Il explique que ce n’est cependant pas toujours aussi facile ici même, en Afrique du Sud. Bien qu’il ait partagé la scène avec des artistes tels Joss Stone et Vieux Farka Touré lors de leurs tournées sud-africaines, et qu’on l’ai vu sur la scène principale de grands festivals comme Oppikoppi, Rocking the Daisies et le Swaziland Bushfire, il explique que les musiciens noirs faisant de la musique acoustique empoignante ont tendance à ne pas toujours recevoir la reconnaissance qu’ils méritent. « J’ai parfois l’impression que si un musicien noir veut connaître le succès dans ce pays il faut qu’il fasse de la musique « house » du style Kwaito. » Il a maintenant une trentaine d’années, de toute évidence le monde à ses pieds et un contrat avec une maison de disques,
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Indwe
et il dit qu’il a beaucoup appris. « Je commence à me rendre compte que tout ce que j’ai vécu et ce à quoi j’ai eu affaire pour arriver où je suis aujourd’hui sont le résultat du mal que je me suis donné – de mes propres actions et de mes propres efforts. Cela a pris un bon moment mais je commence à comprendre que je dispose d’une certaine influence. Je pense qu’il est important de reconnaître ses propres points forts et de les utiliser pour arriver à ses fins dans la vie. » C’est ce genre de discernement qui ressort dans sa musique. Même si l’on ne comprend pas les paroles de ses chansons, elles ont une sorte de pouvoir, de pertinence et d’authenticité qui font que sa musique parle directement à l’âme. Durant la période précédant la sortie de Mangaliso Bongeziwe a fait quelque
concerts afin de présenter son nouveau groupe qui inclut Tiago Correia-Paulo, guitariste de 340 ml et de Tumi and the Volume, et Mike Wright du groupe Zebra & Giraffe. Le public a réagi très positivement. « Je pense que le message de mon second album est assez différent de celui du premier, » explique Bongi. « Je suppose que le message est en constante évolution puisqu’en avançant en âge j’appréhende mieux ce que j’ai envie d’exprimer. J’écris et je chante la quête de la liberté et du sens de la vie. C’est quelque chose qui trouve un écho chez un grand nombre de gens parce que nous sommes tous alliés dans la lutte pour une vie meilleure. Que cela implique plus s’aimer ou bien plus aimer les autres, il s’agit toujours de la même perspective – tenter d’être plus humain et le désir d’être plus libre. »