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Rapport Annuel 2013 Agence francophone pour l’Êducation et la formation tout au long de la vie

Rapport Annuel 2013 Agence francophone pour l’Êducation et la formation tout au long de la vie

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Table des matières Les acronymes

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Mot du Directeur

L’AEF-Europe et ses missions

6 9

➻ Les 7 missions de l’Agence ➻ L’organisation interne

Appel 2013 en chiffres

11

Les moments importants de l’année 2013

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➻ Le Label européen des Langues ➻ Youth on the Move ➻ Le calendrier de nos événements

COMENIUS: L’Europe dans la salle de classe

eTWINNING: Les échanges scolaires à distance en Europe

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LEONARDO DA VINCI: La mobilité au service de l’éducation professionnelle et de la formation

29

LA CONVENTION DES EXPERTS ECVET

35

ERASMUS, FONDS NATIONAUX ET EXPERTS BOLOGNE: Étudier, se former, enseigner…ailleurs

39

19

➻ FAME, AESI et Erasmus Belgica ➻ Travail des Experts Bologne et autres synergies

GRUNDTVIG: Parce qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre

VISITES D’ETUDE: Franchir les frontières pour partager les connaissances

47 51

EUROPASS: Un cadre communautaire unique pour la transparence des qualifications et des compétences

55

COMMUNICATION ET PROMOTION

61

5

6

Les acronymes LLP Life Long Learning Program (2007-2013) FWB Fédération Wallonie-Bruxelles COCOF Commission communautaire francophone BIJ Bureau international jeunesse TIC Technologie de l’information et de la communication BAN bureau d’aide national (eTwinning) ECVET European Credit for Vocational Education and Training EQF European Qualification Framework FPI Formation professionnelle initiale CEC Cadre européen des certifications CPU Certifications par unités Eqavet European quality assurance reference framework for vocational education and training SFMQ Service francophone des métiers et des qualifications CCG Centre de coordination général des projets européens TOI Transfer of innovation IP Intensif program EFP Enseignement et formation professionnelle SD Supplément au diplôme FAME Fonds d’aide à la mobilité étudiante AESI Programme d’échanges intercommunautaires à destination des futurs enseignants en langues ECTS European Credit Transfer System EES Établissement d’enseignement supérieur AEQES Agence pour l’évaluation de la qualité de l’enseignement supérieur CGHE Conseil général des hautes écoles CIUF Conseilinteruniversitaire francophone CEF Conseil de l’éducation et de la formation CSESA Conseil supérieur de l’enseignement artistique DIES Descripteurs d’internationalisation pour l’enseignement supérieur ARES Académie de recherche et d’enseignement supérieur

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Mot du Directeur L’année 2013, dernière année du « Programme d’Education et de Formation tout au long de la vie » (LLP) a été choisie par nombre de bénéficiaires récurrents pour déposer une candidature selon des modalités bien connues.

Les candidatures et les sélectionnés ont donc augmenté dans presque tous les secteurs du programme et le budget engagé est très proche des 100% du budget attribué par la Commission européenne.

L’objectif principal que s’est fixé l’Agence francophone pour l’éducation et la formation tout au long de la vie en 2013 portait sur la valorisation et la dissémination des activités et des résultats des projets du programme européen, en illustrant les bonnes pratiques et les meilleurs projets portés par des bénéficiaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

L’Agence a organisé le 29 mars une journée de formation pour les porteurs de projets sur « La communication et la dissémination dans le cadre de projets européens » au cours de laquelle les participants se sont réunis en quatre ateliers après avoir suivi une conférence et des témoignages de bonnes pratiques. Les thèmes des ateliers : Faire de la presse votre alliée. Utiliser Facebook et Twitter pour valoriser vos résultats. Créer et animer un blog professionnel. Communiquer avec un petit budget.

Ils ont tous eu beaucoup de succès.

La valorisation a également été rendue visible pour les établissements d’enseignement et de formation par la distribution de nouveaux trophées pour les bénéficiaires.

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L’Agence a réalisé le bilan des sept années du programme d’éducation et de formation tout au long de la vie 20072013 en publiant deux brochures : R « Évaluation des actions décentralisées (COMENIUS, LEONARDO DA VINCI, ERASMUS, GRUNDTVIG, VISITES D’ETUDES) du programme européen en Fédération Wallonie-Bruxelles ». Cette brochure, entièrement réalisée par le personnel de l’agence, analyse les données par programme, les complémentarités avec les objectifs de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le suivi donné aux recommandations des rapports antérieurs.

R « Sept années de projets européens » est un bilan chiffré des statistiques de candidatures, sélections et budgets attribués qui montre la consommation importante des budgets et la synthèse des résultats de chaque programme.

Vous trouverez les références de ces brochures dans ce rapport et sur notre site www.aef-europe.be.

Dans le cadre de l’enseignement scolaire, la Ministre de l’enseignement obligatoire et de promotion sociale, Marie-Dominique SIMONET a invité l’agence le 26 avril à une séance de remise des Europass Mobilité aux élèves qui étaient partis en mobilité individuelle Comenius, intitulée « La mobilité des élèves COMENIUS : un projet d’école pour des élèves en mouvement ». L’agence a pu y diffuser les bons résultats du programme en Fédération Wallonie-Bruxelles.

En ce qui concerne le Label européen des langues, l’agence a organisé un concours et une remise des prix 2013. Ayant reçu une cinquantaine de candidatures, le jury a départagé les candidats et attribué 8 nouveaux Labels européens des langues qui sont mis en valeur sur le site de la Commission européenne. La cérémonie de remise des prix qui a eu lieu le 16 mai au Parlement européen à Bruxelles a été présidée par Monsieur MartinezMartinez, Vice-Président du Parlement européen.

De nombreux événement ont été organisés par l’agence qui outre ses séances d’information, de briefing et de suivi des bénéficiaires a également tenu un stand du 16 au 20 mars au Salon de l’Éducation à Charleroi en coopération avec l’AGERS, l’Administration de l’enseignement et de la Recherche scientifique et participé à l’événement européen « Youth on the move » à Liège du 16 au 19 octobre en tenant un stand et présentant des témoins de la mobilité européenne.

La conférence de valorisation annuelle s’est tenue dans l’hôtel de la « Société littéraire de Liège » le 18 octobre sur la thématique de « Sept années de mobilités européennes du programme LLP ». Elle a rassemblé 140 personnes autour de tables-rondes sur la mobilité et ses bénéfices en termes de développement personnel et professionnel.

Dans le cadre de l’enseignement et de la formation professionnelle et plus précisément de la convention Experts ECVET, l’agence a organisé une Visite d’études sur le système ECVET en Belgique francophone à l’attention d’une dizaine d’experts d’autres pays européens du 26 au 29 novembre. Cette visite s’est terminée lors de la Conférence de clôture de la convention Experts ECVET par le « Belgian Team » le 29 novembre au BRASS à Forest qui a réuni une centaine de personnes. L’équipe d’experts pour accompagner l’implémentation du système ECVET en Belgique francophone a présenté le fruit

de deux années de travaux qui ont permis la construction d’un langage commun, le développement d’outils et une réflexion sur des pistes pour favoriser l’apprentissage tout au long de la vie.

L’année 2013 a également été celle de la préparation du programme européen pour les années 2014 à 2020.

L’agence a suivi de près les négociations du programme, de la proposition initiale de la Commission européenne en passant par les amendements du Parlement européen pour aboutir au texte définitif adopté par codécision du Parlement européen et du Conseil à la fin de l’année. De nombreuses réunions ont eu lieu à la Représentation permanente de la Belgique auprès de l’Union européenne qui assurait la coordination de la position belge sur ce programme qui s’appellera ERASMUS+.

Dans la perspective de collaboration entre les deux agences chargées des programmes européens en Education, Formation et Jeunesse, des événements ont préfiguré les synergies futures : une journée de mobilité internationale des jeunes le 29 mai sur la Place de la Monnaie à Bruxelles avec bibliothèque vivante (témoignages) et stands d’info et une collaboration lors de l’événement européen « Youth on the move » à Liège du 16 au 19 octobre.

Une première séance d’information sur le programme ERASMUS+ a été organisée le 18 décembre à l’attention du réseau de promoteurs de la mobilité européenne de l’agence en vue de donner l’information générale sur le contexte et la structure du nouveau programme.

Je vous souhaite une bonne lecture du présent rapport.

Albert Renard Directeur AEF-Europe

9

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L’AEF-Europe et ses missions L’Agence Education Formation – Europe a été créée par arrêté du Gouvernement de la Communauté française le 19 juillet 2007, au terme d’un processus de coopération entre la Communauté française, la Région wallonne et la Cocof.

L’Accord de coopération conclu le 19 juin 2007 entre ces trois entités stipule, que « la nouvelle Agence sera une structure commune à la Communauté française, à la Région wallonne et à la Cocof ». De même, il précise que l’AEF-Europe « prendra la forme d’un service à gestion séparée au sein du Ministère de la Communauté française ».

Les 7 missions de l’Agence 1 Assurer les relations avec les autorités européennes pour la gestion, la promotion et l’information relative

au « Programme d’Education et de Formation tout au long de la vie » (LLP).

2 Assurer la mise en œuvre des actions décentralisées de l’Union européenne prévues par ce programme.

3 Assurer la bonne gestion financière des subsides versés par l’Union européenne.

4 Organiser les appels à candidatures.

5 Organiser les procédures d’attribution d’aide aux projets dans le respect des principes de transparence et d’égalité de traitement.

6 Apporter conseil et assistance technique aux candidats potentiels ainsi qu’aux porteurs de projets déjà habilités.

7 Diffuser et valoriser les réalisations et résultats afin de permettre leur assimilation par les systèmes de formation et d’éducation.

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L’organisation interne

Directeur Coordination

Processus opérationnels

Comenius

eTwinning

Communication

Leonardo da Vinci

Europass

Secrétariat

Erasmus

Secrétariat du CSM

Gestion financière

Grundtvig

Visites d’étude

Informatique

Label européen des langues

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Processus transversaux

L’appel 2013 en chiffres 640 candidatures reçues 418 contrats signés Plus de 6 500 bénéficiaires de la mobilité européenne

1000

276

193

155

103

62

60

100

39

67

64

39

10

1

Comenius

Leonardo

Erasmus établissements détenteurs de la charte Erasmus

Grundtvig

Visites d’étude

Candidatures

276

103

39

155

67

Sélectionnés

193

60

39

62

64

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Le vice-Président du Parlement européen, Miguel Angel Martinez Martinez, entouré des lauréats du Label européen des langues

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Les moments importants de l’année 2013 Le LABEL européen des langues 16 mai 2013 – Bruxelles, Parlement européen

Comme tous les deux ans, le Label récompense des projets innovants en matière de langues. En 2013, la cérémonie de remise des prix a eu lieu au Parlement européen sous la houlette du vice-Président du Parlement européen Miguel Angel Martinez Martinez.

Cette cérémonie fut également rehaussée par l’intervention de deux experts : Christiane Blondin, Université de Liège Service d’analyse des systèmes et des pratiques d’enseignement « Quelques résultats de l’Étude européenne des compétences en langues » Et le professeur Piet Van Avermaet, Université de Gent « Multilingualism in education. Problem or asset? »

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Sur les 48 projets, douze ont été nominés et huit ont été labélisés.

ENSEIGNEMENT PRIMAIRE EFC Heure-Le-Romain Cité Jules Brouwir Titre : Faire découvrir mes talents en exerçant mes langues, le français et le néerlandais, en faisant appel à des personnes ressources de nos différentes Communautés

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR UMONS, Centre de Langues Vivantes en partenariat avec : la KU Leuven, l’Université Lille 3, le Forem, le VDAB et BLCC (Business Language and Communication Center, Kortrijk) Titre : COBALT (COmmunication et Brassage culturel par l’Apprentissage des Langues et des Technologies / COmmuniceren en Bruggen slaan dankzij het Aanleren van Levende talen en Technologieën / COmmunicating and building Bridges thanks to the Acquisition of Languages through Technologies)

FORMATION DES ADULTES Institut de Promotion Sociale de la Communauté Française d’Uccle - Gatti de Gamond Titre : Intégration des NTIC dans la création d’un JT en studio virtuel, de type BBC en anglais - niveau B1

TOUT PUBLIC Action Langues Verviers Titre : Wilkommen in Graphoville

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE Institut Saint-Joseph de Ciney Titre : Neues Lernen Athénée Royal René Magritte de Lessines Titre : Les ateliers de langues en self-access et le blog de langues Collègue Saint-Michel de Gosselies Titre : L’immersion… autrement Athénée Royal de Chênée (prix spécial du vice-Président du Parlement européen, Monsieur Miguel Angel Martinez Martinez Titre : CLARC – Centre de Langues de l’Athénée Royal de Chênée

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Youth on the Move 17 au 19 novembre 2013 - Liège

Photo de gauche à droite : Didier Reynders, Ministre des Affaires étrangères ; Véronique Balthasart, chargée de la communication du BIJ ; Silvia Paradela, chargée de la communication de l’AEF-Europe ; José Manuel Durao Barroso, Président de la Commission européenne ; Adela Tsonkovska, stagiaire eTwinning ; Albert Renard, Directeur de l’AEF-Europe.

