et géologiques –, selon un tracé proche de la ligne actuelle. Pendant ce temps, les ingénieurs De Vallière planchent. Ils réalisent d’autres lignes de chemins de fer. Notamment celle du Martigny–Orsières, en partenariat avec la société allemande AEG. En 1909, les De Vallière mettent en contact le comité de l’ASD et AEG. La direction de cette dernière accepte de financer une partie de la ligne.
Seule condition : fournir les éléments électriques des futures automotrices. Le 12 mai 1910, le Grand Conseil octroie un subside pour les travaux de construction. Les communes concernées accordent également leur soutien au projet. L’avenir économique de l’ASD s’en trouve assuré. Ainsi, le 24 décembre, on s’apprête à célébrer la naissance de Jésus – bien sûr ! –, mais pas seulement. Les promoteurs du rail
Si l’ASD m’était conté…
qui souhaitaient relier la plaine aiglonne et la montagne ormonanche voient leur rêve s’exaucer : tout en se souhaitant un joyeux Noël, ils forment l’assemblée constitutive de la société du chemin de fer Aigle–Sépey– Diablerets.
r 73