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Steve Rey veut des golfeurs guerriers!

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AvAnt-première

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Steve Rey est le coach du team SwissGolf, après avoir assisté Graham Kaye en 2010. «Suivre les joueurs de SwissGolf ne signifie pas chapeauter tous les touring-pros du pays. Par exemple, Bossert et Clément n‘en sont pas», dit-il. « Il y a plusieurs instances qui veulent bien faire. Elles le font chacune de leur côté, selon une philosophie différente. Il faudrait plutôt des points de rencontre afin que ces efforts épars ne finissent pas en court-circuit».

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«Aujourd‘hui, je m‘occupe du team et de l‘individu. D‘abord, il s‘agit de créer un esprit d‘équipe pour dégager des synergies et avancer de concert sur un programme d‘entraînement plus efficace. Je tiens aussi à dialoguer avec chaque joueur personnellement, à m‘adapter à lui et je dois le comprendre. Mais je n‘aurai pas la même approche avec chacun et cela m‘intéresse encore plus»

«J‘irai souvent les voir en compétition. On les découvre mieux. Je mettrai en place des camps d‘entraînement. Entre deux tournois, j‘irai encore à leur rencontre. Par exemple, je réunirai les genevois pour passer quelques jours ensemble dans un club de la région. Idem en Suisse alémanique, bien sûr. Cette intimité permet des mises au point d‘une façon souple». «J‘aurai réussi du bon boulot dès que, lors des entraînements, j‘aurais noté une attitude différente de la part des joueurs. Dorénavant, s‘ils savent, pourquoi ils vont s‘entraîner, je serais déjà heureux. J‘aimerais tant qu‘ils puissent s‘auto-coacher».

Et les résultats? «Ils passent par la performance. Je veux en faire des guerriers. Pourquoi Jiménez est-il si bon avec le swing qu‘il a? Et McDowell? Il est absent de toutes les statistiques de Golf Digest, sauf une au niveau de son coeur qu‘il a énorme. C‘est un combattant comme je souhaiterais que soient mes joueurs. Au final, ma vraie satisfaction serait d‘en voir monter sur le European Tour. On devrait au moins fêter des

MIGROS GOLFPARC TROPHY 2011 victoires sur l‘Alps Tour. Ils en ont largement les moyens et certains font preuve d‘un immense talent. Pour moi, c‘est le début d‘un programme où il faut tabler sur deux années de travail pour être vraiment plus efficace. Et cela passe par une Q-School. C‘est un must».

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