHES LOCALES, RETOMBÉES MONDIALES

Les recherches que nous menons depuis des décennies ont démontré que si les patients

subissent une intervention STEMI rapidement, ils ont non seulement de très bonnes chances de survivre, mais aussi de bien se rétablir.

En 2004, notre équipe de recherche a mis au point de nouvelles stratégies visant à améliorer le traitement des STEMI.

Au cours des années suivantes, nous avons lancé un programme à l’échelle de la ville pour diriger tous les patients ayant subi une crise cardiaque de type STEMI à l’Institut de cardiologie afin de leur offrir un traitement de pointe.

Nous avons ensuite publié les résultats dans le New England Journal of Medicine, démontrant que notre programme réduisait le taux de mortalité de près de la moitié. Le programme STEMI a été étendu à toute la région, assurant des soins de la plus haute qualité pour tous les patients et patientes.

Aujourd’hui, ce programme a été adopté par d’autres villes au Canada et ailleurs dans le monde, et son succès est reconnu autant sur la scène nationale qu’internationale.

Ambassadeur du Mois du cœur

La course contre la montre de David

Nous sommes en mars dernier, le matin. David Renfroe, un promoteur immobilier, vient d’arriver à son bureau de Westboro et s’attend à une journée de travail typique.

Or, alors qu’il est au téléphone avec un associé, le père de famille commence à ressentir une anxiété et un malaise inhabituels. Il n’a aucune idée, à ce moment-là, qu’il est en train de faire une grave crise cardiaque.

« Ce n’était pas une douleur fulgurante, explique David. C’est plutôt comme si un étau se resserrait de plus en plus au milieu de ma poitrine, une pression très intense. »

Vingt minutes s’écoulent. Quand la douleur commence à se répandre dans son cou, ses épaules et son dos, David prend deux Advil dans l’espoir de la soulager.

« J’ai presque tout de suite commencé à vomir du sang », dit-il.

Il ne croit toujours pas à une crise cardiaque. Après tout, se dit-il, il vient d’avoir son rendezvous annuel chez le médecin et tout était normal. Il courait encore des marathons et des demi-marathons qui n’y a pas si longtemps. Et il n’a que 51 ans.

Or, les symptômes persistent et David commence à se rendre à l’évidence. Il attrape alors le porte-médicaments accroché à son porte-clés — un cadeau de sa femme, Rebecca — et en sort les aspirines.

« Elle m’avait donné le porte-médicaments à Noël. Sur le coup, ça m’avait semblé un peu morbide, mais elle m’avait dit de le porter au cas où je ferais une crise cardiaque ou si jamais quelqu’un d’autre en avait besoin sur le terrain de golf. »

David avale les comprimés et prend son courage à deux mains pour appeler sa femme.

« Ce n’était pas un appel facile à recevoir pour elle. Elle a perdu son père à cause d’une grave crise cardiaque et a dû vivre toute sa vie avec ce deuil », dit David, étranglé par l’émotion. « Je savais qu’elle aurait du mal à entendre que je faisais une crise cardiaque. »

« Ça vous dit le genre d’homme qu’il est. Il est en pleine crise cardiaque, et c’est à moi qu’il pense. Ça, c’est de l’amour », raconte Rebecca, elle aussi très émue. « En temps normal, c’est un homme que rien ne perturbe. Mais là, je sentais sa panique. Il avait peur », se rappelle-t-elle.

David appelle le 911. Entre-temps, Rebecca demande à un ami proche qui se trouve à

proximité d’aller attendre l’ambulance avec David. L’ami apporte d’autres comprimés d’aspirine.

À leur arrivée, les ambulanciers confirment la crise cardiaque. Ils sont formés pour le faire, en raison du protocole STEMI établi il y a 20 ans à l’Institut de cardiologie et aujourd’hui renommé partout dans le monde.

« L’un d’entre eux m’a regardé dans les yeux et m’a dit oui, c’est bien une crise cardiaque », dit David.

À l’Institut de cardiologie, David est accueilli par le Dr Derek So. « Il m’a dit que je faisais une grave crise cardiaque et qu’il fallait agir en 30 minutes, sinon je ne survivrais pas », raconte David.

David a mis son sort entre les mains du Dr So et de l’équipe de professionnels du laboratoire de cathétérisme.

« Une douzaine de personnes s’activaient pour me sauver, sans même me connaître », racontet-il à travers ses larmes.

David est médicamenté, mais conscient lors de l’intervention. Il se rappelle du moment où le Dr So a trouvé le blocage : « Je l’ai entendu dire : “Voilà le coupable.” »

« Nous avons rétabli la circulation rapidement et tout s’est arrangé », raconte le Dr So, le sourire aux lèvres.

« Après l’intervention, un médecin qui travaillait avec le Dr So est venu me serrer la main et m’a dit : “Félicitations, vous avez survécu à une crise cardiaque STEMI.” », se rappelle David.

Grâce aux ambulanciers, au protocole STEMI, à l’équipe de l’Institut de cardiologie et aux comprimés d’aspirine dans son portemédicaments, David Renfroe a gagné une dangereuse course contre la montre.

« Je sais à quel point je suis passée proche de le perdre. Ce fut le jour le plus chanceux de ma vie. L’Institut de cardiologie a sauvé la vie de mon mari et nous a permis de continuer notre chemin ensemble comme famille. C’est un cadeau inestimable. Ça vaut tout l’or du monde. Vraiment », conclut Rebecca, les yeux pleins d’eau.

Le travail vital du Dr Aun -Yeong Chong

« Vous perdez votre temps. »

C’est la réponse que j’ai reçue il y a dix ans après avoir présenté une demande de subvention. Comme le disait Albert Einstein : « L’important, c’est de ne jamais cesser de poser des questions. La curiosité a sa propre raison d’être. » Je savais que je tenais quelque chose.

Voici ce qu’il faut savoir : on estime que chez jusqu’à 50 % des patients, la coronarographie ne révèle pas d’obstructions importantes. Dans ce type d’examen, on voit surtout les gros vaisseaux.

Or, jusqu’à 75 % du sang qui approvisionne le cœur passe par un réseau de minuscules artères (artérioles) et capillaires que la plupart des examens ne permettent pas de voir.

Imaginez que ces petits vaisseaux sanguins sont des routes secondaires non pavées et que votre GPS ne détecte que le réseau autoroutier de grandes artères et de veines.

Les tests habituels, comme les angiographies, sont utilisés pour détecter les blocages ou le rétrécissement des grandes artères coronaires. Les minuscules veines, ou « routes », n’étaient

pas seulement difficiles à emprunter, on les voyait à peine à l’examen.

Nous pouvons maintenant voir ces routes inexplorées. Je me félicite d’avoir cru en leur importance à mes débuts en recherche. Je pressentais l’impact que cela aurait un jour sur mes patients et leurs soins.

