Terrasse en Ville approche de ses 18 ans. L’âge des lignes affirmées, du regard affûté, des choix assumés. Pour marquer ce cap, notre agence change de visage : nouvelle charte graphique, format repensé, maquette plus fluide et épurée. Un écrin renouvelé pour continuer à mettre en lumière celles et ceux qui font battre le cœur de nos villes du Sud. Dans ce numéro, le club des Spartiates incarne la fougue marseillaise. Dimitri Perdreau, jeune ébéniste inspiré, redonne ses lettres de noblesse au geste artisanal. Charles Berling, figure toulonnaise, fait dialoguer culture et territoire. Miss France Agricole rayonne entre racines paysannes et modernité. À La Ciotat, Philippe du Crest saisit la poésie du quotidien. À Aix, Samantha Taylor incarne l’élégance d’une création sensible et engagée. Bonne nouvelle ! Notre cantine de Montolivet rouvre aussi ses portes, portée par la lumineuse cheffe en résidence Farha. Une cuisine généreuse, locale mais également nourrie de voyages… à l’image de ce que nous aimons défendre depuis toujours : un art de vivre. Et comme toujours, vous retrouverez un florilège de biens à Marseille, Aix, Toulon et La Ciotat. Des lieux singuliers porteurs d’émotions à partager. Bonne lecture. _ Anne-Patricia Lesage & Stanislas Brunet
Directrice de rédaction :
Anne-Patricia Lesage Rédaction : Sophie de Bonnières, Anne-Patricia Lesage, Antoine Lamaty Carole Novara et Clara Livigni Illustrations :
Maxime Brunet @max.b_art -
Conception graphique : Emma Boutboul
Impression :
Caractère sur papier certifié PEFC :
Distribution : Sundiff
Publicité :
Terrasse en Ville 06 18 83 20 14 Éditeur :
Terrasse en Ville / 30 000 exemplaires
Les Goudes
AU CŒUR DES GOUDES, À QUELQUES PAS DE LA MER, CETTE MAISON D’ARCHITECTE INCARNE L’ÉLÉGANCE DANS L’UN DES CADRES LES PLUS PRÉSERVÉS DE MARSEILLE. TRAVERSANTE, BAIGNÉE DE LUMIÈRE, ELLE OFFRE UNE VUE MER À COUPER LE SOUFFLE, TROIS TERRASSES SUSPENDUES ENTRE CIEL ET CALANQUES, UN JARDIN PAYSAGÉ ET UN BASSIN BALNÉO TOUT EN DOUCEUR. À L’INTÉRIEUR, UN VASTE SÉJOUR AVEC CHEMINÉE S’OUVRE PAR UNE BAIE MAGISTRALE SUR LE PAYSAGE. LA CUISINE, PENSÉE COMME UN ESPACE DE CRÉATION, MARIE DESIGN ET MATIÈRES NOBLES. CINQ CHAMBRES, DES ESPACES DE REPOS RAFFINÉS, UNE ATMOSPHÈRE PAISIBLE. UN ART DE VIVRE ENTRE ROCHE, VENT ET LUMIÈRE.
Vauban
Perchée sur les hauteurs de Vauban, cette maison singulière se découvre au détour de quelques marches, révélant une vue enchanteresse mêlant mer, collines et ville. Posée sur un jardin en restanques aux essences méditerranéennes, elle déploie ses terrasses en cascades, chacune offrant un décor unique à ciel ouvert. À l’intérieur, lumière du sud, volumes généreux et circulation fluide entre deux salons et une cuisine ouverte. À l’étage, une suite intimiste et deux chambres tournées vers la nature. En rez-de-jardin, un espace indépendant prolonge les possibles. Un havre entre calme, panorama et charme minéral.
Vallon des Auffes
Au cœur du Vallon des Auffes, ce superbe duplex en fond de cour se vit comme une petite maison perchée, avec son entrée indépendante et ses deux terrasses baignées de lumière. Traversant Est-Ouest, il mêle charme authentique, calme absolu et vue imprenable sur la mer. Niché au sein d’une copropriété intimiste, il propose un salon sous verrière, une cuisine ouverte sur terrasse, trois chambres dont une suite avec terrasse privative et cuisine d’été. Un lieu rare, baigné de soleil et d’esprit méditerranéen, où l’on savoure le luxe discret de la tranquillité. Parking à proximité en location.
Notre-Dame-du-Mont
AU SOMMET D’UN IMMEUBLE DE CARACTÈRE, CACHÉ DANS LA QUIÉTUDE DE LA RUE MARENGO, CE DERNIER ÉTAGE REPENSÉ COMME UNE MAISON SUSPENDUE OFFRE UNE EXPÉRIENCE UNIQUE, ENTRE CIEL, MER ET COLLINES. ENTIÈREMENT RÉNOVÉ AVEC DES MATIÈRES CHOISIES, L’APPARTEMENT S’OUVRE SUR DEUX TERRASSES PLEIN CIEL OÙ LA LUMIÈRE CIRCULE LIBREMENT ENTRE SALON ET CUISINE. CÔTÉ NUIT, CINQ CHAMBRES AUX LIGNES DOUCES, DONT UNE SUITE BAIGNÉE DE CLARTÉ. À L’ÉTAGE, LE CLOU DU SPECTACLE : UN TOIT-TERRASSE ORIENTÉ PLEIN SUD, PROLONGÉ D’UNE VÉRANDA ET D’UN ESPACE MODULABLE, COMME UN ATELIER PERCHÉ. DEUX BOX FERMÉS EN SOUS-SOL COMPLÈTENT CE BIEN RARE.
Vieux-Port
En plein cœur du Vieux-Port, au sommet d’un immeuble du XVIIIe, ce somptueux duplex rénové avec soin déploie 160 m² de confort et d’élégance. Niché au 4e et dernier étage, il s’ouvre sur une terrasse baignée de lumière, offrant une vue imprenable sur NotreDame de la Garde. Parquet massif, poutres anciennes, béton ciré, chauffage au sol et climatisation réversible signent un lieu rare, mêlant charme historique et modernité. Trois chambres dont une suite avec dressing, un bureau, un grand séjour lumineux et une cuisine contemporaine composent cet espace pensé pour un art de vivre raffiné et urbain.
Saint-Louis
Derrière une façade discrète du 15e arrondissement, cette ancienne menuiserie réinventée avec passion révèle un lieu de vie à part. Pensée autour d’un patio baigné de lumière, la maison déploie ses volumes avec douceur et caractère. Un grand escalier sculptural traverse l’espace central, liant avec légèreté les niveaux. En haut, trois chambres cosy aux tonalités apaisantes ; en bas, une suite parentale tournée vers le patio, véritable havre de tranquillité. Jardin intime, cour intérieure, matières brutes et lumière naturelle composent un univers singulier, entre esprit atelier et douceur urbaine. Un bien rare, inspiré et inspirant.
DANS LE QUARTIER RECHERCHÉ DE MONTOLIVET, CETTE MAISON MÊLE ARCHITECTURE SOIGNÉE, VOLUMES FLUIDES ET LIEN CONSTANT AVEC LE JARDIN. REPENSÉE PAR UNE DÉCORATRICE, ELLE S’OUVRE SUR UN ESPACE DE VIE BAIGNÉ DE LUMIÈRE OÙ DIALOGUENT MOULURES, CHEMINÉE ANCIENNE ET CUISINE AUX LIGNES ÉPURÉES. LA SUITE PARENTALE DE PLAIN-PIED OFFRE UNE OUVERTURE SUR LE PAYSAGE. À L’ÉTAGE, TROIS CHAMBRES PROLONGENT L’HARMONIE. LE JARDIN PAYSAGER, INTIME ET SANS VIS-À-VIS, ACCUEILLE UNE ÉLÉGANTE DÉPENDANCE, UN BASSIN ET UN TERRAIN DE PÉTANQUE.
Trois Lucs
Épure des lignes, générosité des volumes et douceur de vivre : cette maison californienne de plain-pied, signée en 2014, déploie 147 m² de modernité dans un écrin paysager de 1000 m². Dès l’entrée, la lumière s’invite dans une vaste pièce à vivre aux plafonds hauts, où cuisine haut de gamme et espaces ouverts dialoguent avec l’extérieur. Côté nuit, trois chambres dont une suite magistrale avec bureau, dressing et salle d’eau composent un espace intimiste. À l’extérieur, terrasse en bois, piscine scintillante, boulodrome et jardin soigné créent un décor de vacances au quotidien. Un bien rare, alliant confort contemporain et esprit détente.
Beaumont
Dans le cadre paisible de Saint-Julien et Beaumont, cette maison individuelle baignée de lumière déploie 100 m² de douceur de vivre. Dès l’entrée, l’ambiance chaleureuse séduit par son harmonie entre volumes et clarté. Le séjour, ouvert et convivial, s’accompagne d’une cuisine contemporaine pensée pour les gourmets. Deux chambres confortables invitent au repos, tandis qu’un bureau en mezzanine offre un cocon idéal pour travailler ou créer. À l’extérieur, jardin intime, terrasse ensoleillée et petite piscine composent un décor de vacances au quotidien. Un garage complète ce bien.
Vieux-Port
AU 3ème ÉTAGE D’UN IMMEUBLE DES ANCIENS ARCENAULX DU XIXe, CET APPARTEMENT SINGULIER A ÉTÉ ENTIÈREMENT REPENSÉ PAR SA PROPRIÉTAIRE, DÉCORATRICE D’INTÉRIEUR. PAREFEUILLES D’ORIGINE, CHEMINÉE LOUIS XIV, POUTRES EN BOIS ISSUES DE MÂTS DE BATEAU, HAUTEUR SOUS PLAFOND REMARQUABLE : CHAQUE DÉTAIL RÉVÈLE UNE ÂME. GRÂCE À SA DOUBLE EXPOSITION NORD ET OUEST, IL BÉNÉFICIE D’UNE BELLE LUMIÈRE ET D’UNE VUE IMPRENABLE SUR LE VIEUX-PORT. TROIS CHAMBRES COMPLÈTENT CE LIEU UNIQUE, ENTRE HÉRITAGE MARITIME ET ÉLÉGANCE DISCRÈTE.
Palais de Justice
Au dernier étage d’un bel immeuble du quartier de la Préfecture, ce duplex de type 4 allie élégance urbaine et confort contemporain. Les volumes généreux et baignés de lumière s’ouvrent sur une terrasse privée, véritable pièce à vivre en plein ciel. La cuisine moderne, les chambres aux lignes sobres et les finitions soignées composent un cadre raffiné, idéal pour une vie de famille ou un quotidien actif en cœur de ville. Un lieu rare, où style et fonctionnalité s’accordent avec harmonie.
Conception
Au rez-de-chaussée d’un immeuble 1900, ce T2/3 séduit par sa terrasse ensoleillée et son agencement fluide. La pièce de vie, avec cuisine ouverte, offre un bel espace convivial. Une chambre au calme, une salle d’eau, des WC séparés et un grand dressing complètent le niveau principal. Un escalier intérieur mène à un espace indépendant, idéal en bureau ou chambre d’appoint. Double vitrage, chauffage électrique : un lieu fonctionnel et chaleureux, à deux pas des commodités et du centre-ville.
Eric Lagache
DEPUIS PLUS DE DIX ANS, ÉRIC LAGACHE FAIT RAYONNER LES SPARTIATES DE MARSEILLE. CHEF D’ENTREPRISE PASSIONNÉ, DEVENU PRÉSIDENT DU CLUB, IL REVIENT SUR UNE AVENTURE SPORTIVE ET HUMAINE GUIDÉE PAR L’AMBITION, L’ENGAGEMENT ET UNE CERTAINE IDÉE DU SPECTACLE À LA MARSEILLAISE.
@SpartsMarseille
_ Propos recueillis par Anne-Patrica
Mais qui es-tu ?
