Surf FM Le mag 2016 by Wave Radio

SURF FM EDIT O

FEEL GOOD MAGAZ I N E !

Shooting photo plage de la Gravière à Hossegor : réalisé dans le respect de la faune et la flore de la dune, sans maltraitance envers les animaux ou les mannequins. Justine Soubiran

En France, on aime bien râler, c’est culturel : « Rien ne va, rien ne bouge... » À l’instar de Demain, le documentaire de Cyril Dion et Mélanie Laurent, l’équipe de Surf FM a préféré mettre en avant dans ce magazine les initiatives dynamiques qui animent notre territoire. Actions sportives, musicales, humaines, environnementales, culturelles... le sud des Landes et le Pays Basque accueillent des personnages et des entités mûs par leur passion, l’engagement, l’espoir, l’envie. Vous avez entre les mains 88 pages d’ondes positives ! Savourez-les ;) Et écoutez-les sur le 102.3 !

We all know that French people like to moan... The Surf FM team prefers to put forward positive initiatives regarding sport, music, environmental issues, relationships and culture. In contact with people full of passion, commitment, hope and desire. You hold in your hands 88 pages full of good vibes! Enjoy :) And listen up on 102.3!

SOMMAIRE SURF FM SURF

p.6

p.10

Quik Pro p.10 Surf en Hiver p.14 Interview Alain Riou p.16 Reportage Justin Bécret p.18 Le surf en bref p.20 Chipiron Girls Surf Club p.21 Le surf trip p.22

RIDE Matos p.24 Interview : Anne Flore Marxer, Alexy Moreau p.26

MUSIQUE

p.30

p.60

Interview Deluxe, Peter Harper, Odezenne, Birdy Nam Nam, Coldust, Lee Scratch Perry, Kohndo et André Manoukian p.30 Focus Atabal p.42 Sensations Musicales p.44 Plans Sorties p.46

Tatouage p.60 Jack’s Lodge p.64 Interviews d’artistes p.66 Portrait Fabrice, West Coast Legend p.68 Nouveautés Landes p.69 Shopping p.70

BONS PLANS

p.48

COIN DÉTENTE

p.52

Sensations Littéraires p.76 Kids : Bons plans et jeux p.78 Recettes p.80 Jeux concours p.82

Carte p.48 Adresses p.50 p.24

LIFESTYLE

DANS LE VERT Famille Presque Zéro Déchets p.52 Appel au boycott p.54 Le vert en bref p.55 Tous Colibris p.56 Le Végétarisme p.58 Cetasea, Sea Shepherd p.59

AGENDA

SURF FM le mag de la radio Directrice de la publication : KL Aloïse Hunold Rédactrice en chef : Élise Laven Rédacteurs : Nina Bernadet Mettling, Philippa Cole, Julien Diniz, Doc Lamixe, Stéphane Dubouet, Caroline Escartefigues, Clément Hillaire, Jaloud, KL Aloïse Hunold, Élise Laven, Gina Morabito, Cécile Tonnerre, Olivier Vicogne, Dimitri Van den Bulck Photographes : David Berthet, Justine Soubiran, Jérémew Illustratrices : Bénédicte Moret, Oona Seguin Traductrice : Christine Phipps Conception graphique : Julien Arcil, Dimitri Van den Bulck Imprimeur : Ganboa – 10 000 exemplaires Association Starcom loi 1901 / 198 avenue du Centre, 40150 Soorts-Hossegor / contact@surf-fm.fr / www.surf-fm.fr

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SURF FM LA RAD I O

S U R F - F M . F R

SURF FM C’est quoi ?

Une radio associative qui émet sur le 102.3 FM en local du 1 er avril au 31 octobre selon autorisation du CSA et qui ne perd pas espoir d’obtenir l’autorisation d’émettre à l’année !

Surf FM, what is it?

Une webradio à l’année sur surf-fm.fr, Android et IOS.

A radio on the Internet throughout the year, also available on smartphones (Android and IOS).

Une radio animée par une équipe de bénévoles passionnés de musique et de glisse. Une radio qui aime la musique éclectique et propose une programmation pop, rock, électro, hip hop, reggae qui fait la part belle aux labels indépendants et aux groupes émergents.

A free, community radio station which is on the local airwaves on 102.3, currently only authorised by the CSA between April and October.

A radio managed and run by volunteers. A radio with an eclectic selection of shows dedicated to music and board riding. A radio that offers gifts on airwaves : tickets, books, t-shirts...

Une radio qui vous aime et vous offre des cadeaux à l’antenne : places de concert, livres, T-shirts, lunettes, articles de sports... Stay tuned !

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

La Première Séance 18h Par Mika & Jaloud Votre rendez-vous hebdomadaire sur le 7 ème art. Sorties de la semaine, news, chroniques, le tout avec le son adequat. La Première Séance

Délivrez-moi 13h Par Élise et Stéphane Actualité littéraire, interviews d’auteurs et chroniques de livres. Surf Fm - Delivrez-moi

The Big Show 18h Par Julien et Élise Émission d’actualités avec des invités : musiciens, groupes, chanteurs, créateurs, acteurs locaux… Interviews ponctuées de nouveautés musicales, de l’agenda sport et culture, de news. Surf Fm - The Big Show

Ripitup 18h Par David et Olivier Émission 100 % surf avec invités, actu, agenda, surf report.

Les décortiqueurs 19h Par Olivier, Clément et Rahan Toute l’actualité musicale en Aquitaine (concerts, festivals...) en dates et en musique avec des places à gagner chaque semaine. Surf FM - Les Décortiqueurs

The Boom Bap Show 18h Par Jay Da Wigga, Doc Lamixe, Stef & Jaloud Analyse approfondie du mouvement hip hop, avec l’intervention de MCs en direct ! The Boom Bap Show

Strictly Roots 20h Par Mew et Jaloud Vivez le son jamaïcain. Nouveautés, invités, live mixs, revues d’artistes et de studios... Une émission à écouter FORT ! Strictly Roots - Surf FM Rock Session 19h Dernier mercredi du mois Par Julien et Clément Une heure de bon rock, du vrai, par des spécialistes du genre. Éloignez les mamies et les enfants du poste.

Ripitup.

Justine Soubiran

102.3 FM www.surf-fm.fr facebook RadioHossegor SurfFm Instagram surffm twitter @radiosurf Dispo sur smartphone : IOS et Android contact@surf-fm.fr

VENDREDI Surf Saveurs 11h Par Pippa Cole Chaque semaine Pippa livre une recette avec de bons produits mais aussi des astuces de chefs locaux, et des conseils de livres et blogs de cuisine. Atmosphère Atmosphère 18h Par Caroline et KL Présentation des solutions et alternatives qui permettent de construire le monde de demain. Au sommaire : bonnes nouvelles, invités, initiatives et agenda. Atmosphère Atmosphère

SAMEDI Dr um That Bass 21 h Par DJ Bibz & DJ Stalefish Émission consacrée à la bass music, du dubstep à la drum & bass en passant par le UK garage et la jungle. Mix en direct des sélections du moment et des classiques. Drum.That.Bass

Séries sonores 17h Par Anaëlle Surf trip musical - Tour du monde à la découverte des musiques de surf locales Tempo Taboo 18h Par Dimitri L’émission aux accents électroniques qui gravite autour du downtempo à la french touch, en passant part l’électro et d’autres genres digitaux. Tempo Taboo - Surf FM

Surf Report 7 fois / jour de 8h à 18h Conditions surf et météo au quotidien ! DJ Set Dès que possible ! Surf Fm propose « carte blanche » aux artistes de passage pour des sessions en direct. De la house minimale jusqu’à la drum’n’bass en passant par le hip hop et le bal musette. Éclectiques, libres, des DJ sets surprise orchestrés par les animateurs de Surf FM !

PRO QUIKSILVER FRANCE

BACKSTAG E

Elise Laven Justine Soubiran

Chaque année, une étape du championnat du monde de surf masculin et féminin se déroule sur nos côtes à Seignosse, Hossegor ou Capbreton. 15 jours de compétition où l’élite internationale attire journalistes et spectateurs du monde entier. Un show fantastique qui nécessite une organisation minutieuse et mobilise des professionnels du surf mais aussi des médias, de la sécurité, de la logistique. En attendant la prochaine édition du 4 au 15 octobre 2016 du Quiksilver Pro et Roxy Pro France, reportage photos dans les coulisses de l’édition 2015 sur la plage des Culs Nus à Hossegor qui a sacré Gabriel Medina et Tyler Wright. Every year, a stage of the men and women surfing world championship takes place on our shores in Seignosse, Hossegor or Capbreton. Journalists and spectators from around the world gather for the 15 day competition showcasing the international surfing elite. A breath-taking show that requires careful planning and not only surfing professionals but also media, security, logistics teams. In anticipation of the return of the Quiksilver Pro and Roxy Pro France from 4 th to 15 th October, we’ve brought you behind the scenes. Photo report from the 2015 stage on Hossegor’s « Culs Nus » which saw Gabriel Medina and Tyler Wright crowned as champions.

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SURF REPO RTAG E

F M

Une étape du Samsung Galaxy Pro, le championnat du monde de surf nécessite 8 mois à 1 an de préparation en amont et mobilise une cinquantaine de personnes de la World Surf League pendant l’évènement. Ici, Cheyne Bradburn avec une partie de l’équipe WSL Europe.

Près de 20 personnes travaillent pour la régie vidéo de la WSL en charge du tournage et de la post-production. Une grosse équipe et du matériel de pointe pour assurer les directs de la compétition commentés et retransmis sur le site de la WSL, et le « Morning Show », l’émission matinale. « Le Quik Pro est une étape spéciale pour nous car on adore venir en France ! », commente Rob Ammer, vice-président post-production, venu de Santa-Monica, près de Los Angeles.

Murrei Slinn, originaire de Nouvelle-Zélande et citoyen du monde, fait étape dans les Landes depuis 5 ans avec son van pour gérer la partie restauration de l’évènement confié au traiteur Nory Boy : avec Ersilia (anglaise) et Christina (allemande), ils travaillent de 4h30 à 18h sur le site puis au Nory Boy d’Hossegor avec toute l’équipe du restaurant pour les préparations parfois jusqu’à minuit ! Une amplitude horaire nécessaire pour nourrir staff, sportifs, invités et médias : jusqu’à 500 personnes, 2 fois par jour !

SURF REP OR TAGE

La sécurité du site et des surfeurs est assurée par l’équipe de MNS et la water patrol missionnée par la WSL. « 4 MNS sont mobilisés pour installer le spot de compétition, sécuriser les abords, aider la water patrol, secourir les surfeurs, effectuer de la prévention auprès des baigneurs et surfeurs locaux, et évacuer les spectateurs de la dune, » explique David Trécu, responsable MNS, en poste à Seignosse depuis 7 ans.

S U R F - F M . F R

La water patrol, composée de 4 personnes, est dirigée par Yann Benetrix, qui travaille pour la WSL dans le monde depuis 10 ans. En charge de sécuriser la zone de compétition, la water patrol a également la responsabilité de remonter les surfeurs au pic quand les conditions le réclament. Une mission délicate avec la pression des surfeurs et des juges concernant le placement, celle des médias qui ne veulent pas les avoir dans le champ. À la polémique de 2015 sur l’utilisation des jet skis pendant les séries, Yann Benetrix répond simplement : « on a sauvé une dizaine de compétitions grâce au jet... ».

Les juges en pleine observation pendant une série. Parmi les 7 juges engagés sur chaque étape des championnats du monde, seuls 5 notent à chaque série les surfeurs sur 10 points : pour l’engagement et le degré de difficulté, la vitesse, la puissance, les enchaînements, ainsi que les manœuvres selon leur type, leur variété et leur combinaison.

130 journalistes du monde entier ont été accrédités sur l’étape par une agence de presse française en charge de la communication pour la WSL. La salle presse fourmille de journalistes, cameraman et photographes toute la journée.

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PRO QUIKS ILV E R FRANCE

BACKSTAGE

Bern Page est le responsable de la sécurité depuis 4 ans. Le sud-africain installé dans les Landes dirige une équipe de 30 personnes pour garder le site 24h/24 mais également sécuriser les espaces WSL, VIP, surfeurs et réguler la circulation de toutes les personnes de 6h à 18h. Avec la foule présente pour admirer le spectacle, les agents de sécurité escortent également les surfeurs avant, pendant et après les séries.

L’espace consacré aux surfeurs et surfeuses est désormais interdit aux médias sauf sur invitation d’un athlète. Et la sécurité veille ! Mais les grands noms du surf circulent avant et après leur série... Ici Michel Bourez, le surfeur tahitien.

Pascal Depaire, médecin hospitalier à Pau et au sein de la Fédération française de surf avec le pôle France à Biarritz notamment, est médecin pour la WSL depuis 2001. Il s’occupe de la santé des surfeurs pendant la compétition y compris les jours off : « ça va du bobos traumatique à la réanimation, explique Pascal. On peut parfois gérer des choses sérieuses. » La veille, il était à Bayonne et Biarritz avec l’australien Bede Durbridge pour un I.R.M suite à sa lésion des ligaments pendant une série.

Eric Robinson, osthéopathe pour le club de foot les Girondins de Bordeaux, assure le Quik Pro France depuis 10 ans. Il agit auprès des surfeurs en prévention, récupération et pour l’optimisation des performances tout comme pour la prise en charge à la suite de choc ou de trauma : « Les surfeurs pros sont de plus en plus adeptes de cette approche thérapeutique. Ils ont une véritable hygiène de vie et l’ostéopathie en fait partie. » Après le Quik Pro France, il poursuit avec l’autre étape européenne au Portugal.

SURF LAN D E S

SESSIONS PARFAITES DANS L E S LAN D E S David Berthet / ripitup.fr

Un surfeur est dépendant des caprices de la nature. Le vent, la houle, la marée se sont accordés à l’unisson en janvier et en mai pour offrir des conditions idéales. Les pros étaient au rendez-vous à Hossegor dont Maxime Huscenot. Récit. Janvier : « Je suis arrivé sur le spot vers 13h. Il y avait de grosses droites qui doublaient, c’était pas encore bien calé… J’ai attendu que la marée monte. 30 minutes plus tard, Tristan (Gilbaud) se mettait à l’eau avec Jorgann (Couzinet). Le spot était en vrac et peu de bonnes vagues. J’ai alors vu quatre supers vagues juste un peu plus au Sud. J’ai couru me changer et me suis jeté à l’eau. Puis la marée est montée et je suis sorti pour rejoindre les autres sur la droite. En courant sur la plage, j’ai vu Tristan prendre une véritable bombe... J’ai surfé ce spot deux jours avant dans un bon mètre cinquante, là il y avait bien le double ! J’ai vu Tristan en prendre une deuxième alors il fallait que je rattrape mon retard. Je me suis bien placé et ma première vague était cool. Une grosse série est rentrée... J’ai commencé à ramer à fond en entendant Tristan crier « allez Max gogogo !!! ». Quand j’ai fini ma vague, je l’ai vu partir sur la même et faire un super tube. J’ai hurlé à mon tour ! Quel pied ! » Jorgann Couzinet

Maxime Huscenot

Perfect surf sessions in January and May. A few pro surfers were here in Hossegor. Maxime Huscenot tells us all about it!

PV Laborde

Mai : « On était tous contents d’avoir enfin du off shore annoncé. La houle n’était pas très grosse mais les bancs de sable la captaient bien : on a tous eu de belles vagues et on s’est éclaté toute la journée. Les couleurs étaient magiques et ça surfait toute la journée. Le surf dont on rêve tous les jours ! Mais c’est ce qui rend ces jours magiques : ils sont rares et il faut savoir les apprécier à fond quand ils se présentent. Je pense que j’ai dû surfer plus de 12h en 2 jours ! »

SURF POR T RAI T

ALAIN RIOU L’homme sans peur et sans reproche

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Après une carrière de surfeur pro, Alain Riou a posé ses planches dans le sud des Landes pour devenir agent commercial. Une reconversion courageuse pour cet homme discret. Légitime et méritée selon ses proches. Depuis son installation dans le sud des Landes, on croise Alain Riou sur les spots de surf ou lors d’événements. Difficile de croire que cet homme souriant et discret a fait partie de l’élite du surf pro français. Né à l’Ile de la Réunion où il a grandi et découvert le surf, il est ensuite parti à Tahiti, son île d’adoption. Christophe Mulquin, son entraîneur à La Réunion pendant presque 4 ans se souvient : « Il avait un super potentiel, un talent inné pour un môme de son âge. Doté d’un tempérament marin, il n’avait jamais peur. La preuve avec ses exploits à Teahupoo. Tout jeune déjà. Je me souviens de retour d’un entraînement, je devais le déposer près d’un spot. Il y avait 2m50. Je ne pouvais pas le laisser seul, il était près à partir à l’eau ! Il devait avoir 13 ans... »

Un surfeur de gros Surfeur pro jusqu’en 2013, il porte un regard amer sur sa carrière : « Je garde un sentiment d’inachevé. Cela a été très dur d’arrêter sans me qualifier sur le CT. Trop tôt à cause des sponsors qui lâchent. J’avais les moyens mais je n’ai pas réussi, j’ai besoin de grosses vagues ! » Son frère de surf, le tahitien Teiva Joyeux, qui faisait aussi partie de la team Quiksilver, sait de quoi il parle : « C’est toujours difficile de stopper une carrière faute de sponsor mais je retiens surtout son surf ! Alain est un grand sportif, très doué. » Le surfeur de gros n’a pas à rougir de son palmarès avec un double titre de champion d’Europe Junior et 2 victoires aux trials Billabong Pro à Teahupoo en 2003 et 2013. Son surf a toujours impressionné, même les plus grands. « Alain a fait une très belle carrière de compétiteur même s’il ne s’est pas qualifié sur le CT, confirme Benjamin Sanchis. Venant des îles, il a un très joli surf et est prêt à surfer tous types de vagues ! J’adorais partir en mission avec lui à Teahupoo, Todos Santos ou au Mentawaii. » Philosophe, Alain Riou retient le meilleur : « L’ambiance pendant les compét’, les pays où tu te sens chez toi ! ». Des résultats sportifs et des rencontres qui lui ont permis ensuite de rebondir. Lorsqu’il a lancé Billabong en Europe, Derek O’Neill, toujours à la recherche de surfeurs pour son équipe, a repéré Alain. Puis l’a revu lors de déplacements pour le Billabong Tahiti Pro. Quand il se lance dans l’aventure Vissla, il le contacte : « Pour constituer mon équipe, j’essayais de trouver un équilibre entre les personnes avec une expérience dans l’industrie du surf et ceux avec des idées nouvelles. Alain a toujours été respecté, comme surfeur et comme homme. J’ai pensé qu’il s’intégrerait bien à notre équipe. » Alain passe son Brevet d’État pour enseigner le surf et s’étonne de cette proposition : « Je n’ai jamais pensé au commercial car je ne suis pas un vendeur ! Mais Derek a cru en moi. Il pensait que mon parcours et mon caractère apporteraient de la crédibilité à la marque. Il m’a beaucoup appris. » Analyse confirmée par Derek : « Pour une jeune et petite marque, le représentant doit communiquer sur la marque, les produits, les projets. Alain était capable de tout ça. Tenir une conversation avec n’importe qui sur n’importe quoi. C’est une bonne base pour le métier. Et il maîtrise toute la partie technique des produits. » Après cet apprentissage chez Vissla, Alain franchit une étape supplémentaire et s’associe à Olivier Cuissot pour fonder Santocha Distribution, distributeur de Modom et Chili en Europe, mais aussi Rareform Europe, déclinaison de la marque californienne. « Olivier m’a toujours soutenu. Quand un de ses distributeurs a arrêté les marques Modom et Rareform, cette association est apparue évidente. Il était consultant, j’étais agent commercial. On se complète bien. » Olivier Cuissot, ancien dirigeant de Billabong Europe, partage avec Alain la même philosophie de vie qu’ils déclinent dans leur travail : « On a tous les 2 envie d’écrire l’histoire de manière plus durable, plus humaine. L’industrie du surf a parfois oublié ce qu’était

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l’eau salée. Avec Santocha Distribution et Rareform, on travaille par passion. » Olivier se réjouit aussi de ne pas s’être associé à un sur-diplômé : « Qui mieux que lui pour parler de produits techniques ? C’était logique et légitime par rapport à son expérience. » Le caractère d’Alain a également contribué à leur union professionnelle : « C’est un plaisir de bosser avec lui. Il est simple dans les relations humaines, il a soif d’apprendre. Il est juste dans ses analyses. J’ai entièrement confiance en lui. » Chloé, sa meilleure amie depuis le lycée en Polynésie, également installée dans le Sud des Landes, confirme ce tempérament simple et généreux : « C’est ma perle de Tahiti, un bijou. Un chouette type, ouvert, gentil, facile, qui arrive toujours à relativiser et est toujours là pour les autres. »

Du rêve à la réalité Dans son travail actuel, Alain fait preuve des mêmes caractéristiques que dans son surf : « Il ne fait pas d’esbroufe, pas de chichi, il est précis », admire Arnaud, agent commercial et son colocataire depuis l’été dernier. Pour réussir, Alain dispose d’un talent que tous lui reconnaissent : le courage ! « Il est très bosseur, confirme Olivier. Il n’a pas peur de faire des kilomètres ni bouger des cartons. » Même constat pour Arnaud : « Il est super sérieux, méticuleux et s’investit à fond. » Une reconversion professionnelle qui force l’admiration de surfeurs pro comme Benjamin Sanchis : « C’est beau ce qu’il a fait ! Il a foncé, s’est mis au boulot. Les surfeurs pro vivent dans les nuages hors de la réalité. Et Alain n’a pas chômé. Même si le choc a dû être dure, il l’a pris de face et s’est mis au boulot ! » Christophe Mulquin, l’ancien coach, n’est pas surpris : « Alain est parfait pour ce métier. Il est honnête, ce n’est pas un vendeur de blagues. Avec sa carrière de sportif de haut niveau, il impose le respect. Cela apporte de la crédibilité à son discours. » L’autre qualificatif que tous ses proches ont repris pour parler de lui ? L’honnêteté. « Il attire les gens vers lui car il est sans calcul, d’une franchise extrême, » confirme Olivier. Parfois trop ? « C’est vrai qu’il est très cash, reconnaît Arnaud. Mais il dit les choses toujours gentiment. Et sa franchise est plutôt un atout dans notre métier. » L’autre trait de caractère qui explique sa carrière de surfeur de gros tout comme sa reconversion, c’est le fait qu’Alain ne semble jamais avoir peur. Olivier raconte : « Alain dit toujours : celui qui a peur, c’est un peureux ! ». « C’est vrai pour le surf car j’avais un objectif précis, analyse Alain. Dans le boulot, je ne sais pas trop où je vais, donc il m’arrive d’éprouver de la peur. » Chloé, son amie, précise : « Il se pose des questions quand même. » Arnaud, qui le côtoie au quotidien, explique : « Il n’a peur de rien car il réfléchit, pèse le pour et le contre avant d’agir. » C’est vrai qu’au fil de notre conversation, l’homme apparaît calme, inébranlable. « Il a gardé le feeling des îles, poursuit Arnaud. Il ne boit jamais de café ! Il ne se prend pas la tête, il est très facile à vivre. » Heureux dans le sud des Landes, Alain porte aussi la casquette de directeur de compétition pour le Quik Pro France : « je suis le médiateur entre les organisateurs et les surfeurs. C’est stressant mais j’apprécie ce rôle. Je reste au cœur du surf. » Le surf qu’il pratique moins avec ses nouvelles fonctions : « Oui mais je joue beaucoup au golf ! Ça compense le manque... » Un jour, l’insulaire aimerait retourner à Tahiti, surfer au chaud : « Et pêcher, vivre sans chaussure ! Dès que j’ai des enfants, j’y retourne ! Pour l’instant, je me concentre sur ma nouvelle carrière. » Décidément très raisonnable cet homme sans peur et sans reproche.

Former pro surfer, Alain Riou becomes a sale representative. Portrait of a fearless, down to earth guy facing up to everyday working life.

Elise Laven Justine Soubiran

SURF RENC ON T R E

S U R F - F M . F R

U n e jo ur née aveC

Justin Bécret

Elise Laven Droits réservés

À 14 ans, Justin Bécret, champion de France de surf en titre, du Lou Surfou Club, a fait parler de lui cette année, avec une vidéo impressionnante de ses sessions à Pipeline à Hawaï. Lorsqu’il n’est pas en surf trip pour se perfectionner, Justin vit dans le sud des Landes et mène une vie de collégien ordinaire. Enfin presque ! Justin Bécret 14 ans / Seignosse / Collégien Niveau de surf : Expert Sponsors : Volcom, Matta Shapes, Reef Europe, HackSchooling Institute, Creatures of Leisure, Sexwax, Xcel, Wetty Boots, Von Zipper, Natural Surf Lodge Justin Becret justinbecret 7h : Réveil avec le soleil des Landes et Biscotte, la chienne de la famille. Justin vit avec ses parents, Claire et Stéphane, moniteurs de surf, et son petit frère Marius, à Seignosse.