À l’occasion, de l’événement Youth on the Move qui s’est déroulé du 17 au 19 octobre dernier à Liège, le Président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, et le Ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, ont visité le stand commun de l’AEF-Europe et du BIJ. Le Président Barroso s’est montré très intéressé par le travail des deux agences et a tenu à les remercier de leur participation à cet événement phare de la Commission européenne qui vise à promouvoir la mobilité auprès des jeunes à travers toute l’Europe.

Cet événement marque le début d’une nouvelle collaboration entre les deux agences qui sont en charge de la promotion du nouveau programme européen Erasmus+ en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Celles-ci travailleront de manière complémentaire sur les volets « éducation et formation » et « jeunesse » du programme afin d’offrir aux jeunes l’éventail complet des possibilités de soutien de leurs projets de mobilité européenne.

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Le calendrier de nos événements Janvier 2013 15 janvier

Bruxelles

Comenius Mobilité individuelle des élèves

Elèves IN et leurs tuteurs

28 janvier

Liège, HELMO

Présentation Comenius et eTwinning

Enseignants et chefs d’établissement de la région liégeoise

29 janvier

Bruxelles

Réunion de suivi des projets de partenariat Leonardo

Bénéficiaires Leonardo

5 février

Bruxelles

Comenius Formation des enseignants : gestion de la mobilité

Staff des écoles sélectionnées dans le cadre de la mobilité individuelle des élèves

6 février

Bruxelles

Formation eTwinning

Enseignants et chefs d’établissement de la Fédération Wallonie- Bruxelles

20 février

Bruxelles

Comenius

Accueil des assistants IN

16 mars

Charleroi, la Garenne

Formation eTwinning

Personnel éducatif de toute la Fédération Wallonie-Bruxelles

27 mars

Bruxelles, HE Galilée

Journée AESI

Professeurs et RI des hautes écoles pédagogiques flamandes et francophones

29 mars

Bruxelles

Formation : comment disséminer des résultats dans le cadre des projets européens

Bénéficiaires du programme

26 avril

Bruxelles

Comenius Conférence de valorisation : mobilité des élèves

Ministre de l’Enseignement obligatoire, acteurs de la mobilité, les élèves et les média

30 avril

Bruxelles

Journée d’information sur les labels ECTS et SD

Responsables des relations internationales des EES

16 mai

Bruxelles Parlement européen

Label européen des langues/ prix

Tout public, médias

29 mai

Charleroi, la Garenne

Présentation Comenius, eTwinning et Europass

Personnel éducatif de la région de Charleroi

Février 2013

Mars 2013

Avril 2013

Mai 2013

18

Juin 2013 17-18 juin

Bruxelles

Trainees on the Move

Campagne We mean Business

Bruxelles

Réunion assistants Comenius OUT

Assistants Comenius OUT

Août 2013 27 août

Septembre 2013 11 septembre

Bruxelles

Comenius Formation mobilité élèves IN

Elèves IN et professeurs

17 septembre

Bruxelles

Formation : gestion de projets européens

Kick-off des partenariats Comenius, Leonardo et Grundtvig

2 octobre

Bruxelles

Comenius Accueil des assistants

Assistants Comenius et leurs professeurs tuteurs

5 et 9 octobre

Liège

Formation eTwinning

Professeurs de langues et enseignants de l’Euregio

15, 21 et 22 octobre

Bruxelles

Erasmus Formation au Mobility tool

Coordinateurs Erasmus

16 au 19 octobre Charleroi

Salon de l’Education

Enseignants, directeurs, étudiants, tout public

16 octobre

Remise des prix eTwinning

Lauréats des prix, média

17 au 19 octobre Liège

Youth on the Move

Elèves IN et professeurs

18 octobre

Conférence de valorisation de 7 années de LLP

Bénéficiaires, médias, politiques, tout public

Octobre 2013

Bruxelles Liège Société Littéraire

Novembre 2013 8 novembre

Bruxelles

Presentation eTwinning

Enseignants, ambassadeurs des pays du dispositif OLC

25 novembre

Bruxelles

Kick-off meeting Programmes Intensifs Erasmus

Coordinateurs Erasmus

26 au 29 novembre

Bruxelles

Visites d’étude EVCET

15 participants européens

29 novembre

Bruxelles

Conférence de clôture de la convention ECVET 2012-2013

Acteurs de la formation professionnelle

Décembre 2013 3 décembre

Bruxelles

Kick-off meeting Programmes Intensifs Erasmus

Coordinateurs Erasmus

18 décembre

Bruxelles

Séance d’information Erasmus+

Promoteurs de la mobilité européenne

19

20

Comenius

L’Europe dans les salles de classe

Le programme Comenius cherche à favoriser parmi les élèves et le personnel éducatif la connaissance et une meilleure compréhension de la diversité des cultures, des langues et des valeurs européennes. Il soutient notamment des partenariats entre écoles sur des thématiques pédagogiques communes, ainsi que des bourses de formation initiale et continue permettant aux enseignants d’améliorer leurs compétences pédagogiques. Évocation de cette dernière année du programme LLP avec Manoëlle JOOS, responsable du programme sectoriel Comenius.

Budget 2013

Budget Comenius 1.697.379,00 € Budget après transfert (19%) 1.377.642,00 € Partenariats multilatéraux 820.000,00 € Partenariats bilatéraux 36.000,00 € Comenius Regio 133.000,00 € Mobilité des élèves 65.256,00 € Formations continues 176381,00 € Assistants 147.976,00 € Reliquat -971,00 €

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120

Évolution des candidatures

Que retenez-vous des chiffres 2013 relatifs aux candidatures dans Comenius ?

80% à l’évaluation ont été éliminé à cause de l’éviction de leurs partenaires étrangers…

Cette situation regrettable sera heureusement corrigée à l’avenir dans le programme Erasmus+ car la sélection concernera l’ensemble du partenariat déposé par le coordinateur auprès de son agence nationale.

R Sur les quatre candidatures Comenius Regio, trois ont été sélectionnées. Cette action qui connait un succès timide depuis son lancement il y a 3 ans, marque une ouverture du programme à d’autres institutions actives dans l’éducation que les seules écoles.

R Pour les assistants et écoles d’accueil: le nombre de candidatures est assez comparable aux années précédentes malgré une légère diminution du côté des écoles d’accueil.

R A noter enfin qu’il n’y a pas eu de visites préparatoires Comenius, tout comme dans les autres programmes gérés par l’AEF, en cette dernière année de la programmation LLP.

Manoëlle Joos : Les chiffres relatifs aux candidatures 2013 sont bons toutes actions confondues :

Quels sont les autres actions qui ont retenus votre attention en 2013 ?

R en matière de Partenariats multilatéraux après deux années de stagnation le résultat 2013 est excellent en termes de candidatures. 69 dossiers, nous n’en avons jamais eu autant. Par contre, nous n’avons pu en sélectionner que 43 comme en 2012. Ceci s’explique par l’élimination des partenaires étrangers par manque de budget dans les autres agences nationales concernées. Si chez nous, à l’AEF, la question du budget disponible pour Comenius ne se pose pas, nous reversons chaque année depuis 7 ans une partie de notre budget pour d’autres programmes (p.ex Grundtvig), certains pays doivent éliminer leur partenaire au projet par manque de financement disponible. Ceci a pour conséquence que certains projets qui avaient pourtant convaincu notre jury de présélection et obtenu plus de

M.J : Nous pouvons nous réjouir particulièrement par rapport à :

110 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0

Partenariats multilatéraux Partenariats bilatéraux Visites préparatoires Assistants Ecoles d'accueil Formations Comenius Regio Mobilité des élèves

22

2008

2009

2010

2011

2012

2013

50 13 24 46 41 61

42 5 33 49 53 45 1

57 6 24 52 21 65 0

57 4 32 83 20 74 4 2

55 8 26 69 25 63 0 6

69 3 0 70 17 106 4 7

R la formation continue: l’appel 2013 a connu grand succès (106 candidatures), ce qui a permis de financer un nombre important de mobilités de formation pour les personnels des établissements scolaires.

R La mobilité des élèves: l’action connait un intérêt croissant. Sept écoles étaient candidates cette année, dont quatre nouvelles. Le profil des écoles sélectionnées reste diversifié: deux écoles de l’enseignement technique et professionnel et trois écoles à encadrement différencié. Ceci démontre l’accessibilité de ces mobilités à tous types de publics.

On peut donc affirmer que la mise en œuvre du programme Comenius en Fédération Wallonie-Bruxelles soutient la réalisation concrète de l’objectif du Gouvernement d’amplifier les initiatives d’échanges entre élèves et enseignants. Entre 2011 et 2013, 386 professeurs et 866 élèves ont effectivement goûtés aux défis de la mobilité. De plus, le succès grandissant de la mobilité individuelle des élèves est souvent souligné et encouragé par la Ministre de l’Enseignement, qui a organisé une conférence de valorisation et de témoignages en avril 2013.

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Dans le cadre des partenariats scolaires les écoles ont-elles fait preuve d’originalité dans les thématiques abordées ?

M.J : Oui les sujets traités sont de plus en plus variés et ne se limitent certainement pas à l’enseignement des langues. On note une grande diversité des sujets abordés : R 16 projets concernent la citoyenneté et la dimension européenne R 10 projets liés aux sujets culturels et à l’héritage culturel européen R 8 projets en rapport avec l’apprentissage et l’enseignement des langues étrangères R 7 projets en rapport avec la citoyenneté active, la démocratie et les droits de l’homme R 6 projets consacrés à l’environnement et au développement durable

Formations continues

100

80

60

40

20

0

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

Sélectionnés

11

52

38

57

64

52

97

Candidatures

33

61

45

65

74

63

106

23

R 6 dans le domaine des médias et de la communication On peut donc identifier des dénominateurs communs : R Les projets d’échanges interculturels, où les aspects linguistiques, géographiques et coutumiers sont les thèmes les plus développés.

R Les projets plus « technologiques », qui sont en nette augmentation où le dispositif technique et les moyens de communication et d’échange entre partenaires, c’est-à-dire le « comment » la communauté est créée, deviennent l’aspect le plus important.

R Les projets santé/environnement.

R Les projets axés sur le développement d’une citoyenneté européenne, transversale et commune mais basée sur une spécificité locale. C’est aussi une catégorie de projet plus présente cette année.

Avez-vous rencontré difficultés particulières cette année ?

M.J : « On peut regretter le taux important de désistements pour les assistants Comenius : sur les 52 dossiers enregistrés seuls 27 ont signé une convention. Ce faible taux de participation est dû à différents facteurs récurrents: examens de 2e session, redoublement de l’année d’études; proposition d’un poste d’enseignant; événement dans la vie personnelle… ».

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Cependant, pour les jeunes assistants qui sont partis, l’expérience fut toujours aussi intéressante en matière d’expertise professionnelle, de découverte d’autres méthodologies qu’ils pourront ensuite appliquer dans leurs futures classes. Il s’agit par exemple de l’utilisation du tableau interactif (peu courant en Fédération WallonieBruxelles) ou d’autres technologies liées à l’informatique (TIC ) et ce, dès l’école maternelle.

L’amélioration de la future langue d’enseignement et de sa culture ou l’apprentissage de la langue du pays d’accueil est un apport important, tant pour leur carrière future que pour l’envie de faire de nouvelles mobilités.

Certains assistants envisagent d’ailleurs de travailler à l’étranger. Enfin, l’acquisition de « soft skills » (confiance en soi, débrouillardise, adaptabilité, effort d’intégration) est indéniable et il est évident que les bénéfices multiples de cette expérience individuelle seront démultipliés lorsque ces jeunes se lanceront dans la vie professionnelle.

