French Section: La vie en Rose dans la Ville Rose by Caitlin Gaul

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Toulouse : une ville dynamique surnommée ‘La Ville Rose’ , située dans la Sud-Ouest de la France. Une ville métropole qui se situe en Occitanie avec un accent prononcé. Un cercle de métros, de canaux, et de bâtiments roses, historique mais cosmopolite, coupé en deux par le fort courant de La Garonne. Son surnom charmant est né grâce à son architecture dominée par les briques rouges, qui créent une série de roses romantiques, de bruns pâles et d’oranges chaleureux, puissant contre un ciel bleu clair. Le semestre dernier, j’ai eu le plaisir d’étudier dans cette ville ravissante et de découvrir son mode de vie, alors je vais raconter un jour typique de ma vie comme Toulousaine. Pour moi, le meilleur début de ma journée était d’aller me balader à la boulangerie locale Les Frères Chapelier, un petit magasin artisanal au bord du Canal du Midi, d’où on peut sentir l’odeur de beurre et du pain de l’autre côté du pont. Entre toutes les options délicieuses comme les escargots chocos, les croissants et les brioches, la petite étiquette disant ‘Chocolatine, 1.10’ se tenait grande et fière. Pour moi, il n’y avait jamais d’autre choix.

Vous pouvez demander, qu’est-ce qu’une chocolatine ? D’autres diront pain au chocolat mais vous étiez à utiliser ce mot dans une boulangerie Toulousaine, ça serait un acte de trahison. Mais blagues mises à part, ce nom fait partie de l’identité et du politique beaucoup plus active et passionnée entre les étudiants français que les Anglais, des cours très grands et longs (j’avais un cours français de 4 heures !) et des files d’attente énormes pour manger !

Pourtant, la vie universitaire à Toulouse était grouillante et jamais ennuyante. Grâce à l’Association des Étudiants Internationaux, on pouvait faire beaucoup des nouvelles connaissances à travers des évènements amusants. Par exemple une fête sur un bateau sur la Garonne, des excursions aux villes voisines comme Carcassonne, et des soirées aux bars. Les mercredis, moi et mes amis aimaient vraiment chanter aux soirées karaoké au bar Connexion ; une opportunité parfaite d’apprendre les ‘plaisirs coupables’ français, par exemple ‘Pour que tu m’aimes encore’ par Céline Dion ou ‘Les lacs du Connemara’ par Michel Sardou. Après un jour de cours de traduction et de littérature française, ces évènements étaient une façon idéale de se détendre. D’autre part, un lundi soir typique pour moi comprenait des répétitions de chorales à la Basilique de Saint-Sernin ; un bâtiment UNESCO romanesque qui domine l’horizon. Les répétitions étaient chaleureuses avec des gens accueillants parlant avec un accent fort. En courant pour le bus à côté de la Basilique, je quittais ces séances pour retourner à mon logement, illuminé contre le ciel nocturne, avec le sentiment que j’étais très chanceuse.

Qu’il s’agisse de chanter des classiques français au karaoké ou musique classique à la Basilique, de voir le coucher du soleil derrière la Garonne ou de visiter une nouvelle ville, de manger une chocolatine

caractère unique de Toulouse. Un des mes cafés préférés au centre-ville a une affiche d’une chocolatine qui montre parfaitement la fierté associée avec cette petite viennoiserie iconique : « On dit chocolatine, et pas autrement ». Avec une chocolatine en main, je faisais le trajet quotidien de chez moi, la résidence CROUS, au campus de l’Université Toulouse-Jean Jaurès. J’avais dû prendre le bus et le métro, mais le transport en commun était extrêmement bon marché ; seulement €10 par mois pour les étudiants ! Après un trajet d’environ 35 minutes, j’arrivais au campus très vivant.

d’une boulangerie ou un repas authentique dans la Place du Capitole, chaque jour à Toulouse était vibrant, avec de nouveaux gens et des nouvelles expériences. Sans aucun doute, je vivais la vie en rose dans la ville rose ellemême.