Petit dej’ complet avec un jus maison, recette secrète de Claire, et une crèpe bretonne artisanale de la maison Cloarec (fournisseur officiel des champions de surf) !

8h : Arrivée sur le parking des Estagnots à Seignosse pour une session surf. Dès que l’emploi du temps le permet - début des cours à 9h30 seulement, surf matinal au programme !

Justin s’entraîne tous les jours quelques soient les conditions. Ce matin-là, c’était plutôt cool !

9h20 : Arrivée au collège ! Justin n’est pas inscrit au C.N.E.D. Quand il voyage, ses parents récupère les cours via des copains ou les profs, et est aidé par Kevin Lestrade du HackSchooling Institute. Fin des cours : sortie avec Tommy, un copain. Justin retourne à l’eau si possible après les cours à 17h30, accompagné par Stéphane, son père.

A day in the life of Justin Bécret, young french surf champion who made his mark this year with his surfing footage at Teahupoo. Ordinary life? Almost!

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Justin est en section surf au collège Jean Rostand : 2 après-midi par semaine, il s’entraînent avec les autres jeunes de la section coordonnée par Thomas Servat.

17h : Justin ne fait pas que du surf ! Il pratique également la boxe avec Jérôme Poireau, également son préparateur physique, au club Aossa de Seignosse.

Surfer tous les jours pour progresser, c’est le quotidien du jeune homme qui ne s’en plaint pas : « j’adore ça. C’est rare quand je n’ai pas envie d’y aller ! ».

18h30 : Retour à la maison et goûter. Pas de régime particulier pour l’instant... Entre la croissance et ses dépenses énergétiques, le jeune athlète peut tout se permettre !

19h : Avant de dîner en famille et aller se reposer, devoirs... Justin avoue ne pas y passer des heures car il écoute bien en cours. Une méthode qui paye : il a 17 de moyenne en 3 ème !

SURF EN BR E F

S U R F - F M . F R

EN BREF Rareform : recyclage de déchets hautement graphiques Rareform, la société californienne de housses de surf et de sacs réalisés avec des bâches publicitaires s’implante en Europe. La pollution visuelle éphémère devient durable et utile ! Fondée en Californie en 2012 par les frères Alec and Aric Avedissia, la marque débarque chez nous suite à son association avec Alain Riou et Olivier Cuissot pour l’Europe : « Pour l’instant, la fabrication est réalisée encore aux États-Unis, nous sommes toujours à la recherche d’industriels capables de répondre à nos besoins, explique Olivier. Mais nous avons déjà trouvé des matières premières ici avec la WSL pour le recyclage des bâches du Quik Pro et avec Ripcurl pour celles du Ripcurl Moche. D’autres projets sont en cours. » Une idée originale pour des produits fonctionnels composés le plus possible de matières recyclées et à des prix accessibles : « Car le client n’a pas à payer le prix du développement durable ! »

Daniel Germain, responsable de la Boardrider Quiksilver de Capbreton à la réception des housses Rareform réalisées avec les bâches du Quik Pro.

La nouvelle appli : Weesurf

L’EuroSIMA change de tête

Vous êtes en surftrip à Bali et il vous arrive une tuile : le nose de votre planche est cassé et personne pour le réparer. C’est ce qui est arrivé à Maxime et lui a donné l’idée de fonder Weesurf. Avec Arthur et Ronan, ils lancent en juin 2015 une application de référencement de points d’intérêt pour les surfeurs : spots, magasins d’équipement et de vêtement, shapers, réparateurs et écoles de surf. L’appli gratuite couvre toutes les destinations surf du monde. Disponible sur iOS et bientôt sur Android.

Après 9 années de bons et loyaux services, Frédéric Basse, le président de l’EuroSIMA fait ses adieux à l’association des industriels de la glisse. Et c’est Wilco Prins, directeur général Europe de Ripcurl qui lui succède. Une nomination légitime pour ce passionné de surf, chez Ripcurl depuis toujours et ayant occupé plusieurs postes avant la direction général Europe il y a 2 ans.

LABEL ECORIDE 2016

BIG WAVE AWARDS 2016

Lancé en 2009, Ecoride est un label de l’association EuroSIMA qui s’accompagne d’un programme de soutien des entreprises soucieuses de limiter leur impact sur l’environnement. Cette année encore, l’association des industriels de la glisse a décerné le label à 9 entreprises : Notox, Volcom, Euroglass, Verkor, Woodstock création, Atua Cores, Bic sport, Pride et Sofrinnov. Ces marques labellisées bénéficient ainsi d’une reconnaissance de leur travail et de leur engagement éthique, tout en gagnant de la visibilité lors des événements d’EuroSIMA. La nouveauté cette année : les entreprises peuvent s’auto-évaluer en ligne grâce à un questionnaire !

Comme chaque année, la WSL récompense les surfeurs de grosses vagues du monde entier avec la cérémonie des Big Wave Awards. Grande surprise pour cette édition 2016 : la catégorie « Tube de l’année » est remportée pour la première fois par une femme, l’hawaïenne Keala Kennely, pour son tube à Teahupoo. Shane Dorian, réédite son exploit de l’an dernier et triomphe dans les catégories « Ride of the Year » et « Meilleure Performance ». La « Chute de l’année » a été remportée quant à elle par Nicollo Porecella. Les lauréats des catégories « Biggest Wave » et « Paddle winner » sont Yuri Soledade et Aaron Gold. La lauréate de « La Meilleure Performance Féminine » est Andrea Moller.

eurosima.com

U n e p our toutes, to utes p our une , pourvu qu’elles surfent ! KL Aloïse Hunold Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus et cela se vérifie dans le sport. L’approche n’est pas la même, les hommes sont plus individualistes et compétiteurs, les femmes préfèrent partager les vagues et leur passion. Connaître les conditions météo de surf est à la portée de tout le monde grâce aux sites Internet et aux webcams. Mais avoir des reports des spots en temps réel avec des photos, là c’est encore mieux. Le Chipiron Girls Surf Club est un groupe fermé sur Facebook lancé en 2014 par Julie Pollet, qui a commencé avec des copines à faire des surf reports : « Ça a commencé par quelques photos, avec l’envie de faire profiter des bonnes conditions, et de se bouger les fesses. » Se motiver et partager ce hobby : « On prend des vagues ensemble, les filles ne vont pas à l’eau pour la performance mais pour le fun, c’est pas la même ambiance que quand tu y vas seule. C’est plus fun, décontracté, on y va avec le sourire, on se marre. » Ce groupe qui s’est très vite transformé en communauté permet à toutes les filles de consulter des infos pratiques : adresses de blogs de surfeuses, initiatives, bons plans, vente de matos, surf report, etc. Le nom Chipiron Girls Surf Club, n’est pas, comme son nom pourrait le laisser penser, le groupe de la marque, mais le groupe d’une communauté qui comprend : opticienne, sage-femme, contrôleuse de gestion, conseillère en immobilier,

artiste, photographe, ou encore inspectrice manageur commercial d’assurance, etc. Aujourd’hui, c’est plus de 300 surfeuses qui utilisent ce merveilleux outil pour partager leur passion. Ce groupe permet à des mamans, par exemple, qui n’ont pas le temps d’aller checker les spots, de s’octroyer une session improvisée grâce au report d’un membre du groupe. Celles qui ont le temps d’aller voir les vagues en font profiter les autres, et cela va jusqu’au Pays Basque. Shortboard ou longboard, niveau moyen ou confirmé, la communauté accueille même une ancienne championne d’Europe, vice-championne du monde de longboard, Coline Ménard. « Je suis dans le groupe pour motiver les filles à aller dans l’eau en faisant des reports, il y a bien trop de sessions « testostérone » où je me sens seule ! Et c’est tellement plus sympa de surfer entre filles . » C’est unanime, les filles aiment partager leur passion et s’entraider. Un groupe similaire est né sur Biarritz, et la suite du programme ; organiser des événements pour être encore plus dans le partage et les rencontres. Apéro, journée surf entre membres de la communauté et bien plus si affinités.

SURF TRI P

EIMEO

UN HIVER AU SOLEIL Eimeo, 13 ans, a passé un hiver fantastique à la Barbade, Hawaï et au Costa Rica avec Jérémie et Marie, ses parents, et Hiva son petit frère. Récit d’un hiver ensoleillé. 3 destinations en 3 mois à 13 ans... Ça va, pas trop dur ? Eimeo : C’était génial ! Un trip de fou, ça n’arrive qu’une fois ! Pourquoi La Barbade, Hawaï et le Costa rica ? Jérémie : À la Barbade, j’avais envie de pratiquer une vague incroyable, Soup Bowl. Hawaï, c’était pour retourner en Polynésie - on a vécu à Huahine près de Tahiti pendant 7 ans, Eimeo est né là-bas. Je rêvais d’aller à Kauai, tellement de champions en viennent ! E : Hawaï et la Barbade, c’était une grande découverte ! Pour le Costa Rica, on y est déjà allé 4 fois. C’est un peu comme à la maison, on est opérationnel : on sait où aller et quoi faire ! Huahine, c’est là où tu as appris à surfer Eimeo ? Non, j’ai appris ici il y a 3 ans. Je m’entraîne au Capbreton Surf Club avec Rudy et Benjamin. La Barbade, c’était comment ? J : Nous avons surfé à South Point puis

quand les conditions se sont améliorées sur la côte Est, à Soup Bowl. Quand c’était onshore et gros, nous traversions au Nord Ouest, au spot de Maycocks pour trouver de bonnes conditions. E : La première semaine, c’était on shore. On a changé de côte et surfé des petites vagues mais offshore, c’était top. Ensuite, on a eu des gros tubes, des vagues à manœuvres et engagement. C’était cool ! J : Une bonne préparation pour Hawaï ! Et la Barbade, côté ambiance ? C’était génial ! On a croisé plein de Rasta men, ils conduisent à fond, c’était drôle ! Et Kauai à Hawaï pendant 2 mois ? J : On a loué une maison dans la vallée du North Shore car sinon c’est très cher. Notre propriétaire Lary, un surfeur, nous a conseillés tous les meilleurs spots, les cachés. C’était extraordinaire : la variété, les styles de vagues sur de petits périmètres... E : C’était top pour m’entraîner sur des

vagues difficiles avec du courant. Et il y avait des enfants de mon âge à l’eau, des locaux, c’était sympa ! Mon meilleur pote à Kauai, c’est Hendrix, le fils de Donavon Frankenreiter. J’ai aussi retrouvé Justin (Bécret), il nous a rejoint pendant 2 jours. Ensuite direction le Costa Rica ? E : Oui pendant 3 semaines au Nord à Playa Negra. On a beaucoup d’amis là-bas, c’est sympa. J’y retrouve mon pote Tiago (Carrique) et plein d’autres. Pour le surf, c’était super fun : beaucoup plus simple, moins puissant, moins dangereux... Que du plaisir ! Tu as eu peur parfois ? E : Oui à Hawaï à cause des requins. Tu vois partout des gens avec un bras ou une jambe en moins... C’est impressionnant... Vous êtes partis avec quels bagages ? J : Un bon board bag avec 7 planches, 3 pour Eimeo, 2 pour Hiva, son frère de 10 ans et 2 pour moi. Marie, ma femme est plus bodyboard. Sinon un

petit sac pour le linge et un gros sac pour l’école. Eimeo travaille 3 heures / jour même en surftrip ! Côté dépaysement ? E : C’était top, incroyable ! A Hawaï, il y a des forêts partout, des rivières, des tortues géantes qui se frottent à toi ! Et là-bas tout le monde surfe, même les vieux ! Les gens travaillent, vont surfer et retournent au boulot ! J : Les habitants vivent au rythme du swell :) eimeo_czermak

Elise Laven Jérémie Czermak

Eimeo Age : 13 ans Ville : Tosse Profession : Collégien par correspondance Niveau de surf : expert Sponsors : Watts pour les vêtements, et le shop Lost South Central à Soorts pour les boards shapées par Matt Biollos. Destinations précédentes : Maroc, Nicaragua

EN FAMILLE AU PORTUGAL

CLAIRE AUX MENTAWAI EN BOAT TRIP Yanou

« Les îles Mentawai sont une destination un peu exclusive. Le rêve de vagues parfaites dans une eau chaude et cristaline. Je n’avais pas prévu d’y faire un tour cet hiver mais lorsque l’occasion s’est présentée, j’ai rejoint l’équipe du King Millenium en bonne compagnie... Très important lors d’un boat trip ! L’espace limité du bateau, le temps qui s’arrête et l’impression d’être dans une bulle peut rapidement devenir oppressant. Côté quiver, je suis partie avec une 5’6 Bradley Modèle Gladiator et une 6’ Pyzel. On n’a pas eu de grosses vagues (normal novembre est une période de moindre houle) donc c’était très bien. On peut surfer toute la journée en maillot mais j’avais quand même un top néoprène contre le soleil et je l’ai apprécié. Sans oublier le désinfectant pour les coupures fréquentes sur le reef, de quoi faire un pansement étanche, l’arnica et de quoi soulager Claire Age : 44 ans Ville : Seignosse Profession : monitrice de surf Niveau de surf : je me fais plaisir.... Destinations précédentes : Equateur, Pérou, Nicaragua, Costa Rica, Australie, Nouvelle Zélande, Polynésie Française, Espagne, Portugal, Mexique, Sri Lanka

Colin Troquereau

son corps car passer 6h dans l’eau au quotidien, ça n’est pas anodin au niveau musculaire. Vagues parfaites certes mais la moindre risée de vent peut pourrir le spot d’où l’importance d’avoir un bon capitaine qui connaît les îles comme sa poche. Il faut aussi un bon bateau pour changer de spot au plus vite. Ce n’est pas du tout écolo mais ce genre de trip reste un must de l’égoïsme propre au surfeur : on ne part pas à la rencontre des locaux, on ne pense qu’à trouver la meilleure vague avec le moins de monde possible. Il faut assumer... La couleur locale se résume donc à l’équipage. Côté nourriture, pas de superflu, des fruits, du riz et du poisson avec une sauce au gingembre et à l’ail dont j’ai ramené la recette en souvenir, en plus du tube de ma vie à Lance’s Right... »

« Nous sommes partis en février en famille (nous 4 et nos 2 quatre pattes) au Portugal. Nous avons choisi l’Algarve pour sa relative douceur hivernale et ses possibilités de vagues. À chaque fois, grosse organisation : nous prenons le van de Colin, nous sommes chargés entre le matos de surf et les affaires pour plusieurs semaines. Le trajet dure entre 13 et 14 heures. Sur place, nous louons un bungalow dans un camping près de Lagos. Les vagues en hiver sont quotidiennes et suivant l’orientation de la houle et du vent, les côtes Sud et Ouest proposent plusieurs spots de surf entre Sagres et Lagos et au Nord de Sagres. La température de l’eau est de 16°, c’est plus agréable qu’en France. Pas besoin de gants, de cagoule et de chaussons ! Nos spots préférés côte Ouest sont Amado, par condition de petite houle, beach break bien creux, tubulaire et Arrifana, point break assez puissant lorsqu’il y a beaucoup de houle. Nous surfons des vagues entre 0,80m et 2m50 tous les jours. Les locaux sont

à prendre en compte donc respect dans l’eau. On rencontre pas mal de surfeurs étrangers dans cette zone surtout l’hiver : il ne faut pas hésiter à tourner un peu pour trouver des endroits moins fréquentés. L’Algarve de Lagos à Sagres et sur la côte Ouest offre un paysage sauvage magnifique où la nature a encore le dessus sur les infrastructures touristiques. Pour les papilles, les restaurants offrent de délicieux poissons, calamars... à des prix raisonnables. Le Portugal : une destination que l’on recommande pour sa proximité, la qualité et la variété de ses vagues, et la douceur de vivre ! » Enzo

Claire, Colin, Pablo et Enzo Age : 46, 41, 15, 12 ans Ville : Seignosse Professions : responsable de magasin, responsable de l’école de surf Colin Surf School, lycéen, collégien Niveau de surf : Claire en Bodyboard, Colin en surf, experts / Pablo et Enzo : confirmé et intermédiaire Destinations précédentes : Sri Lanka, Nicaragua, Canaries, Indonésie, Antilles

Pablo

Claire

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Cécile Tonnerre

Anne-Flore Marxer l’esprit affranchi !

Entre pentes enneigées et ondes glacées, Anne-Flore Marxer a trouvé son bonheur. Cette amoureuse de la glisse a élu les Landes comme terrain de jeu pour l’été. Elle partage avec nous sa philosophie. Anne-Flore, tu es un vrai éléctron libre ! Snow en hiver, surf en été, qu’est-ce qui t’a guidé vers ce mode de vie ? Une envie de challenges ! Après dix ans de montagne, j’avais besoin de vivre quelque chose de nouveau. Je commençais à ne plus trouver tant de plaisir dans le snowboard et ça a été un désarroi total. Je cherchais à tester quelque chose de rafraîchissant, et je n’ai pas pu résister ! Je me suis mise à fond au surf et j’ai mordu complet. Maintenant à la fin de l’hiver je suis triste parce qu’il n’y a plus de neige, mais d’un côté je suis ravie de retourner à l’eau ! Comment appréhendes-tu la pratique du surf ? En tires tu des bénéfices ? Oui beaucoup ! Au niveau physique déjà, je suis beaucoup plus athlétique depuis que je fais du surf, j’ai une forme de fond qui reste toute l’année. Dans la pratique ça m’a aussi apporté une nouvelle vision de mon corps ! Ça a transformé ma façon de faire du snowboard. Quand j’arrive en montagne ma lecture de terrain est différente, je vais chercher des virages beaucoup plus appuyés. Bien sûr, au niveau mental, ça a aussi d’énormes bienfaits. Moi qui vis la saison d’hiver à 300% me remettre à l’eau me procure beaucoup de sérénité. On peut dire que tu as trouvé ton équilibre ? Oui, car j’ai le même sentiment de liberté dans ces deux éléments, j’y puise une énergie extrêmement forte. Le surf et le snowboard sont bien plus que des sports ! C’est un choix de vie qui englobe le plaisir de la glisse, une proximité avec la nature, une ouverture d’esprit, un goût pour la musique... Ce sont pourtant des sports à risque, comment vis-tu ce revers omniprésent ? C’est vrai que s’il y a bien une chose que j’ai compris en montagne c’est que la vie est courte ! Mais finalement on prend ces risques pour vivre notre passion, ça nous donne une sensation de vivacité tellement forte !

Ma personnalité c’est toujours tout ou rien : j’ai besoin de faire les choses à fond pour me sentir évoluer. Forcément il peut y avoir des accidents. Et lorsque ça arrive c’est parce que les riders ont vécu leur vie à 500%. Ils n’ont aucun regret à avoir parce qu’ils ont fait ce qu’ils aiment le plus au monde, ils sont allés au bout de leurs rêves. La tristesse dans ce genre de situation, c’est que ça arrive trop tôt et que c’est très brusque. Mais je comprends très bien pourquoi ils etaient là à ce moment-là. Je vis ma vie pour les mêmes raisons, de la même façon, et je suis heureuse comme ça. C’est ce qui me remplit le coeur. Des anecdotes ? Lors de l’étape du Free Ride World Tour en Alaska cette année, j’ai eu l’idée de regarder les conditions de surf qui allaient être incroyables. J’ai retourné ciel et terre pour trouver un pilote et rejoindre l’océan ! On avait une fenêtre météo le lendemain de la compet, ce qui est super rare ! Sur place on a eu plus de 2 m avec des gauches parfaites, les plus belles vagues que j’ai jamais vues. C’était vraiment magique, on a vu des phoques, des baleines sauter de l’eau... Un rêve. Tu pratiques le covoiturage pour aller en compétition, original ?! Moi qui voyage beaucoup, j’ai souvent été sauvée par le covoiturage. Déjà c’est plus écolo, et puis c’est vraiment sympathique ! Et en communiquant sur mes déplacements via les réseaux sociaux, BlaBlaCar m’a remarquée et depuis je suis sponsorisée. Espérons que cela inspire d’autres sportifs ! Récemment on t’a vu surfer le mascaret, c’était fun ? C’était génial ! Un moment de partage unique ! Plutôt que d’être 150 à l’eau à se battre pour une même vague on se retrouve tous sur la même vague et c’est super drôle. Je le recommande ! anneFloremarxer annefloremarxer

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French snowboarder Anne-Flore Marxer likes to surf as well. Meet this riders philosophy!

Le Mascaret, la vague créée par la marée montante sur la Garonne.

Anne-Flore trace sa ligne en Alaska. © freerideworldtour.com / Dom Daher

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Alexy Moreau

roulez jeunesse !

À seulement 12 ans, Alexy Moreau est un jeune talent du skate landais. Rencontre avec un fondu du bowl aussi insouciant qu’engagé dans sa passion.

Nina Bernadet Mettling Justine Soubiran

Propos recueillis par Nina Bernadet-Mettling Photographe : Justine Soubiran

Tu as fais pas mal de compétitions ces derniers temps, tu peux nous raconter ? Je reviens de la Guerre des Boutiques à Chelles, une compétition organisée par Red Bull, à laquelle j’ai participé avec le groupe de Capbreton : Vincent Milou, Georges Poole, Noah Mahieu, Olivier Boucle et Tim Debauche. On a remporté l’évènement tous ensemble ! J’ai aussi participé à une compétition de Buzzz Skate Shop et j’ai fait les championnats de France de Street où je suis arrivé premier. Les semaines qui arrivent vont être chargées aussi, je vais faire beaucoup de contests pour pouvoir me qualifier à des concours mondiaux et les championnats de France. Skate et collège. Ca fait beaucoup ! Comment tu t’organises ? C’est vrai que je dois faire les deux en même temps. Je suis en 6 ème au collège Jean Rostand, et c’est pratique parce que je suis juste à côté du park de Capbreton. Je m’entraîne dès que j’ai fini les cours, avec les amis qui sont au Park en même temps que moi. Depuis septembre dernier, je fais aussi parti du Muffin Squad, dirigé par Nicolas Gay. Avec le crew, on part skater dans des spots différents et on travaille les tricks qu’on a choisi de faire. J’ai de la chance d’avoir plein de conseils

de la part des autres skateurs qui sont aussi mes amis. Capbreton, c’est ton skatePark préféré ? J’adore skater à Cap. On est tout un groupe ici, on s’entraide les uns les autres, on s’encourage et surtout on s’amuse bien. Ils m’ont beaucoup aidé à améliorer ma technique. Toujours dans le coin, j’adore le bowl de Benesse-Maremne et plus loin encore le park de Caudéran à Bordeaux. Depuis quand fais-tu du skate ? J’ai commencé il y a 7 ou 8 ans, mais j’en fais plus sérieusement depuis 2 ans maintenant. Mes parents m’ont lancé sur la planche tout petit, aujourd’hui c’est devenu une passion et même un sport familial ! Qui te sponsorise ? J’ai deux sponsors qui m’aident beaucoup. Buzzz Skate Shop dans la zone Pédebert me fournit les planches et tout le matériel utile pour skater. D’ailleurs, j’ai cassé ma planche il y a quelques jours et j’en ai une toute nouvelle, une Jart, que Buzzz m’a filé ! La marque Globe me sponsorise aussi, pour les vêtements et les chaussures. Ils m’ont appelé pour me proposer de me sponsoriser et aujourd’hui je fais

beaucoup de choses grâce à eux. Je me déplace partout en France pour des compétitions. Peut-être qu’un jour j’irais même à l’étranger avec l’un de mes sponsors ! Quels sont les tricks que tu préfères et ceux que tu aimerais maÎtriser ? J’adore faire des 360 Flip, et j’aimerais beaucoup apprendre à faire un Front Board Rail. Sinon j’adore le bowl, pour prendre plein de vitesse ! Et dans tout ça, tu t’es déjà blessé ? J’ai souvent des petites blessures, et j’ai eu pas mal d’entorses aussi et même des arrachements osseux. Mais à force de tomber, on anticipe la chute et on essaye de se faire le moins mal possible. Qui est ton skateur préféré ? Tous ont leur style particulier, j’en aime plein et je les regarde pour m’inspirer. Si je dois n’en citer qu’un ce serait Chris Joslin.

Tu aimes la glisse. Est ce que tu pratiques aussi le surf ? J’en faisais souvent quand j’étais plus petit mais aujourd’hui je me concentre vraiment sur le skate. Je continue à surfer l’été. Et qu’est ce que tu écoutes comme musique ? J’écoute souvent de la musique au skatepark, quand je m’entraîne. Comme il y a toujours des amis avec moi, j’écoute ce qu’ils écoutent, souvent du rap. J’aime bien parce que ça motive pour skater, et parce que ça raconte des histoires. Le skate, ça a l’air de plutôt bien se passer pour toi. Est ce que tu aimerais en faire un métier ? Je ne sais pas trop encore ce que je voudrais faire plus tard. Mais le skate c’est vraiment ma passion, ce serait un rêve d’être champion de skate ou skateur pro ! Il y a quand même beaucoup de bons skateurs, rien qu’en France, beaucoup de concurrence ! Alexy Moreau bowl2riz

Only 12 years old, Alexy Moreau is a young skateboarding hopeful. Maybe because he only rides for fun!

