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D’après mon expérience, ce sont les débutants qui ont le plus de plaisir à jouer au golf. Ils sont même reconnaissants de pouvoir se retrouver sur un parcours. Le printemps est la période idéale pour rallumer la flamme, car le golf est une question de sentiment, pas de chiffres.
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Marcus Knight
Ces dernières vingt années, le golf a connu un essor inouï et l’on compte aujourd’hui près de 100 000 golfeurs en Suisse. Mais parfois on peut se demander combien d’entre eux éprouvent encore une réelle passion pour ce sport, celle qu’ils ont connue à leurs débuts.
POU rqUOI aV e Z-VOUS cOMM encé L e GOLF?
Était-ce pour pouvoir passer du temps à l’extérieur, dans la nature? Pour exercer un sport avec des amis et pouvoir le pratiquer jusqu’à un âge avancé? Ou simplement parce que vous avez voulu essayer une fois le golf et que vous êtes tombé dans la marmite?
J’ai rencontré des golfeurs qui, à leurs débuts, avaient des papillons dans le ventre à l’idée de se rendre sur un parcours et dont le regard s’illuminait à la simple vue d’une corbeille remplie de balles. Des années plus tard, leur intérêt pour la vie du club et les tournois s’était émoussé, et certains avaient même abandonné ce sport magnifique. Mais pourquoi?
A mes yeux, le grand coupable est le handicap, et surtout la signification qu’on lui accorde. En tant que débutant, le simple fait d’arriver à lever la balle nous rendait heureux. Ensuite, si par hasard nous arrivions à toucher le «sweet spot» du club, le sentiment devenait tout simplement magique! Peu à peu, nous apprenions à maîtriser tous les coups: le chip, le pitch, le putt et ce mystérieux coup de sortie du bunker, où il faut frapper la balle par en dessous pour la faire voler hors du bunker. Et chaque passage au club devenait encore plus passionnant.
De S cOMPara ISOnS
FrUST ran Te S
Durant ces premiers mois, nous apprenions vite, les progrès étaient rapides, et un jour le grand moment arrivait: le jeu sur le parcours! Avant de nous élancer sur les fairways, il fallait bien sûr franchir encore un petit obstacle, l’autorisation de parcours. Comme nous le savons tous, l’autorisation de parcours est un examen testant notre niveau de jeu et nos connaissances de règles et d’étiquette, prouvant que nous sommes en mesure de jouer sur le parcours sans déranger les bons golfeurs et que nous comprenons la pratique du jeu de golf.
C’est également notre premier contact avec le handicap, et la première fois que nous nous mesurons aux golfeurs d’élite. A partir de ce moment, notre «score» est comparé aux valeurs du parcours. Et c’est là que commence le malentendu. Le par est l’objectif moyen à atteindre par le professionnel et le golfeur d’élite, ainsi que le standard décidé par l’architecte du parcours.
Comment me sentirais-je si je me tenais à côté de Roger Federer pour comparer la vitesse de mon service à la sienne? Ou si je m’élançais sur la piste juste derrière Bode Miller? Eh bien, je deviendrais vite frustré, pour ne pas dire déprimé. Et c’est là le moment crucial où beaucoup de golfeurs perdent leur passion pour ce jeu. Ils comparent leur niveau à celui des pros, au lieu de se faire simplement plaisir en pratiquant leur sport favori.
Le handicap est un chiffre qui témoigne de la façon dont le golfeur joue les tournois sous pression. Mais la plupart d’entre eux ont commencé le golf pour bien d’autres raisons, par envie de passer du temps dans la nature, avec leur famille ou leurs amis, ou simplement pour s’amuser un peu avec la petite balle blanche, tout en s’éloignant momentanément de la pression du quotidien. Jouer au golf était un moyen de réveiller la joie enfantine et la fantaisie qui sommeillent en chacun de nous. Le handicap n’est en somme que l’indicateur du niveau auquel nous jouons et qui nous permet d’avoir accès à chaque parcours de golf (en principe avec un hcp 28) ou, pour les meilleurs, un moyen de pouvoir participer à un tournoi régional ou national. Si vous vous une influence sur moi, parvient à me faire passer de l’euphorie au désespoir, me faire perdre mon bon sens et susciter des émotions qui autrement n’auraient jamais existé.