C’est aussi pourquoi je suis si fier de notre nouvelle Clinique de fonction coronarienne et d’imagerie (CFCI). La clinique a ouvert ses portes en octobre 2024 et devrait accueillir plus de 200 patients au cours de sa première année. Son personnel est en voie de réaliser plus de 100 interventions, aidant ainsi notre institut à devenir un chef de file national en matière de maladie coronarienne microvasculaire.

Dr Aun -Yeong Chong, cardiologue interventionniste

Vous pouvez lire la lettre du Dr Chong en version intégrale ici.

La quête de diagnostic de Sue

Personne ne pouvait imaginer que le jeune homme qui postait sa lettre d’acceptation à l’école de médecine à la pharmacie de Sue deviendrait un jour le médecin qui changerait sa vie.

Avant que cette rencontre prédestinée n’ait lieu, Sue traversait une crise de santé qui venait d’atteindre un point critique.

La pharmacienne de 54 ans sentait que quelque chose n’allait pas. Malgré un mode de vie sain, elle ressentait régulièrement des symptômes inquiétants et des palpitations cardiaques.

Chaque jour, elle avait des spasmes au cœur, parfois jusqu’à 18 fois par jour. Chaque épisode pouvait durer de 30 secondes à deux minutes.

« On aurait dit qu’une main se resserrait autour de mon cœur et me coupait le souffle, dit-elle. J’avais peu de réponses, ma qualité de vie se dégradait et je devais me battre pour être prise au sérieux. Je perdais espoir. »

Sue a épluché l’internet dans l’espoir de trouver des pistes de réponse. C’est là qu’elle est tombée sur la vidéo d’un médecin de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa (ICUO).

Ce médecin qui allait changer la vie de Sue, le Dr Zeeshan Ahmed, était encore fellow clinique à l’époque.

Il présentait les recherches et les résultats préliminaires des travaux de son mentor, le Dr Aun-Yeong Chong.

« Nos patients et patientes souffrent de douleurs à la poitrine, mais leurs examens sont normaux. Souvent, ce sont des femmes dans la cinquantaine. »

Sue s’est reconnue dans cette description et en a immédiatement parlé à son médecin. Elle s’est fait prescrire un inhibiteur des canaux calciques. Ses symptômes ont été réduits de moitié.

Le jour où Sue a enfin pu rencontrer le Dr Ahmed restera gravé dans sa mémoire.

Sue et le Dr Ahmed ont découvert qu’ils travaillaient et vivaient tous les deux dans le même quartier d’Orléans. Le Dr Ahmed raconte : « Quel hasard! Quand j’étais plus jeune, j’allais régulièrement à la pharmacie de Sue. J’y ai même posté ma lettre d’acceptation à l’école de médecine. »

« Grâce à la toute nouvelle Clinique de fonction coronarienne et d’imagerie (FCI) de l’ICUO, nous pouvons donner à des patients comme Sue les réponses dont ils ont besoin », poursuit-il.

Sue a accepté de subir une angiographie avec test de provocation, une intervention relativement nouvelle.

L’ICUO est l’un des seuls centres au Canada à pouvoir effectuer cet examen, qui a confirmé le diagnostic de Sue : angine microvasculaire et spasmes coronariens.

« J’étais tellement soulagée, dit-elle. Je fais partie d’un groupe de soutien en ligne pour les personnes atteintes d’une maladie cardiaque. Beaucoup de gens attendent jusqu’à cinq ans pour avoir un diagnostic, parfois plus. »

L’obtention d’un diagnostic présente un autre avantage : un meilleur accès aux programmes de soutien et aux cliniques spécialisées.

« Nous sommes fiers d’offrir un service spécialisé, personnalisé et de classe mondiale à des personnes qui ont été négligées », note le Dr Ahmed.

« Lors de la planification de la clinique, nous pensions voir 50 cas par an. Nous allons atteindre cet objectif au cours des trois premiers mois de 2025 », ajoute-t-il.

« Je suis très reconnaissante envers les Drs Ahmed et Chong. Je ressens un profond soulagement. Je suis enfin au bon endroit », déclare Sue.

Son parcours cardiaque est loin d’être terminé, mais Sue sent qu’elle peut avoir espoir pour l’avenir. Elle encourage les patients à ne pas se décourager et à continuer de défendre leurs intérêts.

MERCI!

Lors de la dernière édition du Mois du cœur, nous avons accompli quelque chose de remarquable pour votre institut, votre cœur et notre avenir ensemble.

Grâce à notre généreuse communauté, nous avons recueilli 1,4 million de dollars pour les soins cardiaques.

Notre communauté s’est réunie pour célébrer la santé cardiaque pour tous en organisant de nombreux événements dans la capitale nationale, la vallée de l’Outaouais et d’autres régions.

Des cœurs en papier rouge ont orné les caisses de vos magasins préférés dans toute la ville. Nous sommes immensément reconnaissants

de la confiance et du soutien continus de notre communauté à l’égard de l’Institut de cardiologie d’Ottawa.

ILLUMINONS LA CAPITALE DE ROUGE

Des centaines d’entreprises et de maisons se sont illuminées de rouge pour manifester leur soutien à nos médecins, chirurgiens, infirmières, chercheurs et professionnels de la santé de renommée mondiale et pleins de compassion.

À QUOI SERVENT

LES DONS?

RECHERCHE

PROGRAMMES POUR LES PATIENTS

ÉQUIPEMENTS

Récits de courage et de résilience

DR MICHEL LE MAY

Une de nos traditions favorites de février est de partager les parcours empreints d’espoir et de résilience de nos patients. Le communicateur primé Joel Haslam s’est récemment entretenu avec des patients et des médecins pour vous raconter ces histoires touchantes.

ÉCOUTEZ AVEC CŒUR.

Écoutez l’ambassadeur du Mois du cœur 2025 et directeur du programme STEMI, un modèle désormais reproduit dans le monde entier. Vous découvrirez aussi les coulisses d’une partie rarement accessible de l’Institut à travers le sauvetage d’une victime de crise cardiaque de type STEMI.

DAVID RENFROE

Victime d’un infarctus de type STEMI, David a failli ne pas retrouver sa tendre épouse, Rebecca. À son arrivée à l’Institut, le Dr Derek So l’informe qu’il a moins de 20 minutes pour pratiquer une intervention vitale et donner une chance de survie à ce père de famille.

KEVIN RYAN

Grand-père et avide joueur de curling de la vallée de l’Outaouais, Kevin n’avait jamais imaginé s’effondrer sur la glace. Heureusement, ses amis et les autres joueurs, dont une ancienne infirmière, sont intervenus rapidement et l’ont ranimé grâce à un défibrillateur.

MAN NGUYEN

S’il nous arrive de prendre un mauvais virage, notre GPS nous indique d’autres itinéraires potentiels : c’est un peu l’histoire du cœur de Man. Des examens à l’ICUO ont révélé à Man qu’il avait besoin d’un octuple pontage, une intervention chirurgicale rare, et que

ses frères et sœurs avaient également des problèmes cardiaques.

