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INtroduction

L’architecture islamique offre une variété d’édifices d’une grande richesse. Originaire d’un pays musulman, la grande majoritaire, si ce n’est l’ensemble des mosquées possède un code symbolique, les rendant reconnaissables parmi tout le contexte bâti. Le minaret, les dômes, les coupoles, les arcades, l’ornementation, … C’est comme cela que j’ai toujours imaginé les mosquées, c’est grâce à ses symboles que je les reconnais. Pour moi, il n’était pas admis qu’une mosquée existe sans minaret.

En France, très peu de mosquées reprennent ces codes. La plupart d’entre elles sont même invisibles, non reconnaissables. L’absence du minaret est l’une des premières choses qui m’a interpelée. Cet élément que j’ai toujours considéré comme symbole indiscutable de la mosquée, je ne le voyais plus dans la Skyline des villes françaises. Lors de mon stage de première pratique durant l’été dernier, mon maître de stage m’a raconté le déroulement du projet de mosquée à Canteleu. Il y avait eu débat autour de la hauteur du minaret. Alors que j’étais en pleine réflexion pour le choix du sujet que je souhaitais traiter pour mon rapport d’étude, l’idée m’a paru pertinente.

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Comment expliquer cette invisibilisation des mosquées ?

Comment l’architecte intervient-il dans la conception de nouvelles mosquées ? Quel rôle joue-t-il dans ce sujet qui ne cesse de devenir sensible ? Comment réussir à trouver le compromis parfait entre visibilité, lisibilité et insertion dans un contexte nouveau ?

Je traiterai donc principalement de la question de l’intégration des mosquées dans l’espace public français, en développant d’autres notions et concepts qui y sont liés. J’ai choisi de traiter ce sujet sous différents aspects : social, architectural, historique, économique, … Tous ces aspects me semblent indispensables pour comprendre la problématique et tenter d’y répondre.

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