J’adore le golf.
Mon premier handicap était 46, mon résultat le plus élevé 163 coups, je ne n’exagère pas.
J’ai dû cette fois-là commettre toutes les fautes imaginables sur 18 trous. Et pourtant, la fois suivante, j’étais de nouveau impatient d’enfiler mon gant, de sortir une balle toute trouvez entre 5 et 28, ce qui est le cas de la plupart des joueurs, le handicap ne joue plus vraiment de rôle. ce SOn T L e S Dé BUTan TS qUI On T L e PLUS De PL a ISIr
Une comparaison: avoir plus d’argent sur votre compte en banque ne fait pas de vous une meilleure personne. Un handicap plus bas ne signifie pas que vous aurez plus de plaisir à jouer au golf.
D’après mon expérience, ce sont les débutants qui ont le plus de plaisir à jouer au golf. Ils sont même reconnaissants de pouvoir se retrouver sur un parcours. Impatients d’aller taper des balles au driving range, ils acceptent les mauvais coups sans sourciller et les quelques coups réussis les rendent euphoriques. Ils arpentent les fairways le sourire aux lèvres, bavardent, heureux d’être là, tout simplement. La partie de golf passe en un clin d’œil, et ils peuvent ensuite se retrouver à discuter des heures de leurs coups, avant de revenir enfin à la réalité.
Des années plus tard, le rire et l’insouciance ont disparu chez de nombreux golfeurs. Ils jouent leurs 18 trous en silence et s’éloignent en vitesse du dernier green avec le seul souvenir de leurs mauvais coups. Ils quittent le club déçus, non sans avoir jeté un rapide coup d’œil au tableau pour voir quel sera le prochain tournoi, auquel finalement ils ne s’inscrivent pas, car leur handicap risquerait de remonter de 0,1 point.
Où e ST PaSSée VOT re
PaSSIOn POU r L e GOLF?
Le golf est ma passion! Même après 40 ans je suis toujours fasciné par la petite balle blanche et par la façon dont ce sport exerce neuve de la boîte et de me rendre sur le tee no 1, tout en n’ayant aucune idée de la façon dont les dieux du golf allaient me traiter ce jour-là. c
J’aimerais partager cet amour du golf avec vous. Vous aurez remarqué que mon postulat de départ est le plaisir de jouer et la passion pour le golf. Mon but est de vous aider à pratiquer votre hobby avec plus de plaisir et de rallumer la flamme.

OMM en T re Dé M arrer ceTTe hISTOIre D’aMOUr?
Plus de 90% des coups que je vois ou dont j’entends parler sont des coups ratés. Fondamentalement, c’est parce que les golfeurs pensent à tout sauf au coup parfait. Revenons donc au départ, et essayons de retrouver le «sweet spot», ce point situé au centre de la surface d’impact du club.
Le mieux est de commencer avec le petit jeu, car on peut rater de nombreux coups même avec des chips et des pitches. Prenez un wedge et concentrez-vous pour frapper la balle au centre de la surface d’impact. Vous saurez tout de suite si vous l’avez bien touchée. C’est comme frapper dans du beurre, et ce sentiment peut rendre accro! Quand vous y serez parvenus, travaillez patiemment avec tous les clubs. Pour le moment, concentrez-vous sur la sensation, et pas sur le coup. C’est comme ça que vous avez commencé le golf. J’en suis persuadé: le golf est une question de sentiment, pas de chiffres.
C’est ainsi que vous raviverez votre passion pour le golf. Et surtout n’oubliez pas: le golf, c’est comme le sexe, pas besoin d’être parfait pour y prendre du plaisir!
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