Projets phares Comenius REGIO : « cARTable d’Europe 2 » Partenariat entre les villes de La Louvière (BE) et Lyon (FR) Il s’agit de la poursuite du projet (2011-2013) mené par ces deux villes, par rapport au concept d’évaluation en éducation artistique et culturelle à partir d’expériences de résidences d’artistes à l’école.

Ce second volet poursuit la recherche en s’interrogeant sur la dimension sensible des résidences et sur les langages dans les apprentissages: comment observer et analyser le sensible et les différents langages (verbal, non verbal, artistique) ? Que révèle cette étude sur les compétences acquises par l’enfant lors de pratiques artistiques ?

Une attention particulière sera portée sur la parole des enfants : que disent les enfants des pratiques artistiques ?

Avec quelle parole évoquent-t-ils le sensible ?

Un des intérêts du projet réside dans la coopération entre opérateurs culturels et éducatifs d’horizons différents : citons entre autres les enseignants, les artistes, les puéricultrices, les directions d’écoles, les chercheurs et des institutions telles : le centre dramatique wallon pour l’enfance et la jeunesse, Enfance art et langages,…

Comenius Partenariat multilatéral : « Du décrochage vers l’accrochage scolaire » Projet mené par le Collège Saint François d’Assise à Ans avec des écoles partenaires situées en France, Espagne, Grèce et Luxembourg.

Ce projet est issu d’un séminaire de contact Comenius qui s’est tenu à liège en décembre 2012. Il vise à lutter contre le décrochage scolaire par le biais de l’accrochage pour les élèves de 15 à 17 ans.

Les écoles ont développé un questionnaire relatif à la situation d’un jeune devant permettre de déceler les premiers signes de risque de décrochage. Une présentation des résultats de ce questionnaire a été organisée par l’école belge en octobre 2014, en présence des partenaires. Ce travail d’analyse a permis aux acteurs de terrain d’identifier les facteurs de démotivation des élèves dans leurs établissements respectifs afin de pouvoir ensuite développer ensemble des pistes pour répondre à ces problématiques spécifiques. Ce partenariat s’inscrit pleinement dans la stratégie « Europe 2020 » dont un des objectifs vise à réduire le taux d’abandon scolaire à moins de 10% au sein de l’UE.

Plusieurs évènements seront organisés dans le cadre de ce projet : colloques, séminaires et exposition de clôture à Lyon en 2015.

Pour plus d’informations : le blog cARTable d’Europe sera actualisé au fur et à mesure du projet http://cartabledeurope.over-blog.com/

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eTwinning

Les échanges scolaires à distance en Europe L’action eTwinning concerne les échanges scolaires à distance au sein de l’Union européenne.

Tour d’horizon des activités eTwinning en Fédération Wallonie-Bruxelles en compagnie de Cécile GOUZEE, responsable du bureau eTwinning pour la partie francophone du Pays.

L’action eTwinning est la première communauté d’écoles en Europe : elle compte plus de 11 000 écoles et 250 000 enseignants.

Elle aide les enseignants de l’enseignement fondamental et secondaire et de l’enseignement spécialisé à mettre sur pied des échanges à distance, à l’aide des technologies de l’information et de la communication (TIC), entre, au minimum, une classe d’ici et une autre classe d’un des 32 autres pays européens participants.

Cécile Gouzée : « La Belgique étant l’un des pays le plus densément peuplé d’Europe, on y compte un grand nombre d’écoles, près de 2700 écoles en FWB, qui peuvent chacune comprendre une ou plusieurs implantations. L’organisation du monde enseignant est de structure complexe (différent réseaux et nombreux organismes de formation pour les professeurs), il est donc indispensable d’opérer en synergie et complémentarité avec les dispositifs existants dès que le contexte s’y prête. » Fort de son expérience des années antérieures le bureau eTwinning (bureau d’aide national : BAN) à poursuivi avec succès en 2013 ses missions liées à la promotion, l’information, la formation et la valorisation de l’action eTwinning.

Quels sont les éléments positifs que vous retenez pour 2013 ?

C.G. : « Le nombre d’enseignants et de partenariats enregistrés a connu une belle progression : il y a eu 185 nouveaux enseignants enregistrés sur la plateforme www. etwinning.net ; 99 écoles différentes ont enregistré un projet en 2013 dont 43 nouvelles ; 123 enseignants se sont impliqués dans un des 95 projets en 2013. A l’avenir, dans le nouveau programme Erasmus+ eTwinning renforcera encore sa position de première plateforme de rencontres et d’échanges virtuels pour le monde scolaire permettant de trouver des partenaires et de collaborer en ligne. »

Promotion et information Sur le plan de la promotion et de l’information, 12 séances ont été organisées d’initiatives ou à la demande à destination des chefs d’établissement, inspecteurs, enseignants, conseillers pédagogiques, chargés de mission, étudiants de l’enseignement pédagogique, assistants Comenius et représentants des pouvoirs organisateurs des 5 réseaux de l’enseignement.

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Des clef USB comprenant un support pédagogique furent distribuées à chaque participants à ses rencontres d’informations.

L’action eTwinning a été présente lors des évènements phares suivants : au 4e rendez-vous « Écoles et technologies » au mois de mars, aux Rencontres wallonnes de l’internet citoyen au mois d’avril ou encore en octobre au salon de l’éducation et aux journées « Youth on the Move ».

C.G : « En ce qui concerne les publications , outre le bulletin d’informations mensuel (10 numéros en 2013), il faut noter l’édition à 200 exemplaires d’un journal trilingue présentant les projets lauréats des trois communautés belges du concours eTwinning (disponible sur le site à la rubrique prix et label).

Une nouveauté à noter en 2013, la présence d’ETwinning FWB sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en plus de site internet et de la contribution aux actualités du portail européen. »

Formation Le Bureau eTwinning organise d’initiative des formations à Bruxelles et dans les Province et répond à toutes les demandes de sollicitation pour des formations sur place dans les écoles, à la demande des chefs d’établissement ou d’anciens eTwinneurs. A chaque séance, des cahiers mis à jour et adaptés en fonction de chaque public, ont été distribués en séance et/ou mis en ligne.

En plus de ces séances, le BAN répond aux sollicitations des enseignants, par mail ou téléphone, pour des conseils utiles et pour les aider à résoudre les difficultés liées à l’utilisation du portail.

Le bureau eTwinning à été partie prenante de la journée de formation organisée par l’AEF-Europe sur la communication dans les projets.

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Le BAN a également été coorganisateur et formateur dans deux séminaires européens : R du 22 au 24 mars 2013 : United Kingdom (Bristol/Cardiff), Séminaire de contact annuel pour pays transfrontaliers, pour l’enseignement secondaire et primaire R du 25 au 28 avril : Bulgarie (Sofia) : séminaire de contact pour l’enseignement primaire, en allemand et en français.

Quatorze enseignants et chefs d’établissement et chargés de mission ont pu participer à des séminaires de contact et PDW et cinq à la rencontre annuelle à Lisbonne.

Quelles sont les principales difficultés rencontrées en 2013 ?

C.G : « Ce qui avait déjà été constaté par le passé reste d’actualité comme le démontre la nouvelle enquête de 2013 de l’Agence Wallonne des Télécommunications : 20% des enseignants n’ont jamais eu de formation TIC ou TICE De plus, les difficultés évoquées par les enseignants n’ont toujours pas trouvées de réponses : R les questions liées au remplacement du matériel informatique, aux accès internet et accès aux locaux informatiques; R le découpage horaire qui ne facilite pas le développement transversal de projet; R les obstacles à la participation à des formations ou séminaires, en Belgique ou à l’étranger, consistant principalement en l’impossibilité de se faire remplacer en classe; R les difficultés linguistiques liées à la mauvaise connaissance de l’anglais (nécessaire pour la plupart des ateliers européens, séminaire transfrontalier et rencontre annuelle) R l’instabilité des équipes pédagogiques.

Cependant il faut insister sur le fait que les responsables de partenariats qui ont surmonté tous ces obstacles travaillent bien, déployant des trésors d’imagination, de créativité et d’engagement au service du projet. »

Valorisation Un nouveau concours eTwinning 2012-2013 a permis de couronner cinq projets lors de la remise des prix commune aux 3 Communautés de Belgique (le 16 octobre au Centre Belge de la Bande Dessinée, à Bruxelles). Les participants ont pu assister à la présentation trilingue des réalisations des lauréats et recevoir le journal trilingue édité à cette occasion.

R Le premier prix revient à Chantal Daoust de l’Institut Sainte Marie d’Arlon pour le projet « Health4life » (voir encadré) R Deux deuxième Prix ex-æquo - Yasmine Kammachi de Athénée Royal de Ganshoren, pour le projet « Tout en français » et - Giuseppe Giancola de l’Ecole communale d’Arquennes pour le projet « Green Creativity across Europe ».

R Deux troisième Prix ex-æquo - Maurice Medici de l’Athénée Provincial de La Louvière, implantation des Arts et Métiers pour le projet « Odysseus » et - Catherine Daems de l’Athénée Royal Uccle II pour le projet « Young in Europe today »

Un projet phare en 2013 Projet « Health4life » Institut Sainte Marie d’Arlon âge des élèves : 14-15 ans Professeur responsable du projet : Chantal Daoust Pays partenaires : Pays-Bas, Malte, Italie C.D : « Les jeunes de tous les pays ont des comportements - conscients ou non - qui peuvent avoir des effets négatifs sur leur santé. Des parties du programme de biotechnique et de biologie ont été étudiées de manière dynamique et collaborative entre enseignants et élèves.

Les élèves ont réalisé une enquête sur le petit-déjeuner.

Les tableaux de résultats ont été analysés, mis en ligne, exploités par les membres du projet, complétés par des documents et par des intervenants. Les élèves ont rédigé et distribué des feuillets informatifs. Des livrets de recettes ont été constitués, un petit-déjeuner organisé afin de sensibiliser les participants.

De nombreuses personnes ont été impliquées dans le projet: professeurs d’anglais, stagiaire, infirmière, kinés, diététicienne, parents.

Ces personnes ont apprécié l’ouverture européenne, les compétences acquises, l’utilisation positive des TICE etl’impact du projet sur les élèves ».

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30

Leonardo da Vinci

La mobilité au service de l’éducation professionnelle et de la formation Le programme sectoriel Leonardo da Vinci finance des actions de mobilité transnationale, des projets européens axés sur le développement ou le transfert d’innovation ainsi que des partenariats de coopération dans le domaine de l’éducation professionnelle et de la formation.

Coup de projecteur sur les grandes tendances de l’année 2013 en compagnie de Julie MOREL, responsable du secteur Leonardo da Vinci.

Le budget : Montant total des conventions signées 2007 1.802.193,00 € 2008 2.064.616,05 € 2009 2.194.930,11 € 2010 2.242.685,60 € 2011 2.365.594,33 € 2012 2.835.369,57 € 2013 2.943.677,05 €

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Les statistiques 2013 : 9

9

8 60

8

7

7

50

6

6

40

6

5

5

30

4

4

20

3 10

3

3

3

2

2

0

Mobilité

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

40

25

28

36

42

29

50

Projets multilatéraux

8

6

6

9

7

4

5

Partenariats

0

23

29

33

39

49

48

Visites préparatoires

0

2

10

11

14

23

0

Tableau 1 : mobilité On passe de 29 candidatures à 50 et de 26 sélectionnés à 45. Le nombre de projets de mobilité sélectionnés en 2013 est en augmentation significative. Le budget accordé à la mobilité s’est également accru en 2013.

L’augmentation est surtout centrée sur le public en formation professionnelle initiale (FPI).

Le type d’institutions et de secteurs concernés ne sont pas fondamentalement différents des années précédentes même si l’on voit apparaitre de manière plus significative les secteurs en lien avec la certification par unité mise en place dans le qualifiant.

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2

2

2

2011

2012

2013

1 0

2007

2008

Sélectionnés

2009

2010

Candidatures

Tableau 2 : TOI de 4 à 5 Le nombre de projets de transfert de l’innovation (TOI) sélectionnés en 2013 reste stable depuis quelques années. Deux projets ont été financés, l’un relevant de la priorité « compétences clés» a été déposé par le Forem, l’autre relevant de la priorité « réduction de l’abandon scolaire » a été déposé par la fédération des institutions et services spécialisés dans l’aide aux adultes et aux jeunes à Bruxelles.