KRYSTAL CLARKE

Krystal a déjoué les pronostics. Les médecins pensaient qu’elle aurait besoin d’un nouveau cœur à la suite d’une insuffisance cardiaque. Après des années de stress chronique et la perte de son emploi, elle a dû se résoudre à vivre dans sa voiture. Aujourd’hui, elle mène une nouvelle vie. Son cœur est en voie de rétablissement grâce à un milieu favorable, à de nouvelles habitudes et aux bons soins de l’Institut de cardiologie.

DES OUTILS DE POINTE POUR DE MEILLEURS SOINS

Vos dons financent l’achat d’équipements qui sauvent des vies.

On nous demande parfois pourquoi nous avons tant besoin de fonds. Au-delà du financement de base, ce sont les dons qui nous permettent d’offrir ce qu’il y a de mieux en matière d’équipement, de formation et de recherche.

Chaque année, l’appui de la communauté permet d’acheter des équipements qui sauvent des vies. Ces outils et technologies modernes aident nos médecins, infirmières et soignants à fournir des soins innovants d’excellente qualité, ce qui signifie moins d’attente, un plus grand confort et un rétablissement optimal pour des gens comme vous et vos proches. Faites connaissance avec notre personnel et découvrez quelques-uns des outils* pour lesquels nous devons recueillir des fonds cette année.

POMPES À PERFUSION

Ces petits appareils sophistiqués sont utilisés partout dans l’hôpital. Ils servent à administrer des médicaments essentiels au bon moment, à la bonne dose et en toute sécurité grâce à des fonctionnalités comme un répertoire de médicaments. Nos appareils arrivent à la fin de leur vie utile, et nous souhaitons les remplacer par des pompes modernes encore plus sûres, qui peuvent communiquer avec le système de dossiers médicaux électroniques pour confirmer le médicament, la dose, le débit et le moment selon le patient.

Coût : 420 pompes à 4 000 $ chacune = 1 600 000 $ (estimation)

LITS MÉDICO-CHIRURGICAUX, DE SOINS

INTENSIFS ET BARIATRIQUES

Nos lits sont à la base des soins aux patients. Notre parc étant vieillissant, nous souhaitons remplacer nos plus anciens lits médico-chirurgicaux et de soins intensifs, qui ont plus de 20 ans. Nous souhaitons aussi acquérir un deuxième lit bariatrique afin de répondre à l’évolution démographique.

Lits médico-chirurgicaux : 16 lits à 8 250 $ chacun = 1 320 000 $ (estimation)

Lits de soins intensifs : 5 lits à 50 000 $ chacun = 250 000 $ (estimation)

Lit bariatrique : 1 lit à 36 000 $

Écrivez-nous pour savoir comment contribuer à ces achats qui sauvent des vies : jroback@ottawaheart.ca

*Les images sont fournies à titre d’exemples et ne représentent pas nécessairement les modèles ou marques exacts qui seront achetés. Tous les coûts sont des estimations au moment de l’impression. Source des photos : Ivenix, Hillrom, Resmed, Getinge, Siemens, UOHI 2023.

APPAREIL D’OXYGÉNOTHÉRAPIE À HAUT DÉBIT

L’oxygénothérapie à haut débit est maintenant la norme aux soins intensifs. Ce dispositif permettra de recourir à l’oxygénothérapie à haut débit en dehors des soins intensifs et, ainsi, de réduire le nombre d’admissions. Nos nouvelles équipes ERIC (évaluation rapide d’incidents critiques), dirigées par des médecins, peuvent l’utiliser n’importe où dans l’Institut, ce qui élimine la nécessité d’occuper un lit de soins intensifs.

Coût : 5 appareils à 8 600 $ chacun = 43 000 $ (estimation)

SYSTÈMES CŒUR-POUMON

Pendant une intervention cardiaque, il arrive que l’équipe doive arrêter le cœur du patient. Un système cœur-poumon prend alors temporairement le relais des deux organes. Nous devons maintenant remplacer ces systèmes.

Coût : 5 systèmes à 350 000 $ chacun = 1 750 000 $ (estimation)

IMAGERIE PAR RÉSONANCE MAGNÉTIQUE (IRM)

Quel est l’impact sur les soins? Notre appareil d’IRM est encore bon pour quelques années, mais il nous en faudrait un autre tout de suite pour améliorer les soins et réduire les temps d’attente. L’imagerie est essentielle pour les tests, les diagnostics et la recherche.

Coût : 4,2 millions

« Un deuxième appareil d’IRM permettrait de réduire l’attente, de donner plus de soins plus rapidement et de développer la recherche et les collaborations avec d’autres groupes et scientifiques. »

- Dr Ian Paterson, coresponsable du programme d’IRM et directeur du Centre canadien des maladies cardiaques rares

TOMODENSITOMÈTRE

Quel est l’impact sur les soins? Notre tomodensitomètre est très utilisé et a besoin d’être remplacé pour offrir de meilleurs soins et réduire les temps d’attente.

Coût : 4,9 millions

« Notre engagement à l’égard de la recherche de pointe est inébranlable, et un tomodensitomètre supplémentaire renforcerait nos capacités de recherche et contribuerait à l’avancement des technologies d’imagerie cardiaque. Cet investissement renforcera notre capacité à fournir des services d’imagerie cardiaque de haute qualité et aura un impact positif sur les soins aux patients. »

- Gerri-Anne Kay, directrice, imagerie cardiaque

La générosité à l’honneur

« Soutenir l’Institut de cardiologie n’est pas qu’une obligation financière, mais aussi un investissement sincère dans la santé cardiaque de notre communauté. Chaque dollar que je verse reflète ma profonde gratitude pour les soins exceptionnels que j’ai reçus dans des moments de grande vulnérabilité. Le sentiment de contribuer à quelque chose de plus grand que nous et de travailler ensemble pour le bien des patients et patientes de l’Institut m’apporte un sentiment d’accomplissement extraordinaire. »

Gerald J. Kavanagh, patient et donateur reconnaissant

Grâce à nos donatrices et donateurs dévoués, nous avons considérablement amélioré les soins cardiaques pour notre communauté par des percées et des innovations qui changent la donne.

Nous avons récemment repris avec enthousiasme nos célébrations de la générosité qui avaient été interrompues par la pandémie de COVID-19, alors que l’Institut n’était plus aussi accessible au public.

DE GAUCHE À DROITE : Les Victor en compagnie des Drs Ruel et Beanlands; la famille Marleau, la Dre McGuinty et Lianne Laing; la famille Bell et Lianne Laing; hommage à Michèle Tenace, avec Lianne Laing, Katey Rayner (dir. scientifique et V.-P. Recherche) et des employés de la Fondation; la famille Pantieras.

