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Les Trois my thes majeurs du golf

Chaque jour, j’observe des choses qui empêchent les golfeurs de mettre à profit tout leur potentiel. Par exemple les nombreuses et douloureuses pensées négatives concernant le swing, qui peuvent rendre notre vie golfique si pénible. Et pourtant, il est relativement facile de t ransformer ces pensées en charge positive. Voici quatre questions qu’on entend très souvent et mes réponses tout à fait personnelles.

1. Visez-vous tout droit?

On sait depuis longtemps que des balles frappées à une certaine vitesse ne volent pas droit. Que ce soit au tennis, au foot ou au golf d’ailleurs. Si vous regardez un tournoi de golf à la télévision, vous avez sans doute vu le «top tracer». Cet outil high-tech «suit» la balle en indiquant la trajectoire. On voit parfaitement que celle-ci n’est jamais droite. Cela signifie que nous avons besoin d’un plan plus réaliste quand nous adressons la balle. Orientez-vous un peu à gauche de l’objectif pour frapper un «slice/fade» (pour les droitiers), c’est-à-dire une balle moins longue mais mieux contrôlée, tapée peut-être avec un grip plus crispé et dur. Ou orientez-vous vers la droite pour jouer un «draw/hook» qui sera plus long et dont le vol est comparable à un coup droit en tennis. Ce coup est normalement le résultat d’un swing plus décontracté et plus confortable, avec un grip plus léger et des articulations plus souples.

Vous devez choisir entre les deux possibilités. Car c’est une illusion de vouloir frapper une balle droite en se positionnant droit face à la balle. Et elle risque de se terminer de façon assez décevante.

Si vous voulez soit passer d’un slice à un draw, soit alterner entre les deux variantes à l’avenir, cela ne pose pas de problème majeur. Vous devez simplement trouver le moyen de fermer la tête de club avant et pendant l’impact. Si vous voulez tenter l’alternance entre les deux coups, je vous conseille vivement de consulter un pro de la PGA. Car il s’agit en fin de compte de maîtriser, en tant que golfeur sérieux, aussi bien le fade que le draw. C’est la seule manière de bien jouer au golf et de conquérir les parcours.

2. Votre bras gauche est-il tendu?

Réfléchissez un instant à ce qui se passe quand on frappe une balle de golf. Que se passe-t-il avec la balle? J’adore personnellement le draw depuis que je joue au golf. Ma tête de club vise légèrement à droite de la cible en frappant un draw. Mon adresse aussi, comme si je jouais un putt avec un break de droite à gauche. Je veille à parvenir à l’impact par un mouvement de rotation naturel. Si vous exécutez ces deux choses correctement, vous réussirez à jouer un joli draw.

«Gardez la tête en bas» est le pire des mythes à mes yeux. Mais il existe encore bien d’autres mauvaises idées de swing. Il est temps de dissoudre trois des plus grands mythes qui hantent le golf.

Lorsque j’adresse la balle, j’essaie d’être aussi détendu que possible. Mes jambes et mes pieds sont plantés dans un stance solide pour stabiliser la colonne vertébrale et la tête. Mais dans le même temps, j’essaie vraiment d’adopter une position détendue et confortable, qui me permet d’exécuter un mouvement de swing ample et large autour du corps avec mon club. Cela crée suffisamment de vitesse et de force centrifuge. Quels que soient l’âge, la taille ou la mobilité, tous les golfeurs peuvent y arriver. Mais si vous vous tenez au-dessus de la balle avec l’idée de garder votre bras gauche tendu et raide, vous ne réussirez pas ce qu’on vient de décrire. C’est la vitesse de la tête de club qui permet d’accélérer la balle vers l’avant, et cette vitesse doit être transmise avec précision à la balle, grâce à la rotation du corps. Je vois régulièrement des golfeurs incapables de produire ni la vitesse ni la rotation à cause de leur bras gauche «gelé». Cette position est non seulement inconfortable mais aussi complètement inutile. Vous vous rendrez compte en observant les magnifiques swings de Lee Westwood, Brooks Koepka, Jordan Spieth et de bien d’autres champions. Afin d’exécuter un beau swing vous avez besoin des articulations de vos bras pour créer de la vitesse et des angles et pour doser vos coups plus courts. Prenez un peu de temps pour tester votre swing avec un bras gauche détendu. Sentez la tête de club et donnez-lui la liberté de tourner et d’aller jusqu’au bout du swing. Je ne recommande en aucun cas un bras plié. Nous devons pouvoir dessiner un swing avec un large diamètre et une grande force centrifuge. Mais je recommande un bras gauche détendu, permettant au bras droit de faire une rotation naturelle à l’impact – exactement comme le font les stars du golf.

Ce point est peut-être le plus grand «assommoir» du swing. Hélas, 99% des golfeurs en sont victimes. Comme je viens de le dire, je recommande un stance ferme des pieds et des jambes afin de stabiliser la colonne vertébrale et la tête et afin de pouvoir swinguer librement, en gardant le haut du corps, les bras et les mains détendus. Mais c’est le nez auquel je fais particulièrement attention! Je voudrais qu’il reste aussi tranquille que possible pendant le swing, et je veux – c’est très important – que les yeux fixent la balle.

Cela signifie qu’au moment où la balle quitte la tête de club à une vitesse d’environ 100 kilomètres à l’heure, mes yeux regardent toujours la balle alors que mes pieds et mes jambes prennent appui sur le sol et se tournent en entraînant le haut du corps dans la rotation. C’est impossible à faire si l’on essaie à tout prix de garder la tête en bas. Adressez la balle avec le menton relevé pour permettre à vos épaules de tourner librement. Fixez la balle de vos yeux et non pas avec la tête ou le torse. Faites un backswing souple avant de commencer le downswing vers la cible. Le corps devrait déjà s’ouvrir avant l’impact en direction de la cible et être prêt à suivre le vol de la balle. Vous devriez déjà ressentir cet «être prêt» au moment d’adresser la balle. Après l’impact, votre club devrait accompagner la balle comme s’il voulait l’attraper de nouveau.

Votre swing devrait être libre, actif et offensif parce que vous donnez un ordre à la balle. Si vous penchez votre tête sur la poitrine, vous ne pouvez pas dire à la balle ce qu’elle doit faire mais seulement espérer que tout ira plus ou moins bien. C’est vous le chef, et vous devez communiquer avec la balle à la fois avec votre corps et avec la tête de club. Restez cool et continuez de swinguer. • marcusknight.ch players-playground.com

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