Tu es président des Spartiates. Quel a été ton parcours jusqu’ici ? Je viens du monde de l’entreprise. Curieux de sport et attaché à ma ville, j’ai commencé par sponsoriser les Spartiates. Et puis, très vite, John et Luc, les fondateurs, m’ont embarqué dans l’aventure. J’ai découvert une patinoire incroyable – la plus grande de France – et un sport spectaculaire. Je me suis laissé convaincre, et je suis devenu copropriétaire, puis président. Comment définirais-tu l’ADN des Spartiates ? Je dis souvent aux joueurs : on peut perdre, mais on ne triche jamais. C’est une exigence de sincérité, d’effort. On avance vite, mais sans brûler les étapes. C’est une ambition assumée, mais toujours raisonnée. On construit dans la durée, avec du cœur et de la méthode. Quel a été le moment le plus marquant pour toi ? Le titre de champion de D1 pendant
mise sur une expérience complète : Marseillaise avant le match, entrée scénarisée, pom-pom girls, mascottes, courses de karts sur glace… C’est un vrai show à l’américaine, et ça plaît.
le Covid reste fort, mais sans public, c’était frustrant. Mon vrai moment d’émotion, c’est notre défaite en quart de finale, au 7e match, à Bordeaux, en prolongation. On était si proches… Ce soir-là, j’ai compris que tout était possible, mais qu’il fallait du temps. Aujourd’hui, vous évoluez en Ligue Magnus. C’est une étape importante ? C’est notre troisième saison dans l’élite. Après treize ans d’existence, on a trouvé notre place sur la carte du hockey français. On joue dans la plus grande patinoire de France, on affiche la meilleure fréquentation du pays avec plus de 5600 spectateurs par match. C’est aussi le deuxième sport professionnel de Marseille en affluence. C’est une vraie réussite populaire. Quel rôle joue le public dans votre parcours ? Il est central. L’énergie des supporters porte l’équipe, attire les partenaires. On mise sur une expérience complète : marseillaise avant le match, entrée scénarisée, pom-pom girls, mascottes, courses de karts sur glace… C’est un vrai show, à l’américaine, et ça plaît. Et toi, qu’est-ce qui te motive à continuer ? Tout. Voir ce club grandir, le structurer, l’inscrire dans la durée. On construit quelque chose qui dépasse le sport : un vrai projet de territoire. Un mot pour ceux qui ne connaissent pas encore les Spartiates ? Venez vivre un match ! Les 100 premiers lecteurs sont invités au 1er match de la saison 2025-2026 en septembre ! Suivez nos réseaux et restez attentifs au calendrier. Dès l’ouverture de la billetterie, entrez le code TERRASSE-SPART13 sur marseillehockeyclub.com, rubrique billetterie.
Double Zéro, c’est une table marseillaise qui mêle cuisine de saison, vin nature et du bon son sur vinyle. Un lieu hybride où le goût s’écoute, la musique se déguste, et tout fait sens.
Tout commence avec ZéroZéro, un pop-up festif mené par Grégoire, Maeve et Gaël, un trio de mélomanes et d’épicuriens convaincus. On y buvait bon, on mangeait bien et on dansait sur du vinyle. Depuis, l’aventure a trouvé son QG dans le quartier du Camas. L’acoustique est soignée, les playlists sont soigneusement sélectionnées. En cuisine, un duo féminin s’affaire : Sarah Hermoune et Anna Langlois d’Estaintot, résultat : une carte créative qui sublime les produits du terroir provençal, dans le respect des saisons. Tout est fait maison, à partager (ou pas). Au comptoir, la sélection de vins fait la part belle aux découvertes._ Géraldine
Grilled cheese et crousti-fondants, buffet sur-mesure et caravane rétro : La Bouffette s’invite à vos événements pour une expérience culinaire joyeuse, locale et bien pensée. Installée dans une caravane de 1965, cette petite cuisine mobile régale mariages, anniversaires ou fêtes d’entreprise avec des plats généreux et une vraie touche maison
Charlotte a troqué son job d’avant pour transformer sa passion en métier. Son incontournable ? Le grilled cheese toasté, avec pain artisanal, bons fromages et légumes de saison. Selon l’événement, elle compose des buffets sur-mesure, prépare des salades fraîches, des desserts maison ou presse ses sandwichs minute, pour deux, avec amour. Pas de site, pas de lieu fixe : tout se passe sur Instagram, sa vitrine et son terrain de jeu.
_ Jean-Baptiste
Le Suffren Nabu et Jero
Avec Le Suffren, Adrien et Paul redonnent goût au bistrot. Cuisine de partage, belles pièces, esprit néobistrot et ambiance sans chichis.
Après 6 mois de travaux Le Suffren, est devenu leur vision du bistrot : une cuisine ouverte, 30 couverts en intérieur, 50 en terrasse, et un vrai parti pris. Adrien est aux fourneaux, Paul en salle. Ensemble, ils misent sur une cuisine de tradition bien exécutée, sans détours. Dans l’assiette : de la précision, des cuissons nettes, des jus bien faits et des produits à l’os. Côte de veau, poisson entier, morceaux à partager, mais aussi plats végétariens bien traités. La déco est sobre, contemporaine, néo-bistrot dans l’air du temps. Et comme ils n’en sont pas à son leur coup d’essai, ils continuent en parallèle à faire tourner Chaleur Tournante, leur boîte événementielle. _Karine
44, rue Saint Suffren Marseille 6er @suffren.marseille
À Notre-Dame-du-Mont, Nabu et Jéro réinvente le bistrot : cuisine de la mer, service réduit mais affûté, et accords mets-vins qui font mouche. Un duo aux manettes, pas de fausse note.
Après Le Vivier, Alexis Couët revient avec Nabu et Jéro, un bistrot épuré cofondé avec Hugues-Emmanuel Le Quéré, sommelier breton rencontré à Paris. Pas de service classique : deux personnes, pas plus. Alexis est en cuisine, HuguesEmmanuel en salle et en cuisine. L’idée ? Une formule minimale et sincère, au plus près du produit. La mer reste leur fil conducteur, avec quelques viandes bien choisies. Côté cave, la sélection fait dans la précision, l’accord parfait n’est jamais loin. Et petit bonus : les vins servis à table sont aussi à emporter, au prix caviste. L’expérience peut continuer à la maison. _Justine
24, place Notre-Dame-du-Mont Marseille 6ème @nabuetjero
Portrait
Dimitri Perdreau
C’EST AVEC LA PASSION DU TRAVAIL BIEN FAIT ET L’HÉRITAGE DES PLUS GRANDES ÉCOLES QUE DIMITRI PERDREAU A FONDÉ SON ATELIER D’ÉBÉNISTERIE « ATELIERS PERDREAU » DERRIÈRE LA FRICHE DE LA BELLE DE MAI, À MARSEILLE.
Je m’efforce de trouver le juste milieu entre des lignes contemporaines et une fabrication traditionnelle, mon défi est de rester dans l’innovation tout en respectant les fondements de ce métier centenaire.
Originaire de Nîmes, formé à l’École Boulle et auprès des Compagnons du Devoir, il perpétue un savoir-faire exigeant à travers des créations sur mesure. De la cuisine contemporaine à la restauration de bâtiments historiques, l’entreprise met tous ses savoir-faire au service du travail du bois, dans une approche durable et respectueuse des matériaux. Depuis toujours, Dimitri Perdreau est animé par l’amour du bois. Fasciné par les gestes précis des artisans, il décide très jeune de se consacrer à l’ébénisterie. Après une formation au CFA des Compagnons du Devoir, il intègre l’École Boulle à Paris. À sa sortie, il perfectionne son savoir-faire dans de grandes maisons d’ébénisterie, où il affine son œil, sa rigueur et sa sensibilité aux matières.
Originaire de Nîmes, Dimitri choisit Marseille pour installer son propre atelier. Il y a un an, il s’établit derrière la Friche de la Belle de Mai, dans un quartier en pleine effervescence créative. Dans cet espace brut et lumineux, il fonde l’Atelier Perdreau, lieu dédié à l’excellence artisanale et à la transmission des savoirs. Le lieu accueille aujourd’hui commandes privées, collaborations artistiques et projets patrimoniaux. Aujourd’hui, Atelier Perdreau est spécialisé dans la restauration de bâtiments historiques ainsi que dans le mobilier ancien, l’agencement chez des particuliers ou dans les boutiques. Dimitri développe également une ligne contemporaine de meubles réalisés selon les méthodes traditionnelles du XVIIIème siècle, en respectant fidèlement les écoles de style et les matériaux d’origine.
Depuis son plus jeune âge, Dimitri cultive une passion pour le travail manuel. Il débute dans le paysagisme, récupérant les restes d’élagage pour concevoir ses premières tables basses. Ce lien intime avec le bois guide encore aujourd’hui chacune de ses créations, entre exigence technique et sensibilité artistique. Entre tradition et modernité, rigueur et poésie, Dimitri Perdreau façonne à Marseille une ébénisterie d’excellence : authentique, fidèle aux gestes anciens, tout en mêlant l’art de l’ébénisterie traditionnelle au langage du design contemporain, dans une approche subtile et exigeante.
Amis d’amis
NICHÉE EN CONTREBAS D’UN IMMEUBLE DU QUARTIER SAINT-VICTOR, CETTE ADRESSE DISCRÈTE ABRITE UN REZ-DE-JARDIN AU CHARME SINGULIER. ENTRE CENTRE-VILLE VIBRANT ET RIVAGE MÉDITERRANÉEN, LE LIEU A SÉDUIT MANON ET AMAURY PAR SON CALME, SON ESPRIT VILLAGE ET LA PROXIMITÉ DE LA BAIGNADE. FRAÎCHEMENT INSTALLÉS À MARSEILLE, ILS ONT IMAGINÉ, AVEC L’AIDE D’UNE AMIE ARCHITECTE, UN COCON APAISANT. EN DESCENDANT DEPUIS LA CAGE D’ESCALIER, ON DÉCOUVRE UN ÉCRIN VÉGÉTAL PRESQUE HORS DU TEMPS, RYTHMÉ PAR UN FIGUIER MAJESTUEUX. L’APPARTEMENT, MARQUÉ PAR PLUSIEURS EXTENSIONS, DÉPLOIE UNE GÉOMÉTRIE ATYPIQUE. À L’INTÉRIEUR, MATÉRIAUX BRUTS ET PIÈCES CHINÉES DIALOGUENT : BÉTON CIRÉ SABLE, MURS CLAIRS, MOBILIER ENTRE VINTAGE ET DESIGN. UN LIEU À LEUR IMAGE, ENTRE RAFFINEMENT DISCRET ET DOUCEUR DE VIVRE.
J’avais repéré un carrelage sur Pinterest et c’est Carré Créatif qui nous l’a trouvé et l’a fait venir des Pouilles. Petit craquage mais j’en suis trop contente, j’adore !
Depuis quand vivez-vous dans cet appartement ?
Depuis un an. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous y installer ? On vivait à l’étranger, on voulait revenir à Marseille. C’est son emplacement et le jardin qui nous ont séduit. Dans quel quartier se situe-t-il ? Amaury, voulait un quartier plutôt calme près de la mer. Et moi, je voulais être dans le centre, on hésitait entre Malmousque et le Cours Julien et Saint- Victor était pile entre les deux. Comment vous déplacez-vous au quotidien ? A vélo et à pied. Travaillez-vous à domicile ? Oui exclusivement. Avez-vous des activités régulières à la maison ? Je pratique le yoga et on lit beaucoup tous les deux. On aime beaucoup recevoir. Dès les beaux jours on a du monde à la maison tous les week-ends, on a créé un espace plancha dans le jardin. Quelle est la pièce où vous passez le plus de temps ? Le jardin notre pièce préférée à ciel ouvert. Quels styles déco vous attirent le plus ? Moi j’aime les années 70, d’où le choix du canapé Togo mais j’aime surtout assembler les pièces que j’aime, même si je ne sais
pas toujours si ça va ensemble ou pas ! Quelles sont vos couleurs préférées ? J’adore le orange ! J’ai fait repeindre la salle de bain avec un orange de chez Ressources ils ont tellement de choix ! Où faites-vous principalement vos achats déco ? J’adore chiner. Je cours les brocantes dès que c’est possible. Amaury préfère le design. Quelle est la pièce de mobilier dont vous ne pourriez pas vous séparer ? Les vieux tabourets de famille. Je les adore, ils sont bien patinés. Avez-vous réalisé des modifications en entrant dans l’appartement ? Oui, l’appartement n’était pas dans son jus mais on l’a remis à notre goût. On a refait la cuisine sans modifier son emplacement, on a cassé aucun mur mais on a juste prolongé l’ouverture d’une fenêtre pour obtenir plus de lumière. On a rafraichi la salle de bain et créé des placards car il n’y avait aucun rangement. Avez-vous prévu de nouvelles transformations ? On a prévu de faire un abri de jardin pour ranger vélos, kite, wing…
Kulture
105, avenue Clot Bey
Marseille 8ème
@kulturemarseille
Michael Martinez
67, avenue de Montredon
Marseille 8ème
@mickamartinez13
Kulture, vous propose bien plus que du matos de glisse, ici on partage un art de vivre. Depuis 25 ans, Fred Paulet navigue entre vagues, passion et boutique, fidèle au poste…
Oubliez les horaires classiques : la boutique ouvre à 13h30, une fois que Fred a terminé sa session surf du matin. Ce qu’il vend, il le vit… Et ça change tout. Kulture, c’est trois étages entièrement dédiés aux sports de glisse : surf, skate, snowboard, avec tout ce qu’il faut, des vêtements aux accessoires, sans oublier les marques phares de la board culture. À deux pas du parc Borély, le shop a su se faire une place dans le cœur des passionnés marseillais. Pourquoi ? Parce qu’ici, les conseils sont vrais, précis, adaptés, que vous soyez débutant ou expert. Kulture a traversé les années sans jamais perdre le cap et ça grâce à une chose : la passion partagée. _ Emeline
À deux pas de la mer, Michael Martinez sublime l’art de la viennoiserie. Du 100 % maison, des recettes de saison et des créations qui font craquer.