À cœur

ouvert

VOICI QUELQUES TÉMOIGNAGES

DE NOTRE COMMUNAUTÉ À PROPOS DE L’ÉQUIPE DE L’INSTITUT :

Ma fille et moi avons toutes deux eu besoin de votre expertise le mois dernier. Ma fille pour une opération et moi, pour des tests. J’ai été renversée par l’efficacité et l’amabilité de toute l’équipe. On sent que vous vous souciez de nous. C’était renversant. Merci d’être autant impliqués. Je sais que vous avez dû traverser beaucoup d’épreuves ces dernières années. Et pourtant, vous continuez à sourire. Pour les gens comme nous, vous faites toute la différence. – Sue

Merci au personnel pour les soins extraordinaires prodigués aux membres de notre famille au fil des ans : notre neveu Hayden, cet été; notre beau-père, Duncan, l’automne dernier; et notre mère, Fern. L’équipe soignante de l’Institut est tout simplement phénoménale! – Tom & Jane

J’ai récemment (au cours des 30 derniers jours) subi un triple pontage. Pour quelqu’un comme moi, qui n’avais jamais été hospitalisé, c’était une perspective terrifiante. TOUTE l’équipe m’a aidé à me sentir bien informé, à l’aise et outillé pour faire face à cette expérience. Dès le moment où j’ai reçu ma date jusqu’à ma sortie de l’hôpital, le personnel de préadaptation, de chirurgie et de soutien m’a fait sentir comme la personne la plus importante du monde. – Paul

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Au Dr Boodwhani, à Catherine et à toute l’équipe de l’Institut, merci pour votre travail extraordinaire qui sauve et change des vies. Notre famille vous en sera à jamais reconnaissante. – Beverley, Peter & Charlotte

Ma femme, France, et moi pensons à vous tous les jours pour votre expertise et votre dévouement lors de nos opérations et pour le merveilleux suivi. Nous apprécions également les contributions de votre équipe de spécialistes/ chercheurs aux avancées cardiaques à l’échelle mondiale. – Philip

En 2010, j’ai reçu un tuteur à l’Institut, alors que j’avais 59 ans. Grâce à cela, je joue encore au hockey aujourd’hui! – Mike

Je tiens à remercier le personnel de l’Institut pour l’attention et les soins apportés à chaque détail pendant mon séjour à l’hôpital. On m’a implanté un défibrillateur. Oui, les médecins sont formidables, mais ce sont les infirmières qui sont aux premières lignes de l’efficacité des soins par leurs attentions, leur compréhension et leurs connaissances. – Randy

Il y a 26 ans, le Dr Keon a opéré mon père après une « crise cardiaque ambulante ». Grâce à ce double pontage, mon père a pu rencontrer son dernier petit-fils plus tard la même année, visiter l’Italie, l’Allemagne et la Hollande en croisière avec sa famille, visiter le canal de Panama et faire de nombreux voyages en famille à Magog, dans le comté de Prince Edward, à Kingston, au Vermont et à Ogunquit. Il a eu une belle retraite riche en bons moments. – Nicole

Vous avez un témoignage à partager?

Rendez-vous au foundation.ottawaheart.ca/ apprendre ou écrivez-nous à foundation@ottawaheart.ca.

Nos experts vous répondent!

Nous avons demandé à deux expertes de nous indiquer les facteurs à prendre en considération avant de faire un don de bienfaisance.

« Planifier un don, c’est lier la vision de changement d’un donateur à la mission de l’organisme, pour que cette vision se réalise. »

Cette planification peut véritablement changer les choses tant pour le donateur que pour le bénéficiaire. L’une des principales raisons de vouloir donner à une cause caritative est le souhait de laisser une marque. En effet, bien des gens veulent s’assurer que leurs valeurs et leurs passions animeront la société encore longtemps après leur départ.

Le souhait d’un donateur d’aider la prochaine génération et de s’attaquer à de graves problèmes sociaux peut se réaliser de plusieurs façons, par exemple un legs ou un don d’assurance ou de titres.

« La planification efficace ne se limite pas à faire un don; il faut aussi créer un lien entre le donateur et l’organisme de bienfaisance. Une discussion soutenue doit s’engager autour des valeurs et des objectifs du donateur », explique Erin Meisner, conseillère financière.

L’un des moyens les plus efficaces de faire un don est le legs. Vous pouvez réserver un montant précis dans votre testament, ce qui vous permet d’aider facilement sans changer votre mode de vie ni le montant qui reviendra à vos héritiers. Un legs peut être libre de restrictions, ce qui permet aux organismes d’affecter les fonds aux besoins les plus criants.

Le don d’assurance par testament est aussi un excellent moyen d’aider un organisme de bienfaisance. Vous pouvez également faire don d’une police d’assurance de votre vivant. Quelle que soit la méthode choisie, il faut collaborer étroitement avec les représentants de l’organisme pour harmoniser les objectifs et veiller à ce que les dons soient utilisés efficacement.

« En faisant correspondre vos objectifs financiers et vos valeurs, vous pouvez créer un changement qui dépassera votre cercle immédiat », souligne Jennifer, qui aide les familles à réorienter l’argent de leurs impôts au profit de causes qui leur tiennent à cœur, créant ainsi un effet d’entraînement durable dans leurs communautés.

Les dons de titres nominatifs sont un autre excellent moyen de réduire les impôts et d’aider des organismes de bienfaisance à des moments clés de la vie. Par exemple Susan, nouvelle retraitée, pourrait faire un don de titres nominatifs la première année suivant son départ à la retraite pour réduire son impôt à payer, plus élevé qu’à l’habitude. James, un entrepreneur sur le point de toucher le fruit de la vente de son entreprise, pourrait envisager de faire de même.

« Je crois qu’ensemble, nous pouvons créer un monde où chacun dispose des outils et des ressources nécessaires pour faire des choix financiers éclairés et redonner de manière significative », conclut Jennifer.

Erin Meisner, PFA, CHS, MFA-P, EPC, directrice associée et conseillère financière professionnelle, Desjardins Sécurité financière Réseau indépendant

Jennifer Dawe, CPA, CA et associée (impôts), Hendry Warren LLP Chartered Professional Accountants Pour de l’information sur les dons à l’Institut de cardiologie, communiquez avec Jessica Roback au 613-875-9605 ou à jroback@ottawaheart.ca.

Gens d’ici : Kanta Marwah, pionnière de l’économie et de la philanthropie

SA VIE EST UNE ENFILADE DE « PREMIÈRES » REMARQUABLES.

U niversitaire, pionnière et philanthrope dévouée, Kanta Marwah, Ph.D., est l’exemple même d’une vie bien vécue, qui nous rappelle l’importance de payer nos communautés de retour et d’investir dans l’avenir.

Kanta a marqué l’histoire en tant que première femme à avoir réalisé son doctorat sous la direction du célèbre économiste Lawrence R. Klein à l’Université de Pennsylvanie, un établissement de l’Ivy League.

