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UNE VICTOIRE À DOMICILE SERAIT COOL
from SWISS GOLF 04-22 FR
by swissgolf.ch
Après quinze tournois joués, vous êtes 7e au classement annuel du Challenge Tour. Les vingt meilleurs à la fin de l’année monteront sur le DP World Tour. Que faut-il encore pour atteindre ce grand objectif?
La saison dure jusqu’à début novembre. Cette année, il y a plus de tournois et en moyenne 50 000 euros de prize money supplémentaire par évènement. De ce point de vue, il peut encore se passer beaucoup de choses. J’ai certainement encore besoin de quelques bons résultats pour pouvoir jouer plus sereinement en fin de saison. Ce qui me manque dans mes objectifs annuels, c’est clairement une victoire. Cette saison, j’ai déjà gagné 70 000 euros sur le Challenge Tour, je pense que 100 000 euros de prize money suffiront pour me classer parmi les vingt meilleurs à la fin de l’année.
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Quelle est la différence par rapport à l’année dernière?
J’ai essayé de faire beaucoup de choses plus simplement, de moins me prendre la tête sur le parcours, par exemple. Je pense que je comprends mieux mon propre jeu, j’ai sans doute un peu mûri aussi et je n’essaie pas de faire des choses que je ne sais pas vraiment faire. Cette saison, mon drive très solide m’a certainement aidé; si le drive fonctionne, cela facilite nettement le jeu. C’est sur les greens que je vois le plus de potentiel pour moi. J’ai régulièrement de bons, voire de très bons jours avec mon putter, mais je ne suis pas assez constant sur les quatre jours de tournoi. J’espère pouvoir compter sur l’aide d’un spécialiste suédois, Jon Karlsen, qui pourrait me faire progresser. Le travail sur le putting green est clairement l’une de mes priorités. Comme chacun sait, c’est là que se décident les victoires.
Cette saison, vous étiez déjà très proche de votre premier titre sur le Challenge Tour, mais vous avez perdu en play-off fin mai. Quelles leçons en avez-vous tirées?
Une fois de plus on a vu que presque tout peut arriver. J’ai abordé le tour final avec une grande avance, et à la fin il me fallait un birdie pour passer en play-off. Ensuite, mon adversaire a réussi un excellent birdie sur le deuxième trou supplémentaire et j’étais évidemment déçu de ne pas avoir su profiter de ma bonne position initiale pour m’imposer directement.
La dernière victoire suisse de Joel Girrbach sur le Challenge Tour remonte déjà à cinq ans. Ne serait-il pas temps de décrocher un nouveau succès?
Je le pense aussi (rires). Le parcours de Saint Apollinaire me convient bien. Lors de la première, les scores étaient extrêmement bas. Cela devrait changer cette année. Je suis impatient de voir l’effet qu’auront les fairways plus étroits et les semi-roughs plus hauts sur le jeu. On ne verra certainement plus un vainqueur affichant un score de 25 sous le par. Je suppose que les positions des drapeaux seront également adaptées. L’année dernière, il y a eu des problèmes avec les greens, je pense qu’ils seront parfaits cet automne. C’est donc également le putting qui sera décisif au Swiss Challenge.
Jeremy Freiburghaus a toutes les chances de passer du Challenge Tour au DP World Tour. Ce qui manque encore au Grison cette saison, c’est une victoire en tournoi. Il aimerait la décrocher lors du Swiss Challenge à Saint Apollinaire.
C’est justement sur les greens qu’un caddie professionnel pourrait être utile. Pourquoi y renoncez-vous?
C’est une question d’argent. Et puis je me sens bien seul avec moi-même et j’aime prendre mes propres décisions. Je ne suis pas sûr de l’utilité d’un caddie à ce niveau. Sur le DP World Tour, c’est obligatoire et c’est une autre histoire. Actuellement, mon collègue, ami et nutritionniste Raphael Albrecht me caddeye sur cinq tournois, et mon père Philippe m’accompagne de temps en temps. Je suis sans doute un peu plus détendu avec un caddie et je peux économiser de l’énergie sans devoir pousser un chariot. Mais la plupart du temps, je suis seul. ➜