En reprenant une petite boulangerie il y a deux ans et demi, Michael Martinez avait un objectif : redonner ses lettres de noblesse à la viennoiserie. Pari réussi : ils étaient trois au départ, ils sont quinze aujourd’hui, preuve d’un succès bien mérité. Pain, viennoiseries, tout est fait maison chaque jour, sans surgélation, avec des produits frais et une vraie équipe de passionnés. Les classiques défilent aux côtés des créations signature comme le suisse chocolat ou le fameux nœud papillon caramel, star d’Instagram. L’été, place aux fruits : oranais abricot, figues rôties… Le spot parfait pour une pause ultra gourmande en bord de mer, à savourer sans modération.
_ Barthélémy
Auffo Minuit
Surplombant le Vallon des Auffes, Auffo ravive l’âme d’un lieu culte marseillais avec une cuisine marine.
Anciennement L’Épuisette, Auffo a été repris en 2024 par la cheffe étoilée Coline Faulquier et The Social Club. L’objectif : faire évoluer ce lieu emblématique sans le dénaturer. La cuisine est ancrée, méditerranéenne, portée par les saisons. Saint-Pierre meunière, bouillabaisse inspirée des origines, rascasse pochée, légumes travaillés en profondeur : les assiettes racontent la mer. Le lieu a été réaménagé tout en douceur par les Ateliers A+, entre bois clair, courbes sobres et lumière naturelle. L’atelier de cuisine est ouvert, le geste visible, l’intention lisible. La carte évolue régulièrement, suivant les arrivages et l’inspiration du moment. Un lieu sensible et ouvert, à l’image de Marseille. _Rachel
158, rue du Vallon des Auffes Marseille 7ème @auffo.restaurant
Entre cuisine méditerranéenne à partager, cocktails et ambiance feutrée, Minuit est l’adresse où la soirée s’étire jusqu’au bout de la nuit.
Minuit, c’est le retour en force de Jason Straub sur ses terres marseillaises. Dans une ambiance chic et tamisée, il propose une cuisine méditerranéenne à partager, travaillée avec précision : carpaccio de daurade locale, gnocchis citron-poutargue, poissons entiers grillés au charbon… Et même les garnitures ont du caractère, comme la semoule au jus végétal ou les carottes rôties à la flamme. Les cocktails, créés en lien avec le Comptoir d’Endoume, jouent la carte des épices et des herbes fraîches, et la cave fait la part belle aux vins natures. À la nuit tombée, piano live, boules à facettes et lumières douces embarquent les convives dans une soirée sans fin. _Marie
2, rue de l’Abbaye Marseille 7ème @minuit.marseille
Margherita Chiarello Le souffle des couleurs
L’ARTISTE MARGHERITA CHIARELLO EXPOSE À TERRASSE EN VILLE, DANS LE QUARTIER DU COURS JULIEN À MARSEILLE. UNE PEINTURE LIBRE, LUMINEUSE, INTUITIVE, PORTÉE PAR UNE JEUNE ARTISTE NEURODIVERGENTE QUI TRANSFORME LA SINGULARITÉ EN LANGAGE PLASTIQUE.
Exposition jusqu’au 30 septembre - Vernissage le vendredi 13 juin à partir de 18h Terrasse en Ville - 26 rue des trois frères barthélemy - Marseille 6ème @margheritachiarello
_ Propos recueillis par Anne-Patricia
Le 13 juin prochain, l’agence Terrasse en Ville du Cours Julien accueille une exposition inédite consacrée à Margherita Chiarello, artiste émergente à la sensibilité rare. Son univers éclatant frappe immédiatement par sa liberté de ton, sa sincérité et l’énergie vive qui traverse chaque toile. Née en 2003 à Tricase, dans les Pouilles italiennes, Margherita grandit près de Paris jusqu’à l’âge de douze ans. En 2016, sa famille s’installe à Rome où elle retrouve un environnement plus inclusif. C’est là, dans le quartier bigarré d’Esquilino, qu’elle découvre la peinture, qui deviendra rapidement son mode d’expression privilégié. Elle y trouve un refuge, un canal, un espace où l’émotion prend forme et se libère.
Elle se forme ensuite au lycée artistique C.G. Argan, où ses premières œuvres attirent l’attention de ses enseignants et de ses pairs. Très tôt, son style se distingue : gestes spontanés, palettes franches, compositions vibrantes. Margherita ne cherche pas à représenter un monde extérieur, mais à traduire ce qu’elle ressent, dans une écriture picturale profondément instinctive.
Aquarelle, cire, pastel, acrylique, fusain, crayon : elle explore les médiums avec une liberté déconcertante, refusant les classifications. Son geste est direct, presque musical, toujours sincère. Ses toiles, intenses et lumineuses, sont des fragments d’émotions. Des surfaces habitées où se mêlent joie, tension, tendresse et énergie brute. Loin d’un discours théorique ou conceptuel, elle nous invite à sentir, à recevoir, à vibrer avec elle.
Son art est une extension d’elle-même : solaire, contrasté, multiple. Chaque tableau devient le reflet d’un moment vécu, d’un frémissement intérieur. Elle ne revendique pas une place dans un courant artistique, mais trace son propre chemin, instinctif, sans filtre ni compromis. Elle incarne une jeunesse qui transforme la différence en force, la fragilité en puissance créatrice.
À Marseille, elle présente une série d’œuvres récentes, reflets d’un monde intérieur libre et foisonnant. À travers elles, on perçoit l’urgence de dire, la beauté de l’instinct, la joie d’exister pleinement à travers l’art. Le regard circule dans les couleurs, se perd dans les textures, trouve un écho dans cette sensibilité à fleur de toile.
Margherita Chiarello s’impose comme une voix neuve et vibrante de la scène contemporaine. Une peinture à l’écoute du vivant, un geste habité, une promesse d’avenir.
Peindre, c’est mon refuge. Mes toiles naissent d’un souffle de joie, de sérénité et d’amour. C’est ma façon de dire combien la vita é bella!
Un été avec Borderline
DU COUCHER DE SOLEIL AUX BEATS ÉLECTRO, L’ÉTÉ 2025 S’ANNONCE INTENSE POUR BORDERLINE. PENDANT TROIS MOIS, CHRISTIAN MELLON, FONDATEUR DU COLLECTIF MARSEILLAIS, ORCHESTRE UNE SAISON RYTHMÉE PAR LES APÉROS DU BATEAU, UN QG SUR L’ÎLOT DE LA CORNICHE, UN FESTIVAL SUR L’ÎLE DES EMBIEZ ET UNE ESCALE AU MUCEM. UNE PROGRAMMATION LIBRE ET IODÉE, ENTRE MER, MUSIQUE ET HORIZON.
_ Propos recueillis par Amélie
À Marseille, les étés ne se ressemblent jamais tout à fait. Sauf quand Borderline entre en scène. Le collectif fondé par Christian Mellon, figure bien connue de la nuit marseillaise, revient cette année avec une programmation estivale aussi dense que lumineuse.Le coup d’envoi est donné le 3 juin, avec la réouverture du QG de l’Îlot de la Corniche, transformé pour l’occasion en terrasse festive à ciel ouvert. Installé sur un promontoire rocheux face à la mer, l’endroit devient jusqu’au 31 août le cœur battant de Borderline : 90 jours de DJ sets en plein air, de cocktails iodés et de couchers de soleil partagés au bord de l’eau. “On a voulu un lieu simple, ouvert, où les gens se retrouvent sans pression, juste pour profiter du moment”, explique Christian Mellon.
Autre temps fort : le retour des Apéros du Bateau, tous les dimanches soirs à partir du 15 juin. Le concept est désormais bien rodé : on embarque au Vieux-Port, on lève l’ancre au son des platines, et on navigue au rythme du soleil couchant. Une croisière musicale qui mêle bonne humeur, horizon dégagé et playlist soignée. “C’est une expérience sensorielle autant que festive”, résume Christian.
Le 29 juin, Borderline largue les amarres pour un format plus immersif avec le Festival Isla, sur l’île des Embiez. Objectif : renouer avec la nature, sans renoncer à l’esthétique. Scène posée en bord de crique, pied dans l’eau, déco minimaliste et line-up léché. L’esprit Borderline dans ce qu’il a de plus brut. Enfin, le 8 août, le collectif investit le Mucem, dans le cadre du Festival Sous les Étoiles. Le fort Saint-Jean servira d’écrin à une soirée entre groove électronique et cultures du monde, pensée comme un dialogue entre patrimoine, architecture et musique. Ce genre de lieu donne une autre dimension à la fête. C’est ce qui nous intéresse : créer du lien entre le public, un espace et une émotion. Avec trois mois d’événements en plein air, les pieds dans l’eau ou sur le pont d’un bateau, Borderline signe une saison qui conjugue fête, paysage et exigence musicale. Plus qu’un simple programme, c’est une invitation à redécouvrir Marseille autrement : plus libre, plus douce, plus vibrante.
Une invitation à redécouvrir Marseille autrement : plus libre, plus douce, plus vibrante.
@collectifborderline
Le Musée de la Moto
18, rue Jean Marsac
Marseille 13ème
@museesmarseille
Etna
444 Av. de Montolivet
Marseille 12ème
@pizzeria_etna
Installé dans une ancienne minoterie, le Musée de la Moto dévoile plus d’un siècle d’histoire à travers 250 machines qui font rêver bikers et curieux.
Envie d’un road trip dans le temps ? Direction le Musée de la Moto, logé dans un bâtiment industriel plein de charme. Sur quatre niveaux, on suit l’évolution de la bécane depuis 1885 jusqu’à aujourd’hui. De la toute première machine à vapeur aux modèles les plus récents, en passant par les scooters rétro, chaque pièce raconte une époque, une révolution technique, un style de vie. Plus de 250 pépites mécaniques sont exposées dans une scénographie qui met en lumière les grandes heures de la moto : modèles mythiques, innovations techniques, designs culte… Le parcours est immersif, et passionne autant les amateurs que les vrais mordus. Un aperçu unique de l’univers moto. _ Sarah
À Montolivet, L’Etna envoie l’Italie dans l’assiette. Pizzas, pâtes, produits venus tout droit du pays, et une vraie ambiance de table du sud, généreuse et sans chichi.
Piero avait envie de retrouver le goût de là-bas. Alors avec sa femme sicilienne, ils ouvrent L’Etna, une pizzeria où tout vient d’Italie : les produits, le vin, l’énergie. Ce qui entre dans l’assiette passe d’abord par le labo, où ils préparent leurs bases avant de les assembler minute côté salle. D’abord centrée sur les pizzas, la carte s’est élargie : lasagnes maison, aubergines à la parmesane, pâtes du jour, suggestions qui changent au fil des envies. Le cœur, lui, reste sicilien : pâte bien levée, four maîtrisé, garnitures justes. Livraison, à emporter ou sur place, privatisation possible. C’est simple, vrai, et franchement bon._ Sébastien
Matrioshka
Tatouages, piercing, maquillage permanent, créations locales… Matrioshka casse les codes avec un lieu pluriel et pétillant, au cœur de Saint-Barnabé.
Derrière Matrioshka, il y a Vanessa, qui a tourné la page de la banque pour écrire celle d’un concept-store créatif et inspirant. Avec elle, Margaux, tatoueuse passionnée au style affûté par 4 ans de voyages et d’expériences. Ensemble, elles insufflent un regain d’énergie à Saint-Barnabé. Ici, on peut se faire tatouer, piercer, opter pour du maquillage permanent, ou encore découvrir des créateurs marseillais : bijoux, affiches, objets déco... Une sélection pointue et pensée pour révéler chaque facette de soi. Le nom Matrioshka, clin d’œil aux poupées russes, symbolise la diversité qu’elles réunissent et rend hommage à la maman de Vanessa. _Marine
Les
3 Frères
Chez Les 3 Frères, on mange provençal, on boit bon, et surtout on se sent comme à la maison. Une affaire de famille bien rodée, qui régale depuis 2009.
Ouvert il y a 16 ans aux Accates, Les 3 Frères, c’est Guillaume en cuisine, Jean et Léo en salle, et une passion commune : bien recevoir. Au menu, une cuisine méditerranéenne généreuse : moules gratinées, tartares, viandes françaises, poissons frais, légumes de saison… tout est fait maison, jusqu’aux desserts, mention spéciale au tiramisu navette-abricot. Produits frais, circuits courts et bonne humeur sont la règle. À côté, L’Atelier des Frères propose une version traiteur avec plus de 250 références en cave. Une adresse conviviale, solaire, simple et sincère, où l’on revient pour les assiettes, le sourire, l’accent… et le plaisir de partager. _Emma
7, place Saint-Christophe Marseille 11ème
Bleu
PLONGEZ DANS L’UNIVERS VIBRANT DU BLEU AU CHÂTEAU BORÉLY !