Le programme Leonardo a-t-il bénéficié d’un contexte politique favorable en 2013 ?

50 49

40

39 33

30

29 23

20

20

10

0

48

11

2007

2008

Sélectionnés

13

12

2009

11

11

2010

2011

2012

2013

Candidatures

Tableau 3 : partenariats On passe de 49 à 48 candidatures mais pour la selection le nombre diminue de 20 à 13.

Le nombre de projets de partenariats sélectionnés en 2013 est en diminution par rapport à 2012. Pour autant, le nombre de candidatures est resté équivalent. La procédure de sélection et une légère baisse de la qualité des candidatures présentées expliquent cette diminution.

Le type d’institutions représentées est très divers (asbl, aisbl, centres de formation, établissement d’enseignement supérieur, centre hospitalier...) s’adressant à de nombreux secteurs.

Julie Morel : « Oui, certainement, on peut noter une convergence entre les politiques européennes et régionales en matière de soutien et de promotion de la formation professionnelle. Ce contexte favorable pour l’implémentation du programme Leonardo se traduit par plusieurs initiatives en Belgique francophone.

Citons par exemple : R la mise en place des outils de transparence européens : CEC, ECVET, EQAVET, R le lancement pour quatre métiers de la Certification Par Unité (CPU) dans l’enseignement qualifiant, R le travail du Service Francophone des Métiers et des Qualifications qui produit de nouveaux profils métiers en partenariat avec l’enseignement, la formation et les partenaires sociaux.

R la création des « bassins de vie Enseignement qualifiant – Formation – Emploi ».

Ce dernier dispositif, permanent et structuré, favorise les collaborations entre l’ensemble des acteurs du monde de l’enseignement qualifiant, de la formation professionnelle et de l’emploi.

De plus, la généralisation des stages pour les apprenants du qualifiant est également une avancée qui permet au programme Leonardo de prendre encore plus d’importance dans le paysage de la formation en Belgique francophone.

Ce contexte propice s’est traduit dans les chiffres puisqu’on note une nette augmentation du budget pour la formation professionnelle initiale (FPI) de près de 40% par rapport à 2012.

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2012

2013

%

FPI

776.589,31 €

1.084.711 €

+39 %

PMT

1.018.278 €

825.225 €

-19%

VETPRO

56.644,80 €

49.795 €

-13 %

Ceci s’explique aussi par le fait que l’Agence AEF à souhaiter concentrer les moyens financier disponibles vers la formation professionnelle initiale, public cible principal du programme Leonardo, sachant également que les mobilités pour les demandeurs d’emploi (PMT) allait disparaître du futur programme Erasmus +.

J.M : « Cette volonté de se concentrer sur la formation professionnelle initiale a été bien comprise et partagée par le Centre de Coordination et de Gestion (CCG qui gère l’action de mobilité pour tout le secteur enseignement) qui a déposé 37 dossiers en 2013 soit près du double de ce qu’on attendait d’eux.

On remarque également une légère diminution du budget pour les professionnels de l’enseignement et de la formation (VETPRO) vu les difficultés pour faire partir des enseignants qui ne sont pas remplacés dans leurs charges de cours habituelles. »

Quel a été l’impact du programme Leonardo pour les différents bénéficiaires ?

J.M : Pour les mobilités individuelles : L’effet est très positif sur les participants. Les stages sont véritablement en adéquation avec la formation reçue et les participants peuvent donc améliorer leurs compétences professionnelles. Le stage a également des conséquences extrêmement positives sur les compétences sociales des bénéficiaires : capacité d’adaptation, esprit d’initiative, travail en équipe…

A noter que les stages de longue durée dans un pays de langue étrangère ont aussi permis une amélioration du niveau linguistique.

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Il est important de souligner que très souvent, les jeunes ayant participé à des projets de mobilité bénéficient d’une intégration plus facile sur le marché de l’emploi.

Pour les jeunes en FPI, il s’agit souvent d’une expérience unique, qui contribue aussi à une meilleure intégration sociale. « Bon nombre de jeunes ont acquis une meilleure confiance en eux et un certain respect pour leur travail.

Ceci de manière d’autant plus importante quand ces jeunes sont issus de milieux défavorisés. » Impact des partenariats : « Grâce aux différents échanges, les partenaires ont constaté au niveau personnel: R une amélioration des compétences pédagogiques, R un développement des connaissances grâce à la richesse des réflexions autour des thématiques abordées R la découverte de nouvelles approches et de méthodologies innovantes R une ouverture à d’autres méthodes de travail, à d’autres valeurs R une stimulation et une plus grande motivation dans le travail R un encouragement à l’apprentissage d’une langue étrangère » En ce qui concerne les institutions, une des conséquences les plus significatives est le renforcement du réseau de partenaires européens apportant de nouvelles idées de projets et de nouvelles perspectives.

Impact des transferts d’innovation(TOI) : « L’impact à court terme se retrouve au niveau des organismes ayant participé au projet : ceux-ci profitent de cette expérience européenne pour approfondir leur réseau, s’impliquer dans d’autres projets européens et faire valoir leur expérience auprès d’autres organismes moins expérimentés.

L’impact au niveau des formations est à géométrie variable, certains projets sont reconnus dans les formations de leur secteur, d’autres poussent le débat au-delà d’une discipline ou d’une formation particulière en comparant les systèmes d’enseignement et de formation. »

réflexion auprès du public cible et du secteur concerné.

Ce débat et cette réflexion permettent déjà une remise en question des acteurs et un changement dans les pratiques pédagogiques et professionnelles à l’échelle régionale, nationale et transnationale.

De par la diffusion et la dissémination qui font partie intégrante de ces projets, les outils de formations en ligne, les méthodologies ou grilles d’analyse ont permis une

Les projets de transfert d’innovation permettent également aux acteurs de terrain de s’approprier les outils de transparences européens.

Projet phare en transfert de l’innovation :

Un contenu original s’appuyant sur un travail de professionnels de la langue permet à l’étudiant d’en revoir les aspects grammaticaux.

Les tests d’évaluation permettent à l’apprenant de vérifier ses nouveaux acquis.

L’outil peut être utilisé comme une remise à niveau, un perfectionnement individualisé, un outil de positionnement tant dans le local classe qu’à domicile, avec ou sans formateur par le biais d’un logiciel qui offre toutes les possibilités des NTIC avec image, mouvements, sons…

Bienvenue à Graphoville porté par Action Langues Verviers et terminé depuis octobre 2010 Il s’agit d’un outil en ligne d’apprentissage et de perfectionnement en langue. L’outil, conçu pour être utilisé en autodidaxie et en formation individualisée permet, grâce à sa structure pédagogique modulaire et en utilisant les possibilités d’apprentissage multimédia, de travailler 50 difficultés propres à la langue cible. Depuis la parution de l’outil dans ses versions FR et EN, de nombreux enseignants et formateurs demandaient à ce que Graphoville soit adapté dans une version allemande.

J.M : « Ce projet illustre bien la spécificité des Transfert Of Innovation (TOI) dans le cadre du programme Leonardo : il permet de reprendre un outil de formation existant, réalisé dans le cadre d’un projet européen, et de le transférer vers un nouveau public, un nouveau secteur, une nouvelle langue moyennant un travail d’adaptation, linguistique dans ce cas-ci puisque le projet a travaillé sur la langue allemande. »

Ce projet a d’ailleurs obtenu le label des langues 2013 en FWB dans la catégorie tout public. Le jury a particulièrement apprécié son approche pédagogique qui permet en plus de l’apprentissage de l’allemand, de comparer les difficultés de cette langue avec celles de sa langue maternelle. L’outil en ligne est gratuit et accessible à tous et de niveau avancé.

Contacts : Euregiomag : Madame Andrée Müller-Bragard a.mueller-bragard@skynet.be www.vervierslangues.be www.eurocordiale.lu/graphoville-DE

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Projet phare en formation professionnelle initiale : Euro microtechiques III porté par le CCG pour l’Institut des Arts, Techniques, sciences et Artisanat (IATA) de Namur Ce projet avait pour objectif d’offrir aux apprenants de l’IATA d’acquérir de nouvelles compétences en matière de fraisage et de tournage sur un outillage bien spécifiques non disponible en Belgique. Grâce au partenariat avec le Lycée de la Baronnerie situé à Angers en France, les élèves sont partis se former sur place durant deux semaines.

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J.M : « Cette expérience s’inscrit dans la lignée de la volonté de la Commission européenne pour la promotion du partage d’outils pour la formation des apprenants. En effet les jeunes belges ne disposaient pas de ce type de machines dans leurs écoles. C’est un projet de courte durée mais avec un impact très concret sur les compétences des jeunes.

Autre bonne pratique lié à ce projet, la collaboration avec les centres de compétences régionaux pour la mise à niveaux des élèves avant leurs stages en France. » À noter enfin que chaque stagiaire à reçu un Europass Mobilité à la fin de sa formation pour pouvoir démontrer à un futur employeur les acquis d’apprentissages liés à cette formation bien spécifique (fraisage CNC, électrérosion…)

La convention Experts ECVET Évocation de la convention « team ECVET Expert » en Belgique francophone en compagnie d’Alain BULTOT, coordonnateur des experts ECVET

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De janvier 2012 à mars 2014, une équipe d’experts ECVET regroupant des membres issus des opérateurs d’enseignement, de formation professionnelle et de validation a soutenu la mise en œuvre de ce nouvel outil européen par les opérateurs francophones d’Enseignement et de Formation Professionnelle (EFP) L’implémentation de ce nouvel outil européen s’est fait en parallèle avec un grand nombre de réformes qui concerne le monde de l’EFP en Belgique francophone.

Alain Bultot : « Au-delà de la mise en œuvre d’une recommandation européenne, la convention experts ECVET répondait avant tout à des objectifs politiques belges : R augmenter la perméabilité entre les sous-systèmes d’EFP belges francophones et ensuite avec les systèmes d’EFP étrangers, R réduire le taux de décrochage scolaire et augmenter le taux de certification, R favoriser l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et des adultes.

Cette forte conjugaison d’objectifs politiques belges et européens présentait l’avantage que les objectifs politiques européens n’ont jamais rencontrés une réelle difficulté au niveau francophone et que la question de réformer nos sous-systèmes ne pouvait être remise en cause.

Au-delà de ce contexte plutôt favorable, l’implémentation d’ECVET s’est caractérisée par deux défis spécifiques : A.B : « Tout d’abord une certaine difficulté a été rencontrée car pour répondre aux exigences de leur autorité compétente de tutelle, chaque sous-système s’était déjà lancé dans un processus de réforme indépendamment de la question de l’implémentation d’un nouvel outil européen.

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De plus, dans un contexte où chaque acteur belge francophone a développé une forte culture d’indépendance de fonctionnement par rapport à ses moyens et missions propres ; la notion de confiance entre opérateurs a représenté un vrai challenge pour le Team d’experts. Mais après 27 mois de travail, 29 réunions du team, 15 participations à des événements en Belgique ou à l’étranger on peut se réjouir que ce défi de la confiance mutuelle a été relevé avec succès ».

La Belgique francophone fait partie des pionnières, tout comme la Finlande, en matière de mise en œuvre du système ECVET. En effet, dès le début de la convention ECVET team des objectifs opératoires précis étaient identifiés en plus de ceux qui visaient à se conformer aux objectifs européens. « Nous ne partions pas de rien puisque nous avions déjà un accord de coopération avec le Service Francophone des Métiers et des Qualifications (SFMQ) et l’expérimentation de la Certification Par Unités pour l’enseignement qualifiant (CPU). L’équipe à donc réalisé un travail de soutien et de communication important pour les opérateurs d’EFP ».

On peut résumer le travail du Team plusieurs points : 1 Médiatiser et promouvoir ECVET en Belgique grâce à la production de différents outils de communication : R deux brochures de présentation d’ECVET orientés plus particulièrement vers les apprenants R Un recueil reprenant toutes les expériences d’implémentation d’ECVET en Be-Fr et complété de pistes d’actions à destination des autorités compétentes.