Pionnière dans le domaine de l’économie, Kanta s’est jointe au corps professoral du Département d’économie de l’Université Carleton en 1967, encore une fois la première femme à le faire.

Et ce n’était pas fini! Elle a aussi été la première femme nommée professeure titulaire dans ce département, fonctions qu’elle a occupées pendant plus de 40 ans.

Dès les premiers abords, on remarque tout de suite son regard pétillant et son approche chaleureuse. Cette nonagénaire toute menue fait encore preuve d’un esprit vif et indomptable.

On comprend aisément comment elle a pu atteindre de tels sommets.

Aujourd’hui encore, Kanta continue à aller de l’avant, motivée par le bien-être d’Ottawa et de ses habitants.

Son dévouement pour la santé de sa communauté, en particulier la santé cardiaque, l’a amenée à faire un don transformateur à la Fondation de l’Institut de cardiologie d’Ottawa.

« La santé cardiaque est un domaine crucial dans lequel on peut vraiment changer la vie des gens », dit-elle pour expliquer sa décision de soutenir l’Institut.

Son don exceptionnel d’un million de dollars permettra d’acheter un nouvel appareil d’imagerie par résonance magnétique et de financer la recherche sur les liens complexes entre la santé du cerveau et du cœur. Son investissement profitera à des générations de nouveaux patients et à leurs familles.

Kanta est profondément convaincue d’une chose : « Quand on part, il faut partir les mains vides. » Elle tient à donner tout ce qu’elle peut durant sa vie.

Son autre raison de donner : ses parents.

« Ce que je ressens, ce que je fais, tout cela est dû aux valeurs que mes parents m’ont inculquées », dit-elle.

Ayant grandi en Inde, elle a un jour été témoin de la dévastation causée par une inondation.

Encore toute jeune à l’époque, Kanta se souvient de l’altruisme de sa mère, qui avait aidé ses voisins avec diligence, les avait mis en sécurité et avait ouvert sa maison aux personnes dans le besoin.

Encore aujourd’hui, Kanta considère ses parents comme des modèles et comme un exemple durable de générosité et de résilience.

Elle habite depuis longtemps à Ottawa, une ville qu’elle considère comme la sienne. Son élégant

appartement du centre-ville est rempli d’œuvres d’art et de souvenirs de ses nombreux voyages à l’étranger et de ses aventures passées. Pendant des décennies, elle a beaucoup voyagé, mais elle était toujours heureuse de rentrer.

Dans chaque pièce, elle a des photos en noir et blanc de ses parents, de ses frères et sœurs et de sa famille élargie qu’elle aime tant. Ses réalisations philanthropiques lui appartiennent, mais elle dit avoir reçu ses valeurs en héritage.

Kanta est une bienfaitrice de presque toutes les grandes organisations d’Ottawa, dont le Centre national des Arts, la Fondation du cancer d’Ottawa et l’Université Carleton, où elle a créé des bourses et des fonds de dotation.

« J’ai travaillé fort, mais ce qui me rend le plus fière, ce ne sont pas mes réalisations, mais bien les vies que j’ai touchées et les gens que j’ai inspirés », précise-t-elle en parlant de sa longue carrière.

Au sujet de son legs et de ce qui la motive à donner, elle affirme : « Ce qui me procure de la joie, c’est de voir les autres s’épanouir, en sachant que j’ai joué un petit rôle dans leur parcours. »

L’histoire de Kanta Marwah est remarquable, non seulement parce qu’elle a brisé des barrières, mais aussi parce qu’elle a travaillé toute sa vie, avec une profonde conviction et sans relâche, à aider les autres à s’élever.

La Fondation de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa est profondément honorée de compter Kanta Marwah parmi ses donateurs et amis.

LE SAVIEZ-VOUS?

Toutes les 20 minutes, une femme fait une crise cardiaque au Canada. Ensemble, changeons cette statistique.

Ayez conscience de vos facteurs de risque

Les femmes qui connaissent leurs facteurs de risque sont mieux à même de prendre des décisions éclairées sur leurs habitudes de vie et leurs traitements. Voici les facteurs pris en compte pour évaluer la santé générale et le risque cardiovasculaire :

• Tension artérielle : Faites vérifier régulièrement votre tension artérielle.

• Cholestérol : Tenez-vous au courant de votre taux de cholestérol.

• Alimentation saine pour le cœur : Adoptez une alimentation équilibrée privilégiant les bons gras, les protéines, les fibres, les grains entiers, les fruits et les légumes.

• Poids santé : Faites attention à la graisse abdominale et viscérale qui a tendance à s’accumuler avec l’âge et qui est associée à un risque accru de maladie cardiaque.

• Diabète : Renseignez-vous sur vos antécédents familiaux et soyez à l’affût des symptômes.

• Une bonne nuit de sommeil : Assurez-vous de dormir suffisamment. Visez au moins sept heures de sommeil pour commencer.

• Tabagisme : Même en petite quantité, la nicotine est nocive. Il existe de plus en plus d’outils pour vous aider à cesser de fumer.

• Alcool : Nous savons maintenant que même en petite quantité, l’alcool représente un danger pour les patients cardiaques. Pour les femmes sans problèmes cardiaques, il est recommandé de ne pas dépasser deux verres par semaine.

• Gestion du stress : Travaillez activement à gérer votre stress et les choses qui le déclenchent.

• Exercice : Bougez tous les jours, de toutes les manières possibles. Visez 30 minutes par jour. Ça finit par s’accumuler!

Pour d’autres conseils, outils et ressources, voir : cwhhc.ottawaheart.ca/fr.

Il y a encore beaucoup à faire pour faire connaître et avancer la cause, et c’est à nous d’agir!

QU’EST-CE QUE LE DÉFI SAUTEZ DANS L’ACTIONMC?

C’est faire le grand ménage de la maison en écoutant la radio.

C’est jouer au pickleball avec des voisins sur le court du quartier.

C’est faire une belle marche en forêt en solo.

C’est flâner dans un marché fermier avec une amie ou visiter un musée.

C’est tout ce qui vous fait bouger et vous fait du bien.

Des milliers de personnes au Canada ont participé au défi SAUTEZ DANS L’ACTION pour la santé cardiaque des femmes. Le cœur des femmes souffre depuis longtemps de lacunes en matière de traitement, de diagnostic et de recherche. Participez au mouvement pour changer les choses!

Cette lecture pourrait vous sauver la vie

En tant qu’infirmière de pratique avancée, je vous supplie d’écouter mon message : il pourrait vous sauver la vie.

Cet article est extrait d’une entrevue réalisée en partenariat avec The Honest Talk et la Fondation de l’Institut de cardiologie d’Ottawa. Pour lire l’article en version intégrale, voir : thehonesttalk.ca.

C’est une histoire tellement courante que ç’en est frustrant.