L’EXPO INFINIMENT BLEU EXPLORE CETTE COULEUR ICONIQUE DANS LA PEINTURE, LA FAÏENCE, LE TEXTILE ET LA MODE. SYMBOLE DE RÊVE, DE PAIX ET D’IDENTITÉ MARSEILLAISE, LE BLEU INCARNE LE LIEN ENTRE CIEL ET MER. LONGTEMPS IGNORÉ, LE BLEU EST AUJOURD’HUI LA COULEUR PRÉFÉRÉE DES FRANÇAIS. CETTE EXPLORATION ESTHÉTIQUE ET SENSORIELLE NOUS OUVRE DE NOUVELLES PERSPECTIVES.
Jusqu’au 5 février 2026 - Ouverture mardi au dimanche de 9h à 18h - Entrée gratuite Musée des Arts Décoratifs, de la Faïence et de la Mode Château Borély - 134, avenue Clot-Bey - Marseille 8ème
_ Propos recueillis par Carole Novara
Couleur rare et discrète dans l’Antiquité, le bleu fut longtemps relégué à la marge des représentations. Dépourvu de forte symbolique et difficile à obtenir, il ne séduisait ni les élites ni les artistes. Les Romains lui préféraient les rouges éclatants, les ors solaires et les blancs lumineux des marbres. Et pourtant à partir du XIIe siècle, le bleu connaît une ascension spectaculaire : il devient la couleur de la Vierge, du sacré et de la pureté. Puis, dans les siècles qui suivent, il gagne les armoiries, les blasons, les tentures royales. Sous Louis XIV, le “bleu de France” devient la couleur du pouvoir monarchique. Avec l’industrialisation, l’invention des pigments synthétiques démocratise l’usage du bleu. On le retrouve sur les uniformes militaires, les habits de travail, les premiers jeans Levi’s teints à l’indigo. Le bleu glisse alors de la sphère du pouvoir à celle du peuple, devenant la couleur du quotidien, de l’effort, de la modernité en marche. Il est aussi celui de l’Europe, des Nations Unies et de la technologie. L’exposition Infiniment bleu, que présente le Château Borély à Marseille, explore cette richesse chromatique à travers plus de 250 œuvres, objets et artefacts. Pensée comme une immersion dans toutes les nuances du bleu, elle mêle les disciplines et les époques : céramiques et faïences anciennes aux décors cobalt, textiles teints à l’indigo, créations haute couture en denim, pièces contemporaines aux reflets lapis-lazuli… Le bleu y apparaît tour à tour précieux, populaire, politique et poétique. Le choix de Marseille comme écrin n’a rien d’anodin. Ici, le bleu n’est pas un simple pigment : il est un élément du décor quotidien, un marqueur identitaire. Il est la mer qui borde la ville, le ciel qui inonde ses toits, les maillots de l’OM et le drapeau de la ville blanc à la croix d’azur. Le parcours est structuré autour de plusieurs grands axes thématiques : le bleu spirituel, le bleu du pouvoir, le bleu du travail, le bleu intime, le bleu technologique, le bleu des imaginaires. Chacune de ces sections propose un éclairage sur les usages, les symboles et les formes que cette couleur a pris à travers les siècles. Installée dans le cadre apaisant du Château Borély, ancienne bastide transformée en musée des Arts décoratifs, de la Mode et de la Faïence, l’exposition propose un voyage à travers les temps, les cultures et les usages. Le bleu y devient un vecteur universel, un lien sensible entre les époques et les regards.
Pendant
des siècles, le bleu a été ignoré, méprisé, avant de devenir sacré, puis royal et enfin populaire.
Michel Pastoureau
À QUELQUES MINUTES DU CENTRE-VILLE D’ AIX-EN-PROVENCE, CETTE MAISON SIGNÉE SBRIGLIO S’ÉPANOUIT SUR 210 M², NICHÉE AU CŒUR D’UN PARC BOISÉ DE 4 000 M² PRÉSERVÉS. INSPIRÉE PAR LE MODERNISME ET L’ESPRIT DU CORBUSIER, ELLE A REÇU EN 2012 LE PRESTIGIEUX PRIX DE L’ARCHITECTURE. LE SALON BAIGNÉ DE LUMIÈRE, LA CUISINE DINATOIRE ET LA SUITE PARENTALE S’OUVRENT LARGEMENT SUR L’EXTÉRIEUR, EN PARFAITE HARMONIE AVEC LA NATURE ENVIRONNANTE. À L’ÉTAGE, QUATRE CHAMBRES AVEC SALLES D’EAU OFFRENT CONFORT ET INDÉPENDANCE. PISCINE, BOULODROME ET CAVE COMPLÈTENT CE REFUGE D’EXCEPTION, UN VÉRITABLE ÉCRIN DE SÉRÉNITÉ OÙ RÈGNENT CALME ET ÉLÉGANCE.
Aix-en-Provence
Maison contemporaine de 290 m² entièrement rénovée, à 20 min à pied du Cours Mirabeau, entre Val Saint-André et la Torse. Jardin aux essences méridionales, piscine. Vaste salon avec hauteur sous plafond, poêle à bois, ouvrant sur une terrasse suspendue. Cuisine ouverte et salle à manger en enfilade. Mezzanine bureau dominant la pièce de vie. Quatre chambres dont une suite parentale avec salle de bain. Toutes donnent sur la terrasse et la piscine. Un garage et cabanons complètent ce bien.
Aix-en-Provence - Centre
Au dernier étage d’un petit immeuble du centre-ville, découvrez cet appartement au charme fou, un véritable havre de paix suspendu dans le ciel. L’appartement se compose d’un vaste espace de vie baigné de lumière, comprenant un séjour avec cuisine ouverte, un salon chaleureux avec sa cheminée et une baie vitrée donnant accès à une magnifique terrasse. Cette dernière offre une vue imprenable sur les toits d’Aix et ses églises, un panorama à admirer au quotidien. Sur le même niveau, deux chambres se partagent une salle d’eau. En mezzanine, un bureau avec un coin nuit. Une véritable maison sur les toits.
Samantha Taylor
ORIGINAIRE DE NOUVELLE ZÉLANDE, SAM EST ARRIVÉE EN FRANCE, DIPLÔME DE JOAILLERIE EN POCHE ET DES IDÉES PLEIN LA TÊTE !
ELLE SE LANCE DANS LA CONFECTION DE BIJOUX CONTEMPORAINS
PUIS FAIT UNE NOUVELLE FORMATION EN JOAILLERIE À LYON, CRÉE UN « ENGLISH CENTER » ET EN 2015 … C’EST LA RÉVÉLATION
ELLE DÉCOUVRE LE TRAVAIL DU MÉTAL, COUP DE CŒUR IMMÉDIAT !
_ Propos recueillis par Sophie @samtaylorcreations
Mais qui es-tu ?
Comment passe-t-on de la bijouterie à la ferronnerie ? J’ai toujours été attirée par le travail du métal et l’expérience que j’avais dans la bijouterie, le sertissage des pierres m’a beaucoup aidée, j’ai appris très vite à travailler le fer, à le souder, le façonner auprès d’un ami forgeron avec lequel j’ai travaillé plusieurs années. J’aime le métal pour sa force, sa quasi-éternité et sa capacité à se transformer en une multitude de formes. Et maintenant tu voles de tes propres ailes ? Oui je suis désormais installée dans un grand hangar de 150 m2 pour moi toute seule et à deux pas de chez moi ! J’y ai installé tout le matériel nécessaire au travail du fer, des outils lourds et encombrants et je conserve un petit atelier pour mes bijoux.
J’aime le métal pour sa force, sa quasi-éternité et sa capacité à se transformer en une multitude de formes.
Quelle a été ta première réalisation ? J’ai commencé par une énorme bibliothèque, puis j’ai réalisé des commandes de pergola, escaliers, rambardes, c’est un travail très physique mais j’adore l’idée de transformer la matière brute en un élément beau et puissant. Et cette année… tu exposes au Sm’Art… c’est un grand pas en avant ! Je me suis lancée il y a un an dans la réalisation de sculptures en métal, j’adore explorer de nouvelles techniques et de nouvelles formes. Mon travail est largement influencé par mes origines néozélandaises et mon amour pour la nature. Parallèlement je réalise des sculptures en bronze c’est un travail très minutieux qui me procure beaucoup de plaisir. Quelles sont tes inspirations ? Mes sculptures sont le reflet de ce que je suis. J’aime représenter des ailes, des anges ou des nids pour leur côté protecteur et maternel, ou des guerrières qui se battent pour la justice, des guerrières souvent inspirées par les femmes que je côtoie. Quelle est ton artiste préférée ? J’aime beaucoup Frida Kahlo, icône du féminisme et de la liberté. Ton spot préféré à Aix ? Sans hésitation le Château la Coste ! Ce lieu, où se rencontrent l’art, la nature et la gastronomie est tout simplement magique !
Azimut
Comptoir méditerranéen
4, rue Gibelin
Aix-en-Provence
@comptoir.azimut.aix
La Cave Parallèle
8, rue Portalis
Aix-en-Provence
@lacaveparallele_aixenprovence
A quelques encablures de l’agence Terrasse en Ville, Azimut est devenu le nouveau repère de l’équipe ! Une cantine qui propose des plats méditerranéens simples et frais autour du poisson et du végétal !
Dans une ambiance très méditerranéenne, Jade vous accueille avec une carte qui met à l’honneur des produits locaux et de saison. Des mezze, borëk, ceviches de poissons et une farandole de légumes cuisinés à merveille, au gré de ses envies ! Jeudi soir c’est l’aperitivo ! entre bonnes quilles et kombucha, burrata et focaccia, chacun y trouve son bonheur ! Azimut c’est aussi une épicerie fine qui satisfera becs sucrés et salés. Et à toute heure de la journée sélection de thé et café Corto à déguster sans modération. Cerise sur le gâteau, une belle ligne de terrasse ombragée et bien au calme prolonge le restaurant pour les beaux jours ! _ Frédérique
C’est une tendance qui ne vous aura pas échappé, l’engouement pour le sans alcool est dans l’air du temps et séduit une population de plus en plus nombreuse. Initié par le dry january, ces boissons désalcoolisées s’invitent chez nous à toutes les occasions.
La Cave Parallèle propose des vins et spiritueux désalcoolisés, véritables alternatives de qualité qui permettent d’allier convivialité et sobriété. Une révolution dans le monde du vin qui répond aux besoins d’une population de plus en plus soucieuse de son bien-être et de sa santé. Gin, rhum, bières ou vin peuvent être consommés sans modération, sans pour autant faire une croix sur la qualité. Quelle que soit la boisson, le goût est bluffant et le plaisir de déguster un cocktail ou une bière un réel plaisir. Une belle initiative que nous devons à Ségolène Bakès ! _ Amandine
Maison
Saint-Honoré
Après Endoume, Cabot et Prado, Maison Saint-Honoré déploie ses ailes à Aix dans une jolie boutique idéalement située place de la Mairie pour le plus grand plaisir des amateurs de pains d’exception authentiques et créatifs !
Pierre Ragot, parisien d’origine, marseillais de cœur élabore lui-même ses propres farines à partir de blé moulu dans le moulin attenant à sa boutique d’Endoume, le reste des produits est sourcé avec soin. Avec ses pains aux gouts variés et subtils, ses croutes à tomber par terre et ses viennoiseries croustillantes à souhait, Maison SaintHonoré ravira les papilles des plus gourmands. Vous pouvez opter pour un pain à la coupe ou entier comme le Saint-Honoré, produit signature et tout simplement sublime, ou des douceurs sucrées ou salées, tarte aux pommes à l’ancienne, flan à la vanille de Madagascar, un délice !
_Dorothée
1, rue Paul Bert Aix-en-Provence @maisonsainthonore_
Le Chant du Monde
Le Chant du Monde, baptisé en hommage à l’un des plus grands romans de Jean Giono, est un coffee shop littéraire, intime, cosy, douillet ! Avis aux amateurs de jolis mots et de bons mets, vos papilles et vos pupilles vont se régaler dans cet antre livresque !
