1 minute read

Sur le ressentiment comme cause des guerres

Un livre éclairant pour comprendre le monde d’aujourd’hui, après un an de guerre en Ukraine

Koert Debeuf est consultant et chercheur à Bruxelles et à Oxford et fait partie des analystes les plus pointus du moment

« Une analyse impressionnante » – Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre belge et député européen

La guerre en Ukraine a été un choc pour l’Occident. Les explications rationnelles manquaient. Mais les conflits ne naissent pas de considérations rationnelles ; ils sont presque toujours la conséquence d’un passé non traité. La chute de l’Union soviétique a été un traumatisme douloureux pour la Russie. Pour faire face à ce traumatisme, Poutine veut revenir à l’aube de la Russie tsariste, qui comprenait l’Ukraine.

La Russie n’est pas le seul pays qui subisse des traumatismes non résolus. Des pays comme la Turquie, l’Égypte et la Chine sont également aux prises avec leur passé. Depuis le 11 septembre 2001, de plus en plus de nations se replient sur elles-mêmes ; la mondialisation et la démocratisation du monde sont en train de s’inverser. Si cette évolution se poursuit, une nouvelle guerre est inévitable.

L’historien et analyste politique Koert Debeuf utilise ses années d’expertise dans le domaine géopolitique et ses expériences personnelles pour démontrer que la guerre n’est pas menée pour des raisons économiques, mais pour des raisons psychologiques. Il alerte sur les prochains conflits potentiels, et explique comment nous pouvons encore essayer de les éviter avec empathie et compréhension.

Koert Debeuf est philosophe, historien, analyste politique et faiseur d’opinion. Il est professeur d’études sur le Moyen-Orient à la VUB et chercheur à l’Université d’Oxford. Il a travaillé comme porte-parole et rédacteur de discours pour le Premier ministre belge Guy Verhofstadt et a été rédacteur en chef du journal en ligne EUobserver. De 2011 à 2016, il a vécu au Caire, où il a assisté aux premières loges aux manifestations populaires de la place Tahrir lors du printemps arabe. Pendant la guerre en Syrie, il est entré clandestinement dans le pays depuis la Turquie afin de constater par luimême les ravages humains. Son travail mêle toujours l’analyse historique et géopolitique aux expériences personnelles de terrain.

- Eric Jozsef, journaliste et correspondant en Italie pour Libération

This article is from: