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Immunité / Masque et environnement
from Rapport annuel 2021
by unisante
COVID-19 : l’immunité des Vaudoises et des Vaudois
Des 7% en juin 2020, jusqu’aux 83% en octobre 2021, l’étude SérocoViD a permis de suivre l’accroissement de l’immunité des Vaudois·e·s. Elle a recueilli de précieuses informations au travers de questionnaires – portant sur l'éventuelle apparition de symptômes et sur l'impact de la pandémie sur leur vie personnelle – remplis de manière hebdomadaire, puis mensuelle, par les participant·e·s. Plus de 3'500 personnes tirées au sort dans le registre de la population de l’Office fédéral de la statistique ont pris part à l’étude. SérocoViD fait partie du programme national de recherche Corona Immunitas de l’École suisse de santé publique (SSPH+) visant à déterminer l’immunité de la population L’étude SérocoViD a permis de suisse. Elle est soutenue financièrement par le Département de la santé et suivre l’évolution de l’immunité au de l’action sociale du Canton de Vaud, l’Office fédéral de la santé publique SARS-CoV-2 de la population vau- et des fondations privées. doise pendant la pandémie.
Un kit d’autoprélèvement pour mesurer l’immunité au coronavirus
Le prélèvement d’une goutte de sang à domicile permet d’éviter de se déplacer dans une institution de soins. Les participant·e·s à l’étude (y compris des enfants dès l’âge de six mois) ont reçu par la Poste un kit d’autoprélèvement leur permettant de se prélever 20 microlitres de sang au bout du doigt. Le kit devait ensuite être envoyé par enveloppe préaffranchie à l’EPFL, qui a procédé à l’analyse Pour sa dernière phase de prélèvede l’échantillon. Les personnes qui le souhaitaient avaient toujours la pos- ment sanguin, l’étude SérocoViD sibilité de venir à Unisanté pour que le prélèvement soit effectué par un·e a utilisé une méthode inédite en professionnel·le de santé. La procédure s’est révélé être un succès, puisque Suisse ; une manière d’encourager 90% des participant·e·s ont choisi la méthode du kit. la participation.
Des masques chirurgicaux jetables… ou pas
L’épidémie de coronavirus a généralisé l’utilisation des masques, mais leur impact écologique est préoccupant. Dans un pays comme la Suisse, on estime que l’utilisation de masques chirurgicaux pendant 1 an a un impact correspondant à 45’303 tonnes CO2 et que le littering (abandon des déchets) conduit au relargage de 186 tonnes de plastique dans la nature. Unisanté s’est associé à Environmental-Action pour conduire une étude afin d’évaluer ces impacts et proposer une politique de réduction des coûts environnementaux. Plusieurs stratégies de recyclage Le port du masque s’est généralisé peuvent être envisagées. La plus avantageuse est celle « d’attente », qui durant la pandémie. Son impact consiste à laisser reposer les masques à l’air libre plusieurs jours avant leur environnemental interroge toute- réutilisation, par exemple grâce à un semainier. fois sur la pertinence des consommables à usage unique.