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La vie de Natan Ramet, rescapé de l’enfer de Birkenau
— Une histoire de résilience avec la volonté de ne jamais oublier
Le livre raconte comment Natan se ressaisit et témoigne après la Shoah.
Il fut le co-fondateur du Musée Juif de la déportation et de la Résistance et celui du musée Kazerne Dossin.
À son arrivée dans l’enfer de Birkenau, Natan Ramet reçoit un nom et une identité différents. Il est composé de six chiffres : 160242. Les Allemands ne le considèrent plus comme un être humain mais comme un matricule. « Tu as de la chance, tu vas être mis au travail », murmure la fille qui lui tatoue le numéro sur l’avant-bras gauche. Il lui demande ce qui arrive à son oncle, qui ne reçoit pas de tatouage. Elle désigne avec résignation la cheminée qui fume un peu plus Ton oncle quitte la cheminée en fumée maintenant, et si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera ce soir. Et si ce n’est pas ce soir, alors demain ». Natan Ramet survivra aux camps, comme l’un des rares de son entourage. Sur les 58 membres de sa famille et belle-famille déportés de Belgique, il n’y aura que 2 rescapés. Sur les 140 membres de la famille déportés de Pologne, 5.
Ronny Vandecandelaere a été guide au Musée Juif de la Déportation et de la Résistance, puis au musée Kazerne Dossin. Il a également écrit le monologue « Häfling 160275 » qui racontait l’histoire d’un survivant juif et de sa famille.
pas ce soir, alors demain ».