C’est Le groupe du moment. Stachelight, leur second opus, nous fait découvrir de nouvelles facettes et une mise en danger certaine pour le combo qui avait besoin de marquer son indépendance. Des featurings de renom viennent ainsi épauler les aixois sur un album qui restera comme une référence de l’année 2016.

MUSIQUE I NT ERVIEW

DELUXE Stachelight Nanana Production

DE LUX E Stachelight, votre second album est paru au mois de Janvier. Comment s’est passé l’accueil auprès du public ? On est extatique face à ce bel accueil. La boule au ventre embrasait nos systèmes gastriques depuis la fin de sa production en juin 2015. Mais en même temps, nous n’étions jamais allés aussi loin dans sa finalisation. Je crois qu’on a tous capoté face aux featurings. La fierté et le vomi valdinguent main dans la main ! Son enregistrement a t-il été différent de votre premier opus, The Deluxe Family Show ? Contrairement au précédent, on a enregistré le maximum de trucs live, tous ensemble plutôt qu’un à un dans la cabine pour se rapprocher de l’énergie qu’on trouve en concert, retrouver un peu de chaleur. Pas sûr que cela ait marché, mais on est content d’avoir essayé. A également été invité un quatuor à cordes ! C’est aussi le premier qu’on produit nous-mêmes… Donc plein de premières excitantes à l’occasion de cet album. Vous explorez au travers de Stachelight de nouveaux styles musicaux, mais toujours avec ce son et cette voix qui vous appartiennent. Peut-on parler de l’album de la maturité ? C’est gentil ! Parfois on a peur qu’il soit plus mou et moins festif que prévu, mais en contrepartie on a davantage assumé nos phases émotionnelles, nos tendres artichauts, la larme au bord du précipice, des brisures de cœur sur le pare-brise. M, IAM, Nneka entre autres, apparaissent sur l’album. Comment se passe le choix des featurings ? C’est un vrai rêve qui s’est réalisé. Ce n’était pas le plan initial : les morceaux étaient finis, prêts à sortir sans feats, mais une chance incroyable nous a frappé, on a rencontré quelques-uns de nos artistes

moustachu mais pas que !

préférés à force de tourner, et on se devait de tenter le coup ! Par préférés : ceux qu’on a le plus écoutés et admirés, des influences qu’on avait même citées en interview ! Avec M, on s’est croisé sur plusieurs festivals, le courant passait, et on a fini par lui envoyer quelques morceaux au cas où. Et «TADAAAM» on est monté chez lui pour enregistrer Baby That's You. Avec IAM c’est rigolo, il a fallu qu’on se rencontre à Shanghai lors de la fête de la musique, pour qu’on en vienne à parler album, ça s’est finalement fait à Marseille. Et quand Nneka, cerise sur le plateau de fromage, est venue nous checker après les balances au Printemps de Bourges, on en a profité pour lui parler furtivement de Stachelight, et à notre grande surprise, elle nous a laissé ses coordonnées dans les loges après le show ! Vous avez récemment fondé votre propre label, Nanana Production. Une suite logique ? Oui ! On aime faire un maximum de choses nousmêmes et l’autonomie est devenue un objectif vital. On co-produit notre tournée, naturellement on fait nos vidéos, nos photos et autant qu’on peut, nos clips à la maison. Et puis c’est aussi à l’image d’indépendance du label Chinese Man Records, auquel on doit beaucoup.

Julien Diniz Boby

Votre dernière claque musicale ? Tour de table : les derniers albums de Cage the Elephant, Tame Impala, Casseurs Flowters, Youri Djorkaeff et puis on ne se remettra jamais de la disco d’Amy, the one and only Winehouse. Il est loin le temps des concerts dans les rues d’Aix en Provence. Quel regard portez-vous sur votre parcours ? On sait d’où on vient. Mine de rien le parcours a été très progressif, tout en douceur : on aime retourner à la rue à l’occasion. On ne lâche jamais l’affaire, on reste soudé, il ne peut plus rien nous arriver d’affreux maintenant ! Votre marque de fabrique est la moustache, mais au fait pourquoi ? Pour plaire aux meufs... et aux chiens. Le mot de la fin ... Si ça t’a plu, reviens moustachu ! Deluxe chinesemanrecords.com

Créer des musiques de film vous attire toujours autanT ? Grave : mettre la musique au service de l’image est un exercice auquel on serait ravi de se réessayer. À bon entendeur ! Que pensez-vous de la scène musicale française ? C’est « ouf » le nombre de festivals dont jouissent les Français, et puis c’est là qu’on rencontre nos idoles de toujours ou nos méga kiffs de l’été 98 au détour d’une toilette sèche. Y a pas photo : que des potos dans l’hexago...

Deluxe, the up and coming french groove band, are on tour to present their last album Stachelight, full of crasy features!

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PETER HARPER

HUMAN I S T E F O LK

Pour la première fois en tournée en France, Peter Harper a besoin, après la sculpture, d’exprimer ses émotions à travers la musique. Rencontre avec un humaniste qui entend bien bouleverser notre monde avec sa folk.

For the first time, Peter Harper came to France to play. Discover more about this folk song writer and his concerns about humanity.

C’est votre première fois en France ?

J’ai sculpté du bronze pendant 20 ans. Et j’ai eu

store avec Ben tous les jours après l’école. Tous les

Pour la musique oui ! Je suis déjà venu une fois avec

besoin d’exprimer des émotions que la sculpture ne

jours, c’était la musique, tous les jours il y avait un

toute ma famille en vacances il y a 3 ans. C’était du

pouvait pas transmettre. De nos jours, les gens sont

concert. Moi, je voulais faire quelque chose qui me

tourisme. Une expérience différente de celle que je

tellement habitués à voir des écrans géants que la

ressemblait. Joe, mon autre frère est un formidable

suis en train de vivre depuis mon arrivée en France

peinture et la sculpture ont perdu de leur superbe.

écrivain de livres pour enfants. Je me suis concentré

à la Boadriders Quiksiver. Aujourd’hui, c’est ma pre-

Avec la musique, tu peux jouer tes chansons tant

sur la sculpture. Et quand Ben s’est fait un nom dans

mière fois en France pour la musique et je suis telle-

que tu veux. Je suis en France pendant 20 jours

la musique, cela devenait inconcevable de faire aussi

ment excité d’être là, de me produire en live !

et je me produis 17 fois en concert ! A chaque fois

de la musique. Et un jour, je me suis dit peu importe

l’émotion est différente, la foule est différente. La

qui fait quoi dans la famille. J’ai envie d’exprimer

Vous venez des ETATS-UNIS, un pays qui compte de nom-

musique touche tellement de personnes. Mes sculp-

mes sentiments dans des chansons alors pourquoi

breuses stars internationales. Pourquoi c’est impor-

tures viennent de la même source créative que ma

pas ?! Allons-y !

tant pour vous de jouer votre musique en France ?

musique, le message est le même. Mais la musique

C’est une bonne question. Beaucoup d’artistes émer-

atteint les gens plus profondément. Elle résonne et

Vous travaillez actuellement sur votre second album ?

gent aux États-Unis car c’est un pays où les gens

atteint votre cerveau. Alors que nous voyons telle-

Oui je vais sortir un nouvel album cet été. Mais je

ont conscience qu’ils peuvent tout faire. Donc ils

ment de choses aujourd’hui que lorsque l’on voit, on

suis venu avec un EP, une édition exclusivement pour

essayent. Mais il y en a plein qui ne connaissent ja-

ne regarde pas vraiment. L’oreille reste la meilleure

la France. C’est une partie de mon second album, 3

mais le succès. J’adore ma maison, mon pays, mais

porte pour recevoir un message aujourd’hui.

titres sur les 10 prévus. J’ai effectué un léger chan-

beaucoup d’américains ont perdu l’appréciation de la

gement de sonorité. C’est toujours assez soul, root

musique. En France, les gens sont si incroyables, tel-

Vous avez grandi avec la musique car vos grands-parents

et folk mais les titres sonnent différemment. Pour le

lement pénétrés par la musique. C’est un peu comme

ont fondé et tenu le Musée / boutique de la musique folk

premier album, je me suis enfermé pour l’écrire puis

l’invasion anglaise aux États-Unis dans les années

en Califonie ?

je suis allé en studio pour enregistrer sans avoir ja-

60, maintenant ce sont les américains en France ! Ici

C’est fascinant d’avoir grandi dans ce store. Ma

mais joué les titres en live. Beaucoup de gens m’ont

tout le monde est tellement merveilleux. Un concert

grand-mère, peu importe l’instrument, cithare, banjo,

dit tu ne peux pas faire ça. Mais si je le fais et vous

où tout le monde écoute est un bon concert. Mais il

guitare, elle jouait de tout, tout le temps. Elle chan-

allez adorer ces chansons ! Je suis tellement fier de

y a une ferveur ici, une énergie. C’est plus excitant

tait aussi. Mon grand-père pouvait réparer tous les

ce premier album. Je sais très bien que plein de gens

et plus fun !

instruments. Ma mère aurait pu faire des concerts

ont pensé : « ah oui vous êtes le frère de Ben Harper,

partout. Et mon frère Ben (NDLR : Ben Harper) était

il vous a ouvert la porte, arrangé tout ça, vous aviez

Avant votre carrière musicale, vous êtes connus comme

vraiment un génie musical. Très tôt. Sans répétition

juste à vous asseoir et ce n’était même pas la peine

sculpteur. Qu’est-ce que vous avez besoin d’exprimer en

ou enseignement, il pouvait tout jouer, rien qu’en

de jouer » ! Mais cela ne s’est pas du tout passé

musique que vous ne pouviez faire en sculpture ?

entendant une chanson à la radio... J’étais dans le

comme ça ! En fait, je ne lui en ai pas du tout parlé et

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quand l’album a été fini, je lui ai montré ! Je voulais voir ce que dont j’étais capable ! Pas grâce à lui mais grâce à ce que j’étais capable de faire. Et qu’aviez-vous envie de transmettre dans ce second album ? Le second est plus politique. Quand la France a connu les attaques terroristes, cela a vraiment touché le cœur des États-Unis. On a tous ressenti les mêmes émotions qu’avec le 11 septembre. Ces attentats en France m’ont vraiment touché profondément. Je me suis dit que je devais faire quelque chose, écrire quelque chose. J’ai commencé à écrire une chanson et j’ai réalisé que le scénario est complexe. Vous ne pouvez pas juste dire « Tu es un méchant » et le problème est résolu... « On te déteste, tu es mauvais ». C’est trop simple ! J’ai réfléchi à cette complexité et j’ai pris conscience que nous sommes pris dans un cercle de l’existence fait de répétitions de com-

Elise Laven Justine Soubiran

portements. L’un nourrit l’autre et l’exacerbe. J’avais envie de briser ce cercle de violence. En réponse aux terroristes, plus de bombes ? En réponse aux bombes, plus d’attaques terroristes ? Quel est le but ? On peut continuer comme ça... C’est ce que prône certains américains et je pense que c'est terrible. On vit terrorisé, paralysé par la peur et on ne sort plus de chez soi ! Quelqu’un doit briser ce cercle infernal ! Et cela doit commencer par nous, la première nation du monde, celle qui a tout. Dans ce nouvel album Break The Circle, le point de départ des titres, c'est ce que j’aime appeler mes « montagnes russes » : les joies, les peines, l’amour. Cet album propose plusieurs messages sur toutes ces interactions. Merci Peter Harper de nous bombarder avec votre musique ! J’adore cette expression, merci à vous !

Peter Harper peterharper.net

MUSIQUE INT E RV I E W

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ODEZENNE ou la liberté de mouvement

Ce trio inclassable est en tournée depuis des mois avec Odezenne à la carte, idée géniale grâce à laquelle les internautes peuvent signer une « pétition » pour que le groupe passe dans leur ville. Sans vraiment le chercher, ils rencontrent un succès énorme depuis la sortie de leur dernier album. Décryptage de la « zenne attitude ».

Jaloud Mathieu Nieto

Comment c’est fait votre rencontre ? Alix : Jaco était gigolo à Rungis, « Jacques Travolta » à l’époque, Mattia vient d’Italie, et moi de la région parisienne. On s’est rencontré à Bordeaux. Votre premier album auto-produit en 2008, Sans chantilly, qui est plutôt HiP Hop jazzy a une ambiance bien différente du tout dernier. A : On peut y voir une radicalité de changement, même si on est toujours les 3, dans une baraque, à faire du son. Tous nos albums nous ont emmenés à l’ADN du son qui nous caractérise maintenant. Mattia : Je viens plutôt du rock, de la pop et de l’électro, et il fallait commencer par le hip hop si on voulait faire de la musique ensemble. Petit à petit, on a transformé ça. Jaco : Je vais dire une co**erie, je compare notre parcours à un arbre d’où part une branche et tu sais jamais où elle va arriver...

Sans passer par une grande major et en utilisant les réseaux sociaux, vous finissez par remplir l’Olympia en mars 2015 quand même. A : Ça c’est fait comme ça, comme une blague. On ne fait jamais de plan, une journée en emmène une autre. J’ai pas l’impression de l’avoir fait, c’est chelou... M : T’es tellement dans le jus, la salle est immense, on a pris un show lumière, il y a des gars qui se sont greffés en plus dans l’équipe... Faut pas arriver comme ça à l’Olympia. Quand t’es dedans, t’y fait pas vraiment gaffe. Je me rappelle surtout de l’after ! Vous avez l’air très détachés par rapport à votre succès grandissant. M : La manière dont ça évolue est hyper naturelle, ce sont des petites surprises. A : Il n’y a pas de gens qui nous protègent, qui s’occupent de notre image, qui nous donnent des agendas le ma-

This band of 3 guys from Bordeaux... Difficult to put in to words. A cross between hip hop and traditionnal french music. French hip hop? A breath of fresh air.

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tin. Notre vie n’a pas changé. A la fin des concerts, on va toujours au bar, boire les mêmes whiskies... Votre dernier album porte le nom de la rue de Berlin où vous l’avez enregistré. Est-ce que l’ambiance de la ville et le fait d’être loin de chez vous vous a influencé ? J : C’est un des ingrédients, mais c’est surtout une parenthèse. On était tous les 3, à ce moment là, dans cette ville. C’est une grande diapo de ce qu’on a vécu. M : C’était un peu une mise en danger. On ne voulait pas refaire ce qu’on avait fait avant. Au bout d’un moment, il y un truc qui sort. On avait une petite idée, avec une « Popisation », plus d’émotions, de sensibilités, d’air. Tout en gardant le fait ne pas faire de la chanson, un espèce de jet, avec une esthétique forte.

ODEZENNE Dolziger Str. 2 Tôt ou tard

Dolziger STR. 2 EST sortI le 13 novembre dernier, date des attentats de Paris. J : … La sortie de l’album, ça passe après. A : L’impression d’une douche froide. 15 jours avant, tous les indicateurs sont au vert, le disque est dans les bacs, tout est prêt... Et là, le disque on s’en branle. Et puis le fait que ça se passe dans une salle de concert... Une chanson peut déplaire au point de te faire descendre. Depuis il y a une urgence, on sent que les gens veulent faire la fête plus qu’avant. Canal + diffuse votre dernière chanson « On naît, on vit, on meurt » quelques heures avant le drame... M : ... Dépêchez vous de vivre. C’est un message positif... Odezenne odezenne.com

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BIRDY NAM NAM Dance or Die Zipette Island

BIRDY NAM NAM SCRATCH OR DIE

3 DJs for this band, hard to believe when they are playing : sounds like an orchestra ! Their upcoming album is gonna be more dance floor than ever. Jaloud Romain Bourven

Rencontre avec Birdy Nam Nam lors de l’Hammer Head Tour, où il présente son nouveau tournant musical avant la sortie de son prochain album Dance or Die. Un virage presque électro, nerveux et détonnant, à l’image de la tournée de ce trio de DJs en constante évolution. Parlez-moi de vos parcours différents. Lil’ Mike : Moi il m’ont pris à la crèche, à 16 ans. J’avais pas fait grand chose à part des compétitions individuelles de scratch, c’est par ce biais que je suis rentré dans Scratch Action Hiro (NDLR : première mouture du groupe avec DJ Pone). DJ Need : J’ai rencontré Crazy B en compétition, première finale des championnats de France et je suis rentré dans le collectif début 2000. Crazy B : J’ai commencé par le hip hop avec Big Red (NDLR : Rapsonic), puis Alliance Ethnik, Double H, d’autres projets avant Birdy Nam Nam... J’ai rencontré Pone par le biais de DJ Damage, à l’époque des radios un peu libres où j’animais l’émission Rap Slam. Est-ce que les Rock Steady DJs de 92, crew formé à l’époque par Qbert, DJ Apollo et Mix Master Mike, ont été une grosse influence pour vous ?

CB : Ils nous ont influencés inconsciemment dans le fait de former un groupe avec chacun son « instrument » sur sa platine, c’était les premiers à faire ça à ce niveau. DJ Pone quitte le Crew en 2013 pour son projet solo Sarh. Une raison particulière ? CB : Un ras-le-bol général. C’est pas évident de vivre à 4 pendant 10 ans, on peut le comprendre là-dessus. Il avait envie de faire ses projets solo, de se retrouver avec lui-même. On a fait le choix de continuer, mais pas du tout dans la même direction au final. Et vos projets solo à vous ? CB : On ne les met pas en priorité. LM : Ce qui est important pour l’instant, c’est BNN. Après on a tous envie de faire des trucs individuellement, des choses plus personnelles. Mais ce qui nous fait vivre, l’aventure qui continue

de nous porter et dont on est même pas sûr de revivre avec d’autre gens, ça reste BNN. Pourvu que ça dure... Vous suivez les progrès technologiques, avec l’arrivé du Serato et des Pads depuis quelques années... LM: On le vit naturellement, on n'est pas resté basé sur des acquis, considérant que le scratch est un sacerdoce. Bien que ça reste notre épine dorsale, on évolue en parallèle. Être fan du vinyle pur, c’est comme collectionner des timbres, ça n’a plus rien a voir avec la musique. Et tant mieux si on peut télécharger des MP3 gratuitement... CB : Tout le monde est passé au Serato, ils se trimbalent plus leur skeuds les gars (rires) ! LM : Ça évite les hernies discales avant 40 ans... Dance or Die est votre premier album auto-produit financièrement et

artistiquement avec votre label Zipette Island. CB : Ça a été une décision à 3, une nouvelle façon de travailler. On savait précisément ce qu’on voulait, comparé à d’autres périodes où c’était plus facile de passer par un producteur. Parfois c’est chiant car on est plus frontal, et en même temps c’est plus porteur. Là c’est plutôt Lil’ Mike qui a géré. C’est pour ça que ça fait 2 ans qu’on attend la sortie. Mais ça va être bien ! LM : Les pauvres (rires) ! N: On a mis la tête dans le guidon. Tous les morceaux sont forts dans leur genre... LM : Allez, on boit un rhum ? birdynamnamofficiel birdynamnam.com

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MUSIQUE I NT ERVIEW

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From the Basque Country, Coldust is one of the new rock bands to look out for. After much success in the South West, they're planning to take their music nationwide.

CO LD US T

LE SANG NEUF DU RO CK

Grande révélation musicale en Aquitaine l’an passé, les basques de Coldust s’imposent de plus en plus dans le paysage du rock français. Après deux EPs et des premières parties prestigieuses telles que Charlie Winston, Mademoiselle K ou encore Parabellum, le groupe est bien décidé à conquérir l’hexagone...

Julien Diniz Coup d’Oeil

Comment est né Coldust ? Coldust est né des cendres d’un ancien groupe qui comptait un claviériste, qui a fini par partir et nous avons alors décidé de garder la formation telle quelle. Cela fait maintenant quatre ans que le groupe existe et trois ans que nous avons commencé à fouler les planches. Comment définir votre style ? L’étiquette musicale n’a jamais été notre préoccupation première. Il faut que ce soit spontané, que cela parte d’une émotion qui nous galvanise tous lors d’un simple buff par exemple mais pas uniquement. Les textes tournent autour du lâcher prise, de la remise en question profonde de son mode de pensée pour en tirer le positif. Avez-vous une équipe qui travaille à vos côtés ? Hormis notre nouvel ingénieur son Mathias Goyheneche, nous n’avons

personne. Nous sommes sans label ni tourneur, nous faisons tout tout seuls. Nous collaborons avec certaines associations locales, La Locomotive, Landes Musiques Amplifiées (LMA), ou le CaféMusic’. Mais aussi Pat Tetevuide, musicien-conseil, un ami du groupe et Denis Barthe qui nous abreuve de ses précieux conseils. Gagner le XLTour en 2015, être soutenu par Landes Musiques Amplifiées, c’est important pour un jeune groupe ? Le XLTour est un tremplin qui propose aux 4 lauréats retenus d’être accompagnés et/ou diffusés, que cela soit par des résidences artistes, des enregistrements ou des concerts. C’est un accompagnement à la carte discuté et réfléchi entre les groupes et la structure. L.M.A nous apporte des conseils sur le plan administratif et de la communication. L’association a lancé Hexagone, un nouveau pro-

jet d’échange de dates inter-régions. L’idée est de créer un nouveau type de réseau et de permettre à des groupes de s’exporter en dehors de leur région. Cela fait quoi d’ouvrir pour Charlie Winston ? C’est indescriptible. Arriver en début d’après-midi au Festival l’Été à Pau grâce au Tremplin Discoverse, voir cette énorme scène et sa fosse entièrement vide, puis se retrouver en fin de journée à jouer devant plus de 5 000 personnes ! On ne remerciera jamais assez Marlène et Manu (Discoverse) de nous avoir donné cette chance inouïe. Quand on jouait, les musiciens de Charlie Winston étaient sur le côté de la scène à bouger la tête sur nos chansons composées sans prétention dans notre petit local de Biarritz. La cerise sur le gâteau est qu’on a pu passer un moment avec Charlie Winston et toute son équipe !

Votre actualité ? Nous venons de sortir un live studio de Elementary Notes qui a marqué un tournant pour nos récentes compositions. Une série de résidences achevées il y a peu nous permet de présenter un set solide, d’être plus sereins et de nous lâcher d’avantage sur scène. Nous devons enregistrer une maquette chez Denis Barthe avant juillet pour la présenter à des labels afin d’envisager un EP ou un album. Pour les dates, nous avons entamé notre tournée 2016 en passant en Auvergne, grâce à Hexagone, et nous allons à Mont de Marsan, Pau, Bordeaux, Toulouse, Nantes entre autres et une petite tournée en Allemagne se prépare pour la fin d’année. coldustband coldust.com

MUSIQUE INT E RV I E W

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LEE SCRATCH PERRY « l’em mer deu r » inc r evab l e

Mélange jamaïcain de Gainsbourg et de Dali, génial et flamboyant, Perry souffle ses 80 bougies. À mettre au conditionnel, tant cet extra-terrestre se joue des codes et des gens. Rencontre surréaliste et dialogue de sourds savamment orchestré par « The Upsetter ». The Upsetter is turning 80 ! Singer, producer, dub explorer, creator of the legendary Black Ark Studio... The Jamaican genius is still in a good shape. Jaloud Jérémew

Quel est le secret de ta longévité, toi qui va fêter tes 80 ans ? J’en ai plus... Peut être que je suis jeune de 80 000 ans. Comment fais-tu ? D’autres artistes sont mal en point... C’est la drogue. Si tu n’as pas l’Esprit, tu es mort depuis longtemps. Alors ils utilisent quelque chose. C’est le Démon. Pas de cokane, pas de peine. Moi, j’en ai pas besoin. Tu es allé en Angleterre, juste après que le Black Ark Studio (ndLr : studio légendaire de Perry) ait pris feu... Je l’ai brulé. Personne d’autre... ...C’est là que tu as rencontré Mad Professor dans les années 80. Nous avons deux caractères. Mais il

est un peu fou. Et j’aime les gens fous. Pas de folie, pas de travail. Si l’artiste n’est pas fou, il est inutile. Bob Marley était fou ? (ndlr : Lee Perry a été l’un des plus fameux producteurs de l’artiste avant sa gloire internationalE) On était des frères. Moi j’étais Daniel, et lui Na Tango (NDLR : prophètes bibliques). Mais Na Tango était jaloux, zaloux. Il avait faim, toujours à tout vouloir. Daniel a tout donné à Na Tango. Il essayait de me copier. Ainsi j’ai découvert que c’était le Démon. Tu lis beaucoup la bible. Elle m’a révélé que j’étais Obadiah (NDLR : serviteur du seigneur dans l’Ancien Testament). Elle m’a dit d’attraper le Vampire (NDLR : Ketch Vam-

pire est une célèbre chanson de Devon Irons produite par Perry). Il sait qui tu es, alors tu dois duper le Vampire, puis le piéger. Quand il dort, tu lui plantes un pieu dans le cœur. Après il est mort... Tu as fais beaucoup de chansons qui ont pour thème les films d’horreur et les westerns, quels films t’inspirent aujourd’hui ? Tout sauf les westerns. Car aujourd’hui, le problème des westerns, c’est l’Amérique. L'Amérique est zalouse, c’est le Vampire. Donc j’y suis allé pour l’attraper. Mais tu ne peux jamais le tuer vraiment. Donc je l’expose, puis le nexpose, puis le sexpose. J’en ai peut être tué un ou deux d’entre eux. Quand tu ne veux pas mourir, tu ne meurs pas.