Mathilde est à l’origine de ce concept ou se mêlent habilement plus de 6200 bouquins et dégustation de matcha et cookie. Dans ce lieu où fleurent bons les odeurs de café, on vient découvrir le dernier coup de cœur littéraire, ou profiter des conseils de Mathilde, lectrice invétérée depuis l’enfance. Derrière les rayonnages chargés de romans, manga, polars, un espace joliment aménagé dédié aux becs salés et sucrés avec de bons petits plats ambiance bistrot et des desserts très gourmands. Bien plus qu’une simple librairie, le chant du monde est un véritable lieu de vie où il fait bon flâner, un joli moment hors du temps ! _Patrick
6, rue Matheron Aix-en-Provence @librairie_le_chant_du_monde
Maison Séréna
MAISON SÉRÉNA EST THE PLACE TO BE POUR PRENDRE SOIN DE SOI, DE SON CORPS ET DE SON ESPRIT ! LOVÉ DANS UNE BELLE BASTIDE PROVENÇALE DE 200 M2, CE MERVEILLEUX ÉCRIN EST ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX FEMMES. L’IDÉE ICI EST DE LÂCHER PRISE, DE SE FAIRE DU BIEN DANS UNE AMBIANCE BIENVEILLANTE, INSPIRANTE ET EXCLUSIVEMENT FÉMININE ! VÉRITABLE TEMPLE DU BIEN-ÊTRE, MAISON SÉRÉNA PROPOSE UNE MULTITUDE DE COURS DE SPORT, MAIS AUSSI DES CONFÉRENCES, DES ATELIERS ET DES SOINS.
Commençons par le lieu, il est réconfortant et inspirant, cette belle bastide rénovée avec beaucoup de gout par l’architecte Ilaria Fatone ne ressemble en rien aux studios de Pilates classiques. Ici chaque détail a son importance, chaque élément de déco est à sa place et la douceur des teintes crée un sentiment d’apaisement. A peine entré dans les lieux, on se sent comme dans un cocon. Et pour les jours d’été un magnifique jardin prolonge la bastide et vous accueille pour un moment de partage autour d’un café ou d’un cours de gym douce.
Cette belle initiative nous la devons à Nora, qui a conçu cet espace avec des femmes et pour des femmes, une maison qui lui ressemble, dans laquelle on se sent accueillie et chouchoutée.
Nora a créé ce lieu autour de la femme, de l’entraide, c’est un lieu de partage et d’écoute.
Au programme du sport, de la détente, de l’écoute et de la douceur ! pour se dépenser et se dépasser Nora vous propose des cours de Pilates, yoga, boxe, danse, un planning de remise en forme adapté à vos besoins vous attend… parce que vous le méritez bien ! avec une équipe de coach au top, des sessions en petit comité, pour une expérience optimale !
Pour une parenthèse enchantée, découvrez les soins du corps et du visage prodigués par des masseuses aux doigts de fée. Détente et épanouissement assurés ! La maison accueille également des thérapeutes, naturopathes, diététiciennes ou ostéopathes.
Troisième volet proposé par Maison Séréna, les rencontres : des ateliers pour apprendre à mieux se connaitre et permettre un épanouissement total et des conférences avec des invités qui partagent leurs expériences, leurs combats et leurs conseils. Quelle que soit la raison pour laquelle vous viendrez, vous y rencontrerez une équipe bienveillante et à l’écoute, une communauté de femmes liées entre elles par la recherche du bien -être et de l’épanouissement personnel. Il est temps pour vous aussi de venir vous faire bichonner !
_ Propos recueillis par Sophie
2490, route de Puyricard – Aix-en-Provence @maison_serena_aix
Sacre
Bleu
20, rue Jacques de la Roque
Aix-en-Provence
@sacre_bleu_aix
Le Bouillon Aixois
29, rue de la couronne
Aix-en-Provence
@lebouillonaixois
Passionnés par la fromagerie, Mathilde et Antoine ont tout quitté pour se lancer dans une sacrée belle aventure, une boutique dédiée aux frometons artisanaux ! Avis aux amateurs !
Idéalement située à quelques pas de la cathédrale, la ribambelle de fromages à pâte molle, dure ou fraîche, croûte fleurie ou lavée, finement sélectionnée par nos deux acolytes ravira les plus gourmets. Des produits sourcés auprès de petits producteurs, des fromages fermiers souvent au lait cru, des classiques et des petites pépites à découvrir ! Pour compléter l’offre, des produits d’épicerie fine et de bons flacons locaux pour sublimer tous ces fromages. Petit plus, ici on vous prépare des plateaux de fromages aux allures d’œuvres d’art. Et pour un déjeuner sur le pouce des sandwichs chauds ou froids sont proposés à déguster sur la jolie terrasse ensoleillée. _ Patrick
A l’instar de ses cousins parisiens, le bouillon aixois est une brasserie à petit prix, qui met à l’honneur des plats simples et authentiques de la cuisine française. Des tarifs attractifs, des plats de qualité et une ambiance conviviale sont les ingrédients de ce succès !
Car le succès est bien au rendez-vous ! Revers de la médaille il faut parfois s’armer de patience pour trouver une table… mais le jeu en vaut la chandelle !
Un joli cadre qui évoque les bouillons d’antan, une carte où se côtoient le traditionnel œuf mayo ou les poireaux vinaigrettes, les coquillettes au jambon ou la saucisse purée de notre enfance, mais aussi quelques spécialités provençales. Une addition qui ne dépasse pas 25 euros entrée/plat/ dessert, bienvenue au bouillon aixois ! Une cuisine populaire faite de produits locauxs, une carte au gré des saisons, une ambiance bistrot rétro, c’est un sans-faute ! _ Amandine
Le quinze-quinze est un nouvel espace entièrement dédié à la déco, à la gastronomie et à l’art de vivre. Un écrin élégant de 2000 m2, dans l’entrepôt de la maison Carocim, qui a été complètement relooké et abrite désormais six enseignes complémentaires.
C’est à l’initiative des fondateurs de Carocim que se trouvent désormais réunis, aux côtés des célèbres carreaux de ciment, Ovio home un concept store entièrement dédié à la déco, un spécialiste de l’encadrement, un antiquaire, un concepteur de cuisine haut de gamme et Maison Estrade, un restaurant traiteur qui propose une cuisine bistronomique et savoureuse. Coup de cœur pour Ovio home, la nouvelle enseigne top déco sur Aix qui associe marques haut de gamme et petits créateurs. Le quinze quinze propose un véritable art de vivre autour de la maison…pour chiner, décorer, meubler, concevoir, boire ou manger, bref se faire plaisir ! _ Dorothée
Concept store haut de gamme, créé en 2003 par Anne Vouland, Lulli ouvre sa 13ème boutique à deux pas de la place des Prêcheurs et prolonge l’expérience shopping avec le café Lulli attenant à la vitrine pour une pause gourmande et chic.
Univers élégant et art de vivre sont indissociables chez Lulli…c’est donc tout naturellement que ce nouvel écrin de 300 mètres carré installé dans un bâtiment classé en pierres de taille et dédié aux marques pointues et mode, se prolonge par un espace chaleureux voué à la détente. Fidèle aux valeurs de raffinement et de convivialité de la marque, le café Lulli propose une carte qui met à l’honneur un café d’exception, des petits déjeuners savoureux, des plats de saison pour le lunch et de fabuleux cocktails pour l’afterwork. Lulli, toujours sous le signe de l’élégance réussit son joli pari, mêler shopping et art de vivre du sud. _ Frédérique
Le Quinze-Quinze
1515, route du Puy Sainte Réparade – Puyricard @lequinzequinze
Le Café Lulli
4, rue Peyresc Aix-en-Provence @lecafelulli
Espace Atome
EVA ET RAPHAËLLE SE SONT RENCONTRÉES AUTOUR D’UN TOUR DE POTIER, LES MAINS DANS LA MATIÈRE BRUTE ET DES IDÉES PLEIN LA TÊTE ! LEURS DOIGTS DE FÉE ET LEUR ÉNERGIE CRÉATRICE À COUPER LE SOUFFLE SONT LES INGRÉDIENTS DE LEUR RÉUSSITE !
@espaceatome - 17bis, rue Frédéric Mistral – Aix-en-Provence
_ Propos recueillis par Sophie
Portrait
Si vous ne venez pas à nous, nous viendrons à vous !
Nos ateliers se déplacent chez vous, dans un restaurant, un salon de thé, une salle de réunion et surtout notre préféré … à la plage !
Issues du milieu artistique, Eva et Raphaëlle ont réciproquement étudié aux Beaux-Arts de Rouen et à l’école de dessin Emile Kohl à Lyon. Leur passion commune pour l’artisanat, et le plaisir de partager est à l’origine de la création de l’espace mer dans un premier temps puis de l’espace atome, un café poterie dans lequel l’artisanat est à l’honneur. Dans ce lieu cocooning en plein quartier Mazarin, les deux créatrices vous proposent une multitude d’ateliers autour du fait main et du bien-être physique. Des ateliers pour petits et grands, artistes en herbe ou aguerris. Au programme, des cours de modelage, linogravure, pilates, yoga, création de bijoux, peinture sur céramique avec des intervenants tous plus chouettes les uns que les autres !
Le lieu se prête à merveille à l’expérience de la créativité, douceur et gaité sont bien au rendez-vous ! Quel que soit l’atelier pour lequel vous opterez, ce temps pour vous relaxant et apaisant, vous remplira de bonheur !
Pour parfaire l’expérience, café, capuccino ou thé vous seront proposés … et le jeudi soir c’est apéro poterie, on adore l’idée de créer une œuvre en sirotant un petit verre de vin !
Récemment un partenariat avec l’hôtel de Caumont a permis de mettre en place des visites ateliers. Une idée géniale qui permet de prolonger la visite de l’exposition avec un atelier en lien avec l’artiste exposé, pour qu’art et artisanat se répondent. L’exposition des œuvres de Niki de Saint Phalle à Caumont donne lieu à des ateliers hauts en couleurs.
Dernière trouvaille de nos deux acolytes bien inspirées, les ateliers nomades, si vous ne venez pas à nous, nous viendrons à vous ! Des ateliers qui se déplacent chez vous, dans un restaurant, un salon de thé, dans une salle de réunion et surtout mon préféré … à la plage !
Une serviette, un maillot, un pinceau et le tour est joué !
Une tendance qui séduit beaucoup actuellement.
L’espace Atome porte bien son nom, il met en lumière la matière, le Aum utilisé en yoga et le plaisir de se sentir chez soi, les trois ingrédients qui font de cet espace un lieu enchanteur !
Niki de Saint Phalle
Le Bestiaire Magique
CAUMONT-CENTRE D’ART CONSACRERA SON EXPOSITION ESTIVALE À LA BOUILLONANTE NIKI DE SAINT PHALLE, RENDUE CÉLÈBRE PAR SES FAMEUX TABLEAUX-TIRS ET SES NANAS MONUMENTALES. L’EXPOSITION RETRACE L’ITINÉRAIRE PROLIFIQUE DE L’ARTISTE FRANCO-AMÉRICAINE ET ABORDERA SON ŒUVRE SOUS L’ANGLE DE LA REPRÉSENTATION ANIMALE. SON UNIVERS MET EN LUMIÈRE DES FIGURES FANTASTIQUES ET UN BESTIAIRE MAGIQUE FASCINANT DANS LEQUEL SE MÊLENT SYMBOLES ET MYTHES.
Jusqu’au 5 octobre 2025 - 3, rue Joseph Cabassol– Aix-en-Provence - @hotelcaumont
Née en France en 1930, Nikki de Saint Phalle passe son enfance à New York et restera influencée par les références outre-Atlantique. Elle rentre en France dans les années 50, puis se fait connaitre en 1961 avec ses tableaux-tirs, une façon de créer tout à fait inédite qui consiste à cacher dans le plâtre des petits sacs de couleur sur lesquels elle tire à la carabine.
Mais la consécration arrive quelques années plus tard avec la création de ses gigantesques Nana, des œuvres engagées et poétiques aux couleurs flamboyantes. Artiste féministe, elle associe ainsi le corps féminin à la notion de « Mère Nature » et valorise la puissance de la femme : ses nanas ont repris le pouvoir.
En 1971 elle épouse le sculpteur suisse Jean Tinguely, ils formeront un couple mythique unis par leur soif de création et leur vision de l’art comme acte de rébellion.
Cette exposition met en lumière le rôle prédominant de l’animal dans l’œuvre de Niki de Saint Phalle. Il est pour l’artiste porteur d’une signification, les monstres et les dragons sont les symboles de ses peurs et plus spécifiquement le monstre représente le mal. Elle s’inspire de l’imagerie médiévale et des créatures mythologiques qu’elle intègre dans ses œuvres. Ses animaux fétiches sont le serpent, symbole du péché ou l’araignée tour à tour protectrice ou tentaculaire telle la mère de l’artiste. Fascinée par les contes de fée et profondément ancrée dans le moyen âge, elle mêle habilement le sacré et le profane, le sérieux et le facétieux, les monstres et les dragons. Influencée par la culture américaine, elle est par ailleurs fascinée par les dinosaures et les jouets de la pop culture.