R un document de synthèse intitulé : « Vers l’implémentation d’ECVET en Belgique francophone »présenté en novembre 2013 lors de la conférence de clôture Ecvet à Bruxelles. Ce livret présente, outre les enjeux d’Ecvet en Fédération Wallonie-Bruxelles, des pistes

d’actions destinées aux autorités compétentes en vue de renforcer la confiance mutuelle entre les opérateurs d’EFP, de travailler sur des référentiels identiques pour favoriser la perméabilité entre organismes d’EFP. Enfin ce document évoque la nécessité de se pencher rapidement sur la question de l’assurance qualité en matière d’EFP. Il s’agit selon Alain Bultot : « d’une condition sine qua non pour que les employeurs aient confiance dans les certifications actuelles et à terme dans les composantes de certifications qui seront ainsi valorisées par le système ECVET ».

Proposer un soutien technique à la rédaction des 2 décrets, arrêtés et ordonnances nécessaires à l’implémentation d’ECVET. 3 Aider les opérateurs d’EFP à mettre en œuvre des projets de mobilité d’apprenants intégrant ECVET : A.B : « Les mobilités Leonardo ont été pensées comme un moyen simple de tester ECVET. Un accompagnement a été effectué pour aider les porteurs de projet à implémenter les spécifications techniques d’ECVET et à utiliser le nouveau modèle de contrat pédagogique proposé par le Users’ group ECVET. Il faut tout d’abord savoir que dans une optique particulièrement volontariste par rapport à ECVET, ce document a été imposé par L’AEF-Europe. Ce travail d’accompagnement a largement porté ses fruits, car alors que l’on pouvait craindre que l’utilisation d’ECVET allait freiner les actions de mobilité, on constate au contraire une très forte augmentation ».

A.B : « Nous avons fait preuve d’une grande flexibilité dans l’imposition d’utiliser ECVET en fonction de l’intérêt des partenaires et surtout en pensant au bénéfice que cela représentait pour l’institution et l’apprenant.

Ecvet permet de mettre en avant les bénéfices des mobilités en matières d’acquis d’apprentissages…on prouve sur papier les nouvelles compétences acquises. L’enjeu à terme est la délivrance d’un Europass mobilité plus complet qui intégrerai les ECVET ».

En ce qui concerne la communication vers les entreprises, force est de constater, comme une étude de faisabilité la démontré, qu’il est trop tôt pour convaincre les employeurs de l’intérêt des Ecvet. Une communication devra être envisagée lorsque, par exemple, les premiers diplômés CPU seront sur le marché de l’emploi. Ce sera une des tâches des experts Ecvet pour l’avenir puisque l’équipe est pérennisée pour les prochaines années sous une nouvelle forme puisqu’il s’agit désormais d’une mission structurelle de l’Agence AEF dans le cadre de l’action clé 3 du programme Erasmus +.

En effet, le nombre de bourses de mobilité pour les apprenants en formation professionnelle initiale est passé de 173 bourses en 2009 à 795 bourses en 2014.

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Erasmus, Fonds nationaux et Experts Bologne Étudier, se former, enseigner…ailleurs

Le programme Erasmus s’adresse aux étudiants, aux professeurs et au personnel des institutions de l’enseignement supérieur mais aussi, dans le cadre de missions d’enseignement aux experts du monde de l’entreprise. Ce programme qui a fêté ses 25 ans en 2012 est devenu un des moteurs de la modernisation de l’enseignement supérieur en Europe et a inspiré la mise en place du processus de Bologne.

Catherine DEVLAMMINCK, responsable Erasmus et Mélanie DELBASCOURT, en charge du secrétariat des Experts Bologne et gestionnaire des fonds nationaux, évoquent les grandes tendances relatives au chapitre enseignement supérieur en 2013.

Budget du programme sectoriel Erasmus en 2013

Budget total disponible

5.367.530,00 €

SMS : mobilité étudiante à des fins d’études

3.231.335,36 €

SMP : mobilité étudiante à des fins de stages

817.234,80 €

STA : missions d’enseignements

204.467,56 €

STT : mobilité du personnel/formation

118.111,25 €

OM : organisation de la mobilité

630.875,00 €

IP : programme intensifs

365.501,80 €

Budget total alloué

5.367.525,77 €

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Le programme Erasmus s’adresse aux étudiants, aux professeurs et au personnel des institutions de l’enseignement supérieur mais aussi, dans le cadre de missions d’enseignement aux experts du monde de l’entreprise. Ce programme qui a fêté ses 25 ans en 2012 est devenu un des moteurs de la modernisation de l’enseignement supérieur en Europe et a inspiré la mise en place du processus de Bologne.

Il s’agit, comme les années précédentes, du budget le plus important géré au sein de l’AEF avec un total de plus de cinq millions d’euros.

Outre des fonds européens, l’AEF gère également des fonds nationaux dédiés aux mobilités des étudiants francophones qui partent se former à l’étranger ou en Belgique dans le cadre intercommunautaire. Citons le Fonds d’aide à la mobilité étudiante (FAME), le programme Erasmus Belgica et le programme d’échanges intercommunautaires à destination des futurs enseignants en langues (AESI).

99.3% des étudiants répertoriés en FWB sont inscrits dans un EES proposant des séjours de mobilité Erasmus.

R 36 EES ont déposé une candidature en 2013 pour la mobilité SMS. Ces chiffres sont inférieurs à ceux des années précédentes (37 en 2012, 40 en 2011, 43 en 2010) en raison des fusions intervenues au cours des dernières années.

R En ce qui concerne les stages, les 29 EES détenteurs d’une Charte donnant accès aux stages ont introduit une candidature pour ce type de mobilité. 2 de plus par rapport à 2011 et 2012.

R Missions d’enseignement: 36 EES ont déposé une candidature en 2013. Ces chiffres sont inférieurs à ceux des années précédentes (37 en 2012, 39 en 2011, 42 en 2010) en raison des fusions intervenues les années précédentes. A noter que la Charte de la Haute Ecole de la Province de Namur ne lui permet pas de candidater pour cette action.

R Missions de formation: 33 EES ont déposé une candidature STT sur les 36 disposant d’une Charte leur donnant accès à ce type de mobilité. Comme les années précédentes, les EES n’ayant pas répondu à cet Appel sont des Ecoles des Arts.

R Programme intensif : 10 candidatures, 9 projets sélectionnés dont 5 renouvellements et 4 nouveaux projets.

À l’heure de rédiger ce rapport, les statistiques finales de l’Appel 2013 sur le nombre de mobilités qu’elles soient financées par le programme Erasmus, ou les fonds nationaux n’étaient pas encore disponibles. Seuls sont présentés cidessous, les chiffres des candidatures et les budgets 2013.

Sur les 42 Etablissements d’enseignement Supérieur (EES) répertoriés en Fédération Wallonie-Bruxelles, 39 sont détenteurs d’une Charte Erasmus.

Ces quatre nouveaux projets confirment l’intérêt croissant pour les Programmes Intensifs (IP) en FWB. De plus, il est intéressant de noter la diversité des domaines d’études concernés (Ingénierie, Techniques audiovisuelles et pro-

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duction média, Electronique, Sciences de l’éducation - Formation des enseignants, Philosophie, Sciences politiques, Sciences de l’environnement, Architecture, Urbanisme, Design, Commerce et administration, Marketing et publicité, Musique et arts du spectacle et Beaux-Arts, Soins infirmiers) ainsi que la multidisciplinarité des projets.

2013 : année du nouveau décret de la FWB pour l’enseignement supérieur En octobre 2013, le Parlement de la FWB a voté le Décret présenté par le Ministre de l’enseignement supérieur M. Marcourt définissant le paysage de l’enseignement supérieur et l’organisation académique des études. La mise en œuvre progressive du décret a débuté en janvier 2014 avec la mise en place de l’ARES (Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur), mais l’impact réel des nouvelles dispositions ne se fera ressentir qu’à partir de la rentrée académique 2014-2015.

Construit autour de la cohérence du parcours des étudiants et articulé autour de leur réussite, ce décret veut inscrire les EES (Universités, Hautes Ecoles, Ecoles supérieures des Arts et Ecoles d’Enseignement supérieur de Promotion sociale) dans des logiques de collaborations et coopérations, de synergies et de codiplomations. Réunies au sein d’une académie unique ARES, les EES pourront renforcer leur visibilité au niveau international.

Peut-on affirmer que la mise en œuvre du programme Erasmus influence les politiques nationales en matière d’enseignement supérieur ?

Catherine Devlamminck : « La FWB poursuit les objectifs définis dans le Communiqué ministériel et la Déclaration du Forum Politique Bologne adoptés en avril 2012 à Bucarest par les ministres impliqués dans le processus de Bologne. Les principales lignes d’action et orientations du Communiqué visent à garantir un enseignement supérieur de qualité accessible et démocratique; à renforcer l’inser-

tion socioprofessionnelle des diplômés pour répondre aux défis d’aujourd’hui et demain; à renforcer une mobilité de qualité et atteindre l’objectif de 20% d’étudiants ayant été mobiles au sein de l’Espace européen de l’enseignement supérieur d’ici 2020.

En tant qu’outil de promotion et de mise en œuvre des dimensions d’internationalisation et de qualité au sein de l’enseignement supérieur, le programme Erasmus contribue certainement à l’évolution des politiques nationales en la matière. La FWB, via le plan Marshall 2022, prend des mesures pour encourager la mobilité des étudiants, comme par exemple le financement de la mobilité, la signature d’accords avec les institutions, la promotion des stages, le respect de la qualité et la participation d’étudiants de groupes sous-représentés. Ces mesures visent à améliorer les conditions permettant de tendre progressivement vers la généralisation d’une période de formation à l’étranger et en langue étrangère durant les études et à consolider l’intégration de l’enseignement supérieur dans les réseaux internationaux. »

Constate-t-on, comme les années précédentes, une sous-représentation de certaines filières ou catégories d’étudiants dans la mobilité Erasmus ?

C.D : « Oui, effectivement. Les causes de la non-participation à la mobilité Erasmus ont été identifiées au niveau européen par de nombreuses études, 8 principaux obstacles sont mis en évidence dans le travail de synthèse de Laura Rumbley(1) R manque d’information, R faible motivation, R financement inadéquat, R connaissances linguistiques insuffisantes, R pas de place pour la mobilité dans les cursus, R inquiétude par rapport à la qualité de la mobilité R barrière légale, R reconnaissance académique.

(1) voir Mapping mobility in European higher education Volume I: Overview and trends, Ulrich Teichler , Irina Ferencz, Bernd Wächter, Laura Rumbley, Sandra Bürger, Bruxelles, 2011

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Ces obstacles sont également présents en FWB et peuvent contribuer à limiter l’accès à la mobilité de certains groupes d’étudiants. Face à ce constat, l’AEF-Europe a mis sur pied un groupe de travail «Moteurs à la mobilité» en collaboration avec les experts Bologne. Ce groupe a été chargé de repérer les bonnes pratiques développées en FWB pour surmonter les obstacles cités plus haut et d’élaborer, en collaboration avec les coordinateurs des relations internationales, des pistes d’action supplémentaires. Un cadastre de bonnes pratiques a donc été établi au cours de l’année 2013 et a été diffusé auprès des établissements. Afin d’optimaliser l’impact de ce travail de récolte de bonnes pratiques et d’en permettre aisément la mise à jour, une réflexion est actuellement en cours quant aux modalités de dissémination et de valorisation à privilégier. Un outil dynamique et convivial de dissémination sera intégré dans le nouveau site web de l’Agence Erasmus+. »

Afin de lutter contre l’obstacle lié au financement insuffisant, Les autorités francophones ont-elles poursuivis une politique d’incitation financière pour les étudiants les moins favorisés d’un point de vue socio-économique?

C.D : « Oui, absolument, il existe un financement spécifique appelé « complément Erasmus » destiné à tous les établissement d’enseignement supérieure qui organisent la mobilité Erasmus. Pour 2013 le montant de ce complément s’élève à 657.600 €.

De plus, une disposition décrétale de la FWB impose un montant minimum de 400 € par mois pour les étudiants « boursiers » qui partent en Erasmus. »

Justement, un des grands défis relevés en 2013 concernait l’harmonisation des montants des bourses dont bénéficient les étudiants francophones ?

Les statistiques relatives à l’année académique 2012-2013 révèlent que la moyenne mensuelle des bourses Erasmus

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attribuées par les EES en FWB reste très variable et oscille d’un établissement à l’autre entre 142 et 547 euros. Par ailleurs, l’Agence est régulièrement interpellée par des étudiants ou des parents qui s’interrogent sur la diversité des méthodes de répartition en vigueur dans les différents établissements et le manque d’harmonisation au niveau des montants accordés.