LEE SCRATCH PERRY & SUBATOMIC SOUND SYSTEM Black Ark Vampires Subatomic Sound Pour mieux connaître l'œuvre du génie à sa meilleure période : LEE SCRATCH PERRY Arkology - Island Records Lee Scratch Perry (official) lee-perry.com

MUSIQUE I NT ERVIEW

KOHNDO Intra-Muros Greenstone / Modulor

KO HN D O La Part D'OMBRE DU RAP CONTACT Nous l’avons découvert au sein de La Cliqua à seulement 18 ans. Après 20 ans de carrière, Kohndo a sorti son 4 ème album studio Intra-Muros en février. Rencontre avec l’un des MCs les plus authentiques de l’hexagone. After a 20 years career in rap, Kohndo remains the most authentic french MC, recently releasing his 4 th album. Certainly his most intimate so far. Doc Lamixe & Stef Sébastien Perron

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Ton nouvel opus, Intra-Muros est sorti le 5 février : pourrais-tu nous raconter la genèse de ce long format ? J’ai commencé à écrire Intra Muros après mon dernier album Soul Inside. Plus précisément, après la naissance de ma fille, où je me suis retrouvé en quelque sorte enfermé socialement, me demandant « mais quel monde je vais laisser à ma fille » ? J’ai aussi retrouvé mon père avant qu’il décède. On a eu le temps de se dire beaucoup de choses, de s’expliquer. A ce moment, j’étais bourré d’émotions, le premier texte est sorti, c’est le morceau Entre Les Murs. C’est sur la prison, et en suivant j’ai eu envie d’en écrire d’autres. Comment en es-tu arrivé à ce concept d’album, celui de se mettre dans la peau d’un chauffeur de taxi lors d’une tournée parisienne nocturne ? Je me posais beaucoup de questions et dès que je suis dérangé par un sujet, je me mets à écrire. J’ai eu envie de raconter une histoire qui partait sur l’idée de la liberté et de l’enfermement. Je me suis rendu compte que j’ai commencé à beaucoup parler de moi, d’où l’idée du taximan qui traverse Paris et qui à mesure de ses rencontres créé des dialogues : un coup, c’est lui qui parle, un coup c’est son passager. Au final, je me rends compte que là où j’ai voulu faire un documentaire, quelque chose de lointain, et bien cet album est peut-être le plus autobiographique que j’ai écrit.

Pour les trentenaires férus de Hip Hop, dès qu’on dit Kohndo, on pense La Cliqua. Pourrais-tu nous raconter un souvenir qu’on pourrait qualifier d’impérissable à l’époque de Conçu Pour Durer ? C’est compliqué d’en trouver un, j’ai 20 ans de carrière et La Cliqua, c’est 4 ans de ma vie. J’en ai trop... Le plus beau, ce sont les retrouvailles en 2009, quand on arrive sur la scène du Transbordeur à Lyon, l’accueil de la salle comble, qui nous rappelle qu’on a laissé une trace. Je crois que tous les groupes rêvent de vivre un instant comme ça. Qu’as-tu de prévu pour 2016, une tournée pour cet album ? La tournée va sûrement débuter au cœur de l’été. Puis il y a de belles rencontres, chez Modulor, avec JP Manova, il se peut qu’on travaille ensemble. Si vous avez l’occasion allez sur mon Bandcamp, vous pouvez récupérer des sons gratuits réalisés avec Jee Van Cleef. Alors soyez curieux et pour ceux qui ne me connaissent pas, c’est un bon début ! Un grand merci à toi pour cette interview, on espère qu’une des tes tournées te mène par ici. Merci à vous pour le soutien et pour l’accueil, et en effet j’espère pouvoir venir dans le Sud Ouest. KoHndo kohndomusic.com

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MUSIQUE I NT ERVIEW

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ANDRÉ

MANOUKIAN

part EN live

À l’affiche du festival Jazz In Sanguinet le 22 juillet en Quartet avec Rêves d’Orient, ses compositions jazz aux accents arméniens, André Manoukian vit la musique de A à Z. Morceaux choisis d’une démonstration philosophique.

Vous êtes en tournée pour Rêves d’Orient. vos compositions, une musique très personnelle qui invite en Orient, en Arménie notamment, pays dont vous êtes originaire. Pourquoi ce retour musical aux sources ? Un peu par hasard. Il y a 5-6 ans on m’a demandé de faire la musique d’un documentaire sur l’Arménie. Je me suis penché sur cette musique là et j’ai découvert des trésors. Des trésors qui m’ont donné envie de me remettre au piano. Avant, je me cachais tout le temps derrière les chanteuses. J’étais surtout compositeur et arrangeur. Et découvrir ces nouvelles gammes, ces nouvelles sonorités, ça a été comme des jouets supplémentaires que j’ai incorporé à mon jazz. Le mariage était tellement formidable, des copains m’ont dit « ça donne une couleur formidable » ! Donc je me suis emparé de tout ça. Mais il y a quelques années si on m’avait dit que je jouerais la musique de ma grand-mère, j’aurai éclaté de rires ! C’est une production musicale que vous jouez sur scène depuis 2012. Évolue-t-elle dans le temps et un enregistrement est-il prévu ? C’est une musique qui est libre, elle évolue sans cesse. A chaque fois sur scène selon la formation musicale. Et oui, je suis en train d’enregistrer mon 3 ème album autour de cette musique là. Il devrait sortir à la rentrée.

Song writer, jazz musician, radio speaker, TV presenter... André Manoukian touches all bases. Both tastefully and philosophically.

Vous êtes également depuis plusieurs années chroniqueur radio sur France Inter Qu’est-ce qui vous plait dans l’exercice radiophonique ? C’est toujours autour de la musique. Cela me permet de découvrir des

groupes que je n’écouterais pas donc c’est un vrai enrichissement musical. Un groupe comme Feu ! Chatterton, c’est quelque chose d’essentiel pour moi en ce moment car c’est l’intrusion de la poésie, de la littérature pure dans la chanson française. Dans mon émission Partons en Live, je reçois de nombreux artistes, de belles découvertes. L’industrie du disque est en train de se casser la figure mais paradoxalement la production artistique est formidablement riche. Et ce que j’aime dans la chronique, c’est de mettre des mots sur des émotions. C’est un exercice qui me plaît autant dans La nouvelle star que quand j’écoute un disque pour mes chroniques radio. Vos sources d’informations pour dénicher de nouveaux artistes ? Je vais sur Pitchfork et Deezer pour faire mon marché. Je me sers beaucoup du net qui fonctionne un peu comme sur le principe du Rhizome : si vous avez aimé ça, par le principe d’analogie, vous aimerez peut-être ça. Des pistes de découvertes sans fin ! Quand on vous entend à la radio, ou que l’on vous voit à la télé, vous dégagez une sérénité. Pourtant vous êtes un artiste, auteur, compositeur, musicien, animateur radio, télé, acteur. Cela vous arrive t-il de douter ? Oui tous les jours ! Le doute, ça fait partie du processus de création. Mais il ne faut pas qu’il empêche d’avancer. Il faut y aller ! Le doute ne me paralyse pas. C’est une énergie positive et une forme d’inconscience ! Elise Laven Gwen Lebras

MUSIQUE FOCUS

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ATABAL

Une salle pas comme les autres Le Pays Basque Nord, malgré ses innombrables concerts locaux et ses associations, manquait d’un lieu qui puisse cristalliser l’engouement et l’énergie débordants des locaux et des gens de passage. Problème réglé en beauté depuis 10 ans avec l’Atabal. Les gens du coin se rappellent sûrement des concerts mythiques qui avaient lieu au karting de Biarritz fin 90 et début 2000 (LKJ, The Gladiators, Gojira, Sinsemilia, Fermin Muguruza...), espace improvisé par manque de salle digne de ce nom. Une dynamique se met en place en 2004, qui aboutit en novembre 2005 à la création du Centre de Musiques Actuelles : l’Atabal situé à deux pas de l’ancien karting. Cet équipement public à vocation pluridisciplinaire (comme on dit dans le jargon) deviendra finalement un lieu de vie, salle de concert principalement mais aussi centre névralgique des actions culturelles du grand BAB (Bayonne, Anglet, Biarritz). Le public est un peu dérouté au début, habitué aux traditionnelles salles des fêtes ou aux grands festivals du pays Basque. Mais l’étonnement est de courte durée : le lieu est systématiquement rempli au moindre évènement. L’arrivée du nouveau directeur François Maton en janvier 2012 a en plus bouleversé la communication de la salle, la rendant aujourd’hui clairement identifiable.

This beautiful concert hall is more than a music venue : it's been a cultural nerve center of the Basque Country since 2005, hosting art exhibitions, concerts, a music school, a recording studio, a pub... Find out more. Jaloud Atabal

L’ATABAL, QU’EST-CE QUE C’EST ? Concerts : la salle principale, à l’acoustique excellente et qui peut accueillir jusqu’à 700 personnes, a vu défiler des centaines d’artistes de renommées nationales (Dominique A, Oxmo Puccino, Sébastien Tellier...) et internationales (Suicidal Tendencies, Femi Kuti, Lee Perry...). Mais plein de groupes émergeants y sont toujours programmés, et certains ont depuis explosé (Fauve, Lilly Wood & The Prick, Gojira...). Et l’aventure continue, puisque nous verrons cette année NOFX, Kery James ou bien encore Wax Tailor... Un espace de création : l’Atabal abrite en son sein trois studios entièrement équipés (batteries, amplis guitares, basses, claviers, système de diffusion, micros) et insonorisés, où les groupes locaux peuvent répéter et s’enregistrer. Vous avez même droit à votre ingénieur du son professionnel perso, la classe ! Un accueil cafétéria : idéal pour organiser des café-concerts, des expositions, des salons du disques... Des œuvres diverses y sont exposées toute l’année, et vous pouvez vous désaltérer au bar avec une bonne mousse locale. Ou pas. La Rock Eskola : chant, guitare, batterie, clavier, DJing, éveil musical... La structure dispense des cours de musique à plus de 180 élèves adhérents. De 7 à 77 ans, tout le monde est le bienvenu. Des actions culturelles : la salle accompagne des élèves de collège et de lycée en leur proposant des stages de découverte. Cette année par exemple, des parcours académiques sont en place et permettent de découvrir L’Atabal de l’intérieur, son personnel et son fonctionnement.

Des ateliers : ils sont organisés avec les partenaires de la salle et proposent des sujets variées aux adhérents tels que des ateliers d’écriture hip hop ou bien encore des ateliers MAO et PAO. Un centre de formation multimédia : professionnels ou non peuvent suivre des formations sur des thématiques telles que le son, l’image, le web... Le centre travaille en étroite collaboration avec le BTS audiovisuel dans le cadre de la formation Technicien d’exploitation du son en partenariat avec l’INA et le GRETA. Des résidences d’artistes : l’Atabal confie ses murs à des artistes locaux et internationaux pour quelques jours, les accompagne dans leurs projets, leur apporte un soutien administratif, artistique et technique. La tournée : le Centre de Musiques Actuelles et le Réseau Aquitain des Musiques Actuelles (RAMA) favorise la mobilité des groupes locaux en Aquitaine. 5 départements, 5 groupes et 1 tournée tous les ans à la Toussaint, en association avec la Rock School Barbey, le Florida, le Sans Réserve et le CaféMusic’. L’action de l’Atabal ne se limite pas à ses 4 murs, puisque la salle est partenaire du skatepark adjacent et du Gaztetxe (maison de la jeunesse) de Biarritz et développe aussi des projets avec les centres de loisirs et les établissements sociaux. Ce lieu de vie dédié à la musique a su créer depuis son ouverture des passerelles entre cet art et son public. Il a aussi permis de fournir un outil jeunesse indispensable, et est devenu un acteur majeur du territoire au niveau des activités pédagogiques. Son succès est grandissant, comme en témoigne le nombre toujours plus grand de spectateurs aux concerts d’année en année. L’atabal est un instrument traditionnel basque qui sonne les rassemblements. Un nom idéal pour cet endroit qui s’est imposé comme rendez-vous incontournable. Longue vie à lui... Merci à Corinne et à toute l’équipe de la salle pour leur précisions. Vous pouvez gagner des places de concerts pour l’Atabal tous les lundis soir en écoutant Les Décortiqueurs à partir de 19H. atabal-biarritz.fr

MUSIQUE SE NSAT I ONS MUS I CAL ES

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Surf FM ÉC OU T E . . . The Dead Krazukies Punk Rock The Northern Belle / Felony Records

Ugly Heroes HIP HOP Everything In Between / Mello Music Group

The Northern Belle, nouvel album du groupe de punk rock mélodique d’Hossegor, est un mélange de mid-tempo puissant et de skatepunk rapide, mené par une voix féminine, dans la lignée des productions de Fat Wreck Chords. À écouter à fond !

Le trio de Détroit composé des MCs Verbal Kent et Red Pill et du producteur Apollo Brown est de retour après le succès de leur premier album sorti en 2013. Toujours porté par les prods remplies de Soul d'Apollo Brown les deux MCs nous régalent. Encore un chef d’œuvre signé Mello Music Group.

Manudigital REGGAE DIGITAL Digital Pixel / X-Ray Productions

Moderat Electro / Minimal techno III / Monkeytown Records

On reconnait bien là tout le génie de Manudigital dans la qualité et la diversité des riddims ainsi que dans le choix des artistes, qui vont à coup sûr élargir son audience. Digital Pixel met à l’honneur le reggae digital mais pas seulement…

Troisième opus de la collaboration entre Modeselektor et Apparat, cet album complète la trilogie berlinoise avec des beats envoûtants et des voix qui nous transportent dans un univers sombre et minimaliste.

Kepa Blues un peu psychédélique Low-Low Wind / Ok Corral Records

DJ Vadim BASS MUSIC Dubcatcher 2 Wicked My Yout / Soulbeats Records

Véritable coup de cœur pour ce skateur pro bayonnais devenu chanteur et musicien qui interprète un blues post-moderne dynamique. À coup de picking et slide sur ses guitares Dobro taillées dans l’acier, le one man band recycle et ravive la vieille âme du blues dans une transe rythmée et hypnotique. À voir en concert !

Depuis qu’il a entamé son tournant Reggae, Vadim peaufine son travail et c’est du velours. On voyage dans son univers, entre hip hop, ragga, dub et electro. Avec des feat. dans tous les sens (Earl 16, Big Red, Tippa Irie, Inja...) rien à jeter. Wicked !

Guts Funk / Soul / Rap Eternal / Heavenly Sweetness

Ahmed Malek SOUL / FUNK ARABE MUSIQUE ORIGINALE DE FILMS / Habibi Funk + Jakarta records

Le producteur français a utilisé l’énergie et la cohésion qu’il y avait avec ses musiciens lors de la dernière tournée effectuée pour l’album Hip Hop After All pour créer Eternal. Album moins hip hop, plus instrumental, réalisé collectivement. Punk, soul, rap, musique cubaine, africaine, russe, les genres musicaux se croisent dans des mélanges hybrides. Dense, riche et éclectique !

Jannis, un passionné, est allé déterrer les bandes originales de cet album oublié du génie tunisien Ahmed Malek. À l’heure où World music rime avec musique d’ascenseur, une œuvre puissante et intemporelle. À pleurer.

Gojira DEATH METAL Magma / Roadrunner Records

Congo Natty UK STEPPER Jungle Revolution in dub / BIG DADA RECORDINGS

Magma est le sixième album studio du groupe de death metal progressif landais Gojira. Des riffs puissants mêlés à une batterie titanesque enregistrés au Silver Cord Studio de leur leader Joe à NYC. Attention ça tabasse !

Légende de la drum & bass britannique, Rebel MC aka Congo Natty remixe son déjà classique Jungle Revolution de 2013, et il ne fait pas semblant en s’entourant de la crême des dub-soldiers du continent. De la basse à écouter TRÈS fort, un tremblement de terre à déconseiller aux cardiaques.

First Division HIP HOP Overworked & Underpaid Soulspazm RecoRDs - Spaghetti Bender Music

Moodymann HIP HOP / Funk / House Dj-Kicks / !K7 Records

Premier album du duo First Divison porté par des beats de Marco Polo, DJ Premier, Jake One et des guests de renom avec Rah Digga, Torae ou encore Ruste Juxx. Album Boom Bap par excellence.

Excellente compilation mixée par l'un des DJs les plus emblématiques de Détroit depuis les années 90. La série DJ-Kicks répertorie des sélections pointues et celle-ci est l’une des plus fraîches. Moodymann ouvre la piste, à vous de danser !

The Game HIP HOP The Documentary 2+2.5 - (COLLECTOR) / Ca$h Machine Records

Little Girl Blues BLUES / ROCK Little Girl Blues / Autoprod

La tant attendue suite du classique The Documentary sorti en 2004 est enfin disponible et avec cette version collector, les fan du hip hop West Coast ne seront pas déçus. Le MC de Compton alterne toujours aussi parfaitement les prods californiennes et new-yorkaises, épaulé par une liste impressionnante d’invités. Objet indispensable.

Le premier album du quatuor basco-landais est une belle découverte : 10 titres où Mélissa chante son vécu, épaulé par 3 musiciens qui comme elle ont été indéniablement nourris à Janis Joplin et Led Zepp. Du blues-rock énergique, parfois mélancolique, toujours écorché.

AKD & Deepstar HIP HOP Universal Language / Effiscienz - Modulor

Emily Wells BLUES / FOLK / ELECTRO PROMISE / Thesis & Instinct

Après le merveilleux Endless de DJ Brans sorti en janvier, Effiscienz récidive et réédite en version collector double vinyl le premier album du duo AKD & Deepstar sortie en 2015. Cette version donne une tout autre dimension à ce solide projet Boom Bap, précis, ingénieux et cerise sur le gâteau, on y retrouve une belle liste d'invités avec entre autre Masta Ace, AG ou encore Rapsody.

Difficile de décrire en quelques mots le nouvel opus de l’américaine Emily Wells tant il est riche : orchestration classique, tempo hip hop, voix folk, arrangement électro. Promise est tout cela à la fois, avec la voix inclassable de la chanteuse et des textes subtiles sur les tergiversations de l’être humain. Un bijou.

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Sélection d’albums par les animateurs de Surf FM. Déjà dans la playlist et à écouter d’urgence. Charles Bradley SOUL Changes / Dunham Records Daptone Charles Bradley, révélé sur le tard, nous livre un 3 ème album puissant. Avec sa voix atypique, le sexagénaire, revenu de l’enfer, excelle dans l’art de transformer l’amertume en douceur.

The Inspector Cluzo ROCK Rockfarmers / Fuckthebassplayer Records Les fermiers landais de The Inspector Cluzo sont de retour avec ce 5 ème album mixé à Nashville (USA) par Monsieur Vance Powel himself. Du rock, du blues, du punk, tout y passe et on aime ça… Rock’s not dead !!!

Biffy Clyro ROCK ALTERNATIF Ellipsis / Beggars Banquet Records Les écossais de Biffy Clyro reviennent en 2016 avec leur 7 ème album Ellipsis qui marque un tournant musical pour le groupe. Souvent abonné au première partie des Foo Fighters ou autre Muse, Biffy Clyro est bien décidé cette fois ci à se mettre au premier plan de la scène mondiale avec un rock ravageur.

Smokey Joe and the Kid ELECTRO SWING Running to the moon / Banzai Lab Le duo bordelais revient avec un nouvel album intitulé Running To The Moon et une liste de featurings impressionnante. Le groupe poursuit sa lancée sur son identité sonore imprégnée de jazz, de soul et de blues rehaussée par des beats hip hop percutants. Un album qui réserve quelques bonnes surprises !

Charles X SOUL / HIP HOP Sounds of yesteryear / Tentacule records Charles X revient avec un nouvel album, Sounds of the Yesteryear, qui confirme sa position d’outsider de luxe du hip hop et de la soul moderne.

Shola Adisa-Farrar & Florian Pellissier Quintet Lost Myself / Hot Casa Records

JAZZ

Fruit de la rencontre entre une jeune chanteuse californienne installée à Paris et la nouvelle référence d’un jazz français authentique plongé dans le hard-bop, Lost Myself présente 10 morceaux empreints d’un jazz spirituel captivant et introspectif, entre reprises de grands standards du jazz et compositions originales qui dévoilent une créativité singulière.

The Dandy Warhols Rock Pyschédélique Distortland / Capitol Les américains de The Dandy Warhols n’ont jamais arrêté de délivrer leur pop psychédélique à travers le monde depuis plus de 20 ans et nous reviennent cette année avec leur 9 ème album studio Distortland qui prouve une fois de plus que l’esprit du Velvet Underground les habite toujours autant.

Bombay Rock / Indie / PoP Show Your Teeth / V2 Records Le trio hollandais revient avec un 2 ème album après quelques changements, de nom, et de batteuse. Il nous propose de séduisantes et immédiates accroches pop, teintées de sons post-punk.

MUSIQUE LAN D E S

Soirées Nous, on va là ! Le Coolin’ à la plage, tout pour la musique Dans la catégorie « The place to be », on recommande le Coolin’ À La Plage situé à la Centrale à Hossegor. Réputé pour ses happy hours musclées à partir de 17h, ce bar vous offre la possibilité de jouer au billard, aux fléchettes, et presque tous les soirs profiter de la musique live dans une ambiance décontractée et multiculturelle où apprendre les langues étrangères is a piece of cake. On sait de quoi on parle, on aime y organiser nos soirées ! La nouveauté cette année : possibilité de remplir aussi son estomac tous les midis jusqu’à 22h sans interruption (dont menu spécial barbecue tous les mardis soirs). Le plus : Jam session tous les mercredis et Open Mic tous les dimanches à partir de 22h. Place des Landais, Hossegor Coolín À La Plage

Le Central, décontracté L’ancien Casa devenu le Central est l’autre haut-lieu de la Centrale à Hossegor réputé pour sa grande terrasse avec vue sur l’océan ! Bar-tapas décontracté, on l’aime pour ses karaokés animés par Kene, mais aussi une programmation de concerts variés (folk, rock, pop) et des DJ sets. Ambiance à l’anglaise où tout le monde a sa place derrière le micro sur invitation de David le patron ! Le plus : les karaokés pas ringards et les Jam Sessions tous les jeudis. Place des Landais, Hossegor Central Hossegor

Le Circus, notre salle de concert préférée Désigné comme un centre d’arts alternatifs, Le Circus est une structure associative qui accueille groupes de musique, indépendants et asso pour leur répèt. Mais c’est aussi une formidable salle de concerts à taille humaine et super sono, tenue avec décontraction et bonne humeur par Sophie et Antoine. Programmation éclectique de groupes locaux et internationaux, bar éco-responsable, déco de bric et de broc tellement conviviale, ambiance familiale, PAF gratuit ou super abordable selon les soirées, on adore ! Pour entrer, il suffit de s’acquitter de l’adhésion annuelle de 2 euros et suivre la prog sur les réseaux. Le plus : le dimanche guinguette pour des fins de week-end en famille autour de jeux et de bœuf ! Zone des 2 Pins, Capbreton Le Circus

pARPAINg, le live underground pARPAINg est avant tout un studio d’enregistrement analogique installé à Angresse mais peut se révéler un bon plan sortie. En effet, l’association organise parfois des lives pour écouter du bon vieux rock underground dans un hangar bardé de bois, intimiste, avec cette sensation d’insister à un concert privé entre amis. Pour se tenir au courant de leurs événements, restez connectés sur les réseaux sociaux ! 1074 route de Capbreton, Angresse assoparpaing

S U R F - F M . F R

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Parce que l’on est hyper sympa dans l’équipe de Surf FM, on a décidé de partager nos bons plans sorties musique avec vous ! Présentation des lieux où vous risquez de nous croiser.