Il a fallu quatre visites aux urgences pour qu’une femme qui faisait un MINOCA (infarctus du myocarde sans obstruction des artères coronaires) reçoive enfin le bon diagnostic. Le MINOCA est une forme de crise cardiaque moins connue qui touche principalement les femmes. Cette femme vivait des moments difficiles dans sa vie personnelle, dont un divorce.

Au lieu de lui donner le traitement dont elle avait besoin compte tenu de ses symptômes cardiaques, son médecin de famille lui a prescrit des médicaments contre l’anxiété.

J’ai entendu d’innombrables variantes de cette histoire. Je tiens à ce que ça change, non seulement pour cette femme, mais aussi pour toutes les autres comme elle. Or, je ne peux pas y arriver toute seule. Plus ces choses seront connues, mieux ce sera.

Récemment, lors d’une de mes présentations dans un grand hôpital, la plupart des professionnels de la santé connaissaient très peu les symptômes et les traitements liés à la santé cardiaque des femmes. La plupart de ces recherches et informations sont récentes et ont vu le jour au cours des cinq dernières années.

Une chose est sûre, lorsque j’ai obtenu mon diplôme d’infirmière en 2011, la santé cardiaque des femmes n’était pas au programme.

La non-fumeuse de 52 ans atteinte de diabète; la jeune mère qui a fait de l’hypertension gestationnelle durant sa grossesse; la femme qui arrive à la ménopause et qui prend peut-être encore la pilule : toutes ces femmes présentent un risque accru de maladie cardiovasculaire.

Les femmes sont plus susceptibles de présenter 3 symptômes ou plus, outre la douleur thoracique.

AUTRES SYMPTÔMES COURANTS :

LES CHANGEMENTS HORMONAUX

AUGMENTENT LES RISQUES

Les changements hormonaux ont un impact sur la santé cardiaque des femmes à différentes étapes de leur vie. La périménopause et la ménopause figurent parmi les facteurs hormonaux qui influencent le plus la santé cardiaque. À l’approche de la ménopause, le taux d’œstrogène commence à diminuer. L’œstrogène aide à maintenir la santé et l’élasticité des vaisseaux sanguins afin que le sang puisse circuler correctement.

Sans œstrogène, les vaisseaux sanguins peuvent durcir, ce qui augmente le risque d’hypertension.

La perte d’œstrogène entraîne également une augmentation du taux de cholestérol et une prise de poids, notamment sous forme de graisse viscérale ou abdominale.

Le moment de la ménopause est également un facteur important à prendre en compte. Si vous entrez en ménopause avant l’âge de 45 ans, votre risque de maladie cardiaque augmente.

Pour beaucoup de femmes, le mitan de la vie s’accompagne d’une augmentation du stress, de la dépression et de l’anxiété. Nous savons aujourd’hui que les femmes réagissent aux facteurs de stress émotionnel (comme un divorce ou la perte d’un être cher) d’une manière qui peut précipiter un événement cardiaque appelé dissection spontanée de l’artère coronaire (DSAC). Chez les hommes, cet événement est plus souvent lié à un effort physique excessif.

DIAGNOSTICS ERRONÉS ET IDÉES FAUSSES

À la Clinique de santé cardiaque des femmes, nous voyons des cas de DSAC, de MINOCA et de complications de la grossesse comme la prééclampsie ou le diabète gestationnel. La DSAC et le MINOCA sont beaucoup plus fréquents chez les femmes, et les complications de la grossesse augmentent le risque de maladie cardiaque chez les femmes.

Les symptômes typiques d’une crise cardiaque sont des douleurs à la poitrine : « Je ne pouvais plus respirer et j’ai appelé le 9-1-1. » Or, ce n’est pas ce que nous entendons toujours de la part des femmes.

En tant que femmes, nous avons tendance à trop expliquer, et souvent, le personnel médical attribue nos symptômes à notre santé mentale plutôt qu’à notre santé cardiaque.

PAS LES MÊMES SYMPTÔMES NI LES MÊMES MANIFESTATIONS

Nous continuons d’apprendre chaque jour. Dans le cas du MINOCA par exemple, nous ne savons pas toujours quelle en est la cause ni comment le traiter, et le processus peut prendre un certain temps. La maladie peut se manifester de manière très différente d’une crise cardiaque « typique ». J’ai des patientes qui avaient mal au cou, qui étaient fatiguées depuis une semaine et qui avaient mal au bras droit, et non au bras gauche.

Malheureusement, c’est pourquoi elles tardent parfois à demander de l’aide. Certaines m’ont dit : « J’allais prendre rendez-vous chez le physiothérapeute. Je pensais avoir dormi dans une mauvaise position, et je me suis retrouvée aux urgences », souvent parce qu’un membre de leur famille les a convaincues d’y aller.

En tant qu’infirmière de pratique avancée, je partage ces informations avec autant de femmes et de soignants que possible. Mon objectif est de donner aux femmes les moyens de comprendre les signes et de prendre leur santé en main grâce à une meilleure information.

Retour sur nos événements

UN ÉLAN DE GÉNÉROSITÉ

Le Tournoi de golf commémoratif Wilbert Keon, présenté par ServiceMaster.

En juin, nous avons tenu notre quatrième tournoi de golf annuel à la mémoire du Dr Wilbert Keon, à guichets fermés. Merci à tous ceux et celles qui nous ont encouragés par des dons ou des partenariats ainsi qu’aux golfeurs et golfeuses. Ce fut un plaisir d’inaugurer un nouveau parcours au légendaire Ottawa Hunt & Golf Club.

Plus de 305 500 $ ont été recueillis pour mener des recherches de pointe, offrir des soins de calibre mondial et former la prochaine génération de soignants. Ce tournoi a été créé à la mémoire du Dr Keon, cofondateur bienaimé de l’Institut.

Pour en savoir plus sur ce prestigieux événement : wilbertkeonmemorialgolftournament.ca

PICKLEBALL : UNE NOTE PARFAITE!

La Classique de pickleball d’Ottawa, présentée par CHG Meridian.

Le 4 mai 2025, la 3e édition de la Classique de pickleball d’Ottawa a défié toutes les attentes avec le double du nombre d’équipes et plus de 100 000 $ amassés pour les soins cardiaques à Ottawa. Et quelle fierté d’offrir un dépistage cardiaque mobile et des bilans de santé aux gens sur place! L’an prochain, l’événement sera de retour au Centre EY et promet d’être encore plus important!

Ne manquez pas l’ouverture des inscriptions au printemps 2026 : ottawapickleballclassic.ca

ÉQUIPE CŒUR

En mai, les coureurs de l’Équipe Cœur ont participé à la Fin de semaine des courses Tamarack d’Ottawa et ont recueilli plus de 30 000 $ pour les priorités de l’Institut. Des membres du personnel, patients, anciens patients, amis, familles et sympathisants ont recueilli des fonds tout en faisant pomper leur cœur. Beaucoup nous ont impressionnés par leurs prouesses athlétiques, dont notre équipe de réadaptation cardiovasculaire!