Le monde fantastique créé par l’artiste, reflet de ses rêves et ses cauchemars est particulièrement présent dans l’immense mur couvert de bas-reliefs « last night I had a dream » ou le film qu’elle réalisa « un rêve plus long que la nuit ». C’est sa passion pour le cinéma qui lui inspire de nombreuses créatures, notamment les dragons de l’imaginaire japonais.
Niki de Saint Phalle invite à une communion entre le genre humain et animal, et affirme son désir de vivre en harmonie avec la nature. Parallèlement elle prône tout au long de sa vie l’égalité entre homme et femme, cette approche éco-féministe confirme l’esprit précurseur de l’artiste et la grande actualité de son message.
CE PRESTIGIEUX APPARTEMENT-VILLA AVEC VUE IMPRENABLE EST IDÉALEMENT SITUÉ DANS UNE RÉSIDENCE DE STANDING SÉCURISÉE, À PROXIMITÉ DU CENTREVILLE ET DES PLAGES DE SANARY. IL SE COMPOSE D’UNE ENTRÉE INDÉPENDANTE, UNE PIÈCE DE VIE AVEC CUISINE HAUT DE GAMME ENTIÈREMENT ÉQUIPÉE ET OUVERTE SUR UNE BELLE TERRASSE, UNE SUITE PARENTALE AVEC SALLE D’EAU, DRESSING ET ACCÈS À LA TERRASSE, UNE SECONDE ET UNE TROISIÈME CHAMBRE AYANT CHACUNE LEUR SALLE D’EAU. UN ASCENSEUR PRIVATIF DESSERT UN DOUBLE GARAGE ET UNE PLACE DE PARKING PRIVATIVE SUR LE NIVEAU INFÉRIEUR. VOUS SEREZ SÉDUITS PAR SA VUE PANORAMIQUE, CET APPARTEMENT EST VENDU MEUBLÉ.
Centre Historique
Emplacement exceptionnel pour ce magnifique hôtel particulier fin 18ème situé en plein cœur historique de La Ciotat à deux pas du Port Vieux. Actuellement exploitée en chambres d’hôtes, la maison restaurée et décorée avec des matériaux de qualité se développe sur 4 niveaux articulés autour d’un superbe escalier. Elle se compose de trois studios, un vaste séjour avec cuisine ouvrant sur le jardin, deux chambres avec salle d’eau, enfin un grand duplex T5 bénéficiant d’une jolie terrasse avec vue. On aime le joli patio à l’ombre d’un acacia et la décoration bohème soignée.
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Vieux Port & Calanques
Ce magnifique appartement T4 de 105m2 est idéalement situé au calme, à proximité du vieux port et des calanques, et bénéficie d’une grande terrasse avec vue panoramique sur la baie et les collines. Situé au troisième et dernier étage d’une petite copropriété de 2023, il se compose d’une belle pièce de vie avec cuisine haut de gamme ouvrant sur la terrasse avec vue à couper le souffle, trois chambres, une salle d’eau. Vous serez séduits par cet appartement permettant de tout faire à pied, par sa vue exceptionnelle, les volumes, la luminosité et sa décoration très actuelle. Un double box en sous-sol complète ce bien.
INSTALLÉ À LA CIOTAT, PHILIPPE DU CREST PHOTOGRAPHIE LES SILENCES, LES VISAGES DE L’OMBRE ET LA MÉMOIRE DES LIEUX. ENTRE PAYSAGES
ABANDONNÉS, OBJETS HABITÉS ET RÉCITS DISCRETS, IL COMPOSE UN ART DU PORTRAIT SENSIBLE, ANCRÉ DANS LE TERRITOIRE ET LE LIEN.
@philippe_du_crest
_ Propos recueillis par Anne-Patricia
Philippe du Crest Mais qui es-tu ?
Tu es né à Marseille, tu vis à La Ciotat. Qu’est-ce qui t’a amené ici ? Un tournant de vie. Et un retour à une ville liée à mon histoire familiale. Mon père et mes oncles ont travaillé aux chantiers navals. C’est un lieu de racines et de transmission. Quel lien entretiens-tu avec cette ville ? Je la découvre encore. J’essaie de dépasser les souvenirs familiaux. On enjolive les lieux racontés. Aujourd’hui, je les vis. La Ciotat a ce côté insulaire, un peu farouche. Elle ne se donne pas d’un coup, et c’est ce qui me touche. Il y a une vraie fierté ici. Tu dis t’intéresser aux «faces cachées». Que cherches-tu à révéler ? Je photographie rarement au hasard. Je travaille à partir d’un lieu, d’un lien. Aux Pénitents Bleus, aux Carrières, j’ai exposé des portraits
La nouveauté aiguise le regard.
liés à leur environnement : cantonniers, friches, gestes oubliés. J’ai aussi réalisé une série sur la transidentité, en construisant les images avec les personnes concernées. Et dans Moka, je me mets en scène avec une cafetière italienne, objet populaire et politique. Un contrepoint au marketing lisse, bricolé dans mon studio.La Ciotat influence-telle ton regard ? Oui, c’est un territoire nouveau pour moi. Tout y devient sujet. La nouveauté aiguise le regard. Peutêtre que je passerai à autre chose, mais pour l’instant elle m’inspire. Si elle était un visage ? Un visage marin, marqué par le sel. Le capitaine Haddock, pourquoi pas. Un lieu que tu aimes particulièrement ? Sainte Frétouse. Entre la chapelle NDG et le sémaphore. Un coin brut, entre roche et mer. Un paysage presque secret. Comment choisis-tu tes sujets ? Il faut qu’il y ait une histoire. Je ne photographie jamais en mode “volé”. Chaque projet part d’un échange, d’une idée précise. Des projets en cours ? Oui, autour d’un lieu fermé, de personnes discrètes. Je préfère attendre pour en parler. Tes sources d’inspiration ? Charles Fréger, Giacomelli, Arthus-Bertrand. Et la photo contemporaine, même quand j’en prends le contrepied. Que souhaites-tu transmettre ? Un regard personnel. J’aimerais que certains travaux trouvent un éditeur, comme ma série sur la chirurgie, menée sur dix ans.
Et Bon Vent !
12, rue du Maréchal Foch
La Ciotat @etbonvent
Les Toiles du Large
Bâtiment de l’Armement
46, quai François Mitterrand
La Ciotat
@lestoilesdularge
Un vent nouveau souffle sur La Ciotat avec Et Bon Vent !, une cave à manger engagée où le vin naturel est roi.
Après plusieurs années à Londres, Carolina Mello et Federico Bruschetta ont posé leurs valises sur la côte méditerranéenne pour créer un lieu à leur image : convivial, écoresponsable et authentique. Ici, chaque vin a une âme, qu’il vienne de France ou d’ailleurs. Les crus nature se dévoilent sans artifices, accompagnés d’une cuisine de saison et zéro déchet, dictée par les trouvailles du marché et les produits artisanaux locaux. Dans une atmosphère colorée et intimiste, où chaque meuble a été chiné avec soin, on s’attable autour d’un verre de vin orange et de bonnes assiettes à partager (ou pas). Produits frais et gourmands : ici, tout est pensé pour le plaisir des papilles. _ Yohan
Les Toiles du Large à La Ciotat transforment d’anciennes voiles en sacs et objets uniques, porteurs d’histoires, de valeurs, et d’un vrai sens du style durable.
L’idée naît en 2002, devient entreprise en 2007. Aujourd’hui, Les Toiles du Large traitent plusieurs milliers de m² de voiles chaque année, cousues dans des ESAT près de Marseille, par des mains expertes et engagées. Chaque pièce est unique, façonnée à partir des coutures, œillets et cicatrices de navigation. L’atelier-boutique sur le VieuxPort de La Ciotat dans un ancien bâtiment naval, vaut le détour. Authentique, lumineux, ouvert : à l’image de cette maison familiale qui allie artisanat, recyclage et inclusion. Sur place ou en ligne, on peut commander du sur-mesure, personnaliser son sac ou offrir un cadeau qui a du vécu. _ Christine
Trait d’Union
Entre fleurs, déco et meubles, Trait d’Union insuffle un vent de poésie déco à Saint-Cyr. Une boutique pas comme les autres devenue un vrai repère…
À Saint-Cyr, il y a une boutique qui ne fait rien comme les autres : Trait d’Union. Aux manettes, Delphine Mathieu qui a imaginé un lieu à son image : chaleureux, habité, et en mouvement. On y trouve une sélection d’objets et de meubles qui racontent des histoires. Mais ce qui attire d’abord, c’est cette devanture fleurie, poétique, repensée à chaque saison comme un décor de théâtre. Et comme Delphine ne fait rien à moitié, elle a ajouté deux étages supplémentaires, un showroom lumineux avec une terrasse tropézienne, le tout pensé pour accueillir shootings, événements intimistes et mises en scène déco. Prochaines soirées piano bar à venir._Caroline
22, place Portalis Saint-Cyr-sur-Mer @trait_dunion
Es/Pacio
Trois amis, une passion : sublimer les produits méditerranéens avec une cuisine au barbecue précise et décontractée, face au port des Lecques .
Au Nouveau Port, l’histoire est simple : trois potes, Bastien en cuisine, Florian et Emmanuel en salle, et une obsession du bon produit. Poisson ultra frais, viandes tendres, fruits et légumes de saison : tout passe par la flamme d’un barbecue Kamado pour des cuissons au millimètre. Une cuisine qui joue sur les contrastes et les textures. La carte est courte comme le circuit des produits et leurs associations sont fraîches et originales. Côté vins, place aux belles quilles bio et biodynamiques, sélectionnées avec amour. Le soir, lumière tamisée, bois brut et grande baie vitrée sur la marinade alors on lâche prise, on savoure, et on profite du plus beau des spectacles : l’assiette et la mer._Laurence
201, avenue du nouveau port des Lecques - Saint-Cyr-sur-Mer @es_pacio_
Ulysse Ketselidis
La Lumière en Héritage
PEINTRE ET SCÉNOGRAPHE, ULYSSE KETSELIDIS MÈNE DEPUIS PLUS DE QUARANTE ANS UNE DOUBLE CARRIÈRE ENTRE ARTS VISUELS ET THÉÂTRE. NÉ À ISTANBUL, FORMÉ À ATHÈNES, PARIS ET BRUXELLES, IL A COLLABORÉ AVEC LES PLUS GRANDS NOMS DE LA SCÈNE TOUT EN POURSUIVANT UNE ŒUVRE PLASTIQUE PERSONNELLE. À LA CIOTAT, DONT IL TOMBE AMOUREUX, IL CONSACRE UNE SÉRIE INÉDITE DE TOILES LUMINEUSES.
Vernissage Jeudi 19 Juin - Agence de la Ciotat : 87, avenue du Maréchal Gallieni - @uketselidis
« J’ai voulu traduire cette ville comme on compose une scène : avec la lumière, l’émotion, et le temps suspendu. » Ulysse Ketselidis est de ces artistes voyageurs, traversés par la Méditerranée, les cultures et la lumière. Né à Istanbul en décembre 1952, il rejoint Athènes avec sa famille en 1966. En 1979, il s’installe à Paris et fréquente plusieurs ateliers de peinture. Sa formation se poursuit auprès du scénographe Georges Wackevitch, puis à l’Institut Van Der Kellen de Bruxelles, où il obtient la médaille d’or pour sa maîtrise des techniques décoratives. Sa trajectoire se partage entre deux univers : celui du théâtre et celui de la peinture. Il signe les décors de spectacles auprès de Peter Brook, Irina Brook ou Simon Abkarian, sur les scènes du Théâtre de Chaillot, des Bouffes du Nord, de l’Odéon, mais aussi en Grèce, en Suisse… Un art discret et exigeant, au service du texte, où chaque toile devient espace à habiter. Il travaille souvent à partir d’ébauches, de maquettes et de matières, cherchant à créer des ambiances plutôt que des décors stricts.
Parallèlement, Ulysse développe une œuvre picturale personnelle, souvent en techniques mixtes. Il expose à Paris, Marseille, Grigny, Lausanne, Istanbul ou Athènes, dans une écriture libre, tactile, sensible. Ses œuvres révèlent un regard d’arpenteur, un œil attentif aux matières, aux ombres et aux résonances. Il s’attache aux détails anodins, aux traces d’usure, aux accidents heureux qui donnent corps au réel.
En découvrant La Ciotat, Ulysse a le coup de foudre. Ce Méditerranéen de cœur est saisi par la lumière unique de la ville, et surtout par ses couleurs : les ocres des façades, les verts bleutés de la mer, les reflets dans la pierre. Il photographie avec gourmandise, collecte les instants.
De retour dans son atelier parisien, il laisse ces images infuser. Naît alors une série de toiles qui revisitent La Ciotat à travers son regard. Il ne s’agit pas de simples représentations : chaque œuvre devient un filtre sensible, une mémoire recomposée, une traduction intime de ce qu’il a vu et ressenti.