Le Booboo’zzz, simple et efficace ! A deux pas de la plage du Penon et du skatepark de Seignosse, le BooBoo’zzz est un endroit mythique pour profiter des apéro-mix ainsi que des tapas à partir de 17h. Dans un grand espace aménagé en dancefloor, on n’a pas peur de mouiller sa chemise, on se lâche vite dans cette ambiance festive et conviviale. Le smile des barmaids en prime ! La raison ? Les concerts et la musique reggae et depuis cette année la mise en place d’une programmation soul, funk et électro. Le plus : apéro-mix les mercredis soirs, Jam Session tous les jeudis et concerts tous les samedis soirs. Place du Forum, Seignosse Le Penon BooBoo’zzz

L’Escargot, THE Beach Club Avec une vue panoramique face à la plage du Penon, c’est à L’Escargot que vous vivrez vos meilleures soirées électro de la saison ! Le Beach Club est devenu un repère incontournable de la vie nocturne depuis 1968 avec une programmation toujours au top, riches de noms solides mais aussi de découvertes. L’intérieur a été entièrement refait cette année avec une cabine en hauteur pour mieux communier avec les DJs locaux, nationaux et internationaux. Dancefloor et bar en soussol redécorés pour se lâcher sans restriction, ou terrasses en plein air à l’étage, propice à la détente pour un moment musical plus tranquille. Pour les déchaînés ou les timides, L’Escargot nous aime comme on est. Le plus : L’Escargot accepte les réservations et peut accueillir des groupes. 4 place de Castille, Seignosse Le Penon L’Escargot Seignosse

Le Rayon vert, comme à la maison D’abord un restaurant cuisine du monde (burger / tapas / nasi goreng), le Rayon Vert est l’une des adresses préférées des locaux pour ses excellents cocktails et son coucher de soleil sur la terrasse. Chaque week-end, des DJs ou des groupes locaux animent les fins de soirée. Attention aux rhums arrangés de Paulo, le patron (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé). La bonne humeur de toute l’équipe est sans supplément et ça, c’est cool aussi. 18 place de Castille, Seignosse Le Penon Le Rayon Vert

Places where we like to go out to have fun, to chill and to listen good music!

Elise, Jaloud, Clément & Gina

SEIGNOSSE

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HEBERGEMENT SURF SCHOOL SKATEPARK OFFICE DE TOURISME

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LOCATION VÉLOS / SCOOTS - VTT LOISIRS

PRÊT-À-PORTER

POSTE

DISCOTHèque / salle de concerts

SUPÉRETTE SUPERMARCHÉ

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PHARMACIE

RESTAURANT / BAR

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ZONE PEDEBERT

BILLABONG STORE HOSSEGOR 110 av. Paul Lahary - 05 58 41 91 57 billabong.com Prêt-à-porter homme, femme, enfant, surfwear. By Sixtine 108 place Louis Pasteur - 05 58 47 69 60 lundi au dimanche 10h-13h / 15h-20h Prêt-à-porter Léon & Harper, La Petite Française, Marie Sixtine, Mtk studio, Hod, Playa Playa, Beck Söndergaard, Victor B, French Disorder. GLOBE Flagship store 31 av. Paul Lahary mardi au dimanche 10h-13h / 15h-19h 7/7 non-stop en haute saison GlobeStoreHossegor globestore_hossegor Nouvelle collection chaussures, vêtements et skateboards, éditions limitées et quelques surfeurs du team à l’occasion. Homme et enfant. L’ETIQUETTE Hossegor 36 place des Pins Tranquilles 05 58 72 89 07 - 10h-00h Cave à vins et apéro comptoir, dégustation, tapas, endroit convivial et sympathique pour se retrouver entre amis.

VTT LOISIRS Réservez votre vélo en ligne : vtt-loisirs.fr Vos agences Vtt Loisirs : Hossegor - rue des Pins Tranquilles Capbreton - 50 allée Marines Soorts - ZA Pédebert, 119 av. des Tisserands Seignosse - Village Belambra des Estagnots 05 58 41 75 41 L’âge de l’encre Rue Serge Barranx, résidence « le Green » mardi au samedi 13h-19h Tattoo shop à Hossegor avec Mika, spécialisé en Néo Trad, Noir & Gris et Calligraphie ou avec Zed spécialisé en New school, Comics et Manga, + collection Tattoo Blues, bijoux fait main. StepArt 32 place Louis Pasteur 06 66 20 17 97 mardi au dimanche 10h-13h / 15h-18h30 juillet/août 7j/7 StepArt est une marque qui fonctionne à la manière d’un label. Chaque collection est le fruit d’une collaboration avec des artistes aux univers variés. StepArt vous habille d’art.

RIP CURL 412 av. du Touring Club - 05 58 43 93 94 tous les jours 10h-13h / 15h-19h et en été 10h-20h Location de surf, vente de vêtements et matériels surf (combi, planches, accessoires).

PLAGES SURFTRIP SURFSCHOOL L’école de la glisse depuis 1996 Plage Sud Hossegor - 05 58 41 91 06 surftrip.fr Surftrip Surfschool Hossegor école et Club de surf, tous niveaux et âges, cours particuliers / collectifs, stages, location de matériel, labellisés FFS et marque Qualité Tourisme.

Coolin’ à la plage 20 place des Landais 11h-2h entre mai et octobre 7j/7 Happy hour 18h-21h Coolin à la plage Bar concerts + Jam Session tous les mercredis 22h, Open Mic tous les dimanches 22h. Cuisine cette année avec un service chaque jour 12h-22h non-stop et tous les mardis soirs menu spécial BBQ.

Lou Cabana Boulevard du front de mer - 07 80 57 11 86 - 7j/7 Lou Cabana Service non-stop du petit déjeuner au diner. Cuisine maison, tapas et vins avec une ambiance festive au sunset. Pour réjouir vos papilles sur la plage mythique des culs-nus d’Hossegor.

ZONE PEDEBERT ALLTROC Dépot-vente 100% Glisse 05 58 41 70 41 Achat, Revente, Occasion Surf combinaison skate vélo Alltroc alltrochossegor.com BILLABONG OUTLET STORE 128, av. des Charpentiers - 05 58 41 60 53 billabong.com Magasin d’usine : prêt-à-porter homme, femme, enfant, surfwear.

GLOBE MAGASIN D’USINE 38 av. Remouleurs lundi au samedi 10h-13h / 15h-19h Thibault vous accueille toute l’année pour trouver votre bonheur parmi le plus grand mural chaussures de la zone, avec un énorme choix de skateboards (street, cruisers, plastique, longboards), à prix d’usine. Homme et Enfant. HURLEY OUTLET 7 av. des Tonneliers - 05 58 48 91 83 lundi au samedi 10h-19h non-stop en été ouvert le dimanche. Hurley, Converse, Dakine, Smith optics, Pyzel surfboards

Le cottage 39 av. des Rémouleurs 05 58 97 23 22 le-cottage.com 7 j/7, midi et soir (sauf le dimanche midi). Bonnes pizzas artisanales mais aussi salades et pasta sur place ou livraison à domicile à Seignosse, Soorts-Hossegor et Capbreton.

Olo surfshop 196 av. des Charpentiers 60 av. des remouleurs 340 av. du Touring Club, centre d’Hossegor 05 58 43 71 48 lundi au samedi 10h-13h / 15-19h et non stop du 01/07 au 31/08 O’neill, Patagonia, Protest, Reef, Cool shoes, Oakley, Electric, Vans, Dvs, Ethnies, Victoria, Dakine, Fcs, Surfactory, blackwings, Miller Division technique Shop Surf et skate Jack’s Burgers 05 58 48 54 85 - 7j /7 - non-stop Buy online : jacksburgers.fr jacksburgers Déco soignée et chaleureuse, ambiance conviviale, carte variée et produits de qualité. Nouveauté 2016 : un nouveau restaurant à Soustons avec un Kids Corner magique ! LE VESTIBULE COIFFURE 33, av. des Tisserands 05 58 48 92 88 levestibulecoiffure.com Journée continue, avec et sans RDV. Salon de coiffure mixte, visagiste éco-responsable. Insolite, facile d’accès où des professionnels passionnés se tiennent à votre écoute pour une coiffure en harmonie avec votre nature. DICKIES STORE HOSSEGOR 245 av. de la Tuilerie 05 58 43 90 14 lundi au samedi 10h-18h Dickies Store Hossegor Vêtements de travail et de loisirs. Street/Workwear UFO (Unique Food Organization) 407 av. de la tuilerie - RIP CURL Outlet 06 50 03 96 83 Foodtruck de Tacos qui propose des produits frais cuisinés devant vous dans une authentique caravane Airstream. Tout est fait maison même les glaces ! Avec la bonne humeur de Natalia et Manu en bonus.

Surfin Estate 169 av. des Tisserands - 05 58 97 39 75 lundi au samedi 9h-19h surfinestate.fr Pour les amoureux des sports de glisses, concept store, planches de surf custom à la location ou la vente des marques indépendantes, expositions d’artistes, skateboards avec des conseils personnalisés et techniques.Autour d’un café ou une citronnade maison ! Les caprices de Romane 51 av. des Tisserands 06 12 52 16 68 lescapricesderomane En terrasse ou à l’étage, on savoure dans ce coffee shop cosy, les traditionnelles glaces Romane et une sélection de boissons chaudes ou fraîches : thés, cappuccino, lattés aromatisés, smoothies, jus frais, acaï bowl, accompagnés de différents cakes, crêpes, gaufres. Hossegor Surfshop 77 av. des Forgerons 10h-19h non stop. boutique en ligne : hossegorsurfshop.com Hurley, Dakine, Nikita, Balin, Sanuk, Converse, Globe, VZ, Smith, Optics, Lenoir, Wetsuits, Hurley, Billabong, Quiksilver, West, Chilli, Simon Anderson, Pyzel, Clayton, ABC HOSSEGOR ECOLE DE CONDUITE (HEC) 34, av. des Charpentiers 05 58 41 70 44 Auto-moto école à Soorts-Hossegor. L’école de conduite préféré des riders (racks disponibles pour les planches pendant les leçons) ! Permis B, conduite accompagnée. Permis moto (A1, A2, A, AM) Chipiron magasin de surf 376 av. des forgerons Ouvert à marée haute (et sinon du lundi au samedi 13h-19h) chipironsurf Chipironsurfboards Contact aussi à la plage des Culs Nus Dans une ambiance cosy d’un ancien resto brasserie tout bardé de bois, le magasin Chipiron est plus qu’un surf shop ! Lieu de vie avec de jolies planches à vagues et autres accessoires.

L’îLE DU MALT 21, av. des Tisserand - 06 89 74 20 97 - mardi au jeudi 10h-13h / 15h-22h vendredi au samedi 10h-13h / 15h-1h - en été lundi au samedi La journée, la cave propose plus de 700 bières à emporter. Le soir, le bar vous fait profiter de plus de 200 bières disponibles à la carte, 5 bières pression à la dégustation, tapas, billard, fléchettes, apéro-concert... ça bouge à L’île du malt ! L’ile du malt

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capbreton Jack’s Burgers 22, av. de Verdun - parking Intermarché 05 58 42 54 25 - 7j/7 - non-stop Buy online : jacksburgers.fr jacksburgers Déco soignée et chaleureuse, ambiance conviviale, carte variée et produits de qualité. Nouveauté 2016 : un nouveau restaurant à Soustons avec un Kids Corner magique !

The Asylum Tattoo shop 24 bis rue Jean Baptiste Gabarra mardi au samedi 13h-20h Tatouage, piercing et vente de bijoux sur mesure. Chaque soir de pleine lune : « Full Moon Party », vernissage d’artistes, dans une super ambiance et de quoi vous rendre heureux.

Z.A DES DEUX PINS DANG VO 17, rue du Hapchot 07 82 09 05 66 mardi au samedi 11h-15h / 18h-22h30 dimanche 18h-22h30 et fermé le lundi. Traiteur, spécialités vietnamiennes sur place ou à emporter. Bo Bun, Nasi Goreng, que de l’authentique ! Mais aussi desserts et vins. Nouveau : salle chauffée + terrasse extérieure.

OW Surfboards / Moon surfboards 2 rue des résiniers - 07 68 49 81 15 lundi au samedi 9h-18h OW surfboards OWsurfboards MOON Surfboards moonsurfboards Vente et réparations (24h/48h)

UNLIMITED EPIL CAPBRETON 6 rue des résiniers - 05 58 77 84 36 unlimitedcapbreton Spécialiste de la lumière pulsée pour la dépilation permanente et la réjuvénation + cryolipolyse (minceur par le froid).

Le Circus 9, rue du Hapchot - 05 58 73 37 66 Centres d’arts (danse, musique, théâtre), et plusieurs fois par mois, soirée, concerts, résidences de troupes de théâtre, spectacles de danse, expos, cinéma alternatif, dans une bonne ambiance rock n’roll ! lecircus.fr circus.centre.arts.alternatif

QUARTIER NOTRE DAME CHEZ PAPA’JOUB Terrasses de l’océan - 05 58 43 87 28 mercredi au dimanche, midi et soir, juillet et août tous les jours. chezpapajoub.fr Dans un cadre chaleureux, avec terrasse et vue splendide sur l’océan, Chez Papa’Joub vous propose une cuisine «Maison» à base de produits frais.

Le café Sud Terrasse de l’océan - 05 58 43 42 64 jeudi au lundi à partir de 18h et pendant la haute saison tous les jours Nouveau concept tapas gastro et musico cocktail sur la mer toujours dans une atmosphère détendue et colorée

CAPBRETON PLAGE

WOOD’N SEA LODGE 6, rue de Baye 06 80 83 00 32 - 8h/19h À partir de 26 euros la nuit, petit dej. inclus woodnsea-lodge.com Bed & Breakfast en dortoirs mixtes et chambres doubles, situé à 400 m de la plage de La Piste.

Coco Beach Sporting Lodge 4 Rue Calmette 06 58 06 27 59 cocobeach-capbreton.com Une maison d’hôtes à 300 m de l’Océan. La bonne adresse pour des vacances sportives et zen. À partir de 25 euros/pers.

LE SPOT Front de mer - 05 58 72 67 59 - 7/7 Sandwichs à composer, salades, panini, pâtisseries maison, jus de fruits frais, livraison. Sur place ou à emporter.

LE PENON - PLAGE BRASSERIE LE HAPCHOT 9, place de Castille 05 58 43 33 88 7/7 juillet/août - 8h-22h Avril, mai, juin fermé le mercredi Petit-déjeuner selon vos envies, salé ou sucré, english, continental, français, brasserie, bar à cocktail, glacier. LE PAS SAGE 15, av. de la Grande Plage 05 58 43 18 78 7/7 juillet/août - 11h à 2h avril, mai, juin fermé le mercredi Anciennement l’Alsace Gourmand (même équipe), ce bar à bières et tapas propose une cuisine familiale à deux pas de la plage !

L’ESCARGOT 4, place Castille - 05 58 48 82 09 7/7 - 00h-7h l’Escargot Seignosse Incontournable de la vie nocture depuis 1968 : au sous-sol, bar et dance-floor animé par une selection des meilleurs DJs des scènes locales, nationales et internationales. A l’étage, bar et terrasses au grand air, propice à la détente et aux rencontres... Le Booboo’zzz Forum skatepark 17h-2h - entrée libre Bar, tapas et apéro à partir de 17h. Mercredi apéro mix, jeudi jam session et concerts soul, funk, reggae, électro tous les samedis. ‘

LES CASERNES - PLAGE LES METS D’ALICE 20, place de la Castille - 05 58 49 81 48 7/7 juillet/août - 11h-15h / 18h-23h avril, mai, juin fermé le mercredi Restaurant cuisine du monde, à consonnance asiatique (wok, Thai curry, showmein), spécialités de poissons.

NATURAL SURF LODGE 1, plage des Casernes naturalsurfschool.com École de surf, écologde, cours particuliers et collectifs, stages, location de matériel, surf camp. Marque Qualité Tourisme.

LES BOURDAINES Heads Beach Brewing Co. 4 place des Bourdaines 12h-14h / 17h-2h headsbeachbrewingcompany.com headsbeachbrewingco 05 58 97 37 79 / 06 03 53 39 77 Brasserie - Bar - Restaurant / Tapas Brasserie qui propose une bière brassée sur place avec des ingrédients 100% naturels. Différentes variétés avec des tapas, planches apéro, burgers, etc.

La Pena Naturéo Village vacances Océliances, av. des Tucs 7j/7 - 7h-minuit oceliances.com La Pena Seignosse Nouveau concept en partenariat avec Pascal Giraudet, artisan-boulanger-pâtissier-traiteur, pour des prestations du matin au soir : boulangerie, tapas, cuisine gourmande et/ou diététique, pizzas ! + Bar à vins, à cocktail, épicerie. Sur place ou à emporter, Ouvert à tous !

LES ESTAGNOTS - PLAGES CLUB BELAMBRA LES ESTAGNOTS-MER 05 58 41 68 68 - réception : tous les jours 9h-13h et 17h-20h sauf le samedi 8h-20h Entre les dunes et la pinède, au paradis des surfeurs, découvrez la belle région des landes et passez des vacances sportives et festives au Belambra Club des Estagnots !

Le Surfing 05 58 47 99 76 Place des Estagnots Le Surfing Café bar restaurant qui propose de déguster une cuisine aux saveurs exotiques dont 80% de produits bios et locaux ! Avec une ambiance décontractée de bord de mer dans un cadre design et branché. Certains soirs, musique sur la scène extérieure et beau coucher de soleil !

BOURG PIZZA MAN av. Charles de Gaulle 05 58 48 74 51 mardi au dimanche 11h30-14h / 18h30-22h horaires d’été. pizza man Fournisseur officiel de Surf FM : Pizza avec pâte faite maison sur place et à emporter, mais aussi panini et bruschetta, boissons, glaces... Avec le sourire d’Hinano et Pascal !

Rosny Beer 705 av. de Larrigan - 05 47 800 860 rosny-beer.com ROSNYBEER Vente directe, visite et dégustation à la brasserie. lundi au vendredi 10h-13h / 15h-19h Brasserie artisanale pour des mousses brassées avec amour, dans le respect des traditions. Loin des standards industriels, elles ont chacune leur caractère.

LES ALENTOURS VIEUX - BOUCAU VILLA TIKI 5, av. des Dunes Vieux-Boucau - 06 86 52 36 30 Un hébergement éco et friendly à seulement 300 m de la plage ! Chambre double, cabane, et dortoir. Au programme : surf, cours de yoga ou sieste dans les hamacs, à vous de choisir!»

SAUBION Sur un livre perché Z.A du Plach, rue des artisans - 05 58 77 41 46 sur-un-livre-perche.fr Cabane bouquiniste qui propose des livres d’occasion et soldes d’éditeurs, ateliers, atmosphère incroyable !

Angresse SOS Literie 180 ZA du Tuquet 2 - 10h-12h / 14h-18h, fermé le dimanche. Véritables spécialistes, les professionnels de SOS Literie vous conseillent et vous guident afin de bien dormir après une session surf.

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Une vie presque sans déchet

KL Aloïse Hunold Bénédicte Moret

En réduisant ses déchets, une famille landaise, Bénédicte Moret, Jérémie Pichon, et leurs deux enfants nous invite à explorer nos choix de consommateur et leurs impacts sociétaux et environnementaux. En passant d’une poubelle de 390 à 8 kgs, la famille entame sa deuxième année de vie « presque » zéro déchet. Un blog, un groupe Facebook et aujourd’hui un livre. Rencontre avec Jérémie.

In Hossegor, a family with two children try to live without producing waste. They tell their green life in a blog, on Facebook and now in a book!

Tu as travaillé dans des ONG comme Surfrider Foundation, et Mountain riders. comment en arrive t-on à la famille presque zéro déchet ? C’est une suite logique puisque c’est basé sur le même principe qui est de ramasser les déchets pour faire prendre conscience de notre système de consommation. Pendant 15 ans, on a passé avec Bénédicte, un message de préservation de l’environnement et surtout de réduction des déchets. Mais il nous restait quand même une poubelle par semaine alors qu’on pensait être bon : AMAP, compost, marché donc pas d’emballage, etc. En septembre 2014, on a vidé la poubelle dans le jardin pour voir ce qu’il restait à réduire. On s’est dit qu’on pouvait faire 1 an sans déchet. C’était un souci de cohérence par rapport à tout ce qu’on avait fait et on avait une belle marge d’amélioration. Du coup, on a tendu vers le zéro déchet. Comment expliques-tu cet engouement pour ce que vous faites ? Ça fait 15 ans qu’on parle d’environnement. Les gens ont eu le message environnemental qui est très anxiogène, très dur, et là il y a vraiment une envie de passer à l’action. La classe politique ne nous donne pas de solutions donc les gens se disent qu’il faut le faire par nous-même. Et puis il y a une urgence sociale et économique de faire les choses car la crise touche beaucoup de monde. Si t’attends que la COP21 (conférence de Paris sur le climat) te donne des résultats, tu peux attendre longtemps.

Zéro déchet, il n’est pas juste question de déchets, c’est un choix de vie, de société ? Effectivement, zéro déchet c’est un choix de société d’abord parce que tu choisis de donner ton argent à des commerçants et à des producteurs locaux plutôt que de le donner à un actionnaire de chez Nestlé ou Danone qui va aller boursicoter. En achetant local, frais, de saison, bio, je fais un vrai choix pour ma santé, pour le goût, pour l’environnement, l’économie locale, donc je change de mode de vie vers du mieux. Avec que des bénéfices, que nous n’avions pas suspectés au départ puisqu’on voulait juste protéger l’environnement et réduire la poubelle. On a quand même viré tous les produits chimiques, sur les cosmétiques, l’hygiène et l’alimentation, plus de pesticides, plus rien, et on en est très heureux.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui ne sait pas par où commencer ? Se mettre dans le zéro déchet est un processus. Ce sont des étapes, une petite chose après une autre. Donc autant commencer par ce qui nous fait le plus plaisir, par exemple le compost pour ceux qui ont un jardin et qui veulent se créer un potager. Le tout c’est de commencer ! Il vaut mieux faire que de se dire que c’est impossible, trop gros, trop compliqué, qu’on n’y arrivera pas… C’est pas compliqué, suffit de se lancer et autant le faire avec un truc sympa et puis facile. Dans le livre, il y a 10 défis pour se lancer : comme mettre un Stop pub sur sa boîte aux lettres, faire un apéro zéro déchet, etc. ça peut donner des idées, sans contrainte, il faut que ce soit un plaisir.

DANS LE VERT I n t erview

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« Zéro déchet, c’est un choix de société. » Comment tes enfants le vivent-ils ? Il faut se rendre compte que 99,9% de ce qu’ont les enfants, c’est nous qui les achetons. Donc d’avoir changé notre logique d’achat, forcément les enfants ont suivi. Ils sont ravis d’avoir les goûters faits maison. On achète les jouets d’occasion. Pour les enfants c’est pareil et ils sont contents. Ils sont plutôt fiers de la famille zéro déchet d’abord parce que c’est leur identité, et ensuite parce que ça fait des années que je leur dis que les tortues, les oiseaux meurent à cause de nos déchets sur la plage. Ils les ont toujours ramassés, donc d’être acteurs, ils en sont pleinement conscients. Après ils ont leurs limites d’enfant. Si on veut mettre nos enfants au zéro déchet, c’est nous qui en avons la responsabilité, et il n’y a pas de privations ni de contraintes pour les enfants. On les sensibilise, on fait de l’éducatif, c’est important de leur expliquer, c’est eux la clé de demain.

Tu vides tes poubelles tous les combien maintenant ? Et à quand l’arrêt total du sac poubelle ? Notre poubelle est là depuis le 28 décembre. Elle accueille des petits déchets : emballage de bonbon, objets cassés, contenu de l’aspirateur… Et on s’est rendu compte que même si nous changions tout, il y a toujours des déchets qui arrivent sans que tu l’aies choisis : par exemple, le magazine de la ville sous blister en plastique ou des objets comme le flexible de douche qui casse, pas conçu pour durer. Cette année, on devrait faire 6/8 kg de déchets pour l’année contre 390 kg pour un français moyen. On aura toujours un sac poubelle mais si on en jette deux dans l’année, on sera ravi.

Et côté surf ? Il commence à exister quelques solutions mais globalement l’industrie de la glisse reste dans un modèle traditionnel, de mondialisation, basé sur le pétrole, et ultra polluant. Les consommateurs doivent mieux acheter, l’industrie doit investir et doit avoir envie de faire le changement, et la collectivité doit les soutenir, tout le monde a un rôle à jouer. On a tous notre part de responsabilité dans la chaîne.

Ze guide est vraiment THE guide, indispensable ! Riche en anecdotes et recettes : famillezerodechet.com Echange, partage, la communauté zéro déchet est très active : famillezerodechet

15 € En vente dans toutes les librairies. Sur le site famillezerodechet.com Thierry Souccar Editions. Retrouvez l’interview en intégralité de Jérémie Pichon sur le site www.surf-fm.fr

DANS LE VERT ac t i on

S U R F - F M . F R

Appel au BoycoTt ! Etre un citoyen, c’est disposer du droit de vote mais également d’un pouvoir d’achat. En boycottant en masse certains produits ou pratiques, nous envoyons un message aux industriels et politiques tout en faisant du bien à notre santé et à la planète. Présentation des pratiques à boycotter et des solutions alternatives.

Being a citizen means having the right to vote as well as having purchasing power. Boycotting means we send a clear message to politicians, industries and retailers. Here's a bit of advice on what to avoid and available alternatives.