Un curleur sauvé par ses coéquipiers

Kevin Ryan, de Pakenham, est infiniment reconnaissant aux personnes qui lui ont sauvé la vie lors d’une soirée dont il garde peu de souvenirs : « J’étais au bon endroit, au bon moment, avec les bonnes personnes. Ils étaient là et n’ont pas hésité, Dieu merci. »

Un lundi soir, pendant un match éliminatoire au club de curling d’Arnprior, les compétiteurs présents ont entendu le bruit d’un corps qui frappe la glace.

« J’indiquais la trajectoire d’une pierre quand je me suis effondré », raconte Kevin.

Gail Gray, une amie de Kevin, était présente : « J’ai levé la tête et j’ai vu Kevin à terre. J’ai tout de suite su que c’était grave. »

Steve Hailstone était lui aussi présent : « On voyait qu’il n’avait aucun signe vital et ne respirait plus. »

Beaucoup d’autres joueurs ont craint que Kevin ne s’en tire pas.

« C’était évident qu’il était parti », dit Steve Gray, le mari de Gail. « Il nous a fait peur. »

Bruce Knox, un autre curleur, abonde dans le même sens : « Sur le coup, tout le monde est sous le choc, on se dit que ça ne se peut pas. Et pourtant, oui. »

Heureusement, Gail Gray a pris les choses en main. L’ancienne infirmière a crié d’appeler le 911, puis elle a commencé les manœuvres de réanimation cardiovasculaire, motivée par l’image de l’épouse de Kevin et de leurs petits-enfants.

« J’ai vu Karen et les garçons dans ma tête, et j’ai tout donné », raconte Gail.

Tout comme Steve Hailstone, arrivé avec le défibrillateur de l’aréna.

« Je lui ai donné un choc et il est revenu comme ça », dit-il en claquant des doigts.

« Mon frère m’a dit que c’est le pire appel qu’il a eu à faire de sa vie », se rappelle Karen, l’épouse de Kevin, sous l’emprise de l’émotion.

L’ancienne infirmière s’est précipitée à l’hôpital d’Arnprior pour voir Kevin à son arrivée en ambulance.

« Je me souviens juste de lui avoir pris la main et de lui avoir dit qu’on allait s’en sortir », dit-elle.

Les médecins ont confirmé l’arrêt cardiaque de Kevin et lui ont dit qu’il serait transféré à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa.

« J’étais vraiment reconnaissante de savoir qu’il serait transféré à l’Institut », raconte Karen.

Kevin a été opéré par le Dr Marc Ruel : « Le Dr Ruel m’a dit : “Kevin, votre heure était venue, mais vous l’avez défiée. Une personne sur dix survit à ce que vous avez vécu.” »

Kevin a eu besoin d’un triple pontage pour contourner les blocages dans ses artères.

Il n’a que des éloges pour l’Institut de cardiologie : « Quelle chance de les avoir! Ces gens-là feraient tout pour vous. De vrais professionnels. »

Le Dr Ruel lui a dit qu’il s’attendait à un rétablissement complet et à ce qu’il puisse reprendre son mode de vie actif.

« Et c’est exactement ce qui est arrivé », se réjouit Kevin, un passionné de golf et de curling.

Après 12 jours à l’hôpital, Kevin est rentré à Pakenham, mais pas chez lui. Karen avait la COVID, il a donc dû rester chez son frère, à quelques portes, jusqu’à ce qu’elle ne soit plus contagieuse.

« Je sais que ça les inquiétait et ils ont sans doute appelé Karen souvent, mais ils ont été formidables », raconte Kevin, sa voix se brisant en racontant son retour.

« C’était merveilleux, émouvant, difficile, mais tellement précieux. Il était de retour », raconte Karen, les larmes aux yeux.

Plus tard, Kevin a enfin pu remercier ceux qui l’avaient sauvé au club de curling.

« Il m’a longuement regardée, puis il s’est approché et m’a dit: “Il faut que je te donne un câlin” », raconte Gail Gray en luttant contre les larmes.

« Bon, je vais me mettre à pleurer! » s’exclamet-elle en riant.

Steve Hailstone, qui a utilisé le défibrillateur, est lui-même un ancien patient de l’Institut de cardiologie. Il a revu Kevin pour la première fois au club.

« C’était très émouvant. Je l’ai pris dans mes bras, c’était un beau moment », dit-il, alors très ému par le simple fait de voir Kevin devant lui.

Kevin a eu la vie sauve grâce à ses amis et à un institut de renommée mondiale. Pour lui et son épouse, il s’agit d’un cadeau inestimable.

Man Nguyen : une histoire de résilience

Man Nguyen, c’est le pilier de sa famille, celui sur qui tout le monde compte.

Lorsque cet aidant dévoué a eu besoin de soins, l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa lui a sauvé la vie : grâce à un pontage coronarien octuple, Man a retrouvé une existence normale auprès de sa famille.

« J’ai deux filles. Elles m’admirent et comptent sur moi. Ma disparition leur aurait rendu la vie bien difficile », dit-il.

La vie de Man bascule en juin 2024, alors qu’il tond la pelouse.

« J’ai tondu deux bandes, et j’ai senti que je devais m’asseoir. Ce n’était pas normal. »

Man se sent mal. Il ne comprend pas pourquoi il est étourdi. Certains membres de sa famille ont eu des problèmes cardiaques, mais Man est actif et en bonne forme physique. Il a déjà couru des marathons et des triathlons.

Il est à mille lieues d’imaginer avoir besoin de soins cardiovasculaires.

« Je n’aurais jamais pensé que cela m’arriverait. »

Le médecin de Man l’envoie à l’Institut de cardiologie. Plusieurs examens révèlent que ses artères sont gravement obstruées. Man se souvient avoir vu les images.

« Pas une seule artère n’était dégagée. Il y avait des blocages partout. »

Man n’avait probablement pas encore eu de crise cardiaque parce que son cœur avait naturellement développé un certain nombre d’artères collatérales, des voies naturelles qui redirigent le flux sanguin autour des obstructions pour maintenir la circulation.

Les médecins avaient initialement prévu lui poser un tuteur au Laboratoire de cathétérisme cardiaque. Ils ont par la suite tranché : Man avait besoin d’un pontage à cœur ouvert.

Le neveu de Man, Tuan Nguyen, travaille à l’Institut de cardiologie. Il connaît le travail vital de cet établissement. Il n’aurait toutefois jamais imaginé y croiser son oncle comme patient.

« Ça a été un véritable choc d’apprendre que mon oncle devait subir une intervention cardiaque. Jamais nous n’aurions pensé que cela lui arriverait. Aucun membre de notre famille n’avait jamais subi une telle opération. »

« Quand j’ai annoncé que je devais me faire opérer pour le cœur, personne ne m’a cru », avoue Man, au bord des larmes.