L’exposition présentée en juin 2025 à l’agence de La Ciotat rassemble pour la première fois cette série. Un hommage lumineux à une ville qui, sous le pinceau d’Ulysse Ketselidis, devient théâtre, matière, souvenir et rêve mêlés.
L’eau de Cassis
8, rue Saint-Clair
Cassis
@leaudecassis
Au clair
de la Vigne
25, rue du Dr Louis Marçon
Bandol
@auclairdelavigne_bandol
L’Eau de Cassis distille ses parfums maison depuis plus de 20 ans. Un savoir-faire familial entre héritage, naturalité et inspirations venues d’ailleurs.
Fabrice Chito a fait renaître une recette de parfum transmise par son arrière-arrièregrand-père, restée confidentielle pendant des générations. Deux décennies plus tard, L’Eau de Cassis est devenue une maison familiale et indépendante, qui cultive l’art du parfum à la main, au rythme des saisons et des voyages. Les essences sont distillées à Grasse, macérées et embouteillées à Cassis. Dans la boutique-musée du centre, on découvre l’histoire de la maison et l’atelier de création sur mesure. La gamme « Weekend », les parfums d’ambiance plus bruts, ou celui à la vanille imaginé pour son épouse tahitienne, racontent tous un souvenir, un lieu ou une émotion. _ Christine
À Bandol, Au Clair de la Vigne fait briller la bistronomie locale entre cave engagée et cuisine affûtée de terroir.
À deux pas du port de Bandol, Au Clair de la Vigne cultive l’art de bien manger sans fausse note. On y vient autant pour la cuisine que pour l’ambiance. Après des années dans la haute gastronomie, Pierre et Ludivine troquent les carcans étoilés contre la liberté d’un bistrot raffiné. Depuis 2019, leur table fait la part belle aux produits locaux : viandes d’Aveyron, poissons méditerranéens, fruits du marché et pain au levain. Avec Loïc aux fourneaux et une ardoise en perpétuel mouvement, l’équipe de trois façonne une cuisine vivante, juste et généreuse. En 2022, l’aventure s’étoffe avec une cave à vin et fromages. Ici, on vient chercher du vrai, du beau et beaucoup d’authenticité. _ Caroline
Maison Blaize
Maison Blaize infuse la Ciotat avec sa nouvelle adresse : tisanes locales, ateliers créatifs et herboristerie.
Après Marseille, Maison Blaize a choisi
La Ciotat pour poser ses valises et faire fleurir ses idées. Pour fêter cette ouverture, l’institution a lancé une tisane signature imaginée avec les habitants : sondages, votes et dégustations ont donné naissance à une infusion 100 % locale. Depuis le printemps, l’herboristerie est aussi un terrain de jeu sensoriel : créations florales, fabrication de tisanes, confection d’herbiers… Ici, pas de potions médicinales, mais une belle sélection de tisanes, d’épices, de compléments alimentaires, d’huiles essentielles et d’eaux florales. Un lieu vivant, joyeux et végétal, où les plantes retrouvent toute leur place dans le quotidien. _ Severine
81, rue des Poilus La Ciotat @lamaisonblaize
Baïto
Sous les étoiles, au cœur des vignes de Cassis, Baïto te fait vivre une vraie expérience culinaire : produits ultra frais, bonne ambiance et cadre unique.
Entre vignes et mer, à Cassis, Baïto est né du rêve de Waren, passionné de bonne cuisine et de grands espaces. Après avoir travaillé en Corse dans le restaurant de son frère, il monte son projet en terrain ami : un resto 100 % extérieur, où les braseros crépitent. Tout est extra frais : pêche locale, viandes de boucherie marseillaise, charcuterie corse, produits de saison… Rien n’est laissé au hasard. Le soir, on se régale autour du feu, servi par une équipe jeune, motivée et ultra engagée. En toile de fond, les vins AOC du domaine et la crête calcaire de la couronne de Charlemagne. En saison, c’est ouvert tous les soirs et le week-end. En début et fin de saison le midi aussi. _ Hervé
Avenue de Carnoux Cassis
Solliès Ville
AU CŒUR D’UN CADRE PRÉSERVÉ, CETTE ÉLÉGANTE BASTIDE EXPOSÉE PLEIN SUD ALLIE 340 M² DE CHARME ANCIEN ET DE CONFORT MODERNE. CARREAUX DE CIMENT, POÊLE PRUSSIEN, MURS EN PIERRE ET POUTRES APPARENTES DIALOGUENT AVEC UNE CUISINE ÉQUIPÉE, SIX CHAMBRES ET UNE SUITE PARENTALE DE 70 M². PISCINE, PUITS, CABANON SUR UN TERRAIN ARBORÉ DE 887 M². VUE IMPRENABLE SUR LES MONTS TOULONNAIS. À QUELQUES PIEDS DU DOMAINE DE LA CASTILLE. UN BIEN RARE POUR LES AMATEURS D’AUTHENTICITÉ.
La Californie
Dans le quartier prisé de La Californie, entre Toulon et Hyères, cette maison des années 60 de 160 m² offre un cadre paisible avec vue mer imprenable. Sur deux niveaux, elle propose un vaste séjour lumineux, une cuisine attenante, deux chambres avec dressing, une salle d’eau moderne et une terrasse de 24 m². En rez-de-jardin, un T2 indépendant de 60 m² avec terrasse ombragée. Jardin arboré, piscine 10x5 m sans vis-à-vis, atelier, climatisation et deux cheminées complètent ce bien idéal pour savourer la vie au Sud.
Ollioules
En plein cœur historique, cette maison de 130 m² sur cinq niveaux mêle caractère ancien et touches contemporaines. Cuisine ouverte, cave voûtée en pierres, séjour baigné de lumière sous verrière, bureau, trois chambres et espaces atypiques créent une ambiance inspirante. La terrasse tropézienne de 22 m² domine les toits pour des instants suspendus. Deux box en location à proximité. Un bien rare, idéal pour les amateurs d’authenticité et d’architecture singulière.
Charles Berling
ACTEUR, METTEUR EN SCÈNE ET DIRECTEUR DE THÉÂTRE, CHARLES BERLING LIVRE UN PORTRAIT SENSIBLE DE TOULON,
SA VILLE DE CŒUR, ENTRE SOUVENIRS D’ENFANCE,
ART DRAMATIQUE ET LUMIÈRE MÉDITERRANÉENNE.
Châteauvallon-Liberté - Grand Hôtel, place de la Liberté - 83 000 Toulon
@chatolib_sn @charles_berling
_ Propos recueillis par Anne-Patricia
Mais qui es-tu ?
Qui es-tu, Charles Berling, en quelques mots ? Je suis né près de la mer. Je suis un être partagé entre l’art dramatique, le théâtre, le cinéma… et la mer. Terrien et marin. Je travaille avec le vent, c’est-à-dire avec le mouvement. Depuis toujours. J’ai commencé la voile et le théâtre en même temps au lycée Dumont d’Urville, à Toulon. Quelle est ta première mémoire de la ville ? Nous sommes arrivés à Valbertrand, j’avais trois ans. Mon père était médecin militaire, ma mère prof d’anglais. On habitait ces petites maisons au pied de Châteauvallon. Après un passage à Tahiti, on est revenus vivre au Mont Faron. La vue sur la ville est saisissante, obsidienne ! Comment décrirais-tu Toulon à quelqu’un qui ne la connaît pas ? Comme dans la chanson du RCT, Pilou Pilou, une ville prise entre la mer et la montagne. Une métropole posée dans un décor naturel absolument exceptionnel. En quoi penses-tu que Toulon a façonné l’homme et l’artiste que tu es devenu ? Toulon m’a nourri de ses deux grandes forces : la mer et le théâtre. Deux élans, deux mouvements. Sur scène comme en mer,
Toulon m’a nourri de ses deux grandes forces : la mer et le théâtre. Deux élans, deux mouvements. Sur scène comme en mer, il faut sentir, anticiper, épouser le courant.
il faut sentir, anticiper, épouser le courant. Le plateau et le bateau ont en commun cette exigence d’écoute, de présence. C’est là que se capte l’émotion, toujours en mouvement. Est-ce que Toulon t’inspire dans ton travail de comédien, metteur en scène, directeur ? Oui. J’aime les Toulonnais, leur franchise. Ce sont des gens vrais. Toulon a longtemps été ignorée, blessée même : le sabordage de la flotte, la préfecture déplacée à Draguignan... Entre Marseille et Nice, elle a dû lutter pour exister. Aujourd’hui, elle se fait enfin une place. Quelle place a la culture à Toulon aujourd’hui, selon toi ? Depuis les années 2000, c’est un foisonnement. Des compagnies s’installent, des festivals émergent, les musées sont rénovés. La culture est devenue un facteur d’ouverture et d’attractivité. As-tu un lieu secret, une promenade favorite à Toulon ? Le Cap Brun. Ces coins discrets où se croisent les baigneurs et les cols blancs. Et ce port, improbable, brut, mais qu’on finit par aimer. Quelles sont tes adresses shopping ? L’AMAP de La Seyne, le marché du cours Lafayette, le Chantilly place Puget, le Taormina près du Liberté. Et puis Etc., la Bière de la Rade, le café Liberté, et Natif, avec qui j’ai fait une collab’ pour le théâtre. Si Toulon était une pièce de théâtre, quel serait son titre ? Je l’appellerais « Toulon, l’éternelle renaissance ». Ou « Toulon, la drôle et la modeste ». Je jouerais une sorte de Cyrano avec une rade à la place du nez !
Le Carré du Globe
23 bis, rue Pierre Sémard
« Rue des Arts » - Toulon @lecarreduglobe
Neo Sculpt
25, rue de l’Artisanat Six-Fours-les-Plages @neosculpt_
Dans le centre ancien de Toulon, Le Carré du Globe mixe design, artisanat, architecture et belles idées. Un lieu vivant et singulier, porté par deux passionnées.
Au départ, Marion ouvre une boutique de déco baptisée Le Carré du Globe, clin d’œil à la place du Globe, à la forme du lieu… et à la marine. Huit ans plus tard, l’adresse s’est déplacée rue des Arts et a grandi avec Clémence, ex-militaire devenue architecte d’intérieur. Ensemble, elles font vivre un concept store de 100 m² qui mêle mobilier chiné (années 50-70), céramique, livres d’art, affiches rétro de Monsieur Z, vêtements, luminaires et objets graphiques. Le tout pensé dans un esprit design, local et chaleureux. Et si besoin, le studio Archi Carré est là pour passer de l’inspiration à la conception, avec plans sur-mesure et shopping list. _ Lionel
Eden enseigne le Pilates depuis 4 ans, mais il y a un an et demi, elle a décidé de muscler le jeu : ouvrir son propre studio à Six-Fours.
Son coup de cœur ? Le Reformer, cette machine redoutablement efficace découverte via les réseaux, qui allonge, tonifie et fait bosser le corps entier. Dans son studio, tout est pensé pour bouger avec précision : Reformer, Pilates au sol, drainage lymphatique, électrostimulation sur coaching. Et maintenant Eden a agrandi son terrain de jeu en déménageant récemment dans une salle encore plus grande, toujours à Six-Fours. Plus d’espace, plus de flow, même énergie. À la carte ou en abonnement, les tapis sont ouverts à tous, débutants comme confirmés. Réserve ta séance directement en ligne. Pour un Pilates contemporain et rythmé, engage ton centre, lâche prise, et laisse la magie opérer. _ Célia
Natif
Porté par les embruns et l’amitié, Natif est né d’un pari un peu fou : créer une marque insulaire, solaire, pensée pour les voyageurs, les rêveurs, les amoureux d’aventures et d’horizons lointains.
À Porquerolles, tout commence souvent par un besoin de liberté. Pour Arnaud et Geoffrey, c’était celle de créer Natif : une marque locale, née sans plan mais avec passion, où chaque détail compte. Un vestiaire cool, éthique et décontracté en coton bio, conçu pour celles et ceux qui vivent au rythme des vagues et des rencontres. Chaque pièce, du choix minutieux des tissus aux finitions précises, traduit cette énergie insulaire qui donne envie de hisser haut les couleurs. Tons doux ou éclatants, matières ultra confortables : Natif, c’est un bout du sud cousu sur la peau. On s’habille léger et on rêve grand. _Virginie
300, avenue de l’Université
La Valette du Var @natiforiginal
Coquillages Giol
La Cabane Giol vous invite à déguster huîtres et moules ultra-fraîches, tout juste sorties de l’eau, dans une ambiance décontractée face à la splendide baie de Tamaris, au cœur d’un cadre naturel exceptionnel.