Poi s s o n s

Surpêche, chalutage en eau profonde, espèces contaminées par le mercure, les pesticides, les antibiotiques... Faut-il encore manger du poisson ? Oui en suivant le guide édité par WWF avec les espèces à éviter et celles à privilégier. Et en misant sur le local avec le port de pêche de Capbreton : vente de poissons sur les étals des pêcheurs tous les jours de 9h à 12h et de 15h à 18h selon l’arrivage. wwf.fr

S PR O D U I T I E LS I N D US T R

Trop gras, salé, sucré, avec de l’huile de palme ou des OGM cachés... Rien ne vaut une préparation maison pour maîtriser la qualité, la provenance et le goût de notre alimentation. En sélectionnant les ingrédients chez les artisans locaux, épicerie bio, producteurs locaux via La ruche qui dit oui de Seignosse par exemple. Et en cuisinant ! Recettes simples dans notre nouvelle émission Surf Saveurs présentée par Pippa tous les vendredis à 11h ! Et si vous craquez vraiment pour certaines friandises de l’industrie agro-alimentaire, apprenez à les faire vous-même avec La Super Superette : recettes en ligne ou dans leurs deux beaux livres de cuisine ! lasupersuperette.com

PR OD UI TS SUR EMBALLÉS

O GM

La réglementation impose que l’étiquetage signale les produits contenant plus de 0,9% d’OGM. Quid des OGM cachés ? Dans les produits fabriqués avec des produits animaux ou issus d’animaux nourris aux OGM ? Greenpeace a envoyé aux industriels de l’agro-alimentaire un questionnaire sur leurs produits et dressé la liste de ceux à éviter. guide-ogm.greenpeace.fr/guideogm.pdf

Néfastes pour l’environnement, les emballages sont à proscrire qu’ils soient individuels ou pas ! Pas toujours simple... Le nouveau réflexe ? Emporter ses contenants pour faire ses emplettes au marché et dans les épiceries bio. Et fréquenter la Vrac Mobile, épicerie ambulante de produits bio et locaux en vrac, présente tous les samedis au marché de pays de Soorts ! vracmobile

ACH E T E R N E UF

Pour ne plus être esclave du marketing, ne pas cautionner une société de consommation et de surproduction, il suffit de se demander à chaque achat s’il est bien nécessaire et penser à l’acheter d’occasion. Facile, le sud des Landes regorgent de bonnes adresses ! Pour les articles sport et loisirs : Alltroc dans la zone Pédebert à Soorts-Hossegor Pour les vêtements féminins : boutique Voisinage dans la zone Pédebert à Soorts-Hossegor. Pour les vêtements enfants et les jouets : dépôt-vente Saperlypopet à Tosse. Pour les livres : Sur un livre perché, bouquiniste dans la zone du Plach à Saubion. Pour tout : les vides greniers ! Agenda sur le site de la communauté de communes MACS. cc-macs.org

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DANS LE VERT en bref

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en bref TAFTA : Complètement à contre courant de la COP21 ! À l’heure où la conférence mondiale sur le climat, la COP21, nous a fait savoir à quel point il était important et urgent que tous les pays fassent des efforts pour réduire leurs impacts sur la planète, en limitant leur gaz à effet de serre, le TAFTA, lui, est toujours en négociation. Une aberration ! Ce traité de libreéchange entre l’Union européenne et les États-Unis favorisera les multinationales et permettra aux USA de vendre leurs produits en Europe. Toujours plus de concurrence, des prix toujours moins chers, avec toujours plus de transports polluants, et des normes européennes sanitaires, sociales et environnementales revues pour permettre l’importation de produits tels que du bœuf aux hormones, du poulet chloré, etc. Et un système d’arbitrage, le ISDS, Investor State Dispute Settlement, qui permettra aux entreprises d’attaquer les états allant à l’encontre de leurs intérêts. Ce traité est toujours en négociation et n’a jamais été soumis à une consultation citoyenne ! 677 collectivités se sont prononcées « hors TAFTA » dont Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Saubrigues, Soustons, Tarnos, Tosse, et quelques 50 autres communes landaises, et la communauté de communes MACS. collectifstoptafta.org

Petit récap sur la COP21 La France a présidé et accueilli la 21 e Conférence des parties à la Conventioncadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21/CMP11), du 30 novembre au 12 décembre 2015. Cette échéance cruciale a abouti à un accord universel sur le climat dont l'objectif est de contenir la hausse des températures bien en-deçà de 2°C, et de s'efforcer de la limiter à 1,5°C. Cet accord « pas assez contraignant », alerte le président de Greenpeace, doit être ratifié par l'ensemble des 195 pays participants ou du moins par la majorité pour prendre effet. Barack Obama, avec les Etats Unis, l'un des plus gros pollueurs, s'est engagé à le signer avant de quitter la Maison Blanche. Quand aux Îles Fidji, en première ligne de la montée des eaux due au réchauffement climatique, elles ont été le tout premier pays à ratifier cet accord. Il faudra ensuite que les actes suivent pour respecter ces engagements.

LILO, un moteur de recherche solidaire et éthique. Clément Le Bras et Marc Haussaire, les créateurs de Lilo, proposent de s’engager pour le changement quotidiennement, efficacement, facilement et concrètement grâce à ce nouveau moteur de recherche en soutenant des projets que nous choisissons ! En faisant vos recherches avec Lilo, vous financez gratuitement et sans effort des projets sociaux et environnementaux. Lilo compense le carbone de vos recherches, garantie l’excellence de vos résultats de recherche en utilisant les algorithmes des plus grands moteurs de recherche, ne collecte pas vos données lors de vos recherches, et désactive le tracking publicitaire. lilo.org/fr

DANS LE VERT ACT I ON

T O US

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COLIBRIS Caroline Escartefigues

Être colibris, c’est faire sa part… Le mouvement essaime partout en France, et particulièrement chez nous dans les Landes depuis la création de Colibris 40. Focus sur les bonnes raisons d’y croire et l’envie de se retrousser les manches.

a création du groupe Colibris 4O a vu le jour l’an passé. Représentatif de la société dans son ensemble, le bureau ou cercle cœur, est composé d’un banquier, d’un cadre dirigeant, d’une libraire, d’entrepreneurs dont trois sont surfeurs, comme pour compléter le tableau les 200 autres membres de l’association viennent eux aussi d’univers plus variés les uns que les autres. Et si cette diversité à l’œuvre faisait naître des vocations en tout un chacun ? L’histoire de Colibris, c’est l’histoire d’un mouvement de gouvernance organique inspiré par l’intelligence du vivant. Colibris tire son nom d’une légende amérindienne, racontée par Pierre Rabhi, son initiateur. « Un jour, il y eut un immense incendie. Tous les animaux terrifiés, observaient impuissants. Seul le colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation lui dit : Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes que tu vas éteindre le feu ! Et le colibri lui répondit : Je le sais, mais je fais ma part. »

Faire sa part ? Depuis 2007, le « Un changement Dans les Landes l’histoire se tisse mouvement Colibris invite partout avec succès… À l’origine, c’est la de cap fondé en France les citoyens à construire création de jardins partagés qui est sur l’intelligence apparue comme l’une des premières la transition qu’ils appellent de tous collective ? » leurs vœux. Selon Pierre Rabhi : solutions pour repenser le « manger « La société actuelle ne prend local ». Ils sont devenus un très bon pas en compte une vision à moyen et long terme. outil pédagogique et intergénérationnel qui permet de La raréfaction des ressources énergétiques, des se reconnecter à la terre et au vivant. Rapidement, matières premières ainsi que l’impact sur le climat et ce sont tous les domaines de la transition qui ont été les inégalités sociales, nous dirigent inexorablement considérés. À ce jour, les 200 membres travaillent vers un changement de cap. Aujourd’hui nous activement en partenariat avec d’autres associations comprenons que la croissance permanente est sur des projets touchant autant l’alimentation, que impossible. S’impose ce que j’appelle une sobriété l’énergie, l’habitat (création d’un éco hameau), et heureuse ! C’est le moment le plus excitant de la mise en place d’une économie redonnant au lien l’histoire de l’humanité. Alors comment créer humain tout son sens par le SEL (Système d’Echange des organisations pour assurer cette transition ? Local) et la création d’une monnaie locale. En outre, Un changement de cap fondé sur l’intelligence Colibris 40 accompagne des porteurs de projets collective ? C’est le rêve de Colibris. » soutenant le vivre ensemble par des moyens simples Un rêve devenu réalité puisque plus de 120 groupes et sains. Alors oui le colibri peut sembler un peu fou, bénévoles se relaient les initiatives du mouvement mais il fait sa part ! Une fois par mois des réunions partout en France tout en mettant en œuvre des sont tenues par le mouvement avec l’ensemble des projets aussi variés et concrets que la création groupes de travail. Il n'y a plus qu'à ! d’écoles à pédagogie coopérative, de monnaies locales, de grainothèques, de potagers urbains…

colibris40.com colibris40

Colibris, the movement for the construction of a human and ecological society founded by Pierre Rabhi, now exists in the Landes via a group named Colibris40. It's happening!

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Le défi Familles

à énergie positive KL Aloïse Hunold

Relever un défi pour dépenser moins ? En voilà une bonne idée. Ce projet européen est arrivé sur le territoire par MACS, la communauté de communes Maremne Adour Côte Sud et se prépare déjà à rempiler pour une seconde année.

Défi Familles à énergie positive est arrivé en France en 2008 et est porté par l’association Prioriterre. Pour la première année, MACS organise ce défi sur son territoire. Le principe du défi est de mobiliser les foyers sur les économies d’énergie au quotidien, en étant accompagné d’un animateur et en appliquant des éco-gestes. Cela permet de faire jusqu’à 12% d’économie en moyenne sur les consommations énergétiques, soit environ 200 euros d’économie par an, par foyer, sans investissement financier, ainsi qu’une économie d’eau de 13% en moyenne, le tout permettant d’éviter l’émission de 1400 tonnes équivalentes en CO 2 ! Ce défi sert à apporter une meilleure compréhension de ses dépenses énergétiques, à éduquer les enfants de manière ludique, à agir concrètement et efficacement pour l’environnement, à bénéficier gratuitement des conseils de spécialistes et à rencontrer et échanger dans la convivialité. Nicolas Gente, animateur du défi, se réjouit : « Sur le territoire, 54 familles ont participé et ont réalisé pour certaines jusqu’à 20% d’économie ! Nous nous attendons à une participation beaucoup plus importante l’année prochaine, avec encore plus d’idées. » Inscription et informations : aquitaine.familles-a-energie-positive.fr

UTILE APPLI MOBIMACS pour des déplacements doux MACS, la communauté de communes, propose une application numérique dédiée à la pratique du vélo. Faire une randonnée, préparer une balade, découvrir les sites touristiques du territoire, chacun peut désormais le faire grâce à l’application smartphone et tablette MOBIMACS qui permet de se déplacer à vélo et d’être guidé en temps réel. Téléchargeable sur www.landescotesud.com

COMPOSTEUR gratuit pour tous Le Sitcom Côte Sud des Landes met gratuitement à disposition des particuliers un composteur pour ceux qui souhaitent composter les déchets de cuisine. sitcom40.fr/fr/actualite/composteurs-individuels

DANS LE VERT CHRON I QU E

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Végétarienne ? omnivore ? non finalement

végétar ien n e KL Aloïse Hunold Bénédicte Moret

Les régimes végétariens et végétaliens font de plus en plus d’adeptes pour des raisons environnementales, sanitaires ou philosophiques. J’en fais partie.

our Mélanie Laurent et Cyril Dion, réalisateurs du documentaire Demain, arrêter de manger de la viande est un acte citoyen : l’élevage industriel étant TROP énergivore. David Rastovich, free surfer, ne mange ni ce qui a des yeux, ni des parents. Une philosophie qui renvoie à notre rapport avec le monde du vivant : on parle des animaux non pas en terme de « viande ou marchandise » mais d’êtres vivants. Pour un grand sportif, le régime alimentaire est très important. De plus en plus d’athlètes de haut niveau deviennent végétariens ou végétaliens. Un des hommes les plus forts au monde, Patrick Baboumian est végétalien, comme la star du tennis Venus Williams, qui elle l’est devenue pour des raisons de santé. Ayant grandi végétarienne, de ma naissance

à mes 15 ans, je sais que l’on peut vivre sans viande. Mes frères et moi n’avons pas souffert de carence et ne manquions pas d’énergie ! Etre végétarien, ce n’est pas juste enlever la viande, il faut savoir faire des repas équilibrés. Associer les céréales et les légumineuses pour avoir tous les acides aminés nécessaires, par exemple : riz et lentilles comme un repas traditionnel indien, ou maïs et haricots rouges en Amérique. On peut trouver l’équivalent des protéines animales dans les protéines végétales. J’ai consommé de la viande à partir de mes 15 ans et pendant 15 ans. Et c’est lors d’un voyage en Inde que j’ai réalisé que l’alimentation est une affaire de croyance. Là-bas, on ne tue pas la vache car elle est sacrée. Dans d’autres pays, on mange du

chien, rat, dauphin, insecte, c’est culturel ! J’avais passé un mois sans manger ni viande, ni poisson et je ne sentais aucun manque. Cette idée que je mangeais des animaux parce que c’est ce qui se fait dans mon pays sans me poser de questions, m’a interpellée. J’aime tellement les animaux, comment pouvais-je en tuer/ manger pour mon seul plaisir gustatif ? Car ce n’est pas un besoin, pas une question de survie. J’ai revu toute mon alimentation et changé mes habitudes. Ces nouvelles compréhensions sur l’alimentation m’ont amenée à changer

de régime progressivement, sur plusieurs années, sans aucune frustration ni manque. Nos choix alimentaires sont régis par des conditionnements familiaux, sociétaux, culturels, et de consommation lobbysée. J’ai décidé de remettre de la conscience (avec science/savoir) dans mon assiette. D’être plus à l’écoute de mon corps, et de respecter le monde du vivant et l’environnement pour le devenir de cette planète. Car ce que je mange contribue à définir mon choix de société et qui je suis.

KL Aloïse was raised in a vegetarian family, then began to eat meat before making another complete turnaround. She explains why.

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DANS LE VERT ACT IO N

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le bien-être pour tous les animaux KL Aloïse Hunold

Que l'on soit à 4 pattes, debout, dans l'océan ou sur terre, tous les êtres vivants méritent d'être mieux considérés : pas en marchandise, ni en jouet… Mais heureusement les choses changent. General well-being for all earth and ocean mammals : updates on the Sea Shepherd and Cetasea organisations.

Comme si on y était ! Merci Sea Shepherd

Cette association qui souhaite créer un refuge semi-naturel, fête tout juste ses 1 an, et a déjà beaucoup fait parler d’elle ! Elle a participé à une consultation avec le ministère de l’Environnement à Paris pour revoir les articles de loi sur les delphinariums, a été invitée à l’Assemblée Nationale pour un colloque de travail sur un manifeste sur la condition animale à présenter en 2017 lors des élections, et a regroupé beaucoup de scientifiques, soigneurs et professionnels de la conservation des espèces autour de ce projet européen. Pour sa fondatrice,

seashepherd.fr

Rien de tel qu’une bonne mise en scène pour s’identifier ou se projeter. Voilà la bonne idée qu’a eu Sea Shepherd et que Pamela Anderson, co Directrice de Sea Shepherd USA a bien voulu expérimenter. L’équipe du Sam Simon, l’un des 9 navires de l’ONG, a jeté l’ancre à Cannes pendant le festival et a présenté Le Tilikum Tank. Cette « boîte » adaptée à l’homme permet de réaliser l’horreur de la captivité. Le sol et les murs sont tapissés de miroirs car les cétacés peuvent « voir » avec leurs oreilles, tout ce qu’ils perçoivent de leur environnement sous marin, grâce à leur sonar. C’est le reflet de leur propre image et l’écho constant de leurs propres voix, superposées à une musique minable

diffusée à plein volume afin de divertir les clients humains qui ont payé pour le spectacle. Les dauphins, animaux sensibles et intelligents peuvent parcourir des centaines de kilomètres par jour et ressentir leur environnement à travers leur sonar. Ils vivent dans un univers sensoriel que nous avons du mal à comprendre. Nous enfermons nos congénères pour les punir et pour qu’ils ne nuisent plus à la société et les animaux, eux, sont enfermés pour nous divertir, nous et nos marmots l’espace de quelques heures. Le Tilikum Tank va circuler à travers la France entre les trois delphinariums principaux et le public sera invité à entrer à l’intérieur et ressentir le temps de quelques minutes, la vie d’un dauphin en captivité. Les conditions de captivité sont cruelles et cette industrie immorale est une honte pour l’humanité.

Cetasea, une vie meilleure pour les mammifères marins !

Frédérique Gilbert, récemment installée à Tosse, soigneuse depuis plus de 20 ans, ce projet est nécessaire car il est complet. Il permettra d’étudier et travailler sur le comportement naturel des animaux, de sensibiliser le public à la protection des océans, l’habitat des mammifères marins, de partager les informations scientifiques afin de mieux connaître les animaux et faire évoluer leurs conditions en captivité et enfin mettre en œuvre des protocoles de réintroduction afin de pouvoir, si les animaux sont prêts, rejoindre le milieu naturel. Il est primordial que l’objectif soit la protection, le mieux-être animal et le travail d’introduction et de réintroduction en milieu naturel. cetasea.eu

Convention

Tato uage

l’encre a coulé à Hossegor ! Elise Laven

Justine Soubiran

La première Hossegor Tattoo Convention organisée par et au Casino a rencontré un immense succès en 2015. Avant la seconde édition qui se déroulera les 10 et 11 septembre, rétrospective de cette première originale qui a séduit presque 5 000 visiteurs en 2 jours ! The first Tattoo Convention in Hossegor was a big success last year with 5 000 visitors. Photos report before the second one on 10 th & 11 th of September.

Tom, de The Asylum Tattoo Shop, à Capbreton, est arrivé second pour le prix Best of Convention, derrière Céline de la Manufacture !

Avec cette pièce, Tom a remporté le prix Best Color.

Zed, le fan de couleurs en pleine action ! Du salon Perfect Line Tattoo Parlor Hossegor, rebaptisé L’Âge de L’encre.

Le tattoo juste achevé : Kryptonite parfaite, Superman en danger !

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LIFESYTLE REPO RTAG E

F M

Le coquelicot : un tattoo flash - dessiné en amont de la convention, proposé et réalisé sur place par Mikasso Art du shop L’Âge de L’encre.

Pas que des tatoueurs à la Hossegor Tattoo Convention ! On a aussi admiré le sourire de Maëva, et les bijoux de sa marque Tattoo Blues, pièces faites main avec des pierres semi-précieuses.

Lëon et Romain, l’équipe de Board Art Line était également au rendez-vous avec la démonstration en direct de leur talent : la pyrogravure sur bois, pour différents types de supports, skates, panneaux mais aussi… les trophées remis aux gagnants de la convention.

Gianni, barbier/coiffeur pour hommes à Capbreton, a fait aussi la démonstration de son travail pendant la convention.

Mike Rock, DJ officiel du Hellfest et du Fise World, a animé la convention pendant les 2 jours !

LIFESTYLE rencont r e s

S U R F - F M . F R

re n co ntre avec 3 Elise Laven

Justine Soubiran

TATOUEURS

découverts à la convention...

The Asylum Tattoo Shop

L’Âge de l’encre

Où : À Capbreton, tenu par Tom et Marine depuis juillet 2015. Avant : Directeur Artistique dans une maison d’édition, Tom est devenu tatoueur il y a 5 ans chez Contraceptik à Strasbourg. Après une carrière dans le social, Marine s’est formée au piercing il y a 2 ans et passe au tatouage avec Tom. Univers graphique : Tom : Dotwork et Blackwork Marine : Blackwork, aime bien le style « horreur-mignon » ! Approche : « Nous avons fait un shop à notre image, ramener le tattoo à sa formule la plus simple. Pour un novice, il n’est souvent pas aisé de passer la porte d’un tattoo shop, par peur de ne pas être le bienvenu. Nous tatouons en Open Space, le client voit comment se déroule une séance. Nous traitons avec le même respect une maman de 50 ans vierge de tattoo qu’un jeune avec 1 litre d’encre sous l’épiderme ! » Popularisation du tatouage : « C’est à double tranchant, explique Tom. J’ai été amené à tatouer une petite mamie de 80 ans, c’est plutôt formidable ! Mais on reçoit aussi des demandes

Où : À Hossegor, tenu par Zed, Mika et Maëva depuis juillet 2015. Avant : Zed : Tatoueur en privé et en shop depuis 12 ans dont 8 ans à Distant Cultures à Capbreton. Mika : Tatoueur 3 ans à Art Tattoo Studio à Toulon et à Perfect Line Tattoo Parlor à La Moutonne depuis un an en alternance avec L'Âge de l'Encre. Univers graphique : Z. : « Comics, manga, new school, plus il y a de la couleur, plus je m'éclate ! » M. : Motifs trad, néo-traditionnel, calligraphie, chicanos. Approche : « On est là pour créer des pièces pour nos clients, explique Zed. Il ne faut pas hésiter à nous contacter pour tout type de création, y compris de petites pièces. Un tatouage est personnel. On préfère refuser quand cela ne nous semble pas réalisable ou envoyer le client chez un confrère si le style ne nous correspond pas. » Popularisation du tatouage : « Le tatouage est plus accepté, mais est devenu un objet de consomma-

farfelues de jeunes voulant s’identifier à leur star, se faire tatouer les mains, le cou ou même le visage alors qu’ils n’ont encore aucun tattoo. La démocratisation du tattoo nous amène aussi une flopée de « scratcheurs », des tatoueurs amateurs qui piquent dans leur salon en ne respectant pas les normes d’hygiène, exécutent du travail médiocre en cassant les prix... » Philosophie : « Pour être heureux, un toit au dessus de la tête, nos animaux, des vagues et voilà ! » Musique : M. : « De tout sauf du RnB et du reggae ! Mon album du moment : le dernier Slipknot. Ceux de toujours : Blink182 ou Good charlotte. » T. : « Entre le metal core et l’électro. Je produis d’ailleurs de la drum and bass sous le nom de SCRVTCHY et fait partie des labels Eat Me Records et Arnicalicious. » Le + du shop : « On organise des Full Moon Party tous les 2 mois pour inaugurer les expos que nous accueillons dans le shop. La prochaine : le 20 juin pour l’expo des boards pyrogravées d’Adrien Pinzio ! »

tion, » regrette Zed. C'est comme un phénomène de mode, confirme Mika. On se fait tatouer comme on s'achète une paire de baskets... Le cheminement de pensée n'est pas le bon. » Philosophie : « Prendre le temps de vivre ! répondent-ils à l'unisson. Profiter de la qualité de vie ici, faire du surf, détaille Maëva. Du skate, ajoute Zed ! Ici c'est plus calme, plus vert, plus reposant, précise Mika qui se partage entre les Landes et le Var. Une vraie source d'inspiration pour le dessin ! » Musique : Maëva : Surf FM ! M. : « The white buffalo, Rising Sun » Z. : « Hip hop US, rock californien... Travailler en musique, c'est comme les gants, c'est obligatoire ! » Le + du shop : Les bijoux de Maëva, créatrice de Tattoo Blues. Des sautoirs, montres, broches, mélange d'ancien et de pierres semi-précieuses, avec des photos romantiques vintages de surf, skate et autres.

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LIFESYTLE renco n t res

F M

Approche : « On prône le côté artisanal,

bien fonctionné. On est heureux dans

explique Rémi. On est à l’écoute du client, on s’adapte à lui et non l’inverse !

les Landes. » Musique : R. : « Hip-hop et Surf FM l’été

On est artisan avant d’être artiste. » « On est dans la création pour un motif

pour écouter de tout ! » Cé. : « Reggae, drum & bass, électro

personnalisé unique, » précise Céline.

Swing mais c’est hétéroclite. J’aime bien Parov Stellar, c’est dynamique ou

Popularisation du tatouage : « C’est positif, commente Rémi, car cela a engendré plus de créativité avec l’arrivée

d’artistes

issus

d’autres

univers. Et cela a rendu le tatouage

Univers graphique :

par Céline et Rémi depuis mai 2014 avec la collaboration de Hanem depuis 1 an et Cyrille cette année.

Rémi : réalisme et japonais Céline : japonais et néo-traditionnel Hanem : néo-traditionnel

Avant : À All Tattoo à Paris Bastille pendant 15 ans.

Cyrille : réalisme et japonais « Mais on est de l’ancienne école, on peut tout faire ! », précise Rémi.

Cy. : Métal, punk-rock. Le + du shop : « Tout est allé trop vite depuis

pour une fringue... Alors que le

art-fusion. Dans l’idée de partager encore plus avec les autres boutiques

poursuit Céline. Il ne se décide pas sur une impulsion.

Où : À Saint-Vincent-de-Tyrosse, tenu

encore Moriarty. » H. : Hardcore.

accessible à tous. Le revers de la médaille c’est que les gens sont parfois trop consommateur, comme tatouage demande une vraie réflexion,

LA MANUFACTURE

Philosophie : R. : « J e vais citer Confucius : Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie ! On aime notre métier. Des clients parisiens nous ont suivi et viennent se faire tatouer ici. Pour les autres, le bouche-à-oreille a

l’ouverture

shop

donc

pas encore, raconte Rémi. Mais on a un projet d’événements avec des

de tattoo, les artistes. »

LIFESTYLE D ÉC O

Jack’s Lodge parenthèse unique Une maison d’hôtes dans les Landes, rien d’original... Un lodge à la décoration entièrement personnalisée s’inspirant des éléments naturels et hébergeant des œuvres d’art, voilà de quoi séduire tous les amoureux de nature et d’originalité !