L’opération l’inquiète : il est le principal aidant de sa mère de 92 ans atteinte de démence.

« Je n’arrêtais pas de me demander qui allait s’occuper de ma mère, qui allait s’occuper de ma famille. C’était le plus difficile. »

Man se consacre corps et âme à sa famille. Sa vie ici a été façonnée par ses parents qui ont fui le Vietnam en bateau, en 1978, avec leurs enfants. Ils ont survécu à des jours et des jours de mer houleuse ainsi qu’à des mois dans des camps de réfugiés avant de pouvoir se construire une nouvelle vie au Canada.

« Ma mère, mes frères et sœurs, mon père et moi avons frôlé la mort pour arriver jusqu’ici. Ce souvenir ne me quitte jamais. »

Man a un seul objectif : survivre à son opération pour retrouver sa vitalité et son dynamisme. Au cours d’une intervention de plus de neuf heures, le Dr Hadi Toeg, chirurgien cardiologue à l’ICUO, pratique un octuple pontage coronarien.

« Sur le plan physiologique, nous augmentons le débit sanguin. Ainsi, partout où il y a une obstruction, nous la contournons, littéralement », explique le Dr Toeg.

« L’artère de ce jeune homme était obstruée à plusieurs endroits, nous avons donc procédé à des pontages supplémentaires. C’est la raison pour laquelle nous avons fini par en faire autant. Nous procédons ainsi de plus en plus souvent. »

L’opération est un succès; le rétablissement de Man aussi.

« Moins de deux semaines plus tard, je marchais dehors et, en moins d’un mois, je marchais suffisamment pour retourner à l’Institut de cardiologie à pied et participer au programme de réadaptation cardiovasculaire », ajoute Man, sourire aux lèvres.

Le legs et l’impact d’Eugène Monette

«Je me considère parfois comme une “historienne du cœur” qui a su mettre à profit son diplôme en histoire! C’est un privilège d’aider les familles à rendre hommage à leurs disparus et à respecter leurs volontés », indique Selva Trebert-Sharman, directrice associée aux dons planifiés.

Selva travaille à la Fondation depuis 14 ans et à l’Institut depuis 22 ans. Son équipe et elle sont convaincues que l’histoire de chaque donateur et donatrice est unique et ne doit pas être oubliée. Lors de nos réunions d’équipe, nous parlons souvent des personnes inspirantes dont les généreux dons testamentaires laissent des traces durables dans la vie d’innombrables familles.

Prenons l’exemple de la famille Monette. Les Monette étaient bien connus dans certaines parties d’Ottawa et du Québec. L’entreprise de bois d’œuvre et de camionnage de la famille, Monette Cartage, remonte à plusieurs générations. Eugène l’a dirigée avec son frère pendant des années. Comme l’a dit son fils Pat : « C’est le seul homme que je connais qui vous remerciait quand il vous donnait votre chèque de paye. »

En plus d’être un chef d’entreprise bienveillant et généreux, Eugène Monette était un époux,

père de famille et grand-père dévoué qui s’est courageusement battu contre des problèmes de cœur. Ayant subi des opérations qui lui ont sauvé la vie à l’Institut de cardiologie, Eugène était conscient de l’impact profond qu’avait eu l’Institut sur lui et sa famille. « L’Institut l’a vraiment aidé, et c’est pour ça qu’il y croyait », se souvient sa fille, Deborah. Grâce à l’Institut, Eugène était là pour prendre soin d’Helen, son épouse depuis 59 ans, lorsqu’elle est tombée malade et a eu besoin de soins spécialisés. Déterminé à rester à ses côtés, Eugène disait au personnel de la maison de retraite : « Je ne partirai pas sans elle. »

Inspiré par les soins qui lui ont sauvé la vie, Eugène a choisi de faire un don d’assurancevie à l’Institut de cardiologie d’Ottawa dans son testament. Cette décision permettra aux générations futures de bénéficier des soins médicaux de pointe et des recherches novatrices de l’Institut.

La petite-fille d’Eugène, Jessica, entretient un lien touchant avec cet héritage. Elle dit avoir eu l’impression de boucler la boucle lorsqu’elle a été orientée vers le programme postnatal de l’Institut de cardiologie.

« Savoir que le don de mon grand-père allait nous aider, moi et mon bébé, est incroyablement porteur de sens », a-t-elle déclaré.

Les dons testamentaires comme celui d’Eugène sont définis par leur impact, et non par leur taille. Chacun de ces dons contribue à faire progresser les soins innovants, l’éducation, la prévention et la recherche de pointe pour les personnes qui luttent contre les maladies cardiaques.

Aidez-nous à changer les choses. En envisageant un don testamentaire, vous pourriez inspirer d’autres personnes à suivre votre exemple et contribuer à un avenir sous le signe de la santé cardiaque.

Pour en savoir plus sur les dons testamentaires, veuillez communiquer avec Selva Trebert-Sharman : 613-696-7251 ou strebert@ottawaheart.ca

Vos

L’impact de vos dons : FONDATION DE L’INSTITUT DE CARDIOLOGIE

Revenus* 16,1 M$

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*Revenus de placements et transferts non inclus.

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** Pour chaque dollar recueilli, nous dépensons 21 cents (revenus de placements non inclus), ce qui témoigne de notre engagement en faveur d’une saine gestion financière.

Les états financiers sont accessibles au foundation.ottawaheart.ca/fr. En vertu de ses obligations envers les donateurs, la Fondation veille à ce que chaque don serve à réaliser les priorités de financement de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. Les dons aident à financer des investissements dans la formation et les ressources pour la prochaine génération de professionnels de la santé cardiovasculaire, la recherche de pointe, l’achat d’équipements spécialisés pour sauver des vies et les soins innovants. Merci de votre confiance et de votre loyal soutien.

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L’expression « du temps en cadeau » a un sens différent pour chaque personne. Chaque jour, à la Fondation, nous avons le privilège de recueillir des témoignages touchants de nos patients et de leurs familles. Parler de ses problèmes de santé personnels demande beaucoup de courage et de bonté. Nous remercions toutes les personnes qui nous font part de leurs histoires de survie et de courage. Nous vous invitons à raconter votre histoire pour aider les futurs patients et leurs familles tout en reconnaissant les retombées positives des professionnels de l’Institut de cardiologie d’Ottawa, un établissement de renommée internationale.

Nous sommes toujours à la recherche d’histoires à utiliser de différentes manières, notamment dans le cadre de notre collaboration avec le journaliste primé Joel Haslam et notre série consacrée au Mois du cœur. VISITEZ : https://foundation.ottawaheart.ca/fr/ donner/#histoire

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Le cardiologue Derek So et Joel Haslam ont filmé une intervention pour la série de vidéos consacrée au Mois du cœur.

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