C.D : « Un état des lieux a été dressé et une réflexion visant à une harmonisation des montants de bourse a été menée.

Avec, toutefois, une volonté de soutien plus important des étudiants moins favorisés d’un point de vue socio-économique. Les travaux de ce groupe de réflexion ont été suspendus lorsque les modalités du nouveau programme Erasmus+ se sont précisées. Le groupe de travail a, en effet, constaté que le nouveau règlement en matière de taux de mobilité des étudiants rejoignait les objectifs de transparence, d’harmonisation et d’équité à l’origine de sa réflexion et que de ce fait, il pouvait faire siennes ces nouvelles dispositions ».

En tant que coordinatrice Erasmus vous avez aussi participé à la mise en place de synergies intercommunautaires en 2013 ?

C.D : « Oui en effet, en collaboration avec le réseau des étudiants Erasmus (ESN Belgique) ainsi que l’Agence flamande EPOS, l’AEF-Europe a lancé l’initiative «Erasmus in schools».

Cela s’est concrétisé par l’organisation de rencontres, au sein de nos établissements scolaires, entre les professeurs et leurs élèves d’une part et des étudiants Erasmus venant de l’étranger et séjournant chez nous ou encore d’anciens Erasmus de retour en Belgique. Les étudiants étrangers ont eu l’occasion de présenter leur pays, leur mode de vie, leur culture… et les anciens Erasmus belges de témoigner de leur séjour à l’étranger.. L’objectif était double : sensibiliser les élèves à la mobilité européenne dans nos écoles primaires et secondaires et assurer la promotion du programme Erasmus dès la fin du secondaire. »

On note une croissance de la mobilité stage qui s’inscrit dans une dynamique plus globale qui vise à renforcer les liens entre les EES et les entreprises ?

C.D : « En effet, la FWB souhaite accroître les liens entre l’enseignement supérieur et les entreprises, notamment au travers du développement de l’alternance et de stages d’adaptation aux réalités de l’entreprise pour les étudiants, notamment les futurs enseignants ».

Impact et bonnes pratiques ?

1 La Haute Ecole de Namur-Liège-Luxembourg dis

R R R R

pose depuis 2012-2013 d’une plateforme de gestion de dossiers de la mobilité internationale des étudiants.

Fruit d’une collaboration entre le service des relations internationales et le service informatique, l’HENALLUX a développé cet outil en poursuivant les objectifs suivants : améliorer la gestion administrative de la mobilité des étudiants, offrir un service aux étudiants via une structure et une mise à disposition des documents de mobilité, responsabiliser les étudiants par rapport à leur dossier de mobilité, raccourcir les distances entre les 13 implantations de l’HENALLUX. Avantages de cet outil : Une amélioration de la gestion administrative des dossiers et une accessibilité permanente pour les

FAME, AESI et Erasmus Belgica Le Fond d’aide à la Mobilité étudiante finance tout type de mobilité hors FWB : Budget alloués en 2013 : 1.100.400 € pour 34 EES AESI : 24.400 € pour 9 EES Erasmus Belgica : 95.000 € pour 32 EES Le Fonds d’aide à la mobilité suscite toujours un fort intérêt de la part des établissements d’enseignement supé-

étudiants et les personnels concernés. De plus, cette plateforme constitue une source précieuse d’informations et de statistiques sur la mobilité mais également un outil d’archivage des données.

2 La Haute école EPHEC utilise pour la gestion journalière des étudiants un logiciel sur mesure « StiNet », il permet notamment de gérer la vie d’un étudiant de l’inscription à la délivrance de son diplôme.

StiNet intègre, dans le cadre de la mobilité, les étudiants provenant d’un établissement supérieur étranger (Erasmus IN), les étudiants qui partent à l’étranger (Erasmus OUT) et les institutions partenaires.

3 L’Université de Mons a souhaité renforcer l’implication des cercles d’étudiants et a mis en place un cercle inter facultaire composé de tous les délégués Erasmus : ERASMONS. À noter aussi le lancement du projet de parrainage TANDEMONS (initiative du Service des Relations Internationales et du Centre des Langues Vivantes) en collaboration avec les étudiants ERASMONS.

rieur, la mobilité hors Europe fait désormais partie des stratégies d’internationalisation d’un nombre croissant d’établissements en FWB. Les programmes d’échanges intercommunautaires ne sont pas en reste, les étudiants ont bien compris que parler une deuxième langue nationale leur offre davantage d’opportunités professionnelles à la sortie des études.

Les bénéfices socio-professionnels ne sont pas les seuls moteurs, la curiosité pour la culture de la communauté voisine est souvent citée dans les facteurs d’incitation.

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Travail des Experts Bologne et autres synergies Le travail des Experts Bologne prend place dans le cadre d’une convention biannuelle (2011-2013) liant la Commission européenne et l’AEF-Europe. Pour des raisons pratiques la convention a été prolongée jusqu’en mars 2014.

L’année 2013 se distingue par l’excellente collaboration entre les différentes parties prenantes de l’enseignement supérieur : les établissements d’enseignement supérieur, l’Agence qualité, les Experts Bologne, le centre Europass, l’Agence pour l’évaluation de la qualité de l’enseignement supérieur (AEQES), le Conseil de l’éducation et de la formation (CEF), les conseils consultatifs : Conseil Général des Hautes Ecoles (CGHE), Conseil Interuniversitaire francophone (CIUF), Conseil Supérieur de l’enseignement supérieur artistique (CSESA), Conseil Supérieur de l’enseignement supérieur de promotion sociale, le Conseil Supérieur de la mobilité étudiante et la Direction générale de l’Enseignement non obligatoire et de la recherche scientifique du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Mélanie Delbascourt : « À l’avenir, dans le cadre la nouvelle programmation Erasmus+, la Commission européenne lancera une nouvelle initiative pour soutenir les reformes dans l’espace européen de l’enseignement supérieur. L’appel s’adressera aux autorités nationales.

L’année 2013 a vu se clore avec succès les nombreux travaux initiés en 2011 et 2012 par l’organisation de diverses activités : R La rédaction d’un guide de recommandations et bonnes pratiques sur la co-diplomation (diplomation double, multiple et conjointe) basé sur le nouveau cadre réglementaire adopté ; R Une consultation des parties-prenantes, à savoir les employeurs, les étudiants et les établissements sur l’utilisation du DS par les principaux utilisateurs, en collaboration avec le Centre Europass belge francophone ;

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R La rédaction du guide DIES# (Descripteurs d’internationalisation pour l’enseignement supérieur), un outil multidimensionnel d’aide au pilotage de l’internationalisation de l’enseignement supérieur ; R Une réflexion autour des moteurs de la mobilité se verra concrétisé dans l’élaboration d’un outil dynamique de partage de bonnes pratiques.

R Enfin, le 17 mars 2014 la Journée thématique « Stratégies d’internationalisation des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles), avec présentation de l’outil DIES# ».

Quel a été l’impact de ces activités pour l’enseignement supérieur en FWB ?

M.B : « Les activités mises en œuvre ont permis R d’assurer un suivi qualitatif de l’implémentation du système ECTS ainsi que de la délivrance et de l’utilisation du Supplément au Diplôme ; R de soutenir les établissements dans la mise en œuvre cohérente des acquis de l’apprentissage au sein des établissements, et plus précisément dans la définition des programmes d’enseignement ; R d’informer les parties-prenantes quant aux défis liés à la mise en œuvre du Cadre des certifications de l’Enseignement Supérieur ; R de promouvoir une mobilité de qualité accessible à une majorité d’étudiants ; R de développer une culture de la qualité au sein des établissements ; R d’offrir des outils facilitant l’internationalisation des établissements (DIES#) ; et, de manière transversale, de favoriser une meilleure compréhension des enjeux et réalisations du processus de Bologne. »

Plusieurs publications ont reflétés les activités des groupes de travail Expert Bologne ?

M.B : « En effet on a vu les résultats des groupes de travail qui se sont mis en place durant la convention 2011-2013 : R Le groupe de travail « Moteurs à la mobilité » a été chargé de relever, sur base de la littérature existante, les principaux obstacles à la mobilité étudiante identifiés au niveau européen et de repérer ensuite les bonnes pratiques développées en FWB pour surmonter les freins cités plus haut.

Un cadastre de bonnes pratiques a été établi au cours de l’année 2013 et a été diffusé auprès des établissements.

R Le groupe : « Internationalisation » dont l’objectif était double: sensibiliser l’ensemble des parties prenantes à l’enjeu que représente la dimension internationale dans l’enseignement supérieur et fournir aux EES un outil leur permettant de se situer concrètement à un niveau international grâce à une série de descripteurs.

Ces travaux ont abouti au printemps 2014 par la publication du DIES (Descripteurs d’internationalisation pour l’enseignement supérieur) qui se veut être un outil multidimensionnel d’aide au pilotage de l’internationalisation de l’enseignement supérieur, fondé sur l’usage de descripteurs d’internationalisation.

R Enfin le groupe de travail «Supplément au diplôme» a été mis en place en collaboration avec les experts Bologne et le centre Europass afin de sensibiliser les publics-cibles (étudiants, employeurs) quant à la plus-value de l’utilisation du Supplément au Diplôme comme outil de transparence des qualifications.

Des rencontres avec les diverses parties prenantes ont été organisées afin d’examiner l’utilisation qui est faite actuellement du Supplément au diplôme. Sur base des résultats de ces débats, l’Agence a opté pour la rédaction d’un feuillet d’information à destination des étudiants et d’un courrier de sensibilisation destiné aux directions. Ce matériel de sensibilisation a été largement diffusé début 2014.

Ces différentes publications sont téléchargeables sur le site de l’AEF, sous la rubrique Experts Bologne dans l’onglet activités et publications.

Dans un contexte où l’ensemble des Etablissements d’enseignement supérieur (EES) est confronté aux défis de l’internationalisation des activités d’enseignement, de recherche et de services à la collectivité, DIES entend stimuler la réflexion quant à la diversité des activités d’internationalisation possibles et susciter la mise au point ou l’affinage des stratégies et des politiques d’internationalisation, tout en contribuant à la structuration et à l’auto-évaluation des pratiques.

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Grundtvig

Parce qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre 2013, une année record en termes de candidatures pour les partenariats et les mobilités individuelles Mélanie MIGNOT, gestionnaire du programme Grundtvig nous dresse le bilan 2013.

Le programme Grundtvig est dédié à toutes les formes d’éducation permanente pour adultes.

Il encourage la mobilité et la coopération entre personnes ou institutions d’éducation des adultes en Europe afin d’améliorer l’accessibilité et la qualité de l’offre d’apprentissage.

Il s’adresse à un public très large et concerne souvent des projets socio-culturels qui collent à l’évolution de la société, principalement portés par le secteur associatif et souvent liés aux préoccupations sociales telles l’éducation des personnes handicapées, la formation des détenus, la consommation durable, l’alphabétisation, la santé mentale…

Grundtvig concerne aussi l’enseignement de promotion sociale représenté principalement par les formateurs en langues et les inspecteurs partant se perfectionner en didactique des langues.

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Candidatures 2013

et personnelle), et de l’axe 1 de l’enseignement de promotion sociale (l’éducation comme vecteur d’épanouissement personnel). De plus, les aspects d’intégration sociale du secteur de l’insertion-socioprofessionnelle reflètent clairement les objectifs visés par le programme européen ».

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4

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2007 Partenariats éducatifs Bourses de formation Visites préparatoires Visites et échanges Ateliers Volontariat senior Assistanat

Que peut-on retenir des appels à candidatures du programme Grundtvig en 2013 ?

Mélanie Mignot : « Le nombre de candidatures pour les partenariats éducatifs a fortement augmenté en 2013. Ceci s’explique par la demande du secteur pour l’échange de bonnes pratiques et aussi par le fait qu’il s’agissait de la dernière année du programme Grundtvig dans le cadre de la programmation LLP. Ce résultat est aussi lié au fait que le secteur socio-culturel est toujours à la recherche de financements. Malheureusement certains appels (mobilités individuelles) ont dû être clôturés assez tôt dans l’année faute de budget suffisant.

De plus, suite aux augmentations de candidatures dans tous les autres secteurs de l’Agence, Grundtvig a obtenu moins de transferts de fonds d’autres programmes que les années précédentes. »

Peut-on affirmer que le contexte législatif en FWB est plutôt favorable au développement des projets Grundtvig ?