Visit a guest house with unique design inspired by nature.

ans la tête depuis 15 ans de Yann Béziers la Fosse, le propriétaire, repéré il y a 7 ans, complètement rénové en 3 ans, le Jack’s Lodge a ouvert ses portes à Seignosse l’été dernier : une maison disposant de 2 chambres et 2 suites, toutes dotées de salle de bain et d’espace privatif, mais aussi un salon, une cuisine et un jardin naturel. Un lieu magique où la majorité des travaux, de l’ameublement, de la décoration a été réalisée par Yann et ses amis. 3 ans pour repenser le lieu mais

aussi mettre en œuvre les idées déco incroyables de Ludovic, un ami de Yann, graphiste de métier et artiste autodidacte par passion. Avec pour maître-mot, la nature, retrouvée à l’intérieur et l’extérieur, dans l’utilisation des bois, des pierres et des couleurs. « Petit coin de paradis », « parenthèse », « décor original », « cadre idyllique », voilà les qualificatifs inscrits dans le livre d’or du lodge par les surfeurs étrangers ou les hôtes venus se ressourcer. Visite d’un lieu unique.

Élise Laven Justine Soubiran

Dans le salon très cosy, une peinture réalisée à la main par Ludovic habille l’un des murs.

Le Jack’s Lodge fait galerie d’art également en exposant les œuvres d’artistes locaux. Ici, Surfing, un surf recouvert de zinc, et les cubes, sculptures habillées en feuilles de bois, par l’artiste-plasticien MALAGIT, alias Benoît Alcouffe.

Entièrement restaurée, la maison combine décoration créée et chinée : grand amateur de musique, Yann met à la disposition des hôtes la collection de vinyles de son beau-frère, rangée dans une valise d’Algérie de son père.

Chaque salle de bain est décorée d’une photo de Laurent Ressicaud. L’océan ou la forêt landaise en grand format imprimé sur feuille d’alu et filmé pour être protégé de l’humidité.

Parmi les créations très personnelles du Lodge : une allumette géante réalisée par Ludovic posée au coin du feu, sculptée, brûlée et vernis !

Création originale : sur un bout de bois flotté, une hélice que Yann tient de son père, avec un message écrit par une amie en arable. Texte très personnel dont il garde la traduction secrète...

Le Lodge compte 2 suites et 2 chambres. Chacune d’elle est déclinée dans un style différent avec comme fil conducteur les couleurs de la nature et l’utilisation de matériaux naturels : bois, pierre. Dans cette chambre, le meuble entièrement réalisé par Ludovic a été peint en équipe de manière à imiter le travail du cuir. Un vrai travail de fourmi !

Baignée de lumière par une grande baie vitrée, la cuisine présente là encore une touche déco très personnelle : les portes de placard « Ecailles de poisson » ont été peintes à la main avec des tampons réalisés par Ludovic en Néoprène ! Les pots de thé ont été récupérés lors de la fermeture de la brûlerie de Capbreton.

LIFESTYLE AR T

S U R F - F M . F R

ARTISTES LOCAUX Nina Bernadet-Mettling

Grégory Lucas

Rémi Bertoche

Sculpteur Du Sud Est, à Hossegor depuis 12 ans.

Artiste peintre Originaire de Biarritz.

Comment vous êtes-vous tourné vers la sculpture ? J’étais conducteur de travaux et j’ai participé à la conception de chantiers importants. C’est comme ça que j’ai appris à me servir des matériaux, notamment du verre. C’est une matière que j’aime particulièrement. Il y a un an, je me suis lancé dans une sculpture, et j’ai adoré ! Depuis, j’en ai fait un projet à développer, j’ai sculpté d’autres œuvres. Vous exposez déjà vos productions ? J’expose dans deux endroits de la région : la galerie d’art Brigitte Capy à Hossegor, et la bijouterie Origine atelier à Biarritz. Très bientôt, quelques unes de mes sculptures seront présentes à Cannes dans une galerie ! Quand êtes-vous arrivé dans les Landes ? Je connais Hossegor depuis mon adolescence. Je venais ici en vacances pour surfer. J’ai développé tout mon univers autour de cette passion. Je suis arrivé à Hossegor il y a douze ans pour travailler dans ce domaine, en devenant moniteur et shapper.

Vous voyagez énormément grâce à votre art. où étiez vous dernièrement ? Sur la Croisette ! J’étais l’artiste officiel du Carlton pendant toute la durée du Festival de Cannes. J’ai réalisé des peintures de stars pour les suites : une par jour et en direct, en face des clients et des invités. Mais je suis vite revenu dans le Sud-Ouest pour participer à la compétition de golf l’Eden Cup en juin au profit des jeunes adultes en situation d’handicap. Des reproductions de mes toiles étaient à gagner. Comment faites-vous pour vous rendre au quatre coins du globe ? J’ai des agents qui font bien leur travail ! Parfois je me tourne vers des agents locaux selon le pays que je visite pour diffuser et commercialiser mon art. C’est comme ça que je suis sollicité par de grands hôtels pour faire des fresques ou des prestations. Les réseaux sociaux fonctionnent très bien aussi ! Vous êtes également connu pour votre pratique du surf et du golf, comment avez vous découvert la peinture ? Déjà petit, c’était le sport et l’art. Le soir, au lieu de sortir je me mettais

Vous aimeriez vivre de votre passion ? En effet c’est mon projet à long terme. Pouvoir en vivre signifie aussi se consacrer totalement à ces productions, donc à ma passion ! Quelles sont vos sources d’inspiration ? Je m’inspire de la nature en général ! Celle qui partage mon quotidien. Dans mes sculptures, je cherche à créer du mouvement avec le verre, comme si certains moments ou émotions se gravaient dans mes sculptures. Quels matériels utilisez-vous pour sculpter ? Un simple diamant de menuisier. Pour le collage du verre, j’ai ma petite technique, mais je la garde pour moi, c’est le secret de mes sculptures ! Et la musique dans tout ça ? Elle m’accompagne tous les jours ! Je fais de la guitare et je chante. Pour le style, j’aime le rock avant tout ! Radiohead est un de mes groupes préférés.

Grégory Lucas Grégory Lucas’ Surfing Sculptures Statues

à faire des croquis, de la peinture ou de l’aquarelle. J’avais d’ailleurs essayé de rentrer aux Beaux Arts mais ils ne m’ont pas accepté. J’ai plus étudié sur les bancs de sable que les bancs d’école... Aujourd’hui, les deux domaines s’entremêlent toujours. En 2005, j’ai crée les magazines Freesurfing et Freegolf pour allier l’aspect esthétique de l’art avec le monde du sport et alimenter mes deux passions. Quelles sont vos sources d’inspiration ? En fait, tout dépend où je suis. Si je me trouve dans les Landes je m’inspirerai sûrement des vagues et des pins. Si je suis à une course de formule1, je peins des voitures ! Je n’aime pas être bloqué dans un seul univers. C’est davantage ce qui m’entoure qui m’inspire. Quels matériels utilisez vous pour vos peintures ? Tout ce qui me passe par la main... L’important n’est pas d’avoir un bon matériel mais les bonnes idées. Quel style musical préférez-vous ? Le rock ! Elvis Presley, AC/DC... Bien sûr je reste ouvert à tous les styles, mais ma base à moi, c’est le rock’n’roll.

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LIFESYTLE CULT UR E

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David Berthet

Oona Seguin

Photographe de Surf et plus D’Afrique, à Hossegor depuis 15 ans.

Illustratrice Du Vaucluse, à Hossegor depuis 2 ans.

Quand as-tu découvert ces 2 passions, surf et photo ? J’ai commencé les deux en même temps, à l’adolescence. Comme j’étais en Méditerranée, le surf était moins une priorité puisque les vagues n’étaient pas souvent là, ce qui me laissait plus de temps pour prendre des photos sur la plage. Depuis quand vis-tu à Hossegor ? Depuis tout petit, je viens dans la région en vacances. Mes potes et moi on se rejoignaient ici, à Hossegor, pour passer nos vacances à surfer et prendre du bon temps. Au début des années 2000, j’ai décidé de tout quitter pour m’installer ici définitivement. C’est à ce moment là que tu t’es consacré uniquement au monde du Surf ? Avant je bossais dans le commerce. Mais rester toute la journée enfermé, ce n’était pas du tout pour moi. Alors j’ai pris mes clics et mes clacs, la route pour le Sud-Ouest et j’ai commencé une nouvelle vie. Tu vis uniquement de tes photos ? Je n’ai pas un job unique, je suis photographe, mais aussi manager d’une marque, je dirige un blog.

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Je fais plein de petites choses qui nourrissent mes passions. Chaque jour a sa nouvelle route qui se dessine. Je planifie tout en fonction de l’environnement, de la météo, des conditions… Tu as du matériel particulier pour tes photos ? Autodidacte, j’ai commencé avec un boîtier Canon 7D, en adaptant des zooms d’argentique à mon appareil. Et je fonctionne toujours comme ça ! Quand je fais des photos, c’est pour chasser l’instant. Ce n’est pas vraiment technique puisque c’est la nature qui fait déjà tous mes réglages ! Qui t’inspire le plus pour tes photos ? Tout est capable de m’inspirer. Eric Chauché le photographe, me touche particulièrement. Quelle est ta musique du moment ? Je fonctionne au feeling. Aujourd’hui j’ai envie d’écouter du reggae. La semaine dernière c’était les années 80. Je faisais tourner en boucle les albums de The Cure ou Joy Divison. Ça en a agacé plus d’un d’ailleurs !

En quoi consiste ton métier ? J’essaye de toucher un peu à tout. Je fais plusieurs ateliers avec les enfants, des cours d’illustrations, de dessins... Ils m’apportent une charge de boulot considérable. À coté de ça, je participe à des événements éphémères dans la région, je fais des collaborations avec des marques, etc. Quel matériel utilises-tu ? Je fais d’abord mes dessins sur papier puis selon les commandes, je les passe sur l’ordinateur. J’utilise aussi la tablette graphique surtout pour les couleurs. Comment es-tu arrivée ici ? J’ai étudié l’illustration et la BD à Bruxelles. Le Nord ne me plaisait plus, alors je suis venue à Hossegor, je connaissais déjà la région. Le cadre ici est vraiment agréable et très inspirant. C’est ton quotidien qui t’inspire ? Je m’inspire de tout en général, de mon quotidien, des animaux - j’adore les animaux... J’ai un univers très enfantin, c’est d’abord pour les tout-

petits que je dessine. Un temps je dessinais beaucoup mon chat, je lui créais des histoires farfelues, ça faisait vraiment rire les enfants. Tu peux nous parler de tes prochains projets ? J’ai deux projets locaux en cours que je divulgue en avant-première ! Jack’s Burgers m’a proposé de redessiner les boîtes de leurs menus enfant. Je travaille également avec la marque de vêtements de Surfrider Foundation, Rocky Point. Je leur crée quatre illustrations différentes. Les deux événements seront disponibles pour le début de l’été. J’ai plein d’autres projets à venir, mais je laisse un peu de suspense ! Quel style de musique écoutes-tu ? J’ai eu une période de reggae plus jeune. Aujourd’hui tout dépend de mes humeurs : quand je dessine je passe du folk, quand j’ai envie de m’éclater, j’écoute du drum & bass ou du vieux rock !

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LIFESTYLE por t r a i t

S U R F - F M . F R

Fabrice

Nina Bernadet Mettling Justine Soubiran

l’a r ti s te m é c a n i c ien Entre vieilles voitures, clé de 12 et albums de Rockabilly, Fabrice vous accueille avec un grand sourire et un café. Portrait d’un garagiste atypique.

« Son métier, c’est son art »

Fabrice repairs old cars in Seignosse. Portrait of an atypical garage owner. westcoastlegend.40

l quitte Nantes en juin 2014 pour s’installer à Seignosse et ouvrir son propre garage, West Coast Legend. Sa passion est une affaire de famille, son père les collectionnait, son frère et lui les réparaient. à 16 ans, il termine sa première coccinelle. C’est l’amour de la région et une belle opportunité qui l’ont conduit ici : « j’ai toujours su que je finirais mes jours près d’Hossegor, du coup j’ai pris un peu d’avance ». Voilà deux ans qu’il est installé dans son garage à la zone Larrigan à Seignosse. Lui et l’artiste Mindus l’ont conçu avec un grand souci du détail, les deux partageant l’atelier. « Mindus et moi voulions que le garage nous ressemble, explique Fabrice. J’adore faire des vides greniers, la plupart de la décoration vintage a été chinée. La musique est aussi très importante pour nous, on a donc ajouté des enceintes pour la partager. Il y a aussi de la place pour l’art et pour le surf, avec des tableaux et des planches par ci par là.» Sans oublier le bar, pièce-maîtresse de son garage. À deux, ils ont créé un endroit convivial pour les passionnés en tout genre. C’est comme ça qu’il accueille ses clients, autour d’un café, pour discuter d’un projet ou tout simplement passer un bon moment. Comme à la maison. « Les clients viennent dans mon garage et me confient leur voiture. Souvent, il y a quelques réparations à faire comme changer un moteur. D’autres viennent pour faire une restauration complète d’un véhicule ancien. Les vieilles voitures demandent beaucoup de soins et d’attention, les clients savent qu’avec moi elles seront choyées. »

Mindus travaille à ses côtés depuis 3 ans maintenant. Les deux sont devenus de vrais amis : ils partagent tout, des outils aux humeurs et surtout les passions. « Fabrice possède un potentiel énorme, son métier, c’est son art. J’adore bosser à coté de lui, c’est quelqu’un de vraiment convivial et ça fait plaisir de travailler dans une telle ambiance. Lui et moi, on a la chance de pouvoir vivre de nos passions, lui des voitures et moi de mes œuvres ». Son garage est aussi connu pour la qualité du travail effectué que pour les soirées qui s’y déroulent. Certains soirs des petits groupes se rassemblent près du bar. Ils discutent autour d’une boisson et de musique, entre collègues de l’espace de co-working ou entre passionnés. Son entourage le surnomme le « grizzly », très grand, grosse barbe, des tatouages et des piercings. Un dur à cuire. Mais ses amis vous le diront : son bonheur, c’est de voir les gens heureux. Sylvie l’a rencontré il y a un an. Les passions qu’ils ont en commun les ont rapprochés et depuis ils ne se sont plus quittés. Elle aime confier que Fabrice possède beaucoup d’humour et d’auto-dérision, et que le temps passé à ses côtés n’est jamais du temps perdu. « C’est quelqu’un d’authentique avec qui tu t’entends forcément bien ! Il apporte beaucoup aux autres, je le considère comme mon frère. » Passez le voir un de ces jours, le traitement est le même pour tout le monde. Une discussion autour d’un café, de la musique et beaucoup de passion.

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LIFESYTLE Lan des

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ça mousse dans les landes

Brewing companies spring up like mushrooms in the Landes!

Les brasseries artisanales poussent comme les écoles de surf. Présentation de nos fabriques à mousse. Comme les pins, la bière locale fait aujourd’hui partie du décor des Landes. La cave à bières L’Île du Malt a initié le mouvement en 2013 pour les amateurs avec ses 70 bières à consommer sur place et plus de 250 à emporter. Depuis, les villes de Seignosse et Hossegor accueillent trois brasseries. La bière Hapchot est l’une des premières à avoir lancé sa marque, en 2012. Une bière qui se veut ambassadrice du lifestyle de la région et de son art de vivre avec 3 déclinaisons : la Blonde, la Blanche, et l’Ambrée. En 2015, la marque installe sa propre brasserie à Soorts dans la zone Pédebert et propose ainsi une bière artisanale et locale.

Heads Beach Brewing Company a suivi la voie de la bière artisanale en ouvrant sa brasserie en mai 2015 à Seignosse Les Bourdaines. Servies avec des tapas ou burger faits maison, les 4 types de bières Blonde, Pilsner, Blanche ou Redhead aux accents américains, se marient parfaitement avec le décor de la plage et des couchés de soleil. La bière authentique et de qualité ! La petite dernière de la famille des bières artisanales locales, c’est la Rosny ! Créée en 2015, la brasserie située à Seignosse, zone Larrigan, mèle le savoir-faire artisanal du brassage de bières avec des produits de qualité, un houblon d’origine

américaine et un accent rock. La marque se décline en 3 saveurs : Fancy Fuzz (Blonde), Burning Monk (ambrée), Nanu Nanu (IPA), chacune portant un nom en référence à la musique comme leur logo, un médiator orné de pins des Landes. Rosny, c’est la bière américano-landaise au goût soigné et aux influences rock. Avec une fabrique de bière ouverte aux visiteurs. Et on chuchote qu’une nouvelle adresse devrait voir le jour à Cabreton. À suivre !

Container : tiers-lieu de travail et création Container est le nouvel espace de co-working tout métier confondu à Angresse. Ouvert depuis le 4 janvier 2016, le projet porté par l’association Androphyne compte déjà trois professionnels en résidence permanente, une coach en développement personnel, un créateur de jardin partagé et une web TV. Le lieu dispose de deux espaces différents : une salle de co-working favorisant la mise en commun des outils et des compétences et une résidence d’artistes. Le but étant de créer un espace partagé pour en finir avec l’isolement des télétravailleurs et leur donner une

chance de se développer. C’est un endroit créatif, entre bureau et maison, amenant entraide et partage de connaissances. Le nouvel espace de coworking s’ouvre à tous le 25 juin avec Manifeste de la manifestation, la sortie de résidence de Eloïse Deschemin et Frédéric Werlé, danseurs chorégraphes. L’occasion de découvrir aussi un chantier participatif de permaculture, une sélection de livres sur le thème de la journée, l’ouverture d’espace de travail du « Bon à rien » avec des illustrations, photos et tatouages, ainsi que des stands de restauration, des concerts et une performance artistique.

LIFESTYLE c ult u r e

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Pelote BASQUE l’autre sport éléganT

Nina Bernadet Mettling

D’HOSSEGOR

Tous les villages et les villes du sud des Landes et du Pays Basque héberge un fronton. La pelote basque et ses déclinaisons rayonnent avec l’ASH Pelote, Association Sportive d’Hossegor Pelote. Histoire d’un art de vivre et d’un club.

Hossegor is known as the town of 3 elegant sports, surf, golf and pelote basque. History of a traditionnal sport and its club.

1958 : construction du premier Jaï Alaï en France à Hossegor.

a pelote représente l’activité sportive de tradition dans les Landes et le Pays Basque. Pratiquée depuis des siècles, c’est en s’inspirant du jeu de paume du XVII ème siècle que ladite pelote basque est née et est encore jouée aujourd’hui. Le coprésident de l’ASH Pelote, Association Sportive d’Hossegor Pelote, Julien Moresmeau explique : « la pelote basque, c’est comme l’athlétisme, c’est un nom générique dans lequel il y a différentes disciplines. Il en existe 23 découpées en plusieurs instruments, main nue (sans instrument), pala (raquette en bois) chistéra (gant en osier). Nous enseignons et pratiquons avec ces 3 instruments. » Hossegor est la première ville en France à construire un Jaï Alaï (un fronton couvert pour pratiquer la cesta punta) et est ainsi devenu un fief de champions et de passionnés. En 1958, son maire et Ministre des Sports français Alfred Eluere eu un coup de cœur pour ce sport lors d’une visite à Madrid et concrétisa l’idée de réaliser un Jaï Alaï convertible en salle de spectacle. « La cesta punta s’intégrait parfaitement dans la définition qu’avait le maire d’Hossegor, souligne Julien. « La station des sports élégants », le surf, le golf et la pelote basque. »

Pierre Bordes, médaille d'argent aux J.O. de Barcelone en 1992

Avec des joueurs pro dans le monde entier La cesta punta, la discipline la plus répandue de la pelote basque, a connu une époque glorieuse aux États-Unis dans les Jaï Alaï casinos où beaucoup de jeunes sportifs ont eu la chance de connaitre le professionnalisme. L’ASH possédait un accord avec la ville de Daytona pendant les années 90, mais les joueurs partaient également pour Naples, Barcelone, Miami, Fort Pierce, Tampa, Dania, etc. Le club forme encore de nombreux joueurs professionnels qui ont pu jouer dans des frontons du monde entier (Italie, Philippines, EtatsUnis, Mexique) et de très nombreux champions du monde amateurs. Cet hiver, Domingo Marquepucheu a été sacré champion du monde catégorie -22 ans à Acapulco au Mexique.

Le club possède des équipes dans tous les championnats Nationaux A et les jeunes sont régulièrement dans les finales des championnats de France. Julien Moresmeau ajoute : « il reste toujours des perspectives de professionnalisme ou semiprofessionnalisme pour nos jeunes. Nous espérons qu’ils parviennent au plus haut niveau et qu’ils puissent vivre les expériences que nous avons vécues grâce à ce sport. Nous mettons tout en œuvre pour leur offrir les conditions de cette réussite. » Ces dernières années, la pelote aux États-Unis connaît un déclin, fortement concurrencée par la légalisation des paris sur tous les sports. Mais la pratique perdure toujours en France avec de jolis projets et une médiatisation nationale nouvelle.

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LIFESYTLE cult ure

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Regroupement des membres de l'ASH Pelote et des familles lors de la Journée Club en avril.

Une association d’Hossegor bien vivante Cette renaissance de la pratique s’est confirmée avec le renouvellement du comité directeur de l’ASH Pelote comme chaque année olympique. Un coup de jeune pour l’association sportive. « Cette année, nous avons intégré de nouvelles têtes dans l’association et beaucoup de jeunes, poursuit Julien. Toutes ces nouveautés nous donnent un coup de boost. Nous avons axé le projet vers l’école de pelote, la formation des plus jeunes, sans pour autant négliger les spectacles sportifs qui assurent notre budget pour financer les sports coûteux de la pelote. » Aujourd’hui, l’école compte une quinzaine d’enfants qui commencent à avoir des résultats dans les

championnats de ligue. La section pala a également ses champions. Dans la catégorie espoir, Robin Pinzio est en présélection pour les championnats du monde -22 ans en mur à gauche. Côté

senior, Thierry Messanges joue chaque année les phases finales nationale A à paleta cuir et Olivier Salieges, les championnats de France nationale A à paleta gomme pleine et creuse.

Ce club de 130 licenciés anime indéniablement la vie de la commune en organisant plus d’une quarantaine de manifestations par an. Cet été encore, un tournoi important de professionnels se déroule à Hossegor, avec la finale le 11 Août. L’association travaille également en partenariat avec la mairie et l’Office du tourisme sur deux tournois : un au printemps et un à l’automne avec les finales retransmises sur Canal+ Sport. En dehors des championnats, le club ouvre ses portes aux moins initiés, précise Julien. « Les offres découvertes connaissent un succès croissant, autant que la Journée Club en avril. Il y avait beaucoup de jeunes et moins jeunes, tous passionnés par nos disciplines. Nous invitons tout le monde à venir découvrir et pratiquer ces sports, nos portes sont ouvertes ! »

LIFESTYLE SH O PP I NG

Le Vestibule Masque cheveux NOUNOU, Ingrédients naturels / Davines - 30 €

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Lunettes de soleil Avenger - 170 €

Lunettes de soleil Purple HAZE - 50 €

Globe Chaussures MOTLEY floral/antique - 65 € Vêtements (collection +/+, par Dion Agius) Endless tee - 40 € Granite Muscle tee - 35 €

By Sixtine Robe KAKI / Donatella - 89 € Pull STORM Celena / Marie Sixtine - 79 € Veste MYSTIC BAKELITE / Marie Sixtine - 85 €

Vagues à part Combinaison / Play Up, du 6 au 18mois - 29 € Sweat / Hossegor, du 3-4 ans au XL - 35 €

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Zed Casquette Blade Cap Billabong, 29,95 € — Lunettes Marty verre catégorie 3 Mokenvison, 35 € — T-shirt Blade Tee Billabong, 29,95 € — Sweat Dri Fit Lake Street Zip Hurley, 55 € — Boardshort Tribong Lo Tides Neon Billabong, 69,95 € — Chaussures Los Angered Black / Black Globe, 120 € — Skateboard Full On Breakkie Globe, 90 €

Maëva Sweat French Disorder By Sixtine, 75 € — Jean Hot Mama Billabong, 74,95 € — Chaussures Leon & Harper By Sixtine, 145 € — Sac Cabas Coucher de Soleil Billabong, 39,95 € — Sac Weekender Duffle Bag Rareform, 59 € .

COIN DÉTENTE Se ns at i ons li t t é r a i r es

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Claude Ponti « je suis Blaise » Claude Ponti était en mai au Festival Lire sur la vague à Hossegor. Rencontre avec le maître de la littérature jeunesse qui fait lire petits et grands depuis 30 ans.

