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UN AUTRE REGARD

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IMPULSION

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Duvivier Canapés ou l’art de rebondir

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NÉE AU MILIEU DU XIXE SIÈCLE, LA MAISON DUVIVIER A RÉCEMMENT DÉPLOYÉ UNE STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT QUI S’EST TRADUITE PAR DES COLLABORATIONS INÉDITES ET L’ANCRAGE DE SON ASSISE À L’INTERNATIONAL.

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Établie en 1840, l’entreprise exerce un savoir-faire séculaire sur des matières d’exception au sein de ses deux ateliers de la Vienne. Au sud de Poitiers, le premier atelier travaille le cuir, les tissus, la tapisserie et l’assemblage quand le second réalise les ouvrages de menuiserie et d’ébénisterie. En 2016, l’entrepreneur Aymeric Duthoit a racheté Duvivier Canapés avec l’ambition de réveiller « la belle endormie ». Aujourd’hui, l’enseigne propose une ligne revisitée par la nouvelle vague de designers et d’architectes d’intérieur. Sous la direction artistique de Guillaume Hinfray, l’esprit Duvivier affirme son style « chic décontracté si français » qui se reflète par exemple sur la collection Serge. Baptisée en hommage à Serge Gainsbourg, cette réinterprétation contemporaine d’un grand classique – le Chesterfield – est signée Pierre Gonalons. Parallèlement, la marque a multiplié sa participation à de prestigieux événements mondiaux : Milan, Pékin, Moscou et plus récemment Dubaï. Partenaire associé du Pavillon France à l’Exposition universelle, Duvivier a en effet habillé de ses créations un salon VIP de la délégation tricolore. Une formidable opportunité, selon Aymeric Duthoit, « de faire rayonner à l’international l’excellence de l’artisanat français ».  Nathalie Truche

duviviercanapes.com

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1Nouveau souffle. Aymeric Duthoit (à gauche), président de Duvivier Canapés, et Pierre Gonalons, designer de la collection Serge. 2Élévation. Signé Charlotte Juillard, le canapé Jules affiche une ligne très aérienne avec sa structure en bois massif apparente et surélevée. 3Vitrine. La collection Elsa de Guillaume Hinfray s’est invitée dans le pavillon France lors de l’Exposition universelle de Dubaï.

© photos Fred Plas

Une faïence fraîche et décalée

SI LA QUATRIÈME GÉNÉRATION DE FAÏENCERIE GEORGES APPORTE SA VISION CONTEMPORAINE AUX RÉCENTES COLLECTIONS, L’HISTOIRE DE LA MANUFACTURE REMONTE À PLUS D’UN SIÈCLE.

En 2010, Carole Georges et Jean-François Dumont reprenaient le flambeau d’une entreprise fondée à Nevers en 1898, que l’arrière-grand-père de Carole et son épouse avaient rachetée en 1926. La faïencerie n’a pas quitté la famille depuis et le savoir-faire s’est transmis de parents à enfants. De la conception au modelage de la terre, de l’émaillage à la cuisson, la nouvelle génération maîtrise toutes les étapes de la fabrication dans ses ateliers de la Nièvre. En particulier le décor réalisé à la main sur émail cru, une technique exigeante qui fait la rareté des pièces signées Faïencerie Georges. Carole et Jean-François conçoivent eux-mêmes les illustrations souvent inspirées de photographies personnelles prises en vacances, à partir d’une fenêtre, au départ pour l’école, en balade à la campagne ou en passant devant une usine… Sur les objets se dessine alors un quotidien mêlé de spontanéité et de poésie. Une modernité qui fait désormais la griffe de l’entreprise familiale.  NT

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