Ici, les huîtres et moules se savourent directement sur leur lieu de production, pour une fraîcheur inégalable. Installés sur la grande terrasse en bois au bord de l’eau ou bien à l’abri en salle selon la météo, on découvre tout le savoirfaire de la famille Giol, producteurs passionnés depuis 2004. Le plaisir se prolonge toute la saison : en avril et mai, La Cabane vous accueille midi et soir du mardi au dimanche ; de juin à septembre, c’est le spot rêvé pour vos apéros et soirées d’été au bord de l’eau. Pensez à réserver votre table : la mer n’attend pas et les places partent vite ! _Axel
220, allée de la Petite Mer Seyne-sur-Mer @coquillagesgiol
Miss Gabrielle Priolio
GABRIELLE PRIOLI, MISS FRANCE AGRICOLE 2025, INCARNE UNE NOUVELLE GÉNÉRATION D’AGRICULTRICES : ANCRÉE DANS LA TRADITION, PASSIONNÉE PAR SON MÉTIER, ET RÉSOLUMENT TOURNÉE VERS L’AVENIR, ENTRE CHAMPS, RÉSEAUX SOCIAUX ET ENGAGEMENT.
Ce qu’on construit vaut largement tous les efforts. C’est un métier difficile, mais passionnant.
À 23 ans, Gabrielle Priolio incarne une nouvelle génération d’agricultrices : ancrée dans la terre, tournée vers demain, solaire et engagée. Élevée dans une famille d’agriculteurs depuis douze générations, elle vit et travaille sur l’exploitation familiale dans le Var, le Domaine du Plan de la Mer. « J’ai toujours grandi dans le domaine de l’agriculture. » Après un bac pro en production horticole au lycée agricole de Hyères, entre confinement et visios dans les champs, elle continue à se former régulièrement pour se perfectionner. Son quotidien ? Des journées qui commencent à 5h30 et s’achèvent parfois à 20h, voire plus tard. Elle partage son temps entre le travail agricole et ses engagements de Miss : événements, défilés, interventions… « Il faut une vraie organisation. Les événements sont souvent en soirée. Il faut avoir la pêche ! » Élue Miss Agricole 2025, elle confie ne pas s’y être préparée. « C’est mon père qui m’a parlé du concours. J’ai attendu d’avoir l’âge pour être à l’aise en public et pouvoir partager mon expérience. »
Ce rôle, elle le prend à cœur. Promouvoir l’agriculture, elle l’a toujours fait : « C’est une continuité, simplement plus visible, grâce aux médias et aux réseaux sociaux. »
Elle se souvient du Salon de l’Agriculture, où elle a passé dix jours à rencontrer le public, inaugurer des stands et représenter les agriculteurs aux côtés du ministre.
Ce qu’elle défend avant tout : le lien à la nature, l’écoute du sol et des saisons, la solidarité entre professionnels. « On est en harmonie avec la nature. On prend soin de notre terre. » Elle milite aussi pour simplifier les démarches administratives, et évoque les freins à l’installation. « Les frais de succession sont pénalisants. Le terrain, je l’ai, mais parfois, c’est un handicap. » Et la place des femmes ? « Elle a toujours existé. Pendant les guerres, les femmes tenaient les fermes. Aujourd’hui, on montre qu’une agricultrice peut aussi être apprêtée, féminine, et active. » Son modèle ? Sa mère, Polonaise, professeure devenue agricultrice, et sa grand-mère, témoin d’un passé marqué par les conflits et les privations. « C’est un métier difficile mais passionnant. Il faut s’accrocher. Ce qu’on construit vaut largement tous les efforts. »
Banksy et le street art font leur (R)évolution
LE MUSÉE D’ART DE TOULON ACCUEILLE BANKSY AVANT/APRÈS - UNE (R)ÉVOLUTION, UNE EXPOSITION MAJEURE CONSACRÉE À L’ÉVOLUTION DU STREET ART. PLUS DE 80 ŒUVRES ISSUES DE COLLECTIONS PRIVÉES EUROPÉENNES Y SONT PRÉSENTÉES, AVEC UN FOCUS SUR BANKSY ET SES PAIRS, DE BASQUIAT À MISS.TIC. UNE PLONGÉE MUSÉALE DANS L’ART URBAIN, DE SES ORIGINES À AUJOURD’HUI.
En quelques décennies, le street art est passé des wagons de métro new-yorkais aux cimaises des musées européens. Cette trajectoire, à la fois fulgurante et profondément politique, c’est exactement ce que raconte Banksy Avant/Après – Une (R)évolution. Et autant dire que le titre n’est pas qu’un effet d’annonce : ici, c’est bien de transformation, de passage, d’évolution qu’il est question. De la rue au musée, sans rien perdre de l’esprit d’origine. Le cœur du propos, évidemment, c’est Banksy. Celui que l’on ne présente plus, parce qu’il fait partie de ces rares artistes contemporains dont les œuvres sont devenues des icônes visuelles partagées dans le monde entier. On pourrait croire que cette exposition est un simple hommage à sa carrière, mais elle va bien plus loin. Banksy y est traité non comme une star à isoler, mais comme une figure pivot, un point de bascule. Avant lui, un street art marginal, souvent perçu comme du vandalisme. Après lui, un mouvement devenu phénomène global, intégré au marché de l’art, commenté dans les écoles, collectionné par les musées. Autour de cette figure centrale, l’exposition déploie un large panorama du street art à travers plus de 80 œuvres issues de collections privées européennes. On y retrouve les grandes figures américaines du graffiti Seen, Crash, JonOne, Blade, qui ont fait naître le mouvement dans les années 70, dans une Amérique urbaine marquée par les tensions raciales, sociales et culturelles. On découvre aussi le versant français, riche et multiple avec des artistes comme Blek le Rat, considéré comme le père du pochoir. Plus proches de nous, Invader, JR, Madame ou Thirsty Bstrd montrent à quel point le street art continue d’évoluer, d’interroger le réel, d’adapter ses formes. Autour de l’exposition, une programmation riche vient prolonger l’expérience : ateliers pour petits et grands, parcours street art dans les rues de Toulon, conférences, visites guidées, performances. Le musée s’ouvre et assume une vraie mission de démocratisation culturelle, dans l’esprit même de ce qu’a toujours été le street art : un art populaire, accessible, engagé.
_ Propos recueillis par Sophie
Jusqu’au 5 octobre
Musée d’Art de Toulon - 113, boulevard Maréchal Leclerc
Distillerie Jeanne
80 / 82, rue Alezard
Toulon
@distilleriejeanne
Prépa & Phys
06 29 91 66 05
@prepaphys
Dans la plus petite rue de Toulon, un quatuor passionné réinvente l’art de la distillation avec un bar à cocktails vivant et raffiné.
Ivana, Emmanuel, Maurine et Alexandre signent une renaissance inspirée : la Distillerie Jeanne. Trois ans de patience pour redonner souffle à un lieu chargé d’histoire, où l’alchimie opère entre gin maison, bar à cocktails pointu et amour du bel ouvrage. Tandis qu’Emmanuel et Alexandre veillent sur les alambics, Ivana et Maurine orchestrent une carte vive, où cocktails signatures (avec ou sans alcool) changent au rythme des saisons. Installés place Saint-Vincent pour le bar, et à quelques pas pour la distillerie, ils tissent un trait d’union subtil entre tradition artisanale et esprit contemporain. Un hommage aux jours anciens, porté par une passion bien ancrée. _ Axel
À Toulon et Six-Fours, Prepa&Phys bouscule les codes du sport. En plein air, pour tous les niveaux, avec une vraie exigence dans l’effort… et la bonne humeur.
Lancé en 2014, Sylvain, (ancien militaire, coach et marin) commence par entraîner ses potes, avant que le bouche-à-oreille fasse le reste. Depuis le Covid, l’aventure prend la forme d’une asso. Aujourd’hui, ils sont plusieurs coachs à encadrer des sessions variées, entre Pilates, renfo, cardio ou yoga. Tout se passe en extérieur, toute l’année, peu importe le temps. Les lieux changent, les séances aussi, et l’info ne tombe que sur WhatsApp. L’approche est libre, engagée, fun, avec des randos, des soirées, des challenges… Ne t’attends à rien, sois prêt à tout. Pas de plateforme, pas d’appli : ici, on appelle, on vient, on transpire. Et tout le monde est le bienvenu, de 15 à 70 ans. _ Lionel
Bouillotte Gaetano
Bonne musique, cocktails maison et ambiance de feu : La Bouillotte est le spot parfait pour s’ambiancer toute l’année au rythme des DJ, des concerts live et des soirées sur la piste.
C’est l’histoire de Benjamin et Dorian, deux potes réunis par la passion de la musique et des belles ambiances. Après 10 ans à rêver leur projet, ils ouvrent enfin leur lieu idéal : un bar chaleureux avec son et lumière au top, cocktails signatures, vins soigneusement sélectionnés et cuisine tradi 100 % maison. Du mardi au samedi, on savoure, on trinque, et le week-end, DJ Teetow fait monter la température avec des sets toujours plus festifs ! Le jeudi, place aux concerts live et aux nouveaux artistes locaux. La fête de la musique s’annonce incroyable avec scène en terrasse, artistes en tout genre et DJ Stew pour vous faire danser toute la nuit. _Virginie
60, rue Alézard Toulon
@bouillote.toulon
Trois adresses, une seule recette du bonheur : feu de bois, produits frais et tradition sicilienne. Chez Gaetano, chaque bouchée a le goût de la Sicile.
L’histoire commence en 1954, au centreville de Toulon, avec le grand-père sicilien de Laurent. Une institution locale, une terrasse de 200 places, des pizzas au feu de bois préparées à la main avec des produits frais et des saveurs fidèles à leurs racines italiennes. Un lieu de cœur pour des générations de Toulonnais. Il y a 10 ans, la famille s’agrandit sur le port de Toulon : même carte, même ambiance chaleureuse, vue mer en prime. Et depuis 10 mois, Hyères accueille la dernière-née, sur la plage de l’Almanarre, fruit d’une belle rencontre avec l’institution Le Robinson. Réservez votre place sur le site. Chez Gaetano, la tradition se savoure... à chaque part. _Célia
3089, route de l’Almanarre - Hyères @gaetanopizza
La Cantine Terrasse en Ville
Farha, nouvelle cheffe en résidence !
Après quelques mois de pause, la Cantine de Terrasse en Ville rouvre ses portes à Montolivet avec Farha, cheffe voyageuse et solaire, pour une cuisine libre et savoureuse, entre Méditerranée, souvenirs et clins d’œil d’ailleurs.
Je cuisine comme je vis : avec instinct, sincérité et un goût du partage.
La Cantine Terrasse en Ville rouvre ses portes, et avec elle une nouvelle page se tourne : celle de Farha, cheffe en résidence, cuisinière de cœur, d’intuition et d’horizons mêlés. Connue sur les réseaux sous le nom de @farha_paupiette, elle incarne cette cuisine libre et habitée qu’on aime chez Terrasse en Ville : sincère, inspirée, joyeusement voyageuse. Derrière chaque plat, il y a son parcours. De la Norvège aux États-Unis, en passant par Marseille, sa ville d’adoption, Farha a collecté les épices, les gestes et les saveurs qui forment aujourd’hui son identité culinaire. Elle n’a pas appris la cuisine dans les manuels, mais dans la vie : auprès des femmes qui l’entouraient, des marchés de quartier, des cuisines de fortune et des grandes tablées d’amis.
La Cantine Terrasse en Ville 4, boulevard Bigonnet Marseille 12ème
Résa : 07 68 55 26 36
Du mardi au samedi midi.
@lacantine_terrasseenville
@farha_paupiette
Chez Terrasse en Ville, elle cuisine comme elle raconte. Chaque assiette devient un souvenir, une escale. Un mijoté aux airs de Méditerranée, un plat réconfortant aux accents californiens, une salade fraîche comme un matin d’Oslo… Farha ne reproduit pas : elle réinterprète. Elle écoute la saison, ce que lui inspirent les produits du moment, et compose au jour le jour des menus vivants, généreux, et jamais figés. Sa cuisine est aussi instinctive que précise. Elle va à l’essentiel sans jamais être minimaliste. Une pincée d’herbes cueillies, une touche de couleur, un équilibre de textures, et toujours ce goût du vrai, du fait-maison, du chaleureux. Une cuisine humaine, qui nourrit autant qu’elle relie. Farha est aussi engagée dans le social : elle cuisine pour l’association «Les Enfants Forts», qui offre des repas solidaires, et elle écrit et compose dans le rap, où sa voix prolonge ses combats. On y vient pour le goût, évidemment, mais aussi pour l’ambiance détendue et solaire, le service amical, le patio ombragé, le café au calme, à l’écart du tumulte marseillais. Et on y revient pour ce sentiment rare d’avoir été reçu comme chez soi. Avec Farha aux fourneaux, la cantine devient un refuge. Un lieu simple et essentiel, où chaque bouchée raconte une histoire.