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La Lettre des Quilles de Huit
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Bimestri el du C omité Natio nal Quil les de Hui t N° 33 - 26 mai 2009
EDITORIAL
DISTINCTIONS
Même si le degré de dépendance de la FFBSQ à l’égard des financements de l’Etat, à travers les conventions d’objectifs annuelles est relativement modéré (10,75 % du total des produits en 2008), en comparaison d’autres fédérations, il n’en demeure pas moins que ceux ci sont déterminants pour l’avenir de nos disciplines, directement et indirectement.
C’est au cours de la soirée officielle organisée le samedi 2 mai à Viella, qu’un certain nombre d’acteurs de la fédération, issus des différentes disciplines ont été honorés de médailles fédérales. C’est ainsi que Jean Fulcrand s’est vu remettre la médaille « Grand Or » en remerciement de son action bénévole à la tête de la Fédération pendant 4 mandats.
C’est pourquoi, les choix politiques du Ministère de la Jeunesse et des Sports d’une part et la représentation et l’image qu’il peut se faire, par le biais de ses hauts fonctionnaires, de notre fédération d’autre part vont être cruciaux pour les 4 années à venir et d’abord pour 2009, car s’ajoute à ces paramètres celui concernant la révision générale des politiques publiques (RGPP) qui remet en cause certains équilibres ministériels, et préfigure probablement une autre remise en cause, celle des équilibres entre l’Etat et les collectivités territoriales.
Pour les quilles de huit, l’année 2009 aura été l’année du corps arbitral. Ainsi, sur proposition du Comité National, trois arbitres ont été distingués de la médaille d’argent de la fédération pour leur dévouement à la cause des quilles de huit depuis plusieurs décades, en tant qu’arbitres officiels : Serge Lacaze, de Bertholène, Gilbert Gombert de Luc, et le plus ancien de tous encore en fonction à ce jour, Roger Bouteille, du club d’Onet le Château. Ces médailles leur seront remises prochainement puisque le secret avait été bien gardé. Par ailleurs, comme annoncé dans la lettre n°32, Alain Rebouys s’est vu remettre le trophée de l’AFCAM, catégorie « élite » en reconnaissance des services rendus pendant plus de 20 ans comme chef des arbitres des quilles de huit. Toutes nos félicitations !
La première entrevue au Ministère, consacrée à la présentation de la fédération et à la remise du plan d’actions fédéral pour la période 2009/2012 a permis de poser quelques jalons et de mesurer le degré d’écoute dont nous avons pu bénéficier de la part de nos interlocuteurs. Même s’il faut rester très prudent en la matière, il ressort, d’un avis unanime, que nous avons été écoutés. Il reste à savoir si nous avons en outre été entendus. Bien évidemment, il ne viendrait à personne l’idée de contester le leadership du bowling en matière de haut niveau, de représentation internationale et de formation, mais il n’en demeure pas moins que les autres disciplines déploient d’importants efforts et des trésors de bénévolat pour promouvoir leur pratique et leur reconnaissance, qui méritent autre chose que l’indifférence marquée ces dernières années par l’Etat. Dans un contexte de raréfaction de l’argent public, quoiqu’il en soit dit par ailleurs, de rapatriement des centres décisionnels dans les régions, ce qui fragilise la représentativité de toutes nos disciplines, souvent implantées sur des aires géographiques limitées infrarégionales, il convient de reconnaître que notre tâche va devenir de plus en plus difficile, face à la concurrence et aux lobbies. C’est en partie en tenant compte de cette nouvelle donne que nous avons fait, d’abord lors de la réunion des présidents, puis en comité directeur, le choix de la solidarité au niveau fédéral, en faveur des disciplines les plus fragiles, en relevant le seuil minimal des aides fédérales sans remettre en cause l’enveloppe globale, tout en sachant qu’au pays des aveugles, les borgnes sont rois et que le but de la manœuvre n’est pas de leur faire perdre la vue. L’exercice sera difficile et il faudra, c’est certain, aménager le dispositif sans trahir ses intentions. Je ne doute pas de la volonté politique de notre président sur ce sujet, raison pour laquelle les quilles de huit ont adhéré à la démarche, par principe. C’est à mon sens un atout envers le ministère, puisque cette démarche est signe d’une volonté commune et prend valeur d’exemple, pour une prise en compte de toutes les disciplines, dont l’intérêt ne peut se mesurer seulement à partir du nombre de licenciés, tant il est vrai qu’elles contribuent à la transmission de valeurs, d’un patrimoine et au maintien de liens sociaux et intergénérationnels, dans leur sphère d’influence respective. Jacques REGOURD
Jean FULCRAND
Alain REBOUYS
BIBLIOGRAPHIE Le Comité National des quilles au maillet vient d’éditer le premier numéro de sa lettre, qui sera trimestrielle, à la date du 31 mars 2009. C’est avec un grand plaisir que nous accueillons cette nouvelle production qui a eu le très bon goût de s’inspirer de notre propre lettre et qui devient, en quelque sorte, vu la différence d’âge, sa petite sœur ! Outre son éditorial et les réflexions contenues dans son rapport de l’Assemblée générale du 6 mars dernier à Castelnau d’Auzan, Alain Bovo et son comité de rédaction nous livrent le programme de l’Assemblée générale de Barcelonne du Gers, quelques considérations sur le championnat du Bas Armagnac 2008, des indications sur la formation des animateurs de quilles au maillet organisée à Estang le 14 mars 2009, l’agenda des réunions et compétitions amicales ou officielles pour les mois à venir, une rubrique que l’on souhaiterait la plus courte possible, consacrée aux peines de la discipline et une seconde que l’on voudrait beaucoup plus longue, relative aux distinctions décernées aux dirigeants ou licenciés des quilles au maillet. Rendez-vous au 30 juin pour le numéro deux.