Vous publiez aux éditions L’école des Loisirs, Blaise 3 en 1 une compilation des aventures de notre poussin fétiche. Poussin qui apparaît dès votre premier livre, L’album d’Adèle en 1985. Pourquoi et comment est né Blaise ? Blaise est né du fait que dans L’album d’Adèle, qui est un faux imagier, j’avais besoin d’éléments perturbateurs donc j’y ai mis des poussins. Et j’avais envie que les enfants - au cas où ils s’identifieraient fortement au poussin qui met le bazar - n’aient pas trop d’angoisse donc j’ai mis un poussin masqué. L’identification fonctionne bien, on a tous envie d’être Blaise un jour ! Moi je ne sais pas, je SUIS Blaise !

Dans vos livres, on peut passer des heures à décortiquer les images qui fourmillent de détails mais aussi les textes savoureux de jeux de mots et de références. Est-ce que vous prenez autant de plaisir à dessiner et à écrire ? Oui c’est pareil. C’est un mélange de plaisir et de difficultés. C’est la même problématique pour moi. Pour que je réussisse le texte ou le dessin, il faut que je sois dedans, c’est tout.

Elise Laven

En 30 ans de carrière, vous avez publié plus de 70 albums. A chaque nouveau titre, j’ai le sentiment que votre imaginaire est sans limite et même que le nombre de pages ne vous suffit pas. Est-ce que vous manquez parfois d’inspiration ? D’une manière générale, je n’ai pas trop de problèmes de pages blanches comme on dit ! J’ai plutôt le problème d’éliminations d’un certain nombre de choses, comme les clichés, les automatismes. Les livres, parfois ça met 10 ans à se faire. J’ai des choses en route. Des fois ça se fait, des fois ça ne se fait pas. Vous pouvez nous parler de votre projet en cours ? Je peux vous dire que c’est une aventure de Georges Lebanc et que le square est en panne. Et qu’il y a 3 êtres, un gentil, un méchant et un sage et qu’il va falloir trouver le quel est lequel pour sortir le square et Georges Lebanc de cette affaire !

Blaise 3 en 1, de Claude Ponti, Editions L’école des loisirs, 11,80 €.

Vie connectée Qu’est-ce que la vraie vie ? C’est celle de Jean, agent d’entretien, passionné par le net. Le jour, il travaille et la nuit, il surfe. Tout y passe : politique, vidéos pornos, Twitter, infos, jeux en ligne. L’incompréhension de ses collègues est réelle car lorsqu’ils attaquent leurs journées le matin :

Jean a de grandes valises sous les yeux et une barbe de trois jours. Pourtant, un soir dans un bar, il va rencontrer Caroline, de retour de Paris pour du boulot. Arrive ce qui devait arriver : une nuit torride pour le couple en devenir. Peu de temps après, Jean tombe gravement malade. Découvrant

le tableau d’une vie à multiples visages, on s’attache à Jean, à son pote Didier qui vient le chercher tous les matins et à la gentille Caroline. Puis l’anti-héros s’évanouit dans la nature en route pour son voyage intérieur. Une B.D. moderne, mordante et sensible sur l’être humain 2.0.

La vraie vie, de Thomas Cadene et Grégory Mardon, Editions Futuropolis, 20 € .

Stéphane Dubouet

COIN DÉTENTE Sens ati ons l i ttéraires

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délivrez-moi

rtenariat a c ve

Retrouvez les chroniques livres de Élise et Stéphane, tous les mardis à 13h dans Délivrez-moi.

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Égérie rock

La fantaisie de la vie

Bréviaire du jardinage bio

Dans les années 80, la scène rock française comptait sur Taxi Girl, Indochine et l’éphémère WC3. Qui se souvient de ce groupe ? Olivier Hodasava. Fan de la première heure, il a assisté à leur dernier concert en 1984, celui où Janine qui tenait les claviers a quitté la scène pour se donner la mort. Pendant 30 ans, il a rejoué le live avant de consacrer son premier roman à cette jeune femme mystérieuse. Enquête sur le destin d’une musicienne talentueuse, Janine aborde subtilement les difficultés du passage à l’âge adulte, la découverte de soi, l’envers de la créativité et de la liberté. Avec en toile de fond les années 70-80 punk-rock, la drogue, l’alcool, les maisons de disques... Un portrait pudique d’une femme et d’une époque. E.L.

En Sardaigne, M. Johnson est le monsieur du dessus, un violoniste qui jouit d’une certaine notoriété. Il présente l’élégance d’un gentleman avec un pantalon décousu. Dans l’embarras, il demande un service à sa voisine, étudiante en lettres : connaîtrait-elle dans son entourage une amie qui saurait faire la gouvernante ? Elle serait en échange logée et nourrie car sa femme est peut-être partie pour toujours... Ce sera Anna, la dame du dessous. Dans son appartement, il y fait toujours nuit. Elle y vit avec sa fille Natasha dans une précarité qui ne la quitte pas. Au fil des pages que l’on dévore, on sent la cuisine, la mer, les souvenirs d’un passé révolu... L’importance des valeurs familiales mais aussi un contraste réel de deux mondes qui cohabitent. Ces deux êtres se trouvent autour de désirs inassouvis. Mais le retour de Madame fera des étincelles et des secrets éclatent au grand jour. Amours complexes, relations contrariées, Milena Agus nous raconte une histoire profonde teintée de légèreté... Des vies sans dessus dessous. Stéphane Dubouet

Le Bio Grow Book part de l’hypothèse Gaia née en 1970 selon laquelle la terre est un organisme qui s’autorégule. Il nous propose donc de mieux comprendre cet organisme et de cultiver en le respectant et en utilisant au mieux ses ressources naturelles sans les mettre en péril. A travers 10 immenses chapitres, le livre présente tous les tenants et aboutissants du jardinage biologique en extérieur ET en intérieur. L’esprit bio, le sol, les nutriments, le compost, l’eau, les maladies des plantes et les évolutions récentes du jardinage biologique, le Bio Grow Book décortique toutes ces thématiques dans le détail. Le tout richement illustré de photos, illustrations, schémas, et écrit par 2 hollandais doté d’un véritable sens de l’humour : Mig, un journaliste spécialisé dans l’agriculture bio et le jardinage urbain. Mais surtout, Karel Schelfhout, une personnalité reconnue dans l’horticulture, qui a joué un grand rôle dans la diffusion de techniques high tech aux Pays-Bas avant d’opérer un changement radical : laisser tomber le rendement, respecter les forces naturelles du sol et se mettre à la culture bio ! E.L.

Janine, d’Olivier Hodasava, Editions Inculte, 16,90 €.

Sens dessus dessous, de Milena Agus, Editions Liana Levi, 15 €.

Bio Grow Book, de Karel Schelfhout et Mig, Mama Editions, 39 € .

Sélection de bons plans spécial Kids à découvrir en famille : des lieux incontournables et des activités uniques ! Oona Seguin Justine Soubiran

1. SH OPP ING T’es cap de jouer, 22 avenue de Verdun, Capbreton : jouets en bois et jeux de société intelligents pour tous les âges. ............................................................... Sur un livre perché, zone artisanale le Plach, Saubion : livres d’occasions dans une librairie-cabane dans les arbres, un lieu magique avec les bons conseils et le sourire d’Olga ! ............................................................... La petite étoile, 24 place Pasteur, Hossegor : concept store d’objets pour enfants stylés. ............................................................... Vagues à Part, 2 boutiques à SoortsHossegor, place de la mairie et 136, avenue des Rémouleurs : pour les habiller de la tête aux pieds. ...............................................................

4. EXP OS / EVE NEM ENT S Exposition Parcours de sculptures monumentales par Monette Loza, figures imposantes et majestueuses dans toute la ville d’Hossegor jusqu’au 31 juillet. ...............................................................

2. FO OD Jack’s Burgers, 3 restaurants à Capbreton, Soorts-Hossegor et Soustons : fast-food familial aux burgers délicieux et super kids corner ............................................................... Chez Monette, 5 avenue Jean Moulin, Seignosse : des petits plats du monde à savourer à la cool dans des paillottes en bois, dépaysement assuré ! ............................................................... Lou Cabana, plage des Culs-Nus, Hossegor : grignoter des tapas fait avec amour les pieds dans le sable pendant que les enfants jouent face à l’océan... ............................................................... Les Caprices de Romane, zone Pédebert à Soorts-Hossegor : glaces, gaufres liégeoises, salon de thé, en terrasse ou dans la salle cosy de l’étage, on adore ! ...............................................................

S 3. SP OR TS / AV EN TU RE Le manège enchanté, Route de Tyrosse, Angresse : cours, stages ou promenades à poney ou cheval pour découvrir la belle forêt des Landes. ...............................................................

Exposition Enfer sur Terre, Abbaye d’Arthous, Hastingues (jusqu’au 25 septembre) : plongez dans l’imaginaire et venez découvrir des animaux merveilleux du céramiste contemporain Jean Fontaine. ...............................................................

Hossegor Lake paddle, 2467 avenue du Touring Club, Hossegor : découvrir en paddle, canoës ou pirogues hawaiiennes le lac marin d’Hossegor. ...............................................................

Rencontres enchantées, Saubrigues (du 20 au 23 juillet) : festival dédié au jeune public et aux familles autour du spectacle vivant, accompagné de stages et ateliers d’initiation aux pratiques artistiques. ...............................................................

Réserve naturelle de l’Etang noir, 600 avenue Parc des Sports, Seignosse : promenade magique sur des pontons de bois à la découverte de la faune et flore de L’Étang noir. ...............................................................

Festival du conte, Capbreton (du 1 er au 4 aout) : 3 jours de spectacles autour du conte sous toutes ses formes pour partager des histoires, des rires, des émotions, des cultures. ...............................................................

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COIN DÉTENTE KIDS

Jeu - les ju me aux Oona Seguin

Seuls deux surfeurs sont de vrais jumeaux,

retrouve-les.

.............................................. Tu peux ensuite t’amuser à tous les colorier !

COIN DÉTENTE Rece t t e s

S U R F - F M . F R

C œu r s de can ar d à l a p l an c h a L ES recettes

- Wash the duck heart and slice them in the middle.

Pour environ 20 cœurs de canard 5 c.à.s de soja / tbsp. soja sauce 5 c.à.s de miel / tbsp. honey

5 c.à.s de coriandre / tbsp. coriander

• Lavez et nettoyez vos cœurs, coupez en deux dans le sens de la longueur. • Faites mariner le tout… longtemps. Goûtez votre marinade… Huuumm c’est bon !

• Maintenant faites revenir à la plancha environ 2 min le temps de les caraméliser sans trop les cuire afin qu’ils gardent leur mœlleux. • C’est prêt… Huuumm c’est bon... !

Merci à Arnaud, chef de Lou Cabana, plage des Culs-Nuls à Hossegor.

Lou cabana

- Put them in the marinade for a long time... More longer you can. Tast it... Yummy! - Cook them on the plancha 2 mn, time to caramelize them whithout overcooking (keep them soft). - Ready to savor... Yummy!

G r a no la m a i so n 200 g de flocons d’avoine / oats 50 g de noix de coco séchée / desiccated coconut 100 g de graines et fruits à coques grillés / mixed nuts and seeds, toasted ¼ c.à.c de sel / tsp salt Le zeste de la moitié d’une orange / Zest of ½ an orange ½ c.à.c de cannelle /

tsp cinnamon ½ c.à.c d’essence de vanille / tsp vanilla essence 75 g miel / honey 3 c.à.s d’huile de tournesol / sunflower oil 100 g d’un mélange de fruits séchés / mixed dried fruits

• Préchauffez le four à 110°C. • Faites chauffer le miel et l’huile de tournesol dans une casserole jusqu’à ce qu’ils soient plus liquides. • Mélangez les ingrédients secs, sauf les fruits séchés. • Mélangez la préparation liquide à la préparation sec et répartissez le tout sur une plaque de four.

• Faites cuire le granola pendant environ 1 heure et quart, en remuant toutes les 20-30 minutes. • Ajoutez les fruits séchés et faites cuire la préparation pendant 10-15 minutes de plus jusqu’à ce qu’elle soit bien dorée et les fruits un peu soufflés. • Sortez le granola du four et laissez refroidir. Conservez-le dans une boite hermétique.

À consommer au petit dej' ou au goûter ! Merci à Pippa, l’animatrice de notre émission cuisine Surf Saveurs, tous les vendredis à 11h sur Surf FM 102.3 !

- Preheat the oven to 110°C. - Gently heat the wet ingredients in a pan until they reach an easily pourable consistency. - Mix together the dry ingredients, except the dried fruit. - Pour the wet mixture into the dry and stir to fully combine and spread onto a large baking tray. - Cook for 1 ½ hrs until golden, checking and turning every 2030 minutes. - Add the dried fruit and bake for a further 10-15 minutes. - Remove from the oven and leave to cool completely, store in an airtight container. For breakfast or tea time!

1 0 2 . 3

COIN DÉTENTE en bref

F M

Le s jou r s de Marché Capbreton : mardi, jeudi et samedi matin. Hossegor : mercredi, vendredi et dimanche matin. Saint-Vincent-De-Tyrosse : vendredi et samedi matin. Seignosse Bourg : mercredi matin. Seignosse Océan : mardi, jeudi et dimanche matin. Soustons : lundi et jeudi matin. Oona Seguin

Soorts : samedi matin.

Le f ruit loc al : le kiwi de l’Adour Le kiwi de l’Adour est une des productions fruitières du Sud-Ouest de la France. Il est le seul kiwi à bénéficier de la double certification Label Rouge et Indication Géographique Protégée (IGP) qui garantit une origine 100 % Landes. Gorgé de vitamines C, B9 et magnésium, il permet de prévenir l’ostéoporose ou les maladies cardio-vasculaires, et est également connu pour ses propriétés anti-oxydantes, minceur et cicatrisante. Un atout parfait pour votre santé ou vos papilles, disponible sur les étals de décembre à mai et toute l’année en confiture !

COIN DÉTENTE JE U C ONC OURS

S U R F - F M . F R

Joue et tente de gagner des cadeaux ! Le BARBu Oona Seguin

MAIS QUELLE MUSIQUE peut-il bien écouter ? Retrouve les mots suivants dans la barbe de ce hipster. electro / reggae / jazz / rock / hiphop / folk / dubstep / blues / jungle / classique

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Règlement : Pour participer, envoyez-nous le jeu et son bulletin correspondant rempli (une seule participation par famille) à l’adresse suivante : Surf FM 198, Avenue du centre 40150 SOORTS-HOSEGOR. Pour chacun des jeux, tirage au sort parmi les bonnes réponses le 19 Août !

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Fais transpirer tes méninges avec notre sudoku niveau difficile !

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F M

BULLETIN DE PARTICIPATION LE SUDOKU

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1 Horloge marée / modèle Iceberg en français, spot Hossegor 69 €

1 0 2 . 3

AGENDA été 2016

F M

PR O GRAMMAT ION MUS ICale & F E S T I VALS

JUILLET Festival EHZ (64) 1 au 3 juillet à Medionde ehz-festibala.eu/fr

- 18 juin Surf FM fête la musique au forum du Penon Concerts de Kepa, Titanic, Shut Up ! Twist Again ! Mc El Spinna de 18h à minuit, Seignosse ....................................................................

- 30 juillet et 27 août -

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Festival Brésilien Summer Days (64) 2 au 5 juillet à Anglet et Bayonne Cours de Capoera, samba, concerts, surf

Soadan, concert (40) 16 juillet au Kiosque d’Hossegor à 21h30 ...............................................................

festivalbresilien.fr

............................................................... Elipsis (pop-folk), concert (40) 8 juillet place des Landais à Hossegor à 20h ............................................................... Louie Cut, concerts (40) 8 juillet à L’Escargot à Seignosse ...............................................................

- 24 Septembre -

Unexpected Guest, concert (40) 10 juillet kiosque d’Hossegor à 11h ...............................................................

- 22 octobre After Summer Surf FM au Coolin, Hossegor Concerts + DJ Set à partir de 19h

Festival Arte Flamenco (40) 4 au 9 juillet à Mont de Marsan, spectacles et stages arteflamenco.landes.fr

............................................................... International Surf Film Festival (64) 10 au 13 juillet à Anglet, concerts et films surf-film.com

Thomseeds (Red glittering Velvet release party) / Kensico (song by Joshua Tree), concerts (40), 8 juin au Circus, Capbreton ............................................................... The Roofrider, concert (40) 11 juin au Booboo'zzz à Seignosse ............................................................... Soirée fermeture Présentation des ateliers d’art, (40) 11 juin au Circus, Capbreton ............................................................... The Very Small Orchestra, concert (40) 17 juin au Booboo'zzz à Seignosse The-Very-Small-Orchestra-officiel

............................................................... Festival HELLFEST (44) 17 au 19 juin à Clisson hellfest.fr

...............................................................

NICO’O & the kapiolani boyz, concert (40) 17 juillet Kiosque d’Hossegor à 11h ............................................................... Feu d’artifice (40) 14 juillet à 23h sur le lac marin d’Hossegor ............................................................... Festival des Vieilles Charrues (29) 14 au 17 juillet à Carhaix vieillescharrues.asso.fr/2016

............................................................... Reggae Sun Ska, tournée des plages (40) 20 juillet à L’Escargot, Seignosse ............................................................... OSLO, concert (40) le 22 juillet place des Landais d’Hossegor à 20h et le 30 juillet au kiosque d’Hossegor ............................................................... RINRI, concert (40) 23 juillet au kiosque d’Hossegor à 21h30 ............................................................... Big Red / Pauline Diamond / Supamana, concerts (40) 23 juillet au Booboo'zzz à Seignosse bigredofficial ...............................................................

JUIN Mr moustache, concert (40) 4 juin au Booboo'zzz à Seignosse ...............................................................

francofolies.fr

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Surf FM à L’Escargot ! Seignosse DJ Set des animateurs de 00h à 6h ! .................................................................... Surf FM au Booboo'zzz ! Seignosse Concerts + DJ Set à partir de 19h ....................................................................

Festival les Francofolies (17) 13 au 17 juillet à La Rochelle

I Sens & The Diplomatiks + guest, concerts (40) 21 juin au Booboo'zzz à Seignosse ............................................................... Free Music Festival (17) 24 juin au 26 juin à Montendre freemusic-festival.com

............................................................... Festival Garorock (47) 30 juin au 3 juillet à Marmande avec Deluxe, Flume, Muse, Synapson... garorock.com

RIX AND THE WONDERLAND, concert (40) 24 juillet kiosque d’Hossegor à 11h ...............................................................

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Festival Jazz in Sanguinet (40) 17ème édition du 21 au 24 juillet ...............................................................

Elipsis (pop-folk), concert (40) 13 juillet au kiosque d’Hossegor à 11h ...............................................................

Les Pères Peinards, concert (40) 27 juillet Kiosque d’Hossegor à 11h ...............................................................

Dub Broswer, concert (40) 13 juillet au Booboo'zzz à Seignosse

Festival Emmaus (64) 26 et 27 juillet à Lescar-Pau Avec Jain, Birdy Nam Nam, Gramatik…

nattalirize

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emmaus-lescar-pau.com

Nattali Rize, concert (40) 13 juillet au Booboo'zzz à Seignosse nattalirize

............................................................... Impromptu, concert (40) 15 juillet au kiosque d’Hossegor à 11h ............................................................... Opsa Deheli, concert (40) 15 juillet place des Landais à Hossegor à 20h ...............................................................

............................................................... SWING 64, concert (40) 31 juillet kiosque d’Hossegor à 11h ...............................................................

AGENDA été 2016

S U R F - F M . F R

AOÛT

culture

Opsa Deheli, concert (40) 3 août kiosque d’Hossegor à 11h ...............................................................

The Rix’tet, concert (40) 14 août au kiosque d’Hossegor à 11h ...............................................................

Salon du livre d’Hossegor (40) 18eme édition, 1 au 3 juillet au Sporting Casino d’Hossegor

NICO’O & The Kapiolani Boyz, concert (40) 5 août place des Landais, Hossegor à 20h ...............................................................

Sara Lugo, concert (40) 17 août au Booboo'zzz, Seignosse

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Green (C2C/Hocus Pocus), concert (40) 5 août à L’Escargot, Seignosse ...............................................................

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Festival du conte (40) 27eme édition, 1 au 4 août, Capbreton

PFEL (C2C/Beat Torrent), concerts (40) 19 août à L’Escargot, Seignosse ...............................................................

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Sara-Lugo

Festival Août of jazz (40) 19 au 21 août apéro-swings concerts à la frontière du jazz ............................................................... I SENS & THE DIPLOMATIK’S (reggae), 20 août au kiosque d’Hossegor à 21h30 ...............................................................

Festival Reggae Sun Ska (33) 5, 6 et 7 août, Pessac reggaesunska.com/fr

............................................................... KYEKYEKU, concert (40) 6 août kiosque d’Hossegor à 21h30 ............................................................... Avrosse/Antoine SY, concerts (40) 6 août à L’Escargot, Seignosse ............................................................... The Blackstarliners, concert (40) 11 août au Booboo'zzz, Seignosse THE-BLACKSTARLINERS

............................................................... Scars, concert (40) 12 août au Booboo'zzz, Seignosse SCARS

............................................................... Soadan, concert (40) 13 août kiosque d’Hossegor à 21h30 ............................................................... Djanta, concert (40) 14 août au Booboo'zzz, Seignosse Djanta

............................................................... Festival Musicalarue (40) 12, 13 et 14 août à Luxey

BIGA*RANX, concert (40) 23 août au Booboo'zzz, Seignosse ............................................................... Festival Baleapop (64) 24 au 28 août, Saint Jean de Luz baleapop.com

............................................................... Anap-rêve, concert (40) 26 août place des Landais, Hossegor à 20h ...............................................................

latinossegor

Fêtes de Bayonne (64) 27 au 31 juillet fetes.bayonne.fr

............................................................... Feria de Dax (40) 11 au 15 août feria.dax.fr

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sports GLOBE Go Skateboarding Day (40) 21 juin au Globe Office, ZA de Laubian Ouvert à tous

oceanperf.com

RIP CURL GIRL Challenge (surf) (40) 13 au 14 août, Moliets ...............................................................

Panda-Dub

Pro Anglet (64) 23 au 28 août Compétition de surf QS 1500 ...............................................................

Rock en Seine (92) 26 au 28 août, Saint-Cloud avec Caravane palace, Massive Attack, Foals… rockenseine.com

............................................................... Groove Inspektorz/ Miss Tick, concerts (40) 28 août à L’Escargot, Seignosse ...............................................................

Garage Poney Club LA LUZ (shoegarze/surf rock), concerts (40) 7 septembre au Circus, Capbreton ............................................................... Hossegor Tattoo Convention 2eme édition du 10 au 11 septembre ............................................................... Newave Festival 30 septembre au 2 octobre aux Estagnots, Seignosse ...............................................................

Oceanperf Challenge (40) 6 août, plage Notre-Dame à Capbreton, compétition internationale de sauvetage côtier ...............................................................

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sep te m bre / octobre

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capbreton.fr

Panda Club, concert (40) 26 août au Booboo'zzz, Seignosse

musicalarue.com

Latinossegor (40) Festival de musique et de danse latino, gratuit, 2 au 4 septembre, Place des Landais, Hossegor

Festival Mot & Arts (40) 17 et 18 septembre, Hossegor

MC Youthstar, Mc Dirtyphonics, Chinese man, Camo&krooked Concert (40) le 20 août au Booboozz, Seignosse ...............................................................

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SVRF PVNK 5, concert (40) 1 septembre à L’Escargot, Seignosse ...............................................................

hossegor.fr

Opéra Son et Lumière (40) 19 et 20 août au Sporting Casino d’Hossegor ...............................................................

............................................................... Crevette Tour N° 3 (surf) (40) 24 au 26 juin (report 2/3 juillet), Mimizan ............................................................... L’Oceanperf Kids 9 Juillet à Hossegor, compétition sauvetage côtier 6-13 ans ............................................................... Air Show (surf et jet ski) (40) 8 juillet et 19 août plage Centrale d’Hossegor, concert ............................................................... Rip Curl Grom Search (surf) (64) 9 au 15 juillet, Anglet, compétition de surf international ............................................................... Pitchoun N° 1 (surf) (40) 16 et 17 juillet au Santocha, Capbreton ............................................................... Pitchoun N°2 (surf) (40) 30 au 31 juillet, Labenne ............................................................... Sooruz Lacanau pro (33) 11 au 21 août, compétition de surf QS 3000 ...............................................................

Crevette Tour N°4 (surf) (40) 3 et 4 septembre, Léon (report 10 et 11 septembre) ............................................................... Masters Landes (surf) (40) 8 et 9 octobre, Capbreton (report 15 et 16 octobre) ............................................................... Roxy Pro France (40) 4 au 15 octobre, Hossegor - Seignosse, étape du championnat du Monde de surf pro féminin WSL ............................................................... Quiksilver Pro France (40) 4 au 15 octobre, Hossegor - Seignosse. étape du championnat du Monde de surf pro masculin WSL ............................................................... Le Raid Dingue d’Hossegor (40) Défi sportif complétement décalé à caractère solidaire le 22 et 23 Octobre Inscriptions à partir du 1er Mai raid-dingue.fr