M.M : « Oui, il existe un cadre réglementaire propice au développement du secteur. Il s’agit du décret « éducation permanente » (éducation citoyenne, sociale, culturelle

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Peut-on mesurer l’impact concret de Grundtvig sur les porteurs de projets ?

M.M : « Oui certainement, on peut noter une professionnalisation des porteurs de projets sur la période des 7 ans, entre autre, dans la manière dont les projets sont gérés par les institutions. Autre point positif : les processus d’évaluations que les institutions ont peu à peu intégrés.

Des efforts et des améliorations ont également été observés quant au travail autour de la dissémination des projets, même si cet aspect doit encore être amélioré afin que les projets et leurs résultats circulent hors de l’institution.

L’allégement de la gestion administrative (diminution des justificatifs financiers), a été apprécié par les bénéficiaires comme une incitation à mener des projets européens.

Les bénéficiaires soulignent avec beaucoup d’enthousiasme l’impact que la participation à de tels projets peut avoir, tant en termes de nouvelles pédagogies et outils découverts, de prise de confiance en soi pour les apprenants, motivation accrue pour les formateurs, acquisition de compétences sociales, ouverture interculturelle mais aussi des acquis dans la gestion de projets, l’utilisation d’une langue étrangère et la familiarisation des TIC, en vue de communiquer avec les partenaires européens ».

Avez-vous des regrets par rapport à 2013 ou des craintes pour l’avenir ?

M.M : « Oui, le manque de budget disponible qui nous a contraint à clôturer l’appel à candidature relativement tôt dans l’année alors qu’il y avait une forte demande.

Autre regret, le manque de visibilité du programme en général. La multiplication des actions décidée en 2009

a eu pour effet une augmentation des procédures au niveau de l’agence. On aurait peut-être dû se concentrer sur quelques thématiques phares pour augmenter la visibilité du programme.

Pour l’avenir j’ai quelques craintes en ce qui concerne les petites structures qui auront sans doute du mal à s’y retrouver dans la future programmation Erasmus + car les règles de gestion seront plus centralisées ».

Deux projets phares :

2 An interACTIVE LANGUAGE adventure Across Europe

1 « Learning by doing » Partenariat mené par Camera-etc asbl – Liège Ce projet consistait à produire et diffuser un film d’animation sur le handicap et la dépendance. Un grand nombre d’organisations locales et régionales ont soutenu ce projet.

Il s’agit d’un partenariat à trois avec la France et le Luxembourg. À noter que toutes les « déficiences » ont été retenues dans l’exploitation du projet. Résultat, un court métrage de douze minutes en noir et blanc, réalisé par les apprenants eux-mêmes, pour permettre aux malvoyants de mieux percevoir les formes et les mouvements. Ce film est aussi doublé en langues des signes et sous titré. Il a été diffusé dans plusieurs salles de cinéma de la région liégeoise et est disponible en DVD.

Ce partenariat a été mené par l’Ecole Supérieure des Affaires de Namur avec cinq autres partenaires européens (Croatie, Espagne, Estonie, Finlande et Lettonie).

Il a concerné une quinzaine d’apprenants adultes qui avec leurs professeurs ont découvert d’autres méthodologies et d’autres cultures grâce aux rencontres organisées à tour de rôle dans les établissements étrangers. Le tout bien sûr en anglais.

Les résultats de la méthodologie employée sont immédiatement transférables à des publics cibles très variés : adultes, enfants, étudiants. Du coup aborder la géographie, l’histoire, la sociologie, l’inter-culturalité, devient très attractif.

Plus d’infos : http://languageadventure.wordpress.com/ https://www.facebook.com/activelanguage

Plus d’infos : http://www.camera-etc.be/accueil/dvd/

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Visites d’étude Franchir les frontières pour partager les connaissances

L’année 2013 marque la fin d’un des plus vieux programme d’échanges au sein de l’UE. Evocation avec Isabella LIVOTI, coordonnatrice du programme.

Dès 1978, différents programmes d’échanges européens (Arion, visites d’études du Cedefop…), ont permis aux spécialistes et décideurs du monde de l’éducation et de la formation professionnelle de se rendre dans un autre pays européen afin d’y rencontrer leurs pairs pour apprendre et échanger des bonnes pratiques. L’objectif de ce programme transversal était de favoriser le développement des politiques européennes en matière d’éducation et de formation, de renforcer la coopération entre pays européens et favoriser les rencontres pouvant mener à des projets communs notamment dans le cadre des programmes Comenius, Leonardo, Erasmus et Grundtvig. Malgré le succès de cette initiative, la Commission européenne, par soucis d’économie et en adéquation avec la nouvelle philosophie du programme Erasmus + a décidé de mettre un terme à ce type de mobilités individuelles.

Conscients qu’il s’agissait de la dernière année pour bénéficier d’un financement dans le cadre de cette initiative les candidats ont été nombreux à postuler en 2013.

Budget 2013 : Budget alloué

35 943 € + 18 195 (transfert Comenius) = 54 138 €

Montant final utilisé

50 118,50 €

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Quel est le profil des bénéficiaires ?

Visites d'étude

I.L : « Il y a eu un grand nombre de bénéficiaires récurrents qui connaissaient le programme pour y avoir déjà participés avec succès précédemment. Il s’agit de directeurs d’écoles ou de centres de formations pour adultes, de conseillers pédagogiques, d’inspecteurs, de coordonnateurs des relations internationales de l’enseignement supérieur… ».

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Sélection Candidatures Visites

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2009

2010

2011

2012

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2

2

2

4

3

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L’année 2013 est un succès puisqu’on atteint 67 candidatures. Ce chiffre s’explique sans doute par le fait que les candidats savaient à l’avance que c’était leur dernière chance de participer car cette initiative n’est pas reprise dans le futur programme Erasmus+ 2014-2020.

Isabella Livoti : « 2013 est une année d’exception, les participants se sont mobilisés en masse pour cette dernière année du programme. Nous avons reçu 67 candidatures, soit deux fois plus qu’en 2012. Pour la première fois le budget alloué n’est pas suffisant pour satisfaire toutes les demandes et une liste de réserve a été établie.

Ce programme se termine donc sur un succès sans précédent en Fédération Wallonie-Bruxelles. Après sélection ce sont 64 candidatures qui ont été retenues, les derniers participants sont partis en juin 2014 ».

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Le seul regret au niveau des bénéficiaires est le manque de représentants des partenaires sociaux. Même si on constate une légère augmentation de leur participation (de 4 à 6%) on reste loin des objectifs attendus par le Cedefop.

I.L : « Plusieurs pays ont été confrontés à cette difficulté vis-à-vis des partenaires sociaux, même l’Allemagne qui a pourtant plus ou moins réussi à les impliquer dans le programme. Chez nous le principal obstacle était la durée de cinq jours pour une visite d’étude car il est difficile pour certains organismes d’accepter une absence si longue.

De plus le délai entre l’acte de candidature et le départ effectif est parfois de plus de six mois…ce qui complique aussi l’organisation relative à ce type de mobilité ».

Y aura-t-il de nouvelles opportunités de visites à l’étranger dans le cadre d’Erasmus + ?

I.L : « Oui mais plus comme on les a connues auparavant.

Il n’y aura plus de catalogue européen vous permettant de choisir un thème ou une destination. Par contre dans le cadre de l’Action Clé 2 il sera possible de déposer un projet de partenariat dont une des activités serait une sorte de visite d’étude mais sans le support logistique ni la structure de l’ancien programme ».

Des visites organisées en FWB L’autre volet du programme concerne les visites organisées en Fédération Wallonie-Bruxelles pour des bénéficiaires belges et étrangers.

En 2013 l’accent a été mis sur la formation professionnelle et trois des quatre visites organisées chez nous le furent dans ce domaine : R deux visites organisées par la Direction des Relations Internationales du Ministère de la Fédération WallonieBruxelles (DRI) : « Une vision globale du développement de l’enfant : quelques initiatives innovantes ». Cette visite est organisée pour la seconde fois suite au succès rencontré lors sa première version. La DRI a travaillé en collaboration avec le service d’inspection de l’enseignement pour l’organisation de cette visite, assurant ainsi un contenu pertinent.

R Une visite organisée par Le centre de coopération technique et pédagogique de Seraing : « La formation professionnelle d’adultes dans le domaine de la sécurité publique ».

R Et enfin une visite organisée par l’Agence Education et Formation elle-même sur « l’implémentation des Ecvets en Belgique francophone ».

Cette visite a été organisée en collaboration avec le team d’experts au sein de l’AEF-Europe. Elle a eu un grand succès et s’est clôturée par la conférence finale de la convention 2011-2013 de l’équipe d’experts Ecvet en Fédération Wallonie-Bruxelles.

« L’éducation des adultes et la reconnaissance des acquis » : cette visite fut organisée en collaboration avec les services de l’inspection et de l’enseignement de promotion sociale du ministère.

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Europass

Un cadre communautaire unique pour la transparence des qualifications et des compétences 2013 : une évaluation positive et des changements en perspective Patrick MEUWISSEN, responsable du centre Europass, retrace les grands moments de l’année 2013.

L’année 2013 a été marquée par la publication et la diffusion des résultats de la seconde évaluation d’Europass réalisée par une société de consultance lituanienne : « Public Policy and Managment Institute». C’est aussi en 2013 que le CEDEFOP, en charge du portail européen Europass, a lancé le Passeport Européen de Compétences (PEC) qui permet de créer en ligne un dossier regroupant une série de document (Europass ou autres) au format PDF. Dès son lancement en 2005, les responsables de la commission européenne ont souhaité que l’initiative Europass fasse l’objet d’une évaluation externe tous les quatre ans. La seconde évaluation a donc été menée en 2012 et ses résultats diffusés en 2013.

Pour rappel le portfolio Europass se compose de cinq documents, deux sont libres d’accès et à compléter en ligne dans toutes les langues officielles de l’UE, et trois sont délivrés par les institutions d’enseignement ou de formations en fonction de l’obtention d’un certificat, d’un diplôme de l’enseignement supérieur ou d’une mobilité.

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Quelles sont les résultats de l’évaluation externe concernant l’initiative Europass ?

Patrick Meuwissen : « En ce qui concerne le chapitre des bonnes nouvelles : Premièrement, il apparaît que l’initiative Europass dans son ensemble est un grand succès. Ce résultat s’explique par le grand succès rencontré par le CV Europass auprès des citoyens européens. C’est bien sûr le plus connu et le plus apprécié des cinq documents du portfolio. Les statistiques démontrent que son utilisation est de plus en plus répandue. Plus de 30 millions de CV ont été rédigés en ligne sur le portail européen depuis son lancement en 2005. Les auteurs de l’évaluation n’hésitent pas à affirmer qu’après les billets d’Euro, le CV Europass est le document européen qui circule le plus entre les citoyens de l’Union !

Secundo : il apparaît que le portfolio Europass est bien connu et reconnu fiable pour la transparence et la reconnaissance des compétences et des qualifications en Europe voir même au-delà des frontières de l’Union.

Enfin : le Supplément au Diplôme et le Supplément au Certificat sont considérés comme des outils importants qui aident les institutions d’éducation et de formation à développer et à renforcer leurs programmes en se basant sur des standards internationaux.

L’évaluation pointe aussi des résultats moins positifs : Beaucoup d’utilisateurs potentiels ne sont pas atteints : à titre d’exemple, l’Europass mobilité n’a été distribué au niveau européen qu’à 80.000 exemplaires pour l’année 2012, ce qui ne représente qu’un faible pourcentage de l’ensemble des personnes ayant participé au programme LLP.

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Le cadre général du portfolio est trop rigide, ne permettant pas des ajustements rapides à des nouvelles possibilités d’apprentissage et formation, plus centrées sur l’apprenant. C’est pour répondre à cette critique que la Commission envisage depuis quelque temps déjà de créer un nouveau document qui pourrait s’appeler l’Europass Expérience…

Et enfin on note le manque de convergence avec d’autres outils européens pour la transparence et la reconnaissance des compétences et des qualifications en Europe tels le CEC (cadre européen des certifications) ou les ECVET. » Tous ces points ont été présentés par Mr Pedro Chavez, administrateur principal pour Europass et EQF à la Commission européenne lors de la conférence de valorisation organisée par l’AEF le 18 octobre 2013 au salon littéraire à Liège. L’avenir d’Europass a aussi été évoqué. Il est probable qu’une révision de la base légale, qui date de décembre 2004, soit envisagée pour permettre une évolution du portfolio (arrivée et/ou suppression de documents existants).

Du point de vue technique des améliorations ont déjà été apportées pour arriver à une « interopérabilité » entre les différents outils européens. Ainsi le CV Europass sera compatible avec la base de données Eures développée par les services publics européens de l’emploi.

Nouveautés 2013 Un nouveau CV Europass (modèle et éditeur en ligne) a été lancé le 12 décembre 2012. Particularités: R interface plus conviviale avec visualisation immédiate de la mise en page du document final; R nouveaux champs: site Internet personnel, messagerie instantanée, réseaux sociaux ; R instructions améliorées pour un contenu mieux structuré: description des projets, conférences, publications, etc.; R nouvelle identité graphique pour une meilleure lisibilité du CV: nouvelle police de caractères, utilisation des couleurs, titre des sections simplifiés, etc.

Simultanément, le Passeport Européen de Compétences (PEC) a été lancé. Il s’agit d’un dossier électronique qui permet aux étudiants, aux travailleurs et aux demandeurs d’emploi de constituer un portfolio modulable des compétences et qualifications acquises tout au long de la vie.

Le PEC peut contenir différents types de documents (Passeport de langues, copies de diplômes, attestations de travail, etc.). Combiné à un CV Europass, le Passeport européen de compétences va renforcer le CV en apportant la preuve des compétences et des qualifications décrites.

En ce qui concerne l’usage d’Europass en FWB on peut retenir que la progression continue pour la délivrance des Europass mobilité qui passe de 744 à 782 documents. Le nombre de CV Europass en ligne devrait également progresser puisque le CRF (Conseil Régional de la Formation) a développé, à l’attention des agents des services publics, un nouvel outil en ligne appelé « cahier individuel de compétences ». Cet outil est aujourd’hui disponible pour tous les citoyens wallons désireux de réaliser leur bilan de compétences. A noter que les données encodées sur ce logiciel en ligne wallon sont exportables et permettent de générer un CV Europass d’un simple ‘clic’.

Le Supplément au Diplôme qui est délivré obligatoirement à tous les diplômés de l’enseignement supérieur en FWB a fait l’objet d’un travail de réflexion dans le cadre des Experts Bologne sur son utilisation par les détenteurs du document et son intérêt pour les employeurs.

Enfin, les opérateurs publics de formation, d’enseignement et de validation des compétences ont continué à produire en 2013 de nouveaux Suppléments au Certificats. Une septantaine de SC sont désormais disponibles et la remise de ces SC aux bénéficiaires s’accompagne du feuillet d’information A4 de présentation de l’Europass et de conseil sur l’usage du document.

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Remise des Europass mobilité le 29 mai 2013 à La Garenne: lors de la séance d’information sur la dimension européenne dans les écoles de la Ville de Charleroi Sous la houlette d’Arlette Poppe, coordinatrice des projets européens pour l’enseignement de la ville, sept projets de partenariats européens ont été menés depuis 2006 : six partenariats Comenius aux CECS la Garenne et de CouilletMarcinelle. La Garenne s’est spécialisée dans les thématiques sport et santé, tandis que la section hôtellerie du CECS de Couillet Marcinelle a mené deux projets axés sur l’art culinaire « Europe on a plate » et « We are what we eat ». Ces projets ont permis à une dizaine d’élèves de la région de Charleroi de se rendre notamment en Espagne et au Portugal pour parfaire leurs formations.

Ils ont reçu l’Europass mobilité qui atteste de leurs nouvelles compétences acquises lors de leur séjour à l’étranger.

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Remise des EM pour les élèves de l’action « pupil mobility » Comenius C’est au cabinet de Madame Marie-Dominique Simonet, Ministre de l’enseignement obligatoire en Fédération Wallonie Bruxelles que s’est tenue au mois d’avril une conférence sur la mobilité des élèves de l’enseignement secondaire dans le cadre du programme Comenius.

Outre les progrès linguistiques liés à cette période scolaire passée en immersion à l’étranger, les jeunes reviennent souvent beaucoup plus matures suite à leurs séjours dans des familles d’accueil. Le papa d’un participant déclarait : j’ai vu partir mon fils comme un jeune garçon et c’est un jeune homme qui est rentré…

Ce type de mobilité offre une compréhension réelle de la diversité culturelle en Europe et aide les participants à acquérir de nouvelles compétences sociales, telles l’ouverture d’esprit et la confiance en soi.

Pour mettre en avant les bénéfices de ce séjour, tous les participants ont reçu leur Europass mobilité à la fin de la conférence.

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Communication et promotion L’année 2013 a été une année de transition en termes de communication.

En effet, elle marque la fin du programme LLP et le lancement des premières actions de communication sur Erasmus+.

Silvia Paradela, responsable de la communication, dresse l’état des lieux.

Pour assurer la continuité de la communication/ valorisation de l’ancien programme et le lancement de la communication d’Erasmus+, l’Agence a conçu une stratégie couvrant la période 2013/2014-2020 dans laquelle ont été détaillés les grands axes qui orientent toute la communication au cours de cette période.

Le document détaille 3 phases et identifié différentes actions : 2013-2015 : phase de lancement : axée sur la création d’outils, la promotion du nouveau programme et l’activation de nouveaux réseaux/promoteurs 2016-2017 : phase d’implémentation : au cours de cette dernière, l’Agence devra mettre sur pied des campagnes de communication et de valorisation importantes afin d’élargir les publics concernés 2018-2020 : phase de consolidation : cette période devra être essentiellement consacrée à la valorisation et à la dissémination des produits/résultats.

Concrètement, cela s’est traduit en 2013 par la création de nouveaux outils de promotion (tryptique), le lancement d’une page Facebook et d’une plateforme pour la promotion des nouvelles actions du programme Erasmus+ et des réunions d’information sur tout le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Mais l’Agence a également poursuivi son travail de valorisation du programme LLP en identifiant et en valorisant des bonnes pratiques, en organisation et en participant à des événements de promotion et de valorisation, etc. (voir le chapitre sur les moments importants en 2013).

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Stratégie internet Évolution du nombre de visites 198011 166461 126453 112493

10532 2009

2011

2010

2012

2013

10 427

11 265

9 245

8 919 Juin

10000

10 438

9 591 Mai

10 931

12 792

11 856

14000 12000

10 999

Visites du site 2014

La page Facebook de l’Agence est un excellent moyen de communication vers les publics-cibles. Lancée fin 2013, elle est actuellement suivie par plus de 200 personnes issues du monde de l’éducation et de la formation. L’Agence espère en faire un moyen de communication privilégié.

8000 6000 4000

Octobre

Septembre

Août

Juillet

Avril

Mars

Février

0

Janvier

2000

Dans sa stratégie internet, l’Agence souligne l’importance d’une communication cohérente et plus offensive s’appuyant à la fois sur le site mais également sur les réseaux sociaux tels que Facebook.

Le site internet de l’Agence demeure certes un outil de communication important (198.011 visites en 2013), comme le démontrent ces deux tableaux car il permet aux internautes d’y trouver du contenu mais également les différents documents utiles à la candidature outre les informations permettant de connaitre les différentes possibilités offertes par LLP mais également par le nouveau programme.

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Le nouveau portail www.erasmusplus-fr.be permet de présenter au grand public et aux bénéficiaires potentiels les possibilités offertes par le programme Erasmus+ en termes d’éducation, de formation, de jeunesse et de sport.

Une newsletter mensuelle Cette stratégie est complétée par l’envoi régulier de newsletters aux différents abonnés (environ 3000).

La promotion et la diffusion des résultats Le succès du programme européen dépend également de sa visibilité et des retombées médiatiques. Outre les actions de presse habituelles, l’Agence a également fait des insertions dans les médias généralistes et spécialisés de même qu’elle a développé de nouveaux outils de promotion et de valorisation à destination du grand public.

Voici un aperçu des différentes retombées médiatiques : Presse écrite générale et spécialisée Région

Média

Titre

Date

Presse nationale

La Libre Belgique

Des élèves de la prestigieuse Brit School de Londres en visite à Liège

20 mars 2013

La Libre Belgique

Étudier loin de chez soi

5 juin 2013

Le Soir (Studeo)

Échanges Erasmus mode d’emploi

11 juin 2013

Le Soir

L’université aussi met les mains dans le cambouis

24 juin 2013

La Libre Belgique

La guerre au chômage des jeunes est déclarée

27 juin 2013

La Libre Belgique

La mobilité scolaire peine à séduire les élèves

7 août 2013

Le Soir (Studeo)

Mobilité : Allo, t’as ton Europass ?

22 août 2013

Le Soir

Erasmus, une vraie porte ouverte sur le monde pour les étudiants ?

13 septembre 2013

L’Avenir

Erasmus : une pétition pour rien

17 septembre 2013

L’Avenir

Septembre 1993 : ce fut la révolution

9 octobre 2013

L’Avenir

Le CEFA ouvert sur l’Europe

22 octobre 2013

La Libre Belgique

Erasmus visa pour l’Europe

23 octobre 2013

La Libre Belgique

Erasmus, c’est+

24 octobre 2013

Le Metro

Il faut apprendre les langues

24 octobre 2013

La Libre Belgique

Le budget européen pour 2014-2020

19 novembre 2014

Le Soir

Erasmus fera voyager encore plus

20 novembre 2013

L’Echo

Erasmus est sauvé pour les six prochaines années

20 novembre 2013

La Libre Belgique

Trivial poursuit dans le cadre Comenius

27 novembre 2013

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Région

Média

Titre

Date

Bruxelles-Capitale

Métro

Comenius, une fenêtre ouverte sur l’Europe

29 avril 2013

Province de Liège

La Meuse Huy/Waremme

Une expérience inoubliable

3 juin 2013

L’Avenir Huy/Waremme

L’Europe débarque à l’école communale de Warzée

31 octobre 2013

L’Avenir - Namur

L’athénée, remarquable hôte Comenius

20 mars 2013

L’Avenir - Namur

En stage d’équitation à Montbrison

16 avril 2013

L’Avenir - Namur

Comenius valorise le technique et le professionnel

27 mai 2013

L’Avenir - Namur

Un jeu sur la biodiversité des forêts

17 juin 2013

L’Avenir - Namur

Récompenses européennes à l’Institut Saint-Joseph

20 juin 2013

Brabant Wallon

Vers l’Avenir

Erasmus : c’est bien l’auberge espagnole

22 janvier 2013

Province de Hainaut

MonsMag

Dans le cadre du projet Comenius, nos écoles ont reçu 47 enfants européens

Décembre 2013

Presse spécialisée

Prof

Comenius : échange d’élèves

Septembre 2013

FédéMag

L’AEF-Europe et le BIJ à l’honneur à Liège

Décembre 2013

Site de la Fédération WallonieBruxelles

Erasmus+ concernera 5 millions de bénéficiaires potentiels

Décembre 2013

Province de Namur

Sites

Comme on peut le constater, les principales retombées presse se situent au niveau national (Fédération Wallonie-Bruxelles) même si on recense un nombre important d’articles dans la presse locale.

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Insertions presse

■ We mean business Export Services 2013 The European curriculum vitae: a passport for mobility – « Expats » supplément à La Libre Belgique mars 2013

Publications LLP

■ La Libre Belgique

Leonardo da Vinci

Erasmus

■ Erasmus vu par les étudiants

■ Rapport annuel 2012

■ Sept années de projets européens 2007-2013

■ Vers l’implémentation d’ECVET en Fédération Wallonie-Bruxelles

■ Erasmus in schools 68

Publications Erasmus +

■T ryptique de présentation générale du programme Erasmus+

■ Tryptique de présentation pour la formation professionnelle

■T ryptique de présentation pour l’enseignement scolaire

■T ryptique de présentation pour l’éducation des adultes

■T ryptique de présentation pour l’enseignement supérieur

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Éditeur responsable : Albert Renard, Directeur Coordination rédactionnelle : Patrick Meuwissen Coordination et suivi graphique : Silvia Paradela Témoignages : Manoëlle Joos Cécile Gouzée Julie Morel Alain Bultot Mélanie Delbascourt Catherine Devlamminck Mélanie Mignot Isabella Livoti Patrick Meuwissen Silvia Paradela Suzy Vercammen Crédits photos : AEF - shutterstock Design et graphisme : Debie graphic design Tirage : 200 exemplaires Numéro de registre national : D/